Réponse de Michel Warschawski

Michel Warschawski a répondu en détail au courrier des lecteurs suivant paru dans les Dernières Nouvelles D’Alsace (DNA) :


 


Voici ce qu’a écrit le Pr Freddy Raphaël, Strasbourg, après une rencontre organisée à Strasbourg autour de Tariq Ramadan et Michel Warschawski (DNA du 18 juin).


 


 « Comment se rallier aux propos de Michel Warschawski lorsqu’il affirme d’une part l’inexistence d’une civilisation judéo-chrétienne, et d’autre part que ce fantasme n’a été élucubré que pour justifier une lutte contre l’islam. Ce qui constitue le socle de la culture de l’Occident, et les lignes de force de ce que devrait être son engagement dans le monde contemporain, ce sont les valeurs héritées, retravaillées de siècle en siècle, du judéo-christianisme et de la pensée grecque, reprise par les Lumières. « Rire jaune » d’une telle assertion, c’est falsifier l’histoire.
 Comment, par ailleurs, souscrire à la distinction, qui se veut subtile, de Tariq Ramadan lorsqu’il bricole la notion des plus floues de « résistance légitime » pour justifier, en fait, le massacre des innocents. En condamnant les attentats contre la population civile, mais en affirmant d’un même souffle qu’ils sont « historiquement explicables », T. Ramadan se rallie à une logique qui, dans toutes les guerres, légitime la violence meurtrière.
 De tels propos font de ces « apôtres de la paix » des pousse-au-crime. Il faut, et c’est une exigence absolue, « refuser la peur et la haine ». Mais je crains que ces deux conférenciers, en soufflant sur les braises, ne les aient attisées ».


 


Voici la réponse de Michel Warschawski :


 


Freddy Raphaël, dont j’ai toujours respecté la rigueur et l’honnêteté intellectuelle, publie deux remarques sur une conférence à laquelle je ne crois pas qu’il ait daigné venir. L’aurait-il fait, qu’un débat ouvert et franc eut été non seulement le bienvenu, mais aurait permis un dialogue, ce qui, ces derniers temps, fait cruellement défaut et a laissé la place à de la méconnaissance fondée sur la peur, si ce n’est la peur fondée sur le refus d’écouter l’autre. Et tel était bien l’objet de notre conférence : créer une passerelle au dessus des murs qui séparent de plus en plus les communautés confessionnelles ou ethniques, et lutter contre la peur qui engendre le rejet, voire la haine, par l’écoute de l’autre et le dialogue


 


Mais veut-on encore, de part et d’autre, le dialogue entre juifs et musulmans ? Il m’arrive d’en douter. La mise en avant du concept de « civilisation judéo-chrétienne » est, pour beaucoup, un moyen de justifier la logique, mortifère s’il en est, du « choc des civilisations » chère non seulement aux néo-conservateurs américains et leurs alliés des églises intégristes protestantes, mais aussi à tous ceux qui, en France également, veulent mener la croisade anti-musulmane, sous couvert de lutte contre le terrorisme ou… l’insécurité.


 


Je persiste et signe : la « civilisation judéo-chrétienne » est un concept qui me fait rire jaune : il s’est construit sur le sang de millions de martyrs juifs qui au cours des deux derniers millénaires, a abreuvé le sol de l’Europe chrétienne de Saint Louis au pogrom de Kichinev, d’Isabelle la Catholique à Treblinka. Ce n’est qu’à la révolution française que les juifs ont commencé à être accepté, en Europe, comme « innocents » du meurtre du Christ ou autres crimes rituels, et non sans difficulté et régressions catastrophiques, comme l’ont montré l’affaire Dreyfus et, encore tout récemment, le génocide nazi. Je ne peux que suggérer à Freddy Raphaël de relire ce livre qui a bercé mon adolescence à Strasbourg, le Bréviaire de la Haine de Léon Poliakov.


