À Villequier

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16504

Maintenant que Paris, ses pavés et ses marbres,
Et sa brume et ses toits sont bien loin de mes yeux;
Maintenant que je suis sous les branches des arbres,
Et que je puis songer à la beauté des cieux;

Maintenant que du deuil qui m’a fait l’âme obscure
Je sors, pâle et vainqueur,
Et que je sens la paix de la grande nature
Qui m’entre dans le coeur;

Maintenant que je puis, assis au bord des ondes,
Ému par ce superbe et tranquille horizon,
Examiner en moi les vérités profondes
Et regarder les fleurs qui sont dans le gazon;

Maintenant, ô mon Dieu! que j’ai ce calme sombre
De pouvoir désormais
Voir de mes yeux la pierre où je sais que dans l’ombre
Elle dort pour jamais;

Maintenant qu’attendri par ces divins spectacles,
Plaines, forêts, rochers, vallons, fleuve argenté,
Voyant ma petitesse et voyant vos miracles,
Je reprends ma raison devant l’immensité;

Je viens à vous, Seigneur, père auquel il faut croire;
Je vous porte, apaisé,
Les morceaux de ce coeur tout plein de votre gloire
Que vous avez brisé;

Je viens à vous, Seigneur! confessant que vous êtes
Bon, clément, indulgent et doux, ô Dieu vivant!
Je conviens que vous seul savez ce que vous faites,
Et que l’homme n’est rien qu’un jonc qui tremble au vent;

Je dis que le tombeau qui sur les morts se ferme
Ouvre le firmament;
Et que ce qu’ici-bas nous prenons pour le terme
Est le commencement;

Je conviens à genoux que vous seul, père auguste,
Possédez l’infini, le réel, l’absolu;
Je conviens qu’il est bon, je conviens qu’il est juste
Que mon coeur ait saigné, puisque Dieu l’a voulu!

Je ne résiste plus à tout ce qui m’arrive
Par votre volonté.
L’âme de deuils en deuils, l’homme de rive en rive,
Roule à l’éternité.

Nous ne voyons jamais qu’un seul côté des choses;
L’autre plonge en la nuit d’un mystère effrayant.
L’homme subit le joug sans connaître les causes.
Tout ce qu’il voit est court, inutile et fuyant.

Vous faites revenir toujours la solitude
Autour de tous ses pas.
Vous n’avez pas voulu qu’il eût la certitude
Ni la joie ici-bas!

Dès qu’il possède un bien, le sort le lui retire.
Rien ne lui fut donné, dans ses rapides jours,
Pour qu’il s’en puisse faire une demeure, et dire :
C’est ici ma maison, mon champ et mes amours!

Il doit voir peu de temps tout ce que ses yeux voient;
Il vieillit sans soutiens.
Puisque ces choses sont, c’est qu’il faut qu’elles soient;
J’en conviens, j’en conviens!

Le monde est sombre, ô Dieu! l’immuable harmonie
Se compose des pleurs aussi bien que des chants;
L’homme n’est qu’un atome en cette ombre infinie,
Nuit où montent les bons, où tombent les méchants.

Je sais que vous avez bien autre chose à faire
Que de nous plaindre tous,
Et qu’un enfant qui meurt, désespoir de sa mère,
Ne vous fait rien, à vous!

Je sais que le fruit tombe au vent qui le secoue;
Que l’oiseau perd sa plume et la fleur son parfum;
Que la création est une grande roue
Qui ne peut se mouvoir sans écraser quelqu’un;

Les mois, les jours, les flots des mers, les yeux qui pleurent,
Passent sous le ciel bleu;
Il faut que l’herbe pousse et que les enfants meurent;
Je le sais, ô mon Dieu!

Dans vos cieux, au delà de la sphère des nues,
Au fond de cet azur immobile et dormant,
Peut-être faites-vous des choses inconnues
Où la douleur de l’homme entre comme élément.

Peut-être est-il utile à vos desseins sans nombre
Que des êtres charmants
S’en aillent, emportés par le tourbillon sombre
Des noirs événements.

