L’engagement suppose un engagement par rapport à la politique, à la religion ou à la vie sociale. C’est en fait un don de soi, total, qui comporte assez de contraintes si bien qu’on en arrive à se demander s’il faut continuer, si ça vaut la peine.
Etre engagé, c’est vouloir tendre vers la perfection. L’engagement nous oblige à nous former, à nous perfectionner au jour le jour. Il nous rend plus conscient de la présence des autres, du regard de l’autre, du jugement de l’autre. C’est comme si on signait un contrat tacite qui impose une obligation de résultat. Etre engagé, en fait, c’est ne plus s’appartenir.
L’engagement nous vole notre personnalité. On sait quand on s’engage, cependant, qu’il est difficile de maîtriser où l’on va. L’engagement est un désir profond de ne pas rester indifférent à ce qui se asse autour de soi ; c’est ce besoin de se rendre utile. Mais à force de le faire, il n’est pas rare qu’on devienne plutôt l’outil. Nos prises de positions facilitent notre instrumentalisation, notre manipulation. Et on est surpris, la plupart du temps, de voir jusqu’où peut nous conduire notre engagement.
L’engagement est parfois ingrat. Nous nous engageons face à des problèmes qui doivent être résolus et pourtant on n’a aucun soutien, et pire, c’est comme si on nous attendait au carrefour au cas où nous échouerions pour nous indexer, nous accuser, nous marginaliser. Quand on n’est pas fort, on s’enfonce dans l’erreur juste pour couvrir une première erreur. On est désemparé et on est le premier à desservir la cause qu’on est sensé servir. On se sent seul au milieu de la foule, incompris et parfois rejeté. Est-ce si difficile de servir une cause ?
Il faut pourtant des gens pour faire changer les choses. Moïse n’a pas reculé devant Pharaon. Jésus n’a pas reculé devant les Pharisiens. Le prophète Muhammad (que la paix soit sur lui) n’a pas hésité à affronter les Quraychites. C’est qu’à un moment donné, il faut forcer les barrières pour avancer.
En fait, l’engagement est une nécessité. Mais s’engager, c’est avant tout se confier au Créateur ; c’est compter sur les armées invisibles. S’engager, c’est être conscient qu’on ne sert les Hommes que pour servir l’Etre suprême. S’engager, enfin, c’est donner un sens à sa vie, c’est adorer au plein sens du terme.
Puisse Dieu nous compter parmi Ses serviteurs engagés.
Salami Nassiba,
Lomé, Togo, le 11 août 2008
Lauréate du concours oratoire Malcom X organisé par l’association HADIS dans le cadre de la 5ème édition du CIMEF
salam
l’engagement a plusieurs formes, sachons le reconnaitre et l’accepter
S’engager, c’est se sentir concerné par une cause (humanitaire, politique ou autre…). Une première douleur arrive, on éprouve de la tristesse, on aimerait changer les choses. La pitié est là elle aussi…..lorsqu’on regarde les conséquences de plusieurs actes. L’incompréhension….on sent un courage naître en nous, le courage d’avoir envie….
On a envie de « s’engager ». Mais est ce bien le bon terme ?
La vie n’est elle pas un combat ? Combattre ne serait il pas un mot plus adéquate?
Lorsqu’on s’engage, cela sous entend un accord, cela sous entend que l’on ne peut pas faire marche arrière. Nous avons des faiblesses, heureusement. Mais dans l’engagement, il y a combat, persévérance.
Nous avons tous besoin d’espoir, de garder constamment un espoir. Mais l’espoir ne vient pas sans la patience.
Même si ne suis qu’un grain de sable dans un désert….j’ai cette éthique qui me colle à la peau, et qui me ravitaille en patience. Hamdoulillah.
En attendant que vienne le secours de Dieu et la victoire.
A woippy (france) 57 140 on évince un noble imam et on profite d’un nouveau lieu de culte appelé communément « centre interculturel » financé exclusivement par les deniers publics de l’Etat. on se retrouve en ce mois sacré sans imam, seulement, notre imam suit avec nous les prières quotidiennes. Alors qu’il regorge de toutes les qualités(l’art de réciter le saint Coran) pour mener à bien nos prières et celles de talawih, personne n’a levé le moindre petit doigt pour dénoncer cette injustice qui désole les coeurs. Face à cette incompréhension marié avec l’orgueil de certain et la timidité d’autres, en temps que femme et retranchée à un autre niveau de la salle de prière des hommes. Je ne peux prendre la parole comme le faisait les femmes au temps du prophète sws pour régler une injustice.
Réduite au silence,
je soutien notre imam qui machaALLAh est empli d’humilité. Puisse ALLAh swt nous guider vers Son droit chemin et récompenser la patience de Ses fidèles par Son paradis éternel. amine
c’etait d’une rare elegance a l’oral
et c’est d’une tres rare profondeur
à l’ecrit.
merci chere soeur, dans ton message se trouve les vacarmes de la liberté que nous ferons incha’Allah entendre a tous les opprimés de la terre,et par lesquels les tours de babel et autres refuge de tyran tremblerons d’éffroi.
En souvenir de malcolm x, pour la tendresse de Dieu.
Merci a toi et au membres de hadis.
De tout son coeur.
Ton frére, Ousmane Imam Timera
merci Ousmane
je suis la première suprise d’avoir été retenue comme lauréate. Je remercie tout simplement Allah de m’avoir donné l’inspiration.
bon Ramadan à tous les frères et soeurs.
Salam
L’engagement est un désir profond de ne pas rester indifférent à ce qui se passe autour de soi ; c’est ce besoin de se rendre utile :
– Témoignage :
Résister au mensonge
À partir de ce moment, les États-Unis n’ont plus ni adversaires, ni partenaires, ni alliés. Ils n’ont que des ennemis ou des sujets. La rhétorique officielle s’enfonce dans le manichéisme : « Qui n’est pas avec nous est contre nous ». Le monde devient un champs de bataille eschatologique dans lequel les États-Unis et Israël incarnent le Bien, tandis que le monde musulman incarne l’Axe du Mal.
Aperçu de la FOLIE DE L’EMPIRE!
il eté bien l’article
salam aleykoum!
j’attendais un texte comme cela pour pouvoir me situer davantage par rapport à l’engagement d’un croyant. C’est une question si centrale de nos jours tellement on est indigné deçu… mais pourquoi et le comment s’engager? cet article m’a mis en route. qu’allah nous accroit en foi.
Salam!