Iqraa – Risalat Al Islam: « La réalité de la mort » Episode 83

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3 Commentaires

  1. Salaamun wa rahmatu llaahi alaykum wa barakaatuh,
    Louange au Seigneur. Merci pour cet épisode.
    Je ne partage pas totalement cette idée de la tristesse pour la tristesse, ou pour tenter de se rappeler de Dieu, de notre fragilité, notre finitude… etc. La joie de vivre est aussi une aayah (ou don du Seigneur), le bonheur des moments partagés avec les siens est une aayah (et conduit à se rappeler de Lui, et de ses bienfaits). Aussi éphémères que soient nos vies, nos sourires, nos plaisirs, ils comptent tous puisqu’ils ont été permis par Dieu. Pour tous ces dons, l’adorateur, le croyant remercie son Seigneur, et cela n’empêche pas de vivre sa foi véritablement. Je veux dire que la tristesse n’est pas une condition sine qua non pour mieux connaitre Dieu. Connaitre Dieu c’est le craindre, craindre sa colère (que l’on soit triste ou pas).
    A travers les épreuves (positives ou négatives) Dieu teste Ses adorateurs. Quand il s’agit d’épreuves difficiles, la tristesse est un signe de l’état d’acceptation de notre condition et de soumission, ou simplement d’humilité. C’est effectivement une miséricorde, parce que sans ce passage par la tristesse, il n’y aurait eu que vide, indifférence ou colère; il n’y aurait pas eu besoin non plus ni d’endurance, ni d’espérance.
    Quand il s’agit d’épreuves plutôt « positives » (richesses ou autres), le fait de ne pas se réjouir, ne pas s’autoriser à montrer sa joie est comme une insulte faite à l’encontre de la générosité du Seigneur; bien sûr, il ne faut pas oublier de remercier Dieu et partager cette joie avec autrui.
    Enfin, Dieu sait mieux!
    Remarque: au tout début de l’épisode, ce ne serait pas plutôt une « muçiibah » (~grande catastrophe, épreuve… muçiibatu lmawti: l’épreuve de la mort) à la place de « mushkilah » (un problème)?

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