Ramadan Moubarak : 22ème chronique

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1 COMMENTAIRE

  1. Salam !

    SobhanAllah, vous avez le don cher frère, de nous donner encore plus l’envie de se rapprocher du Très Haut.

    L’on peut sentir dans vos paroles votre propre rapprochement…

    Puisse Allah vous gardez longtemps parmi nous et vous comblez dans ce monde et dans l’autre, ainsi que tous ceux qui vous sont chers.


  2. Cher Monsieur Ramadan,


    Oui, regard sur la patience car elle est lumière.


    Du plus profond de ma foi,

    je vous remercie pour ces chroniques quotidiennes,

    un vrai chemin emprunt de maturité spirituelle.


    OLLAG

    Se souvenir que Dieu dans toutes les circonstances est avec les patients
    et faire acte de patience est un acte de foi.


    ***Tariq Ramadan***

    Le lézard
    * »* »* »* »* »* »* »* »* »* »*

    Un matin, alors que deux lézards cherchaient dans la cour d’une ferme un endroit où se dorer au soleil, ils avisèrent un pan de mur au-dessus de l’étable. Ils l’escaladèrent pour s’installer en équilibre juste au centre du petit carré ensoleillé.

    Ils étaient si bien sous la caresse des rayons du soleil que, oubliant leur fragile équilibre, ils s’assoupirent et tombèrent de toute la hauteur de l’étable.

    La chute leur aurait été fatale si une jatte remplie du lait tout frais de la traite du matin ne les avait accueillis en bas. Ils se réveillèrent et, affolés, ils se mirent à nager de toutes leurs forces dans l’espoir de se sauver. Mais les parois de la jatte étaient si lisses qu’à chaque fois qu’ils essayaient de remonter ils glissaient.

    Ils nagèrent dans tous les sens sans entrevoir la moindre issue.

    Alors le premier lézard se dit : « A quoi bon lutter, on ne s’en sortira jamais… », et il se laissa couler, se noyant dans la douceur du lait.

    Le second se dit : « Tant que je suis en vie, je n’abandonnerai pas la partie… »

    Et il résista avec la force du désespoir, battant longtemps de ses pattes le lait qui se transforma en crème, fouettant longtemps de sa queue la crème qui se transforma en une belle motte de beurre ferme. Il n’eut qu’à l’escalader pour retrouver la liberté.

    ***Conte arabe raconté par Nacer Khemir (né en 1948)***

    Moralité

    ************

    Il ne faut jamais perdre espoir, mais toujours se battre, persévérer, ne pas se laisser décourager. Patience car après l’effort vient le réconfort.

    Bonne continuation du jeûne !

    • Le çabr

      – … Le çabr consiste à garder son calme en toutes circonstances et à accomplir son devoir dans toutes les conditions.

      – Le çabr a une fonction qui diffère selon les différentes situations. Par exemple, le çabr sur le champs de bataille réside dans la persévérance dans l’accomplissement du devoir ; en d’autres termes, il est une forme de courage.

      – Le çabr, lorsqu’on est en état de colère, est un auto-contrôle et le synonyme du hilm (endurance).

      – Le çabr devant les désirs et la luxure est 3iffah (chasteté).

      – Le çabr par rapport à une vie luxueuse et opulente est zohd (abstinence).

      En un mot, le çabr est une vertu qui se rapporte à tous les quatre pouvoirs.

      Le çabr a été souvent loué dans les ahadiths, et le Saint Coran exalte cette vertu ainsi que ses mérites et ses récompenses en soixante-dix endroits. En voici un exemple :

      – « Annonce la bonne nouvelle à ceux qui sont patients, à ceux qui disent, lorsqu’un malheur les atteint : « Nous sommes à Allah et nous retournerons à LUI. » Voilà ceux sur lesquels descendent des Bénédictions et une Miséricorde de leur Seigneur. Ils sont bien dirigés. » (2 : 155-157) (109)

      – Et voici un exemple de l’exaltation par le Prophète (S) de cette vertu :

      – « Le çabr est à la Foi (‘imân) ce que la tête est au corps. De même que le corps ne peut vivre sans la tête, de même la Foi ne saurait survivre à l’absence du çabr. » (110)

      Il y a cinq sortes de çabr par rapport à la Chari3ah (Loi) islamique : wâjib (obligatoire) ; harâm (interdit) ; mustahab (désirable) ; makrûh (détestable) ; mubâh (permis).

