A travers la fenêtre

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Derrière les brumes et les formes floues de l’aube,

J’ai cru voir ton image, reconnaitre ton souffle.

Je pensais à Dieu, au sens, à la solitude. A l’aube,

Le paysage défilait. Le train de la vie, d’une vie sans souffle.

 

 

J’ai souri à la nostalgie qui m’accueillait. Silencieusement.

Je ne sais pourquoi, au fond, j’ai eu tant besoin de l’écrire.

Mon coeur est en exil et reçoit l’exilé. Silencieusement.

Apprendrai-je un jour à recevoir ces cadeaux. Et mes mots pour l’écrire.

 

 

Tu étais la solitude, la douleur, la mort . Passagère.

Mon coeur savait que tu l’accompagnais, que tu l’aimais

Je ne connaissais pas les mots pour le dire. Passagère.

Les brumes matinales m’ont offert le silence et confié que tu m’aimais.

 

 

A travers la fenêtre, cette infinie tristesse.

Infiniment fidèle.

 

    

                

82 Commentaires

    • As’salaamu alaykum alaykum,

      Merci Tariq pour ce beau poème. J’avoue que sa lecture ma fait du bien. Seul dans ma chambre, pensif, il m’a apaisé.

    • Salam Tariq,

      Averroès:

      « c’est un devoir pour chacun de s’adonner à l’étude des sciences et de découvrir la vérité sur Dieu et sa science, à la condition express de satisfaire trois exigences: avoir suffisamment exercé son esprit, faire preuve de persévérance et de volonté, et enfin avoir des LOISIRS. « 

      Have a bit of Fun! Brother, même si c’est souvent dans le Blues que l’on trouve l’inspiration d’aller au delà…

      Salam, Paix, Peace, Paz, Shalom,

      Franck Morellato, alias El French Muslim Rover (EFMR) from Lyon (France)

    • Salam,

      Pertinent ce que vous dites mais une question, je cherche personnellement le chemin vers l’exercice justement de l’esprit sans trop m’égarer, je ne sais pas si j’ai bien commencé, si c’est le bon chemin . J’ai commencé un travail sur moi même (cad purifier mon âme, écouter mon coeur … etc, bref aller au plus profond de moi même pour pouvoir me rapprocher de Allah SW. Vivre en harmonie avec moi même et avec tout ce qui m’entoure. Merci de me répondre si possible et salam.

    • Salam,

      Si vous lisez l’arabe, je vous propose:

      – de lire dans l’ordre:

      – Aqidatou ‘lmouslim

      – Kholoqo ‘lmouslim

      – Jaddide hayaataka

      Du cheikh Mohammed Ghazali.

      – d’écouter le coran, de préférence un tartile ( Minchaoui par ex.) et de lire simultanément la traduction en francais ( D. Masson ou M. Chiadmi) . En quelqies semaines vous gravirez plusieurs degrés! (

  1. Je savais bien que vous saviez écrire autre chose que sur les musulmans européens,je n’ai pas encore lu votre livre sur notre prophéte bien aimé mais je le ferai bientôt si Dieu le veut.Vous avez le don d’écrire et le don de vous exprimer,continuer à le faire pour Dieu et seulement pour Dieu, que Dieu vous aide à accomplir ce qu’Il veut de vous.Que Dieu vous protége et vous aime.

  2. • Les oreilles et les yeux sont les portes et les fenêtres de l’âme.
    Joseph Joubert (Carnets t.1, p.128, nrf/Gallimard, 1994)
    ‎ ‎

    – Les fenêtres s’ouvrent toujours sur elles-mêmes, et les mots sont des fenêtres.
    Louis Scutenaire (Mes inscriptions (1943-1944), p.297, Éditions Labor, 1990)‎

    – Têtes qui n’ont point de fenêtres. Rien n’y vient du côté du ciel. Ou le jour n’y vient ‎jamais d’en haut.
    Joseph Joubert (Carnets t.2, p.548, nrf/Gallimard, 1994)

    Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée.

    http://www.poetes.com/baud/bfenetr.htm

  3. Salam ,

    Je suppose qu’il s’agit de votre père …

    Le manque sera « toujours » present.

    Qu’Allah lui fasse miséricorde et qu’Il vous accompagne.

  4. Cher frere

    Vous m’avez mis les larmes aux yeux, moi qui croit avoir un coeur endurci par la solitude, par l’exil, par l’éloignement des siens, par le mal de vivre sur cette terre qui devient de plus en plus inhospitaliére envers les croyants.
    Merci pour tout ce que vous faites pour nous.

    • Salam,

      Ne soit pas triste, on peut vivre dans notre propre pays et se sentir étranger tant les choses ont changés, les coeurs ont durcis et les mentalités déformées, soit fort (e) Allah (SW) est avec chacun de nous.

  5. Nostalgie et tristesse

    une infinie tendresse

    Dur est l’exil

    Mais belle la solitude qui me permet de L’approcher

    Aimer

    Au travers de la brume

    Aujourdhui, demain, après-demain

    La douceur

    La douleur

    Mais aussi le bonheur

    D’un sourire, d’un poème

    Infiniment fidèle

    • Salam,

      La moitié de ta foi

      Vivre à deux est difficile : rappelle-toi que ta femme est une femme avant d’être la mère de tes enfants ; rappelle-toi que ton mari est un homme avant d’être le père de tes enfants…Savoir vivre à deux, être deux, au sein même de sa famille…devant Dieu comme devant ses enfants. Au coeur de cette rencontre, à la source de ces efforts, naît et fleurit le sens de la protection : Elles sont un vêtement pour vous, vous êtes un vêtement pour elles. Savoir la patience, apprendre l’affection, offrir le pardon, c’est accéder à la spiritualité des protégés, à la proximité des rapprochés. Alors la foi devient ta lumière et « sa  » présence, ta protection,  » Sa  » présence ? Celle de ta femme, celle de ton mari ; l’épreuve de ton coeur, l’énergie de ton amour, la moitié de ta foi. Je prie Dieu pour que cet amour soit l’école de tes efforts et la lumière de ta patience.

      Espère de tout coeur, que l’«agenda» de l’“éxilé” lui permette de vous murmurer fréquement ses poèmes…

      De tout coeur avec vous.

  6. J’AI MIS MA VIE A LA FENÊTRE

    La vie est comme une fenêtre,

    Devant laquelle, par tous temps,

    Défilent chaque jour des êtres,

    Qui sont perdus, ou combattants,

    Qui quelquefois vont se permettre

    De prendre la main qu’on leur tend.

    La vie est comme une fenêtre

    Qui laisserait entrer le temps,

    Qui sait faire le beau, le piètre,

    Des jours secs, d’autres s’égouttant,

    Qui quelquefois pourrait admettre

    Qu’on n’en espérait pas autant.

    La vie est comme une fenêtre

    Derrière laquelle on nous attend,

    Un regard profond, qui pénètre,

    Et une oreille qui entend,

    Où quelquefois peut disparaître,

    Un chagrin qui nous pesait tant.

