Homme engagé, l’intellectuel et islamologue Tariq Ramadan explique comment les musulmans trouvent peu à peu leur place en Europe malgré la montée du populisme et la banalisation du discours politique contre l’islam.
Souvent décrié en France, davantage écouté dans les pays anglo-saxons, l’intellectuel suisse Tariq Ramadan réagit au vote sur l’interdiction du voile intégral au Tessin. S’il constate une montée du populisme en Suisse comme ailleurs en Europe, dont l’islam est une des cibles favorites, il se veut pourtant optimiste quant à l’intégration en cours des musulmans partout sur le continent.
L’islamologue enseigne à l’Université d’Oxford ainsi qu’au Qatar. Il continue à s’impliquer dans le débat politique et sur le terrain en faveur de l’intégration des musulmans avec un discours exigeant. De passage récemment à Genève à l’invitation des Rencontres internationales de Genève (RIG) pour débattre du religieux, Tariq Ramadan explique qu’il doit toujours convaincre que l’on peut être à la fois un bon Suisse et un bon musulman. Le petit-fils du fondateur des Frères musulmans se montre par ailleurs critique vis-à-vis de la confrérie et de la gestion du président égyptien déchu Mohamed Morsi.
Le Temps: Après l’interdiction des minarets en Suisse, le Tessin prohibe le voile intégral. Comment expliquer cette crispation à l’égard de l’islam dans un pays jusque-là plutôt tolérant sur le plan religieux et pragmatique avec l’immigration?
Tariq Ramadan: La Suisse ne fait pas exception à ce qu’on observe ailleurs en Europe. Les mouvements populistes ont beaucoup travaillé sur le renfermement identitaire, la définition de soi. Les mêmes groupes qui sont contre l’Europe peuvent être contre l’islam pour développer un discours qui prend auprès de populations qui peuvent avoir peur de la perte d’identité, de leurs anciens repères, et qui se renferment. Ce sont des mouvements nationalistes, populistes. On l’a vu dans des pays extrêmement libéraux comme les Pays-Bas avec Geert Wilders prenant l’ascendant politique. L’UDC est dans la même démarche avec des affiches publicitaires, le symbole du mouton, qui ont choqué le monde. De la même façon, ils disent que l’islam est une religion étrangère. Elle ne fait pas partie du paysage suisse, de la culture suisse. Quatre éléments déterminent le mouvement populiste. D’abord, la pensée binaire, c’est-à-dire «il y a eux et il y a nous», on définit l’identité d’un «nous» restrictif. Ensuite, les réponses simples à des questions complexes: tous les problèmes que l’on a en Suisse sont dus à eux, c’est-à-dire le chômage, la sécurité, la place de la Suisse dans l’Europe, eh bien c’est eux. Troisièmement, la politique victimaire, c’est-à-dire que nous sommes les victimes de quelque chose qui nous dépasse. Donc nous devons reprendre notre destin en main. L’UDC tient ce discours. Marine Le Pen, c’est exactement la même chose. Il y a «eux» qui sont considérés comme responsables de notre malheur, donc nous sommes les victimes, nous sommes en danger, la Suisse est en danger. Et le quatrième élément est la politique émotionnelle, c’est-à-dire portée sur le fait divers qui émeut, l’anecdotique comme registre politique. L’UDC est le premier parti de Suisse. Mais cela reste un mouvement temporaire. C’est pourquoi je reste optimiste. Regardez ce qui se passe en Hollande. Geert Wilders est en train de perdre pied. J’ai débattu avec Marine Le Pen, avec Freysinger ou avec Blocher, des gens dont je ne partage pas l’idéologie. On est obligé de constater que leur discours prend, qu’il devient plus subtil. Mais on doit aussi remarquer deux choses qui sont paradoxales. Marine Le Pen est plus subtile que son père, elle change un tout petit peu de registre. Il y a une volonté d’intégrer différemment la question de l’identité. Et d’un autre côté, son discours, qui était totalement marginal, est devenu quelque chose qu’on entend chez Valls à gauche, chez Sarkozy à droite. Donc le vrai danger de ce discours n’est pas qu’il reste dans les partis populistes, c’est qu’il se diffuse dans les autres partis. C’est la note pessimiste. Je suis Suisse, partout où je vais dans le monde je me dis Suisse, c’est mon identité. Il y a aujourd’hui des millions d’Européens de confession musulmane et il va y avoir un phénomène de normalisation. Ceux qui jouent de ces politiques émotionnelles devraient passer, mais c’est pour l’heure inquiétant.
– Ne va-t-on pas passer par une phase où la communauté musulmane, se sentant agressée, va elle-même donner des signes de repli? C’est l’apparition du voile de façon plus systématique, voire du voile intégral, de la provocation perçue comme telle par les autres communautés?
