Obama et la question israélo-palestinienne

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Tout le monde s’accorde à reconnaître en Barack Obama un homme à l’intelligence aiguisée, et un juriste chevronné particulièrement précis dans le choix de ses mots. On doit donc prendre Obama au sérieux – tant dans ce qu’il dit que dans ce qu’il tait. D’une signification particulière, sa première déclaration substantielle en matière d’affaires étrangères, le 22 janvier, au Département d’Etat : il intronisait alors George Mitchell, duquel il faisait son envoyé spécial au Moyen-Orient.

On attend de Mitchell qu’il focalise son attention sur le problème israélo-palestinien, au lendemain de la récente invasion américano-israélienne de Gaza. Durant cet assaut meurtrier, Obama est resté silencieux, n’émettant que quelques platitudes, au motif, disait-il, qu’il n’y aurait eu qu’un seul président des Etats-Unis – alors que cela ne l’avait jamais incité à se taire sur bien d’autres questions. Sa campagne, en revanche, avait lourdement insisté sur cette déclaration du même Obama : « Si des roquettes tombaient là où mes deux filles dorment, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour arrêter ça ! ». Il faisait allusion aux enfants israéliens (est-il besoin de le préciser ?), et non aux centaines d’enfants palestiniens en train d’être massacrés par des armes de fabrication américaine, dont, évidemment, il ne pouvait pas parler, puisque – combien de fois faudra-t-il vous le répéter ? – il n’y avait qu’un seul président qui fût en mesure de le faire (mais qui n’en avait nulle envie) ?!

Toutefois, le 22 janvier, le seul et unique président des Etats-Unis est devenu un certain Barack Obama. Par conséquent, celui-ci pouvait désormais parler librement de ce genre de question – en évitant soigneusement, bien sûr, l’agression contre Gaza, qui venait de prendre fin, par le plus grand des hasards ( !). Juste à la veille de son intronisation !

Le discours d’Obama a mis l’accent sur son engagement en vue d’un règlement pacifique. Il en a laissé les délinéaments dans le vague, excepté une proposition spécifique : « L’initiative de paix arabe », a dit Obama, « comporte des éléments constructifs qui pourraient contribuer à faire progresser ces efforts. Le temps est venu, pour les pays arabes, d’agir selon la promesse de cette initiative en soutenant le gouvernement palestinien sous la direction du président Abbas et du Premier ministre Fayyad, en allant de l’avant dans la normalisation de leurs relations avec Israël et en luttant contre l’extrémisme qui nous menace tous. »

Obama, on le voit, ne falsifie pas tout de go la proposition de la Ligue arabe, mais son entourloupe, soigneusement, ciselée est hautement instructive.

La proposition de paix de la Ligue arabe appelle effectivement à une normalisation des relations avec Israël – dans le contexte – je répète : dans le contexte – d’un solution à deux Etats dans les termes du consensus international réuni de longue date, que les Etats-Unis et Israël bloquent depuis plus de trente ans, dans un isolement international total, chose qu’ils continuent à faire aujourd’hui. Le noyau de la proposition de la Ligue arabe, comme Obama est ses conseillers ès-Moyen-Orient le savent parfaitement, c’est son appel à un règlement politique pacifique dans ces termes, bien connus désormais, dont il est reconnu qu’ils sont la seule base possible pour le règlement pacifique auquel Obama professe être attaché. L’omission de ce fait crucial ne saurait être purement accidentelle : elle signale de manière très claire qu’Obama n’envisage nullement de se départir du rejectionnisme américain. L’appel qu’il lance aux pays arabes, les exhortant à mettre en actes un corollaire de leur proposition, tandis que les Etats-Unis continuent à ignorer jusqu’à l’existence de son contenu fondamental, qui bien entendu pré-conditionne le corollaire, dépasse les bornes du cynisme.

Les actes les plus significatifs de nature à saper tout règlement pacifique sont les agissements quotidiens soutenus par les Etats-Unis dans les territoires occupés, tous reconnus comme des agissements criminels : confiscations de terres arables et de ressources et construction de ce que l’architecte-en-chef du plan, Ariel Sharon, appelait des « bantoustans » pour Palestiniens – ce qui était d’ailleurs une comparaison injuste, car les bantoustans sud-africains étaient autrement plus viables que les fragments de la Palestine concédés aux Palestiniens dans la conception sharonienne des choses, en train de se réaliser sur le terrain. Mais les Etats-Unis et Israël vont même jusqu’à continuer à refuser un règlement politique en pures paroles verbales, encore tout récemment, en décembre 2008, les Etats-Unis et Israël (ah, j’allais oublier… ainsi que quelques minuscules îles du Pacifique) ayant voté contre une résolution de l’Onu soutenant « le droit du peuple palestinien à l’autodétermination » (votée à 173 voix pour, 5 contre, et le véto des Etats-Unis-Israël, sous des prétextes évasifs).

