Réponse de Mahdy Ibn Salah à l’article « Le voile islamique. Actualisation du phénomène »

19
15556

Note préliminaire :

L’espace des contributions sur mon site est un espace ouvert qui n’exprime pas nécessairement mes vues sur le plan religieux (aqida, fiqh, akhlaq, maqasid, etc.), ou sur le plan philosophique, politique, social ou économique. Celles et ceux qui aimeraient avoir accès à mes positions sur tel ou tel sujet sont priés de se référer à mes écrits ou à mes conférences et non pas à ce que d’autres écrivent dans cet espace ouvert de mon site, ou encore à ce que disent ou écrivent des critiques (bien ou mal intentionné-e-s), des politiques ou les médias en général. Certains procès ne sont pas intellectuellement très honnêtes et d’aucuns font parfois mine d’ignorer mes positions sur certains sujets pour justifier des critiques qui, somme toute, sont totalement infondées (comme c’est le cas ci-dessous quant à ma position – toujours claire et répétée – sur la question du foulard islamique).

Tariq Ramadan

***

Tariq Ramadan publie sur son site, donc cautionne, un article de Kouamé Ouattara dans lequel ce dernier veut montrer que le voile n’est plus obligatoire aujourd’hui !

Par Mahdy Ibn Salah. Consulter la source.

Salam ahléikoum, mes chers frères et sœurs fillah,

Voila que se révèle et se démontre de plus en plus l’évolution négative de Tariq Ramadan vers le réformisme libéral, qui consiste, rappelons-le, à réformer l’Islam de manière libre sans revenir aux sources scripturaires, et ce, par la publication[1] sur son site d’un article d’un prénommé Kouamé Ouattara sur le voile islamique dans lequel son auteur énonce sans ambiguïté : « Aujourd’hui,  le voile ne serait donc  pas une obligation dans la vie des musulmanes contrairement  à l’époque du prophète (paix et salut sur lui) et de ses compagnons (que Dieu les agrée) ou des 4 grands imams. » Ces paroles ne sont ni plus, ni moins que de la mécréance car le caractère obligatoire du voile est évidemment intemporel et l’on ne peut invoquer le principe de la « maslaha » et des « objectifs de la loi » pour se dérober de cette injonction divine ! Or, l’auteur écrit : « Si jamais j’ai pu manquer d’information au sujet de ce sujet qui m’est si cher, que Dieu me fasse miséricorde car  mon seul objectif à travers ce texte  est de voir les musulmans et musulmanes vivre  heureux  dans leur époque et contribuer à l’amélioration et au bien-être de l’humanité. » Et, je désire lui répondre : « Ce ne sont pas uniquement des informations qui t’ont manquées pour écrire cet article, cher ami, mais c’est essentiellement la lumière divine ! Et sans lumière divine à l’endroit de ta raison, ta plume sera indubitablement orientée par Satan, qui règnera, par déduction, en maître dans l’obscurité de ta poitrine ! »

C’est pourquoi, je vais réfuter cet article en plusieurs étapes, et ce, par l’analyse des trois points sur lesquels notre auteur s’appuie dans sa démonstration de la non-obligation du hijab à notre époque :

  • –         La cause de la loi
  • –         L’intemporalité de la loi
  • –         La conformité à la voie des anciens

L’auteur de l’article s’attèle à chercher les causes de la prescription du voile afin de la contextualiser et donc de lever son statut d’obligation pour les autres contextes où les causes de sa prescription seraient absentes ! En effet, l’auteur écrit : « Si la réalité sociale (stratification sociale par le voile : esclave /noble) correspondait encore à la réalité des 4 grands imams, il était donc normal qu’ils aient maintenu l’injonction du  port du voile. En effet, l’esclavage a été « aboli » depuis et chaque femme devrait être et se sentir digne et respectée sans voile. Même si dans le contexte actuel, la distinction continue de se faire entre femme respectable et débauchée ou femme riche et pauvre, celle-ci ne s’exprime plus vraiment de la même manière : plus par le port d’un voile mais plutôt par des tenues vestimentaires aguichantes ou pas et des vêtements de marques.  L’obligation du port du voile, qui résultait d’une forme de stratification  sociale appartenant à l’époque, permettait aux femmes musulmanes de vivre librement, c’est-à-dire de ne pas se faire agresser dans les rues. En d’autres termes, il convient aujourd’hui aux femmes musulmanes de se vêtir  décemment en évitant les vêtements qui laissent apparaître  leur intimité  pour éviter tout préjudice lié à certains malades. »

Croire qu’Allah agit selon des causes, c’est risquer de donner à Allah un associé, et ce, à deux niveaux :

  • –         En pensant qu’Allah est soumis à une cause contingente
  • –         En abrogeant, de manière définitive, une loi présente ou en ajoutant une loi absente lors de la révélation

