Accueil Médiathèque Académique SMMAD « Approche et vécu du Cancer dans la société arabo musulmane  » 13/10/2012

13 Commentaires

  1. Quand on commence à écouter vos vidéos, même si on a des choses à faire, on a plus envie de partir.

    J’espère que vous n’avez pas de cancer. Ou si vous en avez un, j’espère que vous vivrez longtemps. Même si vous vivez peu, alors ce n’est pas grave, ce sera une chance pour vous d’aller près d’Allah plus rapidement, car la vie est faite d’épreuves.

    Que Dieu vous garde pour vos enfants. Vous méritez la paix. – Salam

    • Salam aleykom

      « Mes paroles ont dépassé ma pensée » dit-on parfois!

      En cela,je trouve votre question/remarque totalement déplacé!!

      M.Ramadan est en parfaite santé! Certes, il est souvent fatigué à cause de sont travail..mais dans l’ensemble il va bien hamdoulillah!

      Que Sa paix et Son Amour vous accompagne M.Ramadan!

  2. Bonsoir Dr Ramadan,
    Je trouve votre intervention excellente ! elle m’a ravie, étant moi-même médecin , axée sur l’utilisation des médecines dites complémentaires ou alternatives .
    Les points clés pour moi, et que vous avez développé avec ou pas les mêmes termes:
    1-l’obligation des moyens à mettre en oeuvre par le médecin : inhérents à ses compétences – le savoir- , et si ce n’est pas le cas, d’en référer à ceux dont la compétence est complémentaire.Et cela demande de l’humilité aussi.
    2- la mise en oeuvre des « compétences humaines »: intrinsèques , comme l’écoute, le bon sens , l’adaptabilité, la bienveillance, bref l’humanité qui est en nous .. Et donc on touche ici au savoir être du soignant.Des formations à une communication efficiente sont souvent nécessaires pour éviter les erreurs par méconnaissance (cela a déjà commencé au Maroc, dans le domaine de la cancérologie).
    3- Et puis, en amont, au niveau des institutions:
    *hôpitaux, centres privés : quelles mesures simples d’abord, peuvent améliorer le confort des patients(physique et psychologique) ?
    *Facultés de médecine: introduction de formations complémentaires: hypnose, acupuncture, communication soignant-soigné , psychologie aussi bien pour les médecins que le personnel soignant en général .

    Nous ne sommes plus dans l’ère de » la toute puissance du médecin ! « – si tant est que cela ait pu être compris comme çà malheureusement – mais plutôt dans la responsabilité pour une prise en charge globale du patient du mieux de ce qui lui convient , et de ce qui existe comme possibilités thérapeutiques ; patient qui n’oublions pas, s’en remet à son médecin pour le soigner et l’accompagner .La guérison quand à elle, en découle ou pas, et elle est entre les mains du Très Haut.

  3. I think that is a degree about autonomy and adequation with each other because Islam religion is the best issue to escape of darkness and illness that’s why it’s necessary to be free with God of muslim Islam religion OF COURSE.

  4. Salam, Bonjour,

    « inductivement à partir de la Maladie…4(quatre)… le premier d’abord en tant que tel c’est effectivement le rapport… »…extrait de la conférence…merci…

    … l’Homme, la Santé, la Maladie, la Dignité, le Progrès, la Richesse, la Pauvreté, la Famine, 8(huit)…

    Donc, à ce premier élément partagé, une « troisième » place figure bien entre ce double énuméré d’un ordre certain et relatif à toute éthique moderne, comme principalement et fondamentalement de toutes cultures. Il est également visible pour cet ensemble entier complémentaire et chiffré, l’indissociabilité et la correspondance Universelle de leur Equilibre, de quelle Santé s’appartient tous suivants…

    La Vie, le Patient, le Droit, la Famille, s’accompagne à cette circonstance, ainsi, et au-delà de la Justice, importante et composée, la Légitimité tant individuelle que collective, jusque bien normalement culturelle et cultuelle, puisqu’il est regard et considération d’une séquence affective et affectée de la personne, prédomine à chaque fois, et de tous, par les instants fragiles et les analyses déclarées d’une Santé(1ère …).