    La vie est comme une fenêtre

    Qui s’ouvrirait de temps en temps,

    Dedans, on peut voir apparaître

    Des gens, calmes ou bien s’agitant,

    Qui quelquefois vont voir renaître

    Une vie derrière leurs battants.

    La vie est comme une fenêtre

    Qui permettrait, tout juste à temps,

    De laisser sècher le salpêtre,

    Que les jours gardaient persistant,

    Ou quelquefois écrit des lettres

    Qu’on relira encore longtemps.

    J’ai mis ma vie à la fenêtre,

    Qui regarde couler le temps,

    Qui reçoit et qui donne aux êtres

    Une expérience en les guettant,

    Qui quelquefois va transparaître

    Entre les lignes les contant…

    (Recueil Tirs 1986)

    POESIE
    Dr. Jacques Blais

    http://www.exmed.org/poesie/po_7.html

    • Il y a beaucoup de très beaux textes, terribles, aussi, à cette adresse en effet :

      http://www.exmed.org/poesie/po_8.html

      Les textes d’un médecin qui a choisi la poésie pour dire la douleur et parfois l’impuissance, face à la maladie.

      Un médecin qui est sorti de l’univers médical, qui a cherché les mots pour le dire…

      En est-il mort? je ne sais pas. Disparu en 2005.

      Il s’appelais jacques Blais.

      Une telle humanité, en tout cas..

      Oui, il faut aller voir.

      Merci pour la découverte, même si pourmoi elle est tardive!

      La poésie, la vie, l’intime.

  7. Dieu jure : « Par l’Aube… ».
    L’aube, ce moment de beauté extrême de la nature, de réveil « pénible » des croyants, d’adoration pure, de silence expressif…
    A l’aube de Jadis, des écrivains ont réalisé leur chef d’œuvre, des gamins on appris leur Livre sacré, des penseurs ont élaboré les belles théories…
    De nos jours, l’aube ne fait plus partie des agendas, et beaucoup sont incapables de percevoir des messages, de sentir une nostalgie…
    Seul un cœur vivant vibre à l’appel de l’aube.
    Votre appel crée des harmoniques pour mon cœur paresseux.

    • Salem
      cher frere exemple de l ‘intelligence humaine celle qui rayonne !
      moi aussi je regarde par la fenetre
      mon regard est eblouie par la beauté infinie du ciel et mon regard ignore les rues de la ville
      mes oreilles entende le silence du ciel qui fait taire tous les autre bruits perturbateur
      mon coeur s’ incline devant une telle beaute, le ciel avec toute ces forme a lui tous seul sont d’ infinie oeuvre d’art unique
      alors ma penséé et mon coeur mon corp se prosterne devant le ROI des cieux et de
      la terre DIEU L’UNIQUE
      qu’ALLAH Te protége Monsieur TARIQ RAMADAN

  8. Le poème fenêtre

    Elle aimait, dès qu’il était temps

    placer dans un vase une branche de

    prunus,

    arbre de premier printemps

    aux fleurs légères dispersées

    branche un peu nue, comme la solitude.

    Elle posait le vase haut et long

    sur la table désencombrée du salon.

    L’espace alors prenait une autre

    dimension

    et, se tournant vers la branche, on se

    souvenait

    d’une intériorité, de la résonance

    d’une ferveur en nous tremblante

    mais qui cherchait, malgré

    l’étouffement des jours

    à frayer sa croissance, à chanter,

    même en silence, à vibrer de toute sa

    précarité.

    (…)

    le jour descend,

    le bois rosit de la cahute et du

    nichoir,

    il a couleur des dernière fleurs

    chiffonnées sur le buisson.

    une mésange, de son aile bleue,

    égaye la cage touffue des arbres,

    volant de l’un à l’autre

    rose et bleu, couleurs de la clarté

    ultime

    au ciel des froids après-midi.

    Qu’a-t-on fait de mieux

    que regarder, ignorant, sauf des nuances

    du jour peu à peu qui finit ?

    Dans les jardins il consent à sa nuit.

    Un cri d’oiseau pourtant déchire, puis,

    avec le jour se dissipe.

    (…)

    Le jour descend,

    il n’est plus temps d’aucun projet,

    c’est une trêve,

    et l’on s’assoit,

    mendiant un peu à la fenêtre la

    dernière clarté,

    mais volontiers laissant

    l’ombre s’emparer des meubles, des murs

    et puis aussi de soi.

    Rien – c’est une paix – encore ne

    surviendra,

    que la lumière, comme à l’écluse,

    passant dans l’obscurité.

    (…)

    En regardant la pluie – fenêtre fermée –

    toute l’heure, ou la journée, va tenir

    dans le cadre,

    rouge, blanc, rose,

    dans l’angle le parterre de fleurs

    basses,

    devant, le tronc raide et dépouillé,

    la flaque,

    le banc luisant et vide au milieu du

    pré.

    En regardant la pluie

    un jour où l’on s’attarde auquel on

    renonce,

    mais qui nous habite

    d’une nuance de demi-jour et d’ombre

    verdis

    le feuillage dans l’herbe mouillée

    s’égoutte.

    (…)

    La lumière a reparu au soir

    Quand on ne pouvait plus y croire.

    Elle s’est posée, comme un doigt sur la

    flûte

    à mi-hauteur du grand arbre :

    longue note, unique, sur le frêne

    dont elle a fait blondir le feuillage

    et le bois.

    Blessés, humiliés même par la journée

    on s’est assis sur le petit tabouret bas

    pour ne plus être qu’un regard, une

    oreille

    et recouvrer un cœur, une vie dans cet

    accord là.

    (…)

    On s’est assis, oisif après-midi.

    Il a plu, on n’a rien voulu

    qu’entendre dehors la chute sourde, la

    pluie,

    et dans les sapinières se déployer

    le vent, sa rumeur dans les tentures :

    non pas un feuillage, des pelisses

    plutôt de verdures.

    Ainsi on écoutait chuinter les météores

    dans les heures creuses et vides en

    apparence,

    et dans l’oreille un même bruissement.

    Puis, l’enfant a demandé qu’on lui

    fasse une natte,

    on s’y est appliqué,

    le temps prenait une épaisseur d’étoffe

    et de cheveux,

    la densité qui nous fuit

    à force de rêver notre puissance, de

    tant d’activité.

    (…)

    « Dis-moi ce que tu vois de ta

    fenêtre » :

    cela aurait pu être la dernière phrase

    prononcée sur le seuil

    au moment de laisser l’enfant grandi

    aller,

    une demande – qui recelait un don,

    un viatique pour les années

    quand reviendraient les jours de

    déroute, les jours

    où tout, comme par le vent les

    feuilles, est balayé :

    si ce n’est, qui perce la poussière, un

    peu de bleu,

    une aile, un geai sur une branche :

    il y a au jardin cet oiseau,

    sa couleur évidente, insistante, du bleu

    qu’on a envie de dire, de nommer ;

    et déjà c’est reprendre, recommencer.