En effet, selon Ibn Hazm: « Dieu ne fait absolument rien, dans ses jugements ou ailleurs, en vertu d’une cause, de quelque manière que ce soit.»[2] Allah est libre, et ce n’est pas quelque chose d’extérieur à lui qui va le contraindre à agir d’une manière quelconque. Chez Allah, la cause et la fin s’identifient à sa volonté libre et inscrutable ! Et, la preuve se trouve dans le Coran : «Il n’est pas interrogé sur ce qu’Il fait, mais ce sont eux qui devront rendre compte [de leurs actes]. »[3]

Ainsi, séparer la cause de la fin à l’endroit de la jurisprudence, en vue soit d’ajouter, soit d’abroger une loi est évidemment un acte associationiste, si cette séparation aboutit sur un changement définitif d’une injonction divine ou prophétique fixe !

La science des « objectifs de la loi » et de la « maslaha » n’est utile qu’en vue de savoir, si une loi est applicable ou pas selon un contexte donné afin de moduler sagement les étapes qui mèneront à la finalité qu’est son application. Ainsi, chez un réformiste authentique le statut des prescriptions divines reste intouchable, quelles que soient les époques et les générations, c’est uniquement l’application qui devient relative aux contextes, et qui peut susciter en lui une tolérance temporaire à l’endroit des manquements ! Invoquer les causes de la révélation pour amputer les ordres de cette dernière, c’est de la mécréance et c’est celle qui caractérise le courant affilié au « réformisme libéral » comme le « coranisme » pour qui ne compte que le Coran, et qui consécutivement ne rend pas obligatoire le voile aussi.

A partir de là, si la loi est intemporelle et que seule son application doit être contextuelle, alors il devient permis, en effet, de tolérer les manquements liés au respect des étapes et des priorités mais ce respect ne doit aucunement se transformer en légitimation absolue de la non pratique de la loi ! C’est ici que l’on peut distinguer le « réformiste salafi », qui suit la voie droite, de celui qui est libéral et égaré ! Le premier, tolère temporairement la non application d’une loi par sagesse mais garde toujours à l’esprit l’idéalité de celle-ci, tandis que le second veut rendre cette non application définitive !

Il y a donc une différence radicale entre celui qui tolère une fille non voilée parce que respectant les étapes de son évolution personnelle et celui qui considère cette fille comme respectant la prescription du voile malgré le fait qu’elle ne porte pas ce dernier ! Or, c’est exactement la seconde chose qu’écrit notre auteur : « En d’autres termes, aujourd’hui  lorsqu’une femme  musulmane met le voile et s’habille correctement, si elle est satisfaite de son état  tant mieux  et  personne n’a le droit de la blâmer  mais  si elle ne l’est pas et décide de ne pas le mettre  tout  en  restant décente ce ne serait pas contraire à l’Islam  comme on a l’habitude de l’entendre. »

Ajoutons, que l’intemporalité de la loi va de pair avec la tradition et l’exemplarité car pour conserver une loi fixe, il est effectivement nécessaire de lui donner une forme d’où l’obligation de calquer et de copier l’exemple prophétique. C’est pourquoi, c’est par la sunna, que nous pouvons distinguer et séparer les bien guidés, des égarés ! Notre Prophète ne disait pas, sans raison, dans une tradition célèbre : « Celui qui vivra verra de nombreuses divergences, alors attachez-vous fermement à ma Sounna et à celle des compagnons bien-guidés. Accrochez-vous à elle avec vos molaires. »[4] Ainsi, l’auteur commet une grossière erreur en définissant librement la nudité de la femme quand il écrit : « Pour déterminer la « awra » de la femme, il suffit  juste de réfléchir sur  les mutations morphologiques que celles-ci subissent à partir de la puberté car avant cela rien n’est vraiment intime. Dans l’analyse des imams qu’on a pu citer précédemment, tous  mentionnent que la chevelure fait partie de la awra. Or, les cheveux ne mutent pas lors de la puberté contrairement à certaines parties du corps qui se développent dans un but précis qui est la procréation. Ainsi, tous les éléments du corps liés à la procréation qui mutent  lors de l’adolescence peuvent être considérées comme une awra. Cela  n’est pas le cas des cheveux qui restent semblables de l’enfance à l’âge adulte. De plus la chevelure n’est aucunement  liée à la procréation même si celle-ci peut être attirante. » J’ai envie de répondre méchamment à ce monsieur, en lui demandant s’il se prend pour un Législateur, avec des recherches sur wikipédia, pour définir ce qu’est la « nudité » d’une femme et pour s’opposer aux compagnons du Prophète et aux plus grands savants de l’Islam alors qu’il y a un consensus sur la « minimalité » de celle-ci, en l’occurrence : « tout sauf le visage, les mains et les pieds ! » Malgré le fait, que deux versets du Coran énoncent clairement l’associationnisme d’un tel agissement : « Chercherai-je un autre juge qu’Allah, alors que c’est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre bien exposé? »[5] « Ou bien auraient-ils des associés [à Allah] qui auraient établi pour eux des lois religieuses qu’Allah n’a jamais permises? »[6] Soulignons que le consensus est une preuve et que, par déduction, celui qui s’oppose à ce dernier commet un acte de mécréance ! Ainsi, c’est par la voie de la tradition unanimement admise et pratiquée par les anciens que nous pouvons démasquer les réformistes libéraux associationnistes qui voudraient déformer et altérer la loi musulmane !

