Réformer l’islam pour lui permettre de devenir une force de transformation du monde Article publié dans Le Soir (Belgique) du 04.04.06
Cela fait des décennies que l’on parle de réforme dans le monde musulman. Les débats sont intenses entre les tenants de « la nécessaire réforme » destinée à libérer l’esprit musulman et ceux qui s’y opposent parce qu’elle cacherait soit une trahison des principes de l’islam soit une dangereuse occidentalisation. Les musulmans peinent à trouver des réponses adéquates aux défis contemporains : les crises (religieuse, identitaire, scientifique, politique ou économique) sont profondes et un réveil s’impose mais les divergences quant aux moyens et aux finalités de cet engagement sont inextricables.
Le concept qui revient le plus souvent dans les débats est celui d’« ijtihâd » signifiant « la lecture critique des textes de référence » (Coran et tradition prophétique) et qui doit permettre de promouvoir une approche historique et contextualisée des textes révélés en même temps qu’il invite la rationalité humaine à plus de créativité dans l’élaboration de réponses aux problèmes de notre temps. Le concept est omniprésent et pourtant rien ne semble évoluer : les crises s’amplifient et l’intelligence musulmane est en panne dans des domaines aussi essentiels que l’éducation, les sciences, la démocratisation, le respect des droits fondamentaux dont ceux des femmes, la violence, etc. Quelles sont les raisons de ces blocages, comment inverser cette malheureuse spirale ?
Les savants musulmans (« ulamâ' ») ne sont pas d’accord sur les différentes définitions des concepts clefs de la terminologie islamique.
Pour les littéralistes et les traditionalistes, la « sharî’a » est un corps de lois qui forment un univers de référence clos qui s’oppose à toute évolution et à toute lecture historique et contextualisée. La tradition réformiste, au contraire, a très tôt défini le concept de sharî’a comme « la voie de la fidélité aux principes de l’islam » au coeur de laquelle les domaines du credo et de la pratique (al-aqîda, al-ibadât) sont distincts du domaine des affaires sociales et des relations interpersonnelles (al-mu’âmalât) : les prescriptions sont immuables dans les deux premiers alors les textes offrent une grande latitude à la rationalité humaine dans le second. La tendance réformiste est partout présente mais sa contribution au cours du XXe siècle reste insuffisante.
Cet état de fait est lié aux déficits qui se trouvent au coeur de l’approche réformiste elle-même. Des savants du droit et de la jurisprudence musulmane (fuqahâ’ ) travaillent de façon approfondie sur les textes et proposent de nouvelles interprétations : leur contribution est phénoménale et nul ne peut en ignorer l’importance. Questionnés par le réel, interpellés par la nature des nouveaux défis (scientifiques, sociaux, économiques, etc.), ils tentent d’offrir des réponses adaptées à leur époque et cependant, la nature même de leur travail, exclusivement orienté sur les textes, les met dans une position de perpétuel suivisme. Le monde avance, ils le suivent. Réformer la compréhension des textes consiste donc pour eux à s’adapter aux nouvelles réalités de l’époque.
On pourrait imaginer que cela soit suffisant pour mettre en branle la nécessaire réforme mais force est de constater l’inefficience des propositions. Nous avons affaire à des spécialistes des textes qui discutent du monde sans avoir toujours une compréhension profonde de la complexité des domaines sur lesquels porte leur jugement. Ils s’expriment avec autorité sur l’économie, les sciences exactes ou humaines sans maîtriser les savoirs et les savoir-faire nécessaires non seulement au fait de s’adapter au monde mais surtout à le transformer à la lumière des exigences de l’éthique (respect de l’intégrité de la personne, justice sociale, égalité, etc.)
Les savants et les penseurs musulmans contemporains ne sont une force de propositions dans aucun de ces domaines.
Il s’agit d’une profonde crise d’autorité. Le chaos règne quant à savoir qui parmi les « ulamâ’ » est légitimé à se prononcer : les avis de ces derniers sont souvent contradictoires et personne ne sait très bien à qui se référer. Au surplus, les « ulamâ’ » sont jaloux de leur autorité dans les domaines de l’élaboration de la norme et des opinions juridiques (fatwâ) et ils ressentent souvent comme une intrusion dangereuse la participation des spécialistes des sciences dites « profanes » dans l’élaboration de la jurisprudence contemporaine. Sous prétexte que ces derniers ne sont pas des spécialistes du « droit islamique », ils n’auraient rien à dire sur la question et seraient dénués de toute autorité en la matière.
La réforme radicale dont nous avons besoin se situe très exactement à ce niveau. Il s’agit de déplacer le centre de gravité du pouvoir et de l’autorité des « ulamâ’ » au niveau des fondements du droit et de la jurisprudence islamiques (usûl al-fiqh). En effet, les textes ne sont pas les seules références normatives du droit musulman mais l’univers – le livre du monde selon l’expression d’al-Ghazâlî – est une source qu’il faut placer au même niveau que les textes. Les savants et experts, spécialistes des sciences expérimentales, exactes ou humaines doivent pouvoir contribuer à l’élaboration de l’éthique islamique contemporaine. Maîtrisant les différents domaines de la connaissance, ils sont mieux à même d’orienter la réflexion des « ulamâ’ » et de produire une réforme de transformation par l’éthique plutôt que d’adaptation par la nécessité (comme c’est le cas aujourd’hui).
L’ijtihâd contemporain n’est pas seulement l’affaire des spécialistes des textes. Si nul ne peut contester leurs compétences, il importe de convoquer à la table de cette lecture critique des textes, des femmes – beaucoup plus de femmes – et des hommes versés dans les différents domaines d’activité afin qu’ils proposent de nouvelles orientations de réforme fidèles à l’éthique mais en phase avec la complexité des crises de l’époque. Il s’agit d’établir des espaces d’un ijtihâd paritaire et concerté qui réconcilient les musulmans ordinaires avec leurs références en leur restituant une parole, une compétence, une autorité. Les chantiers sont immenses : la promotion de l’esprit critique, la réforme de l’éducation ; l’élaboration d’une éthique musulmane en matière de sciences ; la proposition d’alternatives économiques (globale autant que locale) ; la transformation radicale du statut des femmes ; la démocratisation, la formation de la société civile autant que la gestion de la violence et du rapport à autrui, etc.
Cette réforme radicale exige la conscientisation de chacun et établit que la libération des esprits ne se fera que par la participation des acteurs directement concernés. Avec les « ulamâ’ » des textes (an-nusûs) nous avons besoin d’« ulamâ’ » du contexte et de l’environnement (al-wâqi’ ) qui soient capables de concrétiser un processus qui offre aux musulmans la possibilité de devenir une force de transformation du monde.
Le rôle de l’Occident et de ses intellectuels est majeur : par leurs questions, par leurs critiques constructives, par leur capacité à écouter la multiplicité des voix musulmanes (et non pas seulement celles qui leur plaisent), ils peuvent devenir les partenaires de cette révolution. Au creuset de cette dynamique, tous les acteurs de ce dialogue découvriront qu’ils partagent de nombreuses valeurs et qu’il est possible non seulement de cheminer ensemble mais de devenir de vrais partenaires afin de rendre ce monde meilleur.
Loin des sirènes qui appelleraient à une modernisation sans valeurs et sans âme, il s’agit d’établir les principes éthiques de la réforme et de la transformation du monde au nom de la justice et de la dignité des êtres humains malheureusement oubliés dans le désordre inhumain de l’actuel ordre globalisé.
Salam aleykoum,
Oui pour les reformes.
Mais, ouvrez vos yeux, regardez autour de vous!! qu’est-ce qu’il y a à reformer dans l’Islam, dans la sagesse infinie qui a été revelé à notre bien aimé Rassoul (sallallahou aleyhi wa sallama).
On a rien à prouver à ces gens qui, pour leurs passions, vivent sans normes morales et éthiques. Ou bien, prétenderions-nous pouvoir amener une mode vie meilleure que celle laissée par le Prophéte (sallallahou aleyhi wa sallama).
Dans le Coran, dans le sens d’un verset, Allah dit qu' »ils vous combattrons jusqu’à ce que vous renoncez à ce que vous avez et, les suivrez comme ils ont delaissé ce qui leur a été revélé.
D’ailleurs, qui dit reformes parle de changements catégoriques.
La reforme est un avis humain, donc forcément, elle-même sera reformer par d’autres hommes.
En toute humilité et respect je voudrais répondre à mohamed de Nice. Je crois que tu ne te rends pas vraiment compte de la situation dans laquelle se trouvent les musulmans. Ne vois-tu pas que nous formont depuis quelques siècles une communauté en pleine déroute avec des problèmes profonds et de nature très diverses: économiques, sociaux, dans l’éducation, dans les relations avec autrui, etc… Ne pas vouloir que les choses (cad notre façon de penser en tant qu’êtres humains et musulmans) changent c’est quelque part se complaire dans cette situation (peu brillante) qu’est la notre. En résumé, il faut certes rester fidel à nos sources et nos principes tout en essayant d’éviter de nous (et je m’inclus dans le « nous ») recroqueviller dans nos attitudes passives et confortables la plupart du temps. Que dieu nous aide dans nos efforts. Salam.