– Les musulmans ne sont pas une communauté religieuse monolithique. On va voir des groupements qui vont se dire: «Eh bien, la seule façon pour nous d’être fidèles, c’est être littéralistes» Ils vont répondre en miroir à la binarité des populistes. Ce jeune converti en Suisse, Blancho, tient ce discours. Il est tout le temps dans la binarité: je me suis converti donc je ne fais plus partie de vous. Il met en évidence la différence. Il y a d’autres mouvements qui vont dire qu’il faut qu’on disparaisse, c’est-à-dire qu’on n’ait plus de visibilité. Il y en a même qui vont changer leur nom pour qu’ils ne soient plus identifiés comme tels. Mais ce que je vois partout en Europe est une réponse exactement contraire à ce qu’on pourrait attendre, c’est-à-dire une proactivité de plus en plus importante. C’est ce que je défends depuis 25 ans. C’est le contraire de ce que, psychologiquement, vous feriez: quand on vous attaque et que vous seriez amené à vous refermer, eh bien il faut changer, il faut être dans ce que j’appelle le nouveau «nous». Quand je parle de la Suisse, des fois, je surprends mes interlocuteurs parce que je dis «mais nous ici en Europe». C’est comme s’ils devaient me mettre toujours en Egypte, j’appartiens à mon origine. Je dis: «Ben non, je parle comme un Européen.» L’intégration marche, on est dans une phase post-intégratoire. Regardez en Allemagne, en Angleterre, en France: la majorité a une visibilité, une installation qui est en train de se normaliser. On regarde la marge, on regarde l’anecdote, mais on ne regarde pas le mouvement de millions de personnes qui n’ont aucun problème: Elles ont un passeport français, britannique, suisse. C’est là-dessus qu’il faut parier. On commet une erreur politique si on prend les littéralistes ou les invisibles comme paramètre parce qu’ils ne représentent pas cette idée qu’on peut être les deux: je suis complètement Suisse, complètement musulman, et jamais personne ne m’a demandé de faire le choix pour être un bon Suisse d’être moins musulman, ou pour être un bon musulman d’être moins Suisse.
– L’argument le plus répandu pour interdire le voile intégral est qu’il est dégradant pour la femme. Qu’en pensez-vous?
– D’abord, le niqab n’est pas la burqa, qui est liée à l’Afghanistan. L’immense majorité des musulmans, toutes tendances confondues, considère que ce n’est pas islamique. Maintenant, quelle réponse apporter? Dans certains pays en Europe, en France, c’est de se dire que la législation va protéger les femmes par rapport à certains types de comportements en disant toujours la même chose: «De toute façon, ce sont les hommes qui imposent ça.» J’ai un problème de stratégie et de compréhension. J’ai beau dire que je ne pense pas que ce soit islamique, j’ai en face de moi des gens qui le pensent. Quand j’avais pris position au parlement français, des femmes sont venues vers moi, et parmi elles des converties, pour me dire: «Mais c’est mon choix.» La question est de savoir si c’est la législation qui va résoudre le problème du choix ou si c’est une pédagogie. La réponse la plus aisée, c’est la législation qui interdit. La réponse la plus raisonnable, c’est la pédagogie qui fait qu’on travaille avec les gens. Nous-mêmes en Suisse, nous ne sommes pas cohérents: personne ne parlera de ces riches femmes qui descendent avec des princes à la rue du Mont-Blanc… Il n’y a aucune interpellation de femmes qui portent le niqab, elles sont riches. On le dit pour qui, on le fait pour quoi? Est-ce qu’on le fait pour une vraie reconnaissance du droit des femmes, ou est-ce qu’on le fait parce qu’on a peur? Les législations de la peur ne sont pas des législations raisonnables, ce sont des législations émotionnelles. Cela peut fonctionner dans l’instant, cela peut fonctionner quand on a un battage médiatique. Sur le long terme, c’est absolument contre-productif. On ne libère pas les femmes à coups de lois. Il faut investir dans l’éducation, la pédagogie. Je fais cela depuis 25 ans. A l’intérieur des communautés musulmanes, je travaille à faire comprendre aux femmes que le voile intégral n’est pas islamique et que le voile lui-même ne peut faire l’objet que d’un choix personnel. Si votre famille vous l’impose, vous dites non. Si votre société vous l’impose, vous résistez. C’est ce que je dis sur l’Iran et l’Arabie saoudite, des sociétés qui l’imposent. Maintenant, si c’est un choix personnel, personne n’a le droit de vous interdire le foulard. Donc on est dans un travail de pédagogie.
