« Le mois du Ramadan, mois du jeûne, au cours duquel le Coran commença à être révélé, comme guidance pour les gens et preuve de bonne direction et de discernement ». Coran 2 : 185
Depuis plusieurs années maintenant, le mois de ramadan est devenu l’occasion d’un intense marketing visant à susciter le désir du consommateur-croyant musulman en lui proposant toutes sortes de produits. Du couscoussier trois pièces aux paquets de thé vert en passant par les plats préparés halals et les épices à « chorba », les poids lourds de la grande distribution font étalage de produits « spécialement » destinés au consommateur-croyant musulman. Depuis l’an dernier, des films publicitaires, ciblant spécifiquement la clientèle musulmane, sont diffusés sur les chaînes nationales alors que les campagnes d’affichage et les catalogues publicitaires se multiplient.
Cet étalage de produits à identité « musulmane » tient au fait que le marché « islamique » est devenu un enjeu considérable. Le seul marché de la viande halal en France est estimé à 5,5 milliards d’euros en 2010 et sur cette somme totale 4,5 milliards d’euros sont dépensés par les ménages. Au niveau mondial, ce marché est estimé à environ 500 milliards d’euros et au niveau européen il connaît une croissance d’environ 15% par an depuis plusieurs années. Dans une économie européenne connaissant une croissance faible, le nouveau marché « islamique » est une véritable aubaine pour le capitalisme qui cherche en permanence à créer de nouveaux marchés lui permettant de générer des profits substantiels.
Cette extension du marché à l’univers de l’islam participe du processus de réification global propre au système capitaliste. Le marché « islamique » devient un instrument destiné à étendre la sphère capitaliste à un espace non-marchand : l’espace de l’islam, de son imaginaire et de sa spiritualité.
Etudié par Georg Lukacs, le processus de réification tend à transformer l’ensemble du monde, dans sa dimension matériel et spirituel, en objet marchand soumis au primat du capital. Ce processus généralise les lois du marché dans les sphères non-marchandes et, par la même occasion, détruit la diversité culturelle, fait disparaître les particularismes, anéantit les pensées critiques ou désintègre les religions et les spiritualités. En cela, le capitalisme est porteur en lui-même d’une volonté de destruction, de mort, de tous les espaces non marchands.
Dans ce processus de réification, l’extension du marché à l’univers de l’islam ne peut se faire que par l’utilisation d’un paraître « islamique » anéantissant l’être musulman, c’est-à-dire d’une image de l’islam utilisée en dehors de la culture et de la spiritualité musulmane. Par ce processus de réification, le capitalisme tend à transformer le musulman, porteur d’une culture et d’une spiritualité, en consommateur d’images de l’« islam ».
Ce processus de réification finit par altérer l’identité spirituelle de l’islam dans son essence propre puisque la marchandise s’efforce de se transformer, par l’acte de consommation, en intermédiaire entre le croyant et son Créateur. L’acte de consommation se présente implicitement comme un acte de dévotion d’une « spiritualité » factice. De spiritualité, l’islam est transformé en objet de consommation et la marchandise devient une sorte d’objet de culte. Cet islam réifié est ainsi intégré dans ces panthéons du capitalisme que sont les grandes surfaces. Il est transformé en bijou que l’on porte, en habit que l’on revêt, en nourriture que l’on mange. Vidé de tout contenu spirituel et civilisationnel, l’islam fétichisé se transforme en objet de consommation que l’on achète, que l’on consomme et que d’autres vendent.
Toutefois, il existe une contradiction entre une partie des consommateurs-croyants musulmans vivant en France et les marchands d’« islamité ». Cette contradiction ne repose pas sur une remise en question de la logique de la réification qui transforme l’islam en marchandise. Cette logique n’est bien souvent même pas perçue en raison du discours masquant la marchandisation du monde par le capitalisme. Bien plus, cette logique est promue par certains au nom d’une sorte de « théologie islamique de la prospérité » qui tend à donner une caution islamique au capitalisme. La contradiction entre une partie des consommateurs-croyants et les marchands d’« islamité » s’exprime essentiellement au niveau des représentions des musulmans vivant en France.
Le consumérisme comme révélateur d’une aliénation
La représentation de l’islam et des musulmans proposée par les marchands d’« islamité » est souvent marquée du sceau d’un folklore orientaliste. Les catalogues publicitaires « spécial » ramadan parlent de semaine « orientale » ou de « mille et une saveurs » en utilisant une typographie faite d’arabesques afin de donner une saveur exotique à leurs réclames. Les produits proposés se veulent majoritairement évocateurs d’un « terroir » arabe ou maghrébin. Les pâtisseries « orientales », les sacs de semoule de 5 kilos ou les salades mechouia en pot mais aussi les services à thé et autres plats à « couscous » créent de fait un lien entre les musulmans vivant en France et des objets identifiés comme arabes ou maghrébins.
Parmi les musulmans vivant en France, pour ceux qui se définissent comme des « citoyens français de confession musulmane » ou comme des « français musulmans », ce lien les rattachant au monde arabe ou au Maghreb est problématique et objet de contestations. Se voulant avant tout français malgré leurs origines, ils refusent l’utilisation de typographies ou la mise en avant de produits renvoyant à l’islam et les musulmans à des éléments exogènes à la culture française. Récusant toutes spécificités culturelles liées à la culture arabe, les « français musulmans » veulent définir leur identité uniquement en référence à une nationalité et à une religion islamique réduite uniquement à sa dimension cultuelle. Concrètement, ils se reconnaissent dans les produits identifiés comme français, à condition qu’ils respectent les prescriptions islamiques, et non dans des produits identifiés comme arabes ou maghrébins.
Si cette contestation d’une identité dictée de l’extérieur est aisément compréhensible, la posture purement réactive consistant à se construire uniquement en réponse à des problématiques imposées par d’autres est elle-même symptomatique d’un malaise profond. Elle révèle une incapacité à construire, de manière autonome, son identité propre par une autodéfinition de soi. Cela est le signe même d’un statut de dominé n’arrivant pas à se poser comme être autonome et indépendant. La communauté musulmane se définit uniquement en réponse à une idéologie dominante qui, in fine, lui dicte ses actions et ses réactions. Vérifiant les propos d’Ibn Khaldoun affirmant que le vaincu imite toujours le vainqueur, les « citoyens français de confession musulmane » s’efforcent de copier les vainqueurs, les dominants, de la société dans laquelle ils vivent.
Le rejet d’éléments culturels identifiés comme arabes ou maghrébins est largement dépendant de l’image négative de ces cultures dans l’idéologie dominante régnant dans l’hexagone en raison, notamment, des traditions orientalistes et colonialistes de la France. Se positionnant à partir du point de vue orientaliste dominant qui représente la culture arabe comme violente ou machiste, les « français musulmans » veulent s’attacher à démontrer qu’eux-mêmes et l’islam ne sont pas liés à ces éléments culturels négatifs. Cette volonté de prise de distance avec des éléments identitaires perçus comme négatifs par l’idéologie dominante est d’autant plus prégnante lorsque les « français musulmans » cherchent à se distancier de la figure du travailleur immigré, véritable vaincu de la société capitaliste occidentale.
En effet, si une partie du monde arabe – essentiellement les pétromonarchies du Golfe du fait de l’image d’une « modernité capitaliste » version « islamique » qu’elles mettent en avant – peut-être regardée de manière relativement bienveillante, le travailleur immigré, dominé économiquement et culturellement, représente l’une des figures avec lesquelles les « citoyens français de confession musulmane » refusent d’être associés. Dans les représentations dominantes, le travailleur immigré est représenté comme un « être négatif » ne maîtrisant ni la langue ni les codes culturels de la société française et occupant une position subalterne économiquement. Pour prendre leurs distances avec cet « être négatif », les « français musulmans » mettent en avant leur identité et leur culture françaises contre l’immigré de culture exogène. Au niveau de la consommation, ils veulent consommer des produits différents de l’immigré recherchant des marchandises en lien avec sa culture et singulièrement, au niveau alimentaire, avec sa culture culinaire.
Le positionnement réactif des « français musulmans » montre leur aliénation vis-à-vis de la culture dominante par rapport à laquelle ils se définissent. Alors que les éléments culturels arabes et maghrébins sont parties intégrantes de l’identité culturelle de la communauté musulmane vivant en France, parce que celle-ci est née de l’immigration arabo-musulmane ayant commencé au début du XXème siècle, les « français musulmans » cherchent à nier une partie de l’histoire et de l’identité qui les constituent, car ils sont dépendants des représentations dominantes véhiculées dans la société française. Les réactions par rapport aux produits proposés durant le mois de ramadan sont révélatrices de cette aliénation propre à une communauté dominée incapable de se définir de manière autonome à partir de son histoire et de son patrimoine.
Face à la réification de l’islam par le capitalisme, à la transformation du jeûne du mois de ramadan en fête consumériste et à l’aliénation d’une communauté incapable d’être maîtresse de son identité, l’essence spirituelle du jeûne peut permettre de se libérer de ces différentes structures de domination pesant sur les musulmans. Cette essence spirituelle se trouve non pas dans le consumérisme marchand que cherche à imposer la civilisation capitaliste mais dans le souvenir du Créateur. Seul le retour à cette essence profonde du jeûne du mois de ramadan peut permettre aux musulmans de retrouver le souffle libérateur et créateur de l’islam des origines.
