L’illustré on line: Tariq Ramadan: « On est sur une bombe à retardement »

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TARIQ RAMADAN: «ON EST SUR UNE BOMBE À RETARDEMENT»

Après la diffusion d’un film anti-islam, le monde arabe s’embrase une nouvelle fois avec notamment l’assassinat de l’ambassadeur américain en Libye et des manifestations dans le monde entier. Le décryptage de l’islamologue genevois.


On l’aime ou on le déteste. Son nom suffit à cristalliser les passions et parfois les haines, mais il ne laisse personne indifférent – jusqu’au «candidat» Nicolas Sarkozy qui l’avait défié naguère dans un débat sur France 2 – et sa voix est aujourd’hui incontournable dans le monde musulman. Dimanche matin à Londres, Tariq Ramadan, professeur à l’Université d’Oxford, venait de rentrer le matin même des Etats-Unis où il avait enchaîné les interviews, et repartait le lendemain matin pour un voyage au Qatar. Quelques heures de liberté sous un ciel gris, près du stade de Wembley, où il a reçu L’illustré.

Avez-vous vu «L’innocence des musulmans», le fameux film dont tout le monde parle?

Bien sûr! Je suis allé le voir dès qu’on m’a appelé, c’était la NBC, pour solliciter mon avis sur ce qui se passait en Libye, à Benghazi, le 11 septembre dernier.

Quelle a été votre réaction?

C’est un tout petit film, grossier, de qualité extrêmement mauvaise, avec de mauvaises intentions, destiné d’abord à insulter. C’est une provocation.


Mais n’a-t-on pas le droit de critiquer Mahomet aujourd’hui?

Quand j’entends le monde musulman qui demande à ce qu’on établisse des lois contre le blasphème et contre la critique, je crois que ce n’est absolument pas la bonne réponse à apporter. Il faut qu’on laisse les gens s’exprimer et dire ce qu’ils ont à dire. Mais faire de la provocation, c’est bien beau au nom de la liberté d’expression, mais quand cela engendre des morts, on peut se poser la question de savoir quel usage on fait de cette liberté.

«Ce film islamophobe est une provocation»

C’est un problème de fond…

Oui, et je lance un appel à la conscience musulmane contemporaine. Il faut qu’on travaille sur un enseignement de l’islam qui tienne compte de la substance et des objectifs et non pas du rituel et des interdits. Aujourd’hui, la façon d’enseigner l’islam est problématique. Il existe un clivage entre les sociétés riches, qui parlent toujours de la liberté d’expression, et les sociétés plus pauvres, où les réactions sont émotionnelles parce qu’il y a plein de frustrations sociales et un mal-être terrible. Dès qu’on touche au sacré qui leur permet de vivre malgré tout, les populations réagissent.


Mais si je vous dis que Mahomet n’est pas la vérité, vous allez me tuer?

Non. Mais on ne peut éthiquement pas utiliser sa liberté de nanti pour attaquer la frustration des populations pauvres. Quand on voit ce film islamophobe, c’est vraiment grossier. Ces peuples qui se battent pour leur survie, qui ont plein de problèmes, qu’est-ce qui les fait vivre et survivre? C’est souvent le sacré. Et que voient-ils? Des riches, assis dans leurs privilèges, qui leur disent: notre droit, c’est de pouvoir nous moquer de vous, de considérer que l’islam est un cancer…


Au Siècle des lumières, le christianisme a été critiqué sans déclencher de telles violences…

Non, ça a provoqué des violences. En termes de réactions religieuses, voyez l’Inquisition, voyez ce qui a été fait aux philosophes…


On brûlait surtout leurs livres…

Oui, mais c’était dans le même cadre social. C’était une société qui se parlait à elle-même. Aujourd’hui, que ce soit pour l’affaire des caricatures au Danemark ou pour le fameux film, on observe que ça n’a absolument pas provoqué de réactions chez les musulmans occidentaux, car ils sont dans les mêmes références culturelles.


Est-ce que vous êtes choqué par la violence des contestataires?

