Avec le Prophète Muhammad (Paix soit sur lui) 2/3

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L’exil : sens et enseignements

 


 


L’exil : sens et enseignements


 


Le Prophète et l’ensemble de ses compagnons avaient dû quitter la Mecque à cause des persécutions et de l’adversité de leurs propres frères et sœurs au sein de leur clan respectif. La situation était devenue intenable, des femmes et des hommes étaient morts, d’autres avaient été torturés et les Quraysh avaient finalement décidé de s’en prendre à Muhammad lui-même et de l’éliminer. L’émigration,  l’Hégire (al-Hijra), c’est d’abord clairement la réalité objective  de femmes et d’hommes croyants, à qui on ne laissait pas la liberté de pratiquer et de s’exprimer, et qui ont décidé de tout quitter au nom de leur conscience. Parce que « la terre de Dieu est vaste »[1], comme le rappellera le Coran, ils ont décidé de s’arracher à leurs racines, de rompre avec leur univers et leurs habitudes et de vivre l’exil au nom de la foi. La Révélation louera le courage et la détermination de ces croyants qui par leur geste, si difficile et humainement si coûteux, ont exprimé leur confiance en Dieu :


 


« Ceux qui ont émigré pour Dieu après avoir subi des injustices, Nous leur affecterons un séjour agréable en ce monde, et leur rétribution dans la vie future sera encore plus belle, si seulement ils savaient. Ceux qui ont patienté et qui ont placé leur confiance en leur Seigneur. »[2]


 


L’exil est donc une épreuve de la confiance, une fois encore. Tous les Prophètes ont vécu cette épreuve du cœur, de façon toujours très intense, et tous les croyants à leur suite. Jusqu’où sont-ils prêts à aller, que sont-ils prêts à donner, d’eux-mêmes et de leur vie, pour l’Unique, Sa vérité et Son amour. Telles sont les questions éternelles de la foi qui accompagnent chacune des expériences temporelles et historiques de la conscience croyante. L’Hégire fut une des réponses de la communauté musulmane à l’origine de son existence.


 


Dans les faits, l’exil va aussi exiger des premiers musulmans d’apprendre à rester fidèles au sens des enseignements malgré le changement de lieu, de culture et de mémoire. Médine, c’était d’autres habitudes, d’autres types de relations sociales, un rôle tout à fait différent pour les femmes (socialement bien plus présentes qu’à la Mecque) et des relations entre tribus plus complexes auxquelles il fallait ajouter la présence influente – et nouvelle pour les musulmans – des communautés juives et chrétiennes. Très tôt, après moins de treize ans, la communauté de foi va devoir, en suivant l’exemple du Prophète, faire la part des choses entre ce qui tenait des principes islamiques et ce qui tenait davantage de la culture mecquoise. Ils devaient rester fidèles aux premiers tout en apprenant à être flexibles, et critiques, vis-à-vis de leur culture d’origine. Ils devaient même s’efforcer de réformer certaines de leurs attitudes plus culturelles qu’islamiques. ‘Umar ibn al-Khattâb l’apprit  à ses dépens quand, après avoir réagi très sévèrement à la manière dont sa femme lui avait répondu (et qui était impensable à la Mecque), il s’entendit rétorquer qu’il devait le supporter et l’accepter de la même manière que le Prophète l’acceptait. Expérience difficile pour lui, comme pour d’autres, qui aurait pu être tenté de croire que leurs habitudes et leurs coutumes étaient en soi islamiques : l’Hégire, l’exil, va révéler qu’il n’en est rien et qu’il convient de questionner chacune de ses pratiques culturelles, d’abord au nom de la fidélité aux principes, mais également afin de s’ouvrir aux autres cultures et de s’enrichir de leurs richesses. Ainsi le Prophète, apprenant qu’un mariage allait avoir lieu parmi les Ansâr[3], demanda à ce que deux chanteuses leur soient envoyées car, fit-il remarquer, ceux-ci aimaient le chant. Non seulement il reconnaissait ainsi un trait, un goût culturel, qui en soi n’était point en contradiction avec les principes islamiques, mais il l’intégrait comme un apport positif, une richesse, à sa propre expérience humaine. L’Hégire fut donc également une épreuve de l’intelligence invitée à distinguer entre les principes et leur manifestation culturelle avec, de surcroît, un appel à l’ouverture et à l’accueil confiant de nouvelles coutumes, de nouvelles façons d’être et de penser, de nouveaux goûts. Ainsi l’universalité des principes se mariait-elle avec l’impératif de la reconnaissance de la diversité des modes de vie et des cultures. L’exil en était l’expérience la plus immédiate et la plus profonde puisqu’il s’agissait de s’arracher de ses racines tout en restant fidèles au même Dieu, au même sens, dans différents milieux.