Tout a fait, on ne peut pas se dire que tout est parfait comme ca et qu’il n’y a rien a changer. Si le monde musulman était paisible, prospere,et ne connaissait pas la violence, alors les objectifs du coran et du prophete seraient atteints. Or,force est de constater qu’on en est loin. Alors mettons nous au travail pour y arriver! La democratie est un systeme politique qui permet de resoudre les problemes en laissant la possibilité à tous les partis concernés de dialoguer et decider ensembles, sans violence; elle permet d’eviter la prise de pouvoir personnel d’un (ou plusieurs) au detriment des plus faibles.En quoi n’est elle pas compatible avec notre religion? Elle y est intrinsèque! Dans le doute, lorsqu on y voit plus clair, je pense qu’il faut se rappeler les fondements de notre foi : Amour,Paix,Tolerance,Mesure,Raison . Nous devrions arborer tout ce qui va en ce sens, et refuser tout ce qui nous mene (ou nous maintient) a plus de souffrance et d’incomprehension. Il est necessaire pour cela de se remettre en question, avec lucidité, sans ceder aux mauvaises impulsions passionnelles (comme la colère)
NB: Apprendre a canaliser ces emotions:voilà un enseignement delaissé qui pourrait faire partie de la Reforme! :p
« L’intelligent est celui qui se demande des comptes avant qu’on ne lui en demande »
Bonne initiative ,bonne continuation et bon courage…je vous soutiens de tout mon coeur et de toute ma conscience!!
Je n’ai certainement pas foi en l’Islam. L’Islam est la matérialisation même de la mauvaise foi. Mais je peux avoir foi en les Musulmans, en les Arabes, et même, oui, en les Saoudiens. Car si une réforme peut réussir, c’est d’eux qu’elle devra venir.
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Salam,
daccord mais ce n’est pas vraiment en Belgique qu’il faut convaincre les gens…C’est plutôt dans le monde arabe…non ?
la réforme ne doit pas se situer ou se limiter à une zone géographique sans se soucier de ce qui se passe dans le reste du monde.
Il faut à mon avis réformer petit à petit les gents avant le texte. Certaines pratiques qui n’ont rien à voir avec l’Islam sont inculquées aux enfants à qui on laisse croire qu’il s’agit de faits religieux.
Il faut aussi que la discussion des textes religieux ne soit plus un sujet tabou ni un monopole réservé à quelque »élites »
salam,
Ce qui empêche la conscientisation des musulmans reste ce que l’on appelle le traditionnalisme religieux.E.Durkheim a mis en evidence que l’augmentation du savoir faisait diminuer ce traditonnalisme religieux…c’est peut être ce qui nous manque;un savoir profane nous obligerai à comprendre le sens de notre foi…le sens de notre foi!
Merci Mr Ramadan pour tout ce travail qui demande beaucoup de patience dans une communauté comme la notre…malheureusement.
salam.
Je dois avouer que j’ai été un peu déçu par ce texte. En lisant le titre, je m’étais attendu pour quelque chose de beaucoup plus radical que cela.
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Cela dit, je pense que le pas que vient de faire Tariq Ramadan ici était nécessaire. Il était en effet grand temps de se rendre compte du fait que ce sont lesdits oulémas (et en particulier, la façon dont ils travaillent) qui sont à l’origine du blocage de l’Islam. Et il faut en effet aujourd’hui que des intellectuels comme Tariq Ramadan s’imposent comme de nouvelles voix légitimes pour faire avancer la réflexion en Islam.
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Cela dit, j’ai bien peur que le plus dur reste à faire. Car on ne peut proposer de nouvelles approches des problèmes dans la fidélité à l’éthique islamique si on n’a pas au préalable défini ce qu’était cette éthique ; à savoir quelles sont réellement les valeurs, les principes, et les finalités de l’Islam. A ces questions, chacun a ses propres réponses, mais ce dont on a besoin, c’est d’une véritable réflexion de fond, impliquant toutes les personnes ayant médité sur la question. Et là, on se rendrait compte que les opinions sont très diverses, si tant est qu’elles ne sont pas contradictoires.
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Par exemple, pour certains, les femmes sont égales aux hommes en dignité ; pour d’autres, elles leur sont mentalement et spirituellement inférieures. On observera que les premiers basent leur opinion sur le Coran ; et les seconds la basent sur un hadith reporté par Bukhari.
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Ceci pour dire qu’il y a des conflits manifestes entre les différents textes considérés comme fondateurs de l’Islam (c’est à dire, entre le Coran et les hadith) ; et que la première chose à faire avant de définir l’éthique islamique serait de mettre au point une méthode permettant de les dépasser.
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Pour ma part, la méthode que je propose est simple : mettre le Coran au premier plan, et désacraliser tout ce qui n’est pas la parole de Dieu : c’est-à-dire les hadith (qui sont à l’origine de la sunna), et les opinions des savants (ijma). Sans une démarche aussi radicale que celle-là, il ne sera, selon moi, pas possible d’y voir clair dans ce que sont réellement les enseignements divins, et l’Islam ne retrouvera rien de toute la force qui lui a permis de mettre en mouvement le monde il y a plus d’un millénaire.
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C’est ce que propose Edip Yüksel dans son manifeste pour une réforme de l’Islam ([http://islamicreform.org/index.php?id=1,3,0,0,1,0->http://islamicreform.org/index.php?id=1,3,0,0,1,0]).
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Le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui connaît de grands bouleversements ; et chacun a compris qu’on avait plus que jamais besoin de véritables repères. Ces repères, nous sommes de plus en plus nombreux à être convaincus qu’il résident dans le message que Dieu a transmis à l’humanité via ses différents messagers, et dont la seule version non altérée est le Coran. Maintenant, il faut que nous ayons le courage de déterrer et dépoussiérer le Coran, afin qu’il puisse de nouveau briller de ses mille feux, et illuminer le monde d’un un nouvel espoir.
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Paix
Salam
Il faut me semblme t il faire la part des choses entre la prudence de certains savants et le « courage » des autres. Ceux qui réfusent de s’aventurer sur le terrain d’une interprétation fut elle contextualisée, craignent pour la plupart d’entre eux de dénaturer le sens du message d’Allah et se retrouver face à lui le jour du jugement dernier avec ce lourd fardeau. C’est une lourde responsabilité que de s’aventurer sur ce terrain. Le prophète SAW nous intime: » le mensonge fait sur ma personne est différent des mensonges faits sur d’autres personnes, celui qui ment sur ma personne ( entendons: dire une chose que le prophète n’a pas dite ) exprès, qu’il choisisse sa demeure dans le feu « . La méditation de ce hadith fait bcp peur.
Mieux vaut se tromper dans l’interdiction que de se tromper dans la permissivité de ce dernier.
Il ne faut pas aussi se laisser entraîner par une imposition d’un débat que l’occident veut nous orienter. Les musulmans d’occident ne doivent pas au nom d’une interprétation contextualisée ( relative au milieu dans lequel ils vivent) imposer leur cas aux musulmans du monde entier. les musulmans qui ne vivent pas en occident n’ont aucun rapport avec la réalité des musulmans du monde occidental. Une interprétation contextualisée est fonction uniquement du contexte dans lequel on vit. Je remarque qu’il y’a une tendance de colonisation qui guêtent certains musulmans européens qui consistent à croire que leur interprétation contextualisée va dominer le monde musulman, c’est une erreur et un piège sur lequel il ne faut pas tomber. Les réalités sont différentes ailleurs. A titre d’exemple ce n’est pas parce que les lois occidentales interdisent la polygamie qu’il faille produire une interprétation qui l’interdira à tous les musulmans même à ceux qui ne vivent pas dans un contexte non européen, ce serait présomptueux et injuste…
IBRAHIM…
sans vouloir etre pessimiste sur la situation des musulmans, et meme si j’appelle de tout mes voeux cette réforme. Force est de constater; la situation où nous nous trouvons est catastrophique. Réformer Usul el Fiqh me semble une entreprise périlleuse, quand on voit qu’un simple désaccord, sur un acte du quotidien est trés souvent mal interpréter, quand on voit comment la gestion des conflits est vécu chez les musulmans ont peut se demander quand serait-il si on venait à toucher aux fondements meme de la jurisprudence islamique.
je pense pour ma part que les musulmans d’europe ou d’ailleurs ne sont pas encore pret à entreprendre un tel chantier. celui-ci nécéssite un certain recul, une capacité à critiquer. Or nous vivons l’islam aujourd’hui comme une fin en soit. tout est bloqué, vérouillé. le statut-quo actuel profite aux extrémes qui se nourrissent d’un laisser aller généraliser des musulmans, qui jouent sur leurs sentiments de culpabilité.la masse, quand à elle ressent de temps en temps dés élans de culpabilité surtout vers le mois du Ramadan, et lorsque le conflit au proche orient devient plus dur.
dire que l’on est pas d’accord revient à trahir voire meme à etre excommunier (nous sommes les champions pour exclure facilement).
