La moitié de ta foi

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Combien sont-ils à se préparer à vivre à deux, à former un couple, à cheminer ensemble vers l’horizon d’une famille qui prend corps et s’établit ? Certains y pensent, d’autres déjà s’y sont engagés. Ici ou là, des histoires… on est parfois ému par l’expression des attentes et de l’espoir infini des uns, et tellement attristé à l’écoute de la douloureuse expérience des autres. Peut-être es-tu toi aussi, ma sœur, mon frère, en train de te préparer à vivre cette étape de ta vie, le mariage, la moitié de ta foi… ou peut-être t’es-tu déjà engagé(e) dans cette vie à deux où ton attente, grâce à Dieu, s’est peut-être comblée mais au cours de laquelle, parfois, quelques doutes ont pu surgir. Tu t’attendais à… autre chose.

Mon frère, ma sœur, il ne faut rien idéaliser… l’époux parfait ou l’épouse parfaite n’existe que dans tes rêves. À toi comme à chacun, Dieu a donné des qualités de cœur et d’intelligence ; à toi comme à chacun, il a donné de porter des défauts, des déficiences, des manques… La perfection de l’humain n’est ni en toi, ni à côté de toi, ni devant toi. Il ne suffit pas de partager la même foi, les mêmes principes et les mêmes espoirs pour réaliser un couple idéal. Combien ai-je vu de jeunes couples s’illusionner sur leur future entente, sur leur immanquable harmonie, sur leur nécessaire réussite « puisque nous sommes musulmans ». Comme si leur union n’était que la rencontre de deux univers fondés sur des principes que l’on respecte ou des règles que l’on applique… Une illusion, une vraie, qui, hier, promettait un petit paradis terrestre et aujourd’hui peut faire vivre un infernal déchirement. Combien parlent des « principes du mariage en islam » et vivent la réalité de sensibilités déchirées, meurtries, frustrées…

Aujourd’hui, davantage encore qu’hier, vivre en couple est un véritable défi. Autour de nous, les hommes et les femmes se rencontrent et se quittent dans une société moderne qui confond la liberté et l’absence d’exigence, l’amour et la légèreté. Au cœur de ce quotidien, il te faut trouver les moyens de relever le défi de vivre à deux. Te préparer, apprendre et constamment essayer d’aller à la rencontre de l’autre avec patience, avec profondeur, avec douceur. Certes, les principes de l’islam vous unissent, ou vous uniront, mais chaque jour il faut te souvenir que l’être qui vit à tes côtés est, en soi, un univers avec son histoire, son équilibre, ses blessures, sa sensibilité, ses espoirs… Apprends à écouter, apprends à comprendre, à observer, à accompagner… Vivre à deux est l’épreuve de toutes les patiences, l’épreuve de l’attention, de l’écoute des silences, du dépassement des colères, de l’apprivoisement des défauts, du pansement des blessures. De chacun, à deux.

Ce n’est pas facile… un effort qui prend sens au cœur de la plus profonde des spiritualités, un jihâd au sens le plus intense du terme : le jihâd de l’amour qui rappelle que les sentiments s’entretiennent, s’approfondissent, s’enracinent à force de défis relevés, de patience alimentée et d’exigences partagées. La patience et l’attention, au cœur du couple, mènent à la lumière, s’il plaît à Dieu. Souviens-toi, mon frère, ma sœur, du dernier des Prophètes (PBSL), exemple pour l’éternité, si attentif, si doux, si patient. Il ne rappelait point seulement des principes, il illuminait un espace de sa présence, de son écoute, de son amour. Avant d’être la mère de ses enfants, son épouse était une femme, sa femme, un être que chaque jour il découvrait, qu’il accompagnait et qui l’accompagnait ; sujet de son attention, témoignage de son amour. Il savait le silence, la force d’une caresse, la complicité d’un regard, la bonté d’une attention et l’apaisement d’un sourire.

