Salam Alaykom Mr Tariq Ramadan, votre message concernant les Libertés et libérations a été bien reçu BARAK ALLAH FIK! Et cette idée du LIVE Sur le site est un très bon moyen 😀 ! Une chance pour nous de vous suivre ainsi régulièrement… Merci beaucoup à vous PROFESSEUR qu’ALLAH vous protège et très bon courage dans ce que vous faites! Jazaka ALLAH khayran. Salaaaaaaaaaaaam 🙂
(Notes prises à partir de la vidéo. Pour ceux qui n’ont pas eu le temps de regarder la vidéo)
Thème de l’année : les libertés
Intervention première
Objectif : nous avons parfois en politique voire dans la société à faire à un déni dans nos libertés fondamentales. Qu’en dit l’islam ?
I. La notion de liberté.
Lors des soulèvements arabes, les femmes et hommes qui sont descendu dans les rues l’ont fait pour revendiquer leur dignité. Parmi les conditions de la dignité, il y a la liberté et la Justice. On retrouve ces conditions dans la tradition musulmane : « nous avons octroyé à l’être humain sa dignité ». On retrouve cela dans les traditions juridiques musulmanes.
Tous les systèmes politiques (même les partisans de l’islam politique) lors des soulèvements arabes ont mis en évidence que la liberté est première. Omar Ibn Khattab a confirmé cela : « Est-ce que vous allez soumettre des êtres vivants alors que Dieu les a créé libres ? ». On commence par la reconnaissance du statut de l’Homme avant la limitation.
A côté de cela, il y a la liberté de choix. Celle que l’on fait par sa conscience. Les juristes musulmans ont mis en évidence que dans les affaires sociales, les affaires interpersonnelles, le principe premier est la liberté, la permission. Liberté quant à soi, permission quant à l’agir. Limite : la prescription (Exemple : ne pas boire d’alcool).
II. Les processus de libération
La liberté n’est pas un acquis. C’est une quête. Il faut s’engager dans la résistance. Les savants font référence à la sourate 2 du Coran, moment où Adam voit se prosterner à lui les anges. La dimension de la dignité de l’Homme va être commentée par les savants, les juristes, les exégètes font référence à une philosophie du Droit, à une conception de l’être humain. D’ailleurs la philosophie n’est pas, contrairement à ce que pensent un certain nombre de musulmans, un déni du transcendant. C’est un système de valeurs et d’idées. En l’occurrence le Coran produit une « philosophie » de l’humain.
La dignité est fondée sur deux éléments :
– La liberté : c’est-à-dire le fait qu’il puisse dire oui ou non. Nous sommes d’ailleurs libres d’être croyants ou non au nom du principe « pas de contrainte en religion ». Aussi la liberté s’élabore par la connaissance. L’ignorance est une prison. Référence au confucianisme.
– La responsabilité de l’Homme : c’est la conscience. Elle permet d’user de la liberté. Conception dans la tradition musulmane : nous n’avons pas de péché originel. Nous sommes innocents au préalable. Ce n’est que quand nous atteignons l’âge de raison et que nous comprenons nos responsabilités que nous devons rendre compte de nos actes. Il s’agit de responsabilité du choix. Nous n’avons pas l’idée que l’âme serait originellement bonne ou mauvaise (comme chez les grecs ou les chrétiens). Dans la tradition musulmane on a l’esprit et le corps. Ni l’âme ni le corps est mauvaise en soi. Même si l’être à l’intérieur peut être soumis à des tensions. Le corps n’est donc ni mauvais ni bons, il s’agit de se positionner par rapport à des actes. La notion de liberté est une gestion de la liberté. Il y a ici à considérer le Hallal (ce qui est permis) et le Haram (ce qui est interdit). Dans le Haram il y a 5 catégories : * Le préférable
* Le blâmable
* Le détestable
* L’interdit
* L’obligatoire
La qualification du mal ou du bien doit se porter sur l’acte jamais sur la personne. Le jugement ne doit donc jamais être définitif. Ceci afin de lui offrir la possibilité de se réformer. Dans le jugement des actes il faut également tenir compte des circonstances (la psychologie de l’individu, son environnement, etc…).. Inductivement c’est de l’agir dont il faut tenir compte.
III. Réflexion sur les libertés.
Étymologie du mot : chemin qui mène à la source. Pour cheminer il faut des libertés. Pour être libres nous devons avoir des limites. On trouve cela dans le droit islamique, dans la tradition chrétienne : même en amour il y a des limites, à savoir canaliser le sentiment. F. KAFKA (un écrivain tchèque juif), E. KANT, JJ ROUSSEAU, les 4 écoles du droit dans la tradition sunnite et Ja’far al-Sâdiq (celui qui a fait le lien entre la tradition sunnite et chiite) le confirment.
Il faut penser le droit qui oriente et non celui qui réprime. Qui oriente et non pas celui de la prison. Il y a une tentative d’emprisonnement notamment quand on réduit la lecture que l’on fait d’une norme exclusivement à sa limite. Or la limite est faite pour nous orienter. Celui qui veut conserver sa liberté doit donc toujours s’engager à sa libération. La lecture d’une norme en islam doit être faite par son objectif et non par sa littéralité. Parce que la littéralité peut être contraire à la ratio legis (la raison d’être de la norme, l’objectif de la norme).
* La liberté de penser.
Il faut être prudent quant à la définition de la liberté. Il y a des conceptions superficielles de la liberté, à savoir notamment le fait de dire que la liberté c’est faire ce que l’on veut. En effet, comment pouvons nous être sûrs que nous voulons ce que nous désirons ? En, effet, nous sommes parfois sous pression. Notamment, l’impact sur nos sensibilités et nos émotions par des images ou de la musique voire par les médias quand ils emploient une terminologie spécifique de façon systématique. Ainsi, nos pensées peuvent être conditionnées par les choix de pensées qui sont intégrés en nous. Plus largement, même dans nos familles voire avec nos parents (les autorités) il faut obéir mais avoir la liberté de contester. Ainsi l’obéissance peut être critique ou aveugle. L’obéissance critique fait partie de la liberté. Il s’agira d’obéir aux principes avec cette liberté d’en connaître la contradiction. Ceci car il s’agit bien de juger des actes (et non pas des personnes!). Donc la première conjugaison de la liberté (élément fondamental) est la liberté de penser. La liberté signifie que .la pensée de l’individu a une valeur. . Ceci explique la diversité et les choix offerts de se constituer en communautés. Cette liberté de penser va déterminer la conscience. De cette liberté de penser découle la liberté de croire ou non en Dieu.
L’éducation doit apprendre à penser de façon autonome. Il s’agit de donner aux individus les moyens de penser seuls (en opposition à la pensée par la répétition. Répéter ce que l’autre dit). Cet autonomie est un espace critique laissée à l’Homme (Homme = homme et femme).