– Vous parlez de l’attitude victimaire dont jouent les partis populistes en Europe, mais qu’en est-il des Européens musulmans ou des musulmans intégrés en Europe? Ne sont-ils pas les premiers à jouer du ressort de la victimisation? La majorité doit faire un effort, mais qu’en est-il de la minorité? En Suisse et en Europe, les voix musulmanes manquent pour exprimer la nécessité de s’intégrer, de tenir compte de la majorité. On peine souvent dans les médias à trouver des voix qui portent un autre message que celui d’un Blancho face à un Freysinger. Et on tourne en rond…
– C’est un vrai problème. En miroir, on a, à l’intérieur des communautés musulmanes, un processus qui va être exactement du même type. C’est-à-dire une réactivité émotionnelle: «Nous sommes des victimes, on ne nous aime pas.» Et on entre dans un cercle vicieux, dans une espèce de relation qui est extrêmement négative et on entretient cela. Il y a trois choses qu’il faut dire par rapport à cela. Premièrement, il faut du temps pour voir l’émergence, en Angleterre, en France, en Belgique, en Allemagne, d’une 3e ou 4e génération. Il y a l’émergence d’un leadership, avec beaucoup de femmes, qui n’est pas du tout dans cette attitude victimaire. Ils ont mieux compris ce qu’est un citoyen. Il a des droits et des devoirs. En Suisse, on est au début de ce processus. On est plus dans l’assimilation du fait qu’historiquement les populations immigrées étaient espagnoles, italiennes, portugaises. On est en train de passer à autre chose: on a eu les Bosniaques, les Turcs, dans la partie alémanique… Moi, je suis totalement atypique. Je ne suis pas du tout le produit d’une immigration économique. Je suis là d’un point de vue politique. Il faut tenir compte du processus historique. La deuxième chose à mettre en évidence, c’est la compréhension de l’islam, et là le statut social joue un rôle. Voyez ce qui se passe aux Etats-Unis, où une population immigrée est composée de professionnels, de médecins, d’informaticiens. Ils ont un problème presque inverse. Ils se voient reprocher par les Afro-américains d’être beaucoup plus dans le rêve américain. Ils sont équipés intellectuellement et viennent avec une éducation qui est totalement différente. Ils ne sont pas dans la marginalité sociale, dans la recherche d’emploi. La première génération arrivée en Suisse n’était pas équipée intellectuellement pour la connaissance de l’islam. Là, vous avez des enfants qui commencent à l’être plus. La troisième chose est le leadership. On a un vrai problème d’autorité. On n’a pas de pape, on célèbre le fait de ne pas avoir de personne qui parle au nom de tous les musulmans. Mais à ne pas savoir gérer cette diversité, on finit dans une espèce de cacophonie. On ne sait plus qui parle pour qui et les voix qui se font le plus entendre sont souvent les voix qui sont les plus conflictuelles, celles qui sont dans la confrontation. Il faut trois «L» pour le succès de l’intégration. 1, la connaissance de la loi du pays: vous êtes dans un pays, vous respectez la loi, cela fait partie de ce que vous êtes. 2, la langue: vous ne serez jamais un citoyen à part entière si vous ne maîtrisez pas la langue du pays. 3, la loyauté au pays: cela veut dire qu’on veut le meilleur pour son pays. Cette loyauté n’est pas aveugle, elle est critique. Quand mon gouvernement fait du bien, je suis avec. Un bon citoyen est un citoyen critique, ce n’est pas un béni-oui-oui. Il faut faire la différence entre l’instrumentalisation politique des peurs des populistes et vos concitoyens. Il faut être capable de dire que vos concitoyens ont des peurs légitimes. Quelqu’un qui regarde la télévision, qui entend ce qu’il entend sur l’islam aujourd’hui et qui n’a pas peur n’est pas normal. Il faut donc respecter cette crainte, les questionnements du concitoyen. Cela veut dire la proactivité, un travail de proximité.
– N’assiste-t-on pas à une radicalisation des phénomènes religieux, toutes religions confondues, en réponse à un problème identitaire parce que le monde est devenu un grand village? Face au sentiment de perte de la maîtrise de son destin, les religions donnent la dernière assise pour dire: «Moi, je suis différent et je peux me protéger parce que j’ai une identité qui est claire, je suis différent.» N’est-ce pas un phénomène qui vous inquiète?
– C’est un danger. Mais je fais attention aux termes. Quand on dit radicalité, souvent on dit verser dans la violence. Tous les gouvernements mettent en évidence que le passage à la radicalité est totalement marginal. Cette crainte de la radicalité violente, il faut la voir. Pour faire du mal, pas besoin d’être cent, trois personnes suffisent, on l’a vu en Angleterre ou dans l’affaire Merah. Ce passage-là reste marginal. Cela impose de garder un œil sur la sécurité. Mais il faut faire attention à ce que cette sécurité-là ne pervertisse pas notre relation aux 99,99% des gens qui ne sont pas du tout radicaux. Y a-t-il une crainte d’enfermement, de plus de littéralité, de plus d’interprétation close du fait religieux? Oui. C’est plus important que la radicalité violente, mais c’est beaucoup moins important que le grand mouvement de fond. Mon grand problème sur le terrain aujourd’hui, ce sont les salafis. Pas les salafistes violents du nord du Mali, les salafis au sens de toute cette idéologie qui est portée et parfois financée par des Etats du Golfe qui sont extrêmement fermés sur le fait religieux et qui disent ne pas faire de politique. C’est-à-dire qu’ils ne touchent jamais aux pays du Golfe, ils ne disent jamais rien sur les rois, les princes et les princesses. Par contre, l’Occident est désigné comme l’adversaire, l’Occident, c’est l’ennemi. On a un populisme religieux. Attention: on a aujourd’hui dans le monde musulman, à la suite du réveil arabe, des populistes religieux, instrumentalisant la religion, jouant sur le caractère émotif. C’est un danger en Occident comme dans le monde majoritairement musulman. Deux solutions à cela. La première, c’est de cesser de penser qu’on va pouvoir un jour marginaliser le fait religieux au point de le faire disparaître. La meilleure façon d’éviter la littéralité, c’est de parler raisonnablement du fait religieux dans la société. Ne pas vouloir discuter du fait religieux sur la place publique est le meilleur moyen de donner du champ à ce type de discours parce qu’il va jouer de notre absence de gestion. L’autre versant du problème est la responsabilité des politiques. On dit qu’un Etat laïc ou sécularisé n’est pas du tout sous l’imposition d’un dogme ou d’une religion, qu’il ne reconnaît ni ne privilégie aucun culte, mais il discute. Il faut avoir une gestion de la diversité du religieux, être capable de gérer ce discours-là de manière beaucoup plus sereine. Malheureusement, aujourd’hui, on est soit dans le déni, soit dans des gestions à géométrie variable. En France, je ne demande pas une remise en cause de la laïcité mais son application égalitaire pour tous. Le problème n’est pas le texte, c’est sa lecture. En discutant l’autre jour avec Micheline Calmy-Rey, je lui ai dit que la Suisse devait comprendre que l’islam est une religion suisse, ce qui veut dire qu’il va falloir gérer cette diversité. L’islam est une religion européenne, je ne suis plus un étranger. Aux yeux de mes concitoyens, ce n’est pas clair: je ne suis pas complètement Suisse, j’ai cette petite touche d’exotisme qui fait que je viens d’ailleurs et on ne peut pas continuer comme ça.