    Judith Chavanne

  9. salam akhi,

    j’aimerai bien savoir quand les «Presses Chatelet» nous presenteront un recueil de poemes signe Tariq Ramadan.
    te lire devient vraiment tres passionnant.

    que Dieu te protege

  10. AUX ARBRES

    Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme !

    Au gré des envieux la foule loue et blâme ;

    Vous me connaissez, vous ! – vous m’avez vu souvent,

    Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.

    Vous le savez, la pierre où court un scarabée,

    Une humble goutte d’eau de fleur en fleur tombée,

    Un nuage, un oiseau, m’occupent tout un jour.

    La contemplation m’emplit le coeur d’amour.

    Vous m’avez vu cent fois, dans la vallée obscure,

    Avec ces mots que dit l’esprit à la nature,

    Questionner tout bas vos rameaux palpitants,

    Et du même regard poursuivre en même temps,

    Pensif, le front baissé, l’oeil dans l’herbe profonde,

    L’étude d’un atome et l’étude du monde.

    Attentifs à vos bruits qi parlent tous un peu,

    Arbres vous m’avez vu fuir l’Homme et chercher Dieu !

    Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches,

    Nids dont le vent au loin sème les plumes blanches,

    Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux,

    Vous savez que je suis calme et pur comme vous.

    Comme au ciel vos parfums, mon culte à Dieu s’élance,

    Et je suis plein d’oubli comme vous de silence !

    La haine sur mon nom répand en vain son fiel;

    Toujours, – je vous atteste, Ô bois aimés du ciel !

    J’ai chassé loin de moi toute pensée amère,

    Et mon coeur est encor tel que le fit ma mère !

    Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,

    Dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois,

    Dans votre solitude où je rentre en moi-même,

    Je sens quelqu’un de grand qui m’écoute et qui m’aime !

    Victor HUGO

  11. Aurore

    Le jour nouveau s’ouvre à demi,

    Il tire les draps prune de la nuit,

    De traits ambre, de lilas et d’or,

    Il peint les lueurs de l’aurore.

    Le ciel desserre les paupières,

    Perlées de miel et de lumière :

    On croirait voir mille émotions,

    Dans les beautés de l’horizon.

    Le ciel se penche sur les toits,

    Dans le silence d’un matin las,

    Où alors même l’aurore éteinte,

    Je t’aime, de ses douces teintes.

    • .

      Il est difficile de définir l’amour.

      Dans l’âme c’est une passion de régner,

      dans les esprits c’est une sympathie,

      et dans le corps ce n’est qu’une envie cachée et délicate

      de posséder ce que l’on aime après beaucoup de mystères.

      .

      ***François de La Rochefoucauld (1613-
      1680)***

      .

    • 4 février

      Une journée de paix, de douceur , de beauté

      Par la fenêtre, un soleil éclatant éclaire le défilement des collines et des vallons,

      Des haies, des prés d’un vert vif, de ruisseaux scintillants et frémissants,

      Et découpe finement la dentelle dansante des branches nues sur le ciel sans nuage.

      Dans mon cœur, ton visage, ton sourire, ta présence…

      Puis vers l’Ouest la route, au couchant.

      Douceur des pourpres et des orangés nimbant le paysage.

      Et là, dans la nuit fraîche, le brillant des étoiles et de la lune claire.

      Tout est beauté et harmonie, cadeau reçu en gratitude

      T’aimer

      Délicatement

      Tendrement

    • .

      Ne méprisez pas tant les songes ;

      L’amour peut emprunter leurs voix ;

      S’ils font souvent des mensonges,

      Ils disent vrai quelquefois.

      .

      ***Philippe Quinault (1635-1688)***

      .

    • .

      Au temps heureux où l’on sait plaire,

      Qu’il est doux d’aimer tendrement !

      .

      ***Philippe Quinault (1635-1688)***

      .

    • 5 février

      A ma fenêtre,

      la nuit,

      à la lueur d’un clair de lune,

      s’est posée une colombe.

      Comme dans un rêve,

      Du ciel, elle tombe.

      Vent d’Ouest, le sien,

      balayant l’obscurité,

      du chemin.

      Libérée de la peur,

      j’ai pu sentir,

      vibrer dans mon coeur,

      le sourire.

      Un cadeau de la Lumière.

      Dans ses yeux,

      brillait l’étoile,

      comme un voeu

      dans une toile.

      La terre peut continuer de tourner,

      le jour peut se lever.

      Et entre ombre et lumière,

      Les couleurs peuvent s’inviter.

      Sur le chemin,

      Elles seront accueillies,

      par nos mains reconnues

      et au plus profond du coeur,

      leurs nuances ressenties.

      Comme un simple bonheur,

      fragile et puissant,

      Délicat et présent,

      Infiniment fidèle.

    • Douce colombe messagère

      Le sourire à bon port est arrivé.

      Des couleurs du couchant jusqu’à celles de l’aube

      Mille nuances miraculeuses

      Dessinent les signes de Sa Présence.

      Tourne la terre

      Tournent les jours

      Inlassablement, harmonieusement

      Baignés de couleurs

      Par nos mains reconnues

      Accueillies, ressenties au plus profond du coeur

      ….

      Présence, silence,

      Tant de beauté à méditer

      Force fragile de cet amour à protéger

      Infiniment fidèle

    • ~

      Douce colombe messagère

      Murmure à l’oreille attentive

      Le soulagement d’un cœur délivré du doute

      La consolation d’un tourbillon de larmes

      Douce colombe messagère

      Reprends ton envol

      Vers l’horizon qui déborde d’amour.

      ~

      L’Argus bleu

      ~

  12. Salam alaykoum, cher frère,

    Que Dieu Tout Clément vous aide et vous protége,
    Merci pour tout ce que vous faites pour nous, nous vous aimons pour Allah swt

    Courage, et courageux vous l’etes

    Ps : qu’est ce que j’aurai aimer assister à la conférence du 10 février, aussi,
    quelqu’un peut-il l’enregistrer si possible et la mettre à disposition sur ce site pour tous ceux qui ne peuvent pas y assister,
    Allahoujazakoum bikir. J.