    Une expérience, réunie à ces places, est sans doute permise et élaborée d’une approche modeste à ce propos, comme il peut être entendu par les soins diagnostiqués et les protocoles générés qui eux-mêmes et naturellement, se placent parmi les sens les raisons les liens, tous établis des endroits naturels et environnants de la Vie du vivant et des hommes, autant si la Dignité n’est pas salutaire lorsque le Progrès n’est pas entier et positif d’apparaître, autant des usages modernes et portés ici à son ensemble sont-ils dissociables ou absents des spécialités médicales et vivantes, certes non, à ce fait, le ou la malade demeure, et comme tout autre bien portant, dépendant de l’indépendance à tout un chacun rapporté de chacun(e), et dire de l’Homme n’est, ne serait pas, réponse imparfaite au sein, au gré, au sens, d’une éthique, forcément relative et universelle comme aux raisons et à l’attitude de la personne ici représentée et légitime…

    … parfois le temps vient et allège ce que les hommes vivent et partages, et toujours le temps gagne et soutient ce que l’Homme porte et garde en la Vie, la Paix vous accompagne, As’Salam Alik’Oùm…

    oui, puisqu’il est seule « la victime » naturelle et biologique ou « celle » d’actes et d’atteintes à tenir le droit et la légitimité de son besoin conséquent et l’attitude entendue de sa perspective parmi tout autre et même Droit,…

    …KHassan…Salam…merci…

  5. la purification n’est pas proportionnelle à la souffrance, c’est ce que j’ai compris des propos de Mr Ramadhan, mais je pense que ceci est valable en cas de l’absence de l’acceptation profonde du destin posé par Dieu, c’est à dire lorsque le malade culpabilise le créateur pour l’avoir mis à l’épreuve par cette maladie ( si déjà il croit à la notion de la mise à l’épreuve par le mal et le bien).
    mais si le patient, accepte cette soumission et cette épreuve avec bienveillance profonde alors à ce moment là je crois que la purification est évidemment proportionnelle au mal. ((ما من مسلم يصيبه أذى من مرض فما سواه إلا حط الله به سيئاته كما تحط الشجرة ورقها))
    Pour le cas de notre prophète, les dernières heures de sa vie étaient les plus douloureuses physiquement malgré que c’est la plus pure des créatures humaines,ما رواه الترمذي بسنده عن عائشة رضي الله عنها قالت((ما أغبط أحداً بهون موت بعد الذي رأيت من شدة موت رسول الله صلى الله عليه وسلم))

  6. En France, c’est la loi leonetti. Elle comprend 2 dispositions :
    * L’acharnement thérapeutique est prohibé
    * Mais l’administration de substance léthal (=qui risque de donner la mort à une certaine dose) est autorisé

    Vous êtes beau.

  7. Le cancer…

    Tant à dire…

    Mais dans un pays comme le Maroc, que je ne connais que très peu, mais où je sais que beaucoup vivent en zone rurale et que bien des gens sont pauvres, une question importante me semble être celle de l’accès aux soins : proximité d’un médecin (compétent, qualifié en cancérologie) et d’un hôpital, prise en charge financière… Est-ce que les médecins sont impliqués dans ce combat pour l’accès aux soins?

    Une autre question est celle des méthodes de soin du cancer : en Europe, les structures hospitalières se limitent à « attaquer le mal ». A la limite, un petit accompagnement psychologique ou de bien-être est mis en place. Cela dépend souvent de l’initiative des équipes (en France par ex) et de grands moyens n’y sont pas donnés. Le malade est en réalité seul, y compris dans sa famille, qui n’est là qu’aux moments « de pointe ».. Avec le temps, elle s’habitue. Puisque la personne « fonctionne », ça doit aller. Car le cancer fait peur… Et puis, il y a tellement de cas…Alors, l’attention se relâche.

    Au delà, au niveau proprement médical, le cancer se développe sur un organisme aux défenses immunitaires insuffisantes. Et de la récupération de l’immunité et d’un bon état général, les corps médical ne se préoccupe pas. Les soins du cancer sont souvent ultra-agressifs. trop souvent, rien n’est entrepris contre les effets iatrogènes de ces traitements. On pourrait par des médecines traditionnelles ou plus récentes mais en relation avec la recherche de l’équilibre psycho-physiologique global aller tellement plus loin.
    Ces méthodes différents existent. Délaissées par l’Académie, elles ne le sont pas par les malades (40% des femmes atteints de cancer du sein semblent se soigner à l’extérieur du cadre hospitalier par des médecines dites alternatives, mais en fait complémentaires par exemple). En France, cela fait que ceux qui peuvent se payer ces soins ont plus de chance d’en sortir que la plupart des patients. J’imagine qu’au Maroc, c’est encore plus difficile.
    Le système médical mondial est dominé par la logique « chimique » des grandes firmes du médicaments… Il ne suffit pas de faire « tout » ce qui est possible pour « sauver » un patient, encore faut-il que ce « tout » ne soit pas lui-même dangereux..Ivan Illich avait il y a quelques décennies écrit « Némésis médicale » où il montrait les limites de la médecine moderne.
    Le cancer est semble-t-il une maladie de civilisation.
    Ce sont nos modes de vie, d’alimentation, de gestion du stress, etc..; qui sont à prendre en compte…
    Et nos modes relationnels. En cela vous avez raison. Accueil. Droit du patient.
    Il y a une révolution mentale à faire. Et des intérêts à brider (existe-t-il un ouvrage sur « L’économie du cancer »? C’est assurément un secteur en développement!). Deux chantiers immenses.