En final, il est bon ici, de se dire salafi, car dans la controverse, il est impératif en effet de revenir à une compréhension authentique, qui n’est pas possible sans un retour à l’opinion de ceux qui ont vécu la période de la révélation !

Combien de personnes soutiennent ce Tariq Ramadan aveuglément, sans mesurer le danger qu’il représente par sa méthodologie et sa pensée proche du réformisme libéral ! Il est indéniable, qu’il a beaucoup apporté à la communauté, de par le passé, dans les années 90 par ces multiples conférences qu’il donnait ici et là. Or, force est de constater que ce dernier s’éloigne actuellement de la voie droite par ses prises de position libérales et son universalisme, et écarte consécutivement une grande majorité de musulmans de l’identité musulmane authentique.

Je le répète, mes frères et sœurs, nous vivons une époque où l’Islam authentique est menacé de toutes parts, par des prédicateurs  libéraux que l’on affiche médiatiquement de manière stratégique. Il est un devoir de travailler et d’approfondir trois concepts fondamentaux, si nous tenons à perdurer dans la droiture et l’authenticité :

  • –         L’identité
  • –         L’unité
  • –         La hijra

Si Tariq Ramadan est innocent du contenu de l’article publié sur son site, qu’il s’en désolidarise publiquement ou qu’il l’enlève tout simplement car conserver de tels propos sur la vitrine de sa pensée, c’est évidemment cautionner et encourager le contenu! Va-t-il réagir? Ou confirmer la véracité de mes critiques à son égard par son silence…

Qu’Allah nous permette de nous accrocher au Tawhid authentique et à la sunna du Prophète et de ses califes bien-guidés !

Mahdy Ibn Salah



[1] https://tariqramadan.com/blog/2013/12/29/le-voile-islamique-actualisation-du-phenomene-de-kouame-ouattara/. Signalons que la note en fin de l’article: « la position prise dans  le texte est celle de son auteur et pas forcément celle du site qui l’accueille et la publie » a été ajoutée après l’écriture et la publication de ce présent article.

[2] « Ihkam », Ibn Hazm VIII, p. 77

[3] C21/23

[4] Authentique

[5] C6/114

[6] C42/21

19 Commentaires

  1. En réponse à Mahdy Ibn Salah

    Il me semble, monsieur, que dans le Coran il ne soit pas mentionné que les femmes doivent « se couvrir les cheveux » mais recommandé de « rabattre le voile sur leur poitrine » : et c’est précisément à partir de cela que j’ai compris, personnellement, ce que nous explique Kouamé Ouattara de façon très pertinente dans son article dont il s’agit,
    « Pour déterminer la « awra » de la femme, il suffit juste de réfléchir sur les mutations morphologiques que celles-ci subissent à partir de la puberté…  » et d’en déduire : « Cela n’est pas le cas des cheveux qui restent semblables de l’enfance à l’âge adulte. De plus la chevelure n’est aucunement liée à la procréation même si celle-ci peut être attirante. »
    Et quant à votre « J’ai envie de répondre méchamment à ce monsieur, en lui demandant s’il se prend pour un Législateur.. » : de vous répondre à vous que « Dieu est plus gentil que vous ».
    Que la paix vous gagne.

  2. Salam aleikum,
    Je pense qu’à un moment donné certains sujets amènent la polémique inutilement, en effet, il est nécessaire de comprendre l’évolution et le cheminement d’une femme vis à vis du voile, car c’est avec l’intelligence et la subtilité de nos propos que certaines seront moins effarouchées et ne chercheraient pas milles excuses pour s’en défaire et rendre cette prescription obsolète, je n’ignore pas à quel point la société d’aujourd’hui séduit de plus en plus ces dernières en leur prouvant quelles peuvent vivre pleinement leur islam sans voile.
    Faux, nous savons toutes que cette prescription est obligatoire et qu’il s’agit simplement d’en faire bon usage et de ne pas tomber dans les travers de la mode et de la séduction, c’est un formidable outil de rappel et de communication, en effet lorsque nous portons le hijab nous avons cette lourde responsabilité qui est la représentation des femmes musulmanes et donc notre comportement suivra, mais c’est aussi un étendard qui nous permet d’être reconnues en tant que telles … Et la subtilité du message est dans le verset : »ô prophète! Dis à tes épouses, à tes filles et aux croyantes de ramener sur elles leurs grands voiles, elles en seront plus vite reconnues et éviteront d’être offensées . Allah est pardonneur et misericordieux  » (s33;v59). Donc sans voile, seront nous reconnues ?

