Inventons une culture islamique européenne

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Entretien entre Dominique Simonnet et Tariq Ramadan


 


A la fois musulman et européen, pleinement, sans complexes, sans états d’âme? La question, qui concerne près de 5 millions de personnes en France, est au coeur de ce qu’il est convenu d’appeler « l’intégration », processus lent et long qui exige une double pacification: la société doit considérer à égalité tous ses citoyens, quelle que soit leur origine; et ces derniers, de leur côté, doivent panser les blessures de l’exil et faire la paix avec eux-mêmes. Pas simple, en effet… Tariq Ramadan, philosophe genevois et islamologue, est l’un de ces nouveaux intellectuels musulmans qui refusent énergiquement les archaïsmes et cherchent à penser l’islam autrement: une foi fondée sur des valeurs humanistes et universelles, conjuguée à une citoyenneté active. Ce qui exige, plus qu’une intégration, un « enracinement » qui plonge au plus profond des intimités. Encore plus compliqué, dira-t-on… En tout cas, il y croit avec une grande sincérité. Philosophe, islamologue, professeur d’université en Suisse, Tariq Ramadan marche sur les traces de son grand-père égyptien, fondateur du mouvement des Frères musulmans.


 


 


DS : Vous allez de par le monde à la rencontre des musulmans pour parler de l’islam dans la société moderne. Récemment, dans un colloque à l’université Rudgers, aux Etats-Unis, vous avez déclaré qu’une véritable révolution silencieuse était en train de se produire dans les communautés musulmanes européennes. Une révolution, vraiment?


 


TR : Quelque chose de fondamental est en effet en train de changer dans les communautés musulmanes en Europe. Jusqu’à présent, elles se caractérisaient par une certaine frilosité, due à leur histoire. Leur présence sur le Vieux Continent est récente, soixante-dix ans à peine, et les premiers immigrés nord-africains, turcs ou pakistanais, d’origine modeste, recherchaient surtout des petits lieux à eux pour se protéger, sans trop participer à la société ambiante. Pendant de nombreuses années, ils ont cru qu’ils n’étaient là, en Europe, que pour un temps… Moi-même, qui suis né et vis en Suisse et qui n’ai pas connu l’Egypte de mes parents, je me suis longtemps dit: « Un jour, je retournerai chez moi… » Or, depuis une quinzaine d’années, les immigrés des deuxième et troisième générations ont acquis un sentiment tout à fait différent: ils se sentent chez eux en Europe. Ils se considèrent comme français, suisses ou britanniques, tout en étant de confession musulmane. Et ils proclament: « Nous ne sommes coupables de rien, nous avons des droits et des responsabilités, nous sommes des citoyens comme les autres. »


 


DS : On dit pourtant que l’intégration ne progresse pas autant qu’on le prétend…


 


TR : Il faut la considérer à plusieurs niveaux. Sur le plan social, l’intégration est en marche partout en Europe. Mais il lui faut aussi se réaliser dans le domaine légal: un musulman respecte des règles, des rituels, qui se heurtent parfois à la législation du pays. Il faut les étudier au cas par cas, car les contraintes et les possibles contradictions ne sont pas de même importance ni de même niveau: pratique religieuse, abattage rituel, cimetière, tenue vestimentaire, etc. Ce type de questions s’étudie, se discute entre spécialistes… Les musulmans européens doivent aussi promouvoir une lecture réformée de leurs sources, et pour cela il faut du temps… Il y a également une intégration culturelle: il nous faut inventer une culture islamique européenne, qui dirait en somme: « Reste fidèle à ton éthique et à tes principes, mais accepte la sensibilité et le goût européens. » Cela ne signifie pas rompre avec la culture de nos parents, mais plutôt tenter de faire nôtres les productions artistiques occidentales qui seraient en accord avec notre éthique de vie et contribuer nous-mêmes à leur enrichissement. Il faut enfin aller plus loin encore, au dernier niveau de l’intégration, celle des intimités.


 


DS : Ce qui veut dire?