Bref ce débat est certes primordial, incontournable, mais la réalité du terrain est telle qu’il est quasiment impossible d’ouvrir une telle réfléxion. Trop tot ou trop tard? quoiqu’il en soit ce n’est pas le moment, beaucoup de musulmans sont, quand ils ne sont pas complétement désinvolte face à de telles questions, enfermer dans un espéce de fantasme de pleinitude. comme si l’Islam avait réponse à tout.
en disant cela on pourra me rétorquer que je suis pessimiste. pourtant je ne le pense pas, j’espére que cette nouvelle génération, nait en Europe et qui s’est construit une identité à l’école de la république, malgrés tout, a acquis les mécanismes de la critique, espérons qu’ils sauront utilisé cette méthode au service d’une réforme en profondeur de la jurisprudence islamique, en meme temps qu’un déplacement qu’en au rapport avec l’espace non islamique, en d’autres termes lorsqu’ils parviendront a accepter le fait qu’un non musulman ou un musulman puisse critiquer l’islam,lorsqu’ils parviendront a accepter que l’islam n’est pas complet, que nous avons besoin des autres. alors pourra t-on enviseager de réformer le droit islamique. parce qu’il me semble, dans un premier temps, nécessaire de faire bouger les mentalités avant le juridique.
car ne l’oublions pas,si la finalité de la religion, entre autres, est de permettre à l’homme de développer son « humanité ». alors nous avons besoin d’une énorme dose d’humilité.
Salam aleikoum,
La description des différentes postures de la « masse » musulmane au sujet de la reforme (islah) démontre à coup sûr une fébrilité. Fébrilité dans nos connaissances de la religion, dans notre foi. Ce n’est qu’avec une foi et des connaissances solides que le Musulman peut s’ouvrir sur le monde extérieur.
Le fait que les savants puissent donner l’impulsion de la réforme permettra à long terme une évolution de la « masse » musulmane (par effet d’entrainement). La réforme est nécessaire dans une première étape quand l’application ou l’interprétation des sources scriptuaires engendre des injustices …
Je ne sais pas qui vous êtes mais bravo pour ce commentaire judicieux, sage, intelligent et plein d’humilité. Si tous, dans les 3 religions monothéistes, avaient le même raisonnement que vous, je pense que le monde irait mieux ! – Leina –
le réformateur de ce siecle viendra
t-il peut etre de l’occident,la crise
est civilisationnelle et paradoxalement à cela le message d’ALLAH lui avance dans le monde,les musulmans ont du mal à conjuguer l’islam avec leur réalité, on comprends l’essence de notre religion mais nous ne nous impliquons pas assez c’est ce qui fait que l’on est absent des centres de décision du monde,
désolé Mr Ramadan j’espère que je n’est pas fait un hors sujet,?
Je n’entends pas ou rarement ceux qui appellent à la réforme rappeler en premier lieu notre méconnaissance de l’Islam ! Avant de vouloir réformer sommes-nous sûrs de respecter les principes islamiques ?
Par exemple, on reproche aux musulmans les mariages forcés, les crimes d’honneur. Ces problemes necessitent t-il application ou bien réforme de l’Islam ? La réponse est évidente !
Il en est de meme pour de nombreuses questions.
Réformer, réformer encore réformer ! Ce mot à mons sens, ne sied pas à l’Islam. Est-ce à dire qu’il faille réformer la pensée islamique ? Peut-etre. Peut etre faut-il tout simplement lorsque nous lisons le Qoran retirer la poussière que nous avons sur les yeux ? Mais si nous gardons ce mot « réforme » alors il faut dire avec force que cette « réforme » ne peut etre le fait que des Oulamas savants de l’Islam (soit dit en passant : aux orties les Oulamas et autres spécialistes de l’Islam auto-proclamés !).
Ces savants sont les seuls qui soient en mesure de dire ce qui est conforme ou non avec les principes de l’Islam. C’est leur responsabilité que de s’attacher à ces questions et j’en suis convaincu ils y travaillent, entourés qu’ils sont d’experts en sciences exactes, techniques ou humaines, qu’ils soient sociologues, économistes, pédagogues, biologistes, écologistes …
« Aujourd’hui J’ai parachevé votre religion et accompli sur vous Mon bienfait. Et J’agrée l’Islam comme religion pour vous. » Qoran.
Ce Livre reste « éternellement » une guidée pour les croyants.
Ou Allah A’lam. Salam.
salam alaykoum,
je crois qu’a mon avis la seule solution pour les musulmans de partout dans le monde est bien sur cette reforme .le musulman d’aujourd’hui doit a l’aide d’un »Ijtihad »(effort de reflection)et Une certaine »maslaha »(Interpretation des textes sacres a partir d’un contexte actuel)voir les choses a partir de leurs propres perspectives .
Dans le monde musulman on a toujours eu des reformistes et des fondamentalistes(traditionalistes),ces derniers sont conservateurs .
je crois que dans ce monde moderne le musulman peut etre moderne sans qu’il s’eloigne du coran qui est la premiere source et la sounah (tradition du prophete SWS).L’islam est une religion qui appelle a la raison et a la moderation ,une reforme qu’elle soit radicale ou pas est necessaire.
En fait les musulmans d’aujourd’hui se trouvent devant une tache immense ,ils doivent repenser tout le systeme de l’islam ,sans rompre completement avec le passe.
Je vous souhaite bonne chance Monsieur Ramadan .barak allah fik.
Ali
Salam,la notion d’ijtihad est central dans la réforme de mème que la notion de sharia,le premier étant l’outils humain légitimé par le créateur poour application fidèle a la volonté d’Allah et non seulement une fidélité à la sharia car cette dernière aussi est en mouvement non dans sa modification ausens d’enlever ,de rajouter ou d’utiliser d’autre grille de lecture qu’elle mais comme voie de tout les temps et toutes les époques,donc qui dit la l’édification dans monde en concordance a la volonté divine.Il existe une notion coranique qui semble aujourd’hui faire défauts et qui est centrale dans la réforme islamique,dans ce lien entre ijtihad et sharia c’est celle de baçira(clairvoyance)que l’on trouve dans sourate youssouf(alayhi salam)lorsqu’Allah dit au dernier des prophètes mouhammad(alayhi salam)dis:j’appel à Allah avec clairvoyance,moi et ceux qui me suivent,pureté à Allah et je ne suis pas du nombre des associateurs(donc l’autorité des textes(le prophète,alayhi salam)) et du contextes(ceux qui me suivent),Allah est au dessus de ce que les associateurs font du monde et le prophète,alayhi salam (l’exemple) n’est pas de ceux qui participe de ce mouvement du monde qui l’antraine dans le désordre car dans l’association a la volonté d’Allah,le sréateur-éducateur des mondes.Votre article si il introduitune piste esssentiel pèche par quelques point dont celle qu’il critique c’est les savants actuels non sur les textes mais surles notions que l’article mais en avant sur les textes et donc sur les sujets qui sont déterminés comme prioritaires dans le contexte.Par exemple cette obsession de l’éthique qui si dans la forme n’est pas litéraliste dans son approche du fond ressebl acelle des littéraliste avec leur approche des texte,leur compréhension,de plus ce qui est grave c’est que cela empèche de regarder avec clairvoyance(baçira) le contexte,ainsi manque de clairvoance sur les objectifs du texte et manque de clairvoyance(baçira) sur les priorités du contexte.Il faut aujourd’hui me semblet-il parler d’abard de comment acceder aux bienfaits d’Allah dans notre époque,de la façon de vivre,en d’autre terme poser le principe de l’utile et ensuite dans cela introduire l’éthique,sinon les réponses proposé seront coupés,amputé a moité par l’essentiel,ainsi dire l’éthique sans le besoin,le gain naturel c’est commencer à l’envers et ne pas etre entendu dans les sociétés de consommations,(ou plus de la nature humaine)ou si peu etdévelopper des élites de l’inutile de la prétention,ce chapitre des prioité des des notions des textes et du contexets pourrait etre plus developper mais c’est longs.Vient la question de prendre en compte la mise au mème niveau des références les textes et le contexte ,il y a une ambiguité de votre par qui faut modifier,celle laissant entendre que l’égalité de référence dirait leur mème nature,un peu comme ceux qui confondent les méthodologie des ibadats et mouamalat parce que leur référence seraient les mème,ils faut éclaircir ce points,bien distinguer dans la mise au mème niveau leur nature différente comme références.Pour conclure la notion de savants du contexte,intéressante mais cela revient au premier point,et pose la question de leur autonomie(quant à leur savants du texte et formateurs) et légitimté(quant à leur interlocuteur,savants et gens en général)sur le premier point auquel cela revient,on ne peut que constater que beaucoup(et souvent pas écouter quand ils ont la clairvoyance) sont dans des perception non conforme a la réalité du terrain ou dans un suivisme de leur formateur qui sont aussi loin de la réalité et plus proche d’une obsession éthique comme vous par exemple,il faut donc dans le mème temps que de poser la question de la clairvoyance des savants des textes dans leur rapport a la sharia et donc à l’ijtihad ,la poser pour les formateurs des cadres associatifs et de ces derniers,Allahou Alam,Salam,soubhanah Allahi qa imam bil quist ,wa çalat wa salam ala Mouhammad,wa al houdilllahi rabbi l alalamine
Salem!
Une réforme mais aussi UNE METHODE comme viens de le souligner le Doc! Il est clair qu’un bilan de conscience s’impose aux penseurs quant à leur methode de travail qui se lève à l’ouest tel un soleil déboussolé. Plus sérieusement, il est dommage lorsque l’on regarde la chutte terrible de l’empire Ottoman. Pourquoi? La méthode n’y était plus, l’argent était devenu la seule VALEUR MORALE au détriment de l’islam.
Un Réveille brutal se doit! alors réveillons nous et gardons nous des fausses priorités qui peuplent notre quotidiens.