L’article est intéressant dans la mesure où il met en avant ce qui pourrait être la cause de ce que certains auteurs (dont vous-même) nomment une « crise identitaire » au sein de la communauté musulmane.
Cependant, dans cette analyse de Youssef Girard certains points ont retenu mon attention.
Tout d’abord lorsqu’il affirme que
« le positionnement réactif des « français musulmans » montre leur aliénation vis-à-vis de la culture dominante par rapport à laquelle ils se définissent. Alors que les éléments culturels arabes et maghrébins sont parties intégrantes de l’identité culturelle de la communauté musulmane vivant en France, parce que celle-ci est née de l’immigration arabo-musulmane ayant commencé au début du XXème siècle, les « français musulmans » cherchent à nier une partie de l’histoire et de l’identité qui les constituent, car ils sont dépendants des représentations dominantes véhiculées dans la société française. Les réactions par rapport aux produits proposés durant le mois de ramadan sont révélatrices de cette aliénation propre à une communauté dominée incapable de se définir de manière autonome à partir de son histoire et de son patrimoine »
Youssef Girard procède à une démarche, volontaire ou pas, qui tend à imiter le cliché « tout ce qui est Maghrébin est arabe et vice versa » dans la mesure où l’argument qui pourrait lui être opposé prend la forme d’un questionnement à savoir, n’y a-t-il pas plutôt davantage intérêt à se pencher d’abord et avant tout sur le « multiculturalisme » qui traverse les sociétés du Maghreb ou pour le dire autrement, les pays du Maghreb peuvent-ils être regardés comme des entités s’inscrivant dans une culture exclusivement « arabe » ?
Ensuite et pour finir, il ressort de sa conclusion très pertinente et pleine d’espoir une éventuelle définition d’une identité affirmée de la communauté musulmane afin que cette dernière ne soit pas réduite à une chose sans vie, sans âme, une identité qui replace l’être humain dans un monde où la perception de soi fait reculer l’horizon » :
« Face à la réification de l’islam par le capitalisme, à la transformation du jeûne du mois de ramadan en fête consumériste et à l’aliénation d’une communauté incapable d’être maîtresse de son identité, l’essence spirituelle du jeûne peut permettre de se libérer de ces différentes structures de domination pesant sur les musulmans. Cette essence spirituelle se trouve non pas dans le consumérisme marchand que cherche à imposer la civilisation capitaliste mais dans le souvenir du Créateur. Seul le retour à cette essence profonde du jeûne du mois de ramadan peut permettre aux musulmans de retrouver le souffle libérateur et créateur de l’islam des origines.»
Bonjour,
N’ y a -t-il pas une autre contradiction que l’on pourra entrevoir dans ces slogans publicitaires rédigés en majorité par ces marketeurs laîquo-capitalistes?
D’une part on reproche aux musulmans de France leur communautarisme et leur ‘manque’ d’intégration dans la tradition Française (encore faudrait il définir cette tradition, cela reste un long sujet..) . Et d’autre part, pour les designer comme consommateurs, et pour leur vendre des produits (des sandwichs Quick ou des plats pour Ramadan..), on les réduits à leur identités communautaire, au détriment de la citoyenneté française.
Bonjour,
Réduire la cible du capitalisme à l’Islam d’une part et d’autre part réduire son effet uniquement sur le « Citoyen francais de confession musulmane », parait reducteur à double titre.
D’une part le capitalisme tend à absorber tout et même ce qui parait lui résister par exemple l’ecologie en contradiction avec le capitalisme est intégré en developpement durable. La spécificité régionale sur le plan culinaire est integrée, standardisée, aseptisée en produits destinés au marché mondial.
D’autre part l’effet aliénant du capitalisme ne s’exerce t il pas sur l’ensemble de la population francaise ? Les classes ouvrières, moyennes ne cherchent elle pas a immiter la classe au dessus d’elle ? C’est évident en terme de consommation, les classes supérieures impulsent les modes de consommation. Les autres ne font que du suivisme. Le citoyen devient consomateur, homoeconomicus exclusivement …
Il s’agit d’un phénomène générale dont certains auteurs ont proposé des remedes, Mona Cholet propose d’augmenter son poids spécifique qui peut être religieux, mais aussi profane, citoyen. Hervé Kempf cible les classes leaders, car elles s’impose la course de l’imitation.
Il s’agit d’un phénomène générale dont certains auteurs ont proposé des remedes, Mona Cholet propose d’augmenter son poids spécifique qui peut être religieux, mais aussi profane, citoyen. Hervé Kempf cible les classes leaders, car elles imposent la course de l’imitation.
Ce texte est très intéressant mais une introduction généraliste permettrait de situer l’approche… Ne sommes nous pas tous des dominés ? Une résistance commune dépassant la religion, la politique, le statut peut etre l’occasion pour tous les francais conscientisés, de renforcer la lutte contre la globalisation marchande alienante.
salam,
Il est vrai que le marché des viandes halal inonde nos super-marchés…mais qu’elle sens cela a t-il ?
Surtout si l’élevage a été faite de façon intensif et avec une maltraitance des animaux à grande échelle,dans des hangars où ils sont entassés par m2 les uns sur les autres.
Sans compter des animaux qui sont nourris avec des produits non naturels et selectionné pour augmenter leurs croissances et qui sont doté de surcroit de malformations.
Nous devons boycoter ces marchés tant que l’on nous assure pas la bientraitance des animaux en amont de la chaine!
En tant que musulman nous ne devons pas nous contenter du label ‘halal’ cela serait une trahison pour notre religion.
Mais plutôt associé le concept « BIO-HALAL » ou plutôt » HALAL inclus Bio of course « qui deviendrai à ce moment là enfin islamique.
Une honte pour nous alors qu’une grande partie des populations non musulmane s’est déjà tourné vers le bio.
En conclusion, il faut saisir l’occasion pour imposer le bio avec le halal certifié.
Pour continuer dans les aberrations nous avons aussi le champagne ou bière sans alcool, alors là c’est pire que la manipulation c’est de l’endocrinement.
Accepter cela c’est vraiment réduire notre pensée critique en une consommation stupide et aveugle… comme si nous avions un manque a satisfaire.
C’est le marketing qui est derrière et le but même du concept qui a créer ce produit qui est dérangeant.C’est vouloir coloniser notre esprit petit à petit de façon pernicieuse et nous entraîner dans une pente dangereuse qui nous éloignerai de notre religion sans que l’on s’en aperçoivent.
Pourquoi tenter le diable? alors qu’il y a assez de tentation qui nous entoure.
Je propose qu’on les offre à ceux qui en on le plus besoin c-à-d aux jeunes qui se tuent sur les routes, aux alcooliques et ceux qui ne savent pas faire la fête avec modération, ils en feront meilleur usagej’en suis sûr.
J’espère que les musulmans ne tomberont pas droit dans ce piège pour vouloir se donner soit-disant une fausse image d’intégration.
Conclusion: consommons avec éthique.
Rien a ajouter! et voila qui est bien dit!
bjr
Et bien!C’est tout ce que vous inspire ce mois de jeûne?!
Votre coeur doit être bien vide!
Pourquoi ne pas laisser les musulmans jeûner en paix?
« le souvenir du Créateur » Voila une solution plus qu’evidente pour retrouver le veritable Sens du Ramadan! Au cours de ma lecture je m’attendais a un plus de precision!
En ce qui concerne le probleme de la « crise identitaire » que traverse certaines personnes en France et en Occident, l’article ne propose pas de solution pratique. J’ai 19 ans je suis issue de l’immigration et il je constate avec tristesse que nous somme dans le brouillard, j’ai l’impression que nous nous y perdons…Je vois en face de moi un chantier monstrueux!
Par ailleurs je ne suis pas sure que ces produits « folkloriques » soit un veritable probleme: il y a aussi bien des produits « maghrebins » que « chinois » ou « thai » etc dans les grandes surfaces…
Durant la periode de paques il y a plus de chocolat, etc il en va de meme pendant le Ramadan! D’ailleurs Un jour je me suis amusee a demander a mes amis chretiens ce que signifiait paques et etrangement sur une quinzaine de personnes(entre 17 et 23ans) une douzaine on utilise dans leur phrase le mot « Chocolat » Etonnant non? apres avoir lu cette article pas tellement.. 😀
Le systeme capitaliste continura a s’etendre et est progamme pour reifier la sphere non-marchande…Sinon il faudrait remettre en cause jusqu’a la nature meme de l’argent, car par son vide semantique et sa neutralite tout finira par se vendre…a nous d’apprendre a ne pas ceder!
La Pâques et le consumerisme….
le débat est aussi violent chez les Chretiens.
Il est amusant devoir que le capitalisme cherche a denaturer les expressions de la foi. En s’y attaquant il montre la grande similitude entre ceux qui croient pleinement dans les paroles de Dieu. Il nous montre aussi le manque de capacité au diable de se cacher vraiment.
Pâques et chocolat? Ramadan et repas du soir…
Chez beaucoups de Chretiens nous sommes navrés de voir le chocolat pendant le careme… et ne plus le voir APRES…
En cette periode, Dieu nous demande particulierement le respect et l’humilité… Et Satan nous montre des objets.
