ou lorsque « information » rime avec « démission »
Le bureau du premier ministre (Dominique de Villepin ?) canonné depuis un hélicoptère. Le ministre de l’intérieur, (Nicolas Sarkozy ?) jeté dans un fourgon cellulaire comme un vulgaire malfrat, un sac poubelle sur la tête ? Trente députés (UMP ? Socialistes ?), élus municipaux et autres ministres tout aussi promptement menottés et cagoulés sans autre forme de procès ? En pleine canicule, soixante dix pour cent des habitants (de la France ?) privés d’électricité, et donc non seulement de lumière ou de réfrigération mais également d’eau ? Les ponts bombardés et le pays coupé en petits morceaux ? Les chasseurs qui passent régulièrement le mur du son pour briser les vitres et terrifier petits et grands ? Les observateurs étrangers et les ONG tenus à l’écart ? Le pays exsangue (salaires puis alimentation en vivres coupés) transformé en un terrifiant ghetto ?
Ouf, ce n’est pas chez nous ! Non ce n’est pas la France que son voisin surpuissant (qui, bien plus que la paix, veut, encore et encore, des hectares de terre) est en train de martyriser pour se venger d’avoir perdu son monopole absolu de faire des prisonniers.
Ce n’est pas en France que l’on recherche un « jeune » soldat de l’armée qui canonne sans trêve (7000 obus en quelques semaines) depuis ses frontières maritimes et terrestres, le territoire qu’elle a eu « le courage », comme on dit sur France Culture, de quitter, il y a quelques mois, au milieu des larmes de ses frères les colons.
Ouf, nous pourrons suivre en paix France Portugal !
Les rédacteurs en chef de la presse écrite et audio visuelle du pays « des Lumières » et « des Droits de l’homme » – moins lucides encore qu’une partie au moins de la presse israélienne – pourront continuer à nourrir notre passion pour une équipe (« black beur blanc », la preuve qu’on les aime quand ils marquent des buts !) et en même temps, notre soumission pitoyable à la sinistre loi du plus fort. De titre euphémisant « Hamas Israel : l’épreuve de force ? » « Israel fait montre de fermeté » ) en silence même pas honteux, le crime que commettent quotidiennement les media de l’hexagone contre la déontologie de l’information de guerre couvre le crime contre l’humanité qui se profile en Palestine.
Dormons Français ! La police de nos amis est « ferme » : à Gaza, 700 000 habitants- terroristes sont désormais sous les verrous.
En vous remerciant pour cette article M. BURGAT plein de vérité!
La situation au proche-orient me révolte au plus au point mais que faire lorsque que l’on est de simple citoyen. D’autant plus qu’etant d’origine maghrebine me révolter pourrai laisser penser que je suis un partisan du HAMAS. La pression médiatique vous le savez mieux que moi déconnecte la plupart des français de la réalité, par ailleurs la coupe du monde attise tous les esprits en ce moment a croire qu’un simple but de zidanne est plus important que la vie d’etre humain!
Qu’allah leur vienne en AIDE!
Salut à tous,
Juste un petit mot à tous ceux qui ont peur et quoique vous pensiez :
« Israel vivra et Israel vaincra ! »
Soyez content il y a 20% d’arabes en Israel donc on peut dire que vous gagnerez egalement avec nous !
Combien de juifs y a t’il dans les pays Arabes ? Reponse : 0 %
A vous tous mes chers raciste et islamique acharnés. Je vous repete :
ISRAEL VIVRA ET ISRAEL VAINCRA
Elle est terrible cette « humanité »…Elle est lâche cette « humanité »…
Elle est au service du plus « fort »…La force de la lâcheté. La lâcheté de ceux qui attendent la nuit, à l’abri de leur « haute technologie », pour venir à bout du courage de ceux qui ne le craignent que Lui…
Ils peuvent dormir tranquillement…ils peuvent embrasser leurs enfants le soir en leur racontant une belle histoire…Ils peuvent être rassurés par « le courage lâche » de ces soldats de l’obscurité…
Ils peuvent continuer à vivre dans l’obscurité…
Les palestiniens, eux, ne craignent pas leurs tènèbres…
Ils ont la Lumière de l’Eternel qui ne les quittera jamais…Insha’Allah
Salam,quelle vérité que cette affirmation:le crime que commettent quotidiennement les médias de l’hexagone,Allahou Alam,Salam
Beaucoup de laboratoires de recherche européens et américains travaillent en étroite collaboration avec les universités israéliennes. Une université palestinienne a été rasée par les bombes. De l’argent, beaucoup d’argent, est injecté dans les caisses israéliennes. Israel est, incontestablement, un pays développé, industrialisé et sa technologie est à la page.