Le combat n’est pas évident mais il en vaut la peine!
« Le tout est de tout dire et je manque de mots et je manque de temps et je manque d’audace ». Cette phrase de Paul Eluard sonnerait comme l’aveu qui s’échapperait de la bouche de tout musulman qui souffre de l’état dans lequel se trouve le monde musulman.Nous, musulmans possédons quelque chose mais manquons de tout.L’expression de Tariq ramadan est juste lorsqu’il dit que l’intelligence musulmane est en panne.Si l’ntelligence est définie comme la propriété de pouvoir s’adapter à des situations nouvelles, inconnues, eh bien ayons le courage de reconnaître que nous manquons d’intelligence parce que nous présentons un handicap majeur, celui de ne pas être de son temps. Ce déphasage provient d’un manque d’audace. De quelle audace s’agirait-il? Bien sûr non pas de celle qui consiste à renier nos valeurs celles qui nous ont préservé de toutes les tentatives de dépersonnalisation que le monde musulman a vécu pendant le temps du colonialisme et celle plus récentes qui visent à travers les campagnes haineuses à nous éloigner de nous mêmes.Alors de celle de dire qu’il faut réformer et d’oser réformer et de réformer effectivement? peut-être que dans un certain sens oui, puisque c’est une manière de reconnaître que beaucoup de choses vont mal chez nous et qu’il y a urgence de changer.Mais qui doit réformer? Le Faquih, le Alem, le Savant dites-vous. Qui est ce Savant qui aurait l’audace de Réformer, ou qui est ce conseil de Oulemas qui s’attellerait à entreprendre des réformes? Le monde musulman possède-t-il ces compétences ces audacieux qui à l’instar des illustres Ibn Khaldoun, Ghazali, Ibn Rochd, et les étincelles de Mohamed Abdou et plus près de nous Cheikh Mohamed Ghazali? Le Réformateur, aujourd’hui doit être quelqu’un dont en plus des sciences théologiques, doit maîtriser au moins deux langues étrangères en dehors de sa langue maternelle et dont la culture générale toucherait à un grand nombre de domaines. Le réformateur n’est pas celui qui nous transmet « les cendres du passé » mais « la flamme du passé », cette flamme qui nous réveillera de notre torpeur,qui nous éclairera dans un monde devenu désormais sombre pour nous,qui réchauffera nos coeurs de toute la spititualité de l’Islam.
Salam aleykoum,
Tant que les chiites et les sunnites ne se reconnaitrons pas mutuellement,alors on pourra affirmer que les musulmans ont une vision archaique de la vie.
Un chiite qui aime ses frères sunnites.
Il n’y a ni chiite ni sunnite, il y a l’islam et les musulmans. Ne faites pas le jeux des occidentaux qui nous divisent en groupe afin de nous affaiblir. Moi je suis musulmane, j’aime et je respecte Ali et les compagnons du prophète, ce qui me rend plus forte.
SALAM SARAH,
OUI LE PROBLEME EXISTE ENTRE LA DOCTRINE CHIITE ET LA DOCTRINE SUNNITE, JE VOUS ASSURE QU’IL EXISTE, LE PROBLEME CE N’EST PAS D’AIMER SIDNA ALI ALI (SUR LUI LE SALUT ET LA PAIX) NOS FRERES LES CHIITES EN SAVENT QUELQUECHOSE
VOUS VISITEZ N’IMPORTE QUELLE BIBLIOTHEQUE ,VOUS LA TROUVEZ BOURREE D’OUVRAGES QUI EN PARLENT .
SALAM
Asslamoualéikoum,le problème est profond,il faut y aller donc avec délicatesse ,d’un coté un monde musulman qui ne s’adapte pas aux exigences de son époque et de l’autre des savants ayants pour but de conserver la doctrine d’origine,kelke soit l’époque;Rassoul (saw) a dit cherche à acquerir tout ce qui t’es utile,il a aussi dit ,toute innovation n’est qu’égarement ,comment se réformer sans poser les bases d’un éventuel égarément future,tel est la question?qu’ALLAH ns guide
As Salamou ‘alaykoum wa rahmatoullah,
Je suis loin d’être un spécialiste de l’islam et des sociétés musulmanes (Islam), mais, en tant que musulman soucieux de l’avenir de sa communauté (ihdiNA eç çriata l moustaqîm..) et soucieux d’obéir à la recommandation prophétique de rechercher le savoir utile à l’adoration du Créateur, ce genre de questions me taraude évidemment. Je suis tout à fait d’accord en ce qui concerne la réforme de l’éducation islamique (cassette 14 de tariq Ramadan). Je suis également d’accord en ce qui concerne le statut des femmes, mais il faut remarquer, comme le disait une soeur plus haut, qu’il s’agit bien plus dans ce cas d’un retour aux sources et d’une application de celles-ci que d’une véritable réforme (commencer par appliquer les JUSTES principes de l’islam avant de vouloir réformer quoi que ce soit). Ce qu’il faut réformer, il me semble, c’est avant tout nos comportements, nos coeurs. Une éthique scientifique est aussi indispensable, du moins il me semble. Je crois que l’Islam doit trouver sa propre modernité, mais une modernité qui soit, comme Tariq Ramadan semble le dire (du moins comme j’ai compris son discours) avant tout une adaptation aux différents contextes, et pas une modernité qui soit un rejet de certains principes de l’islam au nom de valeurs importés par l’Occident et qui, parfois (pas toujours) s’opposent aux nôtres en tant que musulmans (individualisme, matérialisme au sens pratique ou au sens philosophique, etc.). Il me semble qu’il est tout à fait possible d’améliorer la vie spirituelle, intellectuelle, morale et matérielle des musulmans du monde entier sans pour autant trahir l’esprit de notre religion. Mais il me semble aussi que l’état actuel des sociétés musulmanes est assez largment le résultat d’une décadence qui remonte au XIV° siècle, ainsi que le résultat de colonisations mégalomanes qui n’ont pas réalisé leur objectif officiel (et il semblerait qu’il y ait eu des objectifs officieux à ces colonisations). Où sont donc les Abou Hamid al Ghazzalî, les Abou l-Hassan al Ach’arî, les Fakhrou d-dîn ar Razî, les al Khawarizmî, les Ibn Khaldoun de notre temps ? On me répondra qu’il y a eu les réformistes comme Mohammed Iqbal, Rachid Rida, Mohammed Abdou, etc. Mais s’il me semble qu’en effet ces penseurs n’ont pas, dans l’ensemble, été infidèles à l’esprit de notre Tradition, leur voix est peu écoutée dans le monde musulman, ils sont même parfois écartés par des oulamas littéralistes. De plus, ces réformistes auraient du, à mon sens, ne pas trop se soucier du modèle occidental, et puiser leurs références dans un Islam certes dépassé mais toutefois très riche d’enseignements : la philosophie, la médecine, les sciences, étaient des préoccupations majeures chez les musulmans d’autrefois, ils ne s’occupaient pas uniquement de fiqh, et ils étaient compétents dans ces domaines. Aujourd’hui, j’ai l’impression que les musulmans se soucient de science prioritairement en vue de faire l’apologie de leur religion, alors qu’il y a d’autres choses à faire dans ce domaine. Idem pour la rationnalité, qui ne sert qu’à l’apologie de la foi, me semble t-il, ce qui est très bien, mais ce n’est pas le seul domaine de compétence de la raison. Tout cela dit, je crois profondément qu’il est bon que les musulmans regardent d’un oeil critique l’état actuel de leur propre civilisation, mais qu’il est tout aussi bénéfique qu’ils regardent AUSSI d’un oeil critique la civilisation occidentale, qui pour le moment s’en sort plutôt bien, mais qui montre des signes de plus en plus nets de déséquilibre.
J’aimerais que vous me disiez ce que vous en pensez. Et je rappelle que je suis loin d’être un spécialiste de ces questions, même si je m’y suis beaucoup intéressé.
Salim
Chers tous,
Il ne s’agit pas de réformer l’Islam. La réforme vise les musulmans ( connaissance, pensée, réalités…). Elle est variable avec les contextes historiques, géographiques…Les minorités d’europe est d’ailleurs doivent considérer que le monde musulman c’est surtout Le maghreb, le moyen orient, l’extrême orient, l’Afrique, l’Asie…et ensuite nous. Les besoins sont loin d’être similaires, les efforts non plus.
Deux aspects me semblent importants dans le cadre de ce débat:
* Les musulmans n’ont pas une véritable intéraction avec les concepts de leur religion. La connaissance statique l’emporte sur une dynamique dans la pensée, la méditation, l’adoration, les relations,…
* Ce beau monde d’européens, d’américains, de japonais…doit remettre ses pendules à l’heure de l’égalité des peuples et de la justice entre eux.
Ces deux paramètres interfèrent et donne ce spectre complexe. La responsabilité de la fébrilité du monde musulman impute certes aux musulmans mais il ne faut pas perdre de vue que le colonialisme et l’ingérence des grands barrent le chemin devant les réformateurs.