  3. Concernant les critiques que vous faites à Tariq Ramadan, il m’est évident, pour l’avoir entendu à de maintes reprises qu’il défend l’obligation du port du voile islamique. Par contre, en publiant sur son site un article qui ne correspondent pas à sa pensée, il veut donner l’exemple. En effet, Tariq Ramadan affirme que la diversité dans l’Islam est une réalité et amène au respect mutuel et à s’unir plutôt que de se diviser via le l’écoute se l’autre et le DIALOGUE. De la même manière qu’il passe dans une chaine télévisée chiite (alors qu’il est sunnite), il publie sur ses sites des opinions divergeantes, pour donner l’exemple et encourager au dialogue entre les musulmans.

  4. Sekem aleykoum. Tout d’abord je voudrais dire au frere qui a fait cette recherche de ne pas juger le frère tariq ramadan, car Dieu est seul juge et ne jamais oublié que les acte ou les dire ne valle que par leur intention!
    En ce qui concerne tariq ramadan il n’ya que ceux qui comprennent sa philosophie et son daåwa, qui peuvent vous dire pourquoi il dit de tel chose et pourquoi il est parfoi tres tollerant et depasse parfoi mm les limites. Cette homme fait partie Allahouaålam des plus grand homme. Le but de tariq ramadan et uniquement de mettre l’amour d’ALLAH dans les coeurs des croyans mais surtout des mecreans. Et malheureusement la vie d’aujourd’hui fait que l’islam fait peur le diable fait bien sont travail, ils ont besoin d’un peu moin de contrainte pour s’ interesser à l’islam. C’est ce que fait tariq ramadan, dans le seul but de gagné des coeurs. Il est la 1ère étape entre l’ignorance et la foi. Et malheureusement quand il arrive a gagné les coeurs bcp commence a s’ instruire islamiquement et se rende compte que tariq dit de tres belle chose mais qu’il est trop tollerant et dise ensuite comme le frere qui a ecrit cette article qu’il derive!!! Non mon frere il ne derive pas! Il est a uniquement la pour ouvrir les coeur des gens qui n’ont pas eu la chance de grandir dans l’islam! Si on devait revenir a l’epoque du prophete SAW et qu’on lui aurai dit qu’une femme veut embrasser l’islam mais elle ne veut pas porter le hijeb il aurai surement dit faite la venir et ne lui interdisait pas l’islam, car aurai su que de elle mm elle l’aurai mise un jour ou l’autre. Et d’ailleur il y a eu des alcoolique qui ont embrasser l’islam a l’époque du prophète!
    Voila ce que j’avais a dire, dc s’il vous plai ne rentrai pas dans les jugement de personne qui ont sacrifier leur vie pour gagné des coeus. Comme g dit tt a l’heur il est la premiete etape de la foi, il sait que plus grand sera l’amour pour Allah et plus facil sera les obligation! En revanche on ne doit pas s’ arreter à tariq ramadan, il faut evoluer a son rythme jusqu’a atteindre la takwa! Allahouaålam

  5. Comme il s’agit du site de M. Tariq RAMADAN, cela peut conduire à un amalgame de pensée de présenter des textes d’autres personnes au sujet de la théologie.

    Je me demande comment cet étudiant Kouamé OUATTARA même si je n’ai pas lu son texte dans son entièreté peut prétendre que le voile est un choix. Si ce fût par choix, nous femmes nous garderions bien de le porter. Ah ces étudiants dont l’égo a soif. Ah si seulement ils savaient qu’ils ne savaient pas encore assez.

    Je pense qu’on ne contextualise pas le voile. Ceci quoiqu’il arrive. A moins que la législation du pays où nous vivons l’interdise.

    Scientifiquement parlant, puisque les rationalistes nous accuserons toujours d’avoir tord si nous n’apportons pas les preuves concrètes, il apparaît évident que le voile est ce qui donne à la femme sa respectabilité et la protège des agressions sexuelles. Je fus témoin de cela à de nombreuses reprises. Particulièrement le soir là où les esprits deviennent plus sataniques chez les hommes. Le voile doit tout cacher.