* La liberté d’agir
Cet élément de liberté de penser et d’agir est lié à un autre élément. Il faut également penser à la liberté de l’être (comme l’ont confirmé toutes les philosophies fondamentales : bouddhisme, confucianisme, marxisme, tradition chrétienne et juive etc…). L’on devrait être équipés pour une liberté de l’être. La liberté de l’être est atteinte quand on atteint la paix intérieure. Il s’agit de réconcilier les dimensions de l’être. C’est la dimension de l’islam au sens de salam. C’est une liberté que l’on acquiert vis-à-vis de l’égo. A tel point que la notion du péché signifie « ce qui est en toi et qui te trouble ».
Concernant la liberté de penser et la liberté d’agir, à force de vouloir suivre un certain nombre de savants, on a fait perdre à l’individu la reconnaissance de son statut, de quelqu’un qui doit prendre des décisions en ayant un regard critique. Cela suppose une résistance. Le fait par exemple de la perte de notre rapport à l’art et à la créativité, nous avons le droit à ce goût, à cette appréciation à partir du moment où cela n’est pas illicite. En effet, obéir à des règles ou aux impositions d’autrui ne nous permet pas de nous assumer. Cela demande :
– D’être libre ;
– D’assumer sa liberté de conscience ;
– D’assumer sa quête de paix et de liberté intérieure.
Même dans la tradition juive, il est dit « on devient libre quand notre conscience adhère en liberté à notre destinée ». C’est-à-dire quand ma conscience adhère à la fitra, avec ma nature essentielle c’est la liberté.
* La liberté de se mouvoir
C’est l’argent qui circule librement. Non pas les pauvres (référence aux Roms en France). La gestion des libertés migratoires est faite en fonction de nos porte-monnaie, de notre couleur de peau, de nos géographies. Or il est dit dans le Coran la Terre de Dieu est large, bougez si vous êtes opprimés. Il faut donc se battre contre des lois qui sanctionnent des différences de statuts. Les lois en effets protègent des intérêts financiers plutôt que la liberté de se mouvoir. En cela, la dignité humaine n’est pas protégée. Il faut respecter la loi (du pays) mais avoir une éthique de cette loi qui ne l’est pas toujours (Exemple : il est concitoyen suisse et la dignité de ses concitoyens suisse durant la seconde guerre mondiale n’a pas toujours été respectée. Ils ont en conscience et en éthique agi contre la loi disant que leur liberté, leur dignité sera de laisser entrer les juifs opprimés, au lieu de fermer les frontières au nom de la loi).
Comment préserver ces libertés ? Passer par un processus de libération. Comment déterminer que ce que nous faisons l’est par notre conscience et dans la liberté ? Cela appelle une autre question : qui décide pour moi ? D’un point de vue pédagogique, il y a un problème concernant la liberté des enseignants et de leurs élèves à qui il manque d’être laissée une marge d’autonomie dans la pensée. Ceci car il ne s’agit pas de protéger l’individualisme. Quel est l’objectif final de la liberté ? Il ne s’agit pas de faire tout ce qu’on veut n’importe comment. Il y a un sens : il s’agit d’user de sa liberté en conscience. Il faut défendre sa dignité.
Tous ces principes impliquent la résistance :
A la tentation de l’enfermement
A l’individualisme
Conclusion :
Le fait d’être noyé émotionnellement, intellectuellement ou socialement fait obstacle à la liberté. Il faut juger et agir par soi-même pour ne pas se laisser façonner par autrui. C’est ce qu’a dit J.P. SARTRE quand il a dit « L’enfer c’est les autres ». C’est-à-dire que les jugements des autres enferment. Dans notre ère, les libertés sont limitées culturellement, socialement, artistiquement ; internationalement. Avec une pensée spirituelle qui manque d’amplitude. L’amplitude du cœur permet la discipline intérieure.
Série de question :
1. Les hommes et les femmes ont ils les mêmes libertés ? Oui. Les contraintes sont liées à la biologie. D’un point de vue social, ce doit être la même chose, concernant la gestion. Mais il y a des distinctions relatives aux prescriptions (Exemple 1 : le foulard est une prescription islamique, même s’il faut laisser la liberté aux femmes le choix de le porter Exemple 2 : lors du mariage). Certaines restrictions se rapportent aux lectures patriarcales voire à des lectures erronées. La condition sine qua none de la liberté est la connaissance. Elle doit être donnée égalitairement aux hommes et aux femmes. La femme doit avoir le même salaire et les mêmes compétences.
2. La question du libre-arbitre. Le libre-arbitre c’est la liberté de nos choix. La liberté relève de notre conscience. Humainement nous sommes libres. Nous devons gérer notre liberté en conscience.
3. Comment libérer nos âmes et nos pensées ? Il s’agit de processus sociaux, politique et pédagogique de libération. Nous devons y travailler et nous y reviendront dans les prochaines conférences. Il y a une philosophie de la liberté en islam.
4. Pour avoir la liberté morale doit-on avoir la moralité physique ? Il faut les deux.
5. Si la liberté de parole n’a pas de limite peut-on condamner la liberté de nos actes ? Il ne pense pas que la liberté de parole n’a pas de limite. En l’occurrence, le racisme doit être combattu. Il y a des règles à cela. Il y a une liberté régulée dans la parole et dans les actes. On ne peut pas tout admettre. Les libertés et les limites doivent être octroyées égalitairement. Ce qui est arrivé à Lampedusa est une honte car on a l’impression que les morts quand ils sont d’Afrique ou d’Asie ont moins de valeurs que ceux de l’Occident.
Ainsi il faut une libération. Le mot est jihad. Ce n’est pas ce que l’on entend dans les médias, cela veut dire résistance.
6. Qui fixe la liberté ? Nous reviendrons sur ces questions lors des prochaines interventions.
Il faut pour cela distinguer les limites que l’on nous imposent et celles que l’on s’impose. Les hommes doivent pouvoir avoir le choix.
L’intervention n°2 de ce thème portera sur l’égo et sur le rapport à soi
Pouvez vous s’il vous plait rétablir la possibilité de la prévisualisation du message l’écriture en langage html nous sera facilitée. Et aussi les balises html. Merci par avance.
Merci de cette conférence très structurée et très enrichissante. Merci au webmaster et à la modératrice qui font aussi un travail notable. C’est une bonne idée de rapprocher votre webcam ainsi.
