L’éthique de l’indépendance 3/4

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L’éthique est née de mille façons. Elle provient de différents univers et trouve son entière réalisation dans sa double indépendance du sujet qui la pense comme de l’objet sur lequel elle s’applique. Pourtant, au nom même de cette indépendance, elle va s’appliquer de façon rigoureuse – et indépendante – et sur le sujet et sur l’objet. Nous avons vu comment, dans le domaine des sciences (comme objet), l’éthique devait s’appliquer, donner du sens, déterminer des orientations, fixer des limites. Cette opération est désormais impérative dans les domaines qui concernent notre survie, notamment le climat, le génie génétique, les découvertes et progrès en matière d’armement et plus insi- dieusement en ce qui concerne les systèmes de surveillance des individus. Le champ est vaste, les défis sont nombreux et les exigences très strictes.

L’éthique s’applique néanmoins au sujet lui-même et il n’est pas inutile de le rappeler. Le scientifique doit, pour lui-même et dans l’exercice de sa fonction, respecter une déontologie rigoureuse. L’objectivité, la transparence et la probité intellectuelle et professionnelle sont les minima requis et les exigences croissent selon les sciences en question et la complexité des champs d’étude. Elles touchent invariablement les sciences exactes, expérimentales ou humaines : on attend du scientifique, du spécialiste ou du penseur qu’il respecte ses sources en les citant, traduise fidèlement les objets de ses observations et reste le plus objectif possible (ou alors qu’il indique clairement où commence sa subjectivité ou son parti pris idéologique ou politique). L’éthique du savant ou du chercheur consiste à tendre à un maximum d’objectivité, de probité et de transparence face à son sujet d’étude. Ce qui est troublant, par exemple, avec les conclusions présentées par Sigmund Freud comme résultant de sa pratique scientifique, tient bien sûr à l’inexactitude des comptes rendus qui furent présentés a posteriori. Contrairement à ce qui nous est rapporté dans les Études sur l’hystérie, puis dans les Cinq Leçons sur la psychanalyse, la malade du docteur Breuer, Anna O. (Bertha Pappenheim), n’a jamais vraiment été guérie de son ancienne hydrophobie au moyen des séances de psychanalyse qu’elle appela elle-même « cures par la discussion » (talking cure). Les crises, l’angoisse et l’alcool furent ses refuges même si elle avait, comme cela fut rapporté par Freud, identifié l’origine de ses traumatismes. Cet exemple, comme tant
d’autres dans le domaine des sciences expérimentales et humaines, jette bien sûr un discrédit conséquent sur les conclusions avancées et ouvre une zone d’ombre sur la probité intellectuelle des scientifiques et leur capacité d’objectivation.

Cette attitude éthique rigoureuse dans le domaine des sciences nous permet d’aller plus loin et d’essayer de circonscrire ses conditions quand elle s’applique au sujet, à chacun d’entre nous, dans la vie quotidienne. La question est explicite et pourtant difficile : que dire de l’éthique en rapport avec le sujet quand le sujet devient son propre objet ? En d’autres termes, quel est le rôle de l’éthique entre moi et moi, entre ma conscience et mon action ? Cette question et cette étape sont déterminantes car elles auront une influence sur tous les autres domaines de l’agir humain. Une évaluation rapide de l’ensemble des enseignements éthiques des plus anciennes traditions africaines, amérindiennes, asia- tiques ou australiennes (avec les aborigènes), des spiritualités hindouiste et bouddhique, des religions monothéistes et des philosophies, de Socrate à Heidegger en passant par Descartes ou Schopenhauer, nous révèle une constante : il est toujours question d’un appel, simple et évident au fond, à la conscience individuelle pour faire coïncider les valeurs et les principes que l’on s’est choisis (par la foi, la raison ou l’imagination) avec les actions que l’on va produire et que l’on doit assumer. D’ailleurs, cela reste vrai pour un acte que l’on jugerait immoral : si, comme le propose Nietzsche, il n’y a aucune raison d’octroyer une valeur quelconque à la « vérité » plutôt qu’au mensonge, il faut donc conclure que celui qui choisira de mentir sera, au fond, en accord avec le principe qu’il avait stipulé en amont, à savoir que le mensonge est une valeur respectable. Ainsi donc, même chez Nietzsche, l’immoral ou l’amoral exigeait du surhomme-artiste qu’il respecte ses propres principes établis « par-delà le bien et le mal ». On n’échappe jamais au principe de cohérence !

