« La position prise dans le texte est celle de son auteur et pas forcément celle du site qui l’accueille et la publie »
Né sur une terre de porcelaine,
Je modèle ma propre vie,
Au bord de l’eau le port s’élève,
Pour souffler une dernière bougie,
A l’orée de mon dernier jour,
J’aimerais ne plus regretter,
L’aube de mes beaux séjours,
Où ma vie ne fait que valser,
J’ai la tristesse au bord des lèvres,
Le sourire qui chavire,
Ancré dans mon ivresse,
J’attends que le soleil se lève,
Se lève sur mon souvenir,
Ma vie est en détresse ,
Moi j’ai le corps fragile,
J’ai le cœur cassé,
J’y déverse une âme,
Pour penser mes plaies,
Une larme charitable,
Pour un être d’argile,
Un bohème en verre,
Pour un homme en exil…
Aurais-je toujours la force,
D’assumer ce que je dis,
Car le poids de mes mots,
Est bien plus lourd que ma plume,
A la lisière de nos actes,
Nos promesses se sont refroidies,
Souvenir d’une rivière glacée,
Au doux son de l’amertume,
La mort guette mon heure,
L’attente accrochée à ma peur,
Mais l’amour m’emportera,
Car moi j’ai le sourire au cœur…
« La position prise dans le texte est celle de son auteur et pas forcément celle du site qui l’accueille et la publie »