En dépit de quelques légers problèmes techniques tout à fait normaux, voire inévitables pour une première conférence en live sur le site, je trouve que le déroulement dans son ensemble a été géré avec brio. Et comme dans les autres conférences de Monsieur Ramadan, j’ai appris énormément de choses en peu de temps. Le sujet sur les libertés est intéressant et vaste et j’apprécie beaucoup l’ouverture de Monsieur Ramadan à toutes les questions mêmes les plus délicates, et son choix des mots justes et éclairants dans toutes les situations. Merci encore pour cette ouverture d’esprit et cette générosité Monsieur Ramadan.
ciao piccolo prof essore
je suis profondément italien du sud et catho de tradition mon histoire se mélange avec la méditerranéenne et bien sur l’Égypte, je vous ai vu à liège Belgique et j’ai compris que vous êtes un genre de trotskyste islamique, mes ennemis sont le gouvernement anglais et tout ces allier depuis longtemps et comme vous vous entendez bien avec ce gouvernement avare vous devenez mon ennemi, mais je suis sur que vous avez le complexe d’infériorité qui fait que vous vous confondez avec des théorie qui vous dépasse pour séduire vos maitre et avoir la parole, mais il y a une chose positif dans votre démarche c’est que bcp ont compris et commence a se réveiller qui ne suffit pas d’être musulman parler arabe et le comprendre avoir fait l’université pour épanouir son humanité merci tarik et bon business, vive assad
Pathétiques sont les arguments que vous avancez. L’objectivité ici pourrait consister à citer les dires et écrits de monsieur Ramadan, et non de se limiter à une vision superficielle du travail de Mr Ramadan.
Caroline Fourest et les détracteurs de Mr Ramadan utilisent déjà ces méthodes, alors essayez quelque chose de plus sérieux.
salam w alaikoum,
pas terrible: le son,le cadre,la lumiere ,les lunettes,5 sur 10 quand meme
Merci de votre investissement, et qu’Allah vous garde tel que vous êtes et vous lave, comme nous autres, tel qu’on lave le linge sale (c’est ainsi que s’esprimait Muhammad SAW)
La teneur des propos est irréprochable et ne souffre d’aucune maladresse, tant la justesse se veut être omniprésente. J’apprécie l’humilité de la reflexion et la dignité de l’initiative.
Je vous encourage encore et toujours dans votre action qui a le mérite d’être entendue par tout être humain qui se respecte.
Pour une premiere, c’était très bien ! Il reste cependant quelques détails à regler auquels on ne pense pas forcément lorsqu’on démarre une nouvelle experience (avis à ceux qui sont prompts en jugement!!) :
– Clim très audible
– Reduire la luminosité de l’écran (moins fatiguant sur de longues durées)
– un micro de table serait plus adéquat.
Ayons a tout le moins l’esprit constructif et de soutien !
assalamou alaikoum!
en fait, je suis étudiant à l’université d’el azhar au caire.je tiens à féliciter le professeur TAriq Ramadan pour cette initiative qui permet aux uns et autres de suivre en ligne ces conférences très utiles.
assalamou alaikoum!
en fait, je suis étudiant à l’université d’el azhar au caire.je tiens à féliciter le professeur TAriq Ramadan pour cette initiative qui permet aux uns et aux autres de suivre en ligne ces conférences très utiles.
BarakAllahou fik cher Tariq pour ton témoignage et cette vidéo dont le contenu m’a paru trés riche et ressourçant humainement et spirituellement.
Je n’ai malheureusement pas pu la suivre en direct mais je viens de la suivre en différé avec beaucoup d’intérêt.
Le défauts techniques compréhensible pour une première fois ne sont pas un obstacle pour les personnes déjà fortement motivée, ils ne m’ont pas empêché de suivre , méditer l’essentiel, le fond de ton enseignement avec le quel je suis en pleine communion et que j’essaie de transmettre à mon tour malgré mes faiblesses, la où je suis, dans mon contexte et selon mes moyens.
Etant confronté quotidiennement à des personnes qui ne connaissent pas l’islam et/ou sont victimes, parfois de bonnes foi, des préjugés qui ne cessent d’être diffusés à son encontre, je suis très sensibles aux mauvaises interprétations qui peuvent être faites de ce que l’on dit.
Ce que tu as exprimé à la fin en réponse aux questions m’a paru clairement à un risque de mauvaise interprétation de ce que tu avais exprimé à un passage de la conférence: Tu as bien préciser à la fin qu’il ne devait pas y avoir de contraite en religion, et que le refus de consommer de l’alcool, le choix pour une femme de porter le foulard et même l’accomplissement de la prière ne pouvaient être que des actes accomplis librement par des croyants qui les accomplissent librement par conviction, foi et amour et non sous l’effet de la contrainte (pas de contrainte en religion) . Il n’est donc pas question de les imposer à quiquonque, notamment à ceux qui ont d’autres convictions, d’autres croyances, d’autres religions…
Ainsi lorsque tu a indiqué au cours de la conférence, que dans l’islam, la liberté pouvait être limitée par les interdictions claires du Coran comme par exemple la cosommation d’alcool, tu as bien précisé en réponse aux questions qu’il s’agissait d’une interdiction choisie librement en coscience par le croyant musulman et non pas d’une interdiction imposée par la contrainte (la répression) à tout être en violation de sa conscience et de son libre arbitre. De même pour la prière, le port du foulard etc. Il ne s’agit donc pas de promouvoir une société théocratique,dictatoriale, reppressive qui imposerait par la force des pratiques dites « islamiques » mais de permettre à chacun d’agir librement selon sa foi et :ou ses convictions comme tu ne cesses de le répétrer et que beaucoup ont du mal à entendre, comme ceux (ignorant ou victimes de préjugés) qui aurait écouté le début de ta conférences et pas entendu ta réponse aux questions à la fin.
Encore Merci cher Tariq pour tout ce que tu nous apportes..
Que Dieu te bénisse, qu’Il bénisse ta famille humaine et spirituelle, qu’Il bénisse le Prophète Mohammed et sa famille comme les prophètes Abraham, Moïse, Jésus et tous les prophètes et leur familles.
De tout coeur avec toi dans mon humble lutte de chaque jour que je mène malgré mes faiblesse contre la misère et l’exclusion, pour le respect de l’égale dignité de tout être humain.
Salamou alaykoum wa rahmatoullahi wa barakatou.
Antoine
Je ne me sens pas libre dans ce monde…Et de quoi sommes-nous réellement libre? Définir la Liberté.
La liberté sans contrainte…Des gens se battent encore pour leur liberté, des gens perdent beaucoup et meurt encore pour leur liberté…
Le fait est que nous sommes bien asservis et nous sommes bien manipulés mais avec « modernité ».
« Liberté » voilà un mot plein d’histoire, voilà un mot bien lourd par son sens et par ce qu’il représente. Un seul mot pour définir tant de chose si cruciale, tant de chose c’est vrai.
Pour ma part, la seule liberté que j’ai c’est ma croyance mais je vois qu’elle dérange et je vois que certain voudrais la restreindre… Alors qu’elle liberté me restera t’il bientôt? Choisir entre le bien et le mal en sachant que ce que l’on suppose bien est souvent mal…
Qu’elle liberté nous restera t’il ? Je ne veux pas être pessimisme, je ne crois pas être faible d’esprit mais réellement je vois une valeur qui se perd, voilà une chose formidable qui deviendra avec les années rare et inestimable, précieux comme le temps.