Entre moi et moi naît l’esprit critique. Il s’agit simplement de mesurer ses actions à l’aune des principes que l’on s’est donnés. La condition première, le postulat nécessaire, comme le relevait Kant, est d’être libre de ses choix et de ses actions. Puis la conscience doit opérer un constant aller-retour dialectique entre les valeurs et les actions : je deviens alors mon propre objet d’étude et les principes de mon éthique me permettent de poser un jugement sur mon être et mon action. Je ne peux évaluer mon état et m’engager dans une réforme de mon être et une harmonisation intime entre mes valeurs et mes actions que si je réussis à me rendre le plus possible indépendant de moi-même. L’appel à la conscience, morale ou non, qui habite toutes les religions, les spiritualités et les philosophies est toujours un appel à la conscience critique et à la prise de distance. Ce travail sur soi, ce travail critique – même s’il s’agit de libérer de soi, et en soi, les forces de l’imaginaire inconscient et de l’art – est la condition de la quête de cohérence qui s’impose à nous, quels que soient nos choix. Prendre de la distance, s’observer de façon indépendante, faire le point sur ses valeurs et sur son quotidien, faire le bilan de ses espérances et de ses engagements et dessiner pour soi, en dehors de soi, une image un tant soit peu objectivée de soi. Ici encore, on n’échappe pas à quelques principes universels de l’éthique « de tous » qui n’appartient à personne : la probité, la transparence, la justice sont nécessaires – le paradoxe n’est qu’apparent – pour évaluer notre degré de cohérence avec nos choix possibles de la dissimulation et de l’injustice. Il faut même aller plus loin, nous l’avons vu avec Nietzsche : celle ou celui qui aurait choisi le désordre et l’incohérence comme principes et mode de vie devrait encore se référer au principe de cohérence pour savoir s’il est cohérent avec son idéal d’incohérence. Cette indépendance, cette prise de distance, par rapport à soi-même est la clé de l’évolution personnelle ; il faut de fait l’étendre à tous les ordres de ses appartenances. Dans sa famille, dans sa communauté religieuse ou spirituelle, dans son école de pensée ou dans son parti politique, il importe de garder un esprit critique qui sache mesurer l’écart existant entre les valeurs auxquelles on adhère et les pratiques réelles. Il ne faut, en effet, pas confondre l’appartenance assumée et la compromission de l’esprit partisan. Savoir dire non à sa mère ou à son père quand ceux-ci agissent contre ses principes ou ses droits, se soulever contre sa propre société quand l’esprit nationaliste aveugle les foules et annihile l’autre, exiger l’application égalitaire des principes démocratiques pour tous quand le racisme et l’exclusion s’installent, s’élever contre les excès et les trahisons de ses propres coreligionnaires au nom même des principes de sa religion, s’opposer aux logiques exclusivistes qui peuvent traverser son propre parti politique et trahir, de l’intérieur, ses idéaux, telles devraient être les conséquences naturelles et visibles de l’esprit soucieux d’éthique et de cohérence resté indépendant. L’histoire humaine recèle maints exemples de femmes et d’hommes qui ont refusé la compromission et qui, au nom de leurs principes, du devoir de cohérence et de leur appartenance même à une religion ou une philosophie, ont agi contre les leurs, leur société et/ou leur communauté, au risque d’être considérés comme des traîtres : Wang Yangming avec son confrère, Voltaire en défendant Calas, Zola dans l’affaire Dreyfus, Russell en volant au secours d’Einstein, des intellectuels critiquant les colonisations, tant de citoyens allemands, français, suisses ou autres qui ont protégé les juifs de l’extermination contre l’avis de leur gouvernement ou de leur hiérarchie, des soldats américains juifs, chrétiens, musulmans ou athées qui ont refusé, hier, d’aller combattre au Viêtnam et, aujourd’hui, en Irak. Ces femmes et ces hommes ont été et demeurent la conscience de leur peuple et la personnification de l’éthique de l’indépendance. Toutes les spiritualités et les religions sont traversées par cet appel de l’esprit critique et du principe fondateur de cohérence. Toutes sans exception ! Une tradition prophétique musulmane résume ce trait commun de toutes les appartenances : le meilleur moyen d’aider son frère injuste consiste à faire cesser son injustice. C’est la raison pour laquelle Gandhi pratiquait les grèves de la faim : ma conscience et mes principes sont indépendants de mon appartenance (religieuse, culturelle ou intellectuelle) et j’assumerai mon indépendance en ayant le courage de critiquer ceux qui forment et constituent ma communauté d’appartenance. Il s’agit d’abord d’appartenir à ses principes plutôt que d’appartenir aveuglément à une communauté qui pourrait les trahir et dont on accepterait qu’elle les trahisse.

