France 24: « Islam et démocratie sont-ils compatibles? » – 09 07 2013

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1 COMMENTAIRE

  1. Il s’agit d’abords des hommes et des femmes qui ont voulu s’inspirer d’une vision de l’islam pour gérer une situation. Comme toute idéologie qui s’applique il faut d’une part savoir  »gérer » de façon générale, et d’autre part  »bien » comprendre et appliquer l’idéologie (savoir gérer les priorité) . Ce qui s’est passé en Egypte est pour moi un bienfait car permet aux autres musulman d’être moins essentialiste sur la gestion en fonction des principes de l’islam, mais aussi de se rendre compte que de plus en plus on devrai a mon humble avis, mieux considérer les savants des sciences sociale qui je pense comme les mufti, doivent être mieux écouté. Main dans la main entre savant des textes et savant du contexte (sociologue, philosophe, historien, manager ect)!
    Pour moi c’est une solution possible, mais n’étant pas dans ces domaines, je ne peux allez plus loin dans l’analyse. Qu’Allah au delà de tout, nous pardonnes tous nos erreurs.

  2. Salam aleikum,

    Décidément, plus le temps passe plus se Sifaoui m’énerve… Cet espèce de traître auteur d’un reportage bidon sur Tariq Ramadan, qui est même allé témoigner contre le professeur au Tribunal pour plaire à Fourest et consort… De toute manière, une fois n’est pas coutume, Tariq Ramadan l’a bien remis en place et ce d’entrée de jeu…

    Barak »ALLAH » oufik cher Tariq, qu »ALLAH » te et nous préserve, AMine.
    Ton frère Rabah de Saint-Etienne qui t’aime.

  3. Salem à tous,

    Salem Monsieur RAMADAN,

    Je vous remercie pour cette analyse.

    Allah Idjazik Kheirane Inchallah.

    Allah Issahel pour les peuples opprimés inchallah. Allah est Puissant,
    Amine

  4. Salem à tous,

    Bien sûr que l’Islam est la base de la démocraticie. Il prône l’égalité des êtres, protège la dignité des individus, impose la justice et l’intégrité.

  5. Chacun répond un peu à sa sauce à la question « Islam & Démocratie sont-ils compatibles ? »
    En fait, il nous faut une méthode pour savoir ce dont il est question.

    Tout d’abord, la question est mal posée, il ne s’agit pas d’islam stricto sensu mais d’islam lato sensu, à savoir, Islam politique. En faire le raccourci c’est répondre à côté.

    Ensuite, il s’agit de savoir ce que l’on place derrière le terme Démocratie. D’aucuns y intègrent les principes démocratiques (comme notamment l’agent des militaires algériens : M. M. Sifaoui) alors que d’autres y voit simplement le concept depuis son étymologie. C’est ce dernier sens qu’il est plus rationnel de considérer puisque quand on remonte à la raison pour laquelle le concept de Démocratie a été créé, sa définition négative est qu’elle n’est ni Oligarchie, ni Monarchie. C’est donc que la Démocratie (Démos : peuple ; Kratos : souveraineté du peuple) a été créée exclusivement afin d’éviter que le Pouvoir se pervertisse. Par la suite, le concept a été travaillé et il en est sorti depuis la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen (DDHC) des principes démocratiques. Rappelons au passage, il importe de le dire, le répéter et le marteler : la DDHC a été rédigée sous l’empire du Religieux à savoir le Culte de l’Être suprême (mis en place par Robespierre).

    Il serait par conséquent non seulement contradictoire de penser que la Démocratie puisse s’affranchir du religieux ; au surplus, les principes découlant de la DDHC, principes considérés par certains comme principes phares de la démocratie ne sont finalement qu’une approche de la structure occidentale de la démocratie. Il importe donc de ne pas faire du modèle de la démocratie occidentale un modèle hégémonique sans quoi nous serions partout sauf dans l’analyse rationnelle.

    Concluons concernant la question du Pouvoir politique investi par les Frères Musulmans et en juger de leur légitimité. De deux choses l’une : soit on considère que le religieux (et non pas seulement l’islam, sans quoi nous nous cantonnerions à une question islamophobe) est incompatible avec la Démocratie ; soit l’on considère que le religieux est compatible avec la Démocratie. Il est faux en effet d’essentialiser le fait d’être barbu ou musulman pour dire que l’islam n’est pas soluble dans la Démocratie (comme l’a fait M. Sifaoui (!!)), parce qu’au final cette allégation ne repose pas sur des arguments rationnels, tout au plus repose t-elle sur quelques phobies qu’on peut aisément expliquer par le passé tout subjectif des individus. Nous l’avons dit la Démocratie est née du religieux puisque la DDHC a été rédigée sous l’empire du Culte de l’Etre suprême (Religion). Donc, le religieux est soluble dans la Démocratie.

    Concernant maintenant la question de savoir si l’islam (Islam politique) est soluble dans la Démocratie, toutes idéologies confondues. C’est justement une question d’idéologie et M. Ramadan avait ébauché une philosophie hollistique (dernièrement quand il critiquait justement les Frères musulmans (FM) ; FM que l’agent des militaires algérien dans cette vidéo l’accuse de défendre partialement (!)) qui répond exactement à la possible intégration de l’islam dans la Démocratie. Il y avait mis en lumière le fait de la possible adaptation aux principes démocratiques de l’islam politique. (Conférez pour cela en cliquant ici : Dépasser l’islamisme )

    Donc cessons les faux débats. On avait déjà eu le débat : l’islam est-il soluble dans la République. Bientôt nous aurons : les musulmans ont-ils de part leur idéologie droit à la vie en France ? Remarquez avec le terme « intégrés » on en est pas très loin : meurtre identitaire.

    Salam – Salutations

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