    Tu dois aller voir comment certaines femmes qu’il propulse se fichent du voile et de l’islam. Il y en a une parmi elles qui joue avec l’islam, elle découvre le tiers de ses cheveux et elle porte une tenue où elle se déshabille de sa veste et n’a qu’un voile transparent sur son corps. Nous pouvons rester en contact et je t’enverrais les photographies à tout le moins honteuses. Je te les enverrais si tu me laisse une adresse email car j’ai été bannie de sa page pour avoir diffusé ces photographies apparemment inconnues du grand public. Beaucoup s’en sont offensé. Tariq Ramadan cautionne cela. Une femme qu’il a promu au devant de la scène dit que le Patriarcat intrinsèque à l’islam est anti-islamique. Or ce n’est pas car une loi fondamentale de 1970 a abolit le Patriarcat en France pour anéantir l’autorité du père que les musulmans doivent se soumettre à cette hégémonie qui substantiellement repose sur des bases scientifiques erronées. Cette loi fondamentale française afin de mettre l’autorité de la mère et du père sur un pied d’égalité. C’est avec ce mouvement là que l’on a eu par la suite les « chiennes de gardes », castratrices et autres féministes. Féminisme que Tariq Ramadan cautionne. En 2004, il ouvrait une brèche à cet endroit. Propulsant une femme sur ces travaux, ceci afin de l’accompagner dans le cadre de travaux faisant l’objet de travaux académiques volontairement dissimulés au grand public. Des dons, il lui fournissait les colloques et conférences nécessaires à la validation de son diplôme. Sans mot dire, régulièrement il laisse la femme l’interrompre et injurier des personnes dans les conférences où il est lui même présent, même si elle se fait huer à chacune de ses conférences, il ne la désapprouve jamais. Si par malheur vous accusiez son arrogance, vous êtes banni, et j’en ai fait l’objet sur sa page. J’ai été en contacte avec la Police des Renseignements Généraux (un musulman) qui m’a dite que la Religion n’est pas le mobile de M. Tariq RAMADAN c’est son moyen.

    Il faut que tu saches également que les secrétaires de Monsieur Ramadan, beaucoup ne portaient pas le voile en arrivant. Donc il est pour une libération tout domaine confondu. Avec un M. Tariq RAMADAN qui s’est s’indigné à plusieurs reprises : »LES ARABES AVANT C’ETAIENT DES LIBERTINS !!! » Eh bien avec cela, que veux tu qu’il fasse d’un voile.

    Moi je pense qu’il faut légaliser la sodomie et l’urophilie. Dans un contexte actuel où les relations sexuelles violentes gagnent du terrain. Pourquoi pas autoriser l’homosexualité puisqu’il a favorablement accueilli l’imam Ludovic Zahed séropositif et homosexuel.

  6. Bonsoir,

    Je pense qu’une des manières les délicates de préserver son intimité peut consister entre autre à garder secret ses propres convictions personnelles sans ressentir le besoin de les divulguer sur le site d’autrui.

    Cordialement,

    Swiden

  7. Salam Alaikoum oua rahmatou ALLAH,
    J’ai effectivement lu l’article de Mr Kouamé Ouattara, je n’étais pas d’accord avec son contenu, mais j’ai trouvé son initiative courageuse, suivi d’une bonne attention. Vous avez exposé à travers votre article votre pensée critique envers le réformisme libéral, mais il me semble que vous avez au même temps porter un jugement sévère contre Mr Kouamé, pire encore vous avez douté de sa sincérité, (alors que il n y a qu’Allah qui connais réellement le fond des cœurs) en l’accusant de vouloir mener la Ouma vers l’égarement. Vous être encore allez plus loin en potant des accusations très dangereuses contre Tarik Ramadan.Vous l’accusez de soutenir la position de la conformité à l’islam du non du port du voile, alors qu’il n’a jamais rétorqué de tels propos, de plus le fait qu’il accepte de publier l’article sur son site, ne veut pas dire qu’il le cautionne. C’est de la différence entre les pensées que jaillit la lumière.
    En ce qui concerne votre raisonnement, je le trouve admirablement bien structuré. Je vous remercie personnellement d’avoir démontrer avec intelligence qu’en islam le port du voile est bel est bien obligatoire.

  8. Les lois sont intemporelles selon  » le détenteur de la lumière « . Est ce que c’est le cas ? Notons qu’ il y a eu des lois remplacées par d autres lois plus adaptées au contexte politico-social. Si quelqu’un veut bien me donner une réponse issue d’une recherche sérieuse et rigoureuse