Quand nous ouvrons les yeux sur le monde on voudrait juste les fermés, que ce soit pour faire comme si de rien ou que soit pour toujours…nous ne sommes libérés qu’a notre mort enfin pour certain je crois…
Bien sur, je ne prône pas la mort et je ne cesserai pas le djihad fi el dounia el kebira parce que nous n’avons pas le droit d’abandonner, nous ne sommes pas nés sans raison, nous devons nous comprendre, nous devons vivre ensemble, nous devons nous aider pour cette vie et celle d’après inchallah.
Salam aleykoum.
Salam
Il ne faut pas remplacer ce type d’intervention par votre présence physique,comme vous l’avez dit dans vos conférences précédentes,même si cela est une bonne idée en complémentarité.
Il faut tenir compte du public,le pays,la tradition,son contexte….il faut le voir,l’entendre….
Concernant le point vue technique,c’est moyen,le son est médiocre,la gestuel avec les lunettes est lassante…
Qu’Allah vous aide et bénisse vos proches ainsi que toute la communauté
Salam @Mourad
Je te rejoins sur ta critique, c’est une première donc indulgence oblige, mais par contre concernant les lunettes——>je vois pas le rapport?
Fait gaffe parce que j’ai deux frangines qui portent des lunettes et si mon patriarche de 72 ans t’entendais , c’est avec une canne qui te fera danser!(—>c’est pour rire)
Salâm professeur Tariq Ramadan,
Je viens tout juste de terminer d’écouter votre conférence, et ça a été une véritable bouffée d’air pur, masha Allah. Je vous suis profondément reconnaissante de prendre le temps et la peine de partager vos enseignements et vos pensées sur le net, Baraka Llahu fîkum. Puisse Dieu être Satisfait de vous.
Suivant les conseils que vous nous donnez à la fin de votre conférence, je tiens à vous dire que je vous aime en Dieu. 🙂
Je n’ai pas vraiment de critiques constructives à faire au niveau du fond pour le moment, les enseignements que j’ai pu en tirer lors de cette première écoute sont en cours de méditation. Mais, s’il vous plait, ne changez pas le conférencier, surtout pas!
Au niveau de la forme, je pense qu’il faudrait améliorer la qualité sonore, peut être en plaçant le micro plus près de la bouche.
Voilà, je pense que ce sera tout pour le moment.
Vivement la prochaine conférence diffusée en direct, insh’Allah.
Cher Tariq sur ce sujet vous etes exactement au croisement des chemins entre la civilisation et culture occidentale et la civilisation et culture islamique car trop souvent ce thème des libertés et décrié à charge de négation par l’Islam Car les origines de départ des différentes cultures prend son origine sur certains aquis ou normalisations de référence extremement diverses tant en consistence qu’en échelles de valeurs par rapport à l’etre humain dans son etre intime . Merci d’évoquer globalement ce sujet qui constitue pour certains la frange qui distingue l’occident de l’orient musulman .
« …la résistance c’est la libération …. » mais vous ne dites pas quel est son prix ni sa portée
sur nos vies de tout les jours dans ce monde et tout l’enjeu est la question de savoir comment se libérer dans la durabilité viable organisée et structurée alternativement et construite sur un autre système .
Assalem,Mr le Professeur Tariq Ramadan;Djazek ALLAH alfa kheir pour avoir si bien mis en évidence,lors de votre conférence cette dimension de Liberté,sa gestion,ses limites (orientations); expliquer la notion des processus de libertés,toutes ces libertés ,nécessité de résistance e.t.c selon,surtout les traditions musulmanes, et L’ Islam..Que c’est beau la Paix intérieur! Salamet anafss! Merci cher Maitre,sachez que nous vous aimons beaucoup ,vous méritez le parfait,alors pour éviter prochainement le désagrément du son; que le technicien fasse des simulations avant de commencer toutefois,le plus important:: est que le message soit bien passé.Quand à ces miaoooooooooooooo, vous les avez bien laisser faire, its good ALLAH Yahafdek YA WALADI. Alger ,le 27/10/2013.
Mais hélas la technique participe aussi à une audienced de qualité sinon c’est brouillé de parasitage néfaste à l’acuité d’une bonne audition ; donc des améliorations s’imposent .
Salutations et merci de cette initiative du nouveau site .
Bonjour,
Je vous remercie infiniment pour ce discours trés constructif comme d’habitude. Je vous encourage et je vous conjure de continuer … en dépit de la vieillessse 😀 (comme vous le dites). Ceci étant, Pouvez vous essayer d’améliorer la qualité du son (quoique audible, le message devient lourd à la longue car les oreilles fatigues pour se concentrer lorsque le son est de mauvaise qualité).
Encore merci et à bientôt pour nous éclairer comme d’habitude.
Voici un message de paix et de fraternité qui vaut tous les discours du monde. Le discours de cette personne âgée m’a fait pleurer.
On oublie trop souvent que les personnes du troisième âge ont beaucoup à nous apprendre, il faudrait plus de place pour eux dans notre société. Je me sens parfois plus proche d’eux que des jeunes de maintenant. J’ai la sensation que l’on perd beaucoup à les laisser s’éteindre seul chez eux ou en maison de retraite sans nous transmettre leur sagesse qu’ils ont acquéri au fil de leur vie, pour moi c’est une immense perte. http://oumma.com/197262/un-coup-de-telephone-illumine-journee-d-une-televende
Bonsoir wa salam
Un conseil technique, il vaut mieux que l’ordinateur soit placé dos à la lumière et vous en face par contre.
(afin d’améliorer la qualité de l’image)
J’ai commenté sur face book plusieurs thèmes. Je trouve que l’utilisation de tous les moyens de communications est un point fort qui permettrai de toucher des personnes de différentes horizons.
J’écouterai avec intérêt votre conférence.
Simplement un commentaire technique qui peut améliorer la qualité des conférences par visio.
Idées proposées:
– Placer un public restreint en face de vous Mr Ramadan. C’est plus stimulant pour l’orateur (Vous-même)
– Un vrai micro serait plus pratique
– Un arrière plan neutre et un plan un peu mieux cadré
L’idée des visio-conférences est excellente en soit!
Tariq Ramadan, un formateur moderne et modeste, un psychologue qui sait apporter à l´homme la nourriture spirituelle dont il a besoin pour se mettre en chemin vers l´Unique!
Je ne regrette jamais de passer assez de temps pour l´écouter au contraire je regrette de ne pas avoir assez de temps pour l´écouter toujours. Qu´Allah vous récompense Maître, enseignant, Professeur soucieux du devenir de sa Communauté et au-delà du monde!
Massalam
BarakAllahou fik Professeur TAREK,
On vous suit avec beaucoup d’attention mon cher ami, juste je voudrai vous suggérer de nous publier la version pdf de chaque communication.
