« La position prise dans le texte est celle de son auteur et pas forcément celle du site qui l’accueille et la publie »
Je me sens comme une colombe délivrée aux ferrailles rouillées
Rouillées de l’intérieur mais recouvert d’une couche d’or
L’aspect est plutôt joli mais l’odeur de cette rouille m’asphyxie
Comme elle asphyxie ces quelques vers.
On me nourrit, me donne à boire et me farde cette cage
Parce que j’obéis et donc je suis bien jolie.
Sait-on que je suis le patient de la liberté ? Sait-on que mes ailes me brûlent ? Sait-on que je m’épuise à ne pouvoir en user?
Je suis libre de voler
Voler dans une sphère aussi jolie que moi
Aussi, petite que moi.
Ils défilent et disent tous que cette cage est à moi, comme si cela est un don de leurs voix
Mes chants sont leur apaisement,
Mes plumes leur sont douces,
Mon envol : leurs fantasmes,
Je leur suis singulière par l’élan de mes ailes.
Mais cette cage est encore là car ils disent tous qu’elle est à moi,
Car ils disent tous que vivre c’est humer
Vont-ils enfin panser leurs pensées ?
Ou
Dois-je m’enlaidir, pour espérer voir cette cage s’ouvrir ?
NON
Que ma plume est plus douce quand elle se libère
Et que je suis bien plus jolie quand je me confonds à cet univers.
Bien que je sois si singulière tu es ma paire…..
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