Nos destins ténébreux vont sous des lois immenses
Que rien ne déconcerte et que rien n’attendrit.
Vous ne pouvez avoir de subites clémences
Qui dérangent le monde, ô Dieu, tranquille esprit!

Je vous supplie, ô Dieu! de regarder mon âme,
Et de considérer
Qu’humble comme un enfant et doux comme une femme
Je viens vous adorer!

Considérez encor que j’avais, dès l’aurore,
Travaillé, combattu, pensé, marché, lutté,
Expliquant la nature à l’homme qui l’ignore,
Éclairant toute chose avec votre clarté;

Que j’avais, affrontant la haine et la colère,
Fait ma tâche ici-bas,
Que je ne pouvais pas m’attendre à ce salaire,
Que je ne pouvais pas

Prévoir que, vous aussi, sur ma tête qui ploie,
Vous appesantiriez votre bras triomphant,
Et que, vous qui voyiez comme j’ai peu de joie,
Vous me reprendriez si vite mon enfant!

Qu’une âme ainsi frappée à se plaindre est sujette,
Que j’ai pu blasphémer,
Et vous jeter mes cris comme un enfant qui jette
Une pierre à la mer!

Considérez qu’on doute, ô mon Dieu! quand on souffre,
Que l’oeil qui pleure trop finit par s’aveugler.
Qu’un être que son deuil plonge au plus noir du gouffre,
Quand il ne vous voit plus, ne peut vous contempler.

Et qu’il ne se peut pas que l’homme, lorsqu’il sombre
Dans les afflictions,
Ait présente à l’esprit la sérénité sombre
Des constellations!

Aujourd’hui, moi qui fus faible comme une mère,
Je me courbe à vos pieds devant vos cieux ouverts.
Je me sens éclairé dans ma douleur amère
Par un meilleur regard jeté sur l’univers.

Seigneur, je reconnais que l’homme est en délire,
S’il ose murmurer;
Je cesse d’accuser, je cesse de maudire,
Mais laissez-moi pleurer!

Hélas! laissez les pleurs couler de ma paupière,
Puisque vous avez fait les hommes pour cela!
Laissez-moi me pencher sur cette froide pierre
Et dire à mon enfant : Sens-tu que je suis là?

Laissez-moi lui parler, incliné sur ses restes,
Le soir, quand tout se tait,
Comme si, dans sa nuit rouvrant ses yeux célestes,
Cet ange m’écoutait!

Hélas! vers le passé tournant un oeil d’envie,
Sans que rien ici-bas puisse m’en consoler,
Je regarde toujours ce moment de ma vie
Où je l’ai vue ouvrir son aile et s’envoler!

Je verrai cet instant jusqu’à ce que je meure,
L’instant, pleurs superflus!
Où je criai : L’enfant que j’avais tout à l’heure,
Quoi donc! je ne l’ai plus!

Ne vous irritez pas que je sois de la sorte,
O mon Dieu! cette plaie a si longtemps saigné!
L’angoisse dans mon âme est toujours la plus forte,
Et mon coeur est soumis, mais n’est pas résigné.

Ne vous irritez pas! fronts que le deuil réclame,
Mortels sujets aux pleurs,
Il nous est malaisé de retirer notre âme
De ces grandes douleurs.


Voyez-vous, nos enfants nous sont bien nécessaires,
Seigneur; quand on a vu dans sa vie, un matin,
Au milieu des ennuis, des peines, des misères,
Et de l’ombre que fait sur nous notre destin,

Apparaître un enfant, tête chère et sacrée,
Petit être joyeux,
Si beau, qu’on a cru voir s’ouvrir à son entrée
Une porte des cieux;

Quand on a vu, seize ans, de cet autre soi-même
Croître la grâce aimable et la douce raison,
Lorsqu’on a reconnu que cet enfant qu’on aime
ait le jour dans notre âme et dans notre maison,

Que c’est la seule joie ici-bas qui persiste
De tout ce qu’on rêva,
Considérez que c’est une chose bien triste
De le voir qui s’en va!

1 COMMENTAIRE

  1. De quelle immense peine ce texte magnifique et sombre est-il l’écho?

    A celui qui souffre, que Dieu accorde Son infinie miséricorde et lui apporte Sa consolation.