Bonne continuation
Salam Alaykom Mr Tariq Ramadan, votre message concernant les Libertés et libérations a été bien reçu BARAK ALLAH FIK! Et cette idée du LIVE Sur le site est un très bon moyen 😀 ! Une chance pour nous de vous suivre ainsi régulièrement… Merci beaucoup à vous PROFESSEUR qu’ALLAH vous protège et très bon courage dans ce que vous faites! Jazaka ALLAH khayran. Salaaaaaaaaaaaam 🙂
(Notes prises à partir de la vidéo. Pour ceux qui n’ont pas eu le temps de regarder la vidéo)
Thème de l’année : les libertés
Intervention première
Objectif : nous avons parfois en politique voire dans la société à faire à un déni dans nos libertés fondamentales. Qu’en dit l’islam ?
I. La notion de liberté.
Lors des soulèvements arabes, les femmes et hommes qui sont descendu dans les rues l’ont fait pour revendiquer leur dignité. Parmi les conditions de la dignité, il y a la liberté et la Justice. On retrouve ces conditions dans la tradition musulmane : « nous avons octroyé à l’être humain sa dignité ». On retrouve cela dans les traditions juridiques musulmanes.
Tous les systèmes politiques (même les partisans de l’islam politique) lors des soulèvements arabes ont mis en évidence que la liberté est première. Omar Ibn Khattab a confirmé cela : « Est-ce que vous allez soumettre des êtres vivants alors que Dieu les a créé libres ? ». On commence par la reconnaissance du statut de l’Homme avant la limitation.
A côté de cela, il y a la liberté de choix. Celle que l’on fait par sa conscience. Les juristes musulmans ont mis en évidence que dans les affaires sociales, les affaires interpersonnelles, le principe premier est la liberté, la permission. Liberté quant à soi, permission quant à l’agir. Limite : la prescription (Exemple : ne pas boire d’alcool).
II. Les processus de libération
La liberté n’est pas un acquis. C’est une quête. Il faut s’engager dans la résistance. Les savants font référence à la sourate 2 du Coran, moment où Adam voit se prosterner à lui les anges. La dimension de la dignité de l’Homme va être commentée par les savants, les juristes, les exégètes font référence à une philosophie du Droit, à une conception de l’être humain. D’ailleurs la philosophie n’est pas, contrairement à ce que pensent un certain nombre de musulmans, un déni du transcendant. C’est un système de valeurs et d’idées. En l’occurrence le Coran produit une « philosophie » de l’humain.
La dignité est fondée sur deux éléments :
– La liberté : c’est-à-dire le fait qu’il puisse dire oui ou non. Nous sommes d’ailleurs libres d’être croyants ou non au nom du principe « pas de contrainte en religion ». Aussi la liberté s’élabore par la connaissance. L’ignorance est une prison. Référence au confucianisme.
– La responsabilité de l’Homme : c’est la conscience. Elle permet d’user de la liberté. Conception dans la tradition musulmane : nous n’avons pas de péché originel. Nous sommes innocents au préalable. Ce n’est que quand nous atteignons l’âge de raison et que nous comprenons nos responsabilités que nous devons rendre compte de nos actes. Il s’agit de responsabilité du choix. Nous n’avons pas l’idée que l’âme serait originellement bonne ou mauvaise (comme chez les grecs ou les chrétiens). Dans la tradition musulmane on a l’esprit et le corps. Ni l’âme ni le corps est mauvaise en soi. Même si l’être à l’intérieur peut être soumis à des tensions. Le corps n’est donc ni mauvais ni bons, il s’agit de se positionner par rapport à des actes. La notion de liberté est une gestion de la liberté. Il y a ici à considérer le Hallal (ce qui est permis) et le Haram (ce qui est interdit). Dans le Haram il y a 5 catégories :
* Le préférable
* Le blâmable
* Le détestable
* L’interdit
* L’obligatoire
La qualification du mal ou du bien doit se porter sur l’acte jamais sur la personne. Le jugement ne doit donc jamais être définitif. Ceci afin de lui offrir la possibilité de se réformer. Dans le jugement des actes il faut également tenir compte des circonstances (la psychologie de l’individu, son environnement, etc…).. Inductivement c’est de l’agir dont il faut tenir compte.
III. Réflexion sur les libertés.
Étymologie du mot : chemin qui mène à la source. Pour cheminer il faut des libertés. Pour être libres nous devons avoir des limites. On trouve cela dans le droit islamique, dans la tradition chrétienne : même en amour il y a des limites, à savoir canaliser le sentiment. F. KAFKA (un écrivain tchèque juif), E. KANT, JJ ROUSSEAU, les 4 écoles du droit dans la tradition sunnite et Ja’far al-Sâdiq (celui qui a fait le lien entre la tradition sunnite et chiite) le confirment.
Il faut penser le droit qui oriente et non celui qui réprime. Qui oriente et non pas celui de la prison. Il y a une tentative d’emprisonnement notamment quand on réduit la lecture que l’on fait d’une norme exclusivement à sa limite. Or la limite est faite pour nous orienter. Celui qui veut conserver sa liberté doit donc toujours s’engager à sa libération. La lecture d’une norme en islam doit être faite par son objectif et non par sa littéralité. Parce que la littéralité peut être contraire à la ratio legis (la raison d’être de la norme, l’objectif de la norme).
* La liberté de penser.
Il faut être prudent quant à la définition de la liberté. Il y a des conceptions superficielles de la liberté, à savoir notamment le fait de dire que la liberté c’est faire ce que l’on veut. En effet, comment pouvons nous être sûrs que nous voulons ce que nous désirons ? En, effet, nous sommes parfois sous pression. Notamment, l’impact sur nos sensibilités et nos émotions par des images ou de la musique voire par les médias quand ils emploient une terminologie spécifique de façon systématique. Ainsi, nos pensées peuvent être conditionnées par les choix de pensées qui sont intégrés en nous. Plus largement, même dans nos familles voire avec nos parents (les autorités) il faut obéir mais avoir la liberté de contester. Ainsi l’obéissance peut être critique ou aveugle. L’obéissance critique fait partie de la liberté. Il s’agira d’obéir aux principes avec cette liberté d’en connaître la contradiction. Ceci car il s’agit bien de juger des actes (et non pas des personnes!). Donc la première conjugaison de la liberté (élément fondamental) est la liberté de penser. La liberté signifie que .la pensée de l’individu a une valeur. . Ceci explique la diversité et les choix offerts de se constituer en communautés. Cette liberté de penser va déterminer la conscience. De cette liberté de penser découle la liberté de croire ou non en Dieu.
L’éducation doit apprendre à penser de façon autonome. Il s’agit de donner aux individus les moyens de penser seuls (en opposition à la pensée par la répétition. Répéter ce que l’autre dit). Cet autonomie est un espace critique laissée à l’Homme (Homme = homme et femme).
* La liberté d’agir
Cet élément de liberté de penser et d’agir est lié à un autre élément. Il faut également penser à la liberté de l’être (comme l’ont confirmé toutes les philosophies fondamentales : bouddhisme, confucianisme, marxisme, tradition chrétienne et juive etc…). L’on devrait être équipés pour une liberté de l’être. La liberté de l’être est atteinte quand on atteint la paix intérieure. Il s’agit de réconcilier les dimensions de l’être. C’est la dimension de l’islam au sens de salam. C’est une liberté que l’on acquiert vis-à-vis de l’égo. A tel point que la notion du péché signifie « ce qui est en toi et qui te trouble ».
