Un univers de complexité

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On n’a jamais autant parlé de l’islam et des musulmans. Jamais les médias et les journalistes n’ont couvert et présenté « le monde musulman » ou  « les musulmans en Occident » avec autant de reportages, d’interviews et autres comptes-rendus. Jamais pourtant la connaissance de l’islam, des musulmans et des situations géographiques, politiques et géostratégiques n’a paru autant superficielle, partielle et souvent confuse dans le grand public et souvent d’ailleurs parmi les journalistes eux-mêmes et jusqu’à dans les cercles universitaires. La confusion est générale et la suspicion domine. Les termes sont rarement définis, les nuances souvent peu élaborées et les champs d’investigation quasiment jamais circonscrits. Trop souvent, certains intellectuels ou journalistes introduisent une recherche ou une émission de télévision ou de radio en affirmant qu’ils différencieront clairement les radicaux des conservateurs ou des musulmans dans leur ensemble et l’on finit par s’apercevoir au fil desdites  recherches ou émissions que rien n’est clair ni clarifié et que la confusion régnante ne peut que produire la suspicion et la peur.


 


Il faut commencer par dire que le monde de l’islam est aussi complexe que les univers bouddhiste, juif, chrétien du point de vue des tendances et des courants spirituels et religieux. Il importe donc de ne pas commencer  par catégoriser les musulmans sur le mode trop connu des époques coloniales : il existerait les « bons » et les « mauvais » musulmans ; les « modérés » et les « fondamentalistes ». Les premiers seraient ceux qui partagent « nos » valeurs et tous les autres seraient dangereux ou « potentiellement » dangereux.  Cette catégorisation, avec quelques sophistications légères, est pourtant la plus répandue chez un nombre incalculable de politiciens, d’intellectuels et de journalistes. Elle est scientifiquement fausse, intellectuellement superficielle et politiquement tout à fait dangereuse : elle est l’objet d’une projection tantôt basée sur l’ignorance (ce qui est grave) ou sur la construction idéologique du nouvel ennemi islamique (qui est plus grave encore).


 


Il faut exiger des intellectuels et des journalistes qu’ils fassent un réel effort de décentrage par rapport à leur propre univers de référence et qu’ils appréhendent les dynamiques islamiques à partir de leurs propres terminologies, catégories et intelligences. Il s’agit, au moment même d’entrer dans un autre univers de référence, de savoir distinguer ce qui fait l’unité de cet univers et ce qui explique et organise sa diversité. Sur le plan général, il existe « un » seul islam qui se définit par l’unité du credo (al-‘aqîda) des six piliers de la foi et de l’unité de la pratique (al-‘ibadât) des cinq piliers de l’islam. Dans toutes les traditions, sunnites comme chiites, cette unité est reconnue et est basée sur la reconnaissance commune des deux corps de textes fondateurs (le Coran et la Sunna). Même s’il peut exister des désaccords sur l’authenticité de tel ou tel texte, la reconnaissance des sources scripturaires de références et de l’unité de la foi et de la pratique impose la reconnaissance d’une référence unitaire de l’islam. A ce niveau l’islam est un et les musulmans du monde se reconnaissent dans cet ordre supérieur de leur unité.


 


Il existe néanmoins un premier niveau de diversité qui est aussi ancien que l’âge de l’islam lui-même. Dès l’origine, notamment entre deux compagnons comme  Abd Allah ibn Umar et Abd Allah ibn Mas’ûd, il a existé des différences de lectures et d’interprétations des textes. Très vite on a vu apparaître – et la réalité demeure jusqu’à nos jours – des lectures littéralistes, traditionalistes, réformistes, rationalistes, mystiques ou strictement politiques des sources scripturaires. Ainsi, non seulement l’histoire de l’islam va voir la naissance de plus de dix-huit écoles de droit (et près d’une trentaine en comptant la tradition chiite) mais des tendances vont apparaître quant au mode de lecture des textes. Des courants de pensées vont se développer au cours des siècles pour donner la prééminence au courant tantôt littéraliste tantôt traditionaliste tantôt soufi tantôt réformiste, etc. Des confrontations intellectuelles et parfois politiques ont accompagné et façonné la coexistence de ces différentes tendances. Nous sommes loin, on le voit, de la catégorisation binaire des « bons » et des « mauvais » musulmans et il faut noter par ailleurs que le positionnement religieux ne dit encore rien sur la posture politique : ainsi un rationaliste ou un libéral sur le plan religieux ne correspondant pas forcément à un démocrate sur le plan politique, de même qu’un conservateur n’est pas par définition un partisan de la dictature. Les journalistes occidentaux ont souvent été trompés – et ont par conséquent trompé leur public – en opérant des réductions de cet ordre (qu’on ne se permettrait d’ailleurs jamais dans les univers de référence juif ou chrétien car on connaît mieux les nuances des positionnements politiques).


 


A ce premier ordre de diversité, il faut encore ajouter la multiplicité des cultures qui habillent aujourd’hui les appartenances à l’islam. Avec le socle commun fondé sur le même credo et les mêmes pratiques, les musulmans du monde s’inscrivent naturellement dans des environnements culturels multiples et très différents. De l’Afrique occidentale à l’Afrique du Nord, de l’Asie aux Etats-Unis ou à l’Europe, il existe une diversité de cultures qui, en permettant aux individus de respecter les principes de l’islam, leur offrent des modes de vie, des goûts, des expressions artistiques et des sensations qui appartiennent très spécifiquement à la culture en question. Les musulmans arabes, africains, asiatiques, américains ou européens partagent la même religion mais sont de cultures différentes et cela a une influence déterminante sur le façonnement de leurs identités, de leurs appartenances et de leurs visions de certains des enjeux contemporains.


 


Beaucoup d’observateurs n’auront aucune peine à reconnaître l’existence de ces premiers niveaux de diversité vis-à-vis de l’islam au sens large mais ils s’empresseront d’opérer une réduction d’un autre type, elle aussi malheureusement inopérante et dangereuse. D’un côté, ils placeront l’islam – avec toute la diversité dont nous avons parlé – et de l’autre « l’islamisme », objet de tous les rejets et de toutes les diabolisations. Guère plus sophistiquée que la première réduction dont nous parlions plus haut, celle-ci déplace la perspective mais s’établit sur le même mode de la binarité simpliste : il y a donc les « bons » – les musulmans – et tous les « méchants » – les islamistes-. La définition de « l’islamisme » est souvent vague et à géométrie variable selon les journalistes, les intellectuels et les études proposées. Tantôt il s’agit de « l’islam politique » au sens large, tantôt il s’agit des « salafistes» ou des « wahhabites », tantôt il est question de « l’islam radical » ou encore d’al-Qaïda. Les lignes de démarcation entre les différents courants ne sont que rarement précisées et tout porterait à croire que « l’islam politique » est un et dangereux et que les distinctions seraient soit, au mieux, insignifiantes soit, au pire, le fruit  de la manipulation des acteurs islamistes qui aimeraient faire croire qu’il existe un « islamisme modéré » pour mieux tromper l’Occident.


 


Ces types d’analyses sont légion en Europe et les « experts » ou les journalistes ont multiplié les études et les reportages sur cet univers apparemment monolithique de « l’islam politique ». N’importe quelle recherche qui oserait de telles réductions dans l’univers de référence chrétien, juif ou bouddhiste serait pourtant immédiatement disqualifiée eu égard à la superficialité de l’approche et au caractère non scientifique des conclusions. En effet, serait-il possible de réduire l’engagement politique des chrétiens se référant au christianisme (le christianisme politique) à la seule tendance intégriste et fondamentaliste ? Or, il existe des théologiens de la libération qui se sont engagés en politique en se situant clairement à gauche de l’éventail politique et qui refusent la lecture dogmatique des sources scripturaires bibliques. Plus au centre, parfois sensiblement à droite, parfois sensiblement à gauche, on trouve les démocrates chrétiens qui s’engagent en politique au nom de leurs convictions chrétiennes. Qui pourrait justifier- en termes d’analyses référant aux sciences politiques – de mettre tous ces chrétiens dans la même catégorie du « christianisme politique intégriste », voire « radical » ? Ou d’affirmer que les plus « modérés » ne sont que les alliés objectifs et déguisés des « intégristes » ; que Léonardo Boff, le théologien de la libération, n’est que la face enjolivée de Mgr Marcel Lefebvre ?  On sourirait de ces approches fantaisistes dans l’univers chrétien mais on semble s’en accommoder – encore une fois par ignorance ou par intérêt idéologique – quand il s’agit de « l’islam politique ».


 


Or l’étude de l’islamisme, de « l’islam politique », révèle des complexités aussi importantes que l’étude de l’islam dont nous parlions plus haut. Entre les positions des promoteurs réformistes de la libération politique par l’islam que furent al-Afghani et Abduh hier et les positionnements extrêmes des leaders d’al-Qaïda aujourd’hui, il existe des océans de différences dans l’ordre de la compréhension de l’islam et de l’engagement politique. Cela est aussi vrai sur une séquence d’étude historique que dans l’étude comparée des discours et des actions des mouvements contemporains s’engageant en politique au nom de l’islam. Impossible de réduire l’expérience turque avec Erdogan, ou les vingt années du pouvoir iranien, ou encore les quatre-vingt années d’actions des Frères Musulmans d’Egypte à la même lecture des sources et au même positionnement politique que celui du maître à penser d’al-Qaïda, Ayman az-Zawahri, qui n’hésite d’ailleurs pas à traiter ses prédécesseurs ou ses contemporains de traîtres à la cause, à l’intérieur même du champ de l’islam politique. Qu’on soit d’accord ou pas avec les thèses de ces mouvements, l’étude scientifique, et la compréhension sérieuse, des tendances de l’islam politique nécessitent une triple approche : une étude des positionnements théologiques et légaux des acteurs des mouvements en question (littéralistes, réformistes, soufis ou autres) ; une connaissance de la profondeur historique des phénomènes (de nombreux mouvements et/ou acteurs ont clairement changé au cours des années de leur engagement à l’instar d’Erdogan en Turquie ou de Ghannouschi en Tunisie) et enfin l’étude circonstanciée des réalités nationales qui opèrent sur l’évolution et le positionnement des mouvements islamistes. Cette triple approche est seule à même de nous donner une meilleure compréhension du phénomène de l’islam politique loin des réductions ignorantes ou de l’instrumentalisation idéologique de « ces islamistes qui nous menacent. » Il ne s’agit pas d’être d’accord avec des thèses politico-religieuses, il est question de s’imposer un rapport scientifique et objectif à l’objet d’étude.


 


Les intellectuels, le public et les journalistes n’ont parfois plus le temps… et c’est pourtant de temps, d’études, d’efforts et d’humilité intellectuelle dont nous avons besoin pour comprendre la réalité de l’islam et des musulmans aujourd’hui aussi bien que des diverses appartenances et revendications dans l’ordre de l’islam politique. Nos simplifications intellectuelles nous rassurent sur nos connaissances mais nous entraînent à avoir peur du monde. Se réconcilier avec la complexité du monde musulman aura paradoxalement l’effet inverse : au-delà de la diabolisation de l’autre dont les extrémistes occupent quotidiennement les médias, il existe une multitude de tendances, des millions et des millions de musulmans qui dans leur diversité religieuse et politique refusent la violence, veulent la démocratie et la liberté, et refusent l’extrémisme. Il faut que les uns et les autres nous fassions acte d’humilité, que nous appréhendions la complexité qui nécessite des études approfondies et la suspension des jugements trop hâtifs et forcément dangereux. La première marque de notre respect vis-à-vis d’autrui est de lui reconnaître la même complexité que la nôtre. La seconde consiste à lui reconnaître une soif identique de dignité humaine et de comprendre qu’il exige, comme nous, qu’elle soit respectée.  