Quand l’homme apprendra-t’il? Jamais, le combat est interieur. Il recommence a chaque generation.
…à cet âge, le souvenir créatif et la substance créative peuvent, vous rappelez quelques sens à suivre ou à ne pas quitter, des physiques psychologiques aux tendances chocolatées voyez le ou les parcours des natures de l’argent, si il en existe une au dessous des goûts de l’amer…
…aussi, si il vient toujours, comme il s’est déjà venu autant des circonstances présentes et dialoguées, les faits vendeurs et mercantiles d’une attitude des pensées, voyez et croyez les résultats auprès de vos, de votre Nature…
…Celle dont la voix porte loin, ajoutons, et longtemps de dire, ici même, ici bas, ici seul, se saura également vous guider des meilleures augures, des meilleurs génératifs, comme des âges alentours aux vôtres sont chaque fois de tous à regarder, à observer, à composer, des bons milieux vers bonnes correspondances de chacun, de chacune…
…des échelles communes des sociétés, la tâche monstre des âges et des valeurs se peine à l’entendre du Sien, du vôtre, comme ajoutée inégale et peu fortuite des mesures biologiques considérant des crises et des croissances humaines, et, relativisant souvent, les faits d’une valeur identitaire et historique, la tenue des parcours actuels se sait-elle aux valeurs des passés rapportés d’une seule entité, ou, se faut-il retirer de toutes et chaque vérités défendues les sommes entendues à chaque et toute Humanité…
…un Enfant se manque de boire et de manger ici ou ailleurs, des circonstances, des natures, de l’argent, ce même dernier vous fait-il honneur à ce point d’être… comment, des temps, de ce long chemin, des quêtes,… définissons des mesures possibles aux ensembles ainsi réunis d’entendre, les parts de lait et les parts de pain à tout Enfant s’apportant des nécessités naturelles des jours, délivrant de fait, rappel d’Humanité Maternelle et Nourricière à son être sur la Terre, comme absolu du lien et attendu des principe premiers liés des biologies créatrices comme des gênes créateurs… des nécessités, la Nature et l’Homme ne sont ni freins ni inverses au possible des circonstances ici rappelées d’un Etre…
…à Celle, dont la voie porte la source, ajoutons, et mène à l’essentiel, voyez les chemins peuvent être long et bon de s’y réfléchir, des Respects de l’humain et des cultures de la Vie, et, des faits naturels et relatifs, aucuns déclarés, aucunes circonstances ne s’apportent entendu que seul l’Homme se porte à Terre les fruits de sa Pensée, est-il trop tôt ou trop tard d’admettre que tout être des matières terrestres se correspond de la Même pour ce qu’il est transmis de connaitre et d’apprendre, à tout âge de la Vie et de chacun, dans la mesure commune et le souhait naturel d’un être à son Existence, si partout sur la Terre l’Homme ne peut se dire Merci, Sahra,… que Nature se dit-elle à bonne conscience des moyens, des besoins, du Temps…
…un bon marché n’a rien d’extraordinaire mais tout et tant d’essentiel, quelque soit le jour des marchands et quelque fut l’âge des visiteurs…
…Hassan…Salam, merci…
Salam
Cela serait bien que Mr Girard qui construit certains de ses discours à partir de l’angle de la colonisation, nous parle de la colonisation culturel dans la oumma…
Qu’il nous parle aussi du racisme, du nationalisme dans la oumma
De la colonisation familiale, et parentale, pour sortir un de cette idéologie ou les parents sont la valeur absolue(en pleine contradiction avec la sharia), presque égal à Allah…soubhanahou
La vraie résistance islamique passe par la globalité de l’islam.
Qu’Allah nous protège contre que le fait de confondre l’humilité et la peur
reflexion tres interressante
…ajoutons, sans mesure inégale de l’Etre, comme Différence établie et composante de réflexive à transmissive, soulignant à l’inconnu temporel quelques intéressantes et conciliables suites…
…Hassan…Salam, merci…
Je trouve l’article bien pertinent, la question de la trahison de l’esprit du mois sacré par la logique capitaliste qui récupère toutes les alternatives est à saluer.
Ceci dit, il me semble qu’à côté du point soulevé par l’article, il est utile de rappeler comme dans quelques commentaires déjà que le consommation « halal » est au delà des labels proposés (licéité), il s’agit plutôt d’une éthique plus globale qui englobe les procédés de production/distribution/… je pense au bio/local/…
Sans oublier l’esprit profondément décroissant de ramadan, car sans pour autant interdire de travailler (au contraire) ce mois nous invite à repenser nos besoins de consommation, à fortifier nos liens, bref, une invitation au bilan et à penser-agir autrement…
politique monde social économie société faits divers justice
C’est une nouvelle qui risque de décevoir les cinq à six
millions de musulmans de France, dont une grande majorité
effectue depuis hier le ramadan. En France, une large partie
des produits vendus comme étant halal ne bénéficie pas d’un contrôle strict. Pis : certains industriels et organismes
de certification profitent de l’essor considérable de ce marché dans l’Hexagone pour faire du chiffre, au détriment des consignes religieuses. Une dérive qui prend des
proportions considérables pendant les fêtes du ramadan. « Lors de la rupture du jeûne, à la nuit tombée, on
se fait plaisir, on dépense sans compter, expose Abbas Bendali, directeur du cabinet d’études Solis, spécialisé ans le marketing identitaire et ethnique. Pour tous les commerces halal, les bouchers, les traiteurs… c’est la période de l’année où le chiffre d’affaires est le plus important. » Oui mais voilà, « 80 % de la viande vendue comme halal ne l’est pas. C’est un secret de Polichinelle ! » dénonce Rachid Bakhalq, fondateur du groupe de supermarché halal Halshop à Nanterre (Hauts-de-Seine), qui mise sur la qualité en ciblant une clientèle de « beurgeois » (contraction de beur et de bourgeois). A la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), chargée de vérifier la qualité des produits (et pas s’ils sont halal), on confirme : « Sur la nature du produit, les infractions sont monnaie courante, même si elles ont tendance à régresser depuis cinq ans. On constate moins, par exemple, de merguez
halal fabriquées avec du porc. Concernant la tradition religieuse, on s’aperçoit également de dérives. Certains
industriels ne sont pas très rigoureux sur la certification. »
Au coeur du problème : le flou artistique autour de la définition du halal, et la rentabilité de ce marché en plein
boom (4,5 milliards d’euros seront dépensés en alimentaire halal cette année !)mais « qui part dans tous les sens et qu’il faut d’urgence organiser », analyse Hanene Rezgui, porte- parole de l’association de consommateurs Asidcom. Un chantier auquel promet de s’atteler le Conseil français du culte musulman(CFCM). Pour y parvenir, il lui faudra surmonter les divisions au sein de la communauté française, la plus importante d’Europe. BÉRANGÈRE LE PETIT
Le marché de l’alimentaire halal représente un chiffre d’affaires total de 4,5 milliards d’euros en France. (LP/MATTHIEU DE MARTIGNAC.) Encore trop de faux halal !
CONSOMMATION. Pendant le ramadan, les musulmans de France achètent encore plus de produits halal. Mais sont-ils vraiment conformes ?Non, déplorent de nombreux acteurs de ce marché en plein développement. -OT -Ce terme arabe définit ce qui est « permis » pour le musulman, c’est-à-dire sa conformité à la charia, la loi islamique. Selon la définition de Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris et ancien président du Conseil français du culte musulman (CFCM), pour qu’une viande soit certifiée halal, il est impératif que l’animal soit vivant lors de son
sacrifice. Il doit être abattu au nom de Dieu, la tête tournée vers La Mecque, par un « sacrificateur » habilité,
suivant une technique d’égorgement qui ne touche pas à la moelle épinière. Si étourdissement (avant abattage) il
y a, « il doit être léger », affirme Dalil Boubakeur, mais ce point suscite un débat virulent au sein de la communauté musulmane. La viande ne doit surtout pas être transportée
avec de la viande de porc. Le contact de la viande halal avec le sang de la viande non halal est interdit. B.L.
Halal Kamel Kabtane, recteur de la grande mosquée de Lyon
(Rhône), est en charge du dossier halal au Conseil français du culte musulman(CFCM). Quand on achète un produit certifié halal,à qui faut-il se fier ? KAMEL KABTANE. Le
halal ne peut pas être seulement fondé sur la confiance ! On estime que pour 40 à 50 % des produits dits halal en vente en France le contrôle n’est pas assez rigoureux. Beaucoup d’organismes bidon délivrent même des certificats sur commande. Certains certificateurs sont salariés de
l’entreprise qui produit et commercialise la viande : ils ne peuvent dire non à leur employeur si celui-ci n’est pas regardant sur la qualité du halal… Le mot halal est complètement galvaudé. Qui est agréé ? Trois mosquées, celles de Paris, Evry-Courcouronnes et Lyon, sont
agréées par le ministère de l’Intérieur pour organiser
l’abattage rituel, le sacrifice et la certification.