 


 TR : Avoir un cœur qui se sent bien là où il est, en paix avec son environnement, tout en gardant le lien avec sa foi. La véritable intégration, c’est un enracinement qui se vit dans les profondeurs de l’être. Au cours de mes voyages, je vois souvent des intégrations apparentes qui cachent des désintégrations profondes: des gens déchirés, troublés au fond d’eux-mêmes, des êtres perturbés dans la formation de leur personnalité. La violence des banlieues n’est pas seulement le résultat d’un déséquilibre socio-économique, du chômage, de l’exclusion. Elle relève aussi d’un trouble de l’identité. Le projet de construire une société multiculturelle, qui est celui des pays européens, exige une intégration très profonde, qui ne s’arrête pas à la citoyenneté.


 


DS : Encore faut-il que la société y soit prête…


 


TR : L’image des musulmans en Occident est mauvaise. Nous sommes un peu dans la situation des juifs autrefois, toujours suspects. On s’interroge sur nos origines et nos intentions, et on ne nous considère pas comme des citoyens à part entière. Si vous vous appelez Ahmed, vous êtes évidemment défavorisé pour trouver un logement ou un emploi. J’ai vu récemment sur la carte d’identité d’une jeune femme française de confession musulmane la mention: « Signes particuliers: musulmane très pratiquante ». Il faut lutter contre ces dérives et contre un certain racisme larvé. Dans l’histoire de l’Europe, il y a pourtant eu des moments de fertilisation entre les deux cultures, en Andalousie par exemple, mais ils sont enfouis dans une sorte d’amnésie collective. On a souvent tendance, en Occident, à ne retenir que les conflits, et à justifier les idées reçues. Il était tout à fait normal, au début de l’immigration, que les musulmans se recroquevillent sur eux-mêmes: on se protège toujours lorsque l’on vit l’exil. Certains Français ont interprété ce repli comme la preuve que l’islam ne pouvait pas se conjuguer avec la laïcité et la démocratie. C’est absurde! La reconnaissance du pluralisme et le choix par le peuple de ses représentants sont inscrits dans la pensée musulmane. Pour que cela se sache, il faut promouvoir en France une éducation, une formation: une société plurielle exige que nous revisitions les programmes scolaires et que nous revalorisions les diverses mémoires et origines qui composent désormais la réalité sociale.


 


DS : Il y a quand même diverses interprétations du Coran…


 


TR : Il existe évidemment des lectures traditionalistes, littéralistes de l’islam. On ne peut reprocher à un Français de s’interroger sur l’islam quand il voit sur son petit écran ce qu’en font les taliban en Afghanistan. Mais la majorité des musulmans, en Europe comme aux Etats-Unis, suit une voie réformiste, qui revendique le pluralisme démocratique comme principe de base. Pour eux, le texte et la pratique de la religion ne sont pas incompatibles avec la vie moderne. En Espagne, en Suède, aux Pays-Bas, partout où je vais, un nombre croissant de cadres d’associations musulmanes tiennent le même discours: « L’Europe, c’est la nôtre! C’est notre terre, notre lieu de vie! » Etonnamment, la France, qui, aux yeux des musulmans, a paru le pays le plus résistant à leur intégration, est en Europe le plus avancé. Parce qu’il y a eu un débat, que la communauté musulmane y est nombreuse – entre 4 et 5 millions de personnes – et que le système français d’intégration individuelle est performant sur le plan social et linguistique.


 


DS : En France, on oppose encore parfois islam et laïcité.


 