 


 


 

    

68 Commentaires

  1. Bismillah Rahman Al Rahim

    لَكُمْ دِينُكُم وَ لِيَ دِينِي

    Ma proposition:

    nouvelles paroles qui conviendraient pour relooker la Marseillaise façon coranisée.

    Allons enfants de la Patrie
    Le jour de gloire est arrivé !
    Contre nous de la tyrannie
    L’étendard tout vert est levé
    Entendez-vous dans nos campagnes
    Mugir ces féroces chrétiens?
    Ils viennent jusque dans vos bras.
    Dévoiler vos filles & vos compagnes!

    Aux armes soldats d’Allah
    Formez vos bataillons
    Marchons, marchons
    Qu’un sang impur
    Abreuve nos sillons

    Que veut cette horde d’esclaves
    De traîtres, de larves à dhimmiser?
    Pour qui ces ignobles entraves
    Ces fers dès longtemps préparés?
    Français, pour nous, ah! quel outrage
    Quels transports il doit exciter?
    C’est nous qu’on ose méditer
    De rendre à l’antique esclavage!

    Quoi ces cohortes indigènes!
    Faisaient la loi dans nos foyers ?
    Quoi! ces phalanges mercenaires
    Terrasseraient nos fils guerriers ?
    Par Allah ! par des mains enchaînées
    Nos fronts sous le joug se ploieraient
    De vils despotes deviendraient
    Les maîtres des destinées.

    Tremblez, croisés et vous perfides
    L’opprobre de tous les partis
    Tremblez! vos projets islamicides
    Vont enfin recevoir leurs prix!
    Tout est soldat pour vous combattre
    S’ils tombent, nos jeunes héros
    La France en produit de nouveaux,
    Contre vous tout prêts à se battre.

    Indigènes, en guerriers magnanimes
    Portez ou retenez vos coups!
    Épargnez ces tristes victimes
    À regret s’armant contre nous
    Mais ces despotes sanguinaires
    Mais ces complices de la croix
    Tous ces tigres qui, sans pitié
    Déchirent le sein de leur mère!

    Nous entrerons dans la gloire
    Quand nos aînés ne l’auront plus
    Nous y trouverons leur poussière
    Et la trace de leurs vertus
    Bien moins jaloux de leur survivre
    Que de partager leur cercueil
    Nous aurons le sublime orgueil
    De les venger ou de les suivre!

    Amour sacré de la Patrie
    Conduis, soutiens nos bras vengeurs
    Liberté, Liberté chérie
    Combats avec tes défenseurs!
    Sous nos drapeaux, que la victoire
    Accoure à tes mâles accents
    Que tes ennemis expirants
    Voient ton triomphe et notre gloire!

    • Humm…

      Je préfère la version de Greame Allwright !

      Nettement plus pacifique et universelle…

    • Bonjour à tous… Un peu provocateur, non ? Si des personnes sans respect ont cru être intelligentes en publiant les dessins du Prophète, je pense pour ma part, que ces belles paroles dont vous nous gratifiez, rejoignent le niveau des gens ayant créé et/ou mis à disposition les caricatures que j’ai mentionné.

      Bref, absolument inintéressant, ni constructif. Je vous accorde néanmoins le prix de l’Humour…

    • Bonjour monsieur Ramadan, juste pour vous dire haut et fort!

      «  »On vous aime!!!!!!!!!!!!!!!!! » »
      Comme sa vous le saver

    • Merci Tariq pour ce texte débordant d’esprit. Quant à la personne qui transforme la Marseillaise, ça ne respire pas l’universel.
      A mes chers frères et soeurs, lisons Meddeb, djalal od-din Rumi plutôt que Qaradawi sauf pour la personne qui a réagi en premier au texte de Tariq car elle a l’air de faire preuve de beaucoup de tolérance.
      Pour finir une petite citation de Paul Valery: »les uns consultent les livres, les autres regardent les choses »

  2. Salam ou aleikoum,
    le problême est que justement éxiste-t-il en courant de la « libération » islamique, avec ses théologiens ( a l’instar d’un Léonardo Boff) pour la communauté des musulman contemporain.
    Si oui, sont-ils audible? non pas pour les masses médias du monde occidental mais pour l’ensemble de la communauté islamique?

    Merci.

  3. Ce week-end, j’ai adressé un courriel à france culture pour leurs signaler qu’il serait temps que les programmateurs songent à aménager un temps à la spirirualité musulmane, monothéiste, puisqu’ils le font pour les deux premiers Textes reconnus.
    Je dois avouer qu’ils m’ont gentiment (sèchement serait plus juste Sourire) rappelée que celà fait des décennies qu’il en est ainsi et qu’ils estiment avoir rempli leur contrat laique (?!!) en diffusant une émission culturelle (belle impartialité !), cette fois ci, d’islam, tous les dimanches soirs !
    Il y a encore beaucoup de travail pour sortir l’islam de la case orientalisme… et faire partager la portée cultuelle et spirituelle apportée par le Coran, ou le Livre de la Distinction.

  4. Salam,

    C fou comme le fantasme du méchant habite l’esprit des gens depuis tout le temps. A croir qu’on a toujours besoin d’un bouc emmissaire. Aujourd’hui, en france, le bouc emmissaire, le méchant, l’enemi c’est le musulman, alors quand un journaliste fait une emission sur l’Islam il lui faut répondre à ce fantasme s’il veut faire de l’audimat, de l’argent.
    Peut être que le problème est là, faire de l’argent compte plus que dire la vérité…Voila l’intérêt des journalistes.
    Faut dire aussi qu’un enemi c’est pratique pour justifier des politiques qui ne répondent pas au véritables problèmes des français. Le chômage, les problèmes de logements, le mal être des français (plus de 75 millions de boite d’antidepresseurs vendu en france en 2006) ne trouve pas de solution dans la bouche de nos politique si ce n’est en proclament que les chômeurs sont chômeur parceque fainéant, et que le suicide c’est génétique. Autrement dit on peut rien y faire…alors on fait diversion en disant que c’est la polygamie et le mouton qui sont les véritable fléau du pays et qu’il faut y remédier en faisant de véritable lois au frais du contribuable… Voilà l’intérêt des politiques.
    Si on se permet avec l’Islam autant d’incohérence,c’est que ça arrange pas mal de monde et c’est la preuve qu’on manque d’idée. On ne sais plus résoudre les problème qui se pose à nous. La mondialisation avec les cultures et les peuples qui disparraissent, les maladie, la fin la soif dans le monde… ça n’intéresse personne et c’est tellement difficiles à combattre. Alors l’idée du méchant musulmans (on dit qu’il y en a aussi des gentil mais ça c’est pour se donner bonne conscience, pour vivre avec) est un substitut universel.
    Stigmatiser le musulman est un anti-depresseur universel, un tremplin politique, un amnésique à tous nos problème quotidien (chômage, logement) mais aussi un prétexte exceptionnel aux politiques les plus inhumaine (monde musulmans où les dictature justifie leur existence) notemment dans les territoires palestiniens.
    Ce substitut est trés bon marchet et rapporte beaucoup, baucoup de pétrole… beaucoup de commande d’arme…beaucoup d’honneur et de notoriété….
    Mais la principale raison des incohérence sur qu’on se permet sur l’Islam c’est le manque de sens dont souffre le monde aujourd’hui.
    Oua Allah oua A’lam.
    Salam

  5. Paix sur vous.

    Cher Tariq,

    Votre analyse est très pertinente, et je la partage entièrement avec vous. D’ailleurs à propos du titre de l’article « Un univers de complexité », je lui trouve un bon parfum « Morinesque ».

    Ca ma donc tout naturellement rappelé cet intellectuel que j’apprécie énormément (autant que vous d’ailleurs 🙂 ) et qui a écrit et théorisé des choses fort intéressantes sur « LA COMPLEXITE » parmi tant d’autres, je parle bien évidemment d’Edgar Morin. Il faut donc prôner le recours à cette complexité, le recours à une approche interdisciplinaire pour saisir et étudier l’islam (ou même l’islamisme, ou le soufisme,etc).Cette approche devient au jour d’aujourd’hui plus qu’une nécessité.

    J’en profite alors pour partager avec vous tous quelques bouts de phrases de ce grand homme à propos de la complexité et de la compréhension (concepts étroitement liées et qui ont à mon humble avis un rapport général soit il avec le fond de l’article présent)

    « Penser de façon complexe est pertinent dans les cas, (presque tous), où nous rencontrons la nécessité d’articuler, de relationner, de contextualiser. Penser de façon complexe est pertinent chaque fois qu’il faut penser. Lorsqu’on ne peut réduire le réel ni à la logique, ni à l’idée. Lorsqu’on ne peut ni ne doit rationaliser. Lorsque nous cherchons à dépasser ce qui est déjà connu. »
    (Eduquer pour l’ère planétaire, p.48, Balland, 2003)Edgar Morin

    « La peur de comprendre fait partie de l’incompréhension.
    Comprendre. Ce mot fait aussitôt sursauter ceux qui ont peur de comprendre de peur d’excuser. Donc il faudrait ne vouloir rien comprendre, comme si la compréhension comportait un vice horrible, celui de conduire à la faiblesse, à l’abdication. Cet argument obscurantiste règne encore dans notre intelligentsia par ailleurs raffinée. Ceux qui refusent de comprendre condamnent la compréhension parce qu’elle empêcherait la condamnation.
    Comprendre n’est pas justifier. La compréhension n’excuse ni n’accuse. La compréhension favorise le jugement intellectuel, mais elle n’empêche pas la condamnation morale. La compréhension conduit, non pas à l’impossibilité de juger, mais à la nécessité de complexifier notre jugement. »

    (Ethique (La méthode 6), p.135, Seuil, 2004)Edgar Morin

    Puisse Le Très Bienveillant, chez Tariq, veillez sur vous ainsi que vos proches.

    Puisse Annour, éclairer nos cœurs et nos parcours Amin.

    • Quelles sont les conditions du dialogue ?

      – Tout d’abord, la reconnaissance de l’Autre comme interlocuteur ayant des droits égaux à soi-même. Le vrai dialogue, c’est quand on reconnaît à l’autre la même dignité. Il n’y a pas de dialogue possible entre un maître et son esclave. Le dialogue suppose l’égalité – ce qui est un point de vue relativement nouveau dans la culture européenne ! L’Europe occidentale a dominé et exploité le monde à partir de la conquête des Amériques, elle a pratiqué la traite des Noirs et l’esclavage, elle a exercé les dominations les plus longues et les plus dures de l’histoire. Mais dans cette même Europe, et peut-être dès la conquête, des esprits déviants ont élaboré quelques-unes des idées clés qui permettent le dialogue : c’est Bartolomé de Las Casas, ce prêtre espagnol qui a dit que les indigènes d’Amérique étaient des humains comme les autres, et c’est Montaigne qui disait que nous appelons « barbares » les autres civilisations. Ça a continué avec Montesquieu qui a imaginé qu’un soi-disant Persan venait examiner la France à la façon d’un anthropologue nourri de la philosophie des droits de l’homme. Autrement dit, l’Europe occidentale a été à la fois le foyer de la domination et celui des idées d’émancipation. Et c’est en s’emparant de ces idées que les peuples colonisés ont pu obtenir leur émancipation relative.

      – Dans le monde d’aujourd’hui, quels sont les obstacles au dialogue ?