Défendre des principes, exercer un devoir de conscience et de cohérence, affirmer son indépendance face à toutes les appartenances aveugles (qu’elles soient idéologiques, religieuses ou nationalistes), cela exige certes une éthique mais également une part de volonté et de courage. Il faut assumer les critiques émanant de l’intérieur, de celles et de ceux qui perçoivent cette attitude comme une désertion, une trahison qui fait le jeu de l’« autre » ou de l’« ennemi ». Dans les nouvelles relations fantasmées entre les « civilisations » qui sont en conflit, les émotions sont vives et les aveuglements  profonds : le juif qui dénonce la politique israélienne ou le silence de ses coreligionnaires, le musulman qui critique l’attitude des sociétés majoritairement islamiques ou le comportement de certains extrémistes, ou l’Américain ou l’Européen qui fait le procès des incohérences et des mensonges des politiques occidentales, tous sont respectivement perçus comme des femmes et des hommes qui soit alimentent la haine de soi, soit agissent contre la umma, soit encore entretiennent un sentiment de culpabilité mêlé à des idéaux « gauchistes » surannés qui les poussent à battre indéfiniment, et dan- gereusement, leur coulpe. Les rejets de l’intérieur, par sa propre communauté d’appartenance, sont virulents et à la mesure du manque de confiance en soi et du sentiment d’insécurité : cette attitude critique est perçue comme une trahison de l’intérieur, l’apparition d’une « cinquième colonne » qui travaillerait et comploterait pour le seul bénéfice de l’« ennemi ». Face à la peur et à la surémotivité, il est difficile de faire comprendre rationnellement que cette indépendance est fondée sur une éthique raisonnable de la responsabilité et qu’il s’agit, non pas de « faire le jeu de l’autre », mais de « se réconcilier avec soi-même » et ses idéaux. Une question de conscience et de dignité.

8 Commentaires

  1. Bonsoir,

    Merci pour cette contribution.

    La philosophie morale dans laquelle vous vous situez résolument échappe aux aspérités et à la complexité du fonctionnement individuel, social et humain. J’ai l’impression que vous faites des équations de mathématiques.

    Votre propos est fluide et séduisant. Mais prenons par exemple Gandhi, grande figure de la mobilisation non-violente que vous affectionnez particulièrement. S’est-il engagé contre l’apartheid ? As-t’il fait le lien entre ce combat et la lutte contre l’occupation coloniale britannique Inde ? Sur le plan social, quant est-il de son désaccord avec cet homme politique issu de la caste des intouchables (j’ai oublié son nom)? Dans l’un de votre livre, vous prenez partie et c’est tout à votre honneur. Vous optez pour Gandhi. Pourtant, sa position est moins favorable à la caste la plus honnie en Inde.

    Il y a vraiment un écueil dans la philosophie morale : détacher l’éthique de la complexité sociale et humaine. En cela, Foucault est peut-être plus intéressant (de mon point de vue). Il permet, par exemple de mieux comprendre le fait que Dieu a pris en compte des conventions sociales que je perçois aujourd’hui comme profondément injustes lors de la révélation du Coran, et que pourtant Il semble ménager.

    Je me suis rendu compte que j’écrivais trop. Je ne vais pas m’attarder.

    Juste un dernier mot concernant l’effort d’objectivation nécessaire à la recherche scientifique. La notion de paradigme de Kuhn permet de s’abstraire d’une vision des sciences dont le sujet se prend lui-même pour objet, et même celles dites dures, un peu trop positivistes.

