Ramadan Moubarak : chronique 24

Salam aleykom,

Je tiens à remercier M.Ramadan pour ses excellentes chroniques , ses « mini-cours » qui m’ont tant instruite el hmdl. Qu’ALLAH vous récompense.
Qu’Il purifie nos cœurs aussi, et nous inscrive parmi ses meilleures créatures.

Bismillahi Ar-Rahmâni Ar-Rahîm.

Vous soulevez un sérieux problème wal ‘iyyadû billah, nous sommes de plus en plus orgueilleux. Nous avons oublié que c’est ce qui a fait éjecter Iblîs la’natu Allah ‘alayh du paradis. En refusant de se prosterner devant notre père Adam ,croyant meilleur que lui : »Tu m’a crée de feu alors que Tu l’a crée d’argile » (al-A’râf, 11-13.

Pour nous montrer que l’orgueil est une attitude ou comportement grave, Allah Jalla wa ‘alâ nous rappelle dans un Hadîth Qudusî ( deux ou trois versions légèrement différentes mais le sens est le même). En voici une : « al kibriyyâu ridâî wal- azamatu izârî, man qâsamani fîhimâ Qasamtuhu walâ ubâlî ». Nous proposons une traduction tout ce qu’il y a de plus modeste : « l’orgueil est Mon vêtement et la majesté (grandeur), Mon enveloppe (couverture). Celui qui les partage avec Moi, Je le couperai (lui infligerai une grande souffrance) [et ce] dans la plus grande indifférence.

Enfin, une question mérité d’être posée : comment faire pour se débarrasser de ce défaut ?
Dans l’attente d’une réponse, veuillez passer, tous, un agréable Ramadan.

Salam.

Vidéo

–Jacques Salomé – Les 6 blessures archaïques partagées par tous les êtres humains

Humiliation, injustice, sentiment d’impuissance, trahison, abandon et rejet : le célèbre psychosociologue Jacques Salomé évoque les 6 blessures archaïques partagées par tous les êtres humains.

.

Si je ne peux changer une situation, je peux en transformer le sens.

***Jacques Salomé (Né en 1935)***

___

.

Ce que la vie m’a appris

Je devrais plutôt dire ce que les rencontres, les séparations, les découvertes, les éblouissements comme les désespérances m’ont appris dans le sens de me découvrir, de me construire, d’influencer le déroulement de mon existence.

J’ai ainsi appris que la vie n’est faîte que de rencontres et de séparations et qu’il nous appartient de les vivre en acceptant de nous responsabiliser face à chacune.

J’ai appris encore qu’il y a toujours une part d’imprévisible dans le déroulement des jours et donc qu’il m’appartenait de savoir accueillir les cadeaux inouïs ou les blessures qui peuvent surgir dans l’immensité d’un jour.
J’ai appris bien sûr à vivre au présent, à entrer de plain pied dans l’instant, à ne pas rester enfermé dans mon passé ou me laisser envahir par des projections sur un futur trop chimérique.

J’ai appris tardivement à remercier, chaque matin, la Vie d’être présente en moi et autour de moi, à l’honorer chaque fois que cela m’est possible, à la respecter en toute occasion, à la dynamiser avec mes ressources et mes limites.
J’ai appris difficilement à m’aimer, non d’un amour narcissique ou égocentrique (même si la tentation était grande) mais d’un amour de bienveillance, de respect et de tolérance.

J’ai appris avec beaucoup de tâtonnements à me respecter en osant dire non quand je suis confronté à des demandes qui ne correspondent pas à mes possibles ou à ma sensibilité.

J’ai appris avec enthousiasme que la beauté est partout, dans le vol d’un oiseau, comme dans le geste d’un enfant pour tenter de capter le vol d’un papillon ou encore dans le sourire d’un vieillard qui croise mon chemin.
J’ai appris patiemment que nul ne sait à l’avance la durée de vie d’un amour et que toute relation amoureuse est une relation à risques. Des risques que j’ai pris.

J’ai appris douloureusement que je n’avais pas assez pris de temps pour regarder mes enfants quand ils étaient enfants, que j’aurais dû savoir jouer et rire avec eux, plus souvent et surtout chaque fois qu’ ils me sollicitaient, que je n’avais pas su toujours les entendre et les accueillir dans leurs attentes profondes et surtout que j’avais trop souvent confondu mon amour pour eux avec quelques unes de mes peurs tant je voulais le meilleur pour eux, tant je désirais les protéger des risques (que j’imaginais) de la vie.

J’ai appris avec beaucoup de surprise que le temps s’accélérait en vieillissant et qu’il était important non pas d’ajouter des années à la vie, mais de la vie aux années.

J’ai appris malgré moi que je savais beaucoup de choses avec ma tête et peu de choses avec mon cœur.

J’ai appris que je pouvais oser demander si je prenais le risque de la réponse de l’autre aussi frustrante ou décevante qu’elle puisse être, que je pouvais recevoir sans me sentir obligé de rendre, que je pouvais donner sans envahir l’autre et refuser sans le blesser.

J’ai appris sans même le vouloir, que j’avais des besoins et qu’il ne fallait pas les confondre avec des désirs.

J’ai appris avec soulagement que je pouvais désapprendre tout l’inutile dont je me suis encombré pendant des années.

J’ai appris joyeusement à planter des arbres, c’est le cadeau le plus vivant que je peux faire jusqu’à ma mort à cette planète merveilleuse qui a accueilli mes ancêtres et surtout mes géniteurs.

J’ai appris doucement à recevoir le silence et à méditer quelques minutes chaque jour pour laisser aux vibrations de l’univers la possibilité de me rejoindre et de m’apprivoiser encore un peu.

Oui j’ai appris beaucoup dans ma vie et pourtant je cherche encore l’essentiel.

.

Jacques Salomé

Psychosociologue, formateur, écrivain, poète

Assalamoualeikoum ms freres et soeurs, je tenais particulierement a faire un commentaire concernant cette rubrique a propos de l orgeuil parce que j ai et toujours ete une personne orgueilleuse,jamais reconnaitre ms erreurs, jamais dire merci ou encore ne jamais m excuser pour moi ts ces actes etaint des signes de faiblesses a mes yeux et recemment, en ecoutant vos chroniques MR Ramadan, j ai realiser cmbien j etais dans l egarement et cmbien je faisais du mal au gens ki m entoure.Alors pour repondre un peu au message precedent, je conseillerais de commencer par les choses les plus simple et qui semble si insignifiante et pourtnt snt d une tel grandeur comme dire merci en regardant la personne droit ds les yeux, s ‘excuser aupres des gens et ne jamais penser que c est une marque de faiblesse, tous au contraire ca nous rends plus fort que jamais car ca nous rapproche de DIEU swt ts en etant humble.
je prie pour que DIEU swt nous aide dans notre quete pour devenir des etres meilleurs au seins meme de nos communaute afin d etre la pour les gens qui nous entoures.
Que DIEU swt nous aggree son pardon infinie et exauce nos prieres en ce mois beni.

L’oeil a un point aveugle, le saviez-vous?

Chercher, chacun, notre point aveugle.

L’orgueil se cache bien. Sous les mots les plus beaux…

Que Sa grâce éclaire le chemin.