      Il y a obstacle quand ce qui est sacré pour l’un n’est pas sacré pour l’autre. Par exemple, un musulman, un chrétien et un juif ne peuvent pas dialoguer sur le fait de savoir si Jésus a ressuscité au troisième jour, si Moïse a reçu les Tables de la Loi ou si Mohammed a eu la révélation de l’ange Gabriel. Mais on peut reconnaître ce qui est sacré chez l’autre et dialoguer, c’est-à-dire progresser dans la connaissance de l’Autre. Ceux qui dialoguent sont minoritaires mais ils existent. Cela dit, quand ils sont très peu nombreux, ça ne va pas loin.

      http://lesogres.info/article.php3?id_article=1216->http://lesogres.info/article.php3?id_article=1216]

      [http://portal.unesco.org/fr/ev.php-URL_ID=18178&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html

  6. Salam aleikoum,
    Je tenais juste à dire qu’il faut revenir à l’essentiel. Notre but est d’être optimiste et de suivre simplement le chemin du bien et d’écarter les mauvaises pensées et les mauvaises actions de notre esprit. Voyez les choses simplement, nous savons que tout être humain, qu’il soit exposé ou caché dans ce monde aura un jour ou l’autre un signe, ou des signes pour les moins doués d’intelligence, qui lui permettront de comprendre la réalité des choses. Nous pouvons aider certaines personnes à comprendre les valeurs auxquelles nous sommes attachées, mais la meilleure façon de comprendre se fait par une réflexion personnelle. Je vous parle de ça parce qu’aujourd’hui les mauvais jugements que nous percevons de la part des « ignorants » ne doivent pas être perçus comme un mal pour nous mais un bien pour eux. Nous sommes attachés à nos valeurs et nous le savont, mais le fait de parler constamment des mêmes choses dans les médias ou dans la vie actuelle permettra Inch’Allah à certains de ne pas écouter les dires des autres mais à chercher à comprendre à travers la lecture de textes sacrés, à travers une réflexion personnelle. Imaginez simplement que tous les jours on vous parle d’une chose que vous ne connaissez pas, en l’occurence l’Islam aujourd’hui pour une grande partie du monde, et bien je pense que le réflexe humain sera de chercher à comprendre seul. Je pense que parmi tous les signes qui peuvent nous être apportés, celui que nous observons aujourd’hui en est un très grand, pour les doués d’intelligence…
    Aleikoum Salam
    Amin

  7. Bonsoir Monsieur Ramadan,

    Tout ça vous l’avez déjà dit, mais bon c’est vrai qu’on vous repose toujours les mêmes questions….

    Par contre quelque chose qui me perturbe c’est quand vous parlez de 6 piliers voire de 7 dans votre dernière conférence. Pourriez-vous dire quel est ce 6ème pilier svp??

    Cordialement,

    • Les six piliers de la foi (ezt non sept) sont la foi
      -en Dieu
      -en ses anges
      -en ses livres
      -en ses prophétes
      -en ses nom et qualités
      -au Quadha (le destin décidé par Dieu) qu’il soit bon ou mauvais.

    • Non pas en Son nom et Ses qualités mais au Jour du Jugement… rectification fraternelle

    • Sophia, permettez-moi ce complément d’information.
      Les piliers de l’Islam sont au nombre de cinq :
      La profession de foi ( Il n’ y a de Dieu que Dieu, Mohammad est Son Prophète), S’acquitter de la prière , s’acquitter de l’impôt ( Zakat), Observer le jeûne du mois de Ramadhan, Se rendre sur les lieux saints de l’Islam ( La Mecque et Médine).
      Les piliers de la foi sont au nombre de six :
      Croire en Dieu, en Ses anges, en Ses Livres, en Ses envoyés ( le dernier étant Mohammad), au jour du jugement dernier et au destin bon ou mauvais.

    • Salam,

      – Pour un architecte qui voit nos comportements, « nos » piliers sont bien frêles pour le poids affiché de notre foi!

      – Nous tenons debout uniquement grâce à la Miséricorde de notre Seigneur.

      – § Croire en Dieu c’est tout simplement suivre Ses recommandations

      – § Croire en Ses Anges c’est avoir honte de nos actes et paroles répréhensibles que les nobles scribes « assis » à notre droite et à notre gauche consignent par écrit tout au long de notre existence ( Les pensées intimes étant colligées par notre Seigneur!)

      – § Croire en Ses Livres nous oblige à les lire avec le coeur et la Raison .

      – § Croire en Ses Envoyés nous rappelle que ce sont des êtres exceptionnels triés sur le volet, et envoyés par Dieu à leurs peuples. Mouhammad (PBSL) est le seul dont le Message est destiné à tout le genre humain ainsi qu’à l’entité invisible pour les yeux humains appelée (Djinns) en Arabe.

      – § Croire au Jour du Jugement Dernier c’est le craindre réellement puisque c’est un Jour Terrible.

      – § Croire au destin ( le bon et le mauvais), c’est bien connaître les limites de notre champs de responsabilité.

    • Ok je ne connaissais pas les piliers de la foi, je les confondais avec les piliers de l’Islam qui sont effectivement au nombre de 5.

      Merci à tous!

    • Il parlait de piliers de la fois à différencier avec pilier de l’islam.
      Bonne continuation.

  8. Il me semble que nos amis européens ne veulent pas connaître notre religion. Certains se plaisent dans leur ignorance qui alimente leur mépris voire leur haine ; d’autres ne voient aucun intérêt à déployer cet effort. Et il y a cette catégorie qui connaît l’Islam mais présente une lecture négative, comme c’est le cas du Pape Benoît 16 et d’autres non religieux. Une petite minorité affiche une amitié, une sympathie mais ne fait que peu de choses dans le sens d’un vrai respect de la dignité des musulman(e)s.
    J’estime que le respect d’autrui ne nécessite pas une connaissance approfondie de sa religion ou sa culture. Le problème réside dans le fait que « le monde civilisé » écrase l’autre partie de l’humanité depuis plus d’un siècle et ces conflits ont engendré des résistances, au nom des religions ou pas.
    Votre discours est académique et dépasse le niveau du citoyen moyen d’Europe. Oui, j’ose prétendre que nous faisons beaucoup de pas dans le rapprochement vers l’autre : on connaît sa langue, on respecte sa culture et sa religion, on adopte ses modèles d’enseignement, ses formules politiques…y compris dans nos pays d’origine.
    De son côté l’autre méprise notre langue, notre religion…utilise un vocabulaire insultant pour parler de notre existence sur cette planète.
    Par exemple, un espagnol parle en espagnol avec ses enfants, de même pour un japonais, un italien…on trouve une beauté à chacune de ces langues. On montre une admiration pour la prière bouddhiste…aux baguettes utilisées par les Chinois pour manger le riz. Mais un musulman qui demande des légumes dans un restaurant scolaire et ose refuser la viande essuie des remarques, des interprétations…Je ne parlerai pas de la femme en Islam, de la précarité collective des banlieues… Mais cela doit interpeller les musulmans de France dont les voix doivent valoir leur pesant de respect même chez Monsieur Sarkozy.

  9. Merci bcp frere tariq pour cette explication car nous les musulmans ,on a besoin de comprendre cet univers surtout dans le contexte actuel qui est la notre ( elections presidentielles) et pour ne pas se livrer dans une spiritualisation excissive ni a une degradation du message de l’islam en discours ideologiques .la question qui se pose comment trouver le juste milieu surtout dans l’absence de texte ca veut dire comment peut on preserver notre spiritualite qui porte notre coeur etl’engagement politique qui vide nos coeur ou bien qui nous traine dans un appauvrissement de son inteligente. merci je t’aime en dieu, frere tariq

  10. Un texte passionnant et éclairant.

    A diffuser vers tous les grands quotidiens nationaux d’Europe (et plus si possible).

    Merci pour ce travail constant et de longue haleine.

    Merci pour cette démarche de compréhension dont nous avons tant besoin!

    F

  11. Tout à fait Tariq Ramadan a raison de faire une distinction dans ce concept ambigu qu’est « islamisme ». Aujourd’hui certains imbéciles vont jusqu’a traiter Oumma.com d’islamiste car trop musulman. Rappelons, comme l’a fait Ramadan que le christianisme est doté de multiples tendances tout aussi politique les uns que les autres: l’Eglise, la démocratie chrétienne, les orthodoxes, les conservateurs, les traditionnalistes, les récationnaires catholiques. Ne surtout pas penser que leurs actions sont dénués de politique. Il faut lire le livre de Pierre Letamendia sur la démocratie chrétienne pour comprendre que les catholiques n’étaient pas sur le meme bord sur certaines questions, notamment politique, et que les frictions entre eux n’ont pas manqué. Ainsi quand des journalistes viennet dire « oui mais les islamistes montent en puissance au Maghreb », il faut leur faire signifier les différentes distinctions qu’il existe et que tout le monde n’est pas Ben Laden car musulman et politique.
    Salam

  12. Cher frère,

    Que DIEU vous PROTEGE et vous GARDE SUR SON CHEMIN.Cher frère j’ai toujours pensé que vous êtes la continué même. Tous les musulmans qui aiment DIEU et qui craignent Dieu veulent vivre en paix et respecter chaque être sur terre que DIEU A CREE. Un musulman doit aimer toute personne même si elle n’est pas musulmane et respecter son choix, ses valeurs, sa croyance et ses pensées. Tous les musulmans refusent d’être extrémistes ou qu’on les traite d’extrémistes,mais que font-ils de leur choix, de leurs valeurs, de leur croyance, de leurs pensées et de leur dignité? Des milliers de pensées à nos fréres en Tchétchénie,en Afganistan,en Iraq et en Palestines, que DIEU les AIDE et les PROTEGE, Amine.

    • 1- « La conjecture de l’homme est le critère de son intelligence, et ses actes sont d’authentiques témoins de son tréfonds. »

      2- « Il est injuste de détruire la confiance par de la suspicion. »

      3- « Si les choses pouvaient elles-mêmes s’unir selon leurs affinités, la sincérité irait avec le courage, et la couardise serait dans le même camp que le mensonge. »

      4- « L’homme sincère est gagnant sur trois plans: I1 inspire confiance, attire l’amitié et impose son respect. »

      5- « La parole de l’hypocrite est belle, mais son intérieur est rebelle. »

      6- « L’hypocrite est des plus indulgents envers lui-même et des plus agressifs envers les autres. »

      7- « La médisance est l’effort de l’incapable. »

      8- « Que le meilleur de tous les hommes soit pour toi celui qui te montre tes défauts, et qui t’aide à les combattre. »

      9- « L’homme doué de raison devrait commencer par chercher et recenser les imperfections de son âme en matière de foi, de morale et de comportement puis, se les rappelant ou les notant par écrit, œuvrer à les déraciner les une après les autres. »

      10- « Méfiez-vous de l’envie, car elle humilie l’âme. »

      11- « L’orgueil corrompt l’intelligence. »

      12- « L’homme faible d’esprit est fort en prétentions. »

      13- « Quiconque se débarrasse du fardeau de la haine éprouve un sentiment de quiétude dans son cœur. »

      14- « Garde-toi de la colère, elle commence par la folie et finit par les remords. »

      15- « La colère est comme un feu qui couve. Quiconque la retient l’éteint, et quiconque la lâche se brûle en premier. »

      16- « Garde-toi d’être déloyal, car cela est la pire des désobéissances à Dieu. Le déloyal sera voué au supplice du feu pour sa conduite »

      17- « La loyauté est une preuve de sincérité du croyant. »

      18- Le Savoir guide, dirige et sauve tandis que l’ignorance égare, trompe et ruine.

      19- Si tu fais en sorte que ta religion suive ta vie d’ici-bas, tu perdras et ta religion et ta vie d’ici-bas et tu seras, dans l’autre monde, du nombre des perdants.

      20- Si tu fais en sorte que ta vie d’ici-bas suive ta religion, tu seras maître et de ta religion et de ta vie d’ici-bas et tu seras, dans l’autre monde, du nombre des gagnants.

      21- Sachez que vous ne serez considérés que selon vos paroles, ne parlez donc que bien.

      22- Sachez que vous ne serez rétribués que selon vos actions, n’agissez donc que bien.

