Salaamun wa rahmatullaahi alaykum wa barakaatuhu,
Je crois que la fraternité en islam -chez les arabo-musulmans- ne peut se vivre réellement que dans des espaces ou des contextes plutôt fermés, loin des conflits politiques, ou tout autre conflit (de courants religieux). Il faut faire partie des « muetazila » et espérer avoir la paix de ses frères non-muetazila.
Que nous dit le Coran dans le cas de conflit entre (deux tribus de) musulmans ? De prendre pour arbitre une autre (tribu) partie juge, impartiale, musulmane ; de s’en remettre à son jugement et de combattre la partie qui n’accepte pas les termes « juste » d’une réconciliation. Mais que font les Musulmans ? On va chercher l’ennemi de son frère (frère devenu ennemi pour des raisons souvent matérielles), on se ligue à ce double ennemi qui a des intérêts certains dans le conflit, ou des intérêts géo-stratégiques -sur un plan international, et on cherche à établir une alliance (à première vue improbable) pour faire plier son propre frère. C’est beau la fraternité des Musulmans. Donc, la théorie, les principes, les bannières sont faciles à dresser comme ça, elles sont idéalistes et souvent trop simplistes. La réalité et l’application de ces principes reste ultra complexe, quasi impossible.
En plus, il faut une « motivation » pour garder et sauvegarder la fraternité. La promesse d’un paradis après la mort n’est pas pertinente pour la plupart des gens (non ou peu croyants par exemple, même des Musulmans). Pourquoi ferait-on l’effort ? Vous (Pr. Ramadan) le disiez et le répétiez dans d’autres interventions : nos sociétés actuelles sont des sociétés de consommation et d’individualisme… ce qui est incompatible avec la fraternité. Elle n’est pas un produit vendable, elle demande avant tout de la générosité, de la solidarité et de l’humilité.
Je n’aime pas mon propre commentaire ici, parce qu’il est limite défaitiste. Mais je n’aime pas non plus les discours qui ignorent les faits ou la réalité du terrain, ils font penser qu’il y a effectivement un énorme écart entre ce que l’islam prône et ce qui est à la portée de tout un chacun, ce qui peut être réalisé par vous, par moi, par tout le monde (ce qui est fondamentalement faux).
Bonjour,
Vous développez la notion de « fraternité active » en Islam de façon pertinente, touchante et agréable à écouter. De plus, vos propos sont plus que jamais d’actualité.
Aimé Césaire, poète de fraternité et d’humanisme, vous rejoint sur cette notion universelle de « fraternité active » quand il dit: « Et surtout mon corps aussi bien que mon âme, gardez-vous de vous croiser les bras en l’attitude stérile du spectateur, car la vie n’est pas un spectacle, car une mer de douleurs n’est pas un proscenium, car un homme qui crie n’est pas un ours qui danse… ».
Que Dieu nous aide pour honorer, dans notre vie quotidienne, vos multiples enseignements sur cette valeur centrale de l’Islam, chacun avec les moyens dont il dispose.
Assalamou ‘alaykoum à tous,
J’en déduis avec l’expérience, qu’il faut être comme un loup sauvage, du haut de sa
montagne;Je trouve pour ma part que les sœurs sont jalouses, et que certes il faut faire le bien autour de
soi, mais qu’il faut aussi se protéger;
J’ai enfin compris, grâce à la lumière de votre savoir, une phrase que je me suis répété sans cesse dans
ma tête, et que j’ai noté maintes et maintes fois sur un petit bout de papier : « LE PREMIER DEVOIR
C’EST LE DEVOIR DANS LA FOI »,
Je vous en remercie beaucoup.
Dieu vous garde.
.Mouna sophie
Assalmou’alaykoum,
Je souhaite répondre à Bouchra : L’histoire se répète plus qu’on ne le croît. Et comme disait Victor Hugo : « Qu’est l’histoire ? un écho du passé dans l’avenir ».
Je voulais aussi saluer la technique géniale de l’escargot qu’emploie Pr Tareq RAMADAN :
Pour Me connaître, je fais comme l’escargot, je tourne autour de l’arbre et j’élargis le cercle.
Ce qui m’a permis de comprendre une phrase que je répétais sans arrêt et que j’écrivais sur un petit
bout de papier, sans jamais la comprendre. J’ai enfin compris la phrase suivante : « LE PREMIER DEVOIR
C’EST LE DEVOIR DANS LE FOI ». MERCI BEAUCOUP à notre cher et bien-aimé Pr Tareq RAMADAN.
Pour moi vous remplacez notre cher et bien-aimé Pr Mohammed HAMIDOULLAH RA
Dieu vous garde.