 


A l’inverse, il y a eu une civilisation judéo-musulmane, qui a duré – avec ses cimes et ses reculs bien évidemment – pendant plus d’un millénaire, de l’Age d’Or andalou à la culture arabo-berbère des pays du Maghreb : Elle a produit Maimonide et Averroès, Ibn Gabirol et Avicenne. C’est elle, et non la civilisation « judéo-chrétienne », comme l’affirme à tort Freddy Raphaël, qui a introduit, des le haut Moyen Age, les classiques grecs dans la pensée européenne. Sans faire d’angélisme et sans ignorer les parts d’ombre de son histoire, le monde judéo-musulman n’a connu, pendant douze siècles, ni génocides ni expulsions en masse mais, à l’inverse, une coexistence plus ou moins harmonieuse qui a produit une partie des fondements de la culture humaine.


 


Ceci dit, il n’est évidemment pas question d’ignorer les efforts des églises chrétiennes – protestantes, puis, depuis Vatican II, catholiques – pour ouvrir un nouveau chapitre dans les relations judéo-chrétiennes, fondé sur la demande de pardon pour le sang versé, et fait de respect mutuel et de fraternité.


 


Mais au moment ou l’on veut faire des Juifs les béliers d’une nouvelle croisade contre l’Islam- avant qu’ils n’en redeviennent, n’en doutons pas, les boucs émissaires – il ne me semblait  pas inutile de raviver, devant un public ou se côtoyaient français de culture chrétienne, juive et musulmane, cette mémoire de notre histoire.


 


Le deuxième point soulevé par Freddy Raphaël concerne les propos de Tariq Ramadan qui, j’en suis certain, saura se défendre tout seul. Mais je crois qu’il serait malhonnête de ma part de ne pas faire au moins une mise au point : J’ai écoute avec une attention redoublée ses propos pendant la conférence de la Hautepierre (et nous avons demandé, l’un et l’autre, et pas par hasard, que soit enregistrée l’intégralité de nos propos) précisément parce qu il est devenu commun de lui prêter des propos qu’il n’a pas tenu, mais qu’on attend évidemment de lui, après qu’on l’ait décrit comme terroriste doublé d’antisémite (comme il se doit d’un penseur musulman à l’époque de la nouvelle croisade). Si Freddy Raphaël avait été au meeting, il n’aurait pas écrit les propos qui se trouvent dans sa lettre, ne serait-ce que parce que nous y avons tous les deux réglé son compte à l’argument éculé et indécent du « double langage ». Et voilà que Freddy Raphaël l’utilise à nouveau : certes, écrit-il en substance, Tariq Ramadan a dénoncé le terrorisme (pas moins de 7 fois dans son exposé, et plusieurs autres fois au cours du débat ou il s’est même mis en colère – ce qui est assez rare chez lui – contre ceux qui parlaient de génocide des Palestiniens, ce qui mériterait d’être souligné), mais, en parlant du droit légitime à la résistance (y compris armée) contre l’occupation, «il justifie en fait le massacre des innocents… et se rallie a une logique qui, dans toutes les guerres, légitime la violence meurtrière.. » Freddy Raphaël, comme chercheur de valeur et comme intellectuel d’une grande intégrité morale, nous a habitué à plus de rigueur.


 


Comme je partage totalement ce qu’a dit, à la Hautepierre, Tariq Ramadan, je me permet de le répéter, dans mes propres termes : le terrorisme, c’est à dire prendre des civils comme cible, est inacceptable, éthiquement et politiquement, et doit être condamné sans aucune ambiguïté – qu’il soit individuel ou d’Etat, perpétré par des bombes artisanales dans des bus à Tel Aviv ou par des bombes de mille kilos lancées d’un avion de chasse sur un quartier résidentiel à Gaza. La dénonciation du terrorisme est d’ailleurs immorale et obscène dès lors qu’elle ne s’adresse qu’à une des parties, et devient une manipulation politicienne et une instrumentalisation de l’éthique pour justifier une cause politique, quelle qu’elle soit d’ailleurs.