Concernant la liberté de penser et la liberté d’agir, à force de vouloir suivre un certain nombre de savants, on a fait perdre à l’individu la reconnaissance de son statut, de quelqu’un qui doit prendre des décisions en ayant un regard critique. Cela suppose une résistance. Le fait par exemple de la perte de notre rapport à l’art et à la créativité, nous avons le droit à ce goût, à cette appréciation à partir du moment où cela n’est pas illicite. En effet, obéir à des règles ou aux impositions d’autrui ne nous permet pas de nous assumer. Cela demande :
– D’être libre ;
– D’assumer sa liberté de conscience ;
– D’assumer sa quête de paix et de liberté intérieure.
Même dans la tradition juive, il est dit « on devient libre quand notre conscience adhère en liberté à notre destinée ». C’est-à-dire quand ma conscience adhère à la fitra, avec ma nature essentielle c’est la liberté.
* La liberté de se mouvoir
C’est l’argent qui circule librement. Non pas les pauvres (référence aux Roms en France). La gestion des libertés migratoires est faite en fonction de nos porte-monnaie, de notre couleur de peau, de nos géographies. Or il est dit dans le Coran la Terre de Dieu est large, bougez si vous êtes opprimés. Il faut donc se battre contre des lois qui sanctionnent des différences de statuts. Les lois en effets protègent des intérêts financiers plutôt que la liberté de se mouvoir. En cela, la dignité humaine n’est pas protégée. Il faut respecter la loi (du pays) mais avoir une éthique de cette loi qui ne l’est pas toujours (Exemple : il est concitoyen suisse et la dignité de ses concitoyens suisse durant la seconde guerre mondiale n’a pas toujours été respectée. Ils ont en conscience et en éthique agi contre la loi disant que leur liberté, leur dignité sera de laisser entrer les juifs opprimés, au lieu de fermer les frontières au nom de la loi).
Comment préserver ces libertés ? Passer par un processus de libération.
Comment déterminer que ce que nous faisons l’est par notre conscience et dans la liberté ? Cela appelle une autre question : qui décide pour moi ? D’un point de vue pédagogique, il y a un problème concernant la liberté des enseignants et de leurs élèves à qui il manque d’être laissée une marge d’autonomie dans la pensée. Ceci car il ne s’agit pas de protéger l’individualisme.
Quel est l’objectif final de la liberté ? Il ne s’agit pas de faire tout ce qu’on veut n’importe comment. Il y a un sens : il s’agit d’user de sa liberté en conscience. Il faut défendre sa dignité.
Tous ces principes impliquent la résistance :
A la tentation de l’enfermement
A l’individualisme
Conclusion :
Le fait d’être noyé émotionnellement, intellectuellement ou socialement fait obstacle à la liberté. Il faut juger et agir par soi-même pour ne pas se laisser façonner par autrui. C’est ce qu’a dit J.P. SARTRE quand il a dit « L’enfer c’est les autres ». C’est-à-dire que les jugements des autres enferment. Dans notre ère, les libertés sont limitées culturellement, socialement, artistiquement ; internationalement. Avec une pensée spirituelle qui manque d’amplitude. L’amplitude du cœur permet la discipline intérieure.
Série de question :
1. Les hommes et les femmes ont ils les mêmes libertés ? Oui. Les contraintes sont liées à la biologie. D’un point de vue social, ce doit être la même chose, concernant la gestion. Mais il y a des distinctions relatives aux prescriptions (Exemple 1 : le foulard est une prescription islamique, même s’il faut laisser la liberté aux femmes le choix de le porter Exemple 2 : lors du mariage). Certaines restrictions se rapportent aux lectures patriarcales voire à des lectures erronées. La condition sine qua none de la liberté est la connaissance. Elle doit être donnée égalitairement aux hommes et aux femmes. La femme doit avoir le même salaire et les mêmes compétences.
2. La question du libre-arbitre. Le libre-arbitre c’est la liberté de nos choix. La liberté relève de notre conscience. Humainement nous sommes libres. Nous devons gérer notre liberté en conscience.
3. Comment libérer nos âmes et nos pensées ? Il s’agit de processus sociaux, politique et pédagogique de libération. Nous devons y travailler et nous y reviendront dans les prochaines conférences. Il y a une philosophie de la liberté en islam.
4. Pour avoir la liberté morale doit-on avoir la moralité physique ? Il faut les deux.
5. Si la liberté de parole n’a pas de limite peut-on condamner la liberté de nos actes ? Il ne pense pas que la liberté de parole n’a pas de limite. En l’occurrence, le racisme doit être combattu. Il y a des règles à cela. Il y a une liberté régulée dans la parole et dans les actes. On ne peut pas tout admettre. Les libertés et les limites doivent être octroyées égalitairement. Ce qui est arrivé à Lampedusa est une honte car on a l’impression que les morts quand ils sont d’Afrique ou d’Asie ont moins de valeurs que ceux de l’Occident.
Ainsi il faut une libération. Le mot est jihad. Ce n’est pas ce que l’on entend dans les médias, cela veut dire résistance.
6. Qui fixe la liberté ? Nous reviendrons sur ces questions lors des prochaines interventions.
Il faut pour cela distinguer les limites que l’on nous imposent et celles que l’on s’impose. Les hommes doivent pouvoir avoir le choix.
L’intervention n°2 de ce thème portera sur l’égo et sur le rapport à soi
Pouvez vous s’il vous plait rétablir la possibilité de la prévisualisation du message l’écriture en langage html nous sera facilitée. Et aussi les balises html. Merci par avance.
Merci de cette conférence très structurée et très enrichissante. Merci au webmaster et à la modératrice qui font aussi un travail notable. C’est une bonne idée de rapprocher votre webcam ainsi.
En dépit de quelques légers problèmes techniques tout à fait normaux, voire inévitables pour une première conférence en live sur le site, je trouve que le déroulement dans son ensemble a été géré avec brio. Et comme dans les autres conférences de Monsieur Ramadan, j’ai appris énormément de choses en peu de temps. Le sujet sur les libertés est intéressant et vaste et j’apprécie beaucoup l’ouverture de Monsieur Ramadan à toutes les questions mêmes les plus délicates, et son choix des mots justes et éclairants dans toutes les situations. Merci encore pour cette ouverture d’esprit et cette générosité Monsieur Ramadan.
ciao piccolo prof essore
je suis profondément italien du sud et catho de tradition mon histoire se mélange avec la méditerranéenne et bien sur l’Égypte, je vous ai vu à liège Belgique et j’ai compris que vous êtes un genre de trotskyste islamique, mes ennemis sont le gouvernement anglais et tout ces allier depuis longtemps et comme vous vous entendez bien avec ce gouvernement avare vous devenez mon ennemi, mais je suis sur que vous avez le complexe d’infériorité qui fait que vous vous confondez avec des théorie qui vous dépasse pour séduire vos maitre et avoir la parole, mais il y a une chose positif dans votre démarche c’est que bcp ont compris et commence a se réveiller qui ne suffit pas d’être musulman parler arabe et le comprendre avoir fait l’université pour épanouir son humanité merci tarik et bon business, vive assad
Pathétiques sont les arguments que vous avancez. L’objectivité ici pourrait consister à citer les dires et écrits de monsieur Ramadan, et non de se limiter à une vision superficielle du travail de Mr Ramadan.