Source: Le Temps
Bonsoir professeur,
Je suis très ravie de suivre pas a pas vos discours et vos conférences, l’ouverture des médias du monde entier, je crois que c’est une gloire intellectuel jusqu’au point que je te confonds avec ton frère Hani comme Azali et son frère Ahmad, mais j’ai une question n’était-il pas encore arrivé dans votre esprit de faire une retrait spirituel entre toi et ton seigneur comme il l’a fait Azali rahimahu Allah? mais d’une part des nombreux musulmans y compri moi même seront triste que vous disparaissez dans média car votre présence est important vis a vis aux musulmans du monde entier et votre salaire est auprès de votre seigneur, je fais pas des éloges c’est une reconnaissance de ma part que Allah vous garde ainsi que votre grande famille.
Assalam alikoum, ton frère IBRAHIM
Salam Ibrahima!
je pense que le professeur devra songer comment laisser des héritiers( des islamologues tout comme lui, car il est seul au front actuellement) après lui; car je pense que c’est au fil des temps et avec la volonté d’Allah le très haut qu’il a acquis toute cette connaissance.
A nous jeunesse d’ici et d’ailleurs ils ne suffît pas seulement de lire les commentaires du professeur ou d’écouter ses conférences et d’ apprécier ou d’être fier de savoir qu’il est des notre, chacun de nous peut devenir un Tariq R. En fait je le dis parce que j’ai écouté une de ses interview où lui même, déclare qu’il lisait énormément et que tout petit le premier livre qu’il a reçu de son père etait le Coran, et ce dernier lui a recommandé de ne passer à la deuxième page que s’il avait bien compris la précédente.
je souhaite longue vie au Professeur Tariq R. Salam!
Great Interview and Intelligent Answers
J’ai un esprit fort critique mr Ramadan mais vos idées s’interposent tellement bien dans ma façon de voir les choses que je n’ai rien à dire. Il faut pousser les citoyens européens à ouvrir les yeux. L »islamophobie » est un réel problème que beaucoup ne prennent pas en compte -je ne fais pas de victimisation, loin de là car je me considère comme agnostique – mais je pense que beaucoup de musulmans se considèrent encore comme n’étant pas tout à fait d’une citoyenneté européenne. Et comme vous le dites, ce que je pense également, c’est un processus qui déjà enclenché aboutira dans quelques générations.
Courage dans votre démarche , soutien de Belgique.
je ne suis pas totalement d’accord avec le pr tariq ramadan quand il dit que le voil integrale n’est pas islamique.dans la sourate ahzab (las coalisés) dieu demande aux femmes de rabattre sur elles le voil.et le femmes du prophète (saw) mettaient le voile.le voile integrale est islmique mais pas obligatoire pour les femmes c’est un acte surrerogatoire0
« Aux yeux de mes concitoyens, ce n’est pas clair: je ne suis pas complètement Suisse, j’ai cette petite touche d’exotisme qui fait que je viens d’ailleurs et on ne peut pas continuer comme ça »
– Ma question : Nous européen(ne)s ne sommes-nous pas, exotiques (pour le moins) aux yeux des pères et des mères Islamiques? Vous n’êtes pas les seuls à venir d’ailleurs. Sommes nous chez nous à vos yeux? … That the question.