Mouna-Sophie
Salaamun wa rahmatullaahi alaykum wa barakaatuhu,
Je crois que la fraternité en islam -chez les arabo-musulmans- ne peut se vivre réellement que dans des espaces ou des contextes plutôt fermés, loin des conflits politiques, ou tout autre conflit (de courants religieux). Il faut faire partie des « muetazila » et espérer avoir la paix de ses frères non-muetazila.
Que nous dit le Coran dans le cas de conflit entre (deux tribus de) musulmans ? De prendre pour arbitre une autre (tribu) partie juge, impartiale, musulmane ; de s’en remettre à son jugement et de combattre la partie qui n’accepte pas les termes « juste » d’une réconciliation. Mais que font les Musulmans ? On va chercher l’ennemi de son frère (frère devenu ennemi pour des raisons souvent matérielles), on se ligue à ce double ennemi qui a des intérêts certains dans le conflit, ou des intérêts géo-stratégiques -sur un plan international, et on cherche à établir une alliance (à première vue improbable) pour faire plier son propre frère. C’est beau la fraternité des Musulmans. Donc, la théorie, les principes, les bannières sont faciles à dresser comme ça, elles sont idéalistes et souvent trop simplistes. La réalité et l’application de ces principes reste ultra complexe, quasi impossible.
En plus, il faut une « motivation » pour garder et sauvegarder la fraternité. La promesse d’un paradis après la mort n’est pas pertinente pour la plupart des gens (non ou peu croyants par exemple, même des Musulmans). Pourquoi ferait-on l’effort ? Vous (Pr. Ramadan) le disiez et le répétiez dans d’autres interventions : nos sociétés actuelles sont des sociétés de consommation et d’individualisme… ce qui est incompatible avec la fraternité. Elle n’est pas un produit vendable, elle demande avant tout de la générosité, de la solidarité et de l’humilité.
Je n’aime pas mon propre commentaire ici, parce qu’il est limite défaitiste. Mais je n’aime pas non plus les discours qui ignorent les faits ou la réalité du terrain, ils font penser qu’il y a effectivement un énorme écart entre ce que l’islam prône et ce qui est à la portée de tout un chacun, ce qui peut être réalisé par vous, par moi, par tout le monde (ce qui est fondamentalement faux).
Bonjour,
Vous développez la notion de « fraternité active » en Islam de façon pertinente, touchante et agréable à écouter. De plus, vos propos sont plus que jamais d’actualité.
Aimé Césaire, poète de fraternité et d’humanisme, vous rejoint sur cette notion universelle de « fraternité active » quand il dit: « Et surtout mon corps aussi bien que mon âme, gardez-vous de vous croiser les bras en l’attitude stérile du spectateur, car la vie n’est pas un spectacle, car une mer de douleurs n’est pas un proscenium, car un homme qui crie n’est pas un ours qui danse… ».
Que Dieu nous aide pour honorer, dans notre vie quotidienne, vos multiples enseignements sur cette valeur centrale de l’Islam, chacun avec les moyens dont il dispose.
Assalamou ‘alaykoum à tous,
J’en déduis avec l’expérience, qu’il faut être comme un loup sauvage, du haut de sa
montagne;Je trouve pour ma part que les sœurs sont jalouses, et que certes il faut faire le bien autour de
soi, mais qu’il faut aussi se protéger;
J’ai enfin compris, grâce à la lumière de votre savoir, une phrase que je me suis répété sans cesse dans
ma tête, et que j’ai noté maintes et maintes fois sur un petit bout de papier : « LE PREMIER DEVOIR
C’EST LE DEVOIR DANS LA FOI »,
Je vous en remercie beaucoup.
Dieu vous garde.
.Mouna sophie
Assalmou’alaykoum,
Je souhaite répondre à Bouchra : L’histoire se répète plus qu’on ne le croît. Et comme disait Victor Hugo : « Qu’est l’histoire ? un écho du passé dans l’avenir ».
Je voulais aussi saluer la technique géniale de l’escargot qu’emploie Pr Tareq RAMADAN :
Pour Me connaître, je fais comme l’escargot, je tourne autour de l’arbre et j’élargis le cercle.
Ce qui m’a permis de comprendre une phrase que je répétais sans arrêt et que j’écrivais sur un petit
bout de papier, sans jamais la comprendre. J’ai enfin compris la phrase suivante : « LE PREMIER DEVOIR
C’EST LE DEVOIR DANS LE FOI ». MERCI BEAUCOUP à notre cher et bien-aimé Pr Tareq RAMADAN.
Pour moi vous remplacez notre cher et bien-aimé Pr Mohammed HAMIDOULLAH RA
Dieu vous garde.
Mouna-Sophie
Merci beaucoup Mr tareq ramadan.