Obama n’a pas eu un seul mot au sujet des constructions de colonies et d’infrastructures (réservées aux colons) en Cisjordanie, ni des mesures complexes visant à contrôler l’existence des Palestiniens et conçues de manière à saper les perspectives de toute solution pacifique à deux Etats. Son silence est une réfutation sinistre de ses envolées lyriques sur la manière dont il va « entretenir un engagement actif à rechercher deux Etats vivant côte-à-côte, dans la paix et la sécurité ».

Il n’a pas mentionné, non plus, l’utilisation d’armes américaines à Gaza, en violation non seulement du droit international, mais aussi de la loi américaine. Ni l’expédition de nouvelles armes américaines par Washington  à Israël, au plus fort de l’agression américano-israélienne, chose que n’ignoraient certainement pas les conseillers es-questions moyen-orientales d’Obama.

Sur un point, toutefois, Obama s’est montré intraitable : la contrebande d’armes à destination de Gaza doit être stoppée… Il avalise l’avis commun de Condoleezza Rice et de la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni, selon lequel la frontière entre la bande de Gaza l’Egypte doit être hermétiquement scellée – remarquable exercice d’arrogance impériale, comme l’a fait observer le Financial Times : « Se congratulant mutuellement, à Washington, ces deux responsables semblaient oublier le fait qu’elles étaient en train de conclure un marché au sujet d’un commerce illégal à la frontière de quelqu’un d’autre : en l’occurrence, des Egyptiens. Le lendemain, un responsable égyptien qualifia leur mémorandum de « fictionnel ». Mais cette objection égyptienne fut rejetée d’un revers de main…

Revenons à l’allusion faite par Obama à la proposition « constructive » de la Ligue arabe ; comme l’indique le compte-rendu, Obama persiste à refuser de soutenir le parti vainqueur [Chomsky écrit, par erreur : « defeated party », ndt] des élections de janvier 2006 – les seules élections libres de tout le monde arabe – auxquelles les Etats-Unis et Israël réagirent, immédiatement et ouvertement, en punissant sévèrement les Palestiniens de s’être opposés à la volonté des maîtres. Mais il y  a un léger ‘hic’, c’est le fait que le mandat d’Abbas a pris fin le 9 janvier, et que Fayyad a été nommé sans avoir été confirmé par le Parlement palestinien (dont beaucoup des membres ont été kidnappés par Israël, où ils sont emprisonnés depuis lors). Le quotidien israélien Ha’aretz qualifie Fayyad de « drôle d’oiseau dans le monde politique palestinien. D’un côté, c’est l’homme politique palestinien le plus estimé en Israël et en Occident. De l’autre, toutefois, il n’a pas le moindre pouvoir électoral, ni dans la bande de Gaza, ni en Cisjordanie ». Le rapport relève par ailleurs « la relation intime de Fayyad avec l’establishment israélien », et en particulier son amitié avec Dov Weisglass, un conseiller extrémiste de Sharon. Bien que dépourvu de tout soutien populaire, Fayyad est considéré compétent et intègre, ce qui n’est pas courant dans les secteurs politiques sponsorisés par les Etats-Unis.

L’insistance mise par Obama à ne jurer que par les seuls Abbas et Fayyad ne fait que confirmer le mépris constant de l’Occident pour la démocratie, dès lors que celle-ci échappe à son contrôle.

Obama a fourni les raisons habituelles « justifiant » qu’on ignore le gouvernement élu dirigé par le Hamas. « Pour être un authentique partenaire de paix », a ainsi déclaré Obama, « le quartette [Etats-Unis, Union européenne, Russie et Onu] a fait savoir très clairement que le Hamas doit répondre à des conditions très précises : reconnaître le droit à l’existence d’Israël ; renoncer à la violence ; respecter les accords déjà conclus. » Passé sous silence, comme d’habitude, le fait gênant que les Etats-Unis et Israël rejettent fermement la totalité de ces trois conditions. Seuls dans le monde, ils empêchent un règlement à deux Etats, dont un Etat palestinien ; bien entendu, ils ne renoncent pas à la violence ; et ils rejettent la proposition centrale du Quartette, à savoir la « feuille de route ». Israël l’a certes acceptée, pour la forme, mais accompagnée de quatorze réserves qui, de fait, en éliminent le contenu (en cela, Israël était soutenu, tactiquement, par les Etats-Unis). C’est le grand mérite de l’ouvrage de Jimmy Carter, Palestine : la paix, pas l’apartheid !, d’avoir porté ces faits à la connaissance de l’opinion publique pour la première fois – et à celle de l’opinion politiquement correcte, consensuelle, « mainstream », pour la seule et unique fois…

Par un raisonnement élémentaire, il s’ensuit que ni les Etats-Unis, ni Israël ne sont des « partenaires de paix sincères». Mais ça, il ne le dira jamais. Cette phrase ne doit même pas exister, en anglais !