  13. Salam,la poésie humaine est bien un signe d’Allah,que sa parole,le coran est au-dessus de toute capacité humaine,malheureusement de nos jour on,parle plus de la parole humaine que de la parole d’Allah,peut-etre est-ce une question de purification du coeur?Allahou Alam.Salam

    • Salam,Ahmad,

      Sans vouloir être un “rabat-joie”,je propose ce poème,qui permet de garder les pieds sur Terre…

      Zayn Al-‘Abidîn ‘Ali ibn Al-Hussayn ibn ‘Ali ibn Abi Talib a dit dans son poème intitulé « Laysa ‎al-gharîb » :

      ‎*

      L’étranger n’est pas l’étranger du Cham ou du Yémen

      L’étranger est plutôt l’étranger de la tombe et du linceul

      *

      Certes l’étranger a un droit pour son étrangeté

      Sur les résidents des villes et des demeures

      ‎*

      Ne repousse pas un étranger pour son étrangeté

      Le temps le repousse déjà par l’humiliation et les épreuves

      ‎*

      Mon voyage est long et mes provisions ne me permettront pas d’atteindre ma destination

      Mes forces faiblissent et la mort me demande


      ‎*

      Et j’ai encore des péchés que je ne connais pas

      Allah les connaît, qu’ils soient secrets ou publics


      ‎*
      Comme Allah est clément envers moi de m’impartir un délai

      Et certes, j’ai persisté dans mon péché et Il me protège

      ‎*

      Les heures de mes jours passent sans regrets

      Sans pleurs, ni peur, ni tristesse

      ‎*

      Je suis celui qui ferme les portes en persistant

      Dans la désobéissance et l’œil d’Allah me regarde

      ‎*

      Ô erreurs écrites dans l’insouciance désormais envolée

      Ô regrets qui restent dans le cœur qui me consume

      ‎*

      Laisse-moi me lamenter sur moi-même et regretter

      Je passe mon temps dans le rappel et la tristesse

      ‎*

      Garde tes excuses, toi qui m’évitais

      Si tu savais combien tu devrais t’excuser

      ‎*

      Laisse-moi pleurer des larmes sans fin

      Y a-t-il une larme qui puisse me délivrer

      ‎*

      Comme si je gisais parmi ces gens,

      Sur le lit, et que leurs mains me retournent

      ‎*

      Et se sont réunis autour de moi celui qui se lamente

      Qui pleure sur moi, qui annonce mon décès et celui qui gémit

      ‎*

      Ils sont venus avec un médecin pour me soigner

      Et je ne pense pas que la médecine me profitera aujourd’hui
      ‎*

      Mon agonie s’intensifie et la mort m’entraîne

      De chaque veine, sans douceur et sans bonté

      ‎*

      On a retiré mon âme dans son dernier souffle

      Et ma salive est devenue amère dans mon dernier râle

      ‎*

      Ils m’ont fermé les yeux et sont tous partis

      Après le désespoir, ils ont fait l’effort d’acheter le linceul

      ‎*

      Le meilleur d’entre eux s’est levé avec empressement

      Vers le laveur des morts afin de me laver

      ‎*

      Et il a dit : ô gens ! Nous voulons un laveur adroit

      Libre, sagace, intelligent, connaisseur, perspicace

      ‎*

      Un homme parmi eux est venu et m’a dépouillé

      De mes vêtements, m’a mis à nu et m’a laissé

      ‎*

      Ils m’ont allongé sur les feuilles

      Et au-dessus de moi, le murmure de l’eau qui me lave

      ‎*

      Il versa de l’eau sur moi et me lava

      Par trois fois, puis demanda aux gens qu’on lui apporte le linceul

      ‎*

      Ils m’ont habillé d’un vêtement sans manche

      Et lorsqu’il m’a embaumé, je n’avais plus que cela pour moi

      ‎*

      Ils m’ont sorti de ce bas-monde – désolé

      D’être parti sans provisions qui me permettent d’atteindre ma destination

      ‎*

      M’ont porté sur leurs épaules quatre

      Parmi les hommes et derrière moi le convoi funéraire

      ‎*

      Ils m’ont amené au mihrab et se sont mis

      Derrière l’imam qui a prié puis m’a fait ses adieux

      ‎*

      Ils ont accompli sur moi une prière sans ruku’

      Ni sujud, en espérant qu’Allah me fera miséricorde

      ‎*

      Ils m’ont descendu doucement dans ma tombe

      Et l’un d’entre eux s’est avancé pour m’y déposer

      ‎*

      Il a dévoilé mon visage pour me voir

      Et les larmes coulèrent de ses yeux et me noyèrent

      ‎*

      Puis se leva avec respect et résolution

      Et aligna les briques au-dessus de moi et me laissa

      ‎**

      Et il dit : couvrez-le de terre et profitez

      De la meilleure récompense du Miséricordieux qui possède tous les bienfaits

      ‎*

      Dans les ténèbres de la tombe, pas de mère

      Ni de père tendre, ni de frère qui me tienne compagnie

      ‎*

      J’ai été effrayé par ce que mon œil a vu

      De l’horreur de ce qui m’arrivait

      ‎*

      De ce que je vais dire à Mounkir et Nakir

      Certes cela m a terrifié et épouvanté

      ‎*

      Ils m’assoirent et s’acharnèrent dans leur interrogation

      Je n’ai personne d’autre que Toi, mon Dieu, qui puisse me libérer

      ‎*

      Accorde-moi un pardon de Toi, ô! mon espoir

      Je suis ligoté par le péché, endetté

      ‎*

      En revenant, les proches se sont partagés mes biens

      Mon fardeau est posé sur mon dos et pèse sur moi

      ‎*

      Mon épouse a pris un autre mari à ma place

      Et lui a donné le contrôle des biens et de la maison

      ‎*

      Elle a fait de mon fils un esclave afin qu’il la serve

      Et mes biens leur ont été donnés sans contre-partie

      ‎*

      Ne sois donc pas trompé par la vie d’ici-bas et sa parure

      Et regarde ce qu’elle fait à la famille et au foyer

      ‎*

      Regarde celui qui veut tout de ce bas-monde

      Ne le quitte-t-il pas avec son seul baume et un linceul ?

      ‎*

      Prends ce qui te suffit de cette vie et contente-toi de cela

      Même si tu n’as pour toi que la santé

      ‎*

      Ô toi qui sème le bien ! Récoltes-en les fruits

      Ô toi qui sème le mal ! Tu ne reposes sur rien

      ‎*

      Ô âme ! Arrête la désobéissance et tire profit

      D’une bonne oeuvre en espérant qu’Allah me fera miséricorde

      ‎*

      Ô âme ! Malheur à toi, repends toi et fait une bonne œuvre

      Afin que tu sois récompensée après la mort par un bien

      ‎*

      Et que les prières soient sur notre maître

      Sur tout ce que l’éclair illumine au Cham et au Yémen

      ‎*

      Et la louange est à Allah qui nous fait atteindre le soir et le matin

      Dans le bien, le pardon, la bienfaisance et les faveurs.‎

      ‎_________________‎
      و السلام عليكم و رحمة الله و بركاته‎


    • Salam
      Merci pour ce sublime rappel nous avons tendance à oublier que nous sommes de court passage dans ce bas- monde
      ALLAHy jazikom, à toutes ces personnes qui nous font espérer à travers ces magnifiques poèmes
      Mr Ramadan puisse ALLAH vous donner la paix du coeur et de l’âme, amine
      Salam wa aleykom.

  14. Dieu te garde et te donne courage, force et patience. Je t’offre ce poème
    J’ai perdu ma force et ma vie,
    Et mes amis et ma gaieté;
    J’ai perdu jusqu’à la fierté
    Qui faisait croire à mon génie.
    Quand j’ai connu la Vérité,
    J’ai cru que c’était une amie;
    Quand je l’ai comprise et sentie,
    J’en étais déjà dégoûté.
    Et pourtant elle est éternelle,
    Et ceux qui se sont passés d’elle
    Ici-bas ont tout ignoré.
    Dieu parle, il faut qu’on lui réponde.
    Le seul bien qui me reste au monde
    Est d’avoir quelquefois pleuré.
    Musset

  15. Salam!

    Une jolie chanson.