Oui, bien sûr. Les responsables ont d’abord été des salafistes littéralistes. Il faut que la conscience musulmane contemporaine prenne vraiment en compte qu’il y a des courants conservateurs et dogmatiques qui, quand ils rentrent dans le champ politique et qu’ils jouent sur le religieux, deviennent dangereux. Il faut avoir une parole très forte par rapport à ces mouvements-là. Ils sont en Tunisie, en Algérie, en Libye, en Egypte et dans les sociétés occidentales. Ils sont légitimes à être littéralistes pour eux-mêmes mais absolument pas légitimes à utiliser le populisme pour attiser les frustrations populaires et les haines. Mais, d’un autre côté, il faut aussi que les pays occidentaux se posent la question: qui sont leurs alliés? Ce sont ceux qu’on appelle les salafistes littéralistes ou, dans un langage médiatique, les wahhabites! Ils sont issus d’organisations saoudiennes, qataries, et proviennent essentiellement des pétromonarchies. Ces mouvements sont les produits des alliés objectifs de l’Occident: ce dernier les soutient quand ils protègent ses intérêts, mais ne s’intéresse absolument pas à ce qui se passe dans ces pétromonarchies. Que les femmes ne conduisent pas en Arabie Saoudite, ça ne les gêne pas, par exemple.


Condamnez-vous l’assassinat de l’ambassadeur américain à Benghazi?

Oui, une condamnation absolument claire et sans aucune condition. Rien ne justifie l’attaque contre des ambassades, ni le meurtre de diplomates.


Si on les retrouve, faut-il juger et condamner à mort les assassins?

Je suis contre la peine de mort et contre toutes les exécutions, sommaires ou légales. Mais bien sûr qu’il faut arrêter les coupables et les juger. Je suis pour qu’on fasse ça, mais aussi pour qu’on soumette la question devant l’histoire de la responsabilité de George W. Bush, par exemple. Cet homme-là est responsable de tellement de morts, il a tellement menti sur la guerre en Irak…


Doit-il être traduit devant le Tribunal pénal international de La Haye?

Pourquoi pas, si on peut le faire.

Dans le fond, entend-on souvent, le printemps arabe n’était qu’un printemps islamiste…

Oui, on le dit beaucoup. J’ai écrit un livre, L’islam et le réveil arabe, où je mets en évidence le fait que l’islamisme n’a jamais disparu de l’équation politique, mais qu’il avait simplement été réprimé. Donc là, maintenant, on le voit réapparaître. Mais nul ne peut déterminer aujourd’hui quel sera l’avenir de ces mouvements. Il y a dix ans, on disait que les Turcs allaient devenir islamistes, mais ils ont évolué comme des musulmans démocrates qui essaient de trouver leur voie. Des réformes s’imposent encore. Encore une fois, dans le processus de démocratisation, l’islam sera de toute façon une référence. Plutôt que de jouer depuis l’Occident et de polariser le débat sur l’équation laïcité contre islamisme, il faut poser les vraies questions: quel type d’éducation, de projet social, économique et culturel dans une société majoritairement musulmane?


Faut-il livrer des armes aux rebelles syriens?

Je pense qu’on est dans une situation où, si on ne fait rien contre Bachar el-Assad, la seule voie consiste à armer l’opposition, au risque de créer une longue guerre civile. Pour l’instant, on laisse le Qatar et l’Arabie Saoudite les armer, parce qu’on veut que la solution vienne de l’intérieur. Ces deux options sont de mauvaises options.


Comment résoudre le conflit?

Je pense qu’il faut travailler en amont. Il faut que les grandes puissances, la Ligue arabe mais aussi l’Occident, fassent plus de pression sur les intérêts syriens, sur les zones d’exclusion aériennes.


Le pape, au Liban, demande qu’on arrête de livrer des armes aux rebelles syriens…

Il est dans sa position de non-violence et d’appel à la paix. Mais ce qu’il trouve au Liban et en Syrie, ce sont des mouvements chrétiens pro-Bachar. Il ne faut pas tomber dans le travers de soutenir un dictateur pour protéger les chrétiens, ou de soutenir un dictateur pour protéger des chiites. Il faut que le dictateur s’en aille et il faut défendre la liberté des peuples!


La chute éventuelle d’Assad ne va-t-elle pas déstabiliser toute la région?

La plus grande fracture dans la région, c’est la fracture entre les sunnites et les chiites. C’est le plus grand défi du monde musulman dans les prochaines années. Aujourd’hui, la Syrie, le Liban et l’Iran se trouvent dans cette situation déstabilisante. Il n’est pas du tout sûr que ça aille à l’encontre des intérêts israéliens. Parce que leurs intérêts sont plutôt dans la division des fronts d’opposition. Ajoutez que ce serait une aubaine pour les Etats-Unis en matière de redéploiement stratégique.