Il y a ceux qui ont tant idéalisé l’autre qu’ils n’ont jamais vraiment vu leur conjoint, il en est d’autres qui trop vite se sont quittés sans jamais avoir pris le temps de se connaître. Et tous ont bien pu rappeler les principes de l’islam, eux qui ont vécu à côté de sa profondeur, de son souffle, de sa spiritualité, de son essence. Vivre à deux, forger une relation, patienter dans l’adversité, aimer au point de supporter, enraciner à force de réformer… est une initiation à la spiritualité. Savoir être seul avec Dieu est une promesse de mieux-être à deux. Un défi, une épreuve, loin de l’idéal, près des réalités.

Ma sœur, mon frère, il faut te préparer à vivre l’une des plus belles épreuves de la vie. Elle exige tout de toi, de ton cœur, de ta conscience, de tes efforts. La route est longue, il faut apprendre à exiger, apprendre à partager, savoir pardonner. À l’infini. Des choses permises par Dieu, le divorce est la plus détestée. Vivre à deux est difficile : rappelle-toi que ta femme est une femme avant d’être la mère de tes enfants ; rappelle-toi que ton mari est un homme avant d’être le père de tes enfants… Savoir vivre à deux, être deux, au sein même de sa famille…devant Dieu comme devant ses enfants. Au cœur de cette rencontre, à la source de ces efforts, naît et fleurit le sens de la protection : Elles sont un vêtement pour vous, vous êtes un vêtement pour elles. Savoir la patience, apprendre l’affection, offrir le pardon, c’est accéder à la spiritualité des protégés, à la proximité des rapprochés. Alors la foi devient ta lumière et « sa » présence ta protection. « Sa » présence ? Celle de ta femme, celle de ton mari ; l’épreuve de ton cœur, l’énergie de ton amour, la moitié de ta foi. Je prie Dieu pour que cet amour soit l’école de tes efforts et la lumière de ta patience.

13 Commentaires

  1. Assalam aleykoum Monsieur Ramadan, oui le mariage peut être une belle épreuve mais..
     » La moitié de la foi « , certes, c’est d’ailleurs mis en avant bien souvent mais le mariage est également
     » Ton paradis ou ton enfer  » et pourtant il est de bon ton religieusement parlant de vouloir marier toutes les personnes qui sont seules et qui ne veulent pas d’union, comme si c’était presque une obligation religieuse.
    Alors qu’en prenant exemple sur meilleur que nous, le prophète (que la paix et bénédiction de Dieu soient sur lui) et ses épouses, on constate que le fait d’avoir plusieurs épouses, montre clairement qu’il (pbsl) ne pouvait vivre à plein temps avec une épouse et qu’il n’était avec ses épouses que un jour par semaine, voir moins. On peut donc légitimement se demander si nous sommes réellement fait pour une vie de couple ?

    • Salam, pour répondre à Lina, dormir qu’un soir chez une épouse ne signifie pas que le Prophète (pbsl) ne la voit pas le reste de la semaine.

  2. Thank you so much! I really needed this ray of sunshine. It is so hard…
     » Savoir la patience, apprendre l’affection, offrir le pardon. A l’infini.  »
    إن الله مع الصابرين

  3.  » …Vivre à deux, tu t’attendais à…autre chose;

    L’être qui vit à tes côtés à son histoire, son équilibre, ses blessures sa sensibilité, ses espoirs.

    Vivre à deux est :

    L’épreuve de toutes les patiences, l’épreuve de l’attention,
    de l’écoute des silences,
    du dépassement des colères,
    de l’apprivoisement des défauts,
    du pansement des blessures,
    de chacun, à deux !

    Un effort : le djihâd de l’amour ! ????

    Savoir être seul avec Dieu
    est une promesse de mieux être à deux !

    Le dernier des prophètes, PBSL, savait le silence,
    la force d’une caresse,
    la complicité d’un regard,
    la bonté d’une attention,
    et l’apaisement d’un sourire 🙂 … »

    Vivre à deux est l’épreuve de 2 coeurs, dont l’énergie est leur amour, & la présence leur protection.