    Que les flots bercent l’âme blessée jusqu’à l’apaiser. Tendrement, doucement.

    • Ce poème est en relation avec la mort de sa fille Léopoldine. A ce sujet, Victor Hugo en a écrit un autre qui s’intitule Demain dès l’aube . Là encore, il s’agit d’un poème très poignant, qui exprime la tristesse profonde d’un père qui a perdu son enfant.

  2. ~~

    Je viens à vous, Seigneur ! confessant que vous êtes

    Bon, clément, indulgent et doux, ô Dieu vivant !

    Je conviens que vous seul savez ce que vous faites,

    Et que l’homme n’est rien qu’un jonc qui tremble au vent;…

    ~~

    Victor Hugo

    • Et juste avant

      « Je viens à vous, Seigneur, père auquel il faut croire ;

      « Je vous porte, apaisé,

      « Les morceaux de ce coeur tout plein de votre gloire

      « Que vous avez brisé ; »

      Et si l’on met ensemble ces deux passages, un chemin de sens se dessine:

      De l’épreuve à la reconnaissance de la fragilité. Humilité. Acceptation de ce qu’Il nous propose. Confiance. Et amour. Et paix.

      Les épreuves, cadeaux de la vie, si l’on veut bien les vivre.

    • ~~

      Les épreuves, cadeaux de la vie, sont une grâce de Dieu et nous aident à grandir spirituellement.

      Sens-tu l’Amour qu’Il nous envoie ?

      Il est là, avançons vers la Lumière en toute confiance.

      Paix et sérénité dans les cœurs.

      ~~

    • Oui, les épreuves de la viesont une grâce. Je le sais maintenant profondément. Rien n’est à regretter. Et tant encore à apprendre…

      Oui, Il est là, Il a nous envoyé son Amour.

      A la paix, à la sérénité des coeurs.

  3. Salam

    30. Ceux qui disent : “Notre Seigneur est Allah”, et qui se tiennent dans le droit chemin, les Anges descendent sur
    eux . “N’ayez pas peur et ne soyez pas affligés; mais ayez la bonne nouvelle du Paradis qui vous était promis.

    31. Nous somme vos protecteurs dans la vie présente et dans l’au-delà; et vous y aurez ce que vos âmes
    désireront et ce que vous réclamerez,

    32. un lieu d’accueil de la part d’un Très Grand Pardonneur, d’un Très Miséricordieux”.

    33. Et qui profère plus belles paroles que celui qui appelle à Allah, fait bonne oeuvre et dit : “Je suis du nombre
    des Musulmans ? ”

    sourate foussilat aya 30 à 33

    Salam

  4. Le destin face à la volonté divine!
    Je suis moi. Mais mon moi dépend de ta volonté oh le tout puissant.Ainsi s’écrase mon moi face à ta volonté supreme!
    La tête nue m’humiliant devant ta magesté et de ton infinie grandeur.Et face à des douleurs,des blessures,des souffrances les questions classiques d’un humble serviteurs reviennent.Nous demandant si tu ne nous as pas abandonnés mais comme dit le Frere Victor »je viens à vous Seigneur,confessant que vous etes Bon,clément ,indulgent et doux ô Dieu vivant.Je conviens que vous seuls savez ce que vous faites,Et que l’homme n’est rien qu’un jonc qui tremble au vent;…. »

  5. A cappella :

    «Mon âme est abattue au dedans de moi :

    Aussi c’est à toi que je pense,

    depuis le pays du Jourdain,

    Depuis l’Hermon,

    depuis la montagne de Mitsear. » Ps 42-6.

    Je suis aux portes du sommeil,

    il est tard

    On entend l’eau qui se noue

    au vent du soir

    Mes secrets vont luisant

    dans l’obscurité

    Je t’aime en chantant

    la bouche fermée.

    C’est toujours un soleil

    qui apparaît

    Quand je te regarde

    et que je me tais

    Tu respires mon âme

    jusqu’à l’expirer

    Je t’aime en chantant

    la bouche fermée.