    If you leave me now

    Holding on to the memories

    I’ll survive somehow

    Baby when you’re gone.

    Holding you close to me

    always made me feel so right

    Love is a fantasy

    Sometimes it can change your life.

    Tell me what are you feeling?

    Tell me you still care

    But I can’t help believing

    You will not be there.

    If you leave me now

    Holding on to the memories

    I’ll survive somehow

    Baby when you’re gone

    If you leave me now

    Holding on to the mystery

    I can fight somehow

    I will carry on.

    You held me in extasy

    Then you let me slip away

    The things that you said to me

    Made me think you’d always stay.

    But you can’t fight the feeling

    Every night and day

    When it’s over, it’s over

    There’s nothing I can say.

    If you leave me now…

    M.N and C.S.

  16. À bientôt nous deux

    Tu t’en vas ce matin

    Et le long de ton chemin

    La clairière, la rivière

    T’ont dit : A bientôt nous deux

    Tu t’en vas quelques jours

    En attendant ton retour

    Chaque rose, chaque chose

    T’ont dit : A bientôt nous deux

    Mais moi, mais moi

    Moi seul qui n’ai rien dit

    Crois-moi, crois-moi

    Je le pensais aussi

    Mon cœur tout bas chantait

    Comme : A bientôt nous deux

    Bien longtemps mon refrain

    T’a suivi sur le chemin

    Sa musique nostalgique disait :

    A bientôt nous deux

    Tu vois, tu vois

    Il te parlait pour moi

    Car moi, car moi

    Je t’aimais trop pour ça

    Ton départ n’est pas un adieu

    A bientôt nous deux

    Que la lune que la brume

    Nos deux amis d’autrefois

    Et la brise te redise pour moi :

    A bientôt nous deux

    Que la lune que la brume

    Nos deux amis d’autrefois

    Et la brise te redise pour moi

    A bientôt nous deux

    Hugues Aufray

    ****

    À chaque pas

    Il y a des blessures

    Qu’on devra oublier

    Tellement de ratures

    Qu’il faudra effacer

    Souffler très fort pour que s’envole

    de nos coeurs la rancune

    Et puis faire tomber les barrières une

    à une…

    A chaque pas que l’on fera

    A chaque geste qu’on offrira

    Ce sera le début d’un autre demain

    Dans chaque mot que l’on dira

    Dans ce futur qu’on construira

    C’est l’Amour que dessineront nos mains

    Il y a des injures

    Qu’il faudra pardonner

    Des cris contre des murs

    Qui les feront tomber

    Déposons les armes à nos pieds,

    délaissons nos armures

    Pour que nos conflits ne soient plus

    que murmures

    A chaque pas que l’on fera

    A chaque geste qu’on offrira

    Ce sera le début d’un autre demain

    Dans chaque mot que l’on dira

    Dans ce futur qu’on construira

    C’est l’Amour que dessineront nos mains

    La bataille sera longue

    Mais tu sais elle en vaut la peine

    L’enfant en nous trouvera le chemin

    Il y a des fêlures

    Qui resteront brisées

    Des coups un peu durs

    A jamais marqués

    A chaque pas que l’on fera

    A chaque geste qu’on offrira

    Se que al final lograras encontrar

    La paz y la felicitad

    En tu camino hallaras

    Todo lo que deseas alcanzar

    C’est l’amour que dessineront nos mains

    Jonatan Cerrada

  17. Vous qui pleurez, venez à Dieu, car il pleure.

    Vous qui souffrez, venez à lui, car il guérit.

    Vous qui tremblez, venez à lui, car il sourit.

    Vous qui passez, venez à lui, car il demeure.

    HUGO éternellement…

    • Salam,
      en tant que croyant musulman, j’ai été interpellé par le premier ver (.. car il pleure). Avant d’entamer la rédaction d’une réponse interrogative, j’ai lancé une recherche sur google et j’y ai trouvé une bonne réponse:

      ++++

      Dans Les Contemplations, sous le titre « Écrit au bas d’un crucifix », on trouve ces vers insolites pour qui sait que le monde spirituel de Hugo n’admet aucune incarnation :

      Vous qui pleurez, venez à ce Dieu, car il pleure.
      Vous qui souffrez, venez à lui, car il guérit.
      Vous qui tremblez, venez à lui, car il sourit.
      Vous qui passez, venez à lui, car il demeure.

      Ces vers, d’ailleurs, Michelet va les reprocher violemment à Hugo. La réponse ne se fait pas attendre : « Je ne puis oublier que Jésus a été une incarnation saignante du progrès ; je le retire au prêtre, je détache le martyr du crucifix et je décloue le Christ du christianisme. »

      Vous conviendrez avec moi que, ce jour-là, Hugo n’a jamais été aussi totalement Hugo.

      Victor Hugo et Dieu

      DISCOURS PRONONCÉ PAR
      M. Alain DECAUX

      PARIS, le jeudi 28 février 2002

      http://www.academie-francaise.fr/Immortels/discours_divers/decaux_2002.html

    • Bonsoir Dr K,
      Je comprends votre interrogation et vous avez eu raison d’apporter cet éclairage sur la quête profonde de spiritualité qui anima Victor Hugo.

      Sa démarche vers Dieu lui était très personnelle, certes, mais la puissance évocatrice de ses vers est tellement belle et vibrante d’émotion, qu’elle peut faire écho en chacun de nous…

      Hugo fut paradoxalement l’un des écrivains les plus religieux du 19ème.
      Son exil à Guernesey et la mort de sa fille adorée,Léopoldine, ont été à l’origine de son exigence spirituelle qui fut déterminante dans ses choix esthétiques, politiques et sa vision de l’histoire.
      Le poète de génie était aussi un grand Humanitaire.

      A Louise, bien vu le jeu de mots!

  18. Bonjour.
    -« Notre fonction n’est plus d’acquérir, mais d’être. »
    RABIndranath Tagore.
    -« Le désordre réside non seulement dans les mots PLUS et MIEUX, mais dans notre réaction qui est d’accomplir, de gagner. Aussi longtemps qu’existe cette division, qui est dualité, le conflit est inévitable. Et du conflit naît le désordre. »
    Krishnamurti.

    -« Nous ne cessons de mettre en regard ce que nous sommes et ce que nous devrions être. Cette habitude de nous mesurer toujours à quelque chose ou à quelqu’un est une des principales causes de nos conflits. Poourquoi nous comparons-nous toujours à d’autres? Si nous ne nous comparons à personne, nous devenons ce que nous sommes. »
    Krishnamurti.