Salutations
Caroline Friedli
Cessez de faire l amalgame entre terrorisme et islam.le terrorisme est un moyen d utiliser la terreur pour marquer son autorité. il a notamment été utilisé par l Irlande , la Russie,la Colombie et j en passe…L’islam est une religion au même titre que le christianisme ,le judaïsme…Sa traduction au niveau littéral veut dire « PAIX ».Arrêtez de croire ce que disent les médias car leur but c est d installer un mur de la haine entre musulmans et les citoyens dit laïques. A Rome fais comme les romain voila leur politique tu te soumet a leur lois mais nous on est musulman et musulman ça veut dire « soumis a dieu » autrement dit on se soumet aux lois divines donc on a des principes comme par exemple n e pas manger le porc, ne pas boire d alcool…etc tout cela fait partit d un ensemble propre a notre culture.Mais cela ne veut pas dire qu on ne peut pas s intégrer ,on peut vivre ensemble sauf que des fois il faut savoir dire « non »et je vous apprend rien en vous disant que cela fait partit aussi de votre éducation Donc on est d accord sur ce faite.Alors le 11 septembre 2001,c est un coup monté par l état américain. Les 2 tours jumelles ont été conçu pour résister a l impact de plusieurs avions.C est le directeur de la construction du World Trade Center qui le confirme. A la sortie des tours des policiers ,des journalistes , des sauveteurs et des employés ont entendu des explosions. Voila les vrais causes de l effrondrement du World Trade Center.Des dynamites installés a différents étages servant au démolitions des anciens bâtiments. Tout a été planifies pour faire croire au monde entier que tout cela furent des attentats terroristes.Pour que les américains gardent le pouvoir face au musulmans . Les Etats unis voient le mal et le danger partout c est pour ça qu il n arrêtent pas de faire la guerre, ils ont peur de perdre le self contrôle , ils ont peur de ne plus avoir de pouvoir.Mais l islam triomphera face aux diffamations et aux abus de pouvoirs .Car nous avons des principes solides et un mode de vie hors du commun. Tant qu au niveau social qu au niveau économique. L origine de tout c est l islam et ses principes fondamentaux .
Faut arrêter de bailler sur certains sujet et c’est clair que tariq ramadan à tt compris et je suis d’accord avec lui… enfin les musulmans sont présents partt donc c’est une religion qu’on trouve partout dans le monde et pas seulement qu’en Europe. Bingo le pari comme dit ma mimi…
Je suis d’accueil avec toi très cher Oubila Sabir
Bien joué je suis d’acc
merci professeur au moins vous vous dormez pas
Mr Tariq le voile n’est pas qu’un choix personnel c’est une obligation religieuse ordonnée dans le Coran et ce n’est pas parceque l’Europe permissive ne le tolere pas que nous devons faire « dos rond ».Si ce foulard les gêne tellement c’est parceque leurs conscience n’est pas tranquille quant à leurs dérives morales .Mr Tariq nous sommes à des années lumières de leur morale,et malgré notre sous développement nous n’avons rien à leur envier.
Pour ce qui est du musulman qui se trouve bien en Europe et ne demande qu’à s’adapter ce n’est sûrement pas qu’il y peut vivre facilement selon sa foi ,loin de là ,et quitte à vous décevoir c’est surtout à cause d’un certain confort matériel et quelques libertés bien canalisées.Ce musulman devrait se voiler la face devant l’européen qui va se sacrifier pour aider au somal ,au Soudan ….
Mr Tariq avec tous mes respects cessez d’arrondir les angles car à force de le faire vous faussez la géométrie.
Bonjour,
Je pense qu’il ne faut pas faire l’amalgame entre un Règle, qu’elle soit de nature civile ou religieuse, et son Application; Prof Tariq Ramadan pense juste: Laa ikrah’ fi’ddine… et que chacune se comporte selon son âme et conscience…Vous ne pouvez pas nier cette règle fondamentale qui est solidement ancrée dans le code de conduite morale de toute personne. Autre Exemple que le voile pour les femmes? La prière obligatoire (05 par jour) est pour l’homme obligatoire en Djamaa (dans une mosquée ou en groupe), je pose la question: êtes-vous capable de l’appliquer en tout temps et lieu ? Combien de fois l’avez-vous oublié ou avez fait semblant de l’ignorer? Soyons honnêtes et respectueux envers nous-même et envers les autres.
Jean-Jacques
Enfin il y a un autre sujet à voir c’est l’intéégration des musulmans dans le monde et leur projet etc. C là le grand pari
Je voulais aussi dire mes aprréciations pour cet article très révélateur. Le monde est pleins d’humains, différents et il haut apprendre à gérer cette différence mâcha allah…
Pardon pour la faute d’orthographe je voulais dire daccord c la fatigue
Où est passé mon commentaire il y’a peine 2 heures ???!
Je suis entièrement d’accord avec ce qui vous écrivez ici, à deux nuances près. Il vaut mieux utiliser le mot démagogie qui dit bien ce qu’il veut dire plutôt que populisme qui a été détourné de sa signification littérale (mobilisation en faveur du peuple) par les élites possédantes pour remplacer le mot démagogie et culpabiliser le peuple et l’appartenance aux classes populaires. Par ailleurs, tenir un discours anti-européiste n’a rien de chauvin ou de repli sur soi, mais c’est une ouverture internationaliste sur le monde. L’Union européenne a été imposée par les USA au début de la guerre froide pour maîtriser la démocratie, rendre les Etats ingouvernables et isoler les Européens du reste du monde et en particulier des peuples coloniaux en voie d’émancipation et du Sud de la Médirerrannée. L’islam est une religion européenne depuis le Moyen âge et il est le produit d’une histoire commune qui commence dans la même antiquité que celle de l’Europe : Egypte, Mésopotamie, Grèce, Rome, Canaan-Israël, Perse, Byzance, islam, Renaissance, Lumières.
Salam Bonjour…
Puisqu’il en est sujet, d’une sorte ou de l’autre, il est à remarquer, en Europe, donc dans son ensemble, et selon la « problématique » interculturelle ou l’actualité de même origine, toutes mise en tribune ou en alerte, qu’il ne se soit pas mieux appartenu des politiques communes et conjoncturelles, la division plus que la réunion semble donc toujours le mot d’ordre, qu’elles soient volontaires ou involontaires selon leurs caractéristiques, car la justice, d’un état à l’autre, s’y retrouve parfois sans grand étonnement mais toujours bien forcément, légitimité autant que légalité obligent…
Pourtant, les contextes historiques sont, semblent-ils, sans équivoque, autant des luttes humaines autrement ordonnées à travers siècles, comparativement aux saisons qu’une Histoire puisse faire entendre et grandir des grands communs, nul(le) ne s’ajoute encore de l’efficience du progrès ayant comme hauts critères et belles valeurs, des perspectives et des engouements d’avenir, depuis quelques temps déjà n’est-il pas de dire ou de penser l’un(e) avec l’autre plus que l’un(e) contre l’autre…
Des croyances attenantes à bon nombres d’êtres et de leurs survenances retransmises dans le temps(…), comme de l’espérance autre et libre et possible à ce jour, les plus répandues ne sont-elles pas déjà mondiales, là encore les passés, même les plus récents, ne manquent pas de cette vérité qui là aussi, entre tous et toutes, ne s’affirment que des tristes conséquences plus qu’il ne peut être entendu à leurs origines…
Il serait donc presque à vouloir démontrer, parmi certain(e)s, que la complémentarité ne peut être la plus belle, et peut être la seule, raison d’existence comme aussi et peut être, parmi des consciences, le seul sens qui se donne et se vaut d’évoluer à travers tout, par exemple et puisque chacun(e) s’y prête à vivre, une seule Terre à bien plusieurs natures, pourquoi encore ne pas l’accepter autant que de l’admettre fondamentalement, certes chacun(e) doit se prémunir et s’éduquer des excès, inférieurs ou supérieurs, qu’Elle puisse nous faire rencontrer au cours de chaque vie, le plus étonnant fait et demeure que cet exemple, la Terre, et ses environs, ne change pas du bien être et des communs à ses enseignements, qui donc ne suit pas humainement les « leçons » évolutives qu’Elle récite de tous temps, naturellement…
Ainsi donc, si l’on veut comparer les saisons naturelles à celles des hommes et d’une Démocratie, car actuelle, et par autres exemples successifs ajournés et vivants, des mammouths sont une source de recherche et des éléphants sont une valeur d’origine…
…KHassan…Salam…merci…
L’Islam est la religion des êtres humains du monde entier.
…
Par rapport à certains commentaires, et il serait « idiot » d’occulter les enjeux mondiaux comme les intérêts internationaux en cours, nombreux, très nombreux, et même si beaucoup(enjeux/intérêts) se manquent d’appréciations bienveillantes à l’Homme, à ses environnements,…, il est sans doute à demander pacifiquement et à obtenir nécessairement par les voies actives mesurées politiques et diplomatiques de tous États, donc à tous les Peuples conscients de cette escalade inappropriée à tout avenir, que cessent les conflits portés en mascarades et qui ne sont d’aucunes légitimités, d’aucunes légalités, nul(le) ne peut voir le clair de chaque intérêt défendu quand l’obscur s’intensifie d’autres intérêts un peu plus chaque jour, des vies ne peuvent être plus longtemps le prix indigne d’une puissance idéologique, le goût avide d’une rancœur systémique, la différence collusoire d’une espèce semblable…
Qui donc peut croire qu’un nombre croissant de préjudices puisse améliorer la moindre espérance, individuelle ou collective, et qui donc ne peut pas croire qu’un nombre croissant d’armistices ne puisse améliorer cette carence plus que relative entre des hommes, personne, donc tout le monde, ne peut croire en tous cas que ce soit à l’économie d’en être la cause impérieuse comme d’en avoir la conséquence désastreuse, d’ailleurs qui l’utilise et des quelles manières, elle(l’économie) n’est pas née vivante subsistante sans risques des hommes…
Un outil mal utilisé peut être dangereux, un outil déséquilibré peut être défaillant, un outil courant peut être falsifié…la liste est longue en dommages, certes, mais un outil humain doit le rester en toutes circonstances et parmi des usages réciproques parmi des équilibres utiles et parmi des facultés convergentes à ce dont chacun(e) entend et tend qu’il puisse s’apporter et s’élever du partage, ainsi et pour le plus important et le moins relatif à l’économie, il ne peut être ni efficient ni comparable dans le temps qu’un outil prône à se rendre entre les hommes la valeur principale ou première et recherchée d’une vie toute entière, aussi commun et normalisant fut-il à son emploi diversement étendu à travers tout, autant s’ajoute l’incohérence du monde et sur les mêmes(temps) alloués parvenus et conséquents, la charité ne pouvait, n’aurait du, se rendre si mal placée ni s’accroître d’autant d’héritages universels, et, bien certainement, je ne dis pas que l’outil soit une raison ou un sens appelé(e) à disparaître…
…KHassan…Salam…merci…
Bonjour Professeur Ramadan,
L’islam n’est pas une religion européenne.