 


La résistance contre l’occupation, y compris par des actions militaires ciblant des objectifs militaires et des institutions de l’occupant, n’est pas seulement légitime mais, comme le dit, entre autre, la constitution américaine, “le plus sacré des devoirs”. Pour l’avoir entendu, il y a plus de 40 ans, à Strasbourg, parler de la résistance en France, je sais que Freddy Raphaël partage cette opinion. Israël serait-elle une exception? Et si les Palestiniens n’ont pas “le droit légitime de résister” à l’occupation, que doivent-ils faire? Se soumettre à la politique de colonisation d’Ariel Sharon?


 


Quiconque est sincèrement intéressé à mettre fin au terrorisme – et en ce qui me concerne, ce n’est pas un problème abstrait et théorique mais une question de vie et de mort pour mes enfants et petits-enfants – doit pouvoir reconnaître le droit à résister par d’autres moyens. Sinon, il laisse entendre qu’il rejette d’un seul bloc une manifestation pacifique, une embuscade contre une patrouille militaire et un attentat kamikaze dans un café de Jérusalem, et n’a donc aucune chance de convaincre que l’on peut – que l’on doit – résister, sans pour autant accepter, pour une finalité juste, l’utilisation de tous les moyens.


 


Mais veut-on convaincre? Mais veut-on mettre fin à la violence contre des civils, parce qu’ils sont innocents, quelle que soit leur nationalité ou leur religion? J’en doute parfois, soupçonnant certains de vouloir favoriser l’utilisation par l’”ennemi” des moyens les plus abjects, pour se conforter dans sa bonne conscience et son refus de soutenir le combat légitime contre l’oppression et la colonisation. Je sais que telle n’est pas la position de Freddy Raphaël, mais n’y mène t-il pas en ciblant Tariq Ramadan, au lieu de louer publiquement et inlassablement ses efforts pour maintenir des valeurs éthiques dans ses propre rangs.


 


Oui, j’aimerais qu’il y ait davantage de théologiens et d’intellectuels juifs de France qui dénoncent le terrorisme israélien (le lynchage d’un Palestinien par des colons cette semaine à Gaza, par exemple) avec la même vigueur que celle de Tariq Ramadan quand il dénonce le terrorisme arabe. J’accepterais même les soi-disant “ambiguïtés” et “subtilités” que Freddy Raphaël soupçonne chez Tariq Ramadan.


 


 


Michel Warschawski


 


 

12 تعليقات

  1. On ne saurait nier qu’une certaine droite extrême sioniste ambitionne l’extermination des Palestiniens pour fonder le Grand Orient. Pourquoi cette colère donc quand cette idée légitime est mise en avant ? Quels sont les arguments contradictoires prouvant le contraire ?

    • Parler de génocide en parlant du conflit israëlo-palestinien est un terme particulièrement exagéré.

      Mon dictionnaire dit: Génocide: » extermination systématique d’un groupe ethnique »

      On ne peut donc pas parler de génocide. ce terme est extrèmement exagéré, contre productif et ressemble à un mensonge. Oui un mensonge car exagéré démesurément une vérité est un mensonge. Bien sûr, on ne peut nier que de nombreux palestiniens innocents trouvent la mort. C’est incontestable. Mais y a-t-il un point commun entre le génocide arménien, tutsi, juif (volonté d’exterminer toute une population) et la politique raciste, coloniale, guerrière et injuste d’un état qui viole les droits humains, ne respecte pas les conventions de genêve ni le droit international.

      Réduire le conflit à un génocide c’est donner la meilleur des armes aux sionistes qui ne souhaitent que disqualifier une cause juste.

      L’élimination physique de tout un peuple n’est pas envisagé. Par contre on ne peut pas contester que les forces d’occupation visent à casser la société palestienne, a empëcher son existence en tant que nation et peuple et cherche indéniablement à les pousser hors de leurs terres àprès avoir volé terre eau.