TR : Rien, dans les principes de l’islam, n’empêche de vivre dans une société laïque. La laïcité, ce n’est pas le refus de la religion. C’est un espace de paix sociale qui respecte toutes les religions et les met sur un plan d’égalité. C’est à nous, citoyens européens de confession musulmane, d’exiger que l’on fasse une lecture objective des lois sur la laïcité. Les cinq principes fondamentaux qui préservent notre foi sont respectés par toutes les Constitutions européennes: le droit à pratiquer notre religion, à nous éduquer, à nous associer, à organiser notre représentation et à faire appel à la loi en cas de discrimination. Opposer islam et laïcité, c’est donc un faux problème. Le Conseil d’Etat l’a bien compris en affirmant que le port du foulard ne contredit pas la laïcité à partir du moment où il n’y a pas trouble à l’ordre public ni prosélytisme. Mais la loi ne nous dispense pas d’un travail sur les mentalités. Chez les enseignants français, il y a des résistances extrêmement fortes. Ni les musulmans ni les autorités politiques ne peuvent les laisser gérer cette question au gré des images véhiculées et du subjectivisme le plus aléatoire. Pour moi, contraindre une jeune fille à porter le foulard n’est pas islamique. L’obliger, en interprétant la loi, à l’enlever ne respecte pas le principe de la liberté de conscience. Il faut traiter les situations au cas par cas, dans le dialogue.


 


DS : Ce qui fait peur aux Français, c’est le communautarisme, l’idée de ghettos à l’américaine.


 


TR : Avec raison, mais les Français s’élèvent avec force contre le communautarisme ethnique sans toujours voir qu’il existe un autre communautarisme, tout aussi réel: celui des exclus, musulmans ou non… Cela dit, il faut refuser avec détermination la mentalité du ghetto du type « entre nous, pour nous ». A Bradford, en Angleterre, je connais des musulmans de la troisième génération qui parlent encore très mal anglais. On pensait que le modèle d’intégration anglo-saxonne préserverait la langue, des traditions, voire des lieux de vie. On se rend compte qu’il implique de renoncer à des droits et qu’il crée en fait une nouvelle prison… Nombre d’associations musulmanes britanniques veulent maintenant en sortir. Elles cherchent des valeurs universelles à partager, une fraternité humaine à encourager… Elles comprennent qu’à ne vivre qu’entre soi on peut certes éviter les conflits, mais qu’on s’appauvrit.


 


DS : Aux Etats-Unis, la classe moyenne noire américaine a pourtant endossé l’American way of life, tout en gardant intacte son appartenance à sa communauté.


 


TR : Oui. Les Noirs américains ont acquis l’idée qu’ils étaient des citoyens de ce pays. « Je suis américain! » C’est ce sentiment fondamental qui leur a permis de participer pleinement à la société. Dans ce pays, on admet mieux l’identité de l’autre et on valorise ses origines sans complexes. Nous allons dans ce sens en Europe. Récemment, dans l’une de mes conférences en France, une jeune fille se plaignait qu’on l’avait rejetée dès qu’on avait entendu son nom à consonance maghrébine. Un jeune homme l’a interpellée: « Tu commets une erreur en te présentant toujours comme une Maghrébine. Tu devrais dire: « Je suis française, et j’ai les mêmes droits que tous!  » » De telles réactions se multiplient. En particulier chez les femmes, qui, majoritairement, réussissent mieux leurs études que les hommes et qui se sentent à la fois citoyennes et musulmanes.


 


DS : Parler, comme on le fait, d’une « communauté musulmane », qui tente de se donner des représentants, n’est-ce pas incompatible avec l’intégration intime, ouverte, dont vous parlez?


 


TR : La collectivité est très importante pour les musulmans; elle se manifeste dans les lieux de culte, durant les fêtes. Une prière en commun vaut 27 fois plus qu’une prière faite seul, disent les textes. Prier seul, à la maison, fait moins sens et est moins gratifiant. Si on favorise ces activités spirituelles, alors les musulmans se sentiront mieux, ils auront davantage envie de communiquer avec les autres. Reconnaître la communauté de foi, c’est justement éviter le communautarisme social!


 


 DS : Le problème, c’est que cette communauté de foi est soutenue et même financée par les pays arabes.