 


A mi-chemin entre les enseignements historiques et les méditations spirituelles, l’Hégire est également l’expérience de la libération. Moïse avait libéré son peuple de l’oppression de Pharaon, il l’avait mené vers la foi et vers la liberté. L’essence de l’Hégire est exactement de même nature : persécutés à cause de leurs convictions, les croyants décident de fuir la tutelle de leurs tortionnaires et d’entamer leur marche vers la liberté. Ils affirment ainsi qu’il ne peut être question d’accepter l’oppression, qu’il ne peut être question d’accepter un statut de victime et qu’au fond l’équation est simple : dire Dieu impose d’être libre ou de se libérer. C’était déjà le message que le Prophète puis Abû Bakr avaient transmis à tous les esclaves de la Mecque : leur entrée en islam signifiait leur libération et tous les enseignements de l’islam étaient tournés vers la fin de l’esclavage. C’était désormais un appel plus large adressé à l’ensemble de la communauté spirituelle des musulmans : la foi exige la liberté et la justice et il faut être prêt, comme ce fut le cas avec l’Hégire, à en payer personnellement et collectivement le prix.


 


La dimension spirituelle de ces enseignements n’est point éloignée ; au demeurant elle les fonde et leur donne sens. Dès les premières révélations, Muhammad avait été invité à s’exiler[4] de ses persécuteurs autant que du mal :


 


« Reste patient quant à ce qu’ils disent et éloigne-toi d’eux [exile-toi d’eux] d’un bel exil. »[5]


 


puis :


 


« Et de l’abomination [le péché, le mal, le détestable], exile-toi donc . »[6]


 


Telle fut également l’attitude d’Abraham, que son neveu Loth fut l’un des seuls à croire et à reconnaître, lorsqu’il s’adressa à son peuple en ces termes :


 


« Et Abraham leur dit : ‘Vous n’avez adopté des idoles en dehors de Dieu que pour consolider, entre vous, l’amour qui vous attache à ce bas monde ; mais, le jour de la Résurrection, vous vous renierez et vous vous maudirez les uns les autres. Et, sans pouvoir bénéficier d’aucun secours, vous aurez l’Enfer pour dernière demeure. Loth crut en lui et Abraham dit : ‘Je m’exile auprès de mon Seigneur [innî muhâjirun ilâ Rabbî], car Il est Lui, le Tout-Puissant, le Sage. »[7] 


 


L’Hégire, c’est l’exil de la conscience et du cœur loin des faux dieux, des aliénations de toutes sortes, du mal et des péchés. S’éloigner des idoles de son temps – du pouvoir, de l’argent, du culte des apparences, etc. – ; émigrer loin des mensonges et des modes de vie sans éthique ; se libérer, par l’expérience de la rupture, de toutes les apparences de liberté paradoxalement confortées par nos habitudes ; telle est l’exigence spirituelle de la Hijra. Plus tard, interrogé par un compagnon sur la meilleure des hijra, le Prophète répondra : « C’est de t’exiler [t’éloigner] loin du mal [abominations, mensonges, péchés]. »[8] Il répétera sous différentes formes cette exigence de l’exil spirituel.


 


Ainsi, les musulmans qui ont accompli l’Hégire – de la Mecque à Médine – ont dans les faits expérimenté la dimension cyclique des enseignements de l’islam puisqu’il s’est agi pour eux d’effectuer un nouveau retour à soi, une émigration du cœur. Leur voyage physique vers Médine fut un exil spirituel vers l’intériorité de leur l’être ; en quittant leur ville et leurs racines, ils revenaient à eux-mêmes, à leur intimité, au sens de leur vie au-delà de ses contingences historiques.


 


L’Hégire physique, acte fondateur et axial de l’expérience de la première communauté islamique, a eu lieu et ne se renouvellera pas comme l’exposera avec force ‘Aïsha à tous ceux qui voulaient, à Médine, revivre cette expérience. ‘Umar ibn al-Khattâb décidera plus tard que cet événement unique allait marquer le début de l’ère islamique qui commence donc en 622 selon un décompte qui s’appuie sur les cycles lunaires. Ce qui donc reste et demeure offert à chacun à travers les âges et pour l’éternité est l’expérience de l’exil spirituel qui ramène l’individu à soi et le libère des illusions du soi et du monde. L’exil au nom de Dieu est au fond une série de questions que Dieu pose à chaque conscience : qui es-tu ? quel est le sens de ta vie ? où vas-tu ? Accepter le risque de cet exil, faire confiance à l’Unique, c’est répondre : par Toi, je reviens à moi et je suis libre.


