Mali- Le Colloque International des Musulmans de l’Espace Francophone (CIMEF) a le plaisir d’annoncer le lancement de son site Internet: www.cimef.net, créé par la société Global Tolerance qui a déjà mené des projets, entre autres, avec le Dalai Lama et Karen Armstrong.
Le CIMEF a été créé en 2000, en Côte d’Ivoire, dans le but de produire une réflexion commune et de confronter des problématiques concernant l’avenir des musulmans et leur société dans les espaces francophones, toute en créant une solidarité entre les musulmans de l’Afrique et de l’Occident.
Cette année, le CIMEF se déroulera du 23 au 26 juillet à Bamako au Mali, avec comme thème central « L’Islam et les défis actuels ».
Ce nouveau site répond à la vision du CIMEF. Il devra permettre aux délégations, aux participants et sympathisants du CIMEF, un échange d’expériences, une confrontation d’opinions et des réflexions partagées, avant, pendant et après les assises dans le but de traduire, en projets concrets, les conclusions des travaux.
Bakary Danioko, membre du Comité National d’Organisation du CIMEF 2010, parle dans ce sens : « Nous espérons également que www.cimef.net pourra créer une dynamique de solidarité entre les délégués puisqu’il les invite à formuler leurs propositions d’actions concrètes, notamment à travers sa page “idées”»
«Parmi les innovations de www.cimef.net, il faut noter la diffusion en direct – sur le site- de l’ensemble du colloque, pour les personnes qui ne pourront pas y être présentes », a ajouté Malika Hamidi, l’une des délégués de ce colloque.
«Cette diffusion permettra non seulement d’élargir le bassin des participants au colloque, mais aussi de permettre un engagement additionnel de la part des habitués quel que soit le lieu où ils se trouvent dans le monde, » conclut Tariq Ramadan, l’une des initiateurs du CIMEF.
Cette initiative me réjouit. Espère que l’on aura des éléments de compte-rendu en différé.
F
Bravo
Cette initiative de Tarik RAMADAN est extremement émouvante.
Cette empathie pour ses frères en terre d’Islam.
La notion de solidarité prend une toute autre dimension lorsque le coeur parle ainsi, et s’ouvre à l’infini sur les malheurs des autres.
Encore bravo.
N’hésitez pas si vous avez besoin d’aide.
Clickworker,Je peux traduire des documents de l’anglais vers le français.
Et pour cette cause ce sera avec un grand plaisir
Salam
Qu’Allah récompense celles et ceux qui œuvrent pour sa cause. On se rend bien compte que les bonnes intentions finissent toujours par produire des résultats.
Très bonne idée le lancement de ce site! on en avait besoin! Merci de l’avoir annoncé! (par contre j’ai retrouvé quelques petits soucis au moment où je naviguais le site).
J’espère que vous allez apprécier ce site de forex autant que moi et que vous en tirerez de bons bénéfices. Vous ne regretterez pas votre choix et vous y trouverez de quoi parfaire votre expérience du trading.
Je n’avais jamais entendu parler du CIMEF, ce genre de site est salutaire pour sa promotion, c’est une trés bonne initiative. La voix des musulmans d’Afrique est plus que nécessaire, on entend parler de ce continent que en des termes péjoratifs, guerres, dictatures, trafics etc…
SALAMO3ALIKOUME
JE SUIS A XIAN EN CHINE DANS LA REGION MUSULMAN
J AI SUIVI TARIK RAMADAN DANS PLUSIEUR CONFERENCE
BIEN DES PAROLE PACIFIQUE QUI INTERPRETE FERTILEMENT
L ISLAM CELA DIT QUE SA VOIE A LE DROIT D ETRE ENTENDU DANS LE MONDE ICOMPRIT A XIAN .
MERCI TARIK RAMADAN A TOUTE SES DEMARCHE VERS ALLAH .
ARMOLDE.
Salam
« Le garçon qui dompta le vent » au Malawi. Un récit de W. Kamkwamba
« Le garçon qui dompta le vent »« William Kamkwamba est né en 1987 au Malawi, l’un des pays les plus pauvres d’Afrique. Seul garçon d’une famille de sept enfants, il aspire dès son plus jeune âge à un autre avenir que celui de son père agriculteur, et souhaite étudier les sciences.
Mais, en 2001, le Malawi est frappé par une terrible sécheresse. Tandis que des milliers de personnes meurent de faim à travers le pays, il est contraint d’abandonner l’école pour aider sa famille à survivre.
Alors… Avec détermination et l’aide de quelques manuels, il se lance dans un projet audacieux : offrir à sa famille l’électricité, un luxe auquel seuls 2 % de la population malawite ont accès.
A partir de pièces récupérées sur des épaves de tracteurs ou des vélos, William fabrique une éolienne en parfait état de marche. Rapidement, la nouvelle du “ vent électrique ” de William se répand, et celui que tous traitaient de fou devient un “héros”. »
« William Kamkwamba, suit aujourd’hui les cours du lycée panafricain de Johannesburg. Ses inventions ont été exposées au musée des Sciences et de l’Industrie de Chicago. Il est régulièrement invité à l’étranger pour participer à des conférences. Il est par exemple intervenu dans le cadre du Forum économique mondial sur l’Afrique de 2008.
Son co-auteur, Bryan Mealer est aussi à l’origine d’un récit relatant son expérience de reporter pendant les conflits de la République démocratique du Congo. Cet ancien correspondant de guerre pour Associated Press a publié des articles dans plusieurs magazines comme Harper’s et Esquire. »
Assalâm ‘alaïkoum wa rahmatoullah,
En quoi ce site web est qualifié « de solidarité » ? Pourquoi ce qualificatif ?
J’ai l’impression que lorsque l’Afrique est mentionnée, tout de suite la dimension humanitaire à la limite du misérabilisme transparaît.
Cela n’est pas le cas pour la cause palestinienne qui est éminemment politique. Vous savez le mettre en avant cela et différencier les deux registres que sont le politique et l’humanitaire.
La conscience politique pose en priorité la question de la justice. Elle permet de rechercher les causes socio-économiques qui fait que lorsque l’on mentionne l’Afrique certains associent ce terme à « la solidarité » ou à « l’action humanitaire »
La conscience humanitaire mobilise des affects que l’islam nous recommande de cultiver : la compassion, la générosité, l’empathie (et non pas la pitié). Elle n’est pas toujours bonne conseillère sur le long terme car elle instaure un rapport d’emblée inégalitaire. C’est pour cette raison que le Prophète (que la paix de Dieu soit sur lui), en croisant sur son chemin un homme aculé à mendier lui enjoigna d’aller dans la montagne pour y ramasser des fagueaux de bois, les vendre au marché et gagner un petit pécule.
Cela me laisse dubitative face à ce projet car lorsque l’on se met d’emblée en position de devoir donner la relation est inégalitaire et laisse transparaître un état d’esprit que je répugne. Dieu seul sait.