  9. Bonjour,

    Je me permets de vous écrire afin que l’on oublie pas que le libre-arbitre appartient
    à l’homme autant qu’à la femme dans la religion à laquelle vous croyez.
    Du moins c’est ce que j’ai compris en l’étudiant de près.
    Je me permets de vous demander pourquoi la femme en conséquence n’aurait-elle pas
    le choix de porter le voile ou non. Ce qui reste un simple questionnement car votre religion m’intéresse beaucoup.
    En effet, l’interprétation des textes complexes semblent parfois
    dans vos propos très arrêtée sur ce point.
    Et pourtant, j’y ai bien lu que l’on ne devait pas chercher à dominer  » et rappelle, tu es un rapeleur et tu n’es pas un dominateur sur eux » par exemple ou bien encore  » Nous ne t’avons pas demandé de rendre la vue aux aveugles et l’ouïe aux sourds » ou quelque-chose dans ces termes là. Je voudrais également savoir pourquoi j’ai lu que le mariage était la moitié de la religion » et ce que cela signifie pour vous. Soit pour Mr Ramadan, soit pour d’autres personnes.
    En effet, d’après ce que j’ai compris en lisant les textes de votre religion, il est tout à fait important de prendre le prophète Mohammed comme modèle à suivre.
    Donc si j’ai bien suivi, les messieurs et les dames doivent : « rappeler, vous n’êtes que des rapeleurs et vous n’êtes pas des dominateurs sur eux » et  » nous ne vous avons pas demandé de rendre la vue aux aveugles, l’ouïe aux sourds  » excusez-moi pour le manque de précision des citations. Ce qui signifierais donc que personne n’est en mesure de traduire correctement par son imperfection de nature la totalité des textes et leurs mystères. En effet, d’après ce que j’ai compris en lisant une grande partie des sources, votre religion à un caractère hautement universel :  » Nous ne t’avons envoyé que comme une miséricorde pour les mondes »
    Donc d’après ce que j’ai compris, le modèle à suivre est celui du pardon total pour les femmes qui ne portent pas de voile ou d’autres vêtements.
    Maintenant, je voudrais vous demander quelle est la véritable nature de l’objet dans votre religion, ainsi que celle de l’image. En effet, d’après ce que j’ai compris en lisant une grande partie des textes de votre religion, les objets et les images ne font  » ni bien, ni mal »
    Pourquoi donc les interdire ? Ou les obliger ? ( le voile n’est qu’un objet, avez-vous le droit de le rendre sacré ? )
    Je vous remercie pour l’attention que vous apporterez à quelqu’un qui est très curieux mais qui ne comprends pas toutes les ségrégations misent en oeuvre par certains musulmans. Et ce afin de m’éclairer et de ne pas m’éloigner de votre religion.
    Car d’après ce que j’ai compris, pour vous si vous ne répondez pas à l’ignorante, la balance pencherait en votre défaveur. Mais je ne suis qu’une simple curieuse.
    Pour finir, j’aimerais que vous abordiez la question à laquelle personne n’a jamais été capable de me répondre de manière acceptable et raisonnable :  » Qui sont les Djinns ? »
    Les anges, j’ai compris mais les Djinns sont souvent des grands tabous dans vos discours pleins de bonnes intentions. Comment les percevez-vous ? Comment pensez-vous qu’ils vous influencent vous ?
    En ce qui concerne le concept de  » patrie » d’après ce que j’ai compris, il n’a pas vraiment de sens dans votre religion. Dans ce cas là, comment expliquez-vous le chauvinisme exacerbé chez des dits  » musulmans » par exemple qui ne feront pas grand cas de ce que je viens à demander…
    le silence est en général pour moi une bonne réponse de principe.
    Enfin, si vous décidez de me répondre, je souhaiterais vivement que vos propos soit accompagner des textes sources à l’appui qui d’après ce que j’ai compris doivent être vos premières références. Souvent, les gens causent et causent sans sources directs à l’appui.
    J’ai été très très très choquée par un Monsieur qui a semblé dire que le coran ne devait pas être la première de vos références. Un savant pourtant, vraiment, je n’ai peut-être pas bien compris.
    Il a parlé des  » coranistes » Pouvez-vous m’éclairer sur ce point parce que là vraiment, Mr Ramadan et les autres, une curieuse comme moi ne comprends pas.

    Merci

  10. Les deux textes sont bien écrit , mais le premier est argumenté par les textes coranique et les hadith le deuxième est moins de l’être.
    je voie que la différence reste claire aux niveau des causes et circonstances , car tous les textes coranique par exemple ont été révélés par Dieu à l’instant même ou le prophète Mohammed Sal et ses accompagnions vivaient une situation problématique par conséquent dire que la loi divine n’est pas de causes ne signifie pas qu’on attribut à Dieu quoique se soit de l’homme qu’est limité dans sa perception des lois, car c’est nous les humains qu’ont besoin de comprendre et donc le principe de causalité est très important pour nous , pour notre religion.
    Or a quoi sert les prophètes , ce sont des humains pour être des exemples,si Dieu a envoyé les anges, est ce qu’on peut appliquer la loi?
    bien sur que non car nous allons dire que nous sommes diffèrent .Alors là ,y a plus le principe de causalité qui ‘est très essentiel pour l’humanité à comprendre l’existence de Dieu.
    une autre réponse , je trouve que Tariq Ramadan n’a rien de responsabilité en cela, car lui écrit aux européens qu’sont nouvellement convertis à l’Islam , et personne d’autre n’a le droit de contester la foi sauf Allah qui connu tout de nous.