    Extraits de
    La moitié de ta foi
    de Tariq Ramadan,
    Merci & ☮ sir 🙂

  4. N’oubliez jamais Ô jamais. Ne faites pas les mêmes erreurs que moi. Mes regrets n’ont pas fini de couler voilà maintenant une dizaine d’années.

    FONDAMENTAUX POUR UNE RELATION DE COUPLE REUSSIE

    -L’abstinence :
    Notez que je mentionne l’abstinence et non la virginité afin d’affranchir de nouveau les pauvres âmes fourvoyées par les idéologies ambiantes des sociétés occidentales ou encore par l’influence, la pression, la contrainte d’autrui, voire celles et ceux qui se sont eux-mêmes jetés dans la destruction (par la fornication, rires (pardon je pense aux âmes culpabilisées, poursuivons, désolée, redevenons sérieux, le message étant d’une importance cruciale, je ne veux pas que vous fassiez les mêmes erreurs que moi)). Demoiselles, préservez-vous, une femme acquise là où vous savez est une femme jetée par anticipation. Ô si vous saviez, une femme perd tout intérêt aux yeux d’un homme si elle se donne avant qu’il n’ait des sentiments, et quand il en a encore, après cette abjection, l’amer goût sonne le glas de la funeste relation, il déchante trop souvent.

    -La domination :
    L’instinct de préservation fait que nous devons nous conserver en dominant tous les individus. L’autre est un danger potentiel, a fortiori, dans un couple. Vous devez dire non. Et Monsieur RAMADAN a eu particulièrement à coeur de le répéter ici : soyez « exigeants ». J’aurais formulé les choses autrement moi car l’exigence n’a pas de limite or il faut borner ici notre domaine. J’hésite à traiter la domination avec l’amour-propre, tous corrélés qu’ils sont.

    -La dépendance / l’attachement :
    On dit trop souvent que ceux qui restent en couple avec leur tyrans sont des masochistes. Pourtant la dépendance est un TOC (trouble obsessionnel compulsif). De ce fait, il est très dur de sortir d’un attachement si l’on en a pas compris le fonctionnement. Comprenez Mesdames et Messieurs qu’un amoureux ou une amoureuse efface le précédent. Gravez-le dans vos esprits s’il vous plaît. (Ouh ! J’ai eu les chocottes, j’ai failli perdre ma page en appuyant sur la touche retour arrière). Comprenez et croyez le, c’est une donnée objective et rationnelle, pour l’Amour de Dieu, apprenez que l’humain a de multiples amours dans sa vie, apprenez que l’humain ne cesse jamais d’aimer, apprenez que l’Amour est la manifestation du besoin physiologique de perpétration de l’espèce humaine soit de la reproduction. et ne me laissez plus vous voir vous jeter dans la destruction. Cela veut dire que d’un point de vue cognitif, si vous remplacez une donnée (l’ancien amour) par le nouvel amour, vous oublierez l’ancien. Quelle est la méthode ? Oui je sais que vous ferez de la résistance (tout comme je l’ai fais), vous alléguerez qu’il ou elle est votre raison d’exister. MAIS NON !!! Vous êtes votre propre raison d’exister. Vous devez retirer de votre vue la personne aimée que vous souhaitez quitter pour être en mesure de l’oublier. Pour ma part, j’ai simplement supprimé son numéro de téléphone (concernant ma dernière relation ca a marché, ça marchera donc pour vous, et j’ai mis mon égo au summum de tout, en n’oubliant pas Dieu bien-sûr. NUL N’A LE DROIT DE PRIMER VOTRE BIEN-ETRE !!! PERSONNE !). Mais concernant l’homme qui m’a pourri le coeur (rendu mon coeur dur) eh bien il m’a suffit d’aimer un autre diable à sa place. Et j’ai oublié ces deux diables au bout du compte. Au final, c’est grâce au deuxième diable que j’ai oublié le premier destructeur alors c’est vraiment un acte honorable que fût la séduction du deuxième diable, il m’a sauvé du premier diable en me permettant de l’oublier (une relation de plusieurs années). En somme, prenez des substituts d’hommes ou de femmes en aimant d’autres gens. Même après plusieurs années, l’effet est spectaculaire, on oublie immédiatement l’ancien amour (tu parles d’un amour, l’ancien poison oui !).