De l’autre côté, beaucoup d’hommes et de femmes palestiniennes sont dans les prisons. Beaucoup d’enfants palestiniens sont livrés à eux-mêmes. L’aide humanitaire destinée aux familles (nourriture, médicaments, scolarité…) passe par les banques israéliennes qui les transmettent à des banques arabes qui essayent de les véhiculer vers la population.
On parle de conflit. Il s’agit du crime le plus horrible contre l’humanité avec l’accord de notre honorable civilisation occidentale.
Que faire ?????
Je me sens toute petite… la communaute internationale est tellement lache…Israel tout puissant…prier ne peut en rien alleger la conscience, et n agit pas directement… que faire pour arreter ce drame ???
qu Il nous guide.
Maryam
http://boussa.over-blog.org/
que faisons-nous?
Un texte qui nous interpelle… Et oui, un peuple est victime de crime contre l’humanité, et pendant ce temps, le reste de l' »humanité » vaque à ses occupations sans se soucier du sort réservé aux Palestiniens. Et pourtant, un jour, nous aurons à rendre des comptes. Qu’aurons-nous à dire ce jour ? Nous avons tous une part de responsabilité et devons, chacun à notre niveau, lutter pour faire cesser cette injustice.
Oui, nous dormons pendant que l’inadmissible se produit…Le foot, opium du peuple…
Mais la faute principale en incombe au politique…
Si la France avait saisi le Conseil de sécurité, on serait obligé de parler de Gaza, malgré le foot…
Le sursaut de la guerre d’Irak est dorénavant bien oublié…
Les rétorsions étaient-elles si terribles que notre diplomatie ait dû plier?
Que de lâcheté en tout cas…
Et de désordres à venir.
F
Merci d’avoir publié cet article qui nous invite à la révolte.
S’amuser,danser,chanter,rigoler,jouer…ce sont des corps sans coeurs,des robots avec des peaux vivantes!
Je suis étonnée quand j’entends les claxons et les cris de joie partout ,parceque la France a gagné la demie-final. J’avais tellement cru que les gens autour de moi étaient morts.J’avais tellement cru qu’il n’y a rien qui peut faire bouger leurs coeurs.
Al hamdou li Allah,les coeurs des gens sont encore vivants!!!Qu’Allah nous aide pour les faire bien révéiller…
Une situation comparable à celle de la Somalie
En allant “de catastrophe en catastrophe avec le même enthousiasme”, les Palestiniens, se demande l’éditorialiste d’Al-Ayyam, n’ont-ils pas aidé à creuser leur tombe ?
les Israéliens à nous envahir ! Comme si nous les suppliions de revenir occuper nos terres. Avons-nous oublié le mépris et l’humiliation subis ? Avons-nous déjà oublié le temps où Gaza était truffée de herses et de barrières, où hommes, femmes, jeunes gens, jeunes filles, enfants, nous faisions la queue en guettant un signe du doigt ou du menton du soldat de faction pour nous autoriser à franchir le point de contrôle ? Nous nous sommes débarrassés d’eux, mais nous n’avons pas réussi à mieux gérer notre vie pour autant. Nous n’avons su que nous enorgueillir des encouragements prodigués par notre entourage à persévérer dans notre folie et que nous griser des airs martiaux déversés par les antennes paraboliques des chaînes arabes. Arabes et musulmans font la promotion d’une guerre qu’ils ne se sentent pas capables d’assumer. Ils se contentent de nous applaudir pour, en définitive, faire des profits sur le dos de nos morts. Et nos forces à l’étranger se contentent de parler sur les ondes en notre nom, alors que, nous, nous payons de notre sang versé et de nos vies impossibles…
Je ne peux comprendre que nous puissions enchaîner ainsi les défaites, aller de catastrophe en catastrophe avec le même enthousiasme, le même discours, la même inconscience. Que nous ne réussissions qu’à récolter encore plus d’occupation, encore plus d’humiliation. Que nous nous laissions déposséder, mètre après mètre, du peu de terre, du peu de vie qui nous restent. Nous sommes des handicapés du bon sens !