Mais des structures associatives, utilisant des procédures
de contrôles très différentes, se sont aussi créées.Au final, il n’y a aucune définition officielle du terme halal en France. Chez vous,à Lyon,comment s’organise le contrôle du halal ? A Lyon, nous délivrons des cartes de sacrificateurs. Nous avons passé un contrat avec une quinzaine d’entreprises situées en France et même au
Royaume-Uni qui acceptent d’être contrôlées par nos 30 contrôleurs. Notre cahier des charges est très contraignant : la certification se fait toujours en présence d’un sacrificateur et d’un contrôleur.L’abattage étant manuel,
on ne peut pas faire plus de 2000 poulets à l’heure. Par kilo de viande, la certification halal coûte entre 10 à
15 centimes d’euros. Mais c’est une responsabilité morale vis-à-vis de Dieu et des musulmans. Comment le CFCM compte-t-il harmoniser la certification halal en France ?
D’ici l’an prochain, il faut impérativement moraliser ce marché en plein développement , qui rapporte aujourd’hui
près de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires.En France,certains abattoirs français ne survivent que
grâce au halal. Nous voulons mettre en
place une charte nationale que signeraient mosquées et associations. Je milite aussi pour une meilleure formation
des sacrificateurs initiés au bien-être animal.
PROPOS RECUEILLIS PAR B.L.
« Ce mot est complètement galvaudé »
KAMEL KABTANE- recteur de la grande mosquée de Lyon
Kamel Kabtane. (DR.)
Créée en 2006, l’Association de sensibilisation, l’information et
de défense des consommateurs
musulmans en France (Asidcom) dénonce les dérives du marché du halal en France. Depuis deux ans, elle publie
une « enquête sur les organismes de contrôle de viande halal » dont les résultats sont édifiants (http://
http://www.asidcom.org).
1. Pas assez de contrôles. Selon
l’Asidcom, la Grande Mosquée de
Paris, l’une des trois mosquées
agréées par l’Etat, ne dispose que de
cinq contrôleurs. Un nombre très insuffisant
pour assurer un contrôle
permanent et efficace.
2. Trop d’organismes « autocertifiés
». L’Asidcom évalue à une cinquantaine
le nombre d’organismes
qui certifient les produits halal commercialisés
en France. « Certains ne
contrôlent jamais les produits et ne se
déplacent jamais dans l’entreprise,
dénonce Hanene Rezgui, porte-parole
de l’association. Ils vendent juste
leur nom aux industriels. » D’autres
produits sont dits « autocertifiés » :c’est l’industriel qui, au moment de l’abattage, se certifie lui-même
«halal »ou« selon le rite musulman». 3. Divergences sur la procédure d’abattage.C’est la définition même
du halal qui fait débat parmi les certificateurs. Quelle technique (assommage ou électrochoc) utiliser
avant l’abattage ? Faut-il tolérer, comme certains organismes, l’abattage mécanisé, moins cher et plus
productif ? Et que penser du fait que de plus en plus d’industriels passent un disque de prières en lieu et place
de la vraie prière, comme l’exige le rite musulman ? « Au-delà des avis religieux, le consommateur doit de toute
façon être informé des procédures utilisées », défend l’Asidcom. 4. Des sacrificateurs pas formés.
« Il suffit souvent d’être musulman pour être sacrificateur », déplore le recteur de la mosquée de Lyon, qui
estime qu’une formation reconnue par les autorités religieuses et par l’Etat devrait être mise en place, avec
pour objectif de ne pas faire trop souffrir l’animal. B.L.
Les quatre points qui fâchentCertains industriels
ne sont pas très rigoureux sur la certification
LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA CONCURRENCE,
DE LA CONSOMMATION ET DE LA RÉPRESSION
DES FRAUDES
Assalâm ‘alaïkoum wa rahmatoullah,
Barakallahou fik pour cet article qui met l’accent sur la dimension postcoloniale et sociopolitique du rapport qu’une catégorie de musulmans est susceptible de développer avec le mois sacré du Ramadan face au processus de sa marchandisation.
J’avance quelques critiques :
– Il y a une tendance à la réification des « français musulmans » qui sont nommés dans une globalité manquant trop de nuance : sur quoi l’auteur se fonde t’il pour avancer le fait que les « français musulmans » prennent leur distance avec les produits marketing à connotation trop arabe ou orientale du fait de l’image négative véhiculée autour de tout ce qui relève du monde arabe ?
Je suis musulmane non arabe de mémoire. Je vit en colocation avec une soeur française d’origine maghrébine fière de ses origines et qui valorise grandement sa culture d’origine. Elle est loin d’être la seule parmi mes connaissances.
– Je trouve l’auteur, qui n’est pas de mémoire « arabe » un peu dur dans ses propos même s’ils sont fondés : « incapable », ne maîtrisant pas leur identité…
Cette problématique de l’aliénation ou le fait de se construire dans le regard de l’autre existe de tout temps mais a trouvé une grande acuité au moment de la colonisation qui débute avec la traite négrière. La décolonisation culturelle qui est nécessaire pour désamorcer toute aliénation est quelque chose qui n’est pas aisée à réaliser. Il faut le reconnaître. L’auteur, qui est converti a moins été exposé à la violence symbolique et parfois physique qu’implique le racisme et la discrimination. C’est en ce sens que je trouve ses propos manquant parfois de pédagogie.
Frantz Fanon qui a étudié dans le cadre de sa thèse de doctorat le processus d’aliénation chez les « Noirs » principalement antillais et plus marginalement africains en vient à la conclusion que le recours à la violence pour aboutir à la libération nationale (dans un contexte d’expansion des mouvements de décolonisation) est source de libération psychique. Homi Bahbah, dans sa relecture de Fanon promeut la notion « d’agentivité », de « puissance d’agir sociale » que les groupes minorisés (pour des raisons de classes, de races, de genre, de religion, l’élément de classe s’imbriquant dans les autres variables sans les surplombés) doivent développer pour devenir des minorités actives qui construisent leur avenir et par conséquent leur identité en interaction avec leur environnement.
C’est pour cette raison que la « spiritualité » dont fait allusion l’auteur à la fin doit être explicité. Elle ne constitue pas l’élément central de son article mais une spiritualité limitée au cultuel et qui ne fait pas le lien avec « l’agentivité » peut être très aliénante. L’auteur qui semble très engagé socialement ne peut que le savoir. Il est dommage qu’il ne donne pas plus de détail sur ce qu’il entend par « spiritualité ». Je le remercie de nous donner l’occasion de débattre par ce mois béni de Ramadan.
Que Sa paix vous accompagne et que Sa sérénité vous habite.
A3leykoum essalam oukhty,
j’ai beaucoup apprécié votre message et trouve le même petit défaut dans les écrits de Youssef Girard, par ailleurs souvent intéressant en particulier quand ils concernent l’histoire, mais exagérant quelque peu le consentement à la domination et l’aliénation. A ce propos, je préfère d’ailleurs parler de fétichisme (au sens marxien mais qui est une relecture religieuse, cf. Enrique Dussel) que d’aliénation qui suppose une nature originelle authentique. J’aimerais poursuivre cette discussion si vous le voulez-bien, incha Allah.
fil amin,
bader lejmi
http://bader.lejmi.org/
Si le capitalisme s’intéresse ces dernières années à l’écologie, c’est simplement parce qu’elle est devenue une « niche d’argent ». Le secteur des produits dit « halal » n’est pas en reste.
La demande de produit sacrifié selon le rite islamique n’est pas répréhensible en soit, elle existe depuis longtemps. Aujourd’hui, le caractère massif de cette demande attire l’appétit aiguisé de grands groupes industriels sans cesse à la recherche de nouveaux marchés.
Parlé même de « marché halal » pose problème. Une viande sacrifié selon le rite islamique « madbouha » est-elle pour autant halal ? Je sais que si j’achète honnêtement un agneau, avec de l’argent fruit d’un travail juste et honnête et que je le sacrifie selon le rite islamique, alors la viande sera halal pour moi. Mais halal pour le consommateur n’est pas forcément halal pour le vendeur !
Restreindre le caractère halal au rite du sacrifice est une erreur. C’est là une des raisons pour laquelle, les responsables religieux ont du mal à s’accorder sur une réglementation.
Il faudrait donc interdire cette appellation puisqu’elle dupe le consommateur.
Une des conséquences du processus de réification est donc la perte du sens des mots qui traduisent des valeurs essentielles. C’est véritablement là qu’est le plus grands danger.
Quant à la table pleine à craquer, c’est plus une tradition que du mimétisme.