    -Les principes : la correspondance
    Quant au fait relevé par l’auteur du texte que nous commentons, il a dit en substance que même si l’autre a les mêmes principes que nous, cela ne suffit pas. Il a voulu dire qu’il y a d’autres paramètres plus importants. Le fait que l’autre ait les mêmes principes que nous est important dans la recherche d’un amoureux ou d’une amoureuse. Alors bien sûr ce n’est pas suffisant, mais je le dis avec force c’est le plus important : la moralité étant au coeur de la cohésion d’un couple. Je connais les idées de l’auteur, il voulait dire que la personne doit nous plaire caractériellement, physiquement, intellectuellement et niveau culture, je ne suis pas sourde de cela. Mais le niveau de moralité (soit les même « principes ») qui doit être identique (les pervers avec les pervers et les moraux avec les moraux) détermine pour moi la possible cohésion d’un couple.

    -L’amour-propre
    Je sens que je m’étale. Je me sens mal car je dois rester concise pour avoir un propos qualitatif. On va continuer. L’amour-propre est au coeur de ces relations. Me concernant, je m’aime désormais trop pour accepter de vivre avec quelqu’un d’autre, mais je suis aussi sujette à des doutes sur ma confiance à vivre une ou des relations pérennes, je crois que je ne pourrais peut-être jamais plus aimer dans la durée, je deviens véritablement insupportable parfois. Tout cela pour dire depuis mon savoir lié à l’expérience que même si je tombe amoureuse des hommes tendres (c’est mon critère) quand on s’aime trop, on arrive plus à vouloir le bonheur de l’autre. On les méprise et on veut juste les écraser ensuite on passe notre temps à se battre avec eux. Comme on ne tombe pas amoureuse d’un homme tous les jours ensuite on ne veut qu’eux. Puis si ce n’est pas possible, on en cherche d’autres. Mais un homme doit rester digne, plusieurs hommes faisaient les esclaves et je les ai jeté au nom de la dignité.

    La difficulté chez une femme c’est que quand elle est amoureuse, elle oublie que la fornication est péché, elle trouve que c’est logique de se retrouver seule avec son amoureux, elle doit tout faire pour ne jamais rester seule avec un homme. Une femme peut résister à tous les hommes, mais un amoureux c’est sa plus grande faiblesse.

    Et si on veut savoir si un homme nous aime il faut voir s’il nous supporte et s’il nous donne tout ce qu’on veut et s’il est soumis, sinon il ne nous aime pas. Voilà mon partage de Science pour l’humanité.

    Désolée, ne m’en demandez pas trop c’est difficile de faire des choses intellectualisées, organisée et respectant la méthode déductive. Je partage mes idées, c’est tout.

  5. Quoi dire……?

    Que ces mots sont tellement beaux…….et la réalité parfois ……tellement différente comme vous le dîtes si bien..
    Sincérité, respect, confiance, douceur, exigence, …illusion…rêve…mensonge…déchirement…puis l’ espoir revient…
    La moitié de ta foi…….. la moitié d’un  » nous « …..une vie incomplète sans l’autre…….et pourtant si difficile de trouver. Alors parfois les gens choisissent la solitude de peur d’être encore blessés..

    Aimer, aimer sans limites, aimer au point de donner sa vie pour l’autre, aimer de toutes ces forces pour pardonner, aimer jusqu’à la fin de cette vie pour continuer au delàs à deux..sachant que nul est parfait.
    Quel beau rêve.. Aimer et partager pour toujours ….Je veux y croire.

