Latest article
CONFERENCE
Malcolm X : Les enseignements fondamentaux
https://www.youtube.com/watch?v=DCZZqxZ4t-k
https://www.youtube.com/watch?v=55hSu4uwv90
VOILE – Nouveau recueil
https://youtu.be/UyARPRuc-xI?si=vwKgmahRa6CpyNb8
https://youtu.be/UyARPRuc-xI?si=vwKgmahRa6CpyNb8
https://youtu.be/GVGEk5rs8qA?si=aM216Pb5z2tsNL53
https://www.youtube.com/watch?v=heN-q2LkKvQ
https://youtu.be/VfJEvvFyb4c?si=WyLdOVi7ikgVwe93
https://youtu.be/xPezaITxMD8?si=VR5oCMZupQNGAr33
https://youtu.be/uouKD4rYLOA?si=QvarAokmtXHmvx_-
https://youtu.be/f3WM8vhIc1s?si=msGSL8iFwvNHU4Dm
https://youtu.be/x95stx40iCc?si=ezFJVShDhgaar7MX
https://youtu.be/x95stx40iCc?si=ezFJVShDhgaar7MX
https://youtu.be/Q0nMDSk7V7w?si=0UhQkd0apCr4Tz2Y
1. Raisonnement inductif pour gérer sa dépendance
«Il faut maîtriser ses dépendances» [Pr. Tariq RAMADAN].
Si les gens n’arrivent pas à les maîtriser cela ne veut pas dire qu’ils sont faibles.
Nous pouvons tous maîtriser nos dépendances. Il faut juste une méthode.
Nous allons faire la distinction entre 3 types de besoins (besoin psychologique, besoin physiologique et besoin physique), c’est la méthode pour maîtriser les dépendances en générale.
En toute dépendance avant de chercher à maîtriser le besoin physiologique – erreur que l’on fait trop rapidement -, il faut chercher à maîtriser (avant) le besoin psychologique. Pour cela il faut trouver un substitut. Le bon substitut est celui qui appaise totalement le besoin psychologique. Compte tenu du fait que la dépendance est par définition compensatoire.
Une fois le besoin psychologique maîtrisé, il faut s’occuper du besoin physiologique. Avec le substitut, il faut avoir la bonne dose et au bon moment. Ensuite il y a le besoin physique. La différence que je fais entre le besoin physiologique et le besoin physique c’est que le besoin physiologique est dénué de somatisation. C’est ce qu’il faut avoir pour satisfaire au besoin du corps. Le besoin physique c’est celui qui va occasionner des douleurs parce qu’on a besoin, de sexe par exemple. On va éprouver une sensation de malaise, une sensation de vide, une sensation de manque affectif, une sensation de dépression, d’angoisse, de stress, etc.. Pour maîtriser ce besoin physique, il faut tout simplement maîtriser le besoin psychologique. Le besoin physique apparait quand le besoin psychologique est trop fort.
Tout est question de calcul. Il faut rationaliser les besoins et calculer. A force de diminuer la fréquence, ou plutôt à force de la calculer, à force de la gérer par cette méthode là, l’aspect compulsif va diminuer. (Toute dépendance est compulsion). Moins il y aura de fréquence, moins le besoin se fera ressentir. Plus on stimule une dépendance, plus on a du plaisir en toute matière, moins on a de contrôle sur son mental. Il faut modérer les choses. Le plaisir a cette formidable capacité de créer le manque. C’est pour cela qu’il faut le modérer par la méthode.
Je pense que la gestion de la dépendance est rationalisation. On ne peut pas dire : je vais me battre contre moi et si j’échoue je suis faible. Non, il faut gérer l’aspect psychologique pour faire disparaître le besoin. En faisant disparaître le besoin, la fréquence disparaîtra proportionnellement.
J’avais perdu 11 kg en 1mois 1/2 – 2 mois avec cette méthode là. Je pense que la source de toute dépendance c’est le stress. Je sais perdre 200 g par jour, ni plus ni moins ; tout cela par le calcul. Dès que le psychologique a besoin, je vais utiliser les aliments qui calment psychologique et j’évite tout ce qui pourrait me donner trop de plaisir d’un point de vue alimentaire. Il y a la décompression aussi : c’est le fait de s’autoriser de temps en temps pour relâcher la pression et mieux maîtriser l’aspect psychologique. Tout cela pour dire que notre capacité à gérer notre besoin psychologique va nous rendre moins compulsif en cas de stress. A l’issue de ces mois là, je n’avais plus de sensation de faim. C’est un contrôle mental. D’ailleurs, je suis hypersensible à la dépendance, le côté émotionnel est prédominant chez moi. Mentalement je suis extrêmement faible : mes émotions ont le contrôle sur moi. Donc c’est la raison pour laquelle je ne pense pas qu’engager un combat contre soi, de lutte constante entre celui en nous qui blâme et celui qui se pervertit tour à tour nous permettrait de dépasser la dépendance. Au contraire, on se fait souffrir et on se croit faible. C’est vraiment une question de méthode, de calcul. Car dans ce cas là, on ne ressent pas le combat, c’est le mental qui perd sa compulsion, c’est-à-dire qui n’éprouve pas le besoin de faire et recommencer l’acte de dépendance. C’est une forme d’anesthésie émotionnelle mais en réalité c’est une maîtrise du psychologique par la rationalisation/la méthode.
2. Dépendance originaire d’un besoin élémentaire : absence de culpabilité
Petit parallèle, je suis très faible à cause de mes émotions c’est-à-dire quand le psychologique prend le dessus, c’est là où survient la compulsion. En l’occurrence, M. Ramadan a oublié une sorte de dépendance qui arrive quand les couples sont formés, qui affecte davantage les femmes que les hommes c’est la dépendance affective. Il y a moyen de la gérer également, cela passe par la rationalisation de ses émotions. Mais en maîtrise émotionnelle je ne suis pas forte du tout. Je ne sais même pas s’il est possible de gérer cela. Il parait que oui. D’ailleurs, je me demande si cette dépendance est anti-islamique. Apparemment oui car M. Ramadan appelle à la rationalisation de nos amours. Il faut donner des méthodes surtout. Notre responsabilité c’est de les chercher ces méthodes. Car je me demande si en islam on est coupable de nos manques car vraiment, ne l’oublions jamais : la dépendance est très généralement à l’origine d’un besoin élémentaire non assouvi. J’aurais tendance à dire que la dépendance est islamique si elle s’origine dans l’absence d’un besoin élémentaire, à supposer que nous tentions de nous en sortir méthodiquement. Mais d’un autre côté je ne pense pas qu’il faille se culpabiliser ou culpabiliser autrui outre-mesure si ces tentatives sont vaines car le mental on ne naît pas avec. Le mental c’est la gestion de nos besoins psychologiques. Je parle du besoin psychologique lié à l’acte de compulsion. C’est-à-dire le besoin psychologique généré par le manque. C’est le besoin psychologique qu’il faut nourrir de substituts. Le problème avec la culpabilisation c’est que c’est contre-productif : la personne se fatigue à se culpabiliser et du coup elle abandonne. En revanche, dire que c’est un problème de méthode permet de rectifier le tir sans effort à force d’optimiser la méthode.
Est-ce que vous pourriez s’il vous plaît avoir l’amabilité d’ajouter le bouton « justify » pour justifier le texte, cela serait avantageux pour tous les commentaires ? Cela nous offrirait une aisance au niveau de la lecture. Vous remerciant par avance.
Merci pour toutes ces belles vidéos 🙂