    • Elle est compliquée cette question de qualification d’un génocide , voici le point de vue de la loi francaise qui est beacoup plus large que la définition simpliste du dictionnaire:

      Article 211-1 du Code pénal

      « Constitue un génocide le fait, en exécution d’un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d’un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire, de commettre ou de faire commettre, à l’encontre de membres de ce groupe, l’un des actes suivants :
      – atteinte volontaire à la vie ;
      – atteinte grave à l’intégrité physique ou psychique ;
      – soumission à des conditions d’existence de nature à entraîner la destruction totale ou partielle du groupe ;
      – mesures visant à entraver les naissances ;
      – transfert forcé d’enfants. »

      ( sachant que les évènements de la guerre d’algérie ne sont « évidemment » pas considérés par la jurisprudence comme constituant un génocide car ils entrent dans le champ d’application de la loi d’amnistie de 1968…mais bon)

  2. Cette réponse est un modèle dans la rigueur de ses arguments, la pondération de son ton, et la simplicité de sa formulation. Sirs Michel Warschawski and Tariq Ramadan stray strong and go ahead.With dignity and wisdom !

  3. Salam Monsieur Warschawski

    Parce que moi aussi j’ai peur pour mes enfants et mes petits-enfants, je vous dis merci du fond du coeur.

    Des hommes et des femmes dignes parce que justes, comme vous et Tariq, imposent à mon coeur de garder espoir de pouvoir un jour voir triompher la paix que nous souhaitons tous. Votre exemple nous impose aussi d’assumer nos devoirs, en tant que citoyens occidentaux privilégiés, pour participer à l’effort qui ramanera, Insha Allah, cette paix pour les uns et les autres.

    Merci encore et que Dieu vous bénisse !

    Aziz

  4. Merci de votre réponse.
    J’espere que des voix comme la vôtre et celle de Tariq Ramadan pourront se multiplier dans un avenir proche.Parce que cela devient urgent, en face de ceux qui veulent continuer la haine entre les communautés.En voyant votre inititive de dialogue avec D.Vidal et L.Shahid, on ne peut pas rester indifférent.C’est pour cette raison que je garde espoir.
    Je vous souhaite beaucoup de courage et espère vous voir avec vos amis en Belgique aussi(Demande déjà transmis à Dominique Vidal).

  5. Dans cette nouvelle période de trouble, que les Londoniens ont vécus ces derniers jours et même le monde entier, il est bon de rappeler que des êtres n’appartennant pas à une même doctrine religieuse, ne partageant pas les mêmes points de vues mais ayant un soucis pour la justice, n’hésitent pas, par honnêteté intellectuelle à relever le défi de combattre les injustices de part le monde.
    Je trouve celà salutaire, courageux et honorable.
    Je prie Dieu que la plupart des hommes politiques et intellectuels de ce monde puissent mesurer l’importance de tels actes.
    Avec une tel prise de conscience le monde irait certainement mieux.
    Ceux qui combattent l’injustice, Dieu les aime et ceux que Dieu aime, ils sont des lumières pour les hommes.
    Sincères salutations de paix.
    Ibrahim

  6. Assalamou Alaykoum, Shalom

    Je viens de découvrir en la personne de Mr.Michel Warschawski un Frère qui partage , revendique et propage des valeurs humaines universelles .

    Que Dieu vous bénisse ainsi que ceux qui approuvent et partagent vos idées émanant d’un coeur honnête en parfaite communion avec vos écrits et propos.

  7. Assalamou alaikoum wa Shalom,

    Que de sagesse et de vérité de la part de deux grands hommes, Tariq RAMADAN et Michel WARSCHAWSKI.
    Il faut des hommes justes et courageux comme vous deux pour que l’humanité ait de l’espoir en l’avenir.

    Qu’ALLAH vous bennisse.