«Il faut que le dictateur Bachar el-Assad s’en aille!»


Les Etats-Unis et Israël ont donc un coup d’avance?

Je ne sais pas s’ils ont un coup d’avance, en tout cas, ils n’ont pas un coup de retard. Dans la gestion des soulèvements, ils sont extrêmement habiles, on est loin de l’idée qu’ils auraient perdu pied. La fracture chiite-sunnite est un affaiblissement pour le monde musulman. Sur ce plan, on est dans une situation plutôt favorable à Israël. Si aujourd’hui Israël décide d’une façon ou d’une autre d’intervenir en Iran, avec un président américain affaibli avant l’élection présidentielle à venir qu’il n’est pas sûr de remporter, cela peut déstabiliser définitivement la région. Netanyahou en profite d’ailleurs pour dire aux Américains: «Vous n’avez pas le droit moral de nous empêcher d’attaquer l’Iran.»

Mais ces menaces d’Israël contre l’Iran sont-elles réelles ou est-ce d’abord un jeu politique?

Je pensais au départ que c’était un jeu politique. Maintenant, à voir l’évolution du Moyen-Orient, je dirais que la fracture chiite-sunnite pourrait suffire à mettre l’Iran dans une situation fragile et que les Israéliens n’ont pas besoin d’intervenir, ou alors c’est exactement le bon moment.


Comment voyez-vous l’évolution au Moyen-Orient dans les prochains mois?

Je suis inquiet parce que je vois que ces sociétés qui se sont libérées ont besoin de temps et de stabilité pour aller vers la démocratisation. L’équation salafiste tend à déstabiliser les processus. On est dans une fragilité intense. N’importe quelle attaque peut tout déstabiliser. Avec, au milieu, la Palestine qui est la laissée-pourcompte de l’équation actuelle. On est dans un processus de bombe à retardement potentielle.

Source: http://www.illustre.ch/Tariq-Ramadan-monde-musulman-crise-monde-arabe-film-anti-Islam-manifestations-arabes_163931_.html

1 COMMENTAIRE

  1. réponses claires et convaincantes. je vous écouté, plusieurs fois sur les radios mais je ne comprend pas tres bien pourquoi nous devons pas manifester (pacifiquement ) si c’est autorisé ?
    Merci Professeur qu’Allah vous protege pour ceux qui vous aiment
    amiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin
    A tres bientot
    salamou alekom

    • Que nous apportera une manifestation (pacifiste ou meurtrière d’ailleurs), si ce n’est de nous faire entendre par des personnes qui essaieront toujours de nous séparer et nous dé-crédibiliser?
      Laissons-les penser ce qu’ils veulent, l’indifférence est notre plus grande force; dommage que beaucoup l’ignorent. De toute façon, nous n’avons de compte à rendre qu’à Allah, alors pourquoi se soucier des autres? Tuer ou crier ne nous fera pas avancer je pense. Pratiquons notre religion pacifiquement, comme chacun l’entend, en toute discrétion. Pourquoi l’affiche-t-on autant? Allah est L’Unique Dieu, et Mohamed est Son prophète. Peu importe comment nous L’appelons, il ne peut exister qu’Un Seul Créateur. Il n’y a qu’à lire, ne serait-ce qu’un peu pour s’apercevoir des vérités de ce livre. Et je parle avec un esprit scientifique; je suis une personne pour qui tout doit être démontré, je pense être objectif.
      Avons-nous besoin de plus que nos croyances?

    • Je suis tout à fait d’accord avec toi mon frère toi tu à tous compris et on est dans la même longueur d’onde la lecture approfondit du Coran régulièrement ainsi que la pratique permet non seulement de s’affranchir des mécréants tous en vivant avec eux et personnellement je vois de plus en plus de gens se reconvertir car l’Islam et la religion de tous si nous demandons à n’importe quel prophète quel était sa religion sa réponse sera évidement l’ISLAM. Pourquoi se détourné du chemin alors qu’on connais l’issue la mort et le JUGEMENT par la suite et quel JUGEMENT Allah Le Très Haut. Cette religion est vraiment d’une parfaite rectitude elle règle tout sur tout les sujets.