Comment expliquer, sinon, notre inclination à agir à l’encontre de nous-mêmes, à confier notre destin à des clans dont le fantasme et l’illusion nous conduiront à une mort certaine ? Et comment peut-on croire que c’est de cette manière que nous allons réussir à élaborer un projet susceptible de servir nos aspirations ? Je ne peux plus comprendre que nous réclamions un passage exclusivement contrôlé par les Palestiniens à Rafah [à la frontière avec l’Egypte] et qu’en même temps nous enlevions des étrangers sans aucun discernement ? Nous ne réussissons plus à garantir la sécurité des observateurs européens. Nous ne sommes même pas capables de prendre en considération le fait que leur présence constitue un apport pour notre économie ; ni de prendre conscience de l’intérêt qu’il y a à ce qu’ils rentrent un jour chez eux avec le meilleur souvenir de leur séjour parmi nous. Nous avons laissé aux Israéliens la responsabilité de gérer les allées et venues des observateurs. Au gré de leur intérêt du moment, ils nous les envoient ou les retiennent sous le prétexte d’assurer leur sécurité.
Nous vivons une situation comparable à celle de la Somalie. A la différence qu’il n’y a pas là-bas d’occupation israélienne ni d’ennemi extérieur. Il y a en Somalie des chefs de guerre qui mènent le pays à sa perte, tout comme il y a chez nous des clans dont les comportements se résument à une funeste compétition – c’est apparemment à qui entraînera le plus vite le pays vers une fin prévisible et inéluctable, vu le rapport des forces et des puissances. Car nous n’avons pas un niveau de conscience politique suffisant pour nous permettre de faire la différence entre guerre et résistance. Nous voici au bord d’un abîme dans lequel nous allons nous précipiter de notre propre chef. Au bord d’une guerre dont nous ignorons les mécanismes et pour laquelle nous n’avons pas les compétences minimales qui laisseraient entrevoir une issue un tant soit peu favorable. Et à qui avons-nous donné mandat pour en décider en notre nom ?
Enfants, nous avons entendu nos pères promettre de rejeter les Juifs à la mer. Et nous voilà, adultes, entraînés par d’aucuns dans des guerres dévastatrices et désespérées. Alors qu’Israël, pendant ce temps, raffermit ses positions et phagocyte même ce qui, tout récemment encore, était au-delà d’une ligne rouge [la bande de Gaza] dont il était admis en politique internationale qu’elle était infranchissable !
Cette nouvelle invasion israélienne a bel et bien commencé. Sa phase première consiste à couper les liens entre les Territoires [palestiniens], à réoccuper des positions stratégiques et à saper les fondements mêmes de notre société. Cela signifie que tout ce que nous avons construit est en train d’être détruit.
Ziad Abdelfattah
Al-Ayyam
Les palestiniens ne se sont pas tout à fait débarrassés des israéliens, lorsque ces derniers ont « évacué » Gaza. Je vois que Ziad est toujours aussi « optimiste » dans ses analyses!
Les victimes palestiniennes qui tombent quotidiennement n’ont certainement pas « supplier » les israéliens de venir les réoccuper. Il existe un plan israélien bien préparé et le soldat israélien n’est qu’un prétexte pour eux. Même si effectivement les luttes de clan et la faiblesse de celui qui « dirrige » aujourd’hui la Palestine ont fournis le prétexte, il en demeure que les Palestiniens résistent à une occupation féroce et l’action contre les soldats israéliens est un acte de résistance qu’on le veuille ou non!
Faisons attention à ne pas confondre les luttes de clans et la résistance, certains luttent pour leurs clans mais ceux qui tombent aujourd’hui sous les balles israéliennes luttent pour la liberté et la dignité. Ils ne sont pas responsables des crimes israéliens ni de la lâcheté de la communauté internationale! Il faut rester lucide malgré tout, Abou Mazen a tendu la main (et là c’est un euphémisme) aux israéliens et qu’elle fut leur réponse? Toujours la même, à savoir qu’il n’existe pas de partenaire palestinien. Il serait temps pour ce dernier de se rendre à l’évidence, il n’existe pas « d’Autorité palestinienne » c’est cet alibi qui doit disparaître, même si pour ziad cela pourrait être difficile à admettre…S’il conseille la « responsabilité » alors qu’il prenne les siennes et qu’il appelle cette dernière à la démission…A commencer par son président, qui obseve un silence terrifiant face à ce drame.
Paix sur nous, je vous envois ces quelques lignes écrites dans un moment de lucidité dans un monde abreuvé par l’indifférence !
Un peuple combat,
Et moi,
Je me livre à mes prosaïques ébats,
Un peuple meurt,
Et je demeure
Des cris m’envahissent,
Et s’avanouissent,
Telle une brise éffrontée,
Ils sont là, ils m’attendent,
Aux secours, il m’appellent
Mais j’ai peur,
Peur de ne pouvoir m’empêcher de Vomir ma honte,
Peur de ne pouvoir tendre mes mains,
A une nation qui pleure,
Son désespoir et sa solitude
Elle pleure les pousses,
Qu’elle n’a cessée de chérir,
Et,
Qu’elle voit décimer à travers les saisons,
Par des héros factices,
De l’après-guerre
UN Peuple disparaît,
Et,
JE ME TAIS !
je pense qu aujourd dhui ou dans l avenir il y a effodrement des institutions des organitaions internationale ça sera forcement la faute des grandes puissances.ce genre d évenement revele qu il existe et existera toujours des pays extremement puissants détérminés à utiliser leur grande arsenal en piétinant les instances internationale pour humilier un peuple FAIBLE SANS DEFENSE sans aucune gene.le monde aujourd hui est bien témoin de tout celà.Mais où sont passés ceux qui se sont révoltés dans les pays à majorité musulmanes contre les caricatures de muhammad? vus etes où? croyez vous que le prophete s enflamerez sur cet immage aussi odieu soit elle en ignorant des injustices comises sur un peuple à ses yeux? il défendait les plus faibles qui ont suibit des injustices! SALAAM
Haaretz , 31 décembre 1995, par Israël Shahak
On trouve aussi dans le Talmud une discussion sur ce que les Juifs
devraient faire un jour de Sabbat, si un mur s’est effondré sur des êtres
humains, qui enjoint que seulement dans le cas où il y a une possibilité qu’un
Juif se trouve sous le tas de pierres, il est permis à un Juif de déplacer les
pierres pendant le Sabbat. Bien sûr, il est strictement interdit aux Juifs
pieux d’apporter une assistance médicale à un non-Juif pendant le Sabbat,
même si sa vie est en danger, excepté si en sauvant le non-Juif, des Juifs
peuvent aussi être mis hors de danger. Laissez-moi souligner que cette
règle est appliquée actuellement, et que les Juifs religieux, et plus
spécialement les ultra-religieux (Haredim) la respectent
Contrairement à eux, ceux que nous appelons “goyim” font leur possible
dans la plupart des cas pour sauver la vie de tout être humain.
Ainsi, contrastant avec les lois et les coutumes de la plupart des états
civilisés, la loi religieuse juive est explicitement une loi inhumaine. Ces
inhumanités sont répétées encore et encore dans tous ses livres, dans le
Shulhan Arukh et ses principaux commentateurs.7 Nous devrions savoir
que dans la mesure où la police des États non-Juifs n’intervenait pas, les
Juifs pieux refusaient vraiment de sauver une vie non-Juive et tuaient
cruellement, directement ou par un meurtre camouflé8 , les juifs irreligieux,
sans autre forme de procès. Ils ne tuaient pas seulement les “traîtres” et
les “indicateurs” juifs, comme on le prétendit par la suite. Ils n’accordaient
pas la moindre attention au commandement : «Tu ne tueras point» quand
ils tuaient ceux qu’ils considéraient comme des hérétiques juifs, tout comme
l’Inquisition ou les Croisés n’accordaient pas non plus la moindre attention
au même commandement, en lequel ils croyaient également, quand ils
tuaient ceux qu’ils considéraient comme les ennemis de Dieu.
Il y a cependant deux différences majeures entre les deux cas. Ce que
commis l’Inquisition catholique est parfaitement connu, principalement
parce que des catholiques indignés ou infidèles, ou d’autres critiques
chrétiens ont protesté contre cela. Ce qui a été commis par ce que l’on
peut appeler l’Inquisition juive, qui n’est pas moins terrifiant que les actes
reprochés à l’Inquisition catholique, n’est pas connu parmi nous. La raison
en est que, au lieu d’écouter la voix des rebelles et des infidèles juifs, la
majorité des Juifs préfére écouter la voix des rabbins. Ceux-ci “expliquent”
la loi religieuse juive aux juifs séculiers jusqu’à ce qu’ils soient capables de
créer une théocratie dans laquelle ils traiteront les juifs séculiers plus
sévérement que Khomeini n’a traité les iraniens séculiers. Ils tueront (ou
rééduqueront) tous les Juifs qui ne veulent pas leur obéir. Cela s’ajoutera à
ce qu’ils feront à l’égard des non-Juifs dans ce pays, ce qui, dans notre
cas, signifie ce qu’ils feront aux Palestiniens.
La seconde différence entre nous, les Juifs, et les chrétiens, est que
l’Église catholique, et à coup sûr la majorité des chrétiens actuellement
7 Leur influence est par conséquent répandue sur tous les Juifs qui étudient de tels livres dans un
esprit religieux, et croient en ce qui est écrit.
[ …]
+-*/+-*/
Moi, le plus fort applique à la lettre le Talmud sans jamais le déclarer publiquement, et toi, misérable non-juif, n’a pas le droit d’afficher ni de proclamer ton appartenance à l’islam. C’est moi le plus fort qui a demandé à mon coursier (Madhmoum Abbas) d’organiser des « élections » afin que tu devienne une cible mieux visible et aisément accessible!. Le camps de concentration de Gaza verra l’application de la « solution finale »
Bonjour à tous, j’ai eu l’occasion de travailler avec un ancien garde du corps d’un ministre israelien assassiné par un extrémiste de son pays. J’ai beaucoup apprécié cet homme, parce que lorsqu’il s’adressait à des Arabes, il parlait toujours en les appelant « Mon frère… » a la question qui revenait sans cesse… « Oui, mais, toi tu es Juif », il répondait en souriant qu’il n’avait pas choisi sa religion, mais qu’il aimait son pays, Israel. La question n’est plus de savoir qui a raison ou qui a tort, mais d’arriver à établir une communauté respectueuse des deux côtés, Palestine et Israel. Je doute qu’un mur résolve les problèmes, et cela est regrettable. J’ai l’impression que nous sommes « tellement » habitués à ces horreurs, que nos coeurs ne réagissent même plus. C’est rentré dans les moeurs en quelque sorte. L’idéal serait que les Palestiniens et les Israeliens puissent se rencontrer, en Paix, sans présence militaire, sans armes, simplement les gens, ces gens qui sont tous nos Frères…
Al-Oufok
Site du Mouvement Démocratique Arabe
dédié à l’Intifada
Les agences humanitaires des Nations unies déplorent l’insuffisance des moyens mis en oeuvre par Israël pour éviter la crise humanitaire qui menace dans la bande de Gaza, apprend-on de sources diplomatiques.
L’impact sur la population de l’offensive lancée fin juin par l’armée d’occupation dans le territoire palestinien était au centre d’une première réunion à huis clos entre la ministre des Affaires étrangères des autorités d’occupation, Tzipi Livni, et les responsables des agences de l’Onu.
Ces derniers ont souligné que les carburants et la farine commençaient à manquer dans Gaza, et ont exhorté les autorités d’occupation à alléger les restrictions qui entravent l’entrée de denrées alimentaires et autres produits de base, ajoute-t-on de même source.
L’armée d’occupation a assuré de son côté qu’elle continuait d’autoriser l’entrée sur le territoire palestinien de vivres, de carburants et de produits pharmaceutiques.
D’après ses chiffres, et en dépit de la fermeture du point de passage de Karni, sur la limite orientale de la bande de Gaza, plus de 200 camions chargés de produits de première nécessité et plus de 1,5 million de litres de carburants ont été livrés la semaine dernière à Gaza.
« Les stocks actuels de produits de base et de médicaments dans la bande de Gaza sont suffisamment renouvelés », assure l’armée d’occupation.
Le week-end dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en garde contre l’imminence d’une crise sans précédent pour le système de santé de Gaza, où la principale centrale électrique a été détruite au tout début de l’opération « Pluie d’été », le 28 juin dernier.
L’offensive a été déclenchée après l’enlèvement du caporal israélien Gilad Shalit par un commando palestinien. Plus de 50 Palestiniens ont péri depuis.
« Les civils paient de manière disproportionnée le prix de ce conflit », avaient dénoncé les agences de l’Onu présentes à Gaza dans un communiqué commun diffusé ce week-end.
D’après l’ONG Médecins du monde, qui a diffusé mardi 11 juillet les résultats d’une enquête dans les centres de santé de Gaza, « l’accès à l’eau et à l’alimentation s’est dégradé significativement depuis l’incursion israélienne ».
Selon l’ONG, 43% seulement des personnes rencontrées pour cette enquête ont accès à l’eau courante, contre 70% avant le début de l’offensive. Quant aux repas, 13% des personnes interrogées déclarent ne prendre plus qu’un repas par jour, soit dix fois plus qu’avant le déclenchement de « Pluie d’été ».
2 – Israël rejette la proposition palestinienne d’un échange de prisonniers
Rejetant à nouveau la proposition palestinienne d’un échange de prisonniers, les dirigeants des autorités d’occupation ont autorisé mardi l’armée à mener des opérations dans de nouvelles zones de la Bande de Gaza, où apparaissent les signes d’une aggravation de la crise humanitaire.
Selon des responsables s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, Ehoud Olmert et son ministre de la Défense Amir Peretz ont autorisé de nouvelles incursions dans des secteurs jusque là préservés de la Bande de Gaza. Ils espèrent empêcher les tirs de roquettes palestiniens et récupérer le caporal Gilad Shalit, détenu depuis le 25 juin par des militants palestiniens.
Mardi 11 juillet au soir, plusieurs dizaines de blindés étaient massés du côté israélien de la frontière, près de la ville palestinienne de Khan Younis dans le sud de la bande de Gaza, selon des responsables palestiniens.
Les offensives israéliennes ont pour l’heure concerné le nord et le sud de la Bande de Gaza ainsi que les abords de la ville, provoquant la mort de 58 Palestiniens et d’un soldat israélien.
Lundi, depuis Damas (Syrie), le chef politique du Hamas Khaled Mechaal avait à nouveau suggéré un échange de prisonniers pour permettre la libération du caporal Shalit, mais Ehoud Olmert a immédiatement rejeté cette idée, estimant qu’un tel accord serait « une erreur majeure ». Il exclut de négocier avec le Hamas qu’il considère comme une « organisation sanguinaire ».
Ces déclarations intransigeantes de part et d’autre ne laissent pas présager un arrêt rapide des combats ni une amélioration de la situation humanitaire à Gaza, où les points de passages permettant l’entrée des marchandises restent le plus souvent fermés.
Déjà, les Nations unies craignent que la nourriture vienne à manquer, les hôpitaux ne pratiquent plus que des interventions urgentes pour préserver leurs stocks de médicaments, l’électricité est souvent coupée et le manque de carburant pour les générateurs pourrait conduire à des coupures d’eau.
Des signes de crise humanitaire apparaissent dans des villages comme Beith Lahiya, dans le nord du territoire. Là, les bulldozers israéliens ont endommagé des maisons, fauché les récoltes, abattu des poteaux électriques et éventré les canalisations d’eau potable lors d’opérations de recherche de tunnels ou d’explosifs utilisés par les résistants.
La Commission européenne a annoncé mardi 11 juillet avoir commencé à verser une aide humanitaire de 600.000 euros (765.000 dollars) par mois aux hôpitaux palestiniens de la Bande de Gaza grâce au plan international destiné à contourner le gouvernement palestinien. La porte-parole de l’UE, Emma Udwin, a précisé que les Vingt-Cinq utilisaient pour la première fois le plan spécial d’aide. Les fonds sont destinés à financer l’achat de combustible pour les groupes électrogènes des établissements hospitaliers.
L’ONU, qui fournit désormais une aide alimentaire à près de la moitié de la population de Gaza, via son agence d’assistance aux réfugiés palestiniens (UNRWA), a aménagé une école samedi 8 juillet pour recueillir 230 réfugiés fuyant les combats. Lundi 10 juillet, l’UNRWA a ouvert une seconde antenne et accueillait déjà un millier de personnes. Plus de 230 conteneurs de nourriture attendent depuis lundi l’autorisation de pénétrer à Gaza et les prix du lait en poudre, du sucre et de la farine atteignent des prix que beaucoup ne peuvent plus payer.
Mardi 11 juillet au soir, les services du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas ont annoncé avoir reçu une aide de 50 millions de dollars (39 millions d’euros) de la Ligue Arabe. Mohammed Awad, secrétaire du cabinet palestinien, a précisé que cet argent serait utilisé pour payer le salaire des fonctionnaires, qui n’ont pas été payés depuis quatre mois en raison de la suspension de l’aide internationale au gouvernement.
4 – L’autorité d’occupation veut intensifier son offensive à Gaza, poursuit ses raids meurtriersL’armée d’occupation a poursuivi mardi 11 juillet son offensive dans la bande de Gaza où le bilan des victimes s’est alourdi, portant à 52 le nombre de Palestiniens tués en moins d’une semaine.
Le Premier ministre palestinien du Hamas Ismaïl Haniyeh a qualifié « d’agression, sous de faux prétextes » l’opération « Pluies d’été », lancée le 27 juin par Israël pour libérer un soldat capturé deux jours plus tôt et tenter de stopper les tirs de roquettes artisanales contre son territoire.
Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a donné le feu vert à la poursuite de cette offensive et décidé de l’intensifier si nécessaire, a indiqué la radio militaire.
L’armée d’occupation a concentré des unités d’infanterie et de blindés en vue de nouvelles incursions « en profondeur » dans Gaza, a-t-elle ajouté. Olmert n’a fixé aucune limite à cette opération.
Le 5 juillet, l’armée d’occupation avait élargi son champ d’action en occupant les ruines de trois colonies du nord de la bande de Gaza et deux quartiers de la localité de Beit Lahya dans le même secteur, avant de s’en retirer.
Des dizaines de blindés ont ensuite pénétré par l’est dans la bande de Gaza pour atteindre la périphérie de Gaza-ville, alors que l’aviation poursuivait ses raids.
« Gilad Shalit n’est que le prétexte à une tâche planifiée depuis des mois », a affirmé M. Haniyeh dans un texte publié par le journal américain Washington Post.
« L’invasion actuelle de Gaza n’est que le dernier effort en date en vue d’anéantir les résultats d’élections libres et justes tenues au début de l’année », estime-t-il, accusant également Washington d’avoir commis des « actes explicites de sabotage » contre son cabinet.
Il a par ailleurs mis en garde contre une « tragédie humanitaire » dans la bande de Gaza, dans des déclarations exprimées durant la réunion hebdomadaire de son gouvernement.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, de retour à Ramallah après une visite en Jordanie, a de son côté appelé à la fin des « actes barbares ». « L’agression israélienne doit s’arrêter, et Israël doit cesser de viser les civils et les institutions civiles. Les actes barbares doivent s’arrêter », a-t-il dit.
Un policier palestinien a été tué à la mi-journée dans un raid aérien qui a visé sa voiture à Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, selon des sources médicales. Quatre Palestiniens ont été blessés. L’armée d’occupation a confirmé ce raid, affirmant que la voiture transportait des roquettes.
Un Palestinien de 12 ans blessé le 6 juillet dans un raid aérien à Beit Lahya a en outre succombé à ses blessures.
Pour tenter d’alléger la pénurie de carburants qui touche la bande de Gaza depuis le lancement de l’offensive israélienne, la Commission européenne a commencé à livrer 300.000 litres d’essence pour les hôpitaux du territoire privés d’électricité et alimentés par des générateurs.
L’aviation des forces d’occupation a bombardé le 28 juin la principale centrale électrique de la bande de Gaza.
Par cette mesure, l’Europe a appliqué pour la première fois un nouveau mécanisme d’aides internationales aux Palestiniens.
La commission européenne avait débloqué le 23 juin une enveloppe de 105 millions d’euros pour ce mécanisme qui contourne le gouvernement palestinien.
Dans la soirée, le Premier ministre japonais, Junichiro Koizumi, est arrivé à Tel-Aviv à l’occasion d’une tournée qui doit le conduire successivement en Israël, dans les territoires palestiniens et en Jordanie.
Selon son programme, M. Junichiro Koizumi doit notamment rencontrer en Israël son homologue Ehud Olmert. Il aura par ailleurs des entretiens à Ramallah, en Cisjordanie, avec le président palestinien Mahmoud Abbas.
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“L’Etat d’Israël veut dominer ses voisins”
Le siège de Gaza entre dans sa troisième semaine. L’intellectuel israélien Joseph Algazy parle de terrorisme d’Etat.
Comment analyses-vous l’action du gouvernement d’Ehoud Olmert à Gaza ?
L’”establishment” de mon pays veut continuer à dominer ses voisins arabes et palestiniens. Il est dans une position très dure. Libérer le soldat israélien, ce gouvernement s’en fiche. S’il s’en souciait, il négocierait. 56 % viennent de dire par sondage qu’ils veulent des pourparlers pour des échanges de prisonniers.
On peut négocier avec le Hamas ?
Je suis très critique avec les attentats de ce mouvement. Mais il a gagné les élections, je n’y peux rien. Il faut prendre en considération la nouvelle donne. Car enfin, souvenez-vous: qui était Bégin ? Un terroriste. Et Shamir ? Le leader d’un groupe terroriste.
Avant ces opérations militaires, les groupes extrémistes palestiniens, dans un accord avec Mahmoud Abbas, reconnaissaient implicitement l’existence de l’état d’Israël. Non ?
Bien sûr, un jour avant. On est en train d’enterrer politiquement Abou Mazen (Mahmoud Abbas). Ces opérations renforcent le Hamas. On parle d’un soldat enlevé. Mais on falsifie les choses. Il y a eu bataille. Le soldat a été fait prisonnier. Je le répète: je condamne le terrorisme de ces groupes. Mais je dois constater que mon pays use d’une politique de terrorisme d’Etat.
Ces actions militaires, de part et d’autre, augurent mal du retrait israélien de Cisjordanie. Croyez-vous aux chances d’un tel retrait unilatéral ?
Vous parlez de retrait. Mais s’est-on retiré de Gaza ? Nous encerclons tout. Les Palestiniens ne peuvent aller voir leurs frères en Cisjordanie, nous les tenons à la gorge. Nous disons: nous faisons une muraille pour que chacun vive chez soi. Mais cela va nous mener où ? À un ghetto. Est-ce cela qui va garantir la vie d’Israël à long terme ?
Vous croyez qu’Ehoud Olmert appliquera, en Cisjordanie, les méthodes éprouvées à Gaza ?
Sans aucun doute. Ce sera peut-être pire. Le retrait unilatéral est voué à l’échec. Les Palestiniens ne vont pas se taire. Si le Hamas échoue, on aura le Jihad islamique. Nous poussons ce peuple dans des situations invivables, à la désespérance.
Recueilli par Gaspard NORRITO
Joseph Algazy , militant israélien, participe au Forum mondial des Droits de l’Homme, à Nantes.
(Publié dans “Ouest-France” -toutes éditions- le mercredi 12 juillet). __._,_.___
ASSAWRA, liste de diffusion dédiée à l’Intifada …
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Aujourd’hui, critiquer Israël c’est faire preuve d’antisémitisme. Les israéliens et plus particulièrement les Sionistes ont le droit de tout faire au nom de la « guerre contre le terrorisme » initiée par les États-Unis. Quand les palestiniens se défendent contre les colons juifs, les médias occidentaux parlent alors de terrorisme. En revanche, quand l’état hébreu frappe, on parle alors de riposte! Quelle logique! Nous assistons à une complicité sans précédent des médias occidentaux avec cet état essentiellement terroriste. C’est dire à quel point le lobby sioniste est puissant, à tel point que les fils de Sion ont une influence grandissante sur le Congress américain. Un écrivain Français Paul Morand disait : » Le mot « juif » , prononcé par quelqu’un qui ne l’est pas, c’est déjà de l’antisémitisme. « . Nous vivons dans une époque où on a complètement déformé le sens des mots. Ainsi le résistant à l’occupant est devenu terroriste parce qu’il refuse de vivre sous une occupation injuste et non justifiée. Où sont les défenseurs des droits de l’homme et des libertés quand on assiste impuissant à un génocide de tout un peuple désarmé pour un seul soldat israélien prisonnier des palestiniens? Une famille palestinienne composée de neuf personnes sans défense a été complètement décimée il y a quelques jours par l’armée israélienne, cette monstruosité n’a pas fait les manchettes des médias occidentaux, qui une fois de plus font preuve de politique de deux poids, deux mesures. Sont-ils devenus aveugles ou est-ce que la vie d’un palestinien ne représente rien à leurs yeux?
Abdelhamid Madani
il est evident que les pays arabo-musulmans ne se manifestent pas de peur par les etats unis,et de certains pays occidentaux,car sans l’appui de ces puissances (americano-européeenes)les etats arabes ne pourront jamais avancer dans leur technologie,et c’est ceque veulent ces puissances occidentales,ne lzaisser qu’un seul poumons à ces pays riches de pétrole,mais pauvre de technologie,donc il est temps de se réveiler et de pouvoir compter que sur soi-même,et prendre le même chemin que l’IRAN
Ou étaits les justes?
C’est une question que ce sont posé bon nonbre de juif aprés la deuxiéme guerre mondiale, c’est une question que ce pose les palestiniens chaque jours maintenant. En dehors de quelques trés rare intellectuels qui s’efforce de denoncé les crimes qui s’exerce chaque jours en palestine, ils sont bien rare les justes aujourd’hui.
On ne pourra pas dire on ne savais pas quand les generations futur nous poserons la question « qu’as tu fais papa qu’a tu fais maman pour le peuple palestinien »
Alors reveillons nous.
YAKOUBI Mounir