 


 TR : Ce lien avec le pays d’origine était normal dans les premiers temps. Mais c’est vrai, il est aujourd’hui l’un des plus grands écueils de l’intégration. Dans toute l’Europe, de grandes institutions sont financées par l’Arabie Saoudite, l’Algérie, le Maroc, et liées à ces pays par des prises de position politiques. La Mosquée de Paris, c’est la voix de l’Algérie; la Mosquée de Mantes ou de Strasbourg, ce sont celles de l’Arabie Saoudite ou du Maroc. Heureusement, on voit maintenant émerger des associations musulmanes indépendantes, et des mosquées se construire avec l’argent des musulmans de France, comme à Saint-Etienne, à Nîmes ou dans tant d’autres villes. A nous, musulmans européens, de dire la réalité des dictatures en Arabie Saoudite, en Syrie, ou même en Tunisie, qui cachent la répression sous une apparence de modernité. A nous de dénoncer l’utilisation de l’islam à des fins répressives, l’application éhontée de la charia sans justice sociale. Il en va de notre dignité de ne pas nous taire sur les trahisons de notre religion. Voilà pourquoi nous devons être indépendants.


 


DS : Mais comment? La Belgique a institué une représentation musulmane officielle. On a vu récemment Jacques Chirac recevoir quelques représentants de la communauté française… Faudrait-il un financement des Etats pour l’islam d’Europe?


 


TR : Encore faudrait-il être certain que ces Etats veuillent vraiment une représentation indépendante… Que les communautés musulmanes soient financées par les pays arabes, cela arrange bien certains gouvernements européens, car ils peuvent ainsi contrôler ces communautés en jouant de leurs relations diplomatiques. L’enjeu pour nous est plutôt de promouvoir un tissu associatif autonome, avec des sources de financement propres, et de développer une culture de l’indépendance. Les sommes récoltées dans les communautés pour la construction de lieux de culte, par exemple, sont très élevées. A terme, il faut promouvoir un véritable enracinement économique basé sur des fonds de solidarité, des entreprises, des investissements propres et autres projets économiques endogènes.


 


DS : C’est un drôle de chantier que vous proposez à vos frères: cultiver leurs racines tout en intégrant l’identité européenne et en interrompant leur relation de dépendance financière avec le pays d’origine… Pas simple…


 


TR : Ces processus opèrent à différents niveaux et il faut compter avec le temps. Ce ne sera certes pas facile, car les souffrances, les déchirements restent présents… Le discours que je vous tiens est, lui aussi, lié à mon vécu et s’est élaboré à partir de profondes blessures… L’exil des miens m’a longtemps empêché de trouver un équilibre. Bien au-delà de la suspicion que l’on entretient encore autour de ma filiation (étant le petit-fils du fondateur des Frères musulmans, assassiné en 1949), ce que j’ai reçu comme héritage de mes parents et de l’enseignement de mon grand-père est une foi profonde et un souci constant de l’être humain. Apprendre à s’écouter soi-même et à écouter les autres avec la vraie conviction que l’on n’est jamais aussi proche des cœurs que lorsque l’on ne néglige pas le sien. Et admettre que la différence est une richesse. J’ai retrouvé ces dispositions dans mon engagement humanitaire, par exemple avec les communautés chrétiennes de base en Amérique du Sud ou dans le tissu associatif de solidarité tibétaine en Inde; finalement, cette vision de l’être musulman n’est pas éloignée des valeurs occidentales, elle rejoint l’humanisme européen.


 


DS : Il n’y a pas, selon vous, de conflit entre ces identités multiples: on peut avoir une histoire, une pratique musulmanes et se sentir vraiment, profondément, suisse ou français?


 


TR : Il y a et il y aura des conflits. Il est bon qu’il y en ait, mais il faut les vivre comme un défi à la richesse de notre humanité. Le pluralisme culturel ne se construit pas sur le mode d’une coexistence simplement pacifique et amorphe. On ne peut ni tout comprendre ni tout accepter de l’autre, de ce qu’il est ou de ce qu’il croit. On doit néanmoins le respecter! D’égal à égal. Il faudra aussi développer des partenariats actifs et féconds avec les acteurs sociaux et politiques des sociétés européennes. Nous allons dans le bon sens… Il faut de la spiritualité, de la confiance, du temps et de la persévérance. Je ne veux pas être moins musulman pour être plus européen. Je veux pouvoir conjuguer pleinement les deux.


