La malice, m’ALARME !!!!! par Mokhtar ESSAIDI

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Ma lisse lame n’est pas aiguisée,

 Et son discours n’a pas l’envie de trancher,

 Alors, je suspends mon jugement

Vais-je douter de tous ?

 Et tout croire ?

  À qui,

 Oui! A qui donc,

Dois-je du pardon ? :

 À la colère de ceux qui vocifèrent ? ,

La bouche ouverte et béante et rouge d’arrogance,

Et pleines de commentaires

 A ces rivières où j’ai pêché naguère?

 A celles que je regarde encore passer,…

 A mon passer qui fut loin d’être désert de l’amer

 Fallait-il donc se préparer l’instinct,

à l’ouïe

De l’intelligence d’être en accord avec soi ?

 Et si je pars, en thèses,

Comment taire, la hache en colère,

De ceux qui la déterrent ?

 De ceux qui parlent beaucoup et qui disent court.

 De ceux qui dispensent l’arrogance en leçons,

Fières et frêles, comme le serait,

Le résumé d’une abréviation

 Maintenant et soudain,

 L’Heure,

M’effleure,

 Riche du délicat phrasé de la solitude,

  Et, je me laisse pousser des idées

 

 Comme il  m’éclaire,

L’espoir,

Lorsqu’il renseigne mieux que la peur

 Avec ses questions, extraites,

Comme un grain de l’épi,

Il me libère  l’esprit de certaines déraisons

 La raison…

 Qu’est-ce donc la raison?

 Un pain que l’on émiette délicatement,

 Avant de s’en nourrir

 Mais, là, ici, maintenant plus qu’hier,

Ma lisse lame se liquéfie en une encre verte

 L’entends-tu s’additionner à toi,

Qui m’écoutes.

 Je te claironnais d’espoir quelques gestes,

 Alors, le bras tendu, la main ouverte,

  Emplis-toi de dignité, puis de calme

Et de ta limpidité

Et proposes donc aux alentours,

Les charmes

Du souterrain de tes mondes

 Puis,

Saisis-toi d’une plume, d’un QALAM,

  Et raconte-leur les rêves où veillent des beautés…

 Où les colères au repos,

De solides accises te proposent leurs amitiés,

Aux simplicités,

Auquel tu as tourné le dos

 Et cependant que je m’offre quelques idéaux que tu écoutais

 Comme tant d’autres virgules,

Ce moment était d’importante importance

 Et même si ce rêve n’était que trêves,

Il s’accorderait bien,

S’il avait le choix,

A s’offrir, aux cœurs

Dont l’intelligence ne demande qu’à sourire

 Puis,

Le cœur, éduqué par des larmes de joie,

 Je me réveille

 Et tandis que mes cils décroisent leurs jambes,

Engourdies de sommeil,

Je suis rassuré,

Car je me regarde mieux.

3 Commentaires

    • Bismi Allah a-rahmane a-rahim,

      Assalam’alaykoum,

      C’est un acte très courageux de ta part Mokhtar d’avoir écrit cela. J’ai été ému.
      J’espère que ton cri silencieux, offert à nos cœurs, sera entendu et bien compris.
      Jazakoum Allahou al kheir (plus qu’un merci exponentiel  ) à tous ceux qui ont eu l’intelligence du cœur, et du cœur à l’intelligence, de le publier.
      Tu réussiras à t’en sortir Mokhtar. Courage !!!, le plus rude (le réveil- comme dit à la fin de ton poème) est fait incha Allah.
      Mais maintenant une nouvelle bataille commence… et elle doit se faire avec ceux qui t’aime : tes parent, tes amis, tes frères et sœurs en Islam. Ne soit pas seul…le loup s’attaque à l’agneau éloigné.
      Merci pour ton émouvant et beau poème. Courage !
      Bien que de moindre qualité, ce «petit poème » t’es dédié Mokhtar.
      Elle t’est offerte de cœur à cœur :

      Dans ta vie il y a eu des vallées, et plus souvent des montagnes
      Les grimper t’ont apporté beaucoup de peines
      De ton sang les vallées en étaient pleines
      Agonisant dans un désert plein d’épines

      Oui, sur ce chemin de vie qui te semble… hasardeux
      Tout te semblera… réclamer ton inexistence
      Tout te semblera… nier ton existence
      Tout te semblera… menacer ton espoir d’être heureux

      T’es alors parvenu les paroles de la malice
      Pour te faire envier ses oasis pleines de poison dans ses rivières
      Oô, dis la sirène, si rafraichissantes à toi qui as tant souffert
      Dans ces déserts pénibles, pleins de bouches à l’haleine d’arrogances

      Entre donc dans ma maison,
      Dit l’araignée à la gentille petite mouche, n’est-ce pas ?
      Une fois la mouche prise au piège de la déraison
      L’araignée la déprime ne pardonne pas !

      Tu ne désiras, pourtant, qu’aimer et être aimé
      Apaiser tes souffrances.
      C’est un légitime espoir
      Qui ne demande qu’à y croire
      Que vienne vite cette délivrance !
      C’est un cri silencieux trop sous-estimé

      Qui l’entend ?
      On ne l’entend pas avec ses oreilles !
      On l’entend avec son cœur
      Si l’on devait l’entendre avec ses oreilles
      Ce cri remplira tout notre ciel
      Un cri si effrayant… fait d’amour et de peur…
      De pardon et de souffrance cruelle
      Pourtant, le dire par la bouche semble trop…gênant

      Mais voilà que dans un dernier sursaut d’espoir
      Tu t’adresse directement à nos cœurs
      Dans cette encre verte…tel un beau jardin
      Se trouve l’arbre de ta vie…
      Ta lisse lame a voulu arrêter son âge
      L’arbre aurait déjà perdu ses beaux feuillages ?
      Certes ses racines sont malades, personne ne le nie,
      De ces rivières empoisonnées, qui t’appelaient sans fin
      Alors comme dans un dernier courage et effort
      La dignité et le calme ont poussé, comme deux fleurs
      Dans ce beau jardin vert…aux côté de ton arbre de vie…
      …afin de revenir vers le Créateur

      Car ceci n’est pas un chemin hasardeux
      L’Espoir se trouve au sommet
      C’est le chemin droit menant vers le Miséricordieux
      A travers ta foi en Lui…ceci je te le promets

      Là ou les fils de l’araignée, comme tes cils, se décroiseront
      Tu te réveilleras, là, maintenant, devant nous,
      Pour faire du passé une expérience et une éducation
      Riche en rappel et humilité pour tous
      Et prosterné, avec nous, vers Lui…Le Pardonneur
      Ce sera pour nous, incha Allah, notre présent, notre avenir, et un grand honneur
      Amine.
      Ton frère qui t’aime li Allah Mustapha El Hilali

      Ma’aka assalama akhi

  1. lorsque j’écoute certains êtres de Bien, Je sais que l’antimatière à la haine C’est nous Tous, en amour,
    autour de Celui qui nous le suggère par Ses gestes silencieux mais qui EXISTENT !!!!!

    brièvement, Mais Je M’aime Parce-que Je VOUS AIME ! Mokhtar ESSAIDI

    P.S.: Frère TAReQ Ramadan, je vous aime !!!!!, (alors, y a-t-t’il besoin de témoins pour cela ?) ! ! ! ! !

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