U allah u a3lam
…faisons donc le marché, ou les marchés, puisqu’il s’y trouve des lieux et, malgré tout, quelques parts à reconnaître l’instant de chacun aux étales d’un article et des commentaires, sans juger de tous et sans douter des faits, en valeur identitaire, communautaire, monétaire…
…identiquement parlant, donnons que, dernière valeur citée, sans l’égal d’une identité commune à son ou à ses sujets, passés, présents, futurs, se tient, à ses siècles écumés et à ses manifestes historiques, à précipiter, menu parlant, première et seconde aux différends d’une moins-value…
…à certains principes, se vivant la différence et le différend, il se porte à tout fondements et à toutes valeurs, le respect, l’égalité, le partage, fut-il certain d’admettre que tous principes ne puissent s’intéresser d’aucune mesure à leurs droits institués et institutionnels, les cultures ajoutées se donnant d’avoir valeurs attendues en tout être accordé, ici, les moyens termes sont utiles à toutes valeurs s’élevant des marchés du Commun comme du Marché des communs…
…des longs termes, à venir, les propos des marchés, sans cesse modifié et remanié par le passé des politiques économiques et étrangères, se sont courus des ambiances relatives à leurs premiers échanges, disons, plutôt conquérants et peu culturels, ou, encore déficitaires et toujours inégaux,… ce principe, propre à l’économie, se commanda, en premier lieu, plutôt des conflits que des intérêts de chacun, les nouvelles démocraties s’en sont suivit à même réificatives, à même réificatifs, bien entendus et avérés des réalités faisantes, mondiales et arrivées…
…à faire court, l’économie et les cultures sont différents capitaux se vivant à leurs différences et sont capitales différentes se marchant à leurs existences…
…donnant l’occasion d’exprimer par le sujet partiellement culturel, bon Ramadan, Sahra f’tor K’oum, dans la mesure et le respect de chacun s’y correspondant…
…Hassan…Salam, merci…
as salamou aleikoum
j ai effectivement observé ce phénomène et passez moi l’expression :ça me dégoute de voir ces vautours de grandes surfaces se faire une fois de plus de l’argent sur le dos des musulmans
quand allons-nous nous réveiller et dire stop ça suffit le ramadan ce n ‘est pas de remplir deux fois plus son cadi…
j aime le pragmatisme je propose donc que chacun fasse don de la moitié de ces prochaines courses : c est ça le ramadan wa allahu aalam wa ahkam
wa salamu aleikoum
Salam
vous avez une façon d’appréhender le sujet qui en dit long…
L’image du blanc,puissant,dominant les problèmes et inébranlable à un effet seulement sur les faibles et les peureux!
Vous donnez l’impression que vous venez de découvrir les bouleversements qui caractérisent ce siècle.Etes-vous fraîchement diplomés? Sachez que nous ne sommes plus dans la contemplation depuis bien longtemps,mais plutôt dans la recherche d’un REMEDE efficace pour contrer ce concept destructeur.
Il semblerait que le scepticisme soit un frein…
En tout cas à ce rythme là l’exploitation de l’homme par l’homme ne fera que croître.
Ce dont la communauté à besoin ce n’est sûrement pas de se genre d’article,mais bien d’être humain « éclairé » capable de penser se changement.(EFFICACEMENT et de la meilleur des façons)Allahou Alam..
Assalâm ‘alaïkoum,
Sans vouloir jouer les moralistes : un peu de tempérance dans la manière dont on parle du travail non seulement d’un frère, mais d’un être humain en général. Nous sommes dans un mois sacré et l’on devrait s’efforcer au meilleur des comportements.
Le Coran nous enjoint à adopter la plus noble des attitudes avec les « gens du Livre » en situation de débat. Que dire alors avec un coreligionnaire, un frère !
Cela fait partie d’une certaine pudeur, mais aussi d’un certain amour que l’on doit apprendre à cultiver au delà de nos différences d’origines, de couleur de peau, de culture, de niveau socio-culturel…
Biensûr, il y a des rapports de force et tout n’est pas « rose ». Mais rien n’empêche d’exprimer son désaccord sans être dans l’attaque frontale. Une attaque frontale exprime souvent un ressentiment, une volonté de triompher, de dominer. Elle est plus l’expression de l’égo que d’une attitude visant à rétablir un équilibre, une sorte de justice en fonction des perceptions et de l’analyse que l’on a d’une situation. L’attaque frontale est donc relativement éloignée d’une posture spirituelle qui se nourrit de la souvenance du divin et conduit à une sorte de douceur liée à une capacité empathique et d’amour dans sa relation aux autres, quels qu’ils/elles soient.
Que Dieu nous aide à nous rapprocher de Sa face majestueuse. Amîn
…Salam…
…Hassan, merci…
bonsoir,
le sujet est intéressant mais décevant dans son développement dans ce qu’il restreint le « marché du mois de ramadan » à une dichotomie « musulman voulant s’intégrer/musulman nostalgique des origines » dans un pays non majoritairement musulman; monsieur Girard ne connaît probablement pas la problématique du maghreb au mois de ramadan oû l’endettement y est roi pour confectionner les différentes patisseries accompagnant la rupture du jeûne ainsi que pour aller plus loin l’empreint à crédit pour faire entrer le mouton à la maison le jour de l’aïd el kebir.
Une étude plus approfondie avec références quant aux sentiments prêtés à telle ou telle catégorie de musulman vis à vis du marché de ramadan serait la bienvenue.
mortels! être ou ne pas être, c’est la question.
musulmans! être ou paraitre est le fond de la question.
croyants! être ou soumettre , c’est l’ultime question!!
Capitalisme borgne, est il nécessaire pour sonder nos coeurs?
but ultime de manipulateurs bénéficiares ou moyen divin tel un réactif au cours d’une analyse sanguine detectant le virus de la dépendance affective des manipulés.
le mal est il nécessaire au bien ? ce dernier existerait il sans le mal? voila une dualité existentielle.
le mal est il un bien en soi ? est il le besoin fondamentale qui, depuis l’aube des temps, prend la respensabilité d’ébranler l’humanité afin de la mettre face à son inconscience cyclique qui annonce régulirement la fin des civilisation.
est il vrai qu’on soit victime du mal des autres ou est est ce que les autres n’existent que par notre complicité inconsciente et coupable.
existerait il d’usurier sans l’existence du demandeur de l’usure?
existerait il de corrompu sans l’existence de corrupteur?
croit on vraiment au divin ‘ (almoussabib) quand on croit a la matiere (sabab).
on achète de la nourriture affective que lorsque notre ego la reclame plus il est grand plus il en demande.
la crise identitaire, universelle soit elle, ,n’est que conséquence d’une atrophie préfrontale due à une longue abstinence intellectuelle
le partage, quete de l’universel,diminue la dépendance et tisse les liens de la fraternité.
le partage du pain, le partage de l’émotion, le partage du savoir produit de la raison.
est il plus noble pour une âme de partager ?
est il plus faux que de considerer le mal un mal sans prendre conscience de sa signification bienveillante intermediaire.
l’humanité joue dans la meme équipe contre l’équipe adversaire composée du diable éparpillé au meme nombre et à poste égal; destinés à jouer le meme match chacun à sa manière il y aura des bons et des mauvais des integres et des corrompus des savants et des ignorants. pour le résultat dieu decidera et jugera chacun de nous.
ramadan moubarak said
…être et reconnaître les mesures les moyens et les bienfaits d’une existence, parmi toutes celles et tous ceux apparus chaque jours, sont suffisants et correspondants à minima d’être à naître, en toutes et bonnes estimes…
…être humain, être vivant, être égal, être culturel, être pensif, être commun, être aimant, être amical, être spirituel, être éducatif, être… gardons à chacun, à chacune, de ceux là et de mille autres, être existentiel, être essentiel, des sens de la Vie, de l’Homme, de l’Humanité…
…il se reconnaîtra sans doute à grand nombre, de marcher et ayant eu connaissance des communs personnels, façon d’être et manière d’être à bon sens des valeurs individuelles…
. »Ana oula n’Ta, Ana oula n’Tia, chkoun li Djabbou, ckhoun li Djabbaa men l’eaNa, kima’n farjou l’Denia, lil oula l’nar, n’sibboua oula n’sibbou kima’t faratje radouwa…
…Hassan…Salam, merci…
Salam alaykoum,
Merci à l’auteur de cet article pertinent et très juste dans son analyse.
N’oublions pas que la communauté musulmane en France englobe des français et des étrangers d’origines diverses. Il est de notre devoir en tant que femmes et hommes portant la foi et/ou citoyens français de lutter contre cette propagande capitaliste.
J’en profite pour saluer la lutte des travailleurs sans papiers (pour la plupart venus d’Afrique de l’ouest) qui se battent pour le respect de leur droit, les droits de l’homme (principe hautement islamique) et qui nous rappellent que lutter c’est rester digne.
Peace et bon ramadan.
salam
j ai fait le tour des reponses , j avoue que le debat est assez relever , trop pour moi, la seule question qui m interpelle c est : a partir de la prescription , nous nous devons de manger halal , ce la devient il un pecher de le faire?
ok pour les capitaliste qui en profitent , cela on le sait a tout niveau , mais ou allons nous faire nos courses , on a pas le choix ou alors on passe vzgetarien mon propos et surement reducteur du sujet mais concretement que faire ? le denoncer ok , mais je ne vois pas d autres solutions a moin d acheter un animal a la ferme et de le tuer soit meme ,et je ne dis pas ca ironiquement , je pense que cest le seul moyen de ne pas se tromper , on est jamais mieu servi que par soi meme , dernier point viandz faussement halal ou pire encore , n oublions pas que les actes ne valent que par les intention , je doute que l ensemble des musulmans soit heureux de remplir les poches du capitalisme , encore une fois c est une question de choix , que nous n avons souvent pas , si oui j attend vos reponses . que la paix soit sur vous tous.
Assalâm ‘alaïkoum,
Mon point de vue est le suivant par rapport à vos interrogations :
– Le capitalisme est un système : y résister pour, in fine, le remettre en cause dans ses fondements demande une action globale et collective. Cela requiert de s’allier à toutes les forces sociales allant dans ce sens.