    -« Libère-toi de la colère et du désir, qui sont les sources du péché et du conflit, pour réaliser l’unité en toi. C’est l’essence du yoga ; c’est le moyen par lequel tu apprends à connaître l’âme et à atteindre le degré de spiritualité le plus élevé. Apprends à méditer. Ferme les yeux ; calme ta respiration ; concentre ton attention sur le centre de la conscience. Tu maîtriseras ainsi les sens, les émotions et le mental – et tu te libéreras du désir et de la colère. »
    Bhagavad Gita. (C’est une manière aussi d’être concentré sur notre Créateur pour être en état de KHOUCHOU’au moment de la prière rituelle des Musulmans.).

  19. Salam!

    Sa main m’a réveillé,

    Sur la soie, un texte écrit .

    Votre nom a dit, je te veux …

    Le coeur mió, voyageur, dis-moi qu’il est ?

    Le désir, la télépathie ou l’amour sincère ?

    • Salam

      Elle m’a réveillé aussi…
      Votre coeur connait certainement les réponses…Il suffit que vous l’écoutiez et dans le silence, vous entendrez.

  20. IMPRESSIONS de palier:

    « Il est des êtres beaux », Gilles Servat.

    « Il est des êtres beaux comme un matin du monde

    Des êtres déchirants comme un amour enfui

    Ils passent lumineux sur nos vies moribondes

    Comme un jour qui se lève éteint la vieille nuit

    Leur corps à l’élégance et les tranchants des glaives

    La transparence aussi et l’éclat du diamant

    Leur plus petit sourire c’est la grâce d’un rêve

    Plus douce est leur clarté que celle du firmament

    Sur leur visage d’ange erre encore une enfance

    Que leurs sourcils tempèrent d’un air de gravité

    Derrière leur front buté brûle l’intransigeance

    Et dans leur regard pur flamboie la vérité

    Vous portez devant eux le poids des millénaires

    Toutes vos vies passées viennent peser sur vous

    Par la fange des ans sont closes vos paupières

    Vous êtes par vous-même éclaboussé de boue

    Mais l’oiseau de leur main sur votre bras se pose

    L’impression de souillure aussitôt s’évanouit

    Quelque chose en vous change et se métamorphose

    Sous votre chevelure un astre s’épanouit

    Et vous voici avec au coeur une fêlure

    Voici que craque en vous le mur d’une prison

    Une fenêtre s’ouvre sur une autre nature

    Où des soleils-poèmes dorent d’autres horizons

    Puis ils s’en vont portant l’aube comme un diadème

    Vous restez ébloui croyant encore les voir

    Sachant que jamais plus vous ne serez le même […] »

    • ….Même si vous ne devez plus jamais les revoir

      C’est le dernier vers de ce très beau texte, qui lui donne plus de force encore…

      Oui, il est des êtres beaux qui ouvrent une porte

      Une porte secrète allant vers un chemin, escarpé, périlleux, au coeur d’un paysage immense

      Sous un ciel accueillant et une brise douce

      Un chemin où compte chaque pas,

      Où il faut pour aller à demain

      Aujourd’hui vivre pleinement

      Sans avoir pour bagage autre chose
      qu’un coeur ouvert et doux et courageux.

      Et faire confiance.

    • Vous avez raison, ce vers donne plus de force encore à ce beau texte…

      Même si je pense qu’entre ces parenthèses, le frère ou la soeur doit cacher une crainte légitime…

      La confiance est là,

      Infiniment

    • Je vous emporte dans mon coeur

      Demain la route va me prendre

      Dans les anneaux de ses détours

      Qu’elle se décide à me rendre

      Ou qu’elle m’avale pour toujours

      Refrain:

      Je vous emporte dans mon cœur

      Par-delà le temps et l’espace

      Et même au-delà de la mort

      Dans les îles où l’âge s’efface

      Et même au-delà de la mort

      Je vous emporte dans mon cœur

      Demain je m’en vais l’âme en fête

      Vers la patrie de mes amours

      Avec un chant de joie en tête

      Avec pour vous un chant d’amour

      Qu’importe demain la distance

      Si j’ai laissé un peu de moi

      Peu ou beaucoup, quelle importance

      On ne mesure pas son émoi

      Tous ces mots qui de moi s’envolent

      Demain vous n’les entendrez plus

      Les doux oiseaux de nos paroles

      S’ils ne se croisent jamais plus

      Demain quand les étoiles tremblent

      Cherchez Arcturus ou Vega

      Et nous serons encore ensemble

      Si vous pensez un peu à moi

      Gilles Servat

    • C’est aujourd’hui que je comprends. Et mon âme frémit.

      Que par Sa grâce la route se décide à vous rendre.

      Que vous soit donné le temps

      d’une tâche si belle à accomplir

      Le temps d’une vie d’homme parmi les siens, parmi les autres

      Au pays de sa mémoire, plus tard, plus tard

      Qu’Il vous protège,dans Sa miséricorde.

      Je L’en prie comme je peux, avec mes pauvres et simples mots.

      Tous les jours, toutes les heures.

    • Tendre ballade de signe en signe,

      Tant de chemin, déjà

      Et toujours la recherche

      Du Beau, de l’Amour

      Fugaces moments qui composent un patchwork à l’image de nos vies

      Une musique, une harmonie

      Savoir que l’on ne sait pas

      Que l’on ne sait rien de demain

      Mais que tout fait sens

      Savoir la douceur reçue et la douceur donnée,

      Infiniment

      Savoir du temps la fuite et le besoin,

      Ce qui échappe et ce qui est vécu

      Densité de l’instant,

      En confiance aller

      En confiance aimer.

      Paix.

  21. Bonjour.
    -« Qu’importe si nous ne comprenons pas le sens exact de la grande harmonie? N’est-ce pas comme l’archet qui touche une corde et en tire aussitôt toutes les sonorités? C’est le langage de la beauté, c’est la caresse qui vient du coeur du monde et qui va droit à notre coeur. »
    RABIndranath Tagore.

    -« La beauté réside dans le total abandon de l’observateur et de l’observé, et cet abandon de soi n’est possible qu’en un état d’austérité absolue. Ce n’est pas l’austérité du prêtre avec sa dureté, ses sanctions, ses règles, son obédience ; ce n’est pas l’austérité des vêtements, des idées, du régime alimentaire, du comportement ; c’est celle de la simplicité totale, qui est une complète humilité. Il n’y a, alors, rien à accomplir, aucune échelle à grimper, mais un premier pas à faire, et le premier pas est celui de toujours. »
    Krishnamurti.

    -« L’ordre est l’essence même de l’univers – l’ordre de la naissance et de la mort. Seul l’homme semble vivre dans le désordre, la confusion, il a toujours vécu ainsi depuis sa création. »
    Krishnamurti.

    -« Il existe un ordre dans l’univers, il existe une loi inaltérable régissant toute chose et tout être qui est ou qui vit. »
    Ghandi.

    -« Ceux qui se concentrent sur les objets des sens deviennent attachés à ces objets. De l’attachement naît le désir ; du désir naît la colère ; de la colère naît la confusion de l’esprit ; de la confusion de l’esprit naît la perte de mémoire ; de la perte de mémoire naît la perte de l’intelligence ; de la perte de l’intelligence naît la destructuion. »
    Bhagavad Gita.