  11. M. Ibn Salah,

    J’ai lu votre article-réponse une premiėre fois et je vais le relire pour approfondir et conprendre -de bonne foi- chaque élément que vous avez soulevé, pour apprendre, ‘critiquer’ , qiestionner et avancer…
    Cependant, je tiens à vous dire que votre ton, votre façon de répondre n’ont tien ã voir avec la Sounna nabawiya et l’attitute et le comportement de notre Prophète (paix et prière eur lui…).
    Ni votre ton arrogant ni vos propos teintés de certitude qui accuse quasiment de mécréance -à coup de versets de coran – un frère musulman qui a pris l’initiative de parler d’un sujet qui nous intéresse tous…(Attention, si au fond de vous même voous pensez qu’il est mécréant, alors il seraot là l’Associationnisme….!!!). A ce que je sache il n’impose pas son point de vue et il ne se présente pas comme un savant, il contribue à un débat, dans une tribune qui nous est offerte par M. Ramadan. M. Ramadan qui a le grand mérite de nous réveiller, susciter notre esprit critique, notre curiosité, notre envie d’apprendre et de cheminer dans notre spiritualité.Allah iy jazih des millions de fois.
    Réformisme libéral, salafi….Il y en a marre de ces catégorisations qui ne font que diviser, exclure, excommunier….Qui êtes-vous, vous pour décréter la dangerosité de M. Ramadan…? Le détenteur de la Seule Vérité, le Bien guidé, inondé de Lumiėre Divine…..?
    Vous manquez de crédibilité lorsque vous parlez de : ‘l’évolution négative de Tariq Ramadan vers le ‘réformisme libéral, qui consiste, rappelons-le, à réformer l’Islam de manière libre sans revenir aux sources scripturaires…’. Vous n’avez rien compris aux pensées, écrits et dires de M. Ramadan, ou bien vous êtes de mauvaise fois; ou bien vous ne l’avez pas lu sérieusement, alors je crois bien que je vais relire votre article avec beaucoup de précaution et d’esprit critique…C’est même un devoir.
    En tous cas, moi, en tant que musulmane, j’ai envie d’écouter et m’inspirer de quelqu’un qui respire l’Humilité, qui dégage de la Miséricorde, un Pédagogue rigoureux, c’est à dire quelqu’un qui adopte l’exemplarité du prophète, exemplarité que vous soulevez vous-même : La Sounna! Que Allah vous guide sur ces points, et nous guide tous sur cette Voie du bon comportement. Et qu’Il vous fasse réagir avec calme et modestie à tout ce que je vous ai écrit. Bon Cheminement!

  12. Je pense qu’il a raison le voile est une injonction divine et on ne revient pas sur cet ordre divin. Celle qui veut le porter qu’elle le porte et celle qui ne veut pas le porter qu’elle ne le porte pas. Dieu a délimité la ‘awra, je ne vois pas qui nous sommes pour décider de choisir une awra différente parce que soit-disant notre époque a changé… Et ceux qui disent que le voile ne doit pas découvrir les cheveux sachent que cela est totalement faux. Pour comprendre le Coran, nous avons besoin de la sunna…

  13. Pour répondre à Florence au sujet des djins. Il me semble que Dieu a créé les êtres humains, les anges et les djins.
    Les êtres humains sont créés de terre et les djins de feu, c’est pour cette raison que, par orgueil, iblis (ou satan) n’a pas voulu se prosterner devant Adam.
    Les djins vivent sur Terre ( peut être aussi alleurs, je ne sais pas ) et sont beaucoup plus forts que nous. Il agissent sur nous en nous insuflant les mauvaises pensées.
    Je t’invite à étudier la sourate « inas », la dernière je crois.
    Bon, et à propos du port du voile, je pense que c’est obligatoire car il en est mention dans le Coran. Mais çà ne fait pas partie des piliers de notre religion…
    Rappelons nous tout de même que l’homme et femme sont différents avec des obligations parfois différente, le respect étant essentiel bien sûr, c’est sans doute pour çà que Dieu demande aux femmes de porter le voile, pour que le respect ne s’estompe pas.

  14. Sans vouloir offenser Ibn Salah et j’espère qu’il ne vivra pas ce qui suivra comme un manque de respect. Car l’individu est sacré pour le musulman. On se doit d’être miséricordieux avec tout le monde y compris ceux qui ne partagent pas nos convictions. Tel est l’enseignement de celui qui « n’a été envoyé que comme miséricorde pour les mondes ». La miséricorde traverse l’Islam de part en part. Allah est le Miséricordieux qui fait miséricorde. Il est, de surcroît, inscrit sur son trône « Ma Miséricorde précède ma colère ». Que l’Islam est beau lorsqu’il est vécu sur le mode de la Miséricorde.