L’islam est une religion à tous les êtres humains depuis la venue du Prophète Mohammed (Salla Allah Aleihi wa Sallem). Les européens ne font pas exception à cette Règle divine. D’autre part, l’Islam est une religion dont l’origine n’est surement pas européenne. Ce n’est ni simple ni facile, car il s’agit d’une confrontation dure et perpétuelle entre la Lumière divine et les ténèbres, jusqu’au dernier jour du Monde. C’est très dure pour celui qui porte le Flambeau de l’islam, quel que soit le lieu et temps. C’est pourquoi je te salue mon frère Tariq; Je t’admire et admire ta posture et ta fine Lance moderne.
Salam Aaleikoum.
Jean-Jacques
Un discours très binaire dans cet article.
Salut ces catastrophes naturelles des punitions d’ALLAH le typhon Haiyan punition d’ALLAH pour le Philippine et avertissement pour le monde entier novembre 2013 aux gouvernements de monde entier d’appliquer la charia islamique pour éviter leurs extermination et l’extermination de leurs peuples par des cataclysmes typhon pire Haiyan tsunami volcan fort séisme les inondations grêlons météorite tempête de neige merci
Nos grands parents et nos parents sont ou ont etaient ici. Pour des raisons multiples. Nous sommes ici en europe et nos enfants seront la demain.Nous ne pouvons pas continuer a nous ignorer. Le vivre ensemble est la seule garantie pour notre paix interieure. Nos religions sont nos crayances. Nos outils pour nous aider dans ce sens et non pour nous diviser. Qu’on le veuille ou non la mutation de l’identité europeenne c’est mise en route et rien ne pourra l’arreter. Et surtout pas ces discourts soit disant « populistes ». Qui au font n’ont rien rn faveur du peuple mais tous contre le peuple. Je suis comme des millions parmis tant d’autres musulmans et Francais. Celui qui ne veut pas voir ne voit pas. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne verra jamais. Il verra un jour grace a nos attitudes grace a notre comportement. Grace a notre exemplarité. Et surtout pas grace a nos discourts. Nos actes parlent pour nous.
Bjr,
Merci Prof. tarique pour tous vos efforts et que dieu vous protège de tous mal et que vous donne plus d’efforts et courage intellectuelle, peut être que je ne suis pas d’accord sur tous vos déclarations sur des questions religieuses pour la communauté musulmane qui est installée a l’Europe ou en Amérique, et particulièrement sur la question de khimar (le voile qui cache la tête sauf le visage) quand vous dite que c’est un choix personnel, certainement, c’est un choix personnel comme toutes les obligations devine, personne ne peut obligé qlq à appliqué la religion par force, mais pour des déclarations comme celle de dire aux femmes qu’il est permet d’enlevé le hidjab ou le khimar a cause des lois comme celles de la France qui interdit aux filles de porter le hidjab dans les écoles et lieux public, je pense dans ce cas de dire qu’il faut résisté et combatre pour arrachées vos droits exactement comme celle qui est forcée et obligée par ces parents ou autre pour porter le hidjab, car le port de hidjab et une obligation et on ne peut pas de le permettre quel que soit la situation et que dieu seul peut changer les circonstances, ca est un exemple parmi d’autres, je vous souhaite bon courage et une continuation pleine de progrès.
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Pr : DEMANDER de ma part s’il vous plait a ZEMMOUR, Frinkilkraut ou BHV qui se disent des démocrates de nous expliquer pourquoi ils disent que la religion et uniquement du domaine de la foi, quelle est personnel, qu’il ne faut pas confondre la vie politique la démocratie avec la religion etc… et pourtant ils son les premier a allez contre se principe.
Permettez moi une question: comment peut-on dire que la politique et la religion son dissocier alors que le week-end universelle est basé sur la religion judéo-chrétienne??? le samedis d’où le mot shabat qui a donner naissance au thréme chômage. Selon la genèse au septième jour de la création DIEU c’est reposé!!!! et c’est pour cella que les juifs qui chômes le samedi on imposer le repos a la moitie de l’humanité sur un mensonge, et le dimanche qui été une fête païennes qui vénéré le rois soleil le dimanche a était repris par Saul qui savait que le dimanche été un jour sacré pour le peuple gréco-romain a vite fait de comprendre que le seul moyen de faire accepter par le peuple païens la nouvelle religion qu’il a inventé c’est de ne pas trop changer leur culture et leurs culte; et c’est pour cela qu’il a prétendus que la résurrection de jésus fils de maryem c’est passée un DIMANCHE!!! Et rien que cette constatation historique, et théologique, qui est reconnus par tous les hommes doué de conscience devrait suffire a démontrer que la religion judéo-chrétienne et monté sur du mensonge et sur la mythologie.
Si vous voulez prêché la vrais démocratie comme vous dite alors dans ces cas là n’imposer pas au gens un repos religieux uniquement le samedi et le dimanche. Puisque la France est un pays cosmopolite alors dans ces cas là une vrais démocratie dois permettre a tous un chacun de choisir le jour qui lui conviens pour allez prier son dieu !! les bouddhistes français les brahmanistes, les druzes, les animistes, et bien sur les musulmans français etc ;; eux aussi on le droit d’exiger de pouvoir se rendre dans des lieu pour prier le jour qui leur conviens, si non en pourras dire que même dans la vie spirituel les homme ne sont pas égaux devant d’autre hommes; deux poids de mesures!!!
cordialement youcef
bonjour,
Je suis de racine chretienne francais, je ne pense pas Youcef que laisse choisir les jours de repos par les employes en fonction de la religion de chacun serait l expression d une liberte democratique dans les entreprises il y a des regles et meme des reglements, qu il faut respecter.
Comme T Ramadan ile dit l faut que les musulmans s adaptent a nos traditions dans le domaine du travail et les autres.
Est ce bien respecter nos traditions religieuses comme le veut encore une fois T R. que de dire la religion judeo chretienne est basee sur du mensonge? ? Je ne pense pas!
Dire cela c est permettre a ceux qui attaque l Islam et la veracite du Coran, de le faire.
Salutations
Didier
Bonsoir à tous,
islam en Europe :
je voudrais apporter un point pour ce qui me dise que l’islam n’est pas d’Europe. quand t’ont lit l’histoire d’Europe on s’ aperçois qu’ils y eux des échanges commerciales entre l’empire islamique et l’Europe. (donc migration de certains commerçants, savants, médecins…). donc l’islam est présente en Europe depuis plus longtemps qu’on veux nous faire croire. exemple de l’Italie ou l’Espagne(l’andalouse c’est rêve????) pour en cite que ces deux…
musulmans d’Europe :
le problème de certains musulmans et je dit bien certains, bien qu’ils sois nombreux.
c’est leurs nationalismes, ils ne sont pas contiens de cela, du faite que leurs parents leurs rabâchent depuis leurs jeunes ages une ratatouille donc ton ne connais plus les ingrédients.
ils doivent faire leurs choix entre leurs maison de plaisance et la résidence principale. il n’ as qu’une personne irrationnelles pour ne pas voir cela.
je vous prie d’accepter mes excuses pour ces quelques mots
cordialement
Juste un petit mot d’une athée concernant le voile intégral.
» La perception des visages désigne le processus cognitif par lequel le cerveau analyse une image pour y détecter et identifier un visage.
Le rôle fondamental que tient le visage dans la communication verbale et non-verbale est à l’origine d’une faculté très développée chez l’être humain et les autres primates qui consiste à pouvoir identifier très rapidement un visage dans son environnement et être capable d’en reconnaître l’identité particulier parmi plusieurs centaines d’autres. Cette aptitude très spécifique résulte d’une pression évolutionnaire et repose sur des mécanismes neurocognitifs complexes en partie innés dont certains sont présents chez le nourrisson dès la naissance mais qui continuent de se développer au cours de la vie »
En bref le voile intégral empêche cette fonction, de même façon qu’une cagoule.
Ce qui le pose problème c’est de ne pas voir le visage de la personne qui le porte. L’expression du visage des personnes que nous croisons ou avec qui nous parlons nous donne de façon rapide des indications sur la relation que nous pourrons avoir avec elle. Je n’ai jamais entendu cet argument nulle part.
Le plus fort et juste intellectuel de nos jours
merci
Vous avez écrit : « Quelqu’un qui regarde la télévision, qui entend ce qu’il entend sur l’islam aujourd’hui et qui n’a pas peur n’est pas normal. »
Je regarde la télévision, je ne suis pas sourde, mais je n’ai pas peur et crois être normale. Pourquoi ?
J’habite dans un quartier petit bourgeois dont les habitants sont à 99 pourcents d’origine européenne ; mais, un peu plus bas, il y a un quartier très populaire avec des commerces tenus par des musulmans (Turcs et Marocains) où je fais mes courses. J’ai donc des contacts fréquents avec des musulmans qui ne ressemblent pas du tout à ceux que la télévision met en évidence.
J’ai aussi eu plusieurs fois des conversations agréables avec des femmes portant le foulard. La dernière m’a profondément marquée : c’était dans une banque où nous attendions d’être reçues. Nous étions voisines et avons entamé la conversation. Elle m’a raconté qu’elle nourrissait des SDF et a dit cette phrase merveilleuse : « Même s’ils ne le savent pas, ils sont les enfants de Dieu. » Elle agissait au nom d’Allah, mais aussi bien pû le faire au nom de Jesus.
La peur ne viendrait-elle pas du manque de contacts avec « l’autre » ?
Et dire que je pensais que les religions étaient universelles
Madame et monssieu je conseil touce de ne pas jouer avec la religion musulman par ce que elle n’ai pas un jouer dons arrêté de vous inposé sur la politique pour parler lislame.22546847499
il n’y a pas de crispation. Simplement l’Europe plonge ses racines et sa culture dans la judéo-chrétienneté, et n’a pas envie de vivre a l’heure de l’islam, il y a d’autres lieux qui le permettent. Nous les femmes ne voulons pas être enfermées de cette manière là. Nous avons lutté pour être libre de notre corps, notre pensée, notre liberté de vivre et votre schéma ne nous convient pas.Notre pays est laïc en France, et il temps de comprendre, que le voile et le reste n’a pas sa place ici. On peut aller en Iran, et ailleurs pour être musulman dans la rue.