– La viande Halal est juste un maillon parmi d’autres montrant à quel point le système capitaliste détient la capacité de tout marchandiser(transformer en objet échangeable sur le marché devenu mondialisé) : dans les grandes surfaces, on en vient à vendre des recueils de Coran parmi des « bonbons » et des « gâteaux » ! Le Livre sacré par excellence du point de vue des Musulmans. Le but est bien entendu de maximiser les bénéfices au profit des détenteurs de capitaux.
– Aussi, il est important de développer une conscience des multiples aspects pervers du système capitaliste en s’interrogeant sur la manière dont a été fabriqué et acheminé l’ensemble des biens que nous acquerrons : cela permet de se rendre compte que la notion de « Halal » ne s’arrête pas à la viande égorgée. Par exemple : des jouets fabriqués en Chine par des femmes sous payées travaillant plus de 12H/ jour, sacrifiant par là même non seulement leur santé mais aussi leur équilibre familial sont-ils « Halâl » ? Dieu nous demandera des comptes sur ce que l’on aura consommé. Les compagnons étaient très circonspects de ce point de vue car ils avaient conscience non seulement de l’impact que leur mode de consommation pouvait avoir dans leur relation à leur Créateur (impact spirituel) mais aussi dans un souci de cohérence avec les finalités de l’Islam.
– La résistance au système capitaliste au sein des sociétés majoritairement musulmanes et dans le monde entier en général requiert l’élaboration d’une alternative économique nécessitant de rompre radicalement avec les schèmes de pensée palpables au sein de la « classe » des’Ulémas qui tendent à hiérarchiser les savoirs dans l’élaboration des normes juridiques : je vous réfère au livre de Tariq Ramadan : La Réforme radicale (à lire absolument)
Que Dieu nous assiste et fasse que l’on devienne à la hauteur de Son message si profond, si exigeant et si lumineux de guidance. (Amîn)
Vous voulez un système communiste ou islamiste? Allez à Cuba ou en Iran, mais arrêtez de vouloir imposer votre dictature aux gens libres!
Monsieur « Imazighen-Hommes Libres »,
Qui vous impose une dictature ? Qui vous oblige à venir sur ce site web lire les réflexions que les uns et les autres émettent librement ?
Voulez-vous limiter cette liberté à vous seul alors même que vous revendiquez haut et fort la liberté individuelle ? Un peu de cohérence. Si la liberté de penser vous fait souffrir je vous enjoins d’éviter de toute urgence ce site web.
Je ne suis pas contre le fait d’émettre ses opinions, bien au contraire, vu que je suis pour la liberté individuelle.
Je m’insurge contre les donneurs de leçon, surtout les religieux, et parmi eux surtout les islamistes, qui n’ont de cesse de dire aux gens comment ils doivent penser, se comporter, parler, agir ou aimer. Qu’ils aillent en Iran ou en Arabie Saoudite, ils trouveront leur bonheur.
Enfin, si vous êtes contre le libéralisme économique, rien ne vous empêche d’aller vivre en Chine ou à Cuba. C’est pas bien de cracher dans la soupe dans laquelle vous mangez tous les jours.
Vous avez une conception du vivre-ensemble bien étrange : à partir du moment où l’on est en désaccord avec les principes d’un système économique (mortifère) qu’est le néo-libéralisme économique, on doit partir vers des contrées perçues par vous comme non néolibérales :
– Quid de la diversité des opinions et des orientations politiques consubstancielles à la démocratie et à la liberté de penser ?
– Le monde actuel est beaucoup plus complexe que vous vous le représentez : nous ne sommes plus au Moyen-âge mais nous vivons à l’ère de l’interconnexion où le local est dans le global et vice-versa. La Chine est le bon élève du système néo-libéral, beaucoup plus que la France. Elle devance à présent le Japon en termes de PIB, et son système économique applique scrupuleusement les sacro-saints principes du libéralisme économique. Vous semblez être un libéral convaincu : je vous convie alors de faire un « pélerinage » en Chine pour vous ressourcer. Pour ce qui concerne l’Arabie Saoudite et plus globalement les sociétés à majorité musulmane : elles participent activement à ce système au profit d’une caste restreinte en nombre qui se complet dans le luxe au détriment d’une majorité en nombre qui vit dans la misère. L’Arabie Saoudite est un exemple criant à ce niveau.
– Si tous ceux qui sont critiques à l’égard du système économique néo-libéral doivent aller en Chine, Cuba ou Arabie Saoudite, Besancenot, les tenants du Front de Gauche, les Verts….ils doivent aller où selon vous ? Le monde auquel vous rêvez homogénéisé, aseptisé ne pourra jamais advenir : il est et sera divers dans les opinions, les cultures, les religions et c’est tant mieux car ce ne sont que les régimes totalitaires qui imposent une bien pensance
– Vous vous érigez en donneur de leçon implicitement en sous-tendant que le libéralisme économique est une « bonne chose » (d’enrichissement ?) et par conséquent que ceux qui le critiquent doivent s’installer « ailleurs ». Nous sommes tous porteurs de valeurs, vous comme tout un chacun. Nos comportements, nos convictions et nos perceptions des choses en témoignent. Exprimer son opinion n’implique pas de la considérer dans l’absolu comme l’unique voie à suivre. Cela reviendrait effectivement à s’ériger en donneur de leçon comme vous le faites parfois. Ceci permet au contraire de nourrir le débat contradictoire ce qui ne peut être que constructif pour approfondir nos analyses et donc nos perceptions des choses.
Salâm
Je me permets de vous citer afin de vous répondre points par points. Mes réponses sont en gras.
Vous avez une conception du vivre-ensemble bien étrange : à partir du moment où l’on est en désaccord avec les principes d’un système économique (mortifère) qu’est le néo-libéralisme économique, on doit partir vers des contrées perçues par vous comme non néolibérales :
– Quid de la diversité des opinions et des orientations politiques consubstantielles à la démocratie et à la liberté de penser ?
Je suis d’accord avec Saint-Just: pas de liberté pour les ennemis de la liberté, donc ok pour l’expression des opinions personnelles, mais pas pour celles qui la nient comme l’islamisme, ce cancer, et le communisme.
– Le monde actuel est beaucoup plus complexe que vous vous le représentez : nous ne sommes plus au Moyen-âge mais nous vivons à l’ère de l’interconnexion où le local est dans le global et vice-versa. La Chine est le bon élève du système néo-libéral, beaucoup plus que la France. Elle devance à présent le Japon en termes de PIB, et son système économique applique scrupuleusement les sacro-saints principes du libéralisme économique.
Jusqu’à nouvel ordre, c’est encore le parti communiste qui règne en chine, et les islamistes en Arabie Saoudite. On voit le résultat.
– Si tous ceux qui sont critiques à l’égard du système économique néo-libéral doivent aller en Chine, Cuba ou Arabie Saoudite, Besancenot, les tenants du Front de Gauche, les Verts….ils doivent aller où selon vous ? Le monde auquel vous rêvez homogénéisé, aseptisé ne pourra jamais advenir : il est et sera divers dans les opinions, les cultures, les religions et c’est tant mieux car ce ne sont que les régimes totalitaires qui imposent une bien pensance
J’espère effectivement que Besancenot et consorts gauchistes ne prendront jamais le pouvoir en France. S’il veulent un système qui met en application leur idéologie de manière scrupuleuse et non hypocrite, il y a encore Cuba pour eux.
La liberté, c’est la diversité justement, pas l’uniformité islamiste ou communiste
– Vous vous érigez en donneur de leçon implicitement en sous-tendant que le libéralisme économique est une « bonne chose » (d’enrichissement ?) et par conséquent que ceux qui le critiquent doivent s’installer « ailleurs ». Nous sommes tous porteurs de valeurs, vous comme tout un chacun. Nos comportements, nos convictions et nos perceptions des choses en témoignent. Exprimer son opinion n’implique pas de la considérer dans l’absolu comme l’unique voie à suivre. Cela reviendrait effectivement à s’ériger en donneur de leçon comme vous le faites parfois. Ceci permet au contraire de nourrir le débat contradictoire ce qui ne peut être que constructif pour approfondir nos analyses et donc nos perceptions des choses.
En dehors du libéralisme économique, il n’y a rien de viable. je veux bien qu’il soit tempéré dans ses excès et que ceux-ci soient éventuellement dénoncés, mais le regarder comme le mal absolu alors qu’il est un système objectivement performant et même le seul valable et viable, l’histoire en témoigne, n’est pas sérieux.
En plus, avouez que l’on en profite bien, vous comme moi. Je ne cracherai jamais dans la soupe dans laquelle je mange, question de principe et d’honneur.
Enfin, je le répète, c’est contre les donneurs de leçons, les moralistes religieux, les « flics » de la bien-pensance qui ne cessent de nous enjoindre à ceci ou à cela sous prétexte que nous serions musulmans ou autres que je m’insurge. Que chacun pense, parle, agisse et aime comme il l’entend, et non comme les gourous voudraient que nous le fassions.
Que les gourous s’occupent de leurs oignons et laissent les gens en paix.
Liberté! Liberté!
Salâm
Azul.