 



 







[1] Coran  39 : 10


[2] Coran 16 : 41-42


[3] C’était le nom donné aux musulmans de Médine (les Auxiliaires) alors que les musulmans de la Mecque allaient désormais être appelés les Muhâjirûn (les Exilés).


[4] Le Coran utilise le même mot ha-ja-ra : « uhjurhum » (exile-toi d’eux) ou « fahjur » (exile-toi donc).


[5] Coran  73 : 10


[6] Coran 74 :  5


[7] Coran 29 : 25-26


[8] Hadîth rapporté par Ahmad.

            

1 COMMENTAIRE

  1. Les premiers musulmans persécutés par Qoreish trouvèrent refuge en Afrique chez le roi catholique d’Abyssie (Ethipoie):

    Vers 614. Première émigration vers El Habacha en Afrique orientale : Le Prophète (PBSL) leur enjoint de quitter la Mecque et de se rendre en Abyssinie (Éthiopie actuelle) afin de s’y réfugier dans l’attente de jours meilleurs. Ils étaient 10 hommes et 5 femmes

    Vers 615. La deuxième émigration vers l’Afrique eut lieu Suite à l’embargo établi par Qoreich contre toute la tribu « Banou Abdi Manaf » ainsi que tous ceux qui se sont convertis à l’islam (le clan de Abou Taleb ) sauf Abou Lahab durant trois années .

    Le Prophète (PBSL) les autorise à quitter la Mecque vers l’Abyssinie . Ils étaient 83 hommes et 18 femmes. Qoreich envoie au roi Najachie d’Abyssinie qui était chrétien une lettre lui demandant de les renvoyer. Mais leur plan échoue et les musulmans sont acceptés par le roi comme réfugiés.

    • merci, frère Tariq. S’il vous plaît cher frère, serait-il possible que vous me donniez une explication claire et complaite le roman Zadig et plus précisement le chapitre « l’ermite ». Est-ce que tout ce qui y est dit est à garder comme leçon,du point de vue de la confession musulmane ? Merci pour vos effort et que Allah en soit Témoin

    • Assalamaleoukou
      Peut on m’aider???
      je ne sais nulle part ou poser ma question
      AU fait j’ai reve sur le Prophet MohamedS.A.W qu’il etait dans sa tombe, il y avait de l’obscurite, peut on me donner le sens de ce reve
      desole de poser un probleme personnel mais….

  2. salam,l’exil c’est aussi s’éloigner des reprsentations négatives de son etre venant de soi ou d’autrui,tellement ocupé à voir le mal qu’il ne faut pas approcher qu’on en oublie le bien que l’unique a mis en nous,et de cela se souvenir de lui car le souvenir certes vient de la conscience juste, de celui qui est la vérité mais en cela de ce que nous lui devons(voir sourate al adyat:certes l’etre humain est ingrat envers son seigneur-éducateur)aussi et surtout.L’on en oublie aussi par la force des choses de le remercier,et le remerciement est parfois aussi pour la protection du mal qu’il nous empèche de faire.Mais ne pas etre habitué à remercier, fait perdre tout les aspects possible du remerciement,finalement l’on est défiscient sur les deux aspect qui constituent l’adoration parachevée(voir doua du prophète ,alayhi salam, donnée à Mouadh ibn Jabal,qu’Allah l’agréé)et la base cela dans sourate al baqarah ayat152)Allah Alam,salam

  3. Toute ma vie n’est qu’exil…

    Exil de mon pays,

    de ma famille,

    de ceux que j’aime,

    de l’injustice et du mal,

    Jusqu’à l’autre partie de moi…

    Mais se retrouver dans l’Unique,

    dans Sa Paix,

    dans Son Amour…

    Que Dieu nous guide vers Lui et nous éclaire de Sa Lumière.

    Insha’Allah

    • Malgré l’exil, le lien…

      Le savoir et cheminer ainsi

      Se retrouver dans l’Unique

      Et sourire pour ce monde.

      Dans Sa paix et Son amour.

    • CONSOLATION

      Quand le Dieu qui me frappe, attendri par mes larmes,

      De mon cœur oppressé soulève un peu sa main,

      Et, donnant quelque trêve à mes longues alarmes,

      Laisse tarir mes yeux et respirer mon sein;

      Soudain, comme le flot refoulé du rivage

      Aux bords qui l’ont brisé revient en gémissant,

      Ou comme le roseau, vain jouet de l’orage,

      Qui plie et rebondit sous la main du passant,

      Mon cœur revient à Dieu, plus docile et plus tendre,

      Et de ses châtiments perdant le souvenir,

      Comme un enfant soumis n’ose lui faire entendre

      Qu’un murmure amoureux pour se plaindre et bénir !

      Que le deuil de mon âme était lugubre et sombre !