    Mais comment continuer à chercher notre moitié…..si de nos jours, la sincérité n’est pas trop au rendez vous?
    Les gens ont peur d’avouer un échec..ou de se montrer comme ils sont.
    Le temps passe…et la vie aussi. Il faut avoir le courage de se dire les choses avant qu’il ne soit trop tard, si on pense avoir trouver son bonheur..

    La plus belle épreuve de la vie .. oui j’en suis sûre.

    Encore faut il trouver sa moitié prête à s’engager, sans mensonge, sans trahission, avec ses défaults certes….mais….un engagement sincère…car comme vous le dîtes, beaucoup de jeunes couples divorcent.. Le manque d’experience de la vie peut être?..et encore……il y a des choses, qui n’ont pas d’age pour être,.. comme le respect, la sincérité, qui sont la base d’une relation.

    De nos jours, avec tous ces réseaux sociaux….. les gens s’isolent, et cherchent à travers un écran…un espoir de trouver enfin la personne pour parcourir ce chemin….Une dure réalité chercher le bonheur à travers un écran…muet…sans vie vraiment….sans pouvoir « sentir » l’autre…une illusion, un bonheur éphémère….. je trouve ça triste.
    Rien en contre de cette technologie…..encore faut il bien l’utiliser tout en gardant les justes valeurs.

    La vie est de deux… oui, car la solitude, même choisie, est parfois bien lourde..

    Alors….pour tous ceux dont le coeur est seul, ou mal accompagné, patience car tout  » rentrera dans l’ordre  » à son moment précis.
    Et pour ceux qui ont déjà le bonheur d’ètre à deux, et bien accompagnés.. remerciez la vie….remerciez Dieu.

    Salam.

  6. Si c’est possible, il serait appréciable que vous fassiez un texte disant comment trouver le bon partenaire.
    Aucun partenaire ne semble convenir. Quand ce n’est pas le mépris, ce sont les mauvais choix. Mais peut-être qu’un tel texte ne peut objectivement pas exister.

  7. « Un défi, une épreuve, loin de l’idéal, près des réalités. » ligne 42
    Pas mal de pépite dans ce texte, à relire plusieurs fois.

  8. très beau texte. Il datait mais très profond.
    je vous conseille aussi : Il était matin, à Copenhague.
    Merci Frère Tariq. du fond du cœur.

  9. Une spiritualité profonde,un sens très profond,bref, le lire à deux,le comprendre à deux,le pratiquer à deux et le vire à deux.Une épreuve,une très belle épreuve triste parfois mais apaisant toujours.
    Mon frère Tariq Ramadan mon père,mon oncle,mon maitre bref mon voisin au Paradis avec notre bien aimé le Prophète Mouhammad (sallah Allah Alayhi wassalam) et tout les musulmans et musulmanes
    Qu’Allah te salue,te préserve et illumine ta route comme tu illumines les nôtres. Baraka’Allah fika.

  10. « Ma sœur, mon frère, il faut te préparer à vivre l’une des plus belles épreuves de la vie. Elle exige tout de toi, de ton cœur, de ta conscience, de tes efforts ». L.43-44.

  11. Tout ceci est une vérité absolue. Il est bien vrai que la chose la plus difficile pour un être humain c’est ce sentiment d’extériorité, la manière de se comporter vis-à vis de soi même car pour pouvoir pointer d’un doigt à l’autre pour dire aime moi il faut que tu te définisse dans cet amour. Certes la sincérité, la compréhension, l’accompagnement sont la clé d’une bonne entente mais ce qu’il ne faut jamais oublier sait ce respect qu’on a vis à vis de nous même. Tout commence par le je. Connais toi avant de connaitre les autres, aime toi avant d’aimer les autres, respecte toi avant de respecter les autres.Que Dieu nous assiste dans sa miséricorde et qu’il nous accorde dans son immense bonté LA PAIX INTÉRIEURE.

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