Caroline Fourest et les détracteurs de Mr Ramadan utilisent déjà ces méthodes, alors essayez quelque chose de plus sérieux.
salam w alaikoum,
pas terrible: le son,le cadre,la lumiere ,les lunettes,5 sur 10 quand meme
Salam ya Ousted Tariq,
Merci de votre investissement, et qu’Allah vous garde tel que vous êtes et vous lave, comme nous autres, tel qu’on lave le linge sale (c’est ainsi que s’esprimait Muhammad SAW)
La teneur des propos est irréprochable et ne souffre d’aucune maladresse, tant la justesse se veut être omniprésente. J’apprécie l’humilité de la reflexion et la dignité de l’initiative.
Je vous encourage encore et toujours dans votre action qui a le mérite d’être entendue par tout être humain qui se respecte.
Pour une premiere, c’était très bien ! Il reste cependant quelques détails à regler auquels on ne pense pas forcément lorsqu’on démarre une nouvelle experience (avis à ceux qui sont prompts en jugement!!) :
– Clim très audible
– Reduire la luminosité de l’écran (moins fatiguant sur de longues durées)
– un micro de table serait plus adéquat.
Ayons a tout le moins l’esprit constructif et de soutien !
Jazak l’Lah oul’khaïr y a Ousted
Mourad
Un intellectuel de prestige avec des moyens techniques d artisan …
Il est temp de vs aider professeur ,
À très bientôt inchallah
merci beaucoup ! tres belle conference au niveau du contenue ! inchallah quelques ameliorations sur la forme
assalamou alaikoum!
en fait, je suis étudiant à l’université d’el azhar au caire.je tiens à féliciter le professeur TAriq Ramadan pour cette initiative qui permet aux uns et autres de suivre en ligne ces conférences très utiles.
assalamou alaikoum!
en fait, je suis étudiant à l’université d’el azhar au caire.je tiens à féliciter le professeur TAriq Ramadan pour cette initiative qui permet aux uns et aux autres de suivre en ligne ces conférences très utiles.
BarakAllahou fik cher Tariq pour ton témoignage et cette vidéo dont le contenu m’a paru trés riche et ressourçant humainement et spirituellement.
Je n’ai malheureusement pas pu la suivre en direct mais je viens de la suivre en différé avec beaucoup d’intérêt.
Le défauts techniques compréhensible pour une première fois ne sont pas un obstacle pour les personnes déjà fortement motivée, ils ne m’ont pas empêché de suivre , méditer l’essentiel, le fond de ton enseignement avec le quel je suis en pleine communion et que j’essaie de transmettre à mon tour malgré mes faiblesses, la où je suis, dans mon contexte et selon mes moyens.
Etant confronté quotidiennement à des personnes qui ne connaissent pas l’islam et/ou sont victimes, parfois de bonnes foi, des préjugés qui ne cessent d’être diffusés à son encontre, je suis très sensibles aux mauvaises interprétations qui peuvent être faites de ce que l’on dit.
Ce que tu as exprimé à la fin en réponse aux questions m’a paru clairement à un risque de mauvaise interprétation de ce que tu avais exprimé à un passage de la conférence: Tu as bien préciser à la fin qu’il ne devait pas y avoir de contraite en religion, et que le refus de consommer de l’alcool, le choix pour une femme de porter le foulard et même l’accomplissement de la prière ne pouvaient être que des actes accomplis librement par des croyants qui les accomplissent librement par conviction, foi et amour et non sous l’effet de la contrainte (pas de contrainte en religion) . Il n’est donc pas question de les imposer à quiquonque, notamment à ceux qui ont d’autres convictions, d’autres croyances, d’autres religions…
Ainsi lorsque tu a indiqué au cours de la conférence, que dans l’islam, la liberté pouvait être limitée par les interdictions claires du Coran comme par exemple la cosommation d’alcool, tu as bien précisé en réponse aux questions qu’il s’agissait d’une interdiction choisie librement en coscience par le croyant musulman et non pas d’une interdiction imposée par la contrainte (la répression) à tout être en violation de sa conscience et de son libre arbitre. De même pour la prière, le port du foulard etc. Il ne s’agit donc pas de promouvoir une société théocratique,dictatoriale, reppressive qui imposerait par la force des pratiques dites « islamiques » mais de permettre à chacun d’agir librement selon sa foi et :ou ses convictions comme tu ne cesses de le répétrer et que beaucoup ont du mal à entendre, comme ceux (ignorant ou victimes de préjugés) qui aurait écouté le début de ta conférences et pas entendu ta réponse aux questions à la fin.
Encore Merci cher Tariq pour tout ce que tu nous apportes..
Que Dieu te bénisse, qu’Il bénisse ta famille humaine et spirituelle, qu’Il bénisse le Prophète Mohammed et sa famille comme les prophètes Abraham, Moïse, Jésus et tous les prophètes et leur familles.
De tout coeur avec toi dans mon humble lutte de chaque jour que je mène malgré mes faiblesse contre la misère et l’exclusion, pour le respect de l’égale dignité de tout être humain.
Salamou alaykoum wa rahmatoullahi wa barakatou.
Antoine
Je ne me sens pas libre dans ce monde…Et de quoi sommes-nous réellement libre? Définir la Liberté.
La liberté sans contrainte…Des gens se battent encore pour leur liberté, des gens perdent beaucoup et meurt encore pour leur liberté…
Le fait est que nous sommes bien asservis et nous sommes bien manipulés mais avec « modernité ».
« Liberté » voilà un mot plein d’histoire, voilà un mot bien lourd par son sens et par ce qu’il représente. Un seul mot pour définir tant de chose si cruciale, tant de chose c’est vrai.
Pour ma part, la seule liberté que j’ai c’est ma croyance mais je vois qu’elle dérange et je vois que certain voudrais la restreindre… Alors qu’elle liberté me restera t’il bientôt? Choisir entre le bien et le mal en sachant que ce que l’on suppose bien est souvent mal…
Qu’elle liberté nous restera t’il ? Je ne veux pas être pessimisme, je ne crois pas être faible d’esprit mais réellement je vois une valeur qui se perd, voilà une chose formidable qui deviendra avec les années rare et inestimable, précieux comme le temps.