      L’exemple du « çabr interdit » est la patience face à une injustice telle que la cruauté ou l’oppression. Le « çabr désirable », c’est la persévérance dans l’accomplissement des choses désirables, alors que le « çabr détestable », c’est la tolérance des situations répréhensibles. Et enfin, le « çabr mubâh », ou « çabr permis », se rapporte aux choses permises.

      Il s’ensuit donc que le çabr n’est pas toujours un trait méritoire ; son mérite ou l’absence de ce mérite, dépend de l’objet du çabr en question. En général, le critère selon lequel on juge les différentes sortes de çabr est le même que celui selon lequel on juge tous les autres actes, à savoir que tous les actes qui contribuent au développement spirituel de l’homme sont considérés comme méritoires et louables, alors que tous les autres actes sont considérés comme mauvais et nuisibles.

      Source: http://www.albouraq.org/bibliotheque/livres/ethique_musulmane.htm

  3. « Penser au pouvoir de Dieu et à Sa grandeur, Le craindre et Le prier humblement et sincèrement sont essentiels pour la prière. Dans le Coran Dieu nous apprend comment prier:
    Invoquez votre Seigneur en toute humilité et recueillement et avec discrétion. Certes, Il n’aime pas les transgresseurs. (Sourate Al A’rafe: 55)
    L’invocation ne peut pas être limitée à certains endroits et à certains moments. Nous pouvons penser à Dieu et Le prier à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit. Dieu ordonne comme suit dans le Coran:
    …qui, debout, assis, couchés sur leurs côtés, invoquent Allah et méditent sur la création des cieux et de la terre (disant): «Notre Seigneur! Tu n’as pas créé cela en vain. Gloire à Toi! Garde-nous du châtiment du Feu.» (Sourate Al Imrane: 191)
    Souvenez-vous de Moi donc, Je vous récompenserai. Remerciez-Moi et ne soyez pas ingrats envers Moi! Ô les croyants! Cherchez secours dans l’endurance et la Salat. Car Dieu est avec ceux qui sont endurants. (Sourate Al Baqara: 152-153)
    Dieu nous donne des exemples d’invocations dans le Coran. Quelques prières des Prophètes et croyants sont citées ci-dessous: Alors Noé dit: «Seigneur, je cherche Ta protection contre toute demande de ce dont je n’ai aucune connaissance. Et si Tu ne me pardonnes pas et ne me fais pas miséricorde, je serai au nombre des perdants.» (Sourate Houd: 47) Et quand Abraham et Ismaël élevaient les assises de la Maison: «Ô notre Seigneur, accepte ceci de notre part! Car c’est Toi l’Audient, l’Omniscient. Notre Seigneur! Fais de nous Tes soumis, et de notre descendance une communauté soumise à Toi. Et montre-nous nos rites, et accepte de nous le repentir. Car c’est Toi certes l’Accueillant au repentir, le Miséricordieux. Notre Seigneur! Envoie l’un des leurs comme Messager parmi eux, pour leur réciter Tes versets, leur enseigner le Livre et la Sagesse, et les purifier. Car c’est Toi certes le Puissant, le Sage! (129) (Sourate Al Baqara: 127-129) [Joseph a dit] Ô mon Seigneur, Tu m’as donné du pouvoir et m’as enseigné l’interprétation des rêves. [C’est Toi le] Créateur des cieux et de la terre, Tu es mon patron, ici-bas et dans l’Au-Delà. Fais-moi mourir en parfaite soumission et fait moi rejoindre les vertueux.» (Sourate Youssouf: 101) »
    Cette parole est prise dans le blog:Seconde.Minute

  4. Un matin triste et gris
    Le temps reflète mon état d’esprit

    Comme d’habitude, en retard, je dois faire vite…

    Courir toujours, mais après quoi .

    Je roule, il fait froid…déjà !

    Mon esprit est ailleurs, perdu dans mes pensées.

    Je sens mon visage se crisper.

    Je regarde autour de moi, j’observe.

    Mes yeux se posent quelques secondes sur un arbre.

    Un arbre, si simple mais si beau.

    Des couleurs si parfaites, immobile mais bien vivant.

    A cet instant mon visage s’est décrispé avec le sourire aux lèvres, comme ça en un quart de seconde…

    Aussitôt j’ai pensé à Dieu.

    Un arbre, un signe, un rappel.


    • Ecoute l’arbre et la feuille

      La nature est une voix

      Qui parle à qui se recueille

      Et qui chante dans les bois


      Victor Hugo

      ***


      Le sourire est la prière de chaque petite cellule.


      Gitta Mallasz

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