      23- La perfection se trouve dans trois choses: La patience dans les malheurs, la retenue dans les désirs et la sollicitude envers les nécessiteux.

      24- L’homme est mesuré par sa parole et évalué par ses actions, dis donc ce qui a le plus de poids et fais ce qui a le plus dé valeur.

      25- Garde-toi d’opprimer celui qui, contre-toi, n’a d’autre protecteur que Dieu.

      26- Si tu rencontres un opprimé, assiste-le contre l’oppresseur.

      27- On est hostile envers ce que l’on ignore.

      28- Le savant reste vivant même après sa mort; l’ignorant est mort même de son vivant.

      29- Le savoir est un vaste trésor qui ne s’épuise pas; la sagesse est un habit neuf qui ne s’use pas.

      30- L’ignorant ne sait pas reconnaître ses fautes et dédaigne les conseils.

    • Salam,j’ai savouré et réfléchi sur ces paroles plein de sagesse.Pourrais-tu me conseiller un livre plein de sagesse écrit par cet Imam.Barakaloufik

    • Salam,

      C’est Nhaj Al Balagha.Disponible en Arabe, en Francais et en Anglais.

      Anglais: http://al-islam.org/nahj/->http://al-islam.org/nahj/]

      En Francais: (Non lu)

      [http://www.orientissime.com/nahj-al-balagha-la-voie-de-leloquence-edition-bilingue-p-3519.html

    • Assalam Aleikum,

      je vous prie de bien vouloir m’informer à qui sont toutes ces belles paroles de sagesse

  13. Salam ou paix à tous…il y a 2 choses à ne pas omettre:

    – les journalistes économisent leur énergie psychique en ne remettant pas en cause les stéréotypes sur l’Islam et tout cela parce que les médias sont le nouvel « opium du peuple » et que c’est ce qui se vend le mieux…

    – au sein de la communauté, nous ne pouvons pas nier les dérives de l’Islam d’origine « wahabites » car beaucoup d’entre nous ne sommes pas conscients de cette influence…revenons par exemple aux quatre écoles…

    L’ISLAM est une religion d’AMOUR, de pardon et de respect…pratiquons cet amour, ce pardon et ce respect…peut-être serons nous plus aimés, plus excusés et plus respectés…soyons dignes de notre Saint Prophète (bpsl)…modèle de comportement.

  14. Salam,

    Je pense qu’il ne sagit pas uniquement de simplification de la part de certains journaliste au sujet de l’islam et des courants politiques islamiques.

    Il y a une véritable volonté de réduire les courants politiques à une seule variante celle de l’intégrisme. Le monde occidental cherche à définir les musulmans à travers leurs propres grilles de lecture, une lecture qui les conforte dans leurs préjugés sur l’islam. Comme Edward SAID le précisait « ils ne peuvent se définir eux même » citation initiale de Karl Marx.

  15. Salam, on a jamais autant parler de l »islam et des musulmans, et l’on pourrait ajouter que les musulmans(es) n’ont jamais été autant silencieux sur l’islam et sur eux mème.
    Alain Grech disait dans un livre d’entretien avec mr Ramadan que c’est au musulmans de se faire connaitre,on pouvait lui reprocher de ne pas dire aussi la responsabilité des non musulmans, ou des musulmans mal informés, ou en manque d’information, d’aller aussi chercher ces informations,de faire un effort, quand à la connaissance de l’univers de l’islam et des musulmans, mais Mr gresh à raison sur ce le fait que les musulmans doivent se faire connaitre.
    Hors,il est clair aujourd’hui que dans ce domaine, si il ya des chose très intéressantes, et Mr Ramadan, produit énormement, en cela, au point, qu’ un certain nombres d’intellectuels se demande si la communauté musulmanes à d’autre penseurs de cette envergure, ce qui pose la question, de la visibilité des penseurs musulmans comtemporains, en occident et dans les sociétés majoritairement musulmanes.
    Il est clair qu’il y un manque dans la prise de la parole et de l’écrit, on pourrait prendre l’exemple du foulard, combien de soeurs ont pris la parole ou la plume pour exposer un discours sur le foulard.Il est bien de critiquer les livres qui sortes pour diaboliser le foulard et celle qui le portes, mais ou est le discours de ces soeurs sur le foulard, pour en exposer sa conception sa valeur, sa place en l’islam, la volonté de dieu en cela, le lien du foulard avec la nature de l’etre humain.
    J evoudrais revenir sur le discours sur l’islam et l’islamisme, en relisant le livre de Mr ramadan: les musulmans d’occident et l’avenir de l’islam, on constate que des domaines qui sont centraux, qui sont approcher d’une exellentes manières, necessiterai d’etre encore plus approndit ce sont les domaines de l’etre et ses noms, relatif à la connaisance de dieu, et de l’humanité de l’etre,relatif a la connaisance de la nature de l’etre humain.
    Un gros probleme aujourd’hui, est les discours très lourd, sur le fiqh et les ousoul fiqh(dont la r&éforme est urgente), qui ne produise pas vriament grand chose de nouveau et d’alternatif, et l’absence de discours sur dieu et la nature humaine.
    Il est à remarquer au passage, la pauvreté, voir la superficialité du discours sur dieu,s es noms et attributs, dans la tendance salafi réformiste,en particulier, sur la définition de noms divin(certains parlant de synonymes, quand dieu utilise deux noms différents, et ces gens viennent ensuite nous parler de la précision à avoir dans le rappochement au divin), et la reflexion sur la sagesse du discours coranique et de la sunna, sur les noms ou attributs d’allah, voir sur cela le travail d’ibn qayim, qui mériterait d’etre mis en avant, au momment ou certais ne jurent que par abou hanifa, ou ghazali(qu’allah les agréé).Ici aussi il, y a manque,dans la dans la présentation des savants, que dit-on des savants pakistanais, qui ont fait toute une reflexion très profonde sur le coran et la sunna.
    Certaines tendances, de l’islam, developpe un discours sur dieu(al aquida), qui si il est juste et précis sur les textes, il est certes moins sur la méthode de tranmission, et l’impact dans la dimension englobante de l’islam,mais ce sujet est traiter, et la tendance réformsite devrait , prendre en considération cela.
    Si dans les premier temps de l’islam, la science qui à été développer en premier est le droit, il faut prendre le contexte en considération, à cette époque la connaissance sur dieu et la nature humaine avaient été très bien comprise, ce qfut donc normalment que le droit pris sa place, première dans le développment des sciences.Mais aujourd’hui, il semble necessaire de passer par un discours sur le divin et l’humain très approfondit, et qui répondent clairement à la quète de sens et au besoins des gens, il n’y aura pas de droit, de fih efficient et participatif dans ce monde, sans le fait de passer par cela.
    Dans la continuation de cela, on peut regretter, que pratiquement rien n’est fait aujourd’hui de la part de la communauté musulmanes pour, que soit connu les dynmique islamiques dans le monde, ons e plait à ressortir les discours de abduh, de bennabi et autre, si cela est utile, car en plus beauoup de textes ne sont pas connu, en langue française, cela pose aussi le probleme de la connaisance actuelle des engagments intellectuels, social, politique de persones et mouvements dans le monde musulmans.
    Qui aujourd’hui parlent, et fais connaitre ce quis e fait dans tel et tel pays musulmans, mais plus grave encore, rien n’est connu des organismes, dans le monde musulmans ,nous sommes peu ou pas au courant des travaux, des réponses aux question comtemporaines, des fatawas.
    Il existe un centre européens de la fatwa,qui en parlent?
    de nombreuses études, parfois interresantes sur l’islam en europe, sortent, qui els fait connaitre, parmi les petites élites musulmanes européennes, et leur réseau.
    ON pourrait parler aussi de la formation islamique, aussi, comment se fait t-il que l’on ecnourage les compétences sur les domaines sociales(mou alamat) avec la bonnes étiquette citoyennes, ça fait bien aujourd’hui ça, citoyens, quel terme,waa,on se sent grandit!
    En revanche la formation sur les compétences sur les textes de l’islam ne sont pas encourager, il ya aujourd’ui une peur des intellectuels musulmans dans ce domaines, ils ne sont pas encore arrivé à accepter,cela et le promouvoirle mettre ne place, au dela de sémisnaire,certes interressant, mais pas au niveau de ce qui est necessaire, on a surtout l’impression que la confiance n’y est pas.
    Cette confiance que le prophète(alayh calat wa salam) à montrer toute sa vie vis à vis de la jeunesse, quand à la relation au savoir, de l’éveil, de la valorisation de ces jeunes, sans tomber dans le piège très dangereux de comparer les jeunes entre eux, comme le font bien souvent beaucoup de professeurs de france(absent de cet article d’ailleurs), dont il faudra dire un jour leur scandaleuse ignorance de l’islam et de l’histoire islamique, ces derniers qui sont censer apprendre l’esprit critique aux éléves.Les parents aussi sont parfois tomber dans le piège de la comparaison, ici aussi il faudra dire un jour les silences d’enfants devant certaines attitude de leurs parents,il est tant dans cette communauté d’arrèter de mettre toujours en fautes les enfants,avec en plus l’utilisation de passage du coran et de la sunna, cela aussi est scandaleux.
    Le prophète à toujours encourager les jeunes vers le savoir,et pas seulment le savoir pour la pratique, comme cela se fait aujourd’hui, mais le savoir de la compréhension, de la transmission, le savoir qui permet la participation, d’etre en phase avec son temps.
    Les exemples de ibn Massoud, de ibn abbas, de mouadh ibn jabal, sont édifiant.
    Le prophète, les à former, pour qu’il deviennent des rabbanyinnes,terme du coran, et qu’ils soient en son absences ses héritiers, il ne fut pas un paternaliste du message et du savoir, il était le messager d’allah.
    Cet aspect de la vie du prophète devrait etre plus étudié, surtout par ceux qui ne font pas vraiment confiance à la jeunesse de leur communauté, ils diront tout du paternalisme du parti socialiste, et seront aveugle au leurs.
    Les choses sont bien plus complexes, qu’on le pense, encore faut-il accepter, qu’elles puissent etre complexes, et cela dans tout les domaines;Allahou Alam

    Salam

    • – B. Réalités du monde islamique

      1. Une société sous-développée :

      … Lire: Sur le plan mondial, le monde musulman est le plus pauvre, le moins
      [an]alphabétisé,

    • B. Réalités du monde islamique

      1. Une société sous-développée

      Parlons d’abord des 43 Etats qui se considèrent musulmans. Le seul critère dont nous disposons objectivement est celui de l’adhésion volontaire à l’ISESCO. Les statistiques disponibles indiquent que la population du monde islamique s’élève à 700 millions d’habitants avec une moyenne de 16 millions par pays. Toutefois, 22 pays ont une population inférieure à cinq millions alors que la moyenne des Etats membres de l’ONU est supérieure à 30 millions d’où la balkanisation du monde islamique. Plus de 300 millions de musulmans résident dans des pays qui n’appartiennent ni à l’ISESCO, ni à l’Organisation de la Conférence Islamique. Le monde musulman représente plus du 1/5 de la population de la planète et du 1/3 de celle du Tiers-Monde.

      Sur le plan mondial, le monde musulman est le plus pauvre, le moins alphabétisé, le plus dépendant sur le plan alimentaire, dont le taux d’espérance de vie est le plus bas, qui investit le moins dans la recherche scientifique, qui publie le moins de livres par tête d’habitant, qui lit le moins, dont la créativité est une des plus faible, dont l’innovation est presque inéxistante, où la participation de la population est plus réduite, où l’abus des libertés publiques et des droits de l’homme est des plus flagrants, où la femme dispose de moins de liberté, où la corruption est la plus répandue, qui subit le plus de pertes humaines à cause de conflits internes car il est le plus divisé, qui souffre le plus des inégalités des rapports Nord-Sud, et qui fait face à la plus grande campagne organisée par les médias occidentaux contre ses valeurs culturelles et spirituelles. C’est aussi celui qui achète le plus d’armes par tête d’habitant et en même temps celui dont les dépôts à l’étranger son supérieurs à sa dette internationale. Voici toute une réalité crue qui devrait donner à réfléchir et à se préoccuper de l’avenir.