    • Il faut être complètement naïf pour croire que les médias sont les seuls coupables de toutes les infamies lancées à l’encontre de l’islam. Il faut admettre et ne pas refuser de regarder la réalité bien en face, les musulmans aussi par leurs attitudes et manières de pratiquer leur religion dans des sociétés qui ne comprennent ni leurs croyances, ni leur livre sacré, ni leurs mentalités, ni leurs traditions et accoutrements, justifient les critiques, les xénophobies et l’intolérance à leur égard. Nous assistons jour après jour en France comme dans toute l’Europe occidentale, pour voir comment certains responsables religieux ou prédicateurs sectaires, qui ne possèdent de musulmans que le nom, se livrent avec leurs comportements scandaleux, à abêtir systématiquement les masses des jeunes croyants, propager des images négatives de l’islam et participent consciemment ou inconsciemment à la profanation et dégradation sans scrupule d’une religion et leurs centres de cultes.

      Lire la suite: Polémiques anti-islam les véritables causes

    • Sans aucun racisme (mesfillessont à moitié arabe ) ,l’islam en france a subit la mentalité arabe et du bled pleine de tradition . on ne peut pas en vouloir aux non musulmans d’êtrecontre une religion qu’ils basent sur ce qu’ils voient autour d’eux (et c’est pasjoli) . Si l es malaysiiens (avec leur respect , leur mentalité de travailleur) auraient été en france , il y aurait eu un autre islam , le vrai , celui qui oblige le travail , le respect et les français auraient été en accord avec cet islam car ils l’auraient compris car les non musulmans auraient vu des travailleurs respectueux donc pas de peur . Devant allah , on est responsable de la fuite des non musulman de l’islam par une mauvaise attitude . Cette comunauté passe sontemps à parler (en occident ) critiqué un système ( qui lui permet de vivre quand même) et dort au lieu de bosser . Changeons notre attitude avant de demander à l’autre de comprendre . salam

    • A mon avis, les raisons sont multiples.
      D’abord, Il doit estimer que ces caricaturistes avaient le droit de s’exprimer bien qu’éthiquement, il aurait dû éviter une telle provocation gratuite. On ne peut donc ni manifester ni porter plainte car cette démarche est réalisée de plein droit.
      Ensuite, son but doit être de faire retomber les tensions grimpantes qu’on peut constater entre les deux « parties ». Nous devrions alors être ceux qui font retomber la pression et ne l’aggravent pas au contraire.
      Puis, il veut sans doute aller dans le sens inverse de celui que ces caricaturistes voudraient nous voir prendre c’est-à-dire que, pour le film anti-musulman dont le but est la provocation pour la moquerie, aucune réponse pour que la moquerie n’ait pas lieu et pour ce qui est de Charlie Hebdo dont le but est de faire de la pub pour se faire du fric, pas de réponse pour étouffer son stratagème…
      Enfin, probablement, une ignorance générale pour démontrer que ces provocations n’ont aucun intérêt et ne fonctionnent plus, dans le but de les voir peu à peu disparaître et en finir progressivement avec la stigmatisation des musulmans. C’est un combat de longue haleine, alors il faut savoir être endurant et patient.
      Je ne suis pas dans tête, ce ne sont que des hypothèse mais je pense qu’il est très probable que ce soient ses motivations.
      Selem alikoum oukhti.

    • Ce film est une provocation et cette provocation est une manipulation mise en marche par de fortes puissances internationales.
      Ce qu’il faut comprendre, est que ce n’est pas contre la provocation qu’il faut manifester, mais contre la profonde manipulation qui sont en train de subir, non seulement les populations de confession musulmane mais aussi tous les individus de notre société.

      Comme chaque manipulation politique et xénophobe basé sur l’intolérance et la discrimination. Ce qui est en train de se produire en France et aux Etats Unis touche le coté fragile et émotionnel des hommes…

      Ce n’est que en ignorant la provocation qu’on devient plus forts.

    • Message à Mauritanienne :

      Lire et apprécier ce que quelqu’un dit et pense est une chose.
      Remarquer que ce que dit une personne va dans le même sens que ce que vous pensez aussi est une autre chose.
      Enfin, faire ce que dit une personne sans y réfléchir soi-même est encore une autre chose.
      En résumé, si vous trouvez que manifester pacifiquement est une bonne chose, faites-le.
      Et si vous trouvez que cela n’avance à rien, ou nuit, ou encore autre chose, ne le faites pas.
      Vous êtes responsables de vos choix et de vos réflexions et c’est votre liberté…

      Utilisez, utilisons, notre liberté 😉
      Louise

  2. les réponses sont claires mais anxiogènes. on sort avec la conclusion que l’équation est insolube compte tenu de la complexité des enjeux geostratégiques. pendant ce temps là, la chine avance.