      Que de nuit sans pavots, que de jours sans soleil !

      Que de fois j’ai compté les pas du temps dans l’ombre,

      Quand les heures passaient sans mener le sommeil !

      Mais loin de moi ces temps ! que l’oubli les dévore !

      Ce qui n’est plus pour l’homme a-t-il jamais été ?

      Quelques jours sont perdus; mais le bonheur encore,

      Peut fleurir sous mes yeux comme une fleur d’été !

      Tous les jours sont à toi ! que t’importe leur nombre?

      Tu dis : le temps se hâte, ou revient sur ses pas;

      Eh ! n’es-tu pas celui qui fit reculer l’ombre

      Sur le cadran rempli d’un roi que tu sauvas ?

      LAMARTINE

    • Alors, que ce bonheur fleurisse comme une fleur d’été

      Aujourd’hui, demain, après-demain… longtemps…

      Oublier le jugement, retrouver l’innocence…

      Simplement.

      F

    • MashaAllah … toute votre vie n’est qu’adorations … MashaAllah.

      Quelle douceur je perçois quand je me confie à L’Eternel …
      La paix, l’amour qu’Il me procure sont infiniment grands … pour rien au monde je ne les échangerais … absolument rien.

      Ô mon Dieu je te remercie d’avoir mis … et de mettre sur ma route des frères, des soeurs et des signes … Shoukran.

    • PS : Mon Dieu toutes ces fautes d’orthographe et de grammaire que je fais ! J’ai beau corriger, il y’en a toujours … mais celle-ci quelle horreur !!!

      « MashaAllah … toute votre vie n’est qu’adoration (adoration : sans S bien sûr) … MashaAllah. » Nous n’adorons que l’Unique … par divers actes … mais Lui seul.

      Que Dieu me pardonne … Amine.

    • PS 2 : Toutes mes excuses à vous aussi … ma sœur … pardonnez-moi.

      Recevez mon profond respect … Insha’Allah.

    • Salam ma soeur,

      Recevez vous aussi…ma soeur… mon profond respect.

      Je suis très heureuse de constater que les échanges que nous pouvons avoir ici apportent un réconfort et nous aident à nous soutenir dans nos épreuves…

      Que Dieu nous guide et nous éclaire de Sa Lumière…Insha’Allah

    • Salam ma soeur,

      L’exil …

      Lorsque je pense à l’exil du prophète (saws) et de ses compagnons, je réalise à quel point leur amour pour l’Unique était grand.

      Ces hommes et ces femmes qui aimaient le Prophète (saws) encore plus que leur propre vie. …

      Ils étaient tellement détachés des biens de la vie d’ici-bas … que dans leur piété ils s’épanouissaient.

      Ces hommes et ces femmes qui ont fait le sacrifice de leur vie pour l’unique Amour de Dieu et de Son bien aimé …

      … Et puis je pense à vous ma sœur …

      Votre famille, vos amis, votre pays, l’injustice et le mal … vous avez laissé et dans l’Unique vous vous retrouvez …
      Et jusqu’à l’autre partie de vous … vous êtes encore exilée …
      Votre confiance en Dieu vous placez …

      Mais de vos frères et de vos sœurs vous n’êtes pas exilée …

      Mutuellement nous nous soutenons dans nos épreuves et nous apprenons de chacun …

      Alors oui, encore une fois votre vie entière est une adoration … Masha’Allah.

      Que Dieu unisse les musulmans partout sur la terre … Insha’Allah.

    • … et garde pour l’éternité l’union dont Il a fait un merveilleux signe … Amine.

  4. Il n’y aurait donc d’exil que le spirituel… en ce XXIe siècle où se dressent partout barreaux, murs, frontières et rejets, et où l’on finit par se sentir en souffrance même du pays où l’on a grandi, cette France grotesque et raciste qui se déploie sous nos yeux ? Cette pensée m’attriste, même si j’en sens la portée indéniable. Qui aujourd’hui peut sourire et dire tout va bien ici et maintenant, qui peut dire je vis ouvertement ma foi, je vis avec fierté mes liens de coeur ou de sang avec cette Afrique exsangue et méprisée, politiquement inique, qui ne rêve d’un ailleurs de justice, de liberté ? Oui monsieur Ramadan, mon ami des moments difficiles (je vous ecoute dans mon baladeur numérique, vos conférences) comme il est beau de savoir que la force est en cette exil intérieur, mais comme cela est dur aussi.

