Faut-il rappeler? par Tanga Youssouf Ouattara

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« La position prise dans le texte est celle de son auteur et pas forcément celle du site qui l’accueille et la publie »

Faut-il bien rappeler certains pans de l’histoire récente des hommes pour comprendre et prévenir ce qui pourrait advenir entre l’Israël et la Palestine si rien ne change à GAZA ?

Faut-il rappeler qu’avant que le couple noir (OBAMA) ne s’installe à la maison blanche (le 44ème Président des USA) que leurs aïeux étaient des esclaves (des opprimés) qui devaient répondre aux attentes économiques des colons blancs américains ?

Faut-il rappeler qu’avant que l’Algérie ne puisse défiler fièrement ce 14 juillet à côté des soldats français sur le boulevard des Champs Elysée, qu’il fût une époque où les Algériens, avec à leur tête de Front de Libération National (FLN) de Ben Bella, guerroyaient contre la France pour arracher leur indépendance ?

Faut-il rappeler que l’Afrique du Sud, hier, au moment de la lutte armée entre le régime de l’apartheid et les opprimés noirs, Mandela était taxé de terroriste par la quasi-totalité des média occidentaux mais aujourd’hui il fait partie des 100 personnalités les plus influentes du XXe siècle et occupe une place de choix dans le cœur de tous ?

Faut-il bien rappeler que la guerre entre la Palestine et l’Israël c’est : Un lopin de terre (GAZA) contre une puissance nucléaire (Israël), des roquettes contre des F-16 et des hélicoptères Apaches, un bouclier humain contre un bouclier anti roquette , des cailloux contre des chars. Des blessés côté israélien et bientôt deux cent morts côté palestinien ?
Si les USA, l’UE et le reste du monde ne prennent garde les palestiniens qui, aujourd’hui, subissent les opérations aussi meurtrière que génocidaire de la part du régime israélien arriveront à bout, demain, de Benyamin Netanyahou et de ses pairs du Likoud. Il faut non seulement craindre une troisième Intifada à moyen terme mais un renversement de situation à la longue.
L’histoire nous apprend que les opprimés arrivent toujours à bout de leur bourreau.

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