  2. explication dense et pertinente. vous donnez de la nourriture de qualité à notre esprit. et tout dans le but de façonner l’homme individuel si ma compréhension est sincère.Et si l’éthique est d’abord un principe personnel peut on estimer qu’elle est une valeur non universel comme on sous entendrait des éthiques. Et tel serait le cas on se fatiguerait de théoriser sur cette notion qui ne peut dépasser cette première barrière. on serait dans cette logique de fait toi ton éthique et laisse moi avec la mienne. autrement dit le soucis est de savoir par ou commencer quand on donne des leçons sur cette notion; sur moi ou l’autre puisque moi après ou sans l’autre revient à subir les déboires de l’autre; l’autre sans moi ou après moi , je fais subir à l’autre mes excès, tous en même temps est impossible. on commence par qui?

  3. Salam…

    « trop d’éthiques tue l’Éthique »…, je ne pense pas, mais le renouement universel implique une densité et une variété sans fins non négligeables et non exhaustives des valeurs telles que, en généralités comme en particularités, les rapports humains les inventaires culturels et les teneurs historiques d’une indépendance incommensurablement juste et utile entre les Peuples, celles ci doivent, devaient, temporellement, un jour, se rencontrer, et, au mieux des meilleurs accords, sembleraient n’être ni contraires ni futiles aux bons usages des harmonies de la Vie, naturellement…

    il a toujours été, comme il est toujours, des bons sens et des bonnes efficiences humaines à faire paraître, soumettre, et renaître tout un tas de raisons communes courantes officielles, et même surréalistes entre les plus impérieuses et les plus sarcastiques, mais ouvrant ré-ouvrant découvrant toutes et chaque fois le ou les dialogues naturels évolutifs et humains des beaux nouveaux comme des belles nouvelles, les saisons des hommes en sont-elles ou en font-elles pourtant et encore trop souvent les tristes sommes d’une relativité renaissante et partagée, forcément effectives malgré les couches élevées des facultés, et des sciences, humaines, bref, nul doute qu’ils en soient des contraires et pour causes récurrentes multiples et horribles, pourtant, sans rompre ni la quête des existences ni les requêtes des évidences, la Dignité est une vérité naturelle et humaine, et, l’Éthique est réalité universelle et pérenne, à cela, le commun, élevé, fut fasse fait et fera preuve par tous présents que la vie évolue par elle même autant qu’elle diffuse simultanément Leur toute et même reconnaissance, comme bien ancrée sous le toit de la Paix…

    l’Éthique s’ajoute et se transforme invariablement parmi des valeurs ingénieuses et simples plus qu’Elle ne se soustrait arbitrairement ou se condamne sporadiquement ici ou là au travers des conjonctures attentatoires injustes et même usurpées selon la réalité historique ingénue et légataire des hommes, et, comme bon nombre d’héritages naturels originaux et ésotériques à tous concepts survenus, à toutes logiques entendues, le solide et le liquide, le visible et la mesure, l’invisible et la distance, la nature et l’espace, la paix et le monde, le corps et l’esprit, l’âme et l’univers…et tant d’autres, ne marquent-il(elles) pas intégralement la gratitude initiale magistrale et novatrice de la Vie…

    soyons clair(e)s, (l’Éthique) c’est toujours plus qu’un élément, c’est un ensemble incomparable et cohérent contenant combinant et associant en toute réalité la vérité d’un ordre ou la qualité d’une nature, difficile de ne pas croire que l’Éthique ne recouvre pas bien, ou si mal, cette toute seule et belle atmosphère, tout comme l’espèce humaine ou la nature humaine n’ont nuls sens et nulles raisons de différence(s)* en toutes natures, même pensives, donc aucune histoire similaire de croire la(les)* faire pleine(s) ou vide(s), blanche(s) ou noire(s), étrange(s) ou rare(s), sûr(e)s ou périlleux(ses), en bonne et/ou toute conscience, des Peuples et des Cultures…

    et puis, de l’efficience voulue ou de l’efficience perdue le sont-elles particulièrement, généralement, à jamais, dans le temps et dans celui et ceux où toujours précèdent et succèdent tant de connaissances et tant d’infinité, il n’y aura(it) donc toujours aucune différence relative entre des hommes étant au plus près et au plus loin d’une somme égale et lumineuse pour dire l’unité ou l’unicité du jour, de la nuit, de la vie…, qui n’est né(e), ne naît, ne naîtra d’un lieu sans La reconnaître, peut-il, peut-elle, par tous les temps conjugables et conjugués, vivre et revivre le commun et la nature de l’humain sans qu’il soit pour autant le même quotidien et le seul futur de chacun(e), survivre se faisant et s’attelant déjà plus que légèrement dans le temps et entre des surfaces et des consortiums un peu moins étiologiques…

    des sagesses disent « …tous temps tissent un seul et même espace de vérité… » tout comme des richesses valent « …un soleil, une lumière n’a absolument rien de surnaturel(le) dans sa même et grande générosité… », mais donnent-elles moindre justesse « …ce qui nuit au mal suit le bien et ce qui nuit au bien suit le mal… », mais partout à l’instar ou à l’écho d’une nouvelle, « …chaque inverses toujours tout aussi réelles que condamnables y demeurent fatales… « …

    du « côté » des grandes figures d’hier et d’aujourd’hui, reconnues et reconnaissantes, contenant toutes à leurs points de vue le besoin et la nécessité naturelle ou comme luttant toutes à leur légitimité d’être contre l’incurie et l’infortune humaine, les postures politiques de tous bords de toutes époques et de toutes séquences pourront-elles un jour, ou l’autre, s’honorer et s’illustrer, sans failles, de certains génies comme de certaines excellences académiques scientifiques et diplomatiques, confondant ainsi la volonté suffisante et la perspicacité réunie d’une perspective évolutive et bienfaisante du monde des hommes de la Vie…

    afin de bien entendre les termes de l’individualité et, dites vous, de la collectivité théorique pratique et pacifique de ce que l’Éthique posthume et actuelle relève requiert et préconise rigoureusement à son titre en son sein et au plus grand nombre des natures, ici même donc pour assurer que le relief et le caractère de ce propos s’entretiennent et s’estiment à la fois de la nature de ma pensée de la pensée de ma nature de ma pensée de la nature et de ma nature de la pensée, sans quoi serait-il dans le temps, des équilibres toujours moins visibles des réalités ou beaucoup trop ailleurs de la vérité, qui sait…

    …KHassan…Salam…merci…

  4. As Salam,

    J’aurais aimé un jour, inshAllah, échanger avec toi sur ce riche sujet.

    Bien à toi et à toute ta famille

    Farouk Issop – Ile de la Réunion.

  5. Salam.

    Depuis ce texte (l’éthique de l’indépendance 3/4) j’n’ai toujours pas reçu d’autres informations. Je renconte en ce moment beaucoup des problèmes sur ce site de Monsieur Tariq Ramadan (qu’ Allah vous protège). Le site beug ou ne fonctionne plus dans mon téléphone portable ou ordinateur portable. Pourriez vous me faire parvenir les autres videos, textes, informations… Svp merci

    Wa salam enlaikoum

  6. Bismillahi rrahmani rrahime

    Assalam aleykoum wa rahmatullah wa barakatouhou,

    Je vous remercie, d’être loin des amalgames et des réactions émotionnelles,
    Je vous remercie de faire des distinctions,
    Je vous remercie de votre engagement,
    Je vous remercie de la considération que vous portez aux gens, quelle que soit leur origine, quelle que soit leur genre, quelle que soit leur statut, leur religion, leur ethnie…
    Je vous remercie d’être fidèle au message de l’Islam, d’appliquer les prescriptions divines et les enseignements du Prophète (sallahou alayhi wa salam),

    Je vous remercie car, dans ce monde surmédiatisé où je constate des manques de compréhension et de communication profonds, j’ai pu, grâce à Dieu, en vous lisant et en vous écoutant, m’orienter, trouver la sagesse,

    Que Dieu continue de vous guider car je pense qu’il le fait (wallahou alem),
    Qu’il vous récompense pour votre respectable engagement,
    Et, qu’il vous protège et protège les êtres qui vous sont chers

  7. Bonsoir,

    Merci pour cet article plein de bon sens,
    L’indépendance même vis a vis de soit, ou, de l’image que l’on fait de soit afin d’être en cohérence avec soit même et les autres.

    Merci pour ce message,

    Bien à vous,

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