  5. As salem aleikoum cher frere Tariq,

    je vous remercie pour cet article, qui m’a personnelle beaucoup touché. En le lisant j’ai remarque que vous n’avez pas écrit « Paix soit sur lui » ou « Psl » apres le nom du Prophet Muhammad (sal Lahou aleihi wa salem). C’est vrai que vous l’aviez écrit au niveau du titre de l’article, mais cela n’appeche pas qu’on ecrive au moins (psl) pour rappeler au croyant la recommendation de Dieu s.33 v.56 : Certes, Allah et Ses Anges prient sur le Prophète; ô vous qui croyez priez sur lui et adressez (lui) vos salutations.

    Je vous remercie et que Dieu nous guide tous sur le droit chemin:amin!

    Jazakumu Lahou kheiren,

    Votre fere Ould.

    • Le vrai avare est celui qui ne prie pas sur moi (le Prophète Mohammad), lorsqu’on m’évoque en sa présence.(270)

      http://www.bostani.com/Had-Proph.htm#N_270_

      La formule consacrée, sallallahou alayhi oua sallama( la « salat » signifie en ce qui concerne Dieu, La Miséricorde et pour les Anges le Dou3â’)), dite avec le coeur, n’a pas besoin d’être consignée par écrit. Que de Textes où foisonne cette formule écrite ou calligraphiée voient leur contenu trahir les messages divin et prophètique.

      “Stricto senso”, Mr Ramadan qui met gracieusement (à ses frais) à notre disposition ce site non sponsorisé ne peut en aucun cas être soupçonné d' »avarice ».

  6. Salam aleykum,

    J’ai beaucoup aimé ce texte…A l’heure ou notre préocupation est de réformer l’Islam,de repondre aux défis de la modernité,on en vient à oublier l’essentiel…Le sens de la foi,la vie exemplaire de notre prophéte Muhammad(s.a.w) et de ceux qui l’ont precédé…toutes ses choses sont d’une importance capitale pour se rapprocher de notre créateur. »Avant de vouloir changer le monde commence par te réformer ».

    Aussi aimerai-je rajouter un petit point qui n’a rien à voir avec le texte :

    Quel fut mon grand étonnement lorsque j’ai pu lire une citation du frère Tariq là ou je ne l’attendais pas.Le numéro du moins de juin 2006 du magazine KARATE BUSHIDO spécialisé dans les arts martiaux (« numéro 1 mondiale »)accuellait dans la rubrique tenu par le maître Henry Plée 10ème dan de Karaté une citation intitulée « pensée du mois » qui est celle-ci : »La liberté est un fardeau pour l’être humain,aussi se réfugie t-il dans une croyance ou une secte ».

    Cette rubrique est réservée en générale aux grands maîtres d’arts martiaux qui ont existé depuis la Chine ancienne.Trouver une telle citation peut sembler inhabituelle…Mais en y réflechissant un minimum,les arts martiaux avant d’être un sport de combat sont aussi une quête de soi,une quête de la vérité qui dans le cas des arts martiaux passe par l’exercice physique…Ceci nous montre bien à quel point le message transmis par l’islam est universel.

    Je remercie le maître Henry Plée pour son ouverture d’esprit.

    wa salam.

  7. .

    Cher Monsieur Ramadan,

    .

    Accueillez ce magnifique poème de Victor Hugo en recueillement avec son
    Seigneur.

    La contemplation est un exil spirituel où l’âme s’élève et se concentre en Dieu.

    Questionner la nature, c’est s’entretenir avec son Créateur et l’aimer, c’est L’aimer.

    .

    Affectueusement,

    .

    OLLAG

    .

    .

    Aux arbres

    .

    Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme!

    Au gré des envieux, la foule loue et blâme ;

    Vous me connaissez, vous! – vous m’avez vu souvent,

    Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.

    Vous le savez, la pierre où court un scarabée,

    Une humble goutte d’eau de fleur en fleur tombée,

    Un nuage, un oiseau, m’occupent tout un jour.

    La contemplation m’emplit le coeur d’amour.

    Vous m’avez vu cent fois, dans la vallée obscure,

    Avec ces mots que dit l’esprit à la nature,

    Questionner tout bas vos rameaux palpitants,

    Et du même regard poursuivre en même temps,

    Pensif, le front baissé, l’oeil dans l’herbe profonde,

    L’étude d’un atome et l’étude du monde.

    Attentif à vos bruits qui parlent tous un peu,

    Arbres, vous m’avez vu fuir l’homme et chercher Dieu!

    Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches,

    Nids dont le vent au loin sème les plumes blanches,

    Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux,

    Vous savez que je suis calme et pur comme vous.

    Comme au ciel vos parfums, mon culte à Dieu s’élance,

    Et je suis plein d’oubli comme vous de silence!

    La haine sur mon nom répand en vain son fiel ;

    Toujours, – je vous atteste, ô bois aimés du ciel! –

    J’ai chassé loin de moi toute pensée amère,

    Et mon coeur est encor tel que le fit ma mère!