Quand nous ouvrons les yeux sur le monde on voudrait juste les fermés, que ce soit pour faire comme si de rien ou que soit pour toujours…nous ne sommes libérés qu’a notre mort enfin pour certain je crois…
Bien sur, je ne prône pas la mort et je ne cesserai pas le djihad fi el dounia el kebira parce que nous n’avons pas le droit d’abandonner, nous ne sommes pas nés sans raison, nous devons nous comprendre, nous devons vivre ensemble, nous devons nous aider pour cette vie et celle d’après inchallah.
Salam aleykoum.
Salam
Il ne faut pas remplacer ce type d’intervention par votre présence physique,comme vous l’avez dit dans vos conférences précédentes,même si cela est une bonne idée en complémentarité.
Il faut tenir compte du public,le pays,la tradition,son contexte….il faut le voir,l’entendre….
Concernant le point vue technique,c’est moyen,le son est médiocre,la gestuel avec les lunettes est lassante…
Qu’Allah vous aide et bénisse vos proches ainsi que toute la communauté
Salam @Mourad
Je te rejoins sur ta critique, c’est une première donc indulgence oblige, mais par contre concernant les lunettes——>je vois pas le rapport?
Fait gaffe parce que j’ai deux frangines qui portent des lunettes et si mon patriarche de 72 ans t’entendais , c’est avec une canne qui te fera danser!(—>c’est pour rire)
Salâm professeur Tariq Ramadan,
Je viens tout juste de terminer d’écouter votre conférence, et ça a été une véritable bouffée d’air pur, masha Allah. Je vous suis profondément reconnaissante de prendre le temps et la peine de partager vos enseignements et vos pensées sur le net, Baraka Llahu fîkum. Puisse Dieu être Satisfait de vous.
Suivant les conseils que vous nous donnez à la fin de votre conférence, je tiens à vous dire que je vous aime en Dieu. 🙂
Je n’ai pas vraiment de critiques constructives à faire au niveau du fond pour le moment, les enseignements que j’ai pu en tirer lors de cette première écoute sont en cours de méditation. Mais, s’il vous plait, ne changez pas le conférencier, surtout pas!
Au niveau de la forme, je pense qu’il faudrait améliorer la qualité sonore, peut être en plaçant le micro plus près de la bouche.
Voilà, je pense que ce sera tout pour le moment.
Vivement la prochaine conférence diffusée en direct, insh’Allah.
Que Dieu vous garde.
Fî Amâni Lleh. 🙂
Cher Tariq sur ce sujet vous etes exactement au croisement des chemins entre la civilisation et culture occidentale et la civilisation et culture islamique car trop souvent ce thème des libertés et décrié à charge de négation par l’Islam Car les origines de départ des différentes cultures prend son origine sur certains aquis ou normalisations de référence extremement diverses tant en consistence qu’en échelles de valeurs par rapport à l’etre humain dans son etre intime . Merci d’évoquer globalement ce sujet qui constitue pour certains la frange qui distingue l’occident de l’orient musulman .
« …la résistance c’est la libération …. » mais vous ne dites pas quel est son prix ni sa portée
sur nos vies de tout les jours dans ce monde et tout l’enjeu est la question de savoir comment se libérer dans la durabilité viable organisée et structurée alternativement et construite sur un autre système .
BRAVO
Assalem,Mr le Professeur Tariq Ramadan;Djazek ALLAH alfa kheir pour avoir si bien mis en évidence,lors de votre conférence cette dimension de Liberté,sa gestion,ses limites (orientations); expliquer la notion des processus de libertés,toutes ces libertés ,nécessité de résistance e.t.c selon,surtout les traditions musulmanes, et L’ Islam..Que c’est beau la Paix intérieur! Salamet anafss! Merci cher Maitre,sachez que nous vous aimons beaucoup ,vous méritez le parfait,alors pour éviter prochainement le désagrément du son; que le technicien fasse des simulations avant de commencer toutefois,le plus important:: est que le message soit bien passé.Quand à ces miaoooooooooooooo, vous les avez bien laisser faire, its good ALLAH Yahafdek YA WALADI. Alger ,le 27/10/2013.
Mais hélas la technique participe aussi à une audienced de qualité sinon c’est brouillé de parasitage néfaste à l’acuité d’une bonne audition ; donc des améliorations s’imposent .
Salutations et merci de cette initiative du nouveau site .
Bonjour,
Je vous remercie infiniment pour ce discours trés constructif comme d’habitude. Je vous encourage et je vous conjure de continuer … en dépit de la vieillessse 😀 (comme vous le dites). Ceci étant, Pouvez vous essayer d’améliorer la qualité du son (quoique audible, le message devient lourd à la longue car les oreilles fatigues pour se concentrer lorsque le son est de mauvaise qualité).
Encore merci et à bientôt pour nous éclairer comme d’habitude.
Salam AAlaykoum,
Voici un message de paix et de fraternité qui vaut tous les discours du monde. Le discours de cette personne âgée m’a fait pleurer.
On oublie trop souvent que les personnes du troisième âge ont beaucoup à nous apprendre, il faudrait plus de place pour eux dans notre société. Je me sens parfois plus proche d’eux que des jeunes de maintenant. J’ai la sensation que l’on perd beaucoup à les laisser s’éteindre seul chez eux ou en maison de retraite sans nous transmettre leur sagesse qu’ils ont acquéri au fil de leur vie, pour moi c’est une immense perte.
http://oumma.com/197262/un-coup-de-telephone-illumine-journee-d-une-televende
Salam AAlaykoum
Bonsoir wa salam
Un conseil technique, il vaut mieux que l’ordinateur soit placé dos à la lumière et vous en face par contre.
(afin d’améliorer la qualité de l’image)
J’ai commenté sur face book plusieurs thèmes. Je trouve que l’utilisation de tous les moyens de communications est un point fort qui permettrai de toucher des personnes de différentes horizons.
J’écouterai avec intérêt votre conférence.
Un grand merci
Salam Aleykoum,
Simplement un commentaire technique qui peut améliorer la qualité des conférences par visio.
Idées proposées:
– Placer un public restreint en face de vous Mr Ramadan. C’est plus stimulant pour l’orateur (Vous-même)
– Un vrai micro serait plus pratique
– Un arrière plan neutre et un plan un peu mieux cadré
L’idée des visio-conférences est excellente en soit!
Salam Aleykoum
Tariq Ramadan, un formateur moderne et modeste, un psychologue qui sait apporter à l´homme la nourriture spirituelle dont il a besoin pour se mettre en chemin vers l´Unique!
Je ne regrette jamais de passer assez de temps pour l´écouter au contraire je regrette de ne pas avoir assez de temps pour l´écouter toujours. Qu´Allah vous récompense Maître, enseignant, Professeur soucieux du devenir de sa Communauté et au-delà du monde!
Massalam
BarakAllahou fik Professeur TAREK,
On vous suit avec beaucoup d’attention mon cher ami, juste je voudrai vous suggérer de nous publier la version pdf de chaque communication.
Bonne continuation