Le monde musulman est immense et il a ses enfants et ses savants. Ils sont les le tronc et nous sommes les petites ramifications.
salam à tous!!! au delà de toute réfléxion,la situation navrante, désolante… dans laquelle nous nous trouvons m’a profondément pertubé. au point d’avoir envie de tout arreter,ma pensée était celle-ci, « ces musulmans qui ne voient le monde qu’aux travers de leurs prisme identitaire » celui-ci étant d’ailleurs particuliérement tordu, incapable de réformer, incapable de prendre en compte la réalité, vivant un sentiment d’infériorité et en plus se présentant comme les porteurs de la seule Vérité ». j’avoue que sans les quelques mots parfois de Mr tariq Ramadan et notamment sur la tristesse,les pleurs, l’ouverture dont il fait preuve,la remise en question quotidienne qu’il essais de transmettre aux travers d’une approche pédagogique, sans aussi la seule présence de ma grand mére, la foi de ma mére et quelques rare fois, malheureusement, des musulmans qui sans discours macchinéene en parmamence, sans présomption de détenir quoique ce soit, simplement en étant eux-memes, en témoignant sans discours. Souvenons-nous de Huissein Hanoun et Florence Aubenas j’ ai pleuré de joie d’entendre un homme dire « je suis resté avec elle dans la cellule, bien que j’ai eu la possibilité de m’enfuir,mais je n’allais pas abandonner Florence, alors je suis resté » cette phrase m’a boulversé. Pourtant aprés tout le tapage, plus rien aujourd’hui. sans doute l’humilité ne fais pas de bruit,meme si c’est elle qu’il convient d’entendre.
As Salamou ‘alaykoum à TOUS,
Tout à fait d’accord, Najib. Il faut avant tout réformer les musulmans, plutôt que l’islam. ça peut paraître prétentieux d’affirmer une telle chose, ça peut aussi paraître « moderniste », mais force est de constater que l’éducation des musulmans doit être réformée : éducation religieuse d’abord, bien sûr (CF. la cassette 14 de Tariq Ramadan pour prendre connaissance de ses propositions et, éventuellement, les approuver, les critiquer ou en prospecter d’autres) ; mais aussi une réforme de l’éducation « profane ». Les musulmans et les musulmanes doivent connaître autre chose que le fiqh, le tafsir et la théologie s’ils veulent s’engager pour le bien de la communauté (même si les sciences religieuses ne sont évidemment pas à négliger, loin de là). Du moins, il me semble.
Je voulais aussi ajouter une autre réflexion : on parle souvent « des savants ». On a l’impression qu’il y a d’un côté les « savants » (mais quels savants !?) et de l’autre les msulmans pratiquants qui les « suivent » comme des moutons. Les musulmans doivent d’abord apprendre à comprendre avant d’apprendre à mémoriser, à analyser d’un oeil critique, avant de se soumettre à des autorités par paresse intellectuelle (et les deux attitudes sont liées, il me semble). On ne peut pas le faire sans un bagage de connaissances conséquent, mais ces connaissances ne sauraient être suffisantes ! Il me semble aussi que trop de musulmans comprennent l’islam comme étant un système dans lequel tout le monde doit être d’accord avec tout le monde (et gare aux dissidents !), dans lequel tout a déjà été pensé et qui n’admet pas de débat interne. Je crois profondément que c’est une vision erronée de l’islam, et qu’elle est partagée par de trop nombreux fidèles. On pourrait penser que c’est une vision caricaturale de la situation, mais il suffit de « squatter » les différents forums « islamiques » du Net et/ou de discuter avec plusieurs frères ou soeurs même en dehors de l’Internet pour se rendre compte que je n’exagère rien ! Du moins, cela correspond à mon expérience personnelle (qui, il est vrai, comme le disait Confucius, n’éclaire QUE le chemin parcouru).
Pour finir, je crois qu’il faut accpter l’idée qu’il y a eu, qu’il y a et qu’il y aura en Islam des élites morales et intellectuelles, et qu’il nous faut apprendre à reconnaître la valeur de ces élites, apprendre à en juger, sans préjuger. Cela nécessite aussi une discipline du coeur : notre jugement ne doit pas être obscurci par nos passions, par les partis pris, par des adhésions plus sentimentales que rationnelles (ce qui ne nous empêche pas de laisser les sentiments à leur juste place : amour de Dieu, crainte de Dieu, amour du prochain, aversion pour l’injustice).
Salim
salam,
Relisez le titre de l’article,Mr Ramadan parle bien d’une réforme de l’islam.La réforme des mentalités ne se fera que par la réforme du « mode d’emploi ».Un Islam plus approprié au contexte actuel transformera les mentalités.
Fraternellement.
As salamou ‘alaykoum, Nasr eddine. Je ne partage pas vraiment cet avis. J’ai bien lu le texte du professeur Ramadan, et je lui sais gré de l’avoir écrit, mais le fait qu’il l’ait fait ne m’oblige pas à adhérer à tout ce qu’il propose, ni à être d’accord à 100% avec son analyse. Le fait est que les musulmans, comme le dit le professeur Ramadan, ne suivent pas très fidèlement le « mode d’emploi », d’une part. D’autre part, on ne peut changer le « mode d’emploi » sans trahir le message. L’Ingénieur qui a conçu la machine connaît mieux que quiconque le fonctionnement de cette machine, et c’est pourquoi Il a « rédigé » un mode d’emploi qui accompagne la machine à l’usage de ses utilisateurs. Et l’on remarque une chose : ou bien les musulmans ne consultent pas le « mode d’emploi », ou bien ils le comprennent mal. à mon avis, changer le « mode d’emploi » ne changera pas les mentalités, mais changer les mentalités changera la lecture du « mode d’emploi ». Mais Dieu est plus Savant.
Salam aleykum,
Avec tout le respect que je vous dois cher frère,je ne parle pas de « changer » le mode d’emploi mais bien de le « réformer » et c’est totalement différent. »Changer » le mode d’emploi,c’est le remplacer par un autre qui vraissemblablement aurait un message différent.Une réforme vise à « contextualiser » le texte pour une pratique plus pure de la religion sans dénaturer le sens du message pour autant:Il y a des dogmes à respecter comme les cinq piliers qui eux ne sont pas,ou très peu réformable mais du point de vue des relations avec autrui il y a tout une correction à opérer.
Vous savez,il y a des comportements qui semblerait anodins à nos yeux qui trahissent le message de l’Islam,les musulmans ne s’en rendent peut être pas compte mais d’acheter les produits de la mondialisation tel que « nike » trahissent l’éthique islamique..!Des ouvriers travaillant plus qu’il le faudrait sont payés des misères pour une paire de baskets qui pourrait faire vivre toute une famille qui souffre de malnutrition pendant peut être 2ans,je caricature un peu mais c’est à peu près la situation actuelle.
Pensez vous que ce genre de comportement serait digne d’un musulman?Manifestement non.Nous sommes plus d’un milliard et demi de musulmans sur terre,un boycott mondial comme le préconisait Roger Garaudy suffirait pour changer ce système qui créait de l’injustice et des millions de morts.
J’ai assisté à la dernière conférence de Tariq Ramadan à St Denis et il a donné une traduction d’un verset que je ne connaissais pas qui est à peu près celle-ci: »Vous serez la meilleur des communautés DANS LA MESURE ou vous commandez le bien,éloignez le mal,etc… »(dans l’ancienne traduction,à la place de »dans la mesure ou » il y avait « parce que »).Cette traduction est parlante parce qu’elle casse ce mythe transmis dans beaucoup de mosqué qui veut que la oumma est meilleur que les autres communautés parce qu’ils seraient « musulmans »;voyez-vous cette nouvelle traduction à complétement changer ma vision de l’Islam…On est passé par une réforme du texte(ou amélioration)et ensuite est venu la réforme de ma mentalité.
fraternellement.salam aleykum.
As Salamou ‘alaykoum wa rahmatoullah,
Je comprends mieux où vous vouliez en venir dans votre précédent commentaire, cher Nasr Eddine. En fait, plutôt que d’une réforme (qui est un changement, c’est juste un autre nom pour désigner la même chose)de l’islam, vous parlez, tout comme moi, d’une réforme des mentalités, passant par le tafsir du Coran et des autres sources du droit islamique en les contextualisant et en les explicitant mieux. Cela passe par une réforme de l’éducation (les modalités de l’éducation et de la transmission du message sont différentes du message lui même), comme le préconisait déjà Ibn Khaldoun au XIV° siècle ! Aujourd’hui, certains éléments importants sont trop souvent absents des éducations et des formations islamiques, comme par exemple l’aspect affectif (on ne peut pas communiquer l’amour pour le Prophète (s), par exemple, en se contentant de faire mémoriser des dates). L’exigence de compréhension du message, aussi, est primordiale : les éducateurs et les enseignants ne doivent pas se contenter d’évaluer les capacités de mémorisation de leurs pupilles. Sans compter que, bien souvent, cette simple exigence de mémorisation, qui est insuffisante, est absente de l’éducation des jeunes musulmans. Il faut aussi réviser nos objectifs : entre le prosélytisme très actif et peu réfléchi qui domine de nos jours et l’explication du message basée sur une meilleure compréhension de celui-ci, je préfère la deuxième solution. En résumé, je crois qu’il faut réformer la façon d’éduquer « islamiquement », la façon de comprendre le message, ce qui, espérons le, devrait entraîner une réforme de la façon de vivre l’islam. Mais il n’est pas question de réformer l’islam lui-même. Il faut réformer l’Islam avec un I majuscule, pas l’islam avec un « i » minuscule.