    .

    Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,

    Je vous aime, et vous, lierre au seuil des autres sourds,

    Ravins où l’on entend filtrer les sources vives,

    Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives!

    Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,

    Dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois,

    Dans votre solitude où je rentre en moi-même,

    Je sens quelqu’un de grand qui m’écoute et qui m’aime!

    Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparaît,

    Arbres religieux, chênes, mousses, forêt,

    Forêt! c’est dans votre ombre et dans votre mystère,

    C’est sous votre branchage auguste et solitaire,

    Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,

    Et que je veux dormir quand je m’endormirai.

    .

    ***Victor Hugo (1802-1885)***

    Recueil : Les contemplations

    .

  8. salam

    Notre prophète Muhammad (paix soit sur lui ) était l’exemple type de l’homme parfait.
    Oumana Aicha quand on l’avait questionné sur son comportement à lui, elle avait répondu que « kana kholokohou al khoran  »

    Il suivait à la lettre les injonctions d’Allah avec amour et dévouement .

    C’était un homme qui a su transmettre à ses compagnons les vraies et les justes valeurs.
    Par sa manière d’agir ,
    toute douce et toute sage, il a conquérit leurs coeurs .

    Il les a aimé , écouté , compris ,réeduqué et pardonné .

    Ils ont reçu la meilleure éducation du meilleur homme .

    IL était le mari affectueux ,le père attentif , le compagon idéal….

    le prophète (PSSL) et ses compagnons avaient la foi , et la force de leur foi les a aidé à supporter la torture , le mal que leur infligé Quoraich ,l’exil et l’eloignement .

    Jamais ils n’ont oublié leur identité .

    Ils ont fait de nombreux sacrifices mais tout cela n’était rien devant l’amour de la foi qu’ils portaient dans leurs coeurs .

    Ils ont réussit à atteidre
    la paix envers leur créateur
    la paix du coeur et de l’âme
    la paix avec leur communuté et l’autrui

    Ils ont réussi à vivre en paix et à devenir après les maitres de ce monde parce qu’ils ont compris que cela se contruit , qu’il ne suffisait pas
    d’ avoir la foi il faut vraiment la vivre par les gestes de chaque jour c’est cela qui la confirme et la maintien éveillée

    Ils étaient parfois tristes par ce qui leur arrive mais jamais ils n’étaient malheureux ,comment le seraient t-ils alors qu’ils avaient à leur côté le messager de Dieu , le coran, les prières et les invocations.
    Une vraie source de lumière qui existe toujours à nos jour .

  9. Assalam,

    Le Prophète a aussi fait l’exil, la retraite spirituelle, avant même le début de la Révélation. Marié à khadidja, épanoui dans sa vie familiale et sociale (pour beaucoup l’idéale de vie se résumerait à ces deux éléments),il s’était retiré du monde, pour percer cette réalité qu’il sentait grandir toujours en lui. Cette préparation, en quelque sorte, précéda la Révélation qui allait boulverser l’Humanité pour toujours. De nos jours, alors que le monde est devenu si bruillant, si compact, si saturé, il est de plus en plus dificil de s’accorder des moments de retraite, et que dire d’exil. Je vous remercie beaucoup de nous rappeler l’exemple du Prophète, et de la religion qu’il a fondée pour nous couper de nos habitudes pour nous concentrer, nous recentrer sur Dieu, et se retoruver soi-même. Quelle leçon de liberté, la vraie.

  10. Bonjour à tous, et une fois encore, merci à Tariq pour nous permettre de connaître (un peu) et de comprendre (mieux) nos différences, s’il est vrai qu’elles existent. Je suis très étonné de voir les similitudes existant entre le Coran, la Bible, ces deux religions. Il semblerait que les valeurs sont quasi identiques, et cela est réjouissant, puisqu’en définitive, il n’y aurait qu’une méconnaissance respective de nos valeurs. J’ai lu aussi dans la Bible, que les Chrétiens n’avaient pas le droit de représenter le Divin ou l’Un de ses envoyés. Nous rejoignons donc ici l’interdiction de réprésenter Allah ou Son Prophète à cause de l’idôlatrie que cela engendre. Même position dans la Bible… Nous blessons les autres parce que nous ne nous reconnaissons pas en eux… J’ai pris la peine de lire la lettre écrite par le Président Iranien à son homologue Américain. Sincérement, sa position était très intéresante et parlait de valeurs que bien nombre d’entre nous ont oublié, remplaçant ces dernières par le Pouvoir et l’Argent. Si nous réfléchissions un peu, nous verrions que nous arrivons sur Terre nus et sans rien, et que nous repartons la même chose… A nous de faire de cete planète un Paradis, ou un Enfer, tel que nous le connaissons aujourd’hui. J’ai lu un jour, que lorsque qu’une masse critique de 15% de personnes désirent quelquechose, cela se produit tôt ou tard, mais généralement nous sommes surpris par la rapidité avec laquelle cela survient. Nous sommes donc responsables de nos pensées, tout comme de nos actes. A nous d’être un instrument à Son service pour oeuvrer à une paix et un respect durable pour tous.