 


 


 


 


L’Express du 6 avril 2000 Le pèlerin du nouvel islam Humaniste, croyant et très militant… Tariq Ramadan, philosophe et islamologue – il enseigne à Genève et à Fribourg – est le digne héritier de son grand-père, Hassan al-Banna, fondateur en 1928 du mouvement des Frères musulmans en Egypte, qui fut assassiné en 1949. Lui, il est né et vit en Suisse, où ses parents, chassés par Nasser, s’étaient réfugiés, mais s’est longtemps senti ailleurs, exilé de l’âme. Aujourd’hui, il court l’Europe et l’Amérique, appelé par les associations de jeunes musulmans. Il les aide à inventer cette identité équilibrée qu’il a, pour sa part, merveilleusement trouvée, conciliant islam et modernité et, comme son grand-père, chaleur humaine et franc-parler.

11 Commentaires

  1. SALEM OUA LIKOM
    Je suis militaire francais et de confession musulmane.une position tres representative du sentiment d’etre musulman et europeen

    Il m’est tres difficille de pratiquer sans complexe ma religion vis a vis de mes collegues ou de ma hierarchie au risque de passer pour un terroriste ou un potentiel terroriste a qui l’on ne peut pas faire confiance.
    je suis donc oblige de cacher ce cote de moi a ma hierarchie

    Comment dans ce cas m’epanouir dans mon travail et etre franc avec mon entourage.
    Il y a dans mon cas une reelle contradiction avec l’esprit qui ressort de votre interview

    Comment ne pas se sentir exclu lorsque l’on ne peut pas etre entier avec son entourage.
    N’est-ce pas ce sentiment qui a pousser le jeune militaire americain de confession musulmane a trahir les siens en leur lancant une grenade dans leur sommeil.
    je pense que cela ne serait pas arrive s’il s’etait senti plus integre dans son entourage.Comment expliquer qu’il se soit senti a ce moment la plus proche de gens qu’il ne connassait pas et qu’il n’avait meme jamais vu? Peut etre pensait-il qu’il n’aurait meme pas besoin de s’integre s’il etait au cote des irakiens
    je parle la d’un sentiment naturel humain et non d’une prise de partie politique.

    Il y a un gros travail a faire dans les grandes institutions de l’etat.

    Comment expliquer un fort taux de racisme et de haine envers les gens d’origine africaine et de confession musulmane au sein de grandes institutions de l’etat comme l’armee et la police?

    • Salam , mon frère ce qui a poussé ce militaire américain a ce rebeller contre l armée américaine s’ appelle la foi. Il n’a trahi personne ,car le musulman ne peut pas ètre l’allier des mécréants dans un conflit contre des musulmans , cela fait sortir de l’Islam wa lia’oudoubillah!! c’est ecrit dans le Coran : si vous combattez avec eux vous faites parti d’eux (les mécréants)!!Avant de vouloir inventer un Islam qui n’existe pas il faudrait déjà ne pas ignorer celui qui existe; et ne pas se faire le complice des assassins qui tu nos frères a travers la planète!!
      Le meilleur des conseils que je peux te donner c’est de quitter l’armée des communautés mécréantes , et te servir de ce que tu as appris pour aider les armées musulmanes , et ne parles pas de trahison avec ignorance , surtout a propos de quelqu’un qui vaut peut ètre mille millions de fois chacun d’entre nous!!
      Salam qu’Allah nous aide InchaAllah!

    • as salam 3alaykum wa rahmatu-Llahi wa barakatu,

      Faites juste attention à ne pas vous inventer une nouvelle shari3a amputee de ce qui fait peur à l’occident bien pensant.

    • Voila bien une réaction d’islamiste. C’est une insulte aux efforts de T.Ramadan pour promouvoir un Islam de la modernité.
      Vous êtes les nouveaux fachistes du 21ème siècle. Vous êtes les ennemies de la démocratie, de la tolérance et des droits de l’homme. Mais sachez bien que la tolérance des Occidentaux démocrates et des chrétiens (NON fondamentalistes) a atteint ses limites. Désormais, nous vous pourchasserons ou que vous soyez et nous vous éliminerons. Ca va peut-être prendre 1 siècle, mais au final, l’idéologie islamiste sera éradiquée d’Europe et d’Amérique. Pour le reste, vous pourrez continuer à vous massacrer en Afrique et en Asie à votre guise, ca m’est complètement égal. Cordialement.