Merci à vous et au plaisir de vous lire.
Et bien, poursuivons le débat ! (mais je ne pourrai malheureusement pas l’approfondir par manque de temps).
Vous avez tendance à employer des termes largement galvaudés par les médias et vidés de leur sens. Ainsi, si je puis me permettre, vos analyses sont un peu formelles et largement influencées par les discours médiatiques puisque vous ne semblez pas prendre suffisamment de recule par rapport à ceux-ci.
Les études de sociologie que je suis m’ont beaucoup appris de ce point de vue car elles apprennent à ne pas prendre pour argent comptant les termes d’un débat mais à s’interroger sur leur sens, les conditions de leur émergence et leur degré de pertinence. Les mots détiennent un certain pouvoir dans le sens où ils constituent le support de la représentation du monde qui influence le rapport que l’on entretient avec lui.
Ceci est un petit préambule. Maintenant, revenons à votre discours. Je reviendrai sur un seul point : L’uniformité islamiste que vous qualifiée de cancer peut-être au même titre que le communiste ?
– L’islam (que vous ne semblez pas réduire à l’islamisme, du moins je l’espère) reconnaît la diversité culturelle, religieuse, des idiomes, des couleurs…ect. Celle-ci est considérée comme une volonté divine, une source d’enrichissement autant qu’une épreuve. L’homogénéisation ne fait pas partie des projets institués par l’islam bien au contraire puisque la liberté de conscience et de penser est une des valeurs qu’il défend.
Ainsi, l’exemple que vous citez, l’Arabie Saoudite, est un mauvais exemple pour percevoir une application politique des valeurs de l’islam. Ce pays est une dictature, sous couvert de « shari’a » (autre mot vidé de son sens qui signifie la voie qui mène à la source mais utilisé soit disant comme « corpus de lois islamiques »). L’ex URSS fut également une dictature sous couvert d’un communisme (lui aussi vidé de son sens). Aussi, on peut dire que sous de nombreux aspects, des Etats tels que la France par exemple, se rapproche plus de l’éthique musulmane dans son mode de fonctionnement que l’Etat saoudien.
Je pourrai m’étendre sur la dimension économique mais le temps me manque.
Bonne rupture de jeûne. Que Dieu accepte, purifie, pardonne, rapproche. (Amîne)
Merci pour votre réponse. Je vous cite (en gras):
– L’islam (que vous ne semblez pas réduire à l’islamisme, du moins je l’espère) reconnaît la diversité culturelle, religieuse, des idiomes, des couleurs…ect. Celle-ci est considérée comme une volonté divine, une source d’enrichissement autant qu’une épreuve. L’homogénéisation ne fait pas partie des projets institués par l’islam bien au contraire puisque la liberté de conscience et de penser est une des valeurs qu’il défend.
…
Je pourrai m’étendre sur la dimension économique mais le temps me manque.
Effectivement, je ne confonds pas l’islam et l’islamisme. Le premier ne me pose pas de problème car en tant que libéral, je suis pour la liberté de conscience et la liberté religieuse. Tant que l’islam reste une affaire purement privée qui ne déborde pas sur l’espace public, il n’y a aucun souci, mais dès lors qu’il commence à vouloir acquérir une dimension sociale et politique, là commence le danger.
De ce point de vue, j’estime que l’islam est très récent par rapport à l’islamisme. En effet, c’est grâce à la philosophie des Lumières qu’a émergé l’islam. Avant lui, il n’existait pas car l’islam des origines n’est rien d’autre que l’islamisme: un système politique et social totalitaire, mortifère et inique, depuis l’Hégire jusqu’à l’abolition du califat. On remarque d’ailleurs que la mutation de l’islamisme vers l’islam n’est pas encore complètement accomplie: il subsiste des îlots islamistes (Arabie Saoudite, Iran…) et bien-sûr, des groupes politisés qui voudraient faire machine arrière, contre le sens de l’Histoire, en utilisant le terrorisme.
Il subsiste encore une certaine mentalité, y compris chez les musulmans d’Occident, laquelle prend la forme bien connue du communautarisme, de l’intolérance et même du sectarisme. C’est sur ce terreau que prospèrent les fameux donneurs de leçons et autres apprentis gourous que je dénonce ici.
Si l’uniformité n’est certes pas un projet islamique, il est malheureusement un projet islamiste. Hélas, la décantation entre islam et islamisme n’étant pas encore pleinement réalisée, il existe encore bien des ambiguïtés dans les consciences musulmanes et dans les prises de positions individuelles et collectives, y compris chez les leaders les plus éclairés de cette religion. C’est sur ces ambiguïtés que fleurissent les peurs réelles et justifiées mais aussi les fantasmes des non-musulmans et c’est sur ces mêmes ambiguïtés que les extrémistes islamistes et islamophobes font leur beurre. La responsabilité des musulmans est donc engagée: ils doivent prendre position clairement et une fois pour toutes. Je demeure cependant optimiste car nul ne peut aller contre le sens de l’Histoire qui est le développement de la Raison, moteur du déploiement de la Liberté individuelle.
Ceci dit, j’attends avec impatience vos remarques d’ordre économique.
Au plaisir de vous lire et bon jeûne de ramadan à vous et à tous les musulmans.
Bonjour,
Il me faut clore ce débat car le temps n’est pas extensible. Je voulais juste rectifier une chose que j’ai dite auparavant :
– L’exemple de la France que j’ai pris est un bien mauvais exemple avec son racisme d’Etat qui se déploie contre les étrangers, les Roms, les « issus de l’immigration »….Au niveau de la liberté d’expression donc de penser, il y aurait beaucoup à redire puisque l’intellectuel qui nous donne librement l’opportunité d’avoir ce débat sur son site officiel, Monsieur Tariq Ramadan, se voit régulièrement refuser des salles municipales ou universitaires pour intervenir, que malgré sa reconnaissance académique mondiale, cela fait plus de 6 ans qu’il n’est plus invité dans les universités françaises, que ses livres pourtant traduits dans des dizaines de langues font cruellement défaut dans l’université que je fréquente au profit de livres sur l’islam en Europe et dans le monde parfois très pauvres intellectuellement.
– Vous vous posez en donneur de leçon et reflétez, si je puis me le permettre l’arrogance de la vieille France qui vit encore dans le mythe de la grandeur des Lumières et le dénigrement de « l’Autre » qu’il ne connaît pas et ne fait même pas l’effort de connaître qui est aujourd’hui l’islam.
– Je dois dire que si l’on définit l’islamisme comme la volonté de faire concorder la réalité sociale avec une certaine idée que l’on se fait de la justice sociale en lien à ses valeurs de référence (qui peuvent se nourrire de la religion, de doctrine politique comme le libéralisme puisque c’est votre cas, d’une philosophie purement intellectuelle….), je dois dire dis-je que je suis à 100% islamiste : j’essaie d’être engagée socialement dans la mesure du possible au nom des valeurs que promeut l’islam, la religion à laquelle je crois et qui constitue un véritable fer de lance de l’esprit critique (et non pas dogmatique), de l’engagement social, de l’ouverture sur l’Autre…
Bonjour, Il me faut clore ce débat car le temps n’est pas extensible.
Bonjour,
vous n’avez pas d’argument, vous fuyez donc le débat, c’est bien dommage.
PS: j’ose croire que vous n’êtes pas sérieux quand vous vous affirmez islamiste, à moins que ceci ne soit une illustration du tristement fameux « double-discours »…
il est certain que les titres de l’égaré se sont portés à votre façon d’agir, fut-il un temps où chaque chose se fit d’apparaître comme entretenue des certitudes en l’état décrit, disons, des proximités et des sens que vous entendez, un coeur et des milliers à vous revenir des temps prochains, ajoutons, des réalités et des raisons que vous estimez, vos choix sont libres d’apparaître prochainement…
…les côtés rétrospecteurs sont sans paroles, très discutés, complexément interchangeables, vérifiez de l’avant, oser croire s’arrive bien après mais pas trop non plus, donnant que votre extensive ne soit gré ni du Temps ni du Sens et, qu’aux regards des propos, toute autre osant penser d’avance à ce sujet se perdrait ses temps et s’égarerait d’usage argumentaire, comme dommageable double et voulu des même libertés, ainsi et aussi, si les temps s’impatientent autant à leurs sens rapportés de correspondre, quelle idée vous fait-il d’exprimer sur vos temps plus essentiellement occupés, osons croire des patiences et des caractères à vos mesures, juste, pour le bien porté de croire …
…Hassan…Salam, merci,
…«…la voie qui porte à la source,… elles aussi déviées du sens,…les conductives et les principes des consciences sont en» “reculs” «permanent par rapport à chacune», sourions, souriez, sourire du tout commun des cultures…le débat s’est assez bien poursuivit grâce à vos études, peut-être lesquelles se prévalent, disons, à bonne somme d’autres, assez, aussi, bien complémentaires, même si, ou bien que, parfois différentes ou diverses à leurs sens promouvant, l’équilibre s’y retrouve au probable corpuscule des éthiques culturels et humains plutôt qu’au discutable crépuscule des intérêts économiques et commerciaux, comme primissifs et temporels à toutes et chaque fois d’établir…
…Hassan…Salam, merci…
bravo!Monsieur imazighen a sa reponse
Est-il anormal pour un croyant de vouloir vivre en accord avec sa foi?