    • 5-43 D »ailleurs, pourquoi te soumettraient-ils leurs différends alors qu’ils détiennent la Thora où sont réunies les sentences du Seigneur, si ce n’est pour récuser ensuite tout jugement[quand il leur sera défavorable]?

      Pour connaître le contexte lire les notes:

      15 p. 114

      16 p. 115 De la traduction de Mr. Chiadmi.

      Je profite de ce message pour dénoncer l’ignoble agression « mercantile » contre tous les croyants que représente le Torchon the da vinci code.

  11. salam oualikoum
    Tout d’abord le frère Tarq je tiens à vous remercier pour tout ce que vous faites pour la communauté, car le prophète de l’islam (paix soit sur liu ) a dit: » celui qui ne remercie pas les gens ne remercie pas dieu », car franchement vous faites un travail remarquable, vous etes quelqu’un de compétent et trés actif et le fruit de votre travail se voit aujourd’hui au sein de a communauté ou en dehors de la communauté.Il faut que les gens sachent que l’exil est un acte de grand courage, votre texte m’a fait penser à mes frères et à mes soeures qui s’exilent dans certain pays pour échaper à la torture de certai tortionnaires qui sont au pouvoir ce fut le cas de votre au père « RAHIMAHO ALLAH RAHMATAN WASIHA ».Je pense qu’il est temps que les voix musulmanes dénoncent ce qui se passe dans certais pays musulmans que certains veulent nous présenter comme des pays libéraux, c’est le cas en Tunisie, au Maroc,en Egypte,L’arabie saoudite et j’en passe.On attend quoi que les autres le fassent à notre place,c’est grave de voir des gens qui souffrent et la communité fait silence comme si tout va bien un jour il va bien falloir qu’on repondre à la question « qu’est ce qu’on a fait pour tous ces gens qui sont maltrités et qui subissent la pire des choes et la communauté se tait.Je pense qu’il temps qu’on arrete tous ces grands discours théoriques et qu’on passe un peu à l’action car nous avons plus du temps à perdre et je vous remercie infiniment car vous etes le seul intelectuel musulman que je connait qui a denoncé tous les pays cités ci dessus.WABARAKA ALLAH OUFIK, WASALAM OUALIKOM WARAHMATOULAH

  12. salam,la grande qualité du prophète(alayhi salam)c’est qu’il avait une parole de justice sans avoir un dicours consensuel,il n’avais pas peur de dénoncer les injustices venant de qui que se soit,il savait que son témoignage,sa cohérence était dans l’attachement fort au principe de justice et non dans des silences, qui posent bien des questions.Il savait que c’est Allah qui fait gagner sa religion,et non les petites stratégies qui ne reposent en rien sur la sharia et qui la trahissent véritablement.C’est étonnant les gens qui parlent tout les jours des principes de l’islam les oublient quand ils disent défendre sa cause,Allahou Alam,salam

    • Je suis allée voir.
      C’est en effet choquant.

      Mais n’a aucun rapport avec ce site.

      Quel but de soulever ici cette question? Si vous pensez que la ligne de ce site et celle du faqih de islamweb ont quelque chose à voir, vous vous trompez lourdement.

      L’islam est divers. Il faut le savoir et chercher à comprendre.

      F

    • Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dites

      Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dites.

      Tout peut sortir d’un mot qu’en passant vous perdîtes.

      Tout, la haine et le deuil ! – Et ne m’objectez pas

      Que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas… –

      Ecoutez bien ceci :

      Tête-à-tête, en pantoufle,

      Portes closes, chez vous, sans un témoin qui souffle,

      Vous dites à l’oreille au plus mystérieux

      De vos amis de coeur, ou, si vous l’aimez mieux,

      Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire,

      Dans le fond d’une cave à trente pieds sous terre,

      Un mot désagréable à quelque individu ;

      Ce mot que vous croyez que l’on n’a pas entendu,

      Que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre,

      Court à peine lâché, part, bondit, sort de l’ombre !

      Tenez, il est dehors ! Il connaît son chemin.

      Il marche, il a deux pieds, un bâton à la main,

      De bons souliers ferrés, un passeport en règle ;

      – Au besoin, il prendrait des ailes, comme l’aigle ! –

      Il vous échappe, il fuit, rien ne l’arrêtera.