      Comment peut-on se considérer comme musulman sur terre si l’on n’est même pas capable de suivre la première directive de Dieu telle qu’elle ressort du premier verset révélé du Coran « Lis au nom de ton Seigneur… » Peut-on dire qu’il y a une société musulmane si la majorité de ses membres ne sont pas en mesure d’accéder eux-mêmes directement au Livre Saint sans passer par des intermédiaires ? La grande force de l’Islam n’est-elle pas d’avoir supprimé tout clergé en laissant l’être humain en relation directe avec Dieu ? L’analphabétisme est-il la conséquence de manque de moyens pour l’éradiquer ou n’est-il que le reflet d’un manque de volonté politique ou de la crainte de ce qu’une société musulmane instruite pourrait apporter comme changements dans la gestion de la cité musulmane ?

      Sur 540 Prix Nobel décernés depuis 1901 -en dépit de nos réserves sur le mode de son octroi et du choix de ses candidats, seuls trois musulmans en ont été récompensés (Abdus Salam, Anouar Sadate et Najib Mahfouz), soit 0,05% du nombre total des lauréats alors que le monde musulman compte plus de 20% de la population mondiale. Non seulement nous ne développons pas nos ressources humaines qui représentent aujourd’hui, et encore plus demain, le capital principal de la société, mais nous nous offrons même le luxe de retarder l’émancipation de la moitié de la population musulmane, soit plus de 500 millions d’êtres humains, par une politique anti-islamique à l’égard de la femme à laquelle la religion a donné tous les droits. C’est un des problèmes les plus graves et les plus urgents auquel le monde musulman ne peut trop tarder à trouver une solution rapide et efficace.


      2. Les aspects du sous-développement

      La situation dans le monde musulman est caractérisée par plusieurs aspects du sous-développement qui se résument comme suit :

      a) Absence de données économiques et socio-culturelles sur le monde islamique.

      Il est surprenant de constater à ce sujet que les meilleurs centres de documentation et de données se trouvent dans les pays industrialisés dont un plus grand nombre est financé par nos pays. Il est une autre réalité amère qui prouve la gravité de notre désintéressement vis-à-vis des affaires qui nous concernent et l’intérêt que les autres leur accordent réside dans le fait que c’est au Vatican qu’on doit la première estimation du nombre de musulmans dans le monde publiée au début des années 1980 à la suite d’un travail qui a mobilisé 600 personnes dans 200 pays et territoires et qui a nécessité un travail de 10 ans.

      b) L’histoire de notre récent passé est encore colonisée, notre présent nous échappe en grande partie, et même notre futur est déjà hypothéqué par les études et les scénarios des autres sur lesquels nous nous fions, lorsque nous y avons accès, sans la moindre hésitation. Notre futur risquerait à ce moment là de n’être qu’une copie non-viable du passé des autres. La seule amère réalité à l’heure actuelle est que le monde musulman n’est pas maître de sa propre destinée et que son indépendance reste formelle sur beaucoup de plans. La véritable décolonisation est devant nous. Elle prendra plusieurs décennies.

      Il est une autre constatation aussi amère que les précédentes et qui témoigne de notre absence dans la prise en main de notre destinée, c’est qu’il y a 1087 ans, un orientaliste anglais, W.C Blunt publiait à Londres un livre intitulé « The future of Islam », et ce n’est que 103 ans plus tard qu’un musulman du Pakistan, Ziauddin Sardar écrivait « Islamic Futures » publié également à Londres en 1985.

      c) La grande crise dont souffre le monde islamique contemporain découle de l’absence d’une vision claire sur les actions futures des élites au pouvoir et l’inexistence d’une clairvoyance en raison de leur ignorance de la réalité et de ses différents courants d’une part, et de leur crainte et leur réserve vis-à-vis de toute action engagée par les couches de la société par peur de porter atteinte à leurs privilèges et de restreindre leur autorité et leur influence, d’autre part.

      Il y a donc un mimétisme aveugle de tout ce qui est dicté par l’Occident, une obéissance totale aux « conseils » des services de renseignements étrangers et aux directives des conseillers des pays protecteurs qu’ils soient de l’Est ou de l’Ouest, l’absence totale de toute consultation populaire ou d’expressions collectives sur les aspirations de la société et l’inexistence de toute participation effective à l’élaboration des programmes d’actions destinés à relever les défis, réaliser les objectifs possibles et réalisables et à édifier un Etat de Droit. En effet, les élites au pouvoir ne sont préoccupés que par les mouvements de l’opposition croyant que toute inattention serait à l’origine de leur éloignement du pouvoir. Mais quand il s’agit de résoudre les problèmes de leurs sociétés, c’est alors l’improvisation totale avec des moyens de bord évitant ainsi toute vision globale et à long terme du futur estimant que tout changement qui pourrait intervenir sera résolu en son temps et qu’elles seraient les premières à l’entrevoir.

      d) Le taux très élevé des analphabètes :

      les taux d’analphabétisme dans le monde islamique sont les plus élevés dans le monde et dépassent 80% dans certains pays islamiques et rares sont ceux qui y disposent d’un taux d’analphabétisme au-dessous de 50%. A cette situation grave s’ajoutent l’inexistence de tout programme d’alphabétisation et l’apparition d’un nouveau genre d’analphabétisme au sein des alphabètes à savoir les lavages de cerveau et leur ignorance totale de tout ce qui se passe dans leur pays et leur environnement. Il n’y aura donc aucune perspective d’un avenir meilleur pour le monde musulman sans une lutte effective contre l’analphabétisme qui ne demande pas plus de cinq ans dans le cas d’une mobilisation des bonnes volontés et le déploiement de tous les efforts pour son éradication.

      Dans une situation pareille, il est normal que les taux de scolarisation, la construction d’écoles, et d’universités, la formation de médecins et de pharmaciens, la construction d’hôpitaux, de bibliothèques et de maisons d’édition soient faibles.

      e) L’absence de recherche scientifique

      La recherche requiert un environnement scientifique, de solides bases éducationnelles et le droit à la libre expression des citoyens. Ces besoins sont indispensables pour l’innovation et la création -conditions essentielles pour toute recherche scientifique. Le monde islamique, malheureusement, n’accorde pas beaucoup d’intérêt à la recherche scientifique, et investit des sommes extrêmement faibles dans ce domaine. Ceci est vrai pour l’ensemble du Tiers-Monde. Il en résulte une hémorragie permanente de cerveaux créateurs attirés, d’une part, par l’importance que l’Etranger leur accorde et les possibilités qu’il leur offre, et rebutés, d’autre part, par des sociétés qui bloquent tout épanouissement scientifique.

      Je me permets de préciser à ce sujet, qu’il n’y aura aucune place pour la recherche scientifique, et partant, pour le progrès tant que les portes de l’Ijtihad (effort de réflexion et d’innovation dans le droit musulman) ne seront pas totalement ouvertes et qu’on n’aura pas formulé des conceptions modernes de l’Ijtihad -conceptions qui devront sauvegarder à l’Islam sa pure essence, et se débarrasser des obstacles et des entraves dressées par la réaction et qui ont enchaîné la communauté musulmane en l’emprisonnant dans le sous-développement et en la maintenant dans la décadence. Parallèlement à cela, il est nécessaire qu’une véritable pluralité politique soit instaurée et que le droit à la différence et à la multiplicité des opinions librement exprimées devienne une réalité tangible.

      f) Une crise des valeurs socio-culturelles de plus en plus aiguë

      La vaste majorité de nos responsables jouissent de peu de crédibilité. Leurs politiques au niveau de l’économie nationale sont entachées de népotisme, d’indifférence et de grandes carences administratives. Le transfert de montants exorbitants à l’étranger est devenu chose légitime que les accapareurs utilisent pour assurer de loin, la permanence de leur influence à l’intérieur et protéger leur avenir contre les changements imprévus qui pourraient les surprendre. Cette panoplie peut être complétée par le trafic d’influence, l’injustice sociale, l’effondrement au sein des sociétés musulmanes de l’ordre des valeurs morales.

      g) Des modèles de développement importés inadaptés

      Nos plans de développement ont pour point de départ l’imitation aveugle de l’Occident, ainsi que la dépendance à son égard en matière d’assistance. Il est regrettable de constater chez les planificateurs dans le monde musulman des conceptions de développement qui marginalisent le rôle de la science et de la technologie. Le développement n’est pas un programme visant seulement à répartir le revenu et assurer les services, mais le développement c’est surtout la science quand elle devient culture, comme l’a si bien fait observer René Maheu, l’ancien directeur général de l’UNESCO.

      h) L’absence de l’Etat de Droit et des libertés publiques

      Les pays musulmans, dans leur ensemble, sont caractérisés par la tyrannie et l’accaparement du pouvoir. L’opinion est muselée et la personne humaine étouffée. Comment voulez-vous disposer d’un climat propice au développement de la recherche scientifique nécessaire au progrès, et à l’édification de la civilisation dans un tel environnement chargé de répression, d’atteintes aux libertés, et d’insulte à la dignité ? Le droit à la liberté d’expression, d’innovation, de création, le droit à différence et à la liberté de diffusion des idées ne saurait être assuré que grâce au respect des droits de l’homme et au règne de l’Etat de Droit.

      i) La médiocrité de la situation réservée à la femme dont on ne reconnaît pas le droit important et essentiel à l’édification de la société. Ce faisant nous nous sommes condamnés à paralyser la moitié de la société dans son droit à l’épanouissement et nous avons ainsi commis le crime d’immobiliser les énergies et les cerveaux de plus de 500 millions d’âmes. Le sous-développement qui règne aujourd’hui dans la société musulmane a, pour une grosse part, pour origine la marginalisation du rôle de la femme. Puisque nous parlons de l’Islam et de son avenir, nous devons préciser qu’il est honteux que certains ignorants continuent à véhiculer des mensonges concernant la femme et qui remontent à une époque révolue qui fut caractérisée par la faiblesse, l’indolence et par des luttes interminables pour le pouvoir.

      N’étant pas un spécialiste de la science islamique, je me suis renseigné auprès de gens compétents en la matière sur le statut de la femme en Islam. Ils m’ont affirmé que de nombreux falsificateurs et imposteurs ont forgé des textes de hadith que certains « doctes » répètent jusqu’à nos jours défigurant ainsi le vrai visage de l’Islam et faisant obstacle par ces contrefaçons à l’avènement d’un avenir prospère de leur société.

      Parmi ces mensonges, citons celui qui conseille de consulter les femmes, mais de ne pas faire cas de cette consultation. Les spécialistes de la science du hadith affirment que ce soi-disant propos attribué au prophète n’est qu’un pur mensonge. Un autre hadith forgé pour la circonstance et qui a été répandu par les tyrans et les faux savants qui voulaient tenir en laisse les énergies de la communauté musulmane prétend que la fille du prophète a consulté son père pour savoir ce qui conviendrait le mieux à la femme et que le prophète aurait répondu ceci, « qu’elle ne voit aucun homme et qu’aucun homme ne la voie! ».

      Il s’agit là d’un hadith fictif, forgé de toutes pièces, comme disent les spécialistes et qui ne saurait nullement être attribué au prophète, surtout qu’il est en contradiction flagrante avec les textes coraniques.