  8. M. Warshawski insiste dans sa franche réponse sur le « rire jaune » devant le concept de civilisation judéo-chrétienne, mais il fait un détour volontaire sur la signification des mots, un détour historique assez partiel. Or, nul veut contredire qu’« il s’est construit sur le sang de millions de martyrs juifs qui au cours des deux derniers millénaires » -selon son texte- et que ces martyrs furent produit par le fanatisme populaire sous la chrétienté établi par une doctrine étatique, je confirme personnellement autant que chercheur dans ce domaine que l’antisémitisme se soit effectivement produit déjà au début du IV siècle de l’ère chrétienne, toutefois je voudrais bien insister sur l’existence de la culture judéo-chrétienne et sa projection absolue sur notre civilisation européenne et sur l’importance de son rayon d’influence éthique et de fondement de civilisation libre et humaniste.
    Réunir la bibliographie et les citations nécessaires ne serait pas trop difficile, mais je crains que l’espace d’une petite intervention ne soit pas trop limité. Enfin, je prends des points essentiels : M. Warshawki ne tient pas compte du processus d’assimilation religieuse et culturelle des tous premiers siècles de l’ère chrétienne, l’ère de la propagation pacifique du christianisme (et cela établie déjà une différence fondamentale avec l’histoire de l’islam avec la chasse des tribus juives de la péninsule arabique, à partir du massacre des Banu Qoraydha suite à la Bataille du Fossé et l’expulsion de Banu Qaynoqa de Yathrib renommé ensuite Medina). Déjà une analyse approfondie de contenus historiques dans le Coran même profitera énormément à élucider cette question délicate de rapport de civilisation, j’invite le Prof. Warshawski à approfondir la question. Si on prends en considération cette période de quasiment trois siècles d’influences réciproques entre judaïsme et christianisme on comprendra que la suite historique de conflit et de ghettoïsation des juifs dans l’espace du Sacré Romain Empire soit la conséquence d’une déformation idéologique et instrumentale de contenus de l’Evangile renfermé dans le Nouveau Testament (prendre par exemple le chapitre 11 de l’Epître aux Romains). Nulle part dans le texte nouveau-testamentaire on lit des attaques paragonables au verset 29 de la sourate At-Tawba du Coran, par exemple).
    Pourquoi oublier une figure emblématique telle celle de Daya « Al-Kahéna », la « Prêtresse » des tribus juives-berbères en Afrique du Nord et de leur résistance commune avec les Berbères Chrétiens face à l’envahisseur arabo-musulman ? Un envahisseur sûrement violent, que cela soit gonflé en épopée par les Musulmans ou non, il suffit de penser à l’attaque contre l’ancienne Sufeïtula, l’actuelle Sbeïtla en Tunisie.
    Deuxièmement, la « cohésion intérieure » du message biblique entre Judaïsme et Christianisme a finalement gagné sur cette grave blessure porté dans l’histoire à la culture et religiosité propre du peuple juif et cela a fait redécouvrir l’importance de ces points communs pour porter avant le discours humaniste dans l’éthique d’une civilisation.
    L’histoire ne se dépasse pas de la philosophie et de l’éthique religieuse.

  9. Pour la remarque de Laurent, il s’agit bel et bien d’une extermination du peuple palestinien. Des familles entières sont détruites ainsi que leurs biens et leur maison en une nuit. Des incursions isaéliennes dans ce qui reste du territoire palestinien font tous les jours des morts et cela depuis plus de 40 ans.

    S’il ne s’agit pas de génocide, comment peut-on expliquer qu’une nation entière répartie sur tout un pays autrefois ne tiens plus que dans quelques parcelles de terres qui ne font même pas la taille d’une ville.. Quel mot faut-il utiliser pour exprimer la quasi-disparition d’une nation en moins d’un quart de siècle?

    • Je pense qu’on devrait parler à propos de l’État israélien d’une forme de colonialisme, soutenue par l’impérialisme états-unien, et pas de génocide.
      Espérons que toutes les populations du Proche-Orient parviennent à vivre ensemble sans frontières ni inégalités entre elles le plus vite possible !

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