    Je t’apporte un air,

    j’oublie la mélodie

    Distraite par le jour

    que tu portes la nuit

    Tu bois à mes pensées

    sans les approcher

    Je t’aime en chantant

    la bouche fermée.

    Je suis aux portes du sommeil,

    il est tard

    On entend l’eau qui se noue

    au vent du soir

    Mes secrets vont luisant

    dans l’obscurité

    Je t’aime en chantant

    la bouche fermée.

    • Aux portes du sommeil, j’entends ton chant, j’entends la mélodie.

      Elle m’enchante et m’amène la paix.

      Paix à toi.

      Le bercement de l’eau ouvre les portes du sommeil.

    • ~~

      Le réveil

      ~~

      Si tu m’appartenais (faisons ce rêve étrange ! ),

      Je voudrais avant toi m’éveiller le matin

      Pour m’accouder longtemps près de ton sommeil d’ange,

      Egal et murmurant comme un ruisseau lointain.

      ~~

      J’irais à pas discrets cueillir de l’églantine,

      Et, patient, rempli d’un silence joyeux,

      J’entr’ouvrirais tes mains, qui gardent ta poitrine,

      Pour y glisser mes fleurs en te baisant les yeux.

      ~~

      Et tes yeux étonnés reconnaîtraient la terre

      Dans les choses où Dieu mit le plus de douceur,

      Puis tourneraient vers moi leur naissante lumière,

      Tout pleins de mon offrande et tout pleins de ton coeur.

      ~~

      Oh ! Comprends ce qu’il souffre et sens
      bien comme il aime,

      Celui qui poserait, au lever du soleil,

      Un bouquet, invisible encor, sur ton sein même,

      Pour placer ton bonheur plus près de ton réveil !

      ~~

      René-François SULLY PRUDHOMME

      ~~

    • Joli proverbe.

      C’est bien cette délicatesse du coeur que j’avais ressentie.

      Cette délicatesse tant de fois manifestée, et tant de fois reçue.

      Qui tisse une fil coloré qui deux âmes relie.

    • ce poeme est d’une douceur infime..sucré comme un matin au reveil..apres une nuit ou l’etre aimé vient vous rendre visite dans vos songes..

  6. La douceur de quelques mots suffit à raviver la flamme de nos cœurs meurtris par tant de souffrances. L’insatiable envie de s’élever vers les cieux n’a d’égale que l’infinie miséricorde de celui qui nous insuffle incessamment la force de rivaliser avec les épreuves. A croire que le repos de l’âme est étranger à ce monde, tandis que la misère de l’être est sa nourriture essentielle. Quand l’espoir s’échappe tel un clin d’œil furtif, il ne reste plus de lui qu’un souvenir amère. Quand le désespoir s’immisce le temps d’une éternité, la force de l’âme puise dans les souvenirs d’antan. Il ne reste plus alors qu’à formuler un dernier vœu de prière…

    • Ce très beau texte est choisi afin de nous laisser comprendre ce que l’on veut,ce qui entre en raisonnance avec nos propres souffrances.

    • si quelqun est égaré seul DIEU peut le guidé et si quelqun est guidé personne ne peut l’égaré DIEU guide qui il veut et DIEU egare qui il veut!

  7. Merci mon Dieu de nous avoir donné de telles lectures. Ce texte est sublime. Merci M. RAMADAN pour ce partage. Du même auteur, les Misérables, qui nous rappelle aussi que ce soumis qui refuse de porter plainte du vol subi offre une chance au sujet de ce forfait de croire enfin en l’humanité. Salam

  8. Matin du monde

    Les fenêtres des maisons sont fermées encore

    Les rues attendent plus longtemps pour éclore

    Je marche pour semer la tristesse des semaines

    Le reflet des choses ne semble plus le même

    J’entre sous l’ombre d’un arbre qui s’étire

    Ses ramures inclinées semblent se recueillir

    Je m’assois ; j’aime ; la lumière bouge

    Une fois les yeux fermés, le monde n’est qu’un rideau de rouge

    Jour ébloui, dimanche lent où coulent les peines

    En disant : à tire-d’aile, Va chanson, va poème.