      En nous référant aux ouvrages spécialisés du hadith et aux hommes de la science de la Tradition, nous remarquerons qu’un nombre important de femmes étaient des juristes du droit musulman, des transmetteuses de hadith, des combattantes de la foi ayant participé au Jihad, et assumé d’autres fonctions aux côtés des hommes. Nous pouvons en citer à titre d’exemple : Karima bint Ahmed de Merw, qui pouvait réciter tout le corpus du « Sahih d’Al Boukhari » et qui reçut pour sa connaissance par coeur de ce corpus les louanges du commentateur de Al Boukhari, Hafidh Ibn Hajar d’Askalon qui l’a citée dans son ouvrage « al Fath al Bari ».

      Je ne voudrais pas trop insister sur ce sujet, mais je souhaiterais cependant que les éminents savants présents ici puissent éclairer l’assistance sur les traditions prophétiques qui appellent à honorer la femme, à la considérer comme l’émule de l’homme aussi bien dans les choses de la religion que dans les rapports de la vie matérielle.

      La preuve de la marginalisation de la femme, c’est sa quasi absence dans ce colloque. Je n’ai pas arrêté d’insister auprès des organisateurs de cette manifestation pour que la femme y soit qualitativement et quantitativement bien représentée, car notre sujet concerne l’avenir de l’ensemble de la communauté islamique. La vision de l’avenir est une tradition en Islam. Le prophète, avant sa mort, au cours du pélerinage de l’Adieu, adressa ses conseils à la communauté en ces termes : « Je vous recommande de traiter convenablement les femmes ». Est-il donc convenable de maintenir la femme dans l’ignorance, de minimiser son rôle, et mieux encore, d’essayer de l’éliminer presque totalement de la vie publique quotidienne. De quel droit ?

      J’attire l’attention des grands savants ici présents, en proclamant tout haut qu’aucun espoir n’est possible pour les sociétés musulmanes sans la participation positive de la femme à qui la religion a assuré tous ses droits. Le problème est beaucoup plus d’ordre socio-culturel que religieux. Il devrait être la priorité de nos priorités, au cas où nous voudrions sérieusement assurer l’avenir de la communauté de l’Islam, l’épanouissement de toutes nos énergies et l’encouragement de nos initiatives pour la compréhension des problèmes actuels et futurs.
      Il est à souligner que la situation de la femme est encore assez mauvaise dans l’ensemble du monde. Le statut de la femme dans les pays sous-développés est à la fois un indicateur est une preuve du lien intime qui existe entre le développement économique et socio-culturel, d’une part, et la sauvegarde des droits et de la dignité de la personne humaine, d’autre part. Au sein du Tiers-Monde et du monde islamique, c’est le monde arabe comme je l’ai souligné plus haut qui est le plus sous-développé dans les domaines de l’alphabétisation, de l’enseignement et de la recherche scientifique.

      La question du statut de la femme dans la société musulmane, et plus particulièrement dans le monde arabe, pose des défis certains qui nécessitent des analyses sociales sérieuses, une autocritique ferme et un « Ijtihad » (recherche) hardi. Nous devons revenir à la source afin de réviser, à partir d’une nouvelle lecture du Coran, nos réflexions et en comprendre sans ambiguité les finalités, les objectifs et les priorités qui en découlent afin de pouvoir trouver, à court et à moyen terme, les solutions efficaces aux problèmes de plus en plus aigus du fait de l’accélération de l’histoire.

      Je suis convaincu que le problème de la femme dans le monde musulman est un des plus importants que nous affrontons à l’heure actuelle. Nous nous devons de lui trouver des solutions rapides avec la participation des forces vives de nos sociétés et sans poser pour cela à la femme, l’égale de l’homme, une quelconque condition préalable.

      —-

      Extrait de la conférence du Pr. El Mandjra, destiné mettre «l’eau à la bouche» à ceux qui hésiteraient à consulter http://www.elmandjra.org/Futurs.htm

  16. salam maleycoum voila je suis tout à fait d’accord sur ce point la nous pouvons voir certaine emmission qui s’interoge sur l’islam mais au lieu que les musulmans fasse les reponses ils repondent eux meme donc bien sur quand on parle d’un sujet dont on a aucune connaissance théorique mais aussi spirituel alors cela laisse la place aux préjugés et aux accusation.

    Quand nous regardons les debats televisé sur l’islam à chaque on peut voir les titres d’emmissions qui sont  » qu’est ce que l’islam?  » et dans cet meme emission on va parler de tout sauf de l’islam on va parler de terorrisme, d’extremisme et si un musulman a le malheur de venir à ces emission alors ils prendra le banc des accusés et ainsi personne ne decouvre ce qu’est réellement l’islam car sa reste aujourd’hui la question en france.

    Comme le disait aussi certain(e) musulman (ane) et bien c’est aussi aux musulman(ane) comme nous de faire des effort de recherche car il s’y cache aussi beaucoup de mensonge dans la communauté musulmane ou certain ne font pas la difference entre leurs culture d’origine et les valeurs islamique ils melange le tout puis cela donne n’importe quoi.
    Aujourd’hui par exemple tous ce que les gens connaissent de l’islam c’est qu’il faut pas manger de porc et la petite tasse de thé au mois du ramadan ce qui n’a bien sur rien avoir avec l’islam (je parle du thé) donc il faudrait des musulmans qui fasse l’effort de montrer quelque chose de l’islam comme des bons comportement par exemple ce qui ne ferait de mal à personne bien sur puis aussi une autre approche des journalistes car ils ont quand meme une tres grande influence sur les gens.
    salam maleycoum

    ps: au fait tariq qu’allah te facilite la tache je c bien que ce n’est pas facile mais bon continue et accroche toi puis pense à la sourate le temps elle te fera du bien tu verra salam maleycoum

  17. pour comprendre cette peur des oidentaux envers l’islam,j’essaie d’imaginer que je vis dans un pays musulman et petit à petit,puis de plus en plus,il y a des chrétiens de différentes tendances qui se répandent dans le pays.Aurais-je,moi ou toi ou nous peur?Mais peur de quoi?De la violence ou de terrorisme?Que le pays musulman va devenir chrétiens?Peut-être que les gens ont simplement peur du changement ou de l’inconnu????Est-ce que l’Europe craint qu’il puisse devenir un jour musulman????????

  18. Salam

    Monsieur Ramadan, vous détenez peut-être la clé de la vérité dans tous cela, qui est la savoir ,,,dans ce monde le savoir sort les gens des ténèbres vers la lumière,,,Vous monsieur Ramadan l’avait parfaitement compris et vous nous le faite comprendre implicitement,,, pensez, réfléchissez, raisonnez sur des choses, des concepts, des notions,,,le savoir véritable outils qui manque peut être à nos frères et sœurs pour se dépasser, améliorer leur conduites,,,A vérifié car ce n’est qu’une hypothèse

    Que Dieu vous garde monsieur Ramadan,

    salam

    • salam maleycoum c’est à la communauté musulmane entiere qui faut dire cela d’ou ont fait parti

    • Après la lecture de votre texte, ô combien riche, je suis tenté de dire que l’ignorance de « l’univers de complexité » qui caractérise l’islam, ses courants et ses horizons divers n’est pas seulement l’apanage d’intellectuels, journalistes ou hommes politiques « occidentaux ». Et Jean Baptiste a raison, on retrouve les mêmes raccourcis dans des contextes où l’islam est très majoritaire, notamment de la part d’intellectuels et d’hommes politiques musulmans pour la plupart.
      En Afrique occidental comme au Sénégal, au Mali, ou en Guinée et ailleurs certainement ailleurs, est qualifié de « wahabite » celui qui d’adhère au soufisme confrérique dominant dans ces pays. Il suffit de convoquer les certaines valeurs, même universelles, pour se voir dénommé de Mollah ou « d’Ayyotollah enturbanné ».
      Aussi, faut-il le signaler beaucoup de musulmans ne savent pas qu’ils peuvent partager la même religion avec des personnes très éloignées de leur(s) culture(s). Et les exemples ne pourraient pas manquer…
      En définitive, certains jugements ou raccourcis ne relèvent pas toujours de la mauvaise foi de leurs énonciateurs mais traduisent simplement l’inculture d’une catégorie de personnes. Le remède est dans l’effort intellectuel assorti d’une modestie et d’une exigence de scientificité dans les discours.
      Baarak’Allaahu fiik Professeur pour ce texte. Que l’Unique vous garde, vous et vos proches.

    • A travers ses écrits, ses conférences, ses déplacements…Mr Ramadan contribue à la réflexion et à l’action ; deux volets inséparables d’une même démarche. Beaucoup de gens lui reprochent d’être à la fois un intellectuel et un militant ; ce qui diminue la qualité de sa contribution au développement de la communauté musulmane et de la société.
      Personne n’est autorisé à changer les choses par la main (l’action ?), ce serait l’anarchie !

      Quelle est la limite, selon vous, entre les deux volets de la démarche ?

    • Salam aleikoum à tous !

      L’action est à mon sens ce qui donne corps à la reflexion,ce qui lui donne du poids en quelque sorte…
      A mon sens c’est l’action qui au final marque les esprits et fait evoluer les mentalités.En effet bien plus que les mots, ce sont les actes que les personnes gardent en mémoire.

      Mais je ne fais pas forcément reference à la notion de violence en parlant d’action…
      Les hommes et les femmes qui ont marqué l’histoire et/ou qui ont fait évoluér la société ont dans un premier temps mené un travail de reflexion, puis illustré leur reflexion par une action.
      En ce qui concerne Mr Ramadan j’ai enormement de respect et d’admiration pour son travail .
      Ma critique était en fait trés positive…Je rêve réelement du jour où Mr Ramadan passera de la reflexion à l’action!

      Mais je suis d’accord avec vous, il reviens à chacun d’entre nous,dans notre quotidien et à notre niveau d’illustrer nos reflexions par des actions concrètes…(insh’Allah)

    • Mr Ramadan a fait la chose la plus dificile « reflexion » et toi tu peut meme pas faire la chose la plus facile « l’action ». car c’est a toi de le faire et non pas Mr Ramadan
      salam

    • SALAM ! CA FAIT PLUS 15 ANS QUE TARIQ EST PASSE A L’ACTION ! I HAVE SUCH A DREAM « STOP BEING SO STUPID » !

    • je tenais juste à répondre à ce message:SALAM ! CA FAIT PLUS 15 ANS QUE TARIQ EST PASSE A L’ACTION ! I HAVE SUCH A DREAM « STOP BEING SO STUPID » !

      Comment peut-ont commencer son message par « Salam » et le finir par autant de méchanceté gratuite(=stop being so stupid)?

      Comme j’ai tenté de la preciser,mon message n’avait rien d’une critique négative,bien au contraire… c’etait juste un message d’espoir(naïf peut-être mais pas stupide…!)

      Alors pardon si certaines personnes ont mal perçu le sens de mon message
      …Effectivement Mr Ramadan contribue de part sa reflexion à une forme d’action.
      C’est juste que parfois je trouve qu’elle ne réponds pas aux vraies préoccupations du quotidien…
      Mais je réalise aussi que Mr Ramadan est d’avantage un intellectuel,qu’un homme politique …

      Alors pour le coup je ferais sans doute mieux d’agir de mon côté au lieu de parler:-)!!

      Paix sur vous tous (Salâm) et merci

    • Si faire bouger les masses des musulmans, jeunes et moins jeunes, ce n’est pas de l’action… qu’est-ce que c’est?

      Enseigner, c’est une action et Tariq R. se définit lui-même comme un enseignant, ni plus, ni moins…

  19. Nous sommes des musulmans laïques, et des laïcs issus de sociétés musulmanes. Nous sommes des croyants, des sceptiques, et des non-croyants, qui nous sommes rassemblés en raison du grand combat qui a lieu actuellement. Ce combat ne se déroule pas entre l’islam et l’occident, mais entre ceux qui sont libres et ceux qui ne le sont pas.