Il est peut-être injuste de critiquer Obama pour cette quintessence de cynisme, car elle est quasi universelle, à la différence de son éviscération méticuleuse de la composante centrale de la proposition de la Ligue arabe, qui est vraiment un apport innovateur qui lui revient en propre et qu’on ne saurait lui contester…

Quasi-universelles, elles aussi, ces références convenues au Hamas : organisation terroriste, vouée à la destruction d’Israël (à moins que ce ne soit à celle de tous les juifs ?). Sont omis les faits gênants (sans doute) que les Etats-Unis-Israël non seulement sont voués à la destruction de toute forme viable d’Etat palestinien, mais ne cessent de mener des politiques allant dans ce sens. Ou encore celui que, contrairement aux deux Etats réjectionnistes, le Hamas a appelé à une solution à deux Etats, dans les termes du consensus international : publiquement, explicitement et de manière répétée.

Obama a introduit ses observations ainsi : « Permettez-moi d’être clair : l’Amérique est garante de la sécurité d’Israël. Et nous soutiendrons toujours le droit qu’a Israël de se défendre contre des menaces illégitimes. »

Au sujet du droit des Palestiniens à se défendre contre des menaces bien plus extrêmes, comme celles qui se produisent quotidiennement, avec le soutien des Etats-Unis, dans les territoires occupés : rien ! Nada ! Mais, là encore, c’est la norme à laquelle nous sommes « habitués »…

Normale, là encore, l’énonciation du principe selon lequel Israël a le droit de se défendre. C’est correct. Mais c’est vide : se défendre, dans l’absolu, tout le monde en a le droit ! Mais dans son contexte, ce cliché est pire que vide : c’est une tromperie cynique supplémentaire.

La question n’est pas de savoir si Israël a le droit de se défendre, comme n’importe qui d’autre, mais s’il a le droit de le faire par la force. Personne, y compris Obama, ne pense qu’un pays puisse jouir d’un droit de valeur générale à se défendre par la force : tout d’abord, il est nécessaire de démontrer qu’il n’existe aucune alternative pacifique, que l’on pourrait expérimenter. Dans le cas qui nous occupe, il y a des alternatives, assurément.

Une alternative étriquée consisterait, pour Israël, à respecter un cessez-le-feu, comme, par exemple, le cessez-le-feu proposé par le chef politique du Hamas Khaled Meshaal quelques jours avant qu’Israël ne lance son agression, le 27 décembre. Meshaal a appelé à réinstaurer l’accord de 2005 ; cet accord préconisait une fin des violences et une ouverture permanente des frontières, accompagnées d’une garantie, par Israël, que les biens et les personnes pourraient circuler librement entre les deux parties de la Palestine occupée, à savoir la Cisjordanie et la bande de Gaza. Cet accord avait été rejeté au bout de quelques mois par les Etats-Unis et Israël, après que les élections libres de janvier 2006 eurent « mal tourné ». Les autres cas, tout aussi hautement significatifs, abondent.

Mais une alternative plus large et plus significative consisterait, pour les Etats-Unis et pour Israël, à abandonner leur isolationnisme extrême, et à rejoindre le reste du monde – dont les pays arabes et le Hamas – dans le soutien à un règlement à deux Etats conforme au consensus international. Il convient de noter qu’au cours des trente années écoulées, il n’y a eu qu’une unique occurrence d’abandon de l’isolationnisme américano-israélien : les négociations de Taba, en janvier 2001, qui semblèrent très proches d’une résolution pacifique du conflit, lorsqu’Israël les fit capoter prématurément. Il ne serait pas incongru, pour Obama, d’accepter de rejoindre le reste du monde, fût-ce dans le cadre de la politique américaine, encore faudrait-il que cela l’intéresse vraiment ?

En résumé : la réitération quelque peu forcée, par Obama, du droit d’Israël à l’autodéfense n’est rien d’autre qu’un énième exercice de tromperie cynique – même si, il faut le reconnaître, elle n’est pas quelque chose qui lui soit propre, s’agissant d’une tromperie virtuellement universelle.

Si, dans ce dernier cas, la tromperie est particulièrement frappante, c’est parce que l’occasion en fut la nomination de Mitchell au poste d’envoyé spécial. Le principal haut-fait de Mitchell fut son rôle éminent dans le règlement pacifique en Irlande du Nord. Celle-ci prôna la fin du terrorisme de l’IRA et de la violence britannique. Cela revenait à reconnaître, implicitement, que, si la Grande-Bretagne avait bien le droit de se défendre contre le terrorisme, elle n’avait aucun droit à le faire par la force, car il existait une alternative pacifique : la reconnaissance des griefs légitimes de la communauté irlandaise catholique, qui étaient à l’origine de la terreur de l’IRA. Dès l’instant où la Grande-Bretagne adopta cette attitude raisonnable, la terreur cessa. Les implications pour la mission de Mitchell, en matière de conflit israélo-palestinien, sont tellement évidentes qu’il n’est nul besoin de les rappeler. Et leur omission, là encore, est un indice frappant de l’inscription de l’administration Obama dans le rejectionnisme traditionnel des Etats-Unis et dans leur opposition à la paix, à moins que ce ne soit à leurs propres conditions extrémistes.

Par ailleurs, Obama a rendu hommage à la Jordanie en raison de « son rôle constructif dans l’entraînement des forces de sécurité palestiniennes et dans l’entretien de ses bonnes relations avec Israël – ce qui contraste de manière frappante avec le refus américano-israélien de traiter avec le gouvernement palestinien démocratiquement élu, tout en punissant sauvagement les Palestiniens pour avoir élu ledit gouvernement pour des motifs qui, comme nous l’avons noté, ne soutiennent pas un simple examen de quelques secondes. Il est vrai que la Jordanie s’est jointe aux Etats-Unis dans l’armement et l’entraînement des forces palestiniennes de sécurité, afin qu’elles soient en mesure d’interdire toute manifestation de soutien aux malheureuses victimes de l’agression américano-israélienne contre Gaza, et aussi en arrêtant des partisans du Hamas et l’éminent journaliste Khaled Amayréh, tout en montant de toutes pièces leurs propres manifestations de soutien à Abbas et au Fatah, dans lesquelles « la plupart des participants étaient des fonctionnaires et des écoliers ayant reçu de l’Autorité palestinienne l’ordre expresse d’y participer », d’après le quotidien Jerusalem Post. Cela, oui, d’accord : c’est le genre de démocratie qui est à notre goût…

Obama a fait un autre commentaire lourd de sens : « Dans le cadre d’un cessez-le-feu à long-terme, les points de passage à travers la frontière de Gaza devront être ouverts afin de permettre le passage des aides et des marchandises, avec un régime de surveillance adéquat… » Bien entendu, il s’est bien gardé de mentionner que les Etats-Unis et Israël avaient rejeté un accord quasi similaire après les élections de janvier 2006 et qu’Israël n’avait jamais respecté par le passé des accords du même type à ses frontières.

On notera aussi l’absence totale de réaction à l’annonce par Israël de son rejet de l’accord de cessez-le-feu, rendant du même coup toute perspective que ledit accord soit « de longue durée » inutile. Comme cela a été immédiatement rapporté par la presse, « le Ministre israélien Binyamin Ben-Eliezer, qui assiste aux délibérations du Conseil des ministres en matière sécuritaire, a déclaré à la Radio de l’Armée, mercredi, qu’Israël ne laisserait pas les points de passage vers Gaza rouvrir sans qu’ait été au préalable conclu un marché en vue de la libération de Gilad Shalit, ce soldat israélien prisonnier du groupe islamiste depuis 2006 (Financial Times, 23 janvier) ; « En début de semaine, la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni a déclaré que des progrès en matière de libération du caporal Shalit seraient un préalable à l’ouverture des postes frontière restés fermés, la plupart du temps, depuis que le Hamas avait arraché le contrôle de la bande de Gaza à l’Autorité palestinienne, en 2007 » (Christian Science Monitor, 23 janvier) ; « un responsable israélien a déclaré que des conditions très dures seraient mises à toute levée du blocus, qu’il a conditionnée elle-même à la libération de Gilad Shalit » [Financial Times, 23 janvier]. ; entre bien d’autres éléments.

La captivité de Shalit est une question prééminente en Occident : c’est là une énième « preuve » du caractère criminel du Hamas. Quoi que l’on puisse en penser, il est incontestable que la capture d’un militaire d’une année d’agression est un crime bien moindre que la capture de civils telle que la pratiquait exactement la veille l’armée israélienne, qui avait fait prisonniers deux frères qu’elle avait ensuite exfiltrés à travers la frontière, après quoi ils avaient disparu dans un camp d’emprisonnement israélien. Contrairement au cas beaucoup moins grave de Shalit, ce crime a pratiquement été passé sous silence, et il a fini par être oublié, en même temps que la pratique sur une base régulière, par Israël, depuis des décennies, du kidnapping de civils au Liban et en haute mer, suivie de leur dispersion dans diverses prisons israéliennes, où ils sont bien souvent maintenus prisonniers durant des années, en tant qu’otages. Mais la capture de Shalit, elle, c’est autre chose : elle interdit la conclusion d’un cessez-le-feu !

Le discours d’Obama, au département d’Etat, consacré au Moyen-Orient, se poursuivit avec « la situation en train de se dégrader en Afghanistan et au Pakistan… (deux pays qui sont) le front central de notre lutte constante contre le terrorisme et l’extrémisme ». Quelques heures plus tard, des avions de guerre américains attaquaient un hameau principalement peuplé de bergers. Des femmes et des enfants figurent parmi les vingt-deux tués, ont-ils indiqué, d’après Hamididan Abdul Rahmazai, le chef du conseil provincial. » (Los Angeles Times, 24 janvier).
Le premier message qu’adressa Karzai, le président afghan, à Obama, après son élection, en novembre, fut une exhortation à arrêter les bombardements contre des civils afghans, une exhortation qu’il réitéra quelques heures avant qu’Obama ne prête serment. Cela fut considéré comme un appel significatif de Karzai au départ [de l’Afghanistan] des forces américaines et des autres forces armées étrangères. Les riches et les puissants ont leurs « responsabilités ». Parmi celles-ci, a écrit le New York Times, il y a celle d’ « assurer la sécurité » dans le sud de l’Afghanistan, un pays où « les insurgés sont formés sur place et auto-entretenus ». Air connu. Cela ressemble mot pour mot à ce que l’on pouvait lire dans la Pravda, dans les années 1980. Par exemple…

 
 
 
 
 

1 COMMENTAIRE

  1. salam aleykum,
    Cet article est en effet la premiere critique serieuse de l’administration Obama. Malheureusement sur le dossier israelo-palestinien je ne pense pas qu’Obama puisse nous apporter le fameux Changement qui fait que tant de gens dans le monde l’admire.
    Ceci est dû à mon avis, non pas qu’Obama soit une personne perverse qui cache son jeux mais plutot que les EU ont depuis longtemps pris parti dans ce conflit(côté israelien)et que ce n ‘est que du côté des autres démocrates qu’ils soient europeens,africain,asiatiques ou arabes qu’on peut esperer équilibrer la balance dans cette trajédie qui touche le peuple Palestiniens depuis si longtemps

  2. Très bon article.

    Pour ce qui est du boycott, une campagne nommée « Boycott-Désinvestissement-Sanctions » vient d’être relayée en France

    C’est un boycott ciblé sur les produits israéliens pour plus d’informations voici le lien du document à télécharger, à relayer au maximum, via Internet (blog, sites, forums, etc.)

    => http://91.121.25.145/download.php?file=204Appel_des_Palestiniens_Au_Boycott_Des_Produits_Israeliens.doc

    Et le blog pour des informations supplémentaires avec un excellent article de Naomi KLEIN:

    http://campagneboycott.blogspot.com/

    Paix et courage pour le peuple palestinien, Sa Liberté, Sa Dignité, et le respect des Droits Humains les plus élémentaires.

    • Et si Obama faisait le même coup que De Gaulle pour la guerre d’Algérie?

      Personne ne semble envisager cette hypothèse.
      On peut imaginer des concordances:

      De Gaulle a été porté au pouvoir en 58 par beaucoup de partisans de l’Algérie française qui le voyaient comme le sauveur de celle ci.Il a donc tu son intention à terme d’accepter l! indépendance de l’Algérie.

      Le » Je vous ai compris » a enfoncé le clou mais pouvait aussi s’adresser aux algériens!
      Les esprits ,en France,n’étaient pas mûrs(à cette époque,quel français et quel homme politique parlait de l’indépendance de l’Algérie?sans doute pas ceux de gauche,n’est ce pas mr. Miterrand?)

      Obama a eu besoin du soutien du lobby juif pour venir au pouvoir.Il s’est tu lui aussi.
      Son opinion publique n’est également pas mûre,tant elle a été travaillé par la propagande sioniste.
      N’oublions pas qu’il leur a fallu la crise et des morts de soldats en Irak pour rejetter cette guerre et la politique de Georges Bush.

      De Gaulle a fait la guerre aux algériens,certes,pour ne pas se faire « arracher » l’indépendance.Mais s’il avait ,très,trop vite proclamer son but de l’indépendance de l’Algérie,il serait devenu impopulaire,on l’aurait éjecté.
      Il n’avait donc pas trop le choix,s’il voulait rester au pouvoir et mener à bien ses projets.

      Le nombre de morts et la durée de la guerre a fait réagir le peuple français et international pour que cesse cette guerre.A ce moment là,l’indépendance semble inéluctable et le seul choix.

      Ne serait-ce pas ce que recherche Obama?
      Que les siens se lassent de payer l’effort de guerre israelien(la crise,en ce sens est la bienvenue!),que le véritable visage d’Israel soit enfin visible(Là,c’est aux pro-palestiniens d’informer et encore d’informer)
      Le message commence à passer.Pas assez vite mais enfin,quand on compare aux années de 50 à 90,le virage s’amorce.
      En attendant,Obama,n’a pas d’autres choix que de biaiser,car il a encore besoin d’appuis pour ses réformes intérieures.
      Le problème de cette attitude:les nombreux morts à venir ,c’est horrible.
      Mais s’il parle,une grosse campagne se ferait aux Usa contre lui et sa vie même serait en danger.(pensons aux attentats par l’oas contre De Gaulle)
      Ne pas parler et rester pour tenter finement et pas à pas de régler le problème palestinien .

      Parler ,agir mais perdre le pouvoir.

      Et quel homme politique après lui voudra ou pourra se désolidariser d’Israel?

      Je ne sais pas,évidemment, si cette stratégie est la sienne mais pourquoi pas?

  3. Conclusion, ce n’est qu’un pantin de plus !!!

    Un complice des tueurs d’enfants et de femmes …

    Dieu que je n’aimerais pas être à leur place !

    On ne peut compter que sur nous même.

  4. « Chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites que l’Amérique fera ceci ou fera cela… Je vais vous dire quelque chose de très clair : Ne vous préoccupez pas de la pression de l’Amérique sur Israel, nous ,nous controlons l’Amérique et les américains le savent. » Le Premier ministre israélien Ariel Sharon Le 3 octobre 2001

  5. Evidemment, on nous a vendu beaucoup de rêves avec l’éléction d’Obama, et beaucoup d’entre nous sont encore sur leurs petits nuages. Cet article est la première critique constructive qu’il m’ait été donné de lire et écrite par un grand spécialste des USA qui plus est. A mon avis nous devons encore laisser à Obama le temps de faire ses preuves, tout en continuant à faire pression de la sorte pour qu’il les fassent au plus vite. S’il est soumis à des influences pour se conformer à la politique de ses prédécésseurs, il doit clairement sentir qu’on garde l’oeil sur lui et qu’on ne lui laissera pas passer les conséquences de ses actes. Des vies humaines sont en jeu, et il serait grand temps que ces vies retrouvent leur « vraie » valeur.

  6. Oui très bon article, je tiens a préciser que Chomsky a écrit un autre article quelques jours avant celui-ci qui s’intitule « Exterminer les brutes » et qui est encore plus documenté et pertinent que celui-ci. Je n’ai pas pu le copié collé car il est trop long

  7. … la colonisation continue.

    A lire l’article ci-dessous, on comprend pourquoi Israël et les USA retardent toute échéance de négociation avec les Palestiniens : pendant ce temps s’installe un état de fait qui voit de jour en jour la Cisjordanie se rétrécir et Jérusalem être cernée de toute part par les colons… Comment constituer un Etat palestinien viable sur de telles bases?

    F

    Les élections en Israël (1/6)

    La colonisation israélienne se poursuit, quels que soient les gouvernements

    LE MONDE | 02.02.09 | 16h07 • Mis à jour le 02.02.09 | 16h07

    JÉRUSALEM CORRESPONDANT

    Benyamin Nétanyahou n’a pas raté l’occasion. Opposé au retrait unilatéral de la bande de Gaza effectué par Ariel Sharon en 2005, le patron du Likoud avait mis en garde, à cette époque, contre le danger des tirs de roquettes « qui atteindront Ashdod et Ashkelon ». « Qui a vu en 2005 ce que nous allions comprendre en 2009 ? C’est Nétanyahou ! », bombarde un spot publicitaire.

    L’homme qui, selon les sondages, a toutes les chances de devenir le prochain premier ministre d’Israël a donc eu raison avant tout le monde. C’est pourquoi il a clairement indiqué, le 31 janvier, qu’il n’était pas question de procéder à « un démantèlement par la force » des quelque cent colonies « sauvages » de Cisjordanie qu’Ariel Sharon avait promis de faire disparaître. « Il faut parvenir à un accord à l’amiable avec les résidents », a insisté M. Nétanyahou. Ce dernier s’est prononcé contre la création de nouvelles implantations, mais il souhaite néanmoins que la construction se poursuive pour faire face à la croissance naturelle.

    Or la pression démographique est telle que l’édification de nouveaux logements ne suffit pas. Et cela malgré une nette accélération au cours de l’année 2008, comme vient de le révéler l’organisation pacifiste israélienne La Paix maintenant. Les constructions ont en effet augmenté de 57 % et le nombre total des colons est passé de 270 000, en 2007, à 285 000, en 2008. Le taux de croissance dans les colonies est en moyenne de 5 % chaque année, soit plus de deux fois supérieures à la croissance démographique en Israël. « Personne n’a véritablement de projet de mettre fin à la colonisation. Tous les responsables politiques disent la même chose. La croissance naturelle, c’est la colonisation qui se poursuit sous un autre nom », fait remarquer l’historien Zeev Sternhell, farouche opposant à celle-ci. A la périphérie orientale de Jérusalem, les constructions redoublent aussi. L’encerclement se poursuit afin de constituer un « Grand Jérusalem » qui interdirait à un Etat palestinien d’avoir Jérusalem-Est comme capitale.

    La dernière zone libre de toute habitation, le secteur E1, au nord-est, fait l’objet d’une pression de plus en plus accentuée de l’administration israélienne. Jusqu’à présent, les Américains s’y opposaient farouchement, car son annexion couperait définitivement la Cisjordanie en deux et ferait d’un Etat palestinien « continu et viable » une chimère. Un énorme commissariat de police a déjà été édifié au sommet de collines arides et tout un réseau d’infrastructures a été mis en place afin de préparer le terrain à la construction de logements.

    « SANS AUCUN PERMIS »

    Le quotidien Haaretz a révélé, dimanche 1er février, que 200 millions de shekels (40 millions d’euros) ont été investis au cours des deux dernières années pour viabiliser une partie de la zone E1 d’une superficie de 12 hectares. Il s’agit d’opérer la jonction entre la colonie de Maale Adumim (35 000 habitants) et Jérusalem et d’empêcher toute partition de la ville. Près de 200 000 colons ont déjà élu domicile dans le chapelet d’implantations qui entourent l’est de Jérusalem.

    Depuis un rapport officiel de 2005 sur les colonies « sauvages » et la nécessité d’y mettre un terme, il était déjà connu que la plupart d’entre elles étaient établies sur des terres palestiniennes. Aujourd’hui, on apprend qu’environ 75 % des 120 implantations de Cisjordanie « ont été construites sans aucun permis ou en violation totale de ceux qui ont été délivrés et que dans plus de trente d’entre elles, bon nombre de bâtiments ont été édifiés sur des terres privées appartenant à des Palestiniens ».

    Ce constat émane d’un autre rapport officiel rédigé par le général Baruch Spiegel, après une longue enquête, à la demande du ministre de la défense de l’époque, Shaul Mofaz. Son contenu, considéré comme de la « dynamite politique », est resté secret. Ehoud Barak, actuel ministre de la défense, a refusé de le publier, estimant qu’il pouvait « représenter un danger pour la sécurité de l’Etat et causer du tort aux relations internationales d’Israël ». Révélé, vendredi 30 janvier, par le quotidien Haaretz, ce rapport démontre « qu’il y a eu une violation systématique des lois internationales et du droit de propriété des Palestiniens », affirme Michael Sfard, avocat de Yesh Din, une organisation israélienne de défense des droits de l’homme.

    Il estime qu’à partir de ces données officielles, les personnes spoliées pourront désormais saisir la justice nationale, voire les tribunaux internationaux, pour faire valoir leurs droits. Ce document officiel « jette une lumière crue sur les déclarations pacifiques d’Israël et sur la position officielle selon laquelle les colonies ont été créées en accord avec les normes internationales et dans le respect de la propriété privée », écrit Haaretz dans un éditorial.

    ——————————————————————————–
    Prochain article : Le « phénomène » Avigdor Lieberman.

    Michel Bôle-Richard
    Article paru dans l’édition du 03.02.09

  8. Salam,
    La question qu’il faut se poser au sujet d’Obama, qui a decider de financer sa campagne presidentielle (ça se chiffre en millions de dollars)??sachant que son concurent Macain avait le meme pbs , la reponse est simple c’est Wall Street , en contre partie il y’a eu surement des garanties entre autre continuer a soutenir israel.
    A partir de la la machine mediatique c’est declanche avec une propagande nous faisons croire qu’Obama est plus juste que bush. Conclusion , les decideurs de l’ombre sont les memes, le reste ce n’est que des figurants pour la communication et les media.
    Mais l’histoire nous appris une chose, chaque puissance a une fin, a qui le tour ???

  9. salam

    si on parlait de ce qui se passe dans nos familles, autant que l’on parle de politique et de citoyenneté, le monde se porterait mieux,insha allah…

    mais de cela on a peur, peut-être autant que les sionistes ont peur que soit dévoilé leur actes criminels

    chacun ses peurs, chacun ses négations, au bout du compte tout le monde est perdants, et comme dans le néo-libéralisme, toujours les mêmes, ceux qui n’ont pas les moyens de parler, de faire face, en dehors des doua madhloumines, triste avenir, pour tous, même pour les parents,

    parait-il que dans la vie, on a ce que l’on mérite, cette phrase d’une rare violence, est surement un peu vraie, mais vraie pour tous, parce qu’Allah ne fait pas de sélectivité dans la justice

    Allahou rahmanou Mousta ane

    Salam

  10. salam . pourquoi tjs mettre des articles sur l opinion des differents presidents americains alors que nous savons pertinnement que le lobby la bas est tellement puissant que c est bien sur eux qui decide du futur president americain. qu il soit de parti demo ou rep le president x doit tenir les mèmes propos face a ce conflit israelo palestinien . quoiqu en pense surement mister obama…c est aux diffèrents peuple de faire changer les choses et chacun a son èchelle. merci

  11. Intellectuels et philosophes Français accusent Sarkozy de complicité de crimes de guerre

    mercredi 4 février 2009

    Gil Anidjar, historien des religions, Daniel Bensaïd, philosophe, Alain Brossat, philosophe, Eric Hazan, éditeur et écrivain, Joëlle Marelli, traductrice, Jean-Luc Nancy, philosophe, Michèle Sibony, enseignante, ancienne présidente de l´UJFP, Michel Warschawski, journaliste sont les auteurs d’une tribune publiée par le site de l’humanité où ils accusent explicitement Nicolas Sarkozy avec son ami et ministre des affaires étrangères Bernard Kouchnner de complicité de crimes de guerre avec les dirigents Israeliens Olmert,Livni, Barak et Ashkenazi.

    Les auteurs reprochent aux deux d’avoir usé de leurs fonctions et rôles durant la présidence Française de l’UE pour favoriser Israel en dépit de la législation Europénne.Les auteurs estimaient que Sarkozy et Koucnhner se sont  » rendus coupables d´avoir arraché à l´Union européenne le « rehaussement » de l´Accord d´association avec Israël, alors même que le blocus israélien affamait et épuisait Gaza depuis dix-huit mois et que les conditions de l´Accord initial, notamment le respect des droits humains, n´avaient jamais été remplies par l´État d´Israël. »

    Les auteurs accusent Sarkozy et Kouchner d’avoir collaboré avec Israel en empêchant avec des « vaines » missions , je cite, » allées et venues entre le Caire, Damas, Jérusalem, vous avez donné à Israël le temps de poursuivre les bombardements sur la population civile de Gaza. Pour que les choses soient claires, vous avez accueilli Tzipi Livni pour une visite officielle en France dans les tous premiers jours de l´offensive et repris les mensonges de l´État israélien sur son « droit de se défendre » après la rupture de la trêve, attribuée au Hamas. Vous ne pouviez pas ignorer que les conditions de cette trêve n´avaient jamais été respectées par Israël, puisqu´elles comprenaient la levée du blocus et l´ouverture des frontières de ce territoire surpeuplé et exsangue. »

    Le troisième point contesté à la ligne Française de Sarkozy et Kouchner est la participation de l’armée Française directement au conflit au profit de l’armée Israélienne contre les Palestiniens et surtout de convaincre ,en vain,les Britanniques et les Allemands de les suivre dans leurs besognes,je cite, »Vous parlez à présent d´associer la France à l´Allemagne et à la Grande-Bretagne pour faire la police au profit d´Israël afin d´« empêcher la contrebande d´armes vers Gaza ». Il serait plus opportun d´empêcher Israël de continuer à acquérir des armes dont il fait l´usage que l´on sait. »

    Pour conclure,la tribune demandait de changer radicalement l’approche de Sarkozy et de son ministre des affaires étrangères en rappelant l’ambassadeur en Israel et « d´agir pour faire appliquer les sanctions prévues par le droit international pour punir les crimes de guerre ».

    http://www.lepost. fr/article/ 2009/02/03/ 1410221_intellec tuels-et- philosophes- francais- accusent- sarkozy-de- complicite- de-crimes- de-guerre. html

  12. POURQUOI IL N Y A PAS AUX ETATS UNIS UN LOBBYING COMME LES JUIFS;
    POURQUOI LES MUSULMANS US NE SE FORMENT PAS EN COMMUNAUTE
    VOUS POUVEZ AGIR, TROUVEZ UNE SOLUTION
    ON MEURT ON SOUFFRE NOUS FRANCAIS MUSULMANS DE CETTE INJUSTICE
    ON VEUT AGIR MAIS COMMENT?
    AVEC QUI?
    YA RAB OU ES TU ?

  13. La bonté est en nous

    Un vieil homme était assis à l’entrée d’une ville. Un jeune homme s’approcha de lui et lui demanda : « Je ne suis jamais venu dans cette ville. Comment sont les gens ici ? » Le vieil homme lui répondit par une question : « Comment étaient les gens de la ville d’où tu viens ? »
    -« Egoïstes et méchants. C’est pourquoi quitté cet endroit », répondit le jeune homme.
    Le vieillard dit alors : « Tu trouveras les mêmes ici ». Peu de temps après, un autre jeune homme approche et pose la même question au vieillard qui répond une nouvelle fois par la même question : « Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ? »
    -« Ils étaient bons, bienveillants, accueillants et honnêtes. J’avais beaucoup d’amis là-bas et j’ai eu beaucoup de mal à les quitter », dit le jeune homme.
    -« Tu trouveras les mêmes ici », lui répondit le vieillard.
    Un marchand qui faisait boire ses bêtes avait entendu les deux conversations. Lorsque le second jeune homme s’éloigna, il s’adressa au vieillard sur un ton de reproche : « Comment peux-tu donner deux réponses différentes à la même question posée par deux personnes ? »
    -« Mon fils, dit le vieillard, chacun porte son univers dans son cœur. D’où qu’il vienne, celui qui n’a rien trouvé de bon par le passé ne trouvera rien de bon où qu’il aille. Celui qui n’avait pas d’amis dans l’autre ville n’en trouvera pas ici, et celui qui avait des amis là-bas en trouvera ici de loyaux et de fidèles. Car vois-tu les gens sont pour nous ce que nous trouvons en eux ».

  14. La différance entre Obama et vous : Vous continuez à critiquer et à recritiquer en trouvant intelligemment la petite bête, Obama est devenue présidant des états unis. Il ne sauvera pas tous les noires, arabes et musulmans comme vous auriez souhaité pour le trouver bien. En revanche, il trace un virage dans la politique américaine qu’aucun autre présidant n’aurait fait de nos jours.

  15. Qu’est-ce qui… ?

    Qu’est-ce qui fait lever les gens ?…

    Qu’est-ce qui me fait lever moi ?…

    Est-ce de voir du sang, du sang !

    Bouger à l’écran devant soi ?

    Qu’est-ce qui nous tient debout longtemps,

    Quand tous les gestes mécaniques,

    Sont revenus en galopant,

    Dans les fauteuils où l’on nous pique ?

    Qu’est-ce qui m’a fait lever hier ?

    Que restera-t-il dans longtemps ?

    Que sont les fruits de la colère ?

    Qu’est-ce qui fait lever les gens ?…

    Qu’est-ce qui me fait lever moi ?…

  16. Je Vous salut tous mes frere et soeur de coeur et d amour pur de la profondeur de l ame que vous avez je suis enfin de retour pour vous tous

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