    Mais, hélas, l’Islam est une chose pendant que le musulman en est une autre. Mohamed Âbdou (m.1905) disait à juste titre : « le musulman est une manifestation contre sa religion ». Cette assertion que personne au monde n’est capable de réfuter globalement demeure toujours d’actualité. Heureusement qu’il y a des musulmans qui incarnent dans leur quotidien le principe miséricorde. Mais cela constitue seulement un îlot de miséricorde dans un océan de barbarie et de haine. Le prophète (ç) disait : « Soyez une force d’attraction, ne soyez point une force de répulsion… ». De plus, Allah révéla à son Messager la liste des hypocrites qui complotaient contre l’Islam et les musulmans. Les Compagnons, que Dieu les agrée, demandèrent au Prophète cette liste. Mais, il refusa de la leur remettre en disant : « voulez-vous que les gens disent que Mohamed tue ses Compagnons. » Il avait (ç) le souci de la religion et de l’image que l’on peut en donner/avoir. Autre exemple que tout le monde connaît, un jeune vient voir le Prophète (ç) et lui demande l’autorisation de forniquer. D’abord, le Messager d’Allah, la miséricorde incarnée, ne s’en offusqua point. Avec psychologie et pédagogie, il a convaincu le jeune, par un jeu de questions- réponses, de l’insensé de sa demande. Puis il mit sa main sur son cœur et fit une invocation qui le libéra. Le jeune sortit de chez le Messager d’Allah (ç) avec un sentiment de répulsion vis-à-vis de la fornication. (Un cheikh quelconque aurait massacré ce jeune, je crois). Les exemples sont nombreux, vous en connaissez d’autres. Toujours est-il que la miséricorde est le paradigme des paradigmes. Paradigme qui a fait défaut à Ibn Salah. Et c’est une lacune grave.

    J’en viens maintenant au texte. Ce que je vais dire d’autres l’on dit avant moi. Son texte effectivement suinte l’orgueil et l’arrogance. La miséricorde y est absente. Le ton y est inquisitorial. La teneur orgueilleuse et arrogante du texte est complètement aux antipodes du « tawhid » qui est plus un paradigme qu’un dogme. Et il ne vaut que par ses implications. Je rappelle seulement la parole prophétique qui dit « celui dont le cœur contient un atome d’orgueil… ». Vous connaissez la suite. Et cette autre perle prophétique : « Allah élève celui qui fait montre d’humilité devant LUI. » Et celui qui cultive l’humilité dans ses relations à son Seigneur, sera forcément humble envers le genre humain. Et tout le reste est littérature. Quant au ton inquisitorial, il somme M. Ramadan de retirer le texte dont l’auteur est taxé de mécréant. C’est, à mon sens, le comble de l’arrogance. Sans oublier les lectures d’intention qui n’ont pas lieu d’être. Le Prophète (ç) est formel là-dessus. Je ne sais pas à quoi sont dus ses manquements à l’éthique islamique.

    Bref, où sont-ils, dans ces conditions, les leçons du Tawhid et de la Sounna authentique que tout le monde déclame à longueur de prêches ? L’Islam souffre d’un déficit de compréhension considérable. Le tawhid ne vaut que par les implications qu’il induit. Car il est plus qu’un dogme ou une doctrine que l’on décline selon les occasions. Le Tawhid est un ensemble de principes organisateurs de la pensée, des paroles et des actes. Car il se vit au quotidien comme la prière, le repentir, la croyance en les anges etc… Quant à la Sounna authentique, elle n’est pas seulement attrait extérieur, mais ferveur intérieure. Elle est engagement envers l’humain dans toutes ses déclinaisons. Le Prophète (ç) a toujours été doux avec tout le monde, lui, le dépositaire de la Parole d’Allah. Que peut représenter un cheikh par rapport au Messager de la Miséricorde ? Presque rien. Pourquoi alors certains de nos chouyoukhs manquent-ils de miséricorde ? Mon propos ici est général.

    En conclusion, La colère d’Ibn Salah a précédé sa miséricorde. Il semble oublier que « celui qui n’est pas miséricordieux envers les gens Allah ne sera pas miséricordieux à son égard ». De plus, il semble ignorer que « quand la douceur est au cœur d’une chose, elle l’embellit et lorsque la violence se mêle à une chose, elle l’enlaidit ». Le musulman et la musulmane authentiques sont miséricordieux. N’oublions pas qu’Allah a fait entrer au Paradis une prostituée israélite parce qu’elle était miséricordieuse avec un chien. Celui-ci haletait de soif. Alors elle lui donna à boire. La miséricorde est simple. Et elle rapporte gros : le Paradis que je vous souhaite, à tous et à toutes, du fond de mon cœur.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici