« La position prise dans le texte est celle de son auteur et pas forcément celle du site qui l’accueille et la publie »
A l’heure où en France, la cohue à l’entrée des églises ne s’explique que par les cars de touristes, un mouvement qui laisse pour le moins perplexe, nous arrive tout droit de l’Est, scie à la main.
C’est jour de carnaval pour adulte, sortez les déguisements, les marqueurs, et c’est parti pour se marqueter le corps de slogans antireligieux, que la décence nous empêchera de citer. Direction la Bastille, pour une révolution interdite aux moins de 18 ans.
Il fut un temps où en effet, la nudité était subversive. Mais aujourd’hui, c’est, dans notre société, une banalité poussée à son paroxysme. Ne sommes‐nous pas à l’époque, où l’on prend appui sur des photos de femmes nues, en attendant gentiment notre bus tous les matins ? A bien y réfléchir, n’est‐ce pas actuellement le voile, la véritable subversion? Parenthèse fermée.
On nous présente les Femen comme des dissidentes téméraires, prêtes à mourir, pour combattre cette religion oppressante. Néanmoins une question se pose : depuis quand exactement, ce qui gêne véritablement le pouvoir, est mis sous projecteur par le pouvoir lui‐même ? En effet ne sommes‐nous pas allés jusqu’à s’inspirer de leur chef ou plutôt cheffe de file, pour notre Marianne nationale ? On me rétorquera que c’est l’église qu’elles combattent. Sauf que l’église n’a pas le pouvoir. C’est à croire qu’elles se sont trompées soit de cause, soit de pays, soit les deux.
Contrairement aux marchandises, tous les combats ne sont pas exportables.
Ainsi j’affirme que ce féminisme violent, incarné par les Femen et tant d’autres, produit une précarité inédite chez les femmes du quotidien.
Les représentants du mouvement féministe, nous ont persuadés qu’il fallait à tout prix, tuer la figure du père et du mari oppresseurs. Ceci afin que la femme puisse s’émanciper. C’est fait, ils sont morts dans l’inconscient féminin. Or on le sait bien, la nature a horreur du vide. Alors je m’interroge : qui aujourd’hui, commande à la femme ce qu’elle doit être et penser?
Les féministes se battent si vaillamment pour que la femme devienne homme, qu’aujourd’hui, les femmes ont elles aussi droit, à ces réalités impitoyables qui hier, étaient réservées aux hommes. A nous les champs de bataille et la galère !
Prophétique est la parole de Bernanos lorsqu’il titrait : « La liberté, pour quoi faire ? ».
Quarante ans et abandonnée, livrée à elle‐même avec deux enfants de deux pères différents, faisant les trois huit et cherchant un nouveau petit copain sur Meetic, la nouvelle femme refuse d’admettre sa nostalgie du modèle traditionnel. Manipulée sans le savoir, elle a naïvement renoncé à ses privilèges d’hier, et court aujourd’hui derrière ce qu’elle ne sera jamais : un homme. Pari 100% perdu.
Nos nouvelles valeurs ne sont plus en effet diffusées par l’église, le patriarche ou la nation. Mais ce sont les séries, les magazines et publicités assaisonnés du « girl power », qui ont pris le relai.
Ces divertissements, sont les outils de l’une des propagandes les plus puissantes. Pour qui au juste, travaillent‐ils ?
Plus ces derniers et l’idéologie qu’ils incarnent gagnent du terrain, et plus la femme du quotidien, sombre dans la détresse et la précarité. Mais l’on continue à jouer aux apprentis sorciers, expliquant à la femme qu’elle n’a certes plus de mari, mais qu’il lui reste le 115 et le 3919.
A l’instar de Don Quichotte, mais la chevalerie en moins, les Femen se battent contre des moulins à vents. Pendant ce temps, ce féminisme impitoyable, qui travaille à la destruction de la femme, et par conséquent à celle de l’homme, fait son petit bonhomme de chemin et compte ses premières victimes. Parmi elles : ces femmes SDF, qui aujourd’hui partagent elles aussi, le dessous des ponts. Doit‐on se réjouir de cette parité‐là ?
Hynd Habach,
Présidente Association
Des Françaises Voilées S’expriment
« La position prise dans le texte est celle de son auteur et pas forcément celle du site qui l’accueille et la publie »
Quand les lois islamiques produisent des femmes SDF.
Cet article m’a fait faire un bon de 30 ans en arrière, pour ce qui concerne seulement mon pays l’Algérie. Il en est de même pour tous les pays ou les relations homme\ femme sont régies par la charia, une interprétation rétrograde, honteuse et infâme du Coran. Exception faite pour la Tunisie grâce à Bourguiba et la Turquie grâce à Atatürk mais aujourd’hui en danger.
Soulignons que Charia ne veut pas dire Coran n’en déplaise aux défenseurs de cette aliénation.
Ces lois infâmes, défendues à ce jour par les tenants du rigorisme moyenâgeux ont crées les premières femmes SDF dans tous les pays appliquant cette injustice en se cachant derrière leur Dieu. Jetées dans les rues, les femmes et leurs enfants sont soumis au danger et à la vulnérabilité de tout prédateur masculin alors que le père, déculpabilisé, convole en seconde noce avec la bénédiction de ces lois scélérates approuvées par les faux dévots qu’ils soient d’El Azhar, de Médine, de la Mecque ou de Genève.
Ah, que c’est bon de vivre en Occident protégé par des lois humaines et oubliant celles qui souffrent sous les lois islamiques.
Je renvoie l’auteur à l’article suivant. Samia
http://www.liberte-algerie.com/entretiens/un-etat-moderne-et-democratique-est-le-garant-du-libre-exercice-du-culte-ghaleb-bencheikh-a-liberte-225754
http://www.liberte-algerie.com/entretiens/les-peuples-arabes-et-musulmans-doivent-se-remettre-au-travail-ghaleb-bencheikh-a-liberte-2e-partie-et-fin-225819