Un Musulman sur la lune reste un Musulman.
Un Chretien se doit d’avoir le respect de la foi.
Votre remarque montre votre manque de vue, et de foi.
Dois-je vous classer dans la categorie des « incroyants » ceux qui ne voient pas le Message, etne sont ouvert a la discussion qu’avec vos semblables (copies)?
Bernard,
Chretien,
Fier de partager le monde
Marre de ces maitres à penser, à agir, à vivre, ces moralistes religieux ou religieux moralistes qui ne cessent de s’immiscer dans nos consciences et viennent constamment nous faire la leçon comme si nous étions des enfants et prétendent toujours nous dire comment nous devons vivre, agir ou aimer. Qui êtes vous pour venir constamment scruter nos moindres faits et gestes, nos moindres pensées?
Occupez vous de vos oignons et laisser nous vivre en paix!
Liberté individuelle, liberté!!!!!!!!!!
…il serait très intéressant de connaître le ou les qui de votre liberté, si pour certains, certaines, tous demeurent enfants des parents, beaucoup se gardent à tout âge estime d’être égale estime à leur spiritualité, une liberté sans oignons particuliers s’ajoutant à la Paix des dialogues comme au dialogue de la Paix, rappelons du fait et des marchés orientaux, qu’il a un peu plus d’une année, en Orient, la Paix à vous tous, Al Salam Ali Koum, se portait à chacun, à chacune, des politiques évolutives et reconnaissantes de l’Occident, la Paix soit avec vous, Ali Koum Al Salam, se donnait en réponse des présents et de l’auditoire de tout âge, disons également, sans tout éplucher, que le temps puisse se porter à chacun, à chacune, à moindre larmes des libertés sans doute à venir du plus grand au plus petit enfant se tenant toujours à marcher des sens libres et différents à leurs pensées et, s’appartenant encore des ensembles fraternels et commerçants à leurs cultures, politiquement parlant, à certains futurs constructifs, il est responsable de se savoir et de se faire savoir les uns, les unes, au mieux et au plus près d’une liberté commune et humaine que chacune et chacun se donnent à croire des libertés identitaires, supplémentaires, complémentaires, aussi, il reste bon sens à la morale de cette histoire pouvant faire valeur à s’enjoindre des problèmes, des difficultés, des questions plutôt qu’autre chose, pour ne pas dire toutes,… leçons, choses ou morales, historiquement parlant, les soutiens se manquent à l’appel des idées communes collectives et individuelles se portant à chacun, à chacune des formes libres à tout respect, comme du maître à l’élève est inversif au sens égal d’une liberté vivante, active, pensive, à tout et même respect, à ces grands marchés, l’Humanité ne peut être acquise des valeurs non négligeables des cultures communes, de Joseph à Youssef, le fraternel est un langage éternel et usuels à leurs Paix…
…Hassan…Salam, merci…
Bonjour,
je ne sais pas si vous êtes sérieux ou si c’est une blague, mais si ce n’est pas une blague, je dois dire que je n’ai pas très bien compris votre message. Pourriez vous le redire plus simplement? Merci.
Assalâm ‘alaïkoum,
J’ai lu un certain nombre de vos billets et je dois dire que j’ai beaucoup de difficulté à les comprendre.
Etes-vous poête ? Philosophe ?
Ce que vous dites ressemble parfois à l’exercise discursif que se plaisaient à faire les surréalistes : l’association d’idées.
Donnez-nous des précisions SVP pour comprendre votre démarche.
…il se tenait, devant un arbre mature nourricier et supposable à Nature, un chemin emprunté d’êtres et d’hommes à s’y rendre les biens faits des saisons et d’un évolu ayant à correspondre des suites ainsi que ceux relatifs et égaux des rencontres et d’un sens à s’alimenter des fruits, et, tout emprunteur se savait de correspondre à vivre de lui en bonne circonstance des natures sans ne jamais trop se soucier du plus simple à penser de chaque histoire à leurs passages, encore et plus tard…
…évidemment, l’arbre se transmettait ses biens à chacun et tout les pourquois se valaient sans comprendre à leurs faits, langage et nature s’étant disposés des marchés du commerce, l’évidence d’une différence vous paraît-elle, avec le temps, associer des produits et des natures à leurs seuls faits, disons monnayer à d’autres évolus et aux combiens d’une saison, de fait, la raison est-elle toujours humaine pour se parvenir à comprendre le sérieux, la blague et l’idée associés des comportements saisonniers ou des instants marchandeurs, de l’arbre et des emprunts, l’équalité vous paraît-elle au-delà ou en deçà d’une Egalité…
…aussi, le temps s’appartient de tout son naturel et de toutes ses natures à vivre et à comprendre toutes ses formes équitables possibles et égales en leurs lieux satisfaits des besoins réalistes, uniquement et simplement et, si il vous a paru plus ou moins intuitif d’entendre, rendez vous à l’équilibre des grandes et bonnes natures discursives…
…certains dires portent à deux coups d’une pierre et beaucoup d’autres laissent à penser à deux pas d’un cœur…
…
Hassan…Salam, merci…
Monsieur, vous n’êtes pas sérieux. Vos messages n’ont ni queue ni tête.
Je n’ai toujours pas compris mais je commence à être de plus en plus convaincue que vous procéder par association d’idées comme les surréalistes. Vous prenez certains termes apparus dans certaines contributions et vous vous laissez aller…Est-ce cela ? Oui ou non… mais de grâce pas de fleuve de mots incompréhensibles.
Salâm
…Salam…
Hassan…merci…
…des nouvelles, la compréhensive se situe souvent hors des schémas, individuels, collectifs et préférés à chacun, à chacune d’imaginer, comme par exemple commenté aux suivants des vôtres, disant, un début d’être à penser qu’il s’agit d’une formule associative s’ajoutant au surréalisme, il est et il peut être belle rivière à tout bons termes des sens mais le réalisme se tient à paraitre autant, si ce n’est plus, qu’à tout bon courant, pour le côté sérieux, juste au dessus et sans toutes extrêmes cités, un coeur vous suffirait, ou même, vous suffirait-il…
…les mois se suivent et ne se ressemblent pas d’être, donne-t-il un sens à la réalité, communément définie, et, s’apporte-t-il à bonne tête, quelques parts…
… certains faits donne à deux êtres d’une Paix et plusieurs autres gardent à penser les temps d’un coeur, réellement il est deux choses à vous de comprendre et d’imaginer, disons de plus en plus, des mesures équitables et du possible durable à la conscience humaine, si Dieu vous accompagne que bon s’y fasse, si vos Pensées vous délivrent que même s’y porte, si vos Sens vous équilibrent que tous s’y rendent, un fleuve dans les nuages deviendrait-il alors assez réel et de bonne Grâce, en tout en endroits encore plus haut, à redire…
…Hassan…Salam, merci…
Madame, je crois que cet individu n’est pas sérieux et se moque des lecteurs. Et si vous n’avez pas compris, c’est normal, c’est parce qu’il n’y a rien à comprendre.
Remarquez en plus la façon dont il vous ignore totalement, et ce au mépris de toute courtoisie et malgré la votre qui vous honore.
Je pense qu’il vaut mieux l’ignorer en retour et le laisser à sa logorrhée.
…il était dit Salam, sans logorrhée, puisse-t-il vous revenir un sens aux mots à chaque discours, de plus, la Paix ne semble guère définir ses formes, comme s’absoudre à ce terme bien compliqué…
Hassan…Salam, merci…
je n’ai pas eu le temps de lire les commentaires et ne sais donc pas si mon opinion est partagée.
je souhaite par ce message soulever 2 points :
d’abord,il ne faut pas accabler le capitalisme occidental. Le ramadan est un mois de consumérisme intense dans les pays musulmans. Le jeûne, de mon point de vue, est devenu dans ces sociétés, un simple marqueur identitaire et la forte « adhésion » apparente à cette pratique, le résultat d’une pression sociale et d’un conformisme. Peu importe si la foi est vacillante voire à chercher à la loupe. Les apparences doivent être maintenues car il y va parfois de l’intégrité physique de la personne ! la perte identitaire et du sens (cela veut dire quoi être musulman AUJOURD’HUI ?)obligent les individus à surinvestir le rituel au détriment du questionnement spirituel. Et comme la privation diurne est frustrante, on se lâche le soir et appelons cela pudiquement « le côté festif » du ramadan…Peu importe le véhicule de cette fièvre consumériste, bazars, marchés, ou superparchés « high tech » de djeddah ou d’ailleurs.
le deuxième point concerne, cette catégorie de musulmans qui d’après vous ne veulent pas acheter des produits estampillés halal et trop marqués ethniquement… je suis dubitative sur le phénomène. Il doit être assez marginal, car sans quoi la grande distribution, toujours prompte à coller aux attentes du consommateur aurait certainement rectifié le tir. Elle ne pourrait tolérer beaucoup d’invendus, et quant vous dites vous même que ce marché est florissant…
Richa
Paix et bénédiction de DIEU sur vous.
Merci pour cette analyse très clairvoyante dans ce monde obscur.
Que DIEU nous guide tous et nous sauve des ténèbres du matérialisme capitaliste.