    F

    • Suite au message de F

      Bien que le cancer soit une maladie dite « de civilisation », Hildegard von Bingen (1098-1179) une abbesse allemande devenue médecin, administrateur, théologienne, visionnaire, herboriste, prédicateur, musicienne, mystique, et poète, en avait déjà parlé à son époque….

      Et à propos de maladie dont on ne parle pas, voici le titre d’un film égyptien, Asmaa, qui traite du sida :

  8. Salamolayekom,
    Merci pour ces initiatives en domaine médical -entre autres- pour corréler bioéthique et Islam de façon contemporaine et spirituelle.
    Assurer tous les moyens de guérison pour le malade qui s’adresse au médecin?
    – Établir une vision commune de la maladie pour une population Arabo-musulmane. Est-ce toujours un mal et déséquilibre à combattre ou parfois une passerelle pour la purification et le passage à un autre monde. Ce choix est propre à chaque personne en mesure de décider?.
    – Savoir et acquis en médecine jusqu’au moment sont incapable de se prononcer sur un pronostic réel d’une vie humaine: exemples multiples de mort cérébrale qui se sont réveillés après des années de maintien artificiel de la respiration. Soulager la douleur ne nous donne pas le droit de finir une vie.
    – Paradoxe actuel entre moyens médicaux disponibles ( médicaments, rayons ou chirurgie) pour traiter une maladie, qualité de vie menée avec, et gains . Sans oublier que rien que l’accès à ces moyens est une situation critique et emblématique pour la plupart des marocains.
    – Responsabiliser le médecin seul où sa formation est limite et guidée par des secteurs complexes ( économiques, politiques et éthiques), où il est dépendant dans sa logique thérapeutique de schéma influencé en grande partie par la tendance pharmaceutique actuelle ( multitudes de choix où le malade est juste consommateur guidé par un prescripteur manipulé, où le chef moteur de ce cycle est l’argent sous la nomenclature de la santé). ???
    – Accompagner le malade? Comment ? si le médecin lui même est soif de cet accompagnement spirituel, ou si le challenge est ailleurs : ramener les constances vitales à la norme- alors que l’âme s’apprette à quitter le corps-, appliquer tels ou tels protocoles de soins, se procurer les moyens nécessaires – et indisponibles-, adapter les coûts des soins aux capacités du pauvre patient ou sa famille, pour ne pas dire-malheureusement- gonfler cette facture parfois
    Chaque médecin qui possède encore une conscience indépendante, un peu de recul vis-à-vis de cette mécanique médicale et roue commerciale, ne s’empêchera guère de critiquer toute cette évolution technique affolée et cherchera une alternative en médecine douce ou autre où le principal enjeux est le bien être du patient, , ce dernier autant responsable que son médecin de le connaitre d’abord, de le préserver ou de s’en dépasser.
    L’éducation spirituelle à travers l’Islam, l’accommodement des objectifs et moyens médicaux,
    l’ouverture dans l’acquisition du savoir médical à des contextes spirituels, psychiques,socio-économiques,et culturels variés nous mènera sans doute à cette équation magique médecin performant à coeur éveillé capable d’illuminer toute une population .

  9. salam aleykoum,

    Toujours autant de plaisirs à vous écoutez. Ce que vous exprimez est vrai et juste. Vous apportez une réflexion avec une connaissance, dans différents domaines, très enviable. merci pour ce partage…

  10. Merci M.Tariq RAMADAN, ma remarque c’est que la video en question n’est qu’une approche descriptive de ce que les medecins; marocains en l’occurrence; font; c’est-à-dire pas de reflexion de la part de votre esprit.

  11. Merci les filles pour hier. Magnifique la rencontre dans ce senacle spirituel…..les remarques verrry intrrressantes.rrrrr hahi

    Myster ramadan merci

Répondre à Anonyme Annuler la réponse

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici