Impuissance

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Soudain je comprenais qu’il ne reviendrait plus,
Le temps avait volé mes souvenirs blessés,
Ma jeunesse, mes joies, mon cœur fatigué.
La lumière était faite et je n’avais rien vu.
 
Vrai, sais-tu, je n’ai rien pu faire;
Mais en silence, aller et éviter les pierres.
 
Il est parti un jour sans surprise et lassé
De la jungle du monde, du pouvoir, de l’argent;
Entre deux sommeils, il murmura l’instant
Seul parmi les siens et enfin libéré
 
Vrai, sais-tu, je n’ai rien pu faire;
Mais l’amour; l’aimer et prier.
 
Je te vois aller, m’aimer au fil des ans
La vie est passée, déjà, que reste-t-il,
De mes mille absences au cœur de ces villes ?
Tu vas ton chemin, tu me ressembles tant!
 
Vrai, sais-tu, je n’ai rien pu faire;
Mais ce sourire, les larmes de ton père.
 
La souffrance des blessures, le sens des solitudes
La mort qui s’approche et s’offre à nos yeux
Apprendre à être seul, à mille, à six, à deux.
Dieu, quel jeu se joue donc sous nos latitudes ?
 
Vrai, sais-tu, je n’ai rien pu faire;
Mais partir sans haine, et même sans colère.
 
Ce fut si long, si bref, si lourd, si léger
Cette vie, ces amis, ces amours, ces écrits
Un sentiment de vide que parfois je confie
A l’éternelle Présence qui m’a fait étranger.
 
Vrai, sais-tu, je n’ai rien pu faire;
Mais l’avouer enfin, aux confins de la terre
 
J’ai tellement essayé
Tellement, tellement

J’ai tellement pleuré

 

Tellement…

 
Hier, et là… comme un enfant

1 COMMENTAIRE

  1. Le père qui s’en va et la vie continue…l’enfant s’il s’en va le père est anéanti ! Ces douleurs là sont plus fortes que tout et on assiste impuissant au spectacle de sa vie ! Conscients et inconscients des mains tendues ….Peut-être est-il déjà trop tard…Il ne faut pas pleurer tout cela n’est qu’illusions….

    • Merci pour tout encore cher frère en Islam. C est merveilleux pour un esprit éclairé comme vous, de prendre souvent la peine de réflechir davantage sur le thème qui nous est tant impuissant à travers l’exemple que le Tout puissant a donné envers Son propre « TEMPS ». C’est Lui qui maîtrise mieux que quiconque son univers, et voilà Tariq, nous renvoie encore sur cette merveilleuse conception de limpuissance pour nous rappeler que »nous portons en permanence notre cadavre sur nos épaules ». Chaque humain doit prendre à bras le corps, le sens de ce poème plein de sens et d’enseignement pour se positionner et prendre du recul pour voir combien la vie ne coûte rien si on n’est doté d’un raison pensaznte à tout bout de champ. la mort c’est le plus grand mérite de l’homme à condition que de son vivant l’être qui comprenait savait discerner ce dont il était capable dans sa courte vie. Merci encore une fois pour nous guider et nous rappeler à l’ordre pour savoir que la vie est faite de réflexion. Bien des choses à Mr RAMADAN, que la Grace de DIEU soit avec toi.
      Ici ton frère.

    • Une finesse de faire le rapprochement entre « impuissance » et  » A Villequier »…tout est perception et subtilité….

    • Je sais bien que c’est la même inspiration qui est à l’origine des deux publications.

      Je sais. Faiblesse, fragilité de l’homme. Cours difficile et parfois si cruel de la vie. Impression d’être un fêtu de paille, impuissant… Et l’abandon salvateur à Sa volonté.

      Je sais. Que les larmes soient bénies de celui qui peut rejoindre son innocence d’enfant.

  2. salem alikoum en ce jour saint du vendredi je viens de découvrir ce poeme merveilleux qui ma profondement émue et bouleverser cher frere tarik RAMADAN je pense souvent au jour ou mes parents vont retourner a DIEU… j’ai eu le plaisir a plusieurs occasions d’assister à vos conferences ma’challah
    que DIEU vous accorde longue vie pour nous permettre encore de vous lire et vous ecouter, vous m’apportez énormenent
    jazaka allah ou khir

  3. Salam alaykoum frère Tariq, ainsi qu’à tous les frères et soeurs musulmans,
    Cet écrit est tellement émouvant et pourtant vous avez pu exprimer ce que vous ressentiez. Les larmes aussi sont un moyen d’expression et quand elles sont là, rien ne sert de les retenir, il faut évacuer. A travers votre message, je ressens ma propre douleur d’un père qui nous a quitté si brutalement sans que je n’ai pu lui dire que je l’aimais ou le serrer dans mes bras. Et pourtant Dieu seul sait combien je l’aimais ! Dites à vos parents combien vous les aimez et chérissez-les !
    Je comprends que parfois vous puissiez être complètement vidé. Qu’Allah nous guide toujours dans le droit chemin et nous vienne en aide. Bon courage et bonne continuation, Inch’allah, quant à la suite !

  4. SALAM ALAYEKOUM.

    TOUS MES RESPECTS CHER TARIK. VOTRE POEME M’A BEAUCOUP EMUE.JE PARTAGE VOTRE EMOTION. QUELLE BELLE RECOMPENSE POUR LES PARENTS QUI LAISSENT DES ENFANTS TELS QUE VOUS.QUE DIEU VOUS GARDE.

  5. salam

    Que dites vous là monsieur Ramadan;
    Bien au contraire;
    Bien au contraire;
    Vous avez beaucoup donner;

    J’espère que Allah vous donnera une longue vie;
    Il sait pourquoi………

  6. Assalaamu calaykum,

    Qu’Allah vous aide cher Tariq et fasse miséricorde à vos très chers parents.

    Je ne vous oublie pas dans mes invocations.

  7. Tariq, Merci Choukroun Thank you ! Cher Tariq, nous t’aimons, non seulement nous t’aimons pour Allah, mais nous t’apprécions aussi, c’est un plaisir, un enrichissement de t’écouter,de te lire.., de te relire .., de te voir.., de te revoir.., tu incites, tu encourages, tu interroges, tu réponds, merci et mille fois merci, nous demandons à Allah Le Très Haut, nous demandons à Allah Le Très Doux, de te préserver, de t’ouvrir encore plus à sa lumière, de te donner la force et le courage, de te récompenser dans cette vie et dans l’au-delà, nous demandons à Allah de prendre en main ta famille…
    Ta présence est une baraka et un hajjar, nous le pensons du fond du cœur.
    Tu demandes l’effort, la discipline, le bon caractère, le bon comportement, le savoir et l’intelligence, le savoir être, le savoir vivre, tu le souhaites, pour les sœurs et les frères, pour tous les gens, Tariq nous suivons ton rappel à 100% et nous prennons Dieu en témoin.
    Tariq ne te décourage pas, ne te fatigue pas, repose toi.., tu es pour nous une référence, tu fera partis des témoins, intch’Allah nous t’aimons, Allah t’aime ..

    • Petite blessure du refus d’un message sincère. Peut-être trop, tout simplement.

      Mais Ollag a raison. C’est le sens, la démarche,qui importe. Elle le dit si bien. Merci Tariq pour ce partage.

      Et nous t’aimons, nous prierons pour toi. Nous demanderons au Très Haut, au Très Doux, de te préserver, te donner le force et le courage. Nous t’aimons.

    • Salam,

      Je confirme Tariq c’est que du Keir, Mach’Allah !!

      Que Dieu t’assiste et te comble dans ce monde et dans l’autre, mon frère, qu’Il allège tes difficultés.

  8. ~~

    Grâce au poème, la parole prend son essor, un seuil est franchi ; un pas est accompli en direction de l’apaisement de la peine et du chagrin.

    Impuissance est un poème ouvert sur l’introspection, à travers lequel la puissance aimante se reconnaît.

    Un grand merci, Monsieur Ramadan, pour cette rencontre poétique emprunte d’humilité et d’amour.
    La Lumière est là et vous accompagne. Toujours.

    ~~

    ~~

    Toute une vie en nous, non visible, circule

    ~~

    Toute une vie en nous, non visible, circule

    Et s’enchevêtre en longs remous intermittents ;

    Notre âme en est variable comme le temps ;

    Tantôt il y fait jour et tantôt crépuscule,

    Selon de brefs et de furtifs dérangements

    Tels que ceux du feuillage et des étangs dormants.

    Pourquoi ces accès d’ombre et ces accès d’aurore

    Dans ces zones de soi que soi-même on ignore ?

    Qu’est-ce qui s’accomplit, qu’est-ce qui se détruit ?

    Mais, qu’il fasse aube ou soir dans notre âme immobile,

    La même vie occulte en elle se poursuit,

    Comme la mer menant son oeuvre sous une île !

    ~~

    ***Georges RODENBACH (1855-1898)***

    ~~

    • Quelqu’un ici avait écrit, ailleurs :

      « Reste avec ta tristesse, elle t’emmènera dans ton centre le plus intime. Tu sais, moi j’ai appris à chevaucher ma tristesse et je sais à présent certains aspects de mon être intérieur que je ne connaissais pas… Il y a tant de choses qui ne se révèlent que dans la tristesse, n’est ce pas ? La tristesse aussi est divine… »

      Merci Ollag.

  9. Mon grand père est mort le 11 Avril 2007. Lui aussi seul parmi les siens, nous étions tout aussi impuissant.

    Vrai, c’est vrai je n’ai aussi rien pu faire, mais juste l’aimer et prier comme vous dite. Lui lire ce que je pouvais, sourat Yassin, Rahmane, Waqi3a, L’Mulk.

    Il est parti lui aussi, en paix inchallah, « de la jungle du monde, du pouvoir, de l’argent ».

    « …Apprendre à etre seul… ». Innalillahi wainnalillahi raji3oun, C’est à Dieu que nous appartenons et c’est vers lui que nous retournerons.

    Allahoumma Rham Walidina Wawalidine Walidina, Warham Jami3il Moslimine.

  10. Si j’ai bien compris ce poème, l’auteur ne parle pas seulement de son père, mais aussi de son enfant et de la mère de ce dernier…

    Peut-être qu’il parle aussi d’autres personnes…

    M.

  11. toi le pere que je n’ai pas connu, mais que j’aime intensement..peux tu te manifester par quelque signe, me rassurer et me dire que je ne fais pas fausse route..que ce chemin ne me menera pas aux abimes..? et oui..je suis comme toi animée par
    cette flamme qui s’eteindra
    avec mon dernier souffle.. »passion » j’espere ne pas avoir la meme fin qu’icare..mais le risque en vaut la peine je pense que la vie sans passion n’aurait pas la meme saveur..celà aide a resister aux differentes tempetes de la vie..et adoucit notre quotidien..mais parfois a quel prix.. le risque est moindre lorsqu’elle est partagée, sinon quel desastre!!
    une folle enragée d’amour..

  12. La nuit tombe sur nos reproches précaires

    Lassé de voir nos cicatrices entachées
    De brumeux « je t’aime » que l’on croit salutaires

    Et les « je » que l’on tait pour ne plus se fâcher

    Quand ta bouche n’a plus goût de lumière

    Quand ton corps n’est plus qu’un rocher

    On s’échoue sur une nouvelle terre
    inconnue de nos coeurs amochés

    On se relève avec ce goût amer

    D’avoir quelque chose à cacher

    Honteux de traîner la misère

    D’un amour qui fini toujours par lâcher

  13. Salam Penser qu’à deux, nous restons seuls rappelle la difficulté à trouver (le manteau), la moitié adapté au climat intérieur de nos volontés projetées. Sourire

  14. je cherche en eux..en lui ce pere..toujours en quete..voilà ma veritable mission sur terre..j’ai heritée de lui cet espace de liberté de penser..de rever..noble don qu’il m’a legué, la plus belle richesse que l’on puisse esperer..si ses etreintes m’ont manquées..sa presence
    est à chaque instant ressentie..les signes ne manquent pas ; je me laisse guider vers lui..un jour..ue nuit..c’est peu mais…
    le temps ne compte pas..nous pauvres mortels nous lui avons donné une valeur qui nous ressemble tant..il n’existe qu’a travers notre insignifiante et ephemaire existance..et ce gigantesque et ridicule ego qui nous consume sans que l’on en soit veritablement conscient..aucune leçon..aucune..ne meritons nous pas notre sort? l’histoire se repete au fil des decenies..hum..amnesie quand tu nous tiens..guerres, crimes, medisances, mensonges…pourquoi faire du bien ?? puisque le mal existe..c’est beaucoup plus aisée comme pratique non? et quelle satisfaction!!!la page est tournée..
    la folle enragée..

    • Juste une question à Soeur folle enragée: Votre chambre en H.P, est-elle éclairée nord ou plein sud??. Pas trop de soleil, ça tape sur le cibouleau!!

    • j’ai lu vos reponses à mon intervention mes amis..dommage que vous ne possediez pas assez de recul pour interpreter mon message au » second degré »..et avoir cette faculté, comme j’essaie de le faire,de nous regarder dans un miroir pour comprendre que quelque part nous sommes tous malheureusement un peu complices des evenements qui se passent dans ce bas monde..quand je parle du mal, n’est’il pas vrai qu’il se propage a une allure dementielle? (plus facile a faire que le bien)qui ose riposter haut et fort? « iraq, palestine etc.. »en spectateurs ne sommes nous pas un peu complice?
      des courageux avouons qu’il y en a peu non?
      merci tariq pour utiliser ton image a bon escient..

      ps: prendre le temps de comprendre avant de juger..a bon entendeur..
      sans rancune..

  15. Salam

    On cite souvent le deuxième aya de sourate al moulk et pourtant, il y a tant de richesse, dans le premier.
    En fait on ne peut comprendre correctement le second, que par le premier.
    Un aya, de sens, de source, d’objectif, et d’accompagnement.
    Aya de majesté(jalal) et de générosité(ikram).
    Aya d’amour…

    1. Béni soit celui dans la main de qui est la royauté, et Il est sur toute chose capable.

    Allahou Alam
    Salam

  16. Homage à ma mere qui m a quitté à mon tendre enfance.
    Hommage à mon pere qui m a quitté à l’aube de mon âge adulte.
    Que celui qui lit ce comentaire, qu il prie pour mes deux parent ALLAHU YARHAMHUMA.Voici mon pub et mon comerce avec le tout puissant.
    Qu’allah nous aime.
    Merci frere tariq pour ce rappel.Et que dieu fasse miséricorde les tiens et à tous les musulmans.

  17. personne ne revient..ils ont certainement trouvés enfin la serenite..faux..le temps est ami, il repare les blessures..jungle du monde?..nous en sommes tous responsables.. nous avons de tout temps contribué a le perpetuer..en le transmettant à notre descandance..que de sang versé.. pouvoir.. argent.. »le piege »..s’est fermé,les temps changent les mentalités perdurent..il ne nous restent que nos prieres pour aider notre conscience a surmonter ces utopies qui nous rendent aveugles aux signes..aimer au fil du temps..le temps ami/ennemi..attention a ne pas rater le coche..la vie ne passe pas..nous passons..hum..absences? mais pas tant que celà..puisque presences ailleurs..les larmes du pere se melent aux larmes de l’enfant..six milliards de solitude.. la mort? plutot fin d’une etape, debut d’une autre non? quel jeu? nous en sommes responsable..puisque nous en detenons jalousement les regles..long..bref..le temps n’existe pas, illusion illusoire; amis? ennemis. idem..les ecrits restent alors que les paroles..s’envolent..presence ou pas on sera toujours des etrangers..cette terre, cette vie ne nous appartient pas, pleurer..rire..ou est la difference??hier, aujourd’hui, demain..quelle importance? nous garderons toujours une part de l’enfance dans un petit coin secret de notre memoire..l’apparence importe peu..la vie merite malgré tout d’etre vecu..car il y a de la vie en lui..
    la folle enragée..

  18. L’ absence des ses parents est une épreuve que je vis actuellement , ma mere a quitté ce bas il a quinze ans dej) ; mon papa il ya un an …

    L amour , la chaleur , les rappels , les conseils, les coleres , les silences de mon pere me manquent terriblement !!
    Ce poéme m a évoquer pleins de souvenirs heureux et/ou tristes , mais peu importe , merci ya habibi, cher frere que nous aimons en Dieu et pour Dieu .
    Qu Allah te garde longtemps prés de ta famille, tes amis ..
    ali

  19. Dieu est-il le rêve de l’humanité ? Ce serait trop beau. L’humanité est-elle le rêve de Dieu ? Ce serait abominable.
    [Arthur Schnitzler]

  20. Je suis là, devant l’écran, émerveillée!

    J’aimais bien la sobriété précédente…

    Mais là, tout est tendresse et subtilité…

    Oui, ça valait la peine d’attendre tous ces jours.

    Un site qui correspond tellement à la spiritualité de l’auteur.

    Un grand merci au concepteur de cette nouvelle présentation!

    Je nous souhaite à tous de faire le meilleur usage de ce bel écrin!

    A vous mes frères et soeurs, un grand sourire venu du ceour.

  21. La mort terrible amie qui emmène au loin ceux que l’on aime , dans un ailleurs d’imaginaire si souvent rêvé, mais hors d’atteinte de notre realité…
    La mort qui prend notre père et qui nous refuse toute explication , la mort si profonde , si béante, qui prend dans ses bras celui qui nous a si souvent prit dans les siens pour nous rassurer…
    La mort si puissante, qui pourtant ne peut rien contre ce lien d’amour…
    Ce lien d’amour qui nous délivre une partie d’âme de celui qui s’en va,pour nous permettre de lui offrir une place inscrite pour toujours au fond de notre petit cœur d’enfant, pour continuer de le faire vivre et exister a travers nous,pour donner un peut de cette amour aux autres , pour l’inscrire dans l’éternité et faire de lui une sorte d’immortel qui vivra a travers nous encore de longues et belles années.
    Merci petit papa pour toi et tout ce que tu m’as appris, pour tout ce que tu m’as aimé,pour m’avoir prouvé que la vie est belle et qu’il est bon de restée bon dans ce monde.
    Tu me manques.

  22. tout d’abord merci..a vous (6 mai 2h45) vous avez remué en moi la petite fille qui sommeille en moi, en manque de son petit papa que la mort a ravi alors que je venais a peine a la vie (six petits mois) triste destinée..pour souvenir il ne m’a laissé que quelques photos jaunies, fanées par les annees..rien d’autre..pas meme un bout de pierre pour me recueillir au besoin..rien..et oui pas de tombe..la guerre a fait son triste travail..les hommes saccagent, tuent sans refflechir aux consequences..sans scrupules..nous laissant demunis d’amour, nous petits orphelins qui ne grandiront jamais,puisque sans repere d’un papa a la barbe blanchissante, et rassurante..son odeur je l’ai cherché a travers quelques..enfin..et toujours cette maudite crainte de l’abandon qui ne nous quittera jamais..et qui nous pousse a des actes parfois humiliants et que nous regrettons par la suite..car notre petit coeur reste pur..comme celui d’un nourrisson..incapable de rancune ou de moindre mechanceté..stop..mes larmes coulant sur mon visage de petite fille en manque de..finissent sur le clavier..
    la page est tournée..
    nass..

  23. Monsieur Tariq Ramadan,

    Vos écrits sont d’une beauté sublime. Je remercie tellement la personne Chrétienne qui m’a fait connaître votre personne en vous attaquant et en vous critiquant vivement. Que Dieu lui pardonne, et que Dieu vous assiste. Qu’Il nous assiste tous. InshaAllah.

    Merci à vous.

  24. Quelle impression étrange qui nous envahie lorsqu’un des siens s’en va : une profonde et douloureuse tristesse de ne plus l’avoir auprès de soi et la joie de savoir qu’il va enfin renconter Dieu, de connaître réellement le vrai bonheur!

  25. Salem waleikoum. Je ne veux pas vous faire perdre du temps dans un message trop long mais je voulais juste vous dire que votre poème est très beau et je voulais vous montrer un poème que vous connaissez peut-être déjà. Il est de Khalil Gibran, un poète libanais( tiré de son livre appelé « le prophète »). Bonne lecture et baraka’llah oufik du fond de mon coeur pour tout ce que vous faîtes pour nous.

    Les Enfants

    Et une femme qui tenait un bébé contre son sein dit, Parlez-nous des Enfants.

    Et il dit :

    Vos enfants ne sont pas vos enfants.

    Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à la Vie.

    Ils viennent à travers vous mais non de vous.

    Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne sont pas à vous.

    Vous pouvez leur donner votre amour, mais pas vos pensées.

    Car ils ont leurs propres pensées.

    Vous pouvez héberger leurs corps, mais pas leurs âmes.

    Car leurs âmes résident dans la maison de demain que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.

    Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux, mais ne cherchez pas à les faire à votre image.

    Car la vie ne marche pas à reculons, ni ne s’attarde avec hier.

    Vous êtes les arcs desquels vos enfants sont propulsés, tels des flèches vivantes.

    L’Archer vise la cible sur le chemin de l’Infini, et Il vous tend de Sa puissance afin que Ses flèches volent vite et loin.

    Que la tension que vous donnez par la main de l’Archer vise la joie.

    Car de même qu’Il aime la flèche qui vole, Il aime également l’arc qui est stable.

  26. Puisque nous ne serons plus qu’une identité post mortem,
    Réjouissons nous d’en être,
    Et remercions le Ciel de cet avant-goût offert au travers des relations licites, subtiles que nous tissons ici-bas.
    Eternellement,

    • « Car la vie ne marche pas à reculons, ni ne s’attarde avec hier. »

      Nos vies sont comme l’arc qui nous propulse vers demain

      Et:

      « L’Archer vise la cible sur le chemin de l’Infini, et Il vous tend de Sa puissance afin que Ses flèches volent vite et loin. »

      La vie d’aujourd’hui dans toute sa subtilité, en avant goût d’éternité.

      Aimer en L’aimant, dans un présent déjà éternel.

  27. Cher frère Tariq,

    tes écris sont émouvants. Presque chaque jour je relis une partie de tes écrits; et à chaque fois que je les relis, je découvre de nouvelles choses. Dans tes mots, on trouve des réponses et des questions, des secrets et des avouements, des liens et des coupures… Tes écrits sont pleins de mystères! Parfois je me retrouve dans tes écrits; c’est comme si tu parlais à ma place.

    Te lire, est une très belle aventure!

    Merci infiniment!

  28. AS8SALLAM ‘alaiyk tariq que la paix et la miséricorde soient sur notre prophéte bien aimé muhammad je me suis reconnue totalement dans votre écrit mon trés cher frére en islam tant d’émotion tant de bonheur tant de tristesse tant de déchirure tant de joie tant de bonheur tel est le message de l’islam à l’état brut tel est la quintessence méme des signes de l’amour de DIEU sur son esclave choisit bien cordialement

  29. salam frere tariqa ,
    Merci pour tout ce ke vous faite.
    Parole ,souhait ,espoir ,croyance .
    a Dieu nous appartenons .
    Dieu te recompensera certainement frere .
    A dieu les belles recompenses

    On ne peut rien faire

    On ne peut rien te donner

    l’espoir notre force frere

    l’espoir notre seul refuge

    longue vie a toi frere

    Douleur comme dans le bonheur

    ensemble on sera frere

    jusqu’a ce qu’ Assabour

    Decide autre que ca frere .

    salam

  30. Magnifique! ce poeme me plonge dans le douloureux bonheur de la nostalgie,Il me manque tant et tant…Parfois une sorte de mélancolie m’envahit, la vie avec ses cotés mystérieux et pernicieux,se charge de me persécuter au détour d’une rue à travers un « PAPA!… cri venu de nul part.
    Et ces maudits regrets lancinants,interminables qui vous rongent la tete et le reste avec..Dure dure cette vie!!
    Une vie est un cycle infernal,pour si peu de bonheur,que de douleurs,blessures indelebiles,desespoirs, détresses ,deceptions…ouff!! tout celà pour quel aboutissement? puisqu’au bout la mort nous guette; on ne l’aura pas volé « notre repos ».

  31. salam alaikom
    Monsieur ramadan doit être trés fièr il as eu un fils comme vous (allah yebarek)……………..cher frère laisse la tristesse à d’autes.

  32. Dieu s’il te plait

    Fais aux absents, pour chaque larme versée pour eux, une caresse.
    Pour chaque pensée vibrant vers eux, chaque sourire intérieur, une caresse.
    De Ta Main, s’il te plait mon Dieu pour eux des caresses !

  33. « Il n’y a de dieu que Dieu,Le longanime,le Noble.Gloire à Dieu,le Maitre du Trone immense.Louange à Dieu,Seigneur des mondes.Je Te demande ce qui me vaudra Ta miséricorde,et m’assurera Ton pardon… »

  34. mots tres sensible, sortent de coeur pour entrer au coeur , simples mais pertinents ,
    vraiment impeccable, merci d’ecrir ces mots

  35. ce texte est sublime et ns rapelle combien de fois la vie est ephemere et k ns devons oeuvrer sans cesse ds le sentier d ALLAH (saw)

  36. William Shakespeare a dit « Si la connaissance est le but, te connaitre doit suffire »…Cela englobe en quelques mots le sens de la vie tel un cercle se nourrissant d’éternité nous en revenons toujours à Lui en Lui est suffisance dans la connaissance…Alors peu importe le temps et cet espace où nous sommes simples passagers invités d’une vie vers un habitat d’infini… Merci pour vos mots…Leila

  37. Je l’ai inventé tout entier

    Il a fini par exister

    Je l’ai fabriqué comme j’ai pu

    Ce père que je n’ai jamais eu

    Jimagine ma main d’enfant

    A l’abri dans sa main de grand

    Le seul homme en qui j’aurais cru

    Ce père que je n’ai jamais eu

    On m’a donné, on m’a donné la vie

    Tant pis si je ne sais pas qui

    Je garderai la part du rêve

    J’en referai toute ma vie

    N’en parlez pas, n’y touchez pas

    Vous qui ne le connaissez pas

    Il n’y a qu’en moi qu’il ait vécu

    Ce père que je n’ai jamais eu

    Il est parti vers un horizon, vers l’oubli

    Il dort pour une longue nuit

    J’imaginerai tout le reste

    Oh ! Et j’imaginerai sa vie

    Il était mon premier secret

    Et je disais qu’il existait

    Et j’ai menti tant que j’ai pu

    Pour ce père que je n’ai jamais eu

    Oh ! pour ce père que je n’ai jamais eu

    Johnny hallyday

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