A l’invite de plusieurs organisations, le professeur interviendra à plusieurs reprises lors de cette édition 2013 du FSM en Tunisie:
TOUS LES PROGRAMMES SUR: http://www.fsm2013.org/programme
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Mercredi 27 mars de 16h à 18h30: Jeunes Tunisiens de France et Medina Forum présentent:
« Islam et gouvernance à l’ère du printemps arabe : référentiel éthique ou projet alternatif ? »
avec Alain Gresh, Tariq Ramadan et Najmaddine Hamouri
Modératrice : Saida Ounissi, membre JTF
Langue : Français. Une traduction aura lieu en arabe, anglais et espagnol
Salle : Amphi 7 / Campus Universitaire El Manar – TUNIS
AR : الإسلام و التسيير العقلاني في عصر الرّبيع العربي: مرجع أخلاقي أم مشروعُ بديل؟
EN: Islam and Governance During the Arab Spring: Ethical Reference or Alternative Project?
ES: El Islam y la gobernanza durante la Primavera Árabe: ¿referencia ética o proyecto alternativo?
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Jeudi 28 mars de 09h00 à 11h30: IPAM et Fondation Franz Fanon présentent:
« Islam politique et luttes sociales »
Détail du séminaire:
Séminaire proposé par la Fondation Frantz Fanon et Alternative Niger L’islam politique sous ses diverses expressions occupe aujourd’hui une place centrale au sein des sociétés de l’arc arabo-musulman. Idéologie justicialiste autant que spiritualité, elle a de très longue date constitué le soubassement revendicatif d’organisations politiques essentiellement «tribuniciennes » (assurant leur audience surtout par la puissance protestataire des discours de leurs leaders), éloignées des centres de gouvernement. Depuis 2011, ce qu’il est convenu d’appeler les « printemps arabes » a modifié la donne, propulsant au pouvoir des partis s’inscrivant dans cette mouvance, comme celui des Frères musulmans en Égypte ou Ennahda en Tunisie. Ces partis se trouvent confrontés à des situations sociales et économiques dramatiques et complexes, caractérisées notamment par la pauvreté généralisée et le chômage massif, des jeunes en particulier. La plupart des dirigeants des partis islamistes ne semblent pas avoir développé de discours économiques alternatifs au mercantilisme « bazariste » de leurs principaux sponsors locaux et aux conceptions néoféodales du marché de leurs soutiens wahhabites, l’Arabie saoudite et le Qatar. Pour cet islamisme largement conservateur, l’action caritative serait la seule réponse à la pauvreté. Ces conceptions promues par des alliés pétroliers stratégiques de l’« empire global » étatsunien fondé sur le « consensus de Washington » s’accommodent finalement très volontiers des préceptes de l’idéologie néolibérale. Pour autant, il serait très réducteur d’assimiler tous les partisans des nombreuses variantes de l’islam politique à de petits soldats inconscients de la mondialisation néolibérale; et, a fortiori, à des fanatiques religieux antioccidentaux qu’il faudrait « éradiquer ». Car au sein de cette nébuleuse sociale complexe de l’islam politique, s’inscrivent aussi, surtout à la base et dans les luttes quotidiennes, de très nombreux(ses) militant(e)s, beaucoup moins visibles que leurs leaders proclamés, dont les combats syndicaux, politiques, environnementalistes, etc. n’ont rien à envier à ceux de leurs homologues « non musulmans » que rassemblent classiquement les FSM. Comment mieux connaître ces actrices/acteurs progressistes de la « mouvance islamiste », elles et eux-mêmes souvent habités de préjugés vis-à-vis des «altermondialistes athé-e-s », symétriques des préjugés simplistes de certains de ces derniers face aux partisans (indifférenciés) de l’islam politique ? Les dirigeants des Frères musulmans et de leurs avatars peuvent-ils tenir longtemps leur ligne résolument conservatrice face à une jeunesse qui revendique des changements urgents ? Existe-t-il un discours social et économique de rupture avec la pure logique libérale et d’intégration au marché mondial prônée par les partis islamistes conventionnels ? Quels sont les porte-parole d’un islam politique renouvelé articulé autour de la prise en charge des préoccupations des déshérités, d’une redistribution plus juste et d’une politique de développement résolue ? Comment ces acteurs formulent-ils leurs propositions ? Quelles pourraient être les implications en termes d’alliances et de perspectives politiques dans les pays arabes ?
Les traductions arabe/français/anglais sont prévues
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– Jeudi 8 mars de 14h30 à 15h30: Universités d’ENDA – Zone B tente A à la fac de droit Al Manar
» Solidarités religieuses et tolérance : religions et extrémismes ou le débat à ne pas esquiver »
ça se passe où exactement pour les trois interventions et faut-il s’inscrire ou pas merci
27 mars de 16h à 18h campus Manar Tunis , fac de droit amphi 7
inscription sur place
http://www.fsm2013.org/programme/27/3
Bonjour,
Ces interventions auront lieu nshallah mercredi de 27 mars à la faculté de droit, Campus universitaire EL Manar de Tunis.
Plus précisément, ça se déroule du 16:00 à 18:30 à l’Amphi 7.
Pour y assister, il faut évidement s’inscrire parmi les participants au FSM. Les organisateurs de l’évènement sont présents presque partout au Campus, et ils peuvent vous aider.
Bonne Journée.
Le debat de 14h il aura lieu ou??
Plus d’informations sur les lieux des interventions SVP