    • Tu marches pour semer la tristesse des semaines

      Et le reflet des choses ne semble plus le même

      Mais ta chanson s’en est allée si loin, à tire-d’aile,

      Que je l’ai entendue en un écho lointain

      Douce, belle, fragile.

      J’ai marché moi aussi dans la tristesse des semaines.

      Et le ciel lui-même a pleuré.

      L’espoir semblait parfois si loin et le sens si brouillé…

      Mais toujours une ligne, un mouvement, une lumière,

      Toujours un signe.

      Je murmure un chant, une berçeuse,

      Pourras-tu l’écouter?

      Que la paix t’accompagne.

      Que nos coeurs attristés connaissent le repos, connaissent l’amitié

      Réapprennent à entendre le chuchotis du vent sur les rives du temps,

      A aller de concert vers les cieux azurés.

      A nos fragilités.

  9. Voyage

    Je partirai au faîte de la nuit,

    Là où soufflent les grands vents de minuit.

    Sur les plateaux de la solitude,

    Tout au bout du couloir,

    à l’étude,

    Je te trouverai grave et doux,

    silencieux.

    Et tu me prendras,
    rose et noire,

    dans tes yeux.

    • C’est très beau.

      J’aimerai l’avoir écrit.

      Alors, comme un oiseau, je me pose tendrement sur la branche déployée.

    • Pourquoi avoir effacé « Dame de coeur »? …

      J’avais vu…

      Coeur serré.

      Je me sentais enfin en paix, jusqu’à ce soir… Je croyais que ma vie avait un sens dans le partage, de plus en plus profond.

      Ce soir est évoqué l’oubli.

      Liberté, oui. Mais jouer … Peut-on ainsi changer son coeur?

      Il est le miséricordieux. Il n’y a que Lui.

    • Il n’y a qu’une chose qui compte : suivre le chemin du retour à la Source.

      En Son infinie miséricorde se résolvent toutes les peines.

      Que sont nos peurs et nons mesquineries au coeur de Son amour?… Ecume passagère…

      Puisse Sa grâce accompagner les coeurs fidèles.

      Qu’Il te protège chaque jour et accompagne tendrement tes heures de vie. Prends soin de toi.

  10. poeme sublime qu on ne lira jamais assez car il nous rappelle au dela de nos croyances notre miserable condition devant l Eternite et la Grandeur de Dieu

  11. Que dieu te gardes frère Tariq.
    Moi qui connait peines et soucis, ce texte vient me donner force et patience.
    Le rapel de la présence de Dieu me redonne espoir en sa toute clémence.
    Barak allah fik.

  12. Il y a cinq ans jours pour jours

    J’avais organisé une fête pour ces 19 ans

    C’était une surpise

    Qu’est ce qu’on a ri

    Je la vois encore, son sourire, ces larmes

    Elles me manquent

    Terriblement

  13. Verset 190 sourate 3 il y a dans la création des cieux et de la terre et dans la succession de la nuit et du jour;des signes pour ceux qui sont doués d’intelligence) Il est clair a partir de ce poeme que Victor Hugo a pu deceller a travers les tournants de sa vie certains des signes précités dans le verset precedent

    voila pour ma part les parties du poeme qui m’ont incité a devellopper cette pensée;j’ai mis en majuscule certains mots clés

    Maintenant qu’attendri par ces divins spectacles,
    Plaines, forêts, rochers, vallons, fleuve argenté,
    Voyant ma petitesse et voyant vos miracles,
    Je reprends ma raison devant l’immensité

    Je dis que le tombeau qui sur les morts se ferme
    OUVRE le firmament ;
    Et que ce qu’ici-bas nous prenons pour le terme
    Est le COMMENCEMENT

    L’homme n’est qu’un ATOME en cette ombre infinie,
    Nuit où montent les bons, où tombent les méchants

    Dans VOS cieux, au delà de la sphère des nues

    • Tout a commencé aujourd’hui
      Rien ne sera plus comme hier
      La nostalgie m’assiège de toute part
      J’aimerai tellement être
      Suis-je condamné à une telle inconstance
      Mon statut de l’homme l’exige

      Ô Désespoir poignant quand tu nous attrape
      Ô Sensibilité criante quand tu nous habite.

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