Mère-Nature parle et accuse …

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20208

Des forêts qui brûlent en Australie aux feux qui dévastent la Californie et l’Amazonie; des inondations en Amérique, en Europe ou en Asie, au désert qui avance en Afrique… des quatre coins du monde la Nature nous interpelle, nous parle, nous apostrophe avec douleur, avec fureur… avec les larmes de sa souffrance et les ouragans de sa colère… Notre Mère.

« Vous avez brutalisé les animaux, dans le ciel, sur la terre, sous les eaux; vous avez pillé, détruit et tué pour votre seul bien-être la mer et ses richesses, la Terre et ses beautés. Pour votre profit, vous avez signé ma perte… Aux peuples et aux tribus, africains, amérindiens ou aborigènes, qui respectaient la Terre à laquelle ils se sentaient appartenir, vous avez menti et vous avez volé cette Terre que vous avez prétendu vous appartenir. Trahir, voler, exploiter, tuer et détruire… c’est tout ce que je connais de vous, Hommes de la civilisation moderne! J’étais votre mère-Nature, vous avez détruit mon ordre, brisé mon harmonie, décimé mes espèces, pollué les éléments… j’étais votre Mère, je suis devenu la poubelle de votre cupidité et de vos profits! »

– La Nature parle, pleure et se révolte. La Nature résiste, et son terrible pouvoir de dévaster et de tuer est sa façon de nous réveiller, avant qu’il ne soit trop tard. Entre le feu du soleil, et les flots des nuages, entre les tremblements de terre et les déserts qui progressent, les forces de la Nature déploient une implacable « convergence des luttes ». Les catastrophes sont locales et le message global : le corail se meurt, des espèces disparaissent, les marais étouffent, l’eau manque et l’air se raréfie. C’est la façon dont la Nature nous exprime « l’intersectionnalité » de sa résistance : toutes les espèces (des plus négligeables aux plus nobles), tous les éléments (des plus marécageux aux plus lumineux) s’unissent et déterminent notre destinée commune. Riches ou pauvres, Noirs ou Blancs, Femmes ou Hommes, nous mourrons de la même mort, tous, et nous serons détruits par ce que nous avons détruit.

Il est fou l’Homme qui néglige la sagesse éternelle de toutes les religions, de toutes les spiritualités et de toutes les cultures : « Ecoute ta Mère! »

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