    -« Quand l’homme est privé de la base que lui fournit le tout, sa pauvreté perd la plus belle vertu, la simplicité, pour n’être plus que honteuse et sordide. Sa richesse n’est plus de la splendeur, mais l’extravagance. Ses appétits ne restent plus dans leurs limites naturelles ; ils n’ont plus pour seul but de subvenir à sa vie ; ils deviennent une fin en eux-mêmes, mettent le feu à son existence, et dansent follement à la lueur de l’incendie. »
    RABIndranath Tagore.

  22. ~

    Sagesse,

    ~

    Votre avalanche de citations me produit le même effet que le grincement de la craie sur le tableau noir. Je supporte mal de lire des citations prises et logées hors contexte cela me donne la chair de poule.

    Lorsque l’on utilise une citation il faut aussi lui trouver son point de chute.

    ~

    Une citation sans références est à peu près aussi utile

    qu’une horloge sans aiguilles.

    ***Paul Desalmand***

    ~

    Quelle heure est-il ?

    OLLAG~

    • Ollag,

      Contentez-vous de faire des copier coller d’articles de presse,de poèmes etc…De toute façon vous n’apportez jamais rien au débat.

    • Salam,

      En espérant que cette citation apporte quelque chose au débat…

      « Cela veut dire enfin chercher la
      sagesse : connaître le silence avec
      Dieu sans refuser le débat avec les
      hommes, aimer la franchise sans jamais
      la confondre avec l’agressivité,
      apprendre à distinguer entre la
      maladresse du frère et la trahison du
      traître… ce n’est pas rien. Lutter de toute la force de son âme contre le mensonge et les hypocrisies et trouver affectueusement soixante-dix excuses à sa sœur et à son frère… Une épreuve. »

      Tariq Ramadan

    • ~~

      Anonyme,

      ~~

      Vous voulez un débat ?

      De quoi voulez-vous qu’on débatte de ce que vous avez écrit ?

      Bien, alors sachez que mes copier coller d’articles de presse, de poèmes etc… comme vous dites sont beaucoup plus productifs que votre simple intervention anonyme qui n’apporte rien à mon intellect.

      ~~

      Continuez à me lire, vous finirez je l’espère pour vous, par y trouver des choses instructives pour votre savoir personnel. Ne vous découragez pas, persévérez vous êtes sur la bonne voie.

      ~~

      Le savoir intellectuel ne tue pas et encore moins lorsqu’il provient de tout horizon.

      ~~

      Allez pour la route, voici une autre citation :

      ~~

      Vous pouvez me diminuer, non me réduire.

      ~~

      ***Thomas More (1478-1535)***

      ~~

    • Bonjour OLLAG. Désolée de vous décevoir mais une horloge sans aiguille c’est toujours aussi beau de la contempler. Rien que la beauté des mots de Sagesse devrait vous faire frisosonner de joie. Je continue quand même.

      -« Tant que tu recherches le plaisir, tu es attaché aux sources du plaisir ; et tant que tu es attaché aux sources du plaisir, tu ne peux échapper à la souffrance et au chagrin. L’âme brille dans le coeur de tous les êtres vivants. Lorsque tu perçois l’âme dans les autres, tu oublies tes craintes et tes désirs, tu t’abandonnes au service des autres. L’âme brille autant chez les individus de l’île la plus éloignée que chez les plus proches. »
      Mundaka Upanioshad. Extrait du livre de SAGESSE 365 pensées Maîtres de l’Inde Danielle § Olivier Föllmi. Editions de la Martinière.

      -« Le spirituel ne peut jamais être atteint tant que le matériel n’a pas disparu. »
      Swami Vivekananda.

    • ~~

      Sagesse,

      ~~

      Sur ce site il devient presque impossible de donner son avis sans que les *fauves soient lâchés. C’est vraiment à croire que certains par manquent d’idées n’attendent que cela pour pouvoir s’exprimer.

      ~~

      Je vous remercie « Sagesse » de m’avoir fait part de votre désapprobation concernant mon message. Je tiens sincèrement à m’excuser si j’ai pu vous blesser. Mon intervention se voulait pédagogique et non un prononcé d’une interdiction.

      ~~

      Bien à vous,

      OLLAG

      ~~

      ___

      ~~
      * Les fauves se reconnaîtront

      ~~

    • Salam

      A Louise et Ollag,

      Je m’excuse d’intervenir dans cet échange, je tenais juste à vous dire que j’apprécie vos interventions à toutes les deux (ou tous les deux) en général, et je sais que vous avez toutes les deux un grand coeur…Il nous arrive quelquefois de laisser des malentendus ou des maladresses gâcher de belles choses…Alors faites la paix et un sourire, pour vous et pour nous.

      Fraternellement

  23. Ollag, personne ne vous oblige à lire les citations de Sagesse …

    ~

    Ce n’est pas parce que vous ne voyez pas l’attache qu’il n’a en a pas…

    ~

    ..ou qu’il n’y en a pas pour d’autres personnes…

    ~

    Et vous qui aimez particulièrement inclure des citations dans vos interventions, je suis choquée de vous lire si agressif(ve)…

    ~

    Je ne voudrais tout de même pas comprendre que vous estimez que seul(e) vous, savez mettre des citations à propos…

    ~

    Mais qui décide ce qui est à propos, quand et pour qui ?

    ~

    J’émets et je puise ce qu’il me convient, d’où je suis et avec ce que je suis…et tout cela change à mesure que je change avec ce que j’ai émis et ce que j’ai puisé…

    ~

    C’est comme cela que je vois les choses mais c’est tout à fait personnel

  24. ~~

    Louise,

    ~~

    Toujours là. Louise la bonne Samaritaine donneuse de leçon qui fait un pas en avant et deux pas en arrière quand elle s’exprime. Toujours là, à redire, à reprendre ceux qui ont le malheur de s’égarer, de se perdre dans la jungle de sa pensée. Louise c’est du : je suis pour…, je suis contre… mais bon faites comme vous voulez, j’ai mis mon grain de sel, à présent entretuez-vous !

    ~~

    Vous me faites rire Louise.

    Parce que vous et vous seule avez le droit de penser et d’écrire. Je vous cite :
    « C’est comme cela que je vois les choses mais c’est tout à fait personnel »

    ~~~

    Ah bon ! Louise a un laisser passer pour s’exprimer, car « c’est comme cela qu’elle voit les choses… » et la liberté de penser des autres, est-elle limitée ?

    Oui bien sûr, Madame Louise glousse aussitôt que la pensée des autres n’est pas raccordée à la sienne.