Engager et encourager à contextualiser les principes ne serait pas une réforme de l’islam, mais une réforme de la mentalité des musulmans, car il s’agirait au contraire d’un retour aux sources de l’islam, qui prévoient explicitement cette contextualisation.
Un exemple : un vieil homme dans une mosquée me disait que les mauritaniens n’étaient pas de bons musulmans parce qu’ils se refusaient à couper la main des voleurs, mais il ignorait que ‘Omar Ibn el Khattab, le deuxième calife bien guidé (r), avait lui-même fait en sorte que cette peine ne s’applique pas dans les situations de trop grande pauvreté. On trouve chez le quatrième Calife bien guidé (r), ‘Ali ibn Abî Tâlib, le même genre de raisonnement : « Peu s’en faut que la pauvreté ne se transforme en impiété », disait-il. Il serait bon que certains dirigeants musulmans se souviennent de cette phrase, et il serait bon également que les musulmans d’un certain âge connaissent mieux leur sources.
Barak Allahou fik akh Nasr Eddine
salam aleykum frère,
La réforme telle que je la vois ne s’arrête pas au tafsir du Coran,vous simplifiez un petit peu ma pensée(que j’empreinte à d’autres penseurs bien entendu),elle peut suivre aussi d’autres directions tel que par exemple l’obligation de se procurer une information objective,d’étudier le système économique qui nous domine,etc…
Mais en y reflechissant un peu,j’ai l’impression qu’on est dans un débat sans intêret…de ne pas être d’accord sur le faite de savoir si la réforme de l’Islam se fait avant ou après la réforme des mentalités n’as,somme toute,pas vraiment d’importance,parce qu’en définitive,ce qui est recherché c’est la conscientisation des hommes,et tant que le facteur « temps » existera,les réformes de notre religion se succéderont en même temps que l’évolution du contexte.J’ai vraiment l’impression,à un moment donné,que notre discussion etait stérile parce qu’elle n’est pas essentielle au fond.barakallah o fik frère,avec tout mon respect.Salam aleykum.
A la lecture des réactions des uns et des autres, je constate que nous sommes tous d’accord pour dire qu’il y a quelque chose qui ne va pas et qui doit être réformé… Mais par contre, nous avons tous notre propre opinion sur ce qui doit changer, et sur la manière dont cela doit se faire ; et ces opinions sont extrêmement diverses.
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C’est pourquoi je pense que, ce qu’il faut faire, maintenant, c’est créer un véritable projet de réforme de l’Islam. Et je propose à Tariq Ramadan de prendre l’initiative de ce projet.
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Il faudrait d’abord chercher à rassembler tous les intellectuels prônant une réforme de l’Islam, afin de faire en sorte que les opinions représentées soient les plus riches et les plus variées possibles. On pourrait contacter Rachid Benzine, Mohamed Mestiri, Malek Chebel, Gamal Al Banna, etc…
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Ensuite, on créée un site Internet proposant non seulement des textes écrits par ces auteurs, mais aussi des débats d’opinions entre eux. On ajoutera un forum permettant aux lecteurs de commenter les textes et d’échanger des idées. Ce site internet pourra par la suite organiser des conférences. Il pourra être écrit en plusieurs langues (anglais, arabe…).
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Ainsi, si Dieu le veut, on créera les conditions d’un véritable brainstorming entre tous ceux qui veulent sortir l’Islam et les musulmans de la crise, et on mettra en branle une véritable dynamique intelligente et non élitiste de réforme de l’Islam.
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Aujourd’hui, on a trop parlé de réforme de l’Islam. Ce qu’il faut, c’est se rassembler, réfléchir ensemble, et agir.
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Que Dieu nous aide,
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Paix
salam,
Avec tout le respect que je vous dois chèr frère,il faudrait que vous retiriez le nom de malek chebel de la liste de ces intellectuels reformistes.C’est tout sauf un reformiste,preuve en est cette émission(« tout le monde en parle » en l’occurence)ou il proposait comme solution « réformiste » à un couple ne pouvant pas se marier par manque de moyens mais voulant préserver leur virginité,la…et tenait vous bien… »sodomie vicariante »!Je ne sais pas ou il a été chercher ce mot là mais c’est l’une des pires choses que j’ai entendu ces dernières années..!Même thierry Ardisson a trouvé cette solution hors de propos…c’est pour dire.D’autres solutions aussi lumineuses sont proposées dans son torchon « je ne sais plus combiens de propositions pour un islam des lumiéres »(« je ne sais plus combiens »vient de moi).L’émission « mots croisés » est un autre exemple que je pourrai donner.Il y défendait la thése que c’était l’islam qui imposait l’esclavage et que « l’abolition du port du voile viendrait aprés l’abolition de l’esclavage ».L’islam n’a jamais défendu l’esclavage mais elle y apportait des solutions.Je crois que son islam des lumiéres est éclairé…mais à la bougie.
salam.
D’abord, merci de votre feed-back.
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L’idée, ce serait d’essayer d’impliquer toutes les personnes qui se reconnaissent dans l’Islam et qui veulent le sortir de la crise, dans un projet commun, en n’excluant personne a priori. Cela inclurait aussi bien des libéraux comme Malek Chebel, que des conservateurs selon lesquels la seule voie possible serait d’appliquer le Coran et la sunna à la lettre.
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La condition serait évidemment que chacun soit prêt à discuter avec les autres dans le respect mutuel, sans agressivité, sans arguments d’autorité, mais aussi sans tabou, dans l’unique but d’avancer ensemble et de construire quelque chose en commun.
Cela veut dire accepter que certains proposent des idées saugrenues ; et ne pas y réagir par l’insulte, mais plutôt par exemple par une explication sereine de ce que l’on croit être les valeurs de l’Islam, en vue de montrer en quoi l’idée en question entrerait en conflit avec ces valeurs.
Par ailleurs, il est tout à fait possible que certains s’excluent d’eux même d’un tel projet ; mais au demeurant, aucun courant de pensée ne devrait en être rejeté a priori.
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Le but, c’est de mettre fin à cette situation où des tas de gens parlent de réforme chacun de leur côté, mais sans jamais mettre en commun leurs réflexions. C’est aussi d’impliquer tout le monde dans ce projet ; et pas seulement des intellectuels ; afin qu’un vrai mouvement de renaissance voie enfin le jour.
Ainsi, on pourrait peut-être mettre un terme cette situation paralysante et improductive caractérisant l’Islam actuel, avec la présence des producteurs de « savoir » et de normes d’un côté ; et des récepteurs passifs de l’autre ; les derniers suivant aveuglément les premiers.
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Ceci est audacieux assurément, utopique peut-être ; mais c’est aussi et surtout inévitable, tout au moins si on veut réellement, pour reprendre les mots de Tariq Ramadan, permettre à l’Islam de devenir à nouveau une véritable force de transformation du monde.
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Tel est en tout cas mon point de vue.
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Paix
Salam,je trouve qu’il y a plus de dans la trahison chez malek chebel qui de plus est d’un silence terrifiant concernant les dictature arabes et surtout celle de l’algérie aller savoir pourquoi mais comme ça il peut faire des conférences la-bas que chez les salafis littéralistes,concernant sa capacité a participer a la réforme de l’islam vécue et non de l’islam dans l’absolue de ses sources je n’y pense pas,ce qui est extraordinaire aujourd’hui c’est cette idolatrie des intellectuels musulmans par la communauté,on cite des noms de personne qui sont parfois loin des textes et surtout loin de la communauté et du contexte,il suffit d’etre diplomé ,professeur,chercheur et alors si vous l’étes dans une université à l’éranger c’est le tapis rouge de la sclérose intellectuelle chez certaines personnes,si vous étes cadres associatifs ,cela vous ouvrent aussi des portes ,dont on sait pas ou elle mèment mais elle s’ouvrent.Il faut revenir au coran sur la guidance qu’il donne pour diecerner la ou se trouve la science ne dit t-il pas qu’Allah donne la sagesse a qui il veut(donc au dela des catégorie édifier par letre humain),voir l’histoire de moussa(alahy salam)aec al Khidr(qu’Allah l’accueil dans sa rahma) dans sourate al kahf.Il faut revenir au prophète Mouhammad(alayhi salam)qui savait voir ou se trouve le savoir voir en cela sa rencontre avec Abdallah ibn Mass’oud(qu’Allah l’agéé)qui deviendra un des plus grands savants de l’islam,sa désignation d’un jeune compagnon pour driger l’armée musulmane alors que s’y trouvait de grands compagnons.Il faut revenir a l’exemple des califes rachidoune dont Omar(qu’Allah l’agréé)sans doute un des plus grand savant de l’islam,dont ibn Moussayib(qu’Allah l’accueil dans sa rahma)un des imams de médine parmi les tabi ines(successeurs des compagnons qu’Allah les agréés)disait de lui:il n’y a pas plus savant après le messager d’Allah(alayhi slam) que omar ibn Khattab(qu’Allah l’agréé),Omar(qu’allah l’agréé)qui avait vu en ibn abbas(qu’Allah les agréé tout les deux)un etre savant suprérieur a de grand compagnons qui s’étonnaient de sa présence lors de leur réunions,voir en cela l’épisode ou Omar demand à ibn abbas(qu’Allah les agréés tout les deux)la signification de sourate an Nasr,la rédorme ne peut reposer que sur un véritable retour au sources et leur clairvoyance qui en font une guidance car émanant d’un sage,parfaitement connaisseur(sourate hud ayat 1),le seigneur-éducateur des mondes(saourate al fatiha)qui chaque jours fait quelque chose (sourate ar rahman,ayat 29)il ne faut pas oublié que c’est lui qui produit la réforme de l’islam vécue et le hadith sur l’envoie tout les cent ans d’un etre ou groupe et et donc d’une pensée pour renouveler la religion est un éclarcissementla réforme radical de l’islam vécue nécessite une réforme radicale des mentalités aliénées par l’idolatrie de la compétence élitistes de la srucure acamdémique,Allahou Alam,Salam
Salam
Pourquoi pas aussi l’ex mufti de Marseille notre cher Mr soheib Bencheikh qui était de ceux qui pensait qu’il fallait boire un café pendant le ramadan…Il est mufti,c’est à dire versé dans les sciences de la religion depuis une belle lurette..!Mais orienté par je ne sais quel motivation qui pour moi n’est pas dans l’interêt de l’islam mais de sa personne.Désolé d’insister cher frère mais on ne peut pa inviter quelqu’un à la table de la reforme de l’islam sur le seul motif qu’il se réclame de l’islam.Sinon tout le monde s’y invite même Malek Boutih…
salam.
si tu veux on n’a qu’à appeler Sifaoui ou rachid Kaci pendant que tu y est… On va se retouver avec des personnes qui ne sont ps du tout musulmans, qui boivent de l’alcool par exemple et qui vont venir dire qu’il faut réformer l’islam dans ce sens…
Cher Monsieur « The reformist »,
Le courant réformiste ne peut pas reposer sur des musulmans comme vous et moi. Les musulmans ne sont pas orphelins au point de donner le flambeau émotionnellement. Ce sont des grands savants, voire des universités ( Al Azhar, Al Karawiyyine, Azzaytouna, Oum Al qora…) en collaboration avec des scientifiques, des économistes, des philosophes…du monde entier qui pourront semer cette graine pour espérer un résultat satisfaisant. Un Egyptien disait: « les musulmans s’allument vite et s’éteignent encore plus vite » .
On n’est pas dans la rue pour proposer n’importe quoi. La réforme est un long, très long, processus. Chaque étape a son importance et ses hommes et ses femmes de « QQQUUUAAALLLIIITTTEEE ».
Salaam,
mes soeurs et frères il faut absolument lire ceci
http://www.telquel-online.com/158/couverture_158_1.shtml
Et si on relisait le Coran ?
A la lumière des sciences sociales modernes, de « nouveaux penseurs » s’essaient à démythifier le Coran.
Les nouveaux penseurs de l’islam
Mohammed Arkoun
Algérien, mariant les disciplines, il considère qu’il est temps de démythifier le texte sacré en s’appuyant sur les acquis de l’herméneutique, la science des interprétations.
Abdulkarim Khalil
égyptien, décédé en 2002, il a creusé dans le sillon de Rodinson, en replaçant le Coran dans son contexte historique – la foi en plus, puisqu’il était âlem.
Nasr Hamid Abou Zeid
Parce que cet égyptien prônait une lecture historique et critique du Coran, les obscurantistes « l’ont divorcé » de sa femme, avant de le pousser à s’exiler.
Moncef Benabdejalil
Linguiste tunisien, il cherche à savoir s’il y a eu des versions successives du Coran avant qu’il ne soit établi en mushaf par le Calife Othmane.
Oulfa Youssef
Mariant linguistique et psychologie, cette Tunisienne relit le Coran et démontre qu’en guise de « vérité », les docteurs de la Loi n’affirment souvent que leur opinion personnelle.
Abdoulkarim Soroush
Iranien, enseignant respecté à Harvard, il pousse les oulémas à s’ouvrir sur d’autres sciences et veut substituer la « démocratie religieuse » au « despotisme religieux »
Fazlur Rahman
Pakistanais, mort en 1988, il ne considérait pas le Coran comme la parole incréée de Dieu, mais comme « une formulation des intentions de Dieu par le Prophète Mohamed ».
Abdou Filali Ansary
Marocain, installé à Londres, il ne cesse de marteler que laïcité et islam sont compatibles, lecture historique à l’appui.
Abdelmajid Charfi
Tunisien, il revient au message originel, le retravaille et en dégage un sens nouveau, plus à même de convenir aux musulmans désirant vivre pleinement la modernité.
Oui, je persiste, il ne peut y avoir de réforme de l’Islam sans une implication de tous.
– Une implication de tous ceux qui ont du savoir d’abord, qu’on les appelle oulémas, intellectuels, ou autres… Ceux-ci doivent cesser de sacraliser les travaux des savants anciens, et ouvrir à la remise en question tout ce qui, dans l’Islam, ne provient pas de Dieu. Ils doivent ainsi proposer de nouvelles approches ; de nouvelles exégèses, de nouvelles application de la sagesse divine à la réalité, etc…
– Une implication aussi de tous les musulmans ordinaires, lesquels doivent se mettre en quête de cette connaissance. Ils doivent être demandeurs d’un enrichissement de l’Islam, et ils doivent lire et étudier, sans rien inhiber de leur esprit critique, les productions des savants.
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Tant que les musulmans ordinaires resteront, comme ils le sont aujourd’hui, passifs par rapport à la religion, tels des bébés attendant que la nourriture arrive dans leur bouche à la cuiller, le monde musulman ne pourra pas grandir, et voir le monde en face de façon adulte.
Aucune réforme, aucune révolution ne pourra se faire dans l’Islam sans l’implication du peuple ; sans que les musulmans d’en bas (pour reprendre une expression à la mode) ne refusent la paresse, l’apathie et le conformisme dans laquelle ils se morfondent aujourd’hui.
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Paix
Oui il est temps de reformer les regles de notre religion; mais tout en restant fidel aux sources.
Je vous remercie.
Bonjour M. Ramadan,
Cela fait quelques temps que je suis vos articles, peut-être parce que je me sens plus proche de l’islam que je ne l’avais jamais été auparavant. J’ai suivi vos démélés avec les médias français et je vous apporte tout mon soutien. En effet, musulmans et non musulmans sont obligés de cohabiter, en France comme ailleurs. Autant donc uvrer pour que cette cohabitation se fasse dans la fraternité et l’intelligence.
La France, comme vous n’êtes pas sans le savoir, est un des pays d’Europe où il est très compliqué de parler de l’islam, en particulier en raisons de charges islamophobes incessantes des médias de grande ampleur.
Je vous suis dans votre proposition de réforme en profondeur de l’islam, notamment en incluant dans les cercles de réflexion de la modernisation de la société islamique des intellectuels et spécialistes d’horizons divers.
Ma question est seulement relative à la possibilité d’une telle entreprise, notamment dans un pays comme la France où l’islam est un diable parmi d’autres pour l’inconscient collectif français. Votre proposition ne suppose-t-elle pas un pays de mentalité anglo-saxonne pour être réalisable ? Car, la France ne brille pas (et l’actualité est là pour le confirmer) par son aptitude au consensus et au débat.
Je soutiens votre action mais je vois avec un peu de perplexité votre demande dans le pays actuel. Sachez que depuis que le mot « islam » a été écrit sur mon site (qui ne traite d’ailleurs pas que d’islam, et encore qui en traite au niveau spiritualité uniquement), on recherche fréquemment qui je suis sur internet 😉
Je pense que l’Europe se débat avec sa propre histoire et je ne sais au juste comment de telles tentatives d’inspiration islamique pourraient éclore en Europe. Car si la tradition française est bien rigide, une certaine tradition musulmane ne l’est pas moins, et cela sans que les règles transmises par la tradition ne soient au final totalement en accord avec l’esprit du Coran. Vous proposez de suivre l' »Esprit du Coran » si je vous suis bien, mais comptez-vous mettre sur pieds un projet qui serait véritablement une refonte théologique majeure de l’islam ?
Et si oui, par quels moyens ?
1001
Cet appel par sa clarté et son audace est extrêmement stimulant!
Toute la question est de savoir en effet les formes concrètes que cette initiative peut prendre.
Peut-être est-ce la vocation de du réseau European Muslim Network, dont Tariq Ramadan est le Président de proposer à un cercle plus large le démarrage de ce processus?
En tous cas, je souhaite que cet appel se diffuse largement et enclanche une dynamique qui ne pourra qu’aller et dans le sens du vivre ensemble ici en Europe et dans celui de la démocratie dans l’ensemble du monde.
Bon courage à vous Tariq!
Et que nombreux soient ceux qui auront envie de s’associer à vous!
F
salam alaykoum,
La réforme tant attendue n’est ni plus ni moins qu’un retour vers le Texte sacré ( contextualiser le Texte comme dit le professeur Ramadan ). De même qu’on ne peut faire l’économie de la Sunna prophétique. On ne le répètera jamais assez, la tradition mohammadienne ( paix et bénédiction sur lui ) est un leg destiné à l’humanité dans sa globalité. Il ne s’agit pas d’une lecture traditionaliste étroite et littérale mais la sunna constitue un rempart efficace, infaillible contre tous les dangers qui nous guètent et les fauves et rapaces qui rêvent de nous dépouiller de notre être.
Car qui dit tradition dit transmission: le prophète nous a transmis des valeurs fondamentales et universelles. Et il s’agit de les méditer, de les faire vivre afin de pouvoir à notre tour les transmettre aux générations futures.