    Nous voulons affirmer ici l’inviolable liberté de conscience de chacun, et notre croyance en l’égalité entre tous.

    Nous insistons sur la nécessité de la séparation entre l’église et l’état et sur la nécessité du respect des droits de l’homme. Nous pensons qu’il existe une tradition de liberté, de raison, de tolérance dans l’histoire des sociétés islamiques et pré-islamiques, et que ces valeurs n’appartiennent ni à l’occident ni à l’orient ; elles sont l’héritage commun de l’humanité.

    Nous ne voyons aucun colonialisme, aucun racisme ou aucune soit-disant islamophobie dans le fait de critiquer les pratiques de l’islam ou dans le fait de les condamner lorsqu’elles violent la raison ou les droits humains.

    Aux gouvernements du monde entier, nous demandons :
    – de rejeter la charia, les tribunaux islamiques, la loi cléricale et la religion d’état sous toutes leurs formes
    – de s’élever contre toute condamnation pour blasphème ou apostasie, en vertu de l’article 18 de la déclaration des droits de l’homme
    – d’ éliminer toutes les pratiques qui contribuent à l’oppression des femmes : excision, meurtres pour l’honneur, voile obligatoire, mariages forcés.
    – de protéger les minorités sexuelles contre toute forme de persécution et de violence
    – de reformer les programmes scolaires sectaire qui enseignent l’intolérance et les préjugés à l’égard des non-musulmans
    – d’entretenir et de développer une sphère publique où tout les questions puissent être soulevées sans coercition et sans intimidation.

    Nous exigeons que l’islam soit libéré de la captivité dans laquelle une orthodoxie rigide et des ambitions totalitaires le tiennent enfermé.

    Nous encourageons les intellectuels et les chercheurs du monde entier à enquêter avec détermination sur les origines et les sources de l’islam, et à diffuser largement les principes de la démarche scientifique et spirituelle libre, grâce à des traductions et des publications croisées.

    Nous voulons dire aux croyants musulmans : l’islam a un bel avenir en tant que foi privée, mais pas en tant que doctrine politique.

    • Outre le fait que je ne vois pas en quoi ce texte répond à celui de M. Ramadan et pourquoi vous l’avez envoyé sur son site, – ce que vous pourriez avoir la bonté de nous expliquer-, on a envie de vous poser tout simplement la question : qui êtes-« vous »? Le « Nous sommes » qui commence votre texte implique une signature collective ou un ensemble de signatures personnelles. Votre propos ayant une certaine solennité ne peut être pris au sérieux qu’en sortant de l’anonymat.

      F

    • Samira,
      Votre texte est un bel exemple de la confusion régnante à propos de la religion musulmane et des coutumes dans les pays musulmans.
      Afin d’éviter l’anarchie et les injustices dont l’humanité entière a souffert, l’homme a évolué et adopte des systèmes pour organiser sa vie.
      Les exemples rapportés dans votre intervention sont des pratiques non-conformes à notre religion, et ce n’est pas l’essentiel pour développer des nations.
      Votre appel pour écarter la Chariaa ne repose sur aucun argument sinon l’ignorance et la peur.
      Le libertinage que vous souhaitez pour les musulmans est l’un des fléaux qui menacent cette belle civilisation construite par l’homme en Occident.
      Si vous êtes réellement Samira, donnez des exemples qui démontrent les inconvénients de l’Islam : des textes.
      Quelle différence y a-t-il entre un homme qui impose le voile et vous qui imposez tout un système de valeurs ?
      La femme a besoin de dignité, de considération, de respect…et non pas d’être utilisée comme une marchandise.

      Au moment où le monde occidental se développe et atteint l’apogée, il écrase les pays pauvres en les dominant et en allumant des conflits. Les peuples opprimés et appauvris ont besoin d’une vraie démocratie, d’un enseignement de qualité, d’un travail valorisant, d’un toit convenable, d’une famille génératrice d’humanité…et non pas de futilités de la vie comme vous le revendiquez.

  20. Un univers de complexés,

    Je suis une femme et une femme musulmane pratiquante et mille fois fière de l’être. Ne touche pas à mon voile!!! et LES LOIS DE DIEU sont intouchables!!! Tu ne portes aucun poids d’atome de tolérence en toi puisque tu ne respectes pas notre croyance.Tu devrais lire le coran et la sunna avant d’écrire des sottises. L’ISLAM est beau en soi et a toujours un bel avenir avec LA PERMISSION D’ALLAH mais sans des gens comme toi qui enseigne l’intolérence et qui portent des préjugés à l’égard des musulmans pratiquants. Je veux aussi te dire que l’ISLAM notre belle religion LA RELIGION D’ALLAH n’est pas seulement une foi privée mais elle englobe toute les sphères de la vie HUMAINE. Que ALLAH te GUIDE et te PARDONNE.

    • A qui tu adresses ta colère? Des intolérants existent pour exciter l’islam des gens comme toi. Si tu faits l’effort d’être moins émotive, tu verrais que l’islam bien qu’il soit universel,reste quand même privé (c-à-d) de TOI à DIEU et rien n’est acquis, pratiquant ou pas « AVEC LA PERMISSION D’ALLAH » bien évidement!

    • Salam Allaykom,

      Je te repose la même question que le frère avant moi t’a posée: Envers qui tu adresses ta colère?

      Parceque si ta réponse est en réaction à l’article de M. Tariq Ramadan, je t’avouerai que je reste sidéré devant tant d’incompréhension et d’incohérence!

      A quel paragraphe de l’article trouves-tu que M.Tariq Ramadan critique le port du voile? Et franchement pour avoir lu la plupart de ses livres et de ses articles, il ne m’est jamais arrivé de tomber sur de telles propos.

      la seule chose que je veux rajouter est qu’il est important pour tout musulman de ne jamais mettre son cerveau (don de Dieu) en veille! Malheureusement beaucoup de nos coreligionnaires ont pris cette attitude comme une forme d’épanouissement personnel et celà donne des situations comme celle-ci où soit que l’on ne comprend rien à rien dans ce qu’on lit et que par dessus le marché on se permet de critiquer, soit que l’on écoute les autres, ceux qui prétendent avoir lu et connu l’auteur et qui le taxe d’anti-islam sur des bases partisanes et floues.
      Il est nécessaire ma soeur de te faire ta propre idée sur les personnes et ce en t’assurant de bien comprendre leurs paroles; C’est à ceci que nous sert notre cerveau, ce bien, le plus précieux, dont Dieu nous a gratifiés.

      Et que Dieu nous guide tous sur le droit chemin.

    • Salam alaykoum wa rahmatoullah wa barakhatou ma soeur,

      Poster un tel commentaire c’est mal connaître Mr. Ramadan et de façon général sa pensée.
      Il ne touche pas à votre voile, et quelque soit votre idée aussi opposée soit-elle cela ne vous donne pas le droit de traiter de « sottise » ses écrits.
      Porter votre hijab ne vous rend ni meilleure ni pire que celle qui ne le porte pas !
      L’islam est beau en soi, comme le christianisme est beau, comme le bouddhisme, et comme le judaïsme! Ce sont les humains qui font des religions ce qu’elles sont!

      PS : L’habit ne fait pas le moine chez les catholiques, pas plus que le hijab ne fait la musulmane chez nous!

    • Citoyenne,
      salem ailikoum
      tout d’abord je voudrais dire qu’il ne suffit pas de croire au dogme et au 5 piliers de l’islam pour être bon musulman,mais vous êtes vous demandé ce que voulait dire le mot ISLAM ? et bien cela veut dire « soumission » mais à qui et bien a Dieu, le tout puissant, depuis peu j’ai commencé à mettre le hijab et je peux vous dire que c’est la plus belle chose qui me soit arrivée, car l’islam est la plus belle religion qui existe dans le monde.

    • Si porter le voile est la plus belle chose qui vous soit arrivée, tant mieux pour vous et c’est très bien. Mais si le simple fait de porter le hijab vous apporte ce sentiment de « soumission »
      envers Allah, je crains que vous n’ayez encore beaucoup de chemin à faire avant de parvenir à la communion totale avec le Créateur.

      Bien à vous,

    • Salam,je suis pas sur que ce message,,concerne l’article de tariq ramadan, mais plutot,un commentaire parlant de ces laicards, qui se posent en défenseur de la liberté,mais qui sont bien en retard, au passage sur l’islam, qui appelle nom seulment à la liberté de l’acte, mais aussi de l’etre.
      L’islam nous enseigne, qu’il ne sufit pas d’avoir la liberté de tout faire, pour etre libre, mais qu’il faut partir de la liberté de l’acte pour cheminer vers la liberté de l’etre.
      Hors il n’y de liberté de l’etre que dans le don de soi à l’unique, pour trouver la paix.
      les laicards sont bien en retard sur l’islam, en ce qui concerne la libération de l’etre humain, malheureusement, nous ne revenons plus à nos sources, comem il se doit, nous ne sommes plus ou si peu présent, dans le débat des idées contemporain.
      Nos discours sur l’islam,quand il ne parlent pas de halal et haram,parlent d’éthique, un mot bien vide dans la vie des gens qui cherchent d’abord, des réponses à la quète de sens et de confiance, dans tellement de domaine.Allahou Alam

      Salam

    • Salam à vous ,
      Soyez plus concentrez et depassez vos émotions colérique cher soeur en lisant :pour vous rappeler le titre il s’agit « d’un univers de compléxité » et non de compléxé!Votre comportement souligne exactement le problème des musulmans dans le monde comme chercher systématiquement le mal,le jugement ou la suspicion…C’est la compléxité de l’être humain à voir que le mal lorsqu’il ya le bien ou l’inverse parfois.Moi même en vous lisant j’ai énormement de mal à vous comprendre.Si seulement nous étions unis ,vous n’auriez plus à crier haut et fort votre identité de musulmane car l’union fait la force et vous le savez surement.Le frere ne cesse de se battre pour vous ,pour nous ,pour lui ,pour Dieu pour cette union dans l’Amour en Lui.Je vous comprend pas …
      Je sais que porter le foulard est extrement difficile à vivre de nos jours surtout en France mais une chose est sûr ,c’est que si vous laisser vos tensions vous ronger l’esprit ,vous verez effectivement du noir partout.Je penses qu’il est plus judicieux de cherchez la paix en soi et vous verez qu’en relisant ce texte vous trouverez beaucoup de simplicité et d’Amour.

      Nadia.

  21. un adage arabe dit:  » La parole est plus acérée que le sabre  »

    Selon le français Roland Barthes:  » écrire c’est agir « .

  22. Salam,

    Sourate ar Rahman:
    «Ô peuple de djinns et d’hommes ! si vous pouvez sortir du domaine des cieux et de la terre, alors faites-le. Mais vous ne pourrez en sortir qu’à l’aide d’un pouvoir [illimité] (33). Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ? (34) Il sera lancé contre vous un jet de feu et de fumée [ou de cuivre fondu], et vous ne serez pas secourus (35). Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ? (36)
    Puis quand le ciel se fendra et deviendra alors écarlate comme le cuir rouge (37). Lequel des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ? (38) Alors, ni aux hommes ni aux djinns, on ne posera des questions à propos de leurs péchés (39).»

    La disparition progressive de la couche d’ozone, dont les effets protecteurs sont connus, est en rapport au phénomène de réchauffement climatique.

    Je m’interroge:
    Est ce que le réchauffement climatique, signe de fin du monde(En effet,un hadith du prophète (psl)est: « La fin du monde n’arrivera pas avant que l’Arabie n’ait retrouvé sa verdure. » )
    ne serait pas dû aussi aux jets de feux des FUSÉES , («Il sera lancé contre vous un jet de feu et de fumée [ou de cuivre fondu], et vous ne serez pas secourus») ? Ce serait bien que les spécialistes scientifiques (musulmans ou non ) fassent des recherches en ce sens!? Allah a’lam.