      Il suit le quai, franchit la place, et caetera,

      Passe l’eau sans bateau dans la saison des crues,

      Et va, tout à travers un dédale de rues,

      Droit chez l’individu dont vous avez parlé.

      Il sait le numéro, l’étage ; il a la clé,

      Il monte l’escalier, ouvre la porte, passe,

      Entre, arrive, et, railleur, regardant l’homme en face,

      Dit : – Me voilà ! je sors de la bouche d’un tel. –

      Et c’est fait. Vous avez un ennemi mortel.

      Victor HUGO (1802-1885)
      (Recueil : Toute la lyre) ;

      Certaines personnes , ne voient ,en les autres,
      que

      – leurs déchets (caca, pipi, mauvaises odeurs etc)

      – leurs paroles ou actes répréhensibles.

    • salam alaykoum

      Comment peut on mettre un fatwa pareille!!comment ? une femme doit elle supporter que son mari la batte, simplement parce qu’elle se refuse à lui? et en plus elle doit patienter?Faut – il rappeler que jamais le prophete saws n’a levé la main sur sa femme ?
      En effet, le grand Imam Tâbi’î (de la génération qui suit celle des Compagnons du prophète (sallallâhou alayhi wa sallam)) ‘Atâa r.a., qui a une très grande renommée entre les savants et est un très grand interprète du Coran, affirme :

      « Qu’il ne la frappe pas, même s’il lui donne un ordre et elle ne lui obéit pas! »
      En effet, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) dit:

      « Le meilleur d’entre vous est le meilleur envers ses épouses ».

      Dans un autre hadith, il dit clairement concernant le fait de frapper sa femme dans ce cas extrême:

      « Les meilleurs de vous ne frapperont pas ».

      Et dans un autre Hadith, il est relaté que, lorsque des maris avait frappé leurs épouses dans ce même cas extrême et que celles-ci étaient allées se plaindre auprès des épouses du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), celui-ci avait donné un prêche dans lequel il évoqua que de nombreuses femmes étaient venues se plaindre de leurs maris… Il dit alors:

      « Ceux-là (ces maris) ne sont pas les meilleurs d’entre vous. »
      (Hadith authentique rapporté par Esh-shâfi’î, Ibn Mâjah, Ibn Hibbân (si je me rappelle bien) et d’autres.)

      Lorsque le Compagnon Ibn Abbâs (radhia Allâhou anhou) fut interrogé sur le sens de « frapper », il répondit:

      « bi essiwâki wa nahwih »

      (Avec le siwaak (le petit bâton qui a la taille d’un stylo à peu près) et ce qui est du même genre.)

      La réponse d’Ibn Abbâs (radhia Allâhou anhou) consiste a expliquer ce que veut dire « frapper » ici: Il est clair qu’il ne s’agit pas de faire mal physiquement. En fait, ce qui est autorisé par le verset, c’est l’impact même du geste et non la force de celui-ci.
      http://musulmane.com

      En tant que femme musulmane, nous ne pouvons tolerer que pour une basse question sexuelle un homme puisse se permettre de porter la main sur nous, faisant ainsi fi de notre dignité, de nos droits au respect de l’individu….

      salam alaykoum

      khadija

  13. – Le meilleur d’entre vous est celui qui se montre le meilleur envers sa femme (famille), et moi, je suis le meilleur d’entre vous envers la mienne.

    – Tout homme qui supporte le mauvais caractère de son épouse, Dieu lui accordera une récompense spirituelle égale à celle accordée au Prophète Ayyûb (p) pour sa patience devant ses épreuves. De même toute femme qui supporte le mauvais caractère de son mari, Dieu lui accordera une récompense spirituelle égale à celle accordée à Asia Bint Muzâhim.

  14. Assalamou alaycoum.

    Merci beaucoup frère Tariq,pour ce rappel(histoir , sens et résultats).

    Nous somme tous en exil:

    Chaque jour,dès le début de la journée jusqu’au l’heure de sommeil(comme il avait dit Ibn-Alkaim).

    Un exil vers Dieu(soit loué) et Son prophète(paix soit sur lui).

  15. asalamou aleykoum frére Tariq.Que le seigneur des cieux et de la terre vous couvre de sa lumiere.Au dela du volet historique de cet article vous venez de décliner une orientation intellectuelle et spirituelle:d’une part pour mieux comprendre le rapport entre nous dans nous,le raport entre nous et les autres religions,et le rapport entre nous et n’importe qui.
    D’autre part nos rapport enre nous et DIEU pour une intélligibité claire de nos principes;dans le mouvement de l’homme qui se passe dans le temps et dans l’espace.Cela permet un dialogue fructufiant pour mieux se découvrir et mieux se comprendre dans l’amour et la charitié.

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