    ~~

    Et puis Louise vous prend de haut, de très haut avec son élocution à la façon bourgeoise, je cite : « Je ne voudrais tout de même pas comprendre que vous estimez que seul(e) vous, savez mettre des citations à propos… »

    ~~

    Eh bien, laissez-moi vous répondre très Chère :

    « Je ne voudrais tout de même pas comprendre que vous estimez que seule vous, » avez le droit d’exprimer votre opinion Louise, voyons…

    ~~

    Pour terminer, voici la dernière tirade de Louise : « C’est comme cela que je vois les choses mais c’est tout à fait personnel »

    En voici une adaptation : « C’est comme cela que (« OLLAG ») voit les choses mais c’est tout à fait personnel»

    ~~

    Oh, malheur, je vais me faire reprendre par notre très Chère Louise car ce qui est juste et s’applique pour elle ne peut pas être juste et s’appliquer pour les autres.

    ~~

    Quel beau paradoxe vous faites à vous toute seule, Louise !

    ~~

    ___

    ~~

    N.B. Mots en italiques = copier coller du message de Louise

    pour démontrer le cocasse de son intervention.

    ~~

    • Dommage que vous employiez ce ton.

      Vous êtes blessée, sans doute.

      Je vous apprécie et j’apprécie Louise.

      Je suppose que je ne suis pas la seule…

      Il est dommage que vous provoquiez une polémique…

      Ce site est ouvert à des voix très diverses, comme vous l’avez vu.

      Il faut l’admettre.

      En tout cas, le texte n’est plus accessible sans recherche depuis aujourd’hui et je crains que cela ne soit dû à cette polémique.

      Cordialement
      F

  25. Posté le 21 février 2007

    ~

    Pour Ollag

    ~

    Je supporte mal de lire des citations prises et logées hors contexte, ça me donne la chair de poule

    ~

    Je crois avoir bien lu ce message que vous adressiez à Sagesse…

    ~

    Moi, j’apprécie les citations de Sagesse tout comme j’ai toujours apprécié les vôtres et vos interventions…sauf quand vous devenez grossier(ère)

    ~

    J’émets et je puise ce qui me convient, d’où je suis et avec ce que je suis…et tout cela change à mesure avec ce que j’ai émis et ce que j’ai puisé.

    ~

    Avec cela j’ai voulu signifier que j’apprécie toutes sortes d’interventions…

    Qu’elles peuvent être utiles à ma compréhension…

    Qu’elles peuvent me permettre d’intervenir à mon tour…

    Et apporter quelque chose qui va peut-être donner l’occasion à d’autres d’avancer dans leurs questionnements…

    Que nous avons tous…

    ~

    C’est comme cela que je vois les choses mais c’est tout à fait personnel

    ~

    Si je dis cela c’est justement pour vous dire que je comprends que d’autres, ou vous, ne voyez pas les choses de la même façon et que je l’accepte…

    ~

    J’étais surtout choquée de l’agressivité…

    …et maintenant encore de la violence des propos mais au fond ce n’est pas grave parce que cela nous fait encore disserter…

    ~

    Et la violence vous savez, on en a tous…

    Même les gens silencieux qui ne se mettent par exemple pas en colère…

    Je parle de certaines personnes qui ne disent jamais un mot plus haut que l’autre mais dont l’attitude peut être d’une violence inouïe et qui surtout pensent qu’ils n’ont pas d’agressivité…

    ~

    Je ne parle pas de moi, je suis plutôt colérique et bruyante mais en particulier envers mes proches, ce qui est bien plus épouvantable, je trouve…

    Heureusement je m’améliore avec le temps…

    J’explose moins et moins fort…

    Et l’écriture permet de prendre du recul quand même, c’est l’avantage, je trouve…

    ~

    N.B. J’aimerais bien savoir comment vous faites pour écrire en grosses lettres…

    ~

    Allez 😉 😉 😉

  26. Cela fait un moment que je ne suis pas venue sur le site, par manque de temps. Je suis stupéfaite de la joute verbale, affligent spectacle auquel nous ont convié nos amies. L’endroit ainsi que les propos sont mal choisis. N’allez pas croire que je suis une de ces idéalistes, soyez sûrs que je sais donner des mots et des coups si absolument nécessaire. Vos propos m’ont mise mal à l’aise et je souhaiterais qu’ils cessent, dans votre intérêt. Ne devons nous pas nous « encourager à la patience » ? Je vous en prie…si fort…N’entendez vous pas?

  27. ~~

    La fenêtre->http://www.design-paradis.com/Bill/fenetre-2.jpg]

    ~~

    ~~

    [La fenêtre s’est ouverte sur un monde fixe->http://www.voyagerplusloin.com/laphoto.php?laphoto=2006-09-08-05-21-57-vue-de-la-fenetre.jpg]

    Et le cadre s’est brisé à mon regard.

    Les rideaux dans le vent

    Comme une naissance

    Les rideaux s’enfuient,

    Sans me prévenir.

    ~~

    [La fenêtre s’est ouverte sur un monde sobre->http://www.tiez-breiz.org/images/Bayle_04/galerie/images/d6.jpg]

    Autour d’elle s’apprivoise mon regard.

    Mes cheveux dans le vent

    Comme une naissance

    Je voudrais m’enfuir

    Mais je reste là, un rocher,

    Je guette l’horizon.

    ~~

    [À cette fenêtre, qui sait ?->http://ascensions.free.fr/images/derochoir/fenetre_mt_blanc.jpg]

    Je t’attends.

    Et je peux t’attendre une vie entière

    Sans jamais te trouver

    Comme un fleuve qui se déverse,

    Un long fleuve…

    L’entends-tu ?

    ~~

    [La fenêtre s’est ouverte dans mes yeux

    Et mes pupilles en sont l’image.

    Je te regarde fuir,

    Toi qui n’es personne

    Je te regarde me fuir

    Car je suis seule face à l’hiver,

    Seule de n’être parfois qu’un rocher,

    De n’être qu’une fenêtre

    Sur un monde fixe,

    Un monde sobre,

    Un monde où il ne faut pas pleurer.

    ~~

    ***Annie PREVOST***

    ~~

    • Et bien, je me demande ce que je fais ici… Il suffit de taper son nom pour retrouver ces textes un peu partout!

      Au fait, je n’ai pas trop compris le contexte.

      Au plaisir,
      Annie Prévost

  28. salam,,,

    Cette terre est la prison des croyant et le paradis des mécréants ou seul Dieu sera notre libérateur,,,

    salam

  29. Salam alicom
    Allhamdoulillah,Allhamdoulillah,Allhamdoulillah
    Vraiment le monde est si petit!!!
    Il y a quelque années j’ai vu Mr Tariq RAMADAN dans une émission TV oû il parlait de l’islam, depuis, ses paroles, ses opinions, sa vision des choses sont gravés dans ma mémoire, mais malheuresement je n’ai pas garder son nom, je me souvenait que du prénon… et depuis je ne l’ai pas revu.
    Cinq ans ou six ans plus tart,ctd maitenant, cherchant des images de fenêtres, je me retrouve dans cette page! quelle joie, quel don , Oh merci DIEU.
    Et je vous remerci Mr Ramadan pour tout votre travail et vos efforts considérables pour l’Islam,nous aussi,dans les pays arabes et musulmans on lutte, du peu qu’on peut, pour une rennaissance de la Oumma.
    A3anakom Allah wa iyana lima fih el khayr… Merçi.

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