    Par ailleurs, Il est bon de ne pas se laisser berner par des journalistes manipulés par de détestables lobbies, et des politiciens ignorants courant après la mode.

    سنريهم آياتنا في الآفاق وفي أنفسهم حتى يتبين لهم أنه الحق

    «Nous leur montrerons Nos signes dans l’univers et en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’il leur devienne évident que c’est cela (le Coran), la vérité. »] Sourate Fosselat, les versets détaillés, verset 53.

    Allah yahfazk, frère Tariq Ramadan.

  23. Bonjour, Salam,

    Veuillez m’excuser de poster ce message dans ce forum avec lequel il n’a pas de rapport direct. Je tiens, en fait, à m’exprimer à toutes les musulmanes et tous les musulmans qui accèdent à ce site et aussi à Monsieur Ramadan.
    Je suis « d’étiquette religieuse catholique romaine », je suis français, j’ai donc une histoire personnelle conventionnelle par rapport à ma situation géographico-spirituelle.
    J’ai de l’admiration pour la culture arabo-musulmane qui porte en elle les héritages artistiques et philosophiques (entre autres) d’une brillante civilisation. J’ai cependant aussi de l’admiration pour les héritages romains et grecques (certainement parce que je suis européen de l’ouest).
    J’aimerais apporter ma pierre à l’édifice de construction d’une société de sens universels en vous proposant ma vision personnelle du lien spirituel.

    D’abord je vais faire un rappel de protohistoire. Cependant la limite de mes connaissances ne me permet pas de m’étendre géographiquement aux sociétés de l’Asie du sud-est, de l’Inde, de l’Océanie, des Amériques (avant la colonisation européenne) et aussi de ne prétendre que modestement à mes thèses. Je ne suis qu’un néophyte face à des universitaires.

    Je vais donc m’intéresser au bassin méditerranéen. Les recherches archéologiques ont montré que les plus importantes découvertes modernes (hormis le fer qui semblerait avoir été forgé en initialement en Europe centrale) auraient vu le jour au proche orient. C’est le cas des terres-cuites, de l’agriculture, de l’élevage, du cuivre. Ceci s’est produit au temps où la péninsule arabique devait être verdoyante et tempérée par des pluies.
    Ceci constitue une partie fondatrice des héritages sociologiques et intellectuels que les ethnies d’Afrique, d’Europe, du moyen-orient et peut-être plus étendues en orient ont reçus et pérennisé. Puis l’histoire nous apprend, elle, que des civilisations sont nées et déclinèrent successivement en apportant leur lot d’innovations intellectuelles et sociales. On en sommes actuellement à la civilisation occidentale mondialisée (ce n’est pas une revendication mais une constatation) qui brille au moins autant par ces aberrations que par ces innovations.

    Ce que je tente d’exprimer par ce court compte-rendu, c’est que l’humanité ne peut qu’être respectueuse à l’égard de ses ancêtres directs ou indirects pour tous les héritages qui lui sont parvenus à travers le temps.
    Ce que j’aimerais tenter de rendre-compte aussi, c’est que la spiritualité (l’idée d’un Dieu ou plusieurs) universelle et intemporelle associée à l’éternité de l’humanité ne peut se concevoir sans lui correspondre, à la surface du monde, les génies qui décidèrent d’améliorer, de guider, de révolutionner son destin. L’idée de l’existence de Dieu ne peut, à mon sens, qu’être comprise que par un lien profond qui l’unit à l’existence de l’intellect humain.
    Dieu ne pousse-t-il pas l’homme a devenir Sage ?

    Ce serait, en fait, apercevoir Dieu dans les actions déterminantes des humains. Nous parlerons enfin d’une profondeur divine en l’homme qui peut l’amener vers la félicité terrestre et céleste.

    D’autre part, j’aimerais dans un second temps insister sur ce que je nomme la « clé de l’éternité ». Cette clé serait l’amour au sens le plus large. L’amour, simple sentiment humain à priori individuel peut-être revisité et considéré comme intemporel et dépassant l’espace.
    L’amour qui unit le monothéiste à Dieu, n’est-il pas de même ?

    L’amour qui n’est plus uniquement sexuel bien entendu, peut inspirer tout humain à créer, à élaborer et organiser socialement et intellectuellement son existence et ses interactions avec sa société, à agir dans l’intérêt commun. Cette notion est alors la portion divine qui peut résider en l’homme. Il suffit uniquement qu’il la désire, la reconnaisse, la serve.

    Pour conclure, je vais vous exprimer ce qui constitue ma foi par delà toute institution religieuse établie.

    Je crois en l’amour qui nous lie avec nos contemporains et nos ancêtres. De façon proche, par exemple, je suis lié à mon grand-père décédé en 2002, je l’honore quotidiennement par le simple fait de vivre en pensant à lui, je peux lui parler intérieurement, il est en moi.

    Je crois en l’amour qui est l’accès à l’éternité et la félicité intemporelle. Mais je crois en l’amour pour l’homme parce que la sphère divine (ou l’union des êtres) n’est accessible à mes yeux que par le lien humain. Je respecte aussi les êtres de l’univers mais c’est une autre histoire. C’est un travaille d’introspection qui semble m’indiquer que la profondeur de l’âme humaine est le terreau où l’union des être se meut.

    Et comme il existe plusieurs religions dans le monde, la représentation divine diffère. L’homme formule avec ses propres outils culturels ce qu’il perçoit en lui. Il n’y a par conséquent pas de vérité unique mais une unicité des vérités qui prennent leur origine unique mais s’expriment de divers manière. C’est pourquoi, les caractéristiques formelles des religions et les thèses qu’elles soutiennent n’ont plus qu’une importance culturelle et non déterminante. Il semble ainsi plus universel de s’attacher aux fonds de celles-là pour les unifier.
    Nous pourrions alors percevoir et approcher spirituellement tous les prophètes, philosophe et instaurateurs des influences spirituelles de l’humanité à travers les âges.

    Je tiens à remercier mon lecteur qui, s’il ne m’a pas entendu m’a lu, et lui demande la plus grande indulgence quant aux limites de mes connaissances et à ma possible prétention d’homme convaincu. Je remercie aussi ceux qui voudront laisser une opinion, un commentaire sur ce discours.

    Julius

    • Salam,
      j’aimerais dire ma pensée,communiquer mon intérieur pour rassurer le coeur , pour rassurer aussi mon coeur, de la réalité de la réconcialiation de l’individu avec lui même, la cohérence (rationalité) entre ce qu’il perçoit (émotivité) du monde extérieur (et/ou) de l’ univers intérieur. En effet, qu’est ce que ce monde ? Au cours du mois de Ramadan, le musulman par esprit de dévotion apprend,s’habitue à la confiance vis à vis de lui même, puis vis à vis de son prochain, et dans le groupe s’installe la sécurité qui se généralise peu à peu à la diffusion d’une confiance mutuelle jusqu’aux esprits les plus sceptiques. Le bon traitement des parents, l’importance des liens de parenté, le respect des voisins…Toutes les communautés, les personnes de nationalité différente, de confession différente ou de couleur différente sont dignes de respect et on ne doit à aucun moment transgresser leurs droits.

      De l’experience, nait l’évidence, la certitude de l’existence d’une force motrice émanant d’une concentration intense, de la méditation issue en un instant donné d’un coeur serein au sein d’un groupe d’individus .. Un professeur en classe doit souvent (ou se doit de) vivre et faire vivre surtout ce genre d’experience à ses étudiants .Il arrive bien de fois qu’un esprit de génie élève le niveau intellectuel d’une classe. Oui,l’éducation des parents,celle de l’école ,de l’université et les méthodes d’enseignement adéquates demeurent les fondements clés de changement, d’amélioration , en vue de l’équilibre vrai et non vraisemblable de la société. La pédagogie en mon sens repose sur la capacité à aller au delà du favoritisme, des divergences (préjugés souvent) ou des apparences de « médiocrité » de certains étudiants…

      C’est bien plus ! Comme l’enseigne monsieur Ramadan,ici dans ce texte et ailleurs aussi : « Tariq Ramadan a lui aussi critiqué les médias : « La population française n’est pas à l’image de ce qu’ils disent d’elle. Les discours alarmistes provoquent la peur chez les gens, tout le monde se sent en danger et il y a défaut de citoyenneté. Sans parler des politiques nationales et internationales reposant sur le « sécuritaire » qui mine la confiance en soi. » Mais le professeur de philosophie au Collège de Genève se voulait consensuel vendredi soir, en mettant en avant la « dynamique de base, celle qui est présente dans la vie locale, dans la vie commune à tous. Les citoyens de confession musulmane doivent montrer leur capacité à être des citoyens français, à oeuvrer avec les partenaires et les acteurs du tissu associatif local. C’est sur le plan local que la bataille de la vie en commun se gagnera. Vous savez, il y a un fossé entre ce qui se dit le soir au journal télévisé à Paris et ce qui se passe réellement dans les régions au quotidien ».  »

      Que nous est-il arrivé pour que nous ne voulions plus écouter le message d’Allah avec autant de passion ?

      [Le moment n’est-il pas venu pour ceux qui ont cru, que leurs cœurs s’humilient à l’évocation d’Allah et devant ce qui est descendu de la vérité (le Coran) ? Et de ne point être pareils à ceux qui ont reçu le Livre avant eux. Ceux-ci trouvèrent le temps assez long et leurs cœurs d’endurcirent et beaucoup d’entre eux sont pervers.] (Sourate Al-Hadid (le Fer) 57/16)

      Allah yahfazk, frère Tariq Ramadan.

    • Salam
      Permettez moi de noter que, depuis que les frontières existent (l’histoire), la propagande passe par le marketing dit rayonnement que diffuse chaque « représentant » territorial.
      Pour se libérer totalement d’un ego arbitraire, il semblerait important de noter que la fuite des cerveaux organisée aujourd’hui, a – de tout temps – constituer une arme : la domination et le ralliement à ce que nous pensons (contre notre volonté et jugement, j’entends, actifs) être une terre d’excellence et de richesses (Ces attributs étant jugés indissociables, par les croyants (soumis?!!) aussi (polythéismes anté-monothéiste?.).
      Sans en extraire la racine, ce system d’exclusion-inclusion alimente, encore et toujours confortablement) l’idée de zones privilègiées par le Divin…?!!
      Rappel : Dieu est Juste. L’Homme, …
      PS : Ce relent traditionnaliste procède de ce même processus : se rattacher absolument à un passé de rayonnement intellectuel amarré à un territoire alors qu’il constitue, sans conteste, notre présent et notre élan globaux.

  24. Assalamualaikum, quelques mots pour en dire si peu.. mais en même temps,ce si peu est un peu l’expression de notre epoque..
    Qui prend encore le temps de pouvoir discuter librement tout en observant, sentant, ressentant, la personne et l’univers qui l’entoure.
    La règle d’Or est à la hâte.evidemment c’est du gachis.
    pourtant le succès est à notre portée.qu’il soit personnel, social, fraternel..
    Dieu nous rappelle.Rappelons nous.Rappelelons nous..Wal ASr’..InShaAllah que Dieu délivre sa miséricorde et qu’Il guide les croyants et les croyantes.wasalam.

  25. Un des problèmes soulevés par l’intégrisme-littéralisme de certains frères ne viendrait-il pas d’un sentiment d’avoir été dépossédé de leur culture par l’histoire au point que ce désemparement inconscient se manifeste dans le Coran, Seul resté intouché malgré toutes ses intrusions barbares d’antan. Aujourd’hui, lire littéralement le Coran revient à se rattacher à un Texte révélé exempt de toutes les souillures de l’histoire sans interventionnisme bien pensant d’un occident encore trop présent et envahissant pour parvenir à se construire posément, se re-construire.

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