Le Texte coranique nous révèle l’Absolu. Il nous a donné les moyens de Le connaître. Nous avons besoin plus que jamais d’entendre ce qui nous a été révélé. Il nous appartient donc de méditer et de nous mettre à l’écoute du verbe coranique.
Nous devons être capable de comprendre le monde dans lequel nous vivons et pour cela nous ouvrir à toutes les sphères de la connaissance et du savoir. De l’art aux sciences dites exactes en passant par la philosophie et les technologies des temps modernes. Il nous faut nous intéresser aux institutions politiques des pays qui sont désormais les nôtres. Et en finir avec cette espèce de skizophrénie et ces gens qui se décrètent savants au nom de je ne sais quoi. Certes la tradition dans l’Islam fait autorité mais il s’agit avant tout de la sunna du prophète paix et bénédiction sur lui. Sinon chaque musulman a son mot à dire pour apporter des solutions et résoudre des problèmes s’il est toutefois vrai comme diraient les philosophes que « le bon sens soit la chose du monde la mieux partagéé « . Dieu n’a t-il pas transmis sa parole sacrée à des êtres doués d’intelligence et de raison « ?
Nous le savons et aucun historien digne de ce nom ne saurait remettre en question le fait que des penseurs musulmans, savants, philosophes et mèdecins ont éduqué l’humanité pendant des siècles durant cette période médiévale qualifiée injustement d’obscurantiste. Preuve en est que Foi et raison, Islam et modernité, religion et science ne sont pas incompatibles. De l’intérieur, à partir de nos propres valeurs en intégrant les autres pour peu qu’elles n’entrent pas en contradiction avec les nôtres ( et quand bien même ça serait le cas, par définition et par essence ces mêmes valeurs seraient du coup islamiques ).
Il me semble que les musulmans d’Europe et des Etats-unis ont un rôle à jouer parce que reconnaissons-le ils ont plus facilement accés à l’instruction et à la technonologie. C’est une chance et une richesse qu’il faut savoir saisir.
Il n’en reste pas moins que notre source d’inspiration, notre trésor reste le Coran, notre modèle le prophète. Mais cela ne veut en aucun cas dire que nous devrions nous couper de tout le reste. Bien au contraire notre défi consiste à vivre pleinement nos valeurs et nous ne pourrions les vivre, nous ne pourrions les transmettre que si on s’ouvre aux autres, à leurs découvertes, leurs inventions, leur façon de travailler, de s’organiser …
Le Noble Coran et la Sunna sont nos piliers. Les ennemis de l’Islam le savent et désespèrent de notre religion. L’islam n’a nullement besoin de réforme et à mon sens on ne doit pas se tromper de débat.
Ce qu’il faut réformer c’est en premier lieu notre moralité, nos comportements et retrouver la fraicheur de la foi sincère car rien de grand et de beau ne se fait sans foi et espoir en Dieu le Tout puissant.
Dieu a confiance en l’Homme et Il aime l’Homme. C’est pourquoi grâce à son Verbe il a libéré l’energie intellectuelle qui somnolait en l’Homme. A nous en tant que musulmans de nous montrer dignes et à la hauteur de cette miséricorde qui émane de L’Arrangeant par excellence.
De l’intelligence, de l’audace, de l’ouverture et toujours plus de foi qu’on ne cesse d’éclairer et de nourrir. Voila ce dont on a besoin. C’est ça au fond réformer et se réformer…
Wa Lahou Alam.
Salamou alaykoum.
Salam
Merci M.Tariq pour cette initiative.
Votre cause est noble et nécessite beaucoup d’andurance et de patience.
je crois que la volonté de vouloir améliorer notre vie et s’adapter au contemporain tout en préservant notre identité musulmane ne manque point.
Chaqu’un de nous à son point de vue mais l’objectif est le même.
IL ne faut pas s’arrêter au diagnostic il faut continuer et essayer de provoquer des débats sérieux à ce sujet.
les meilleurs résultats sont obtenus après dialogues …et tout en respectant les autres avis .
Nous avons une richesse et cela à nous de ne pas l’oublier et si nous ne faisant rien pour retrouver notre équilibre, nous accepterons ainsi » une insulte à notre intelligence ».
Je remercie aussi M.Mustapha pour son commentaire que je trouve fort intéressant .
Salam cher frère,
Ce que j’aime le plus chez vous, c’est cette faculté de constamment remettre en question vos certitudes. Je prie Dieu que vous ne sortiez pas de cette voie, et que beaucoup d’entre nous vous y suivent. J’ai cependant quelques critiques à formuler à l’égard de cet article.
Même si vos propositions contribueraient à réduire l’écart entre le réel et le monde plus ou moins cloisonné des Oulémas, la question d’une réforme radicale se poserait toujours. Ne faudrait-il pas plutot aller vers une nouvelle jurisprudence islamique, comme celle proposée par Gamal Al-Banna, dont la pensée me parait à la fois radicalement réformiste et respectueuse des limites de Dieu ?
J’aimerais énormément vous entendre vous exprimez au sujet de ses propositions. Salam
Je crois que c’est un prendre le problème par le mauvais sens et omettre quelques données primaires nécessaires à la compréhension du sujet de la reforme dans les pays musulmans.
Il faut être logique, et tout d’abord exclure du cadre de la reforme, tout « islam »qui se radicalise suite à une agression extérieur ou intérieur, chose assez classiques aujourd’hui, de la Tchétchènie à la Palestine en passant par l’Irak ou la Tunisie. Ensuite les principes de bases étant à la dérive dans les pays « musulmans », il est extrêmement dangereux de s’engager dans un processus de reforme qui risque de mettre à la dérive tout le monde musulman et pour longtemps. Celui-ci à déjà sacrifier à des principes islamiques indiscutables, sous l’oppression étatiques d’une part et sous l’hypnose de la culture occidentale d’autre part. Ouvrir la porte de la reforme aujourd’hui et c’est des musulmans avides de proximité avec leur maître occidentaux de presque tous les genres qui vont foncer dans la brèche et fragiliser l’édifice législatif islamique pour longtemps.
Oui les intellectuels occidentaux ont une capacité à écouter la multiplicité des voix musulmanes mais c’est pour savoir lesquelles seront encouragées, dans le sens de leurs intérêts. Inutiles de dire que leurs intérêts (pour une bonne partie) sont contraires au progrès de l’humanité en général et l’Islam en particulier.
Les cultures occidentales ont déplacés les débats de société sur des terrains qui sont déjà loin des frontières de la pensée musulmanes. Par exemple la ou l’islam interdit la torture, d’autres vont discuter de ces formes, ces limites, son degré d’acceptation ou d’excuses, sa discrétion… ou alors doit-on légaliser l’adoption par des homosexuels, etc…..ceci expliques en partie le nombre élevé de participants au débat .
Enfin les Ulémas n’oublions pas sont aussi libres que leurs concitoyens ….
L’Islam est simple et le processus de reformation aussi, un retour aux bases, un rejet des cultures et pratiques anti-islamiques, et c’est dans cet environnement purifié que les musulmans deviendront le moteur de la « transformation du monde ».
Merci
Bonsoir Noe Adam,
Vous terminez votre commentaire par cette petite phrase dont je ne comprends pas le sens : « c’est dans cet environnement purifié que les musulmans deviendront le moteur de la « transformation du monde ». Qu’entendez-vous par « transformation du monde » ?
Merci !
Oui,mais qu’entendez-vous vous par « transformation du MONDE »? Je n’arrive pas à avoir une réponse !Merci – arthur –
salamou alaykuom,
Nous n’obtenons du monde que ce que nous n’y mettons nous-mêmes. La jurisprudence et le droit islamique sont trés élaborés. L’Islam a son mot à dire s’agissant des préoccupations internationales et ce dans divers domaines ( éducation, famille, économie…). L’Islam a les moyens de subsistuer un autre modèle que le désordre international auquel nous assistons aujourd’hui.
Par ailleurs, étymologiquement parlant, toute religion crée du lien et de ce fait agit tel un moteur pour accompagner l’évolution humaine et même engendrer du progrés. Créer du Droit, de la Loi, de la justice sociale, de l’équité, de la solidarité et de la fraternité n’est ce pas créer un ordre et changer le monde ???
La meilleure réforme que l’on puisse entreprendre est, à mon sens, la suivante; rester fidèles aux valeurs et principes de la Shari’a et parallèlement intégrer ce qui se fait de meilleur chez les autres sans tabous, sans complexe, sans frustration ni crainte.
Retour vers la Source et Ouverture au monde en parfaite intelligence.
Armés de notre Foi inébralable et éclairée par la lumière Coranique, nous verrons clair dans nos idées et marcherons à coup sûr avec assurance dans ce monde, sans crainte ni désespoir.
En tant que musulmans, nous avons tous un devoir et une responsabilité à l’égard des autres, nos semblables. Sans prosélytisme ni contrainte, la réforme à entreprendre commence dans la vie quotidienne, dans le respect que l’on voue à l’autre, aux autres, aux institutions des pays où l’on vit…
Réformer et se réformer c’est exercer un effort sur soi afin de parvenir à une pacification intérieure et ainsi être conforme à l’essence même de notre religion. Le prophète, paix et bénédiction sur lui, ne nous a t-il pas enseigné que la meilleure victoire est au fond celle qu’on emporte sur soi ?
Seule la