  3. Assalamo’alaykoum
    Même un homme aussi sincère et intelligent ne peut pas viser juste à tous les coups. Bachar al Assad a participé activement à aider le hamas et le hezbollah, et c’est pour cela qu’il y a cette énorme coallition contre lui : d’Israel à la Turquie en passant par le Qatar, la France ou les salafistes wahhabites.
    La solution à ce conflit et à tous les conflits consiste à préparer la venue du Mahdi. Les intellectuels éloquents et qui bénéficient de la confiance de millions de personnes, (comme Mr Ramadan) peuvent contribuer à sauver ce monde en faisant vivre l’attente du Mahdi.

    Hadith n° 5699, tome 6 du “Mu’jam al Awsat” de Tabarani : “…des gens de ma maison vous les trouverez après moi pourchassé et exilé. Jusqu’à la venu d’un Peuple venant de la direction de l’Orient Mashriq). Et les gens aux étendards noirs demanderont la vérité mais elle ne leur sera pas donné…jusqu’a ce qu’ils la défendent pour un homme de ma maison. Il remplira la terre d’équité comme elle a été remplie d’injustice. Celui qui assistera à cette époque qu’ils les rejoignent même si cela signifie ramper sur la neige”.
    (Dans le même livre, tome 1, hadith n° 287 : “D’après Abdallah ibn al harith ibn djaza al Zobaydi, : Le Prophète d’Allah (P) a dit : “Viendra un peuple dans la direction de l’Orient qui accordera au Mahdi son Sultana ””)

  4. Salam ahleykoum,
    Je voudrais tout dabord remercier notre frère à tous le professeur Tariq Ramadan pour le travail qu’il accomplie pour le bien être de notre communauté.
    En premier lieu je pense que les soulèmements des peuples arabes sont un exemple d’aspiration à une vie meilleure dont chaque être à le droit d’aspirer qu’il soit juif, chrétien, musulman, athé ou encore agnostique sur note planète.
    Je ne comprend pas pourquoi ce film d’une tel médiocrité à pu provoquer tant de violence dans nos sociétés majoritairement musulmanes, mais commme vous l’avez si bien dis cher Tariq, le manque d’esprit contemporain ainsi qu’une misère sociale pousse au sacré et c’est normal.
    Par contre je pense que l’invasion de l’iran par Israel est imminente : Obama se trouve dans un étau avec l’élection présidentielle qui approche pour ne pas frustrer les pour et les contre…
    Wa Salam ahleykoum et qu’Allah accepte nos douhas au peuple libre de Syrie et de Palestine !!

    • Salut a tous,

      Qu’est-ce que la liberté ? Si ce n’est de faire un choix, bon ou mauvais !
      Et quand c’est mal, c’est qu’on l’a choisi !

      Donc pourquoi faire ce choix, la est la question, et le Coran, la Thora, la Bible et même les Bouddhistes l’expliquent très clairement !

      Alors pourquoi tourner autour du pot et jouer sur les mots ?

      Vous croyez en Dieu, OUI où NON !!!
      Si oui, vous savez ce que vous avez a faire, être digne et humble et montrer l’exemple, la vie est une épreuve, pensez vous seulement a l’examen final ?

      Quand dans les écritures sainte il est dit : craignez Dieu, comprenez vous seulement le sens de ces mots ?

      Persévérez, affermissez votre foi, soyez endurant et par Dieu, craignez le plus que tout !

      Je crois que vous ne comprenez pas encore, combien de vie vous faudra t’il pour le comprendre, ce n’est pas un jeu ou il suffit de remettre une pièce et relancer la partie, Dieu fait ce qu’il veux, quand il veux, avez vous la moindre idée de ce que l’enfer peut être ?

      Avez vous vraiment envie de le découvrir, n’avez vous donc aucune crainte ?

      Bref, dignité, humilité… Comprenez ces mots, par pitié, comment allons nous aller au paradis sans nos frères, êtes vous des saints, prophète ou des anges ?

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