    • Voilà du moins une pensée claire et explicite et sans ménagements sans vous donner raison j’apprécie votre clarté.

    • Qui qualifiez-vous de mécréants au juste ? Et quel sort leur réservez-vous ?

      Je suis personnellement chrétien catholique, et je considère juste et bon que chaque terrien (monothéiste ou polythéiste ou athé ou que sais-je encore) vive dans la fraternité avec les autres humains. Le sens de la vie est n’est pas plus d’avoir la foi que de contribuer à un avenir commun entre tous. C’est une posture humaniste.

      Et en ce qui concerne les cieux : les Dieux de toutes les cultures sont dignes à condition que celles-ci restent humanistes.

    • à Abou Salama. C’est avec une mentalité aussi étroite, et un « régressisme » à toute épreuve dont tu es de toute évidence pourvu qui empeche les musulmans occidentaux de s’intégrer et d’etre intégré comme il se doit. Avec une mentalité aussi basse que la tienne, il est évident que certains ne s intègrent pas et que le sentiment d’islamophobie croisse de jour en jour dans l’Europe toute entière. Que dieu te protèges de ton absurde cupidité. 😀

  2. c est au musulmans de s integrer a la france ou non pas a la france de s integrer au mulsulmans. la france est un pays avec sa propre identité avec sa propre culture comme n importe quel pays dans le monde moi en tant que francais quand je suis partis aux EAU j ai respecté leurs mode vie, certes cela ma demander quelque concessions mais c est en faisant des efforts que les gens ont commencé a me respecter car il ont vus que je m interressais a eux.
    Donc en resumé chaque etranger doit s adapter a son pays de residence pour que celui la s adapte a lui

    • Laurent :
      Je suis Français de souche et Musulman, il n’y à aucune incompatibilité entre être un bon citoyen Français et un fervent Musulman pratiquant.

      Concernant les Français d’origine
      étrangères, qui pour certains sont installés en France depuis 4 ou 5 générations, ils sont aussi Français que toi ou moi …

    • la Culture Humaine ne s’y oppose pas, depuis toujours…
      …l’origine est sans fin, des sciences du dialogue ou des débats, et, vivre une culture ne s’invente guère mieux qu’un sens relatif et humain, comme une somme naturelle liée des substances pensives et paisibles qui s’entreprend d’être appliquée et qui s’émerveille d’aboutir des instants préparés, mais les jardins du monde se sont-ils bien évolués d’Elle…

      …d’une part commune à l’extrait actuel s’y prêtant, « l’Européanité » semble encore se chercher comme de se construire d’une façon originale et bien étrangère, le calcul génératif étant plus que sans cesse innové de ses changements comme de ses cultures, tout en exprimant le désir « paradoxé » d’une limite sur la Différence, fût-elle(s)libre ou laïque en valeur générale ou démocratique…

      …(extrait d’échange 06/09)…
      … la mathématique européenne utilise et comporte les même signes et, pour résoudre les faits, la matière algébrique et économique du système commercial et monétaire s’y est bien employée… par contre ou pourtant une division persiste, exemple: le prix d’un litre ou le poids d’un même produit ne s’intéresse pas du même échange selon le lieu européen, cela fait 27 pays sur la carte mais pas sur la note des bonnes moyennes, avec le temps surement les prix européens deviendront plus singulier à chacun…
      …les fins d’explications sur l’origine habitante du citoyen européen, depuis l’origine de la construction européenne, esquissent un léger retard qui s’accroît du fait de la crise et de la mondialisation ajoutée, régler les problèmes connus sont une bonne fin en soi sur les difficultés contemporaines et prévisionnelles, le débat s’y prêtait à juste hauteur, à bonne raison, des chiffres et des mots…
      … par l’occasion et sans calcul, le 28ème état de l’Union Européenne donne-t-il un sens d’Unité à cette exacte opération multi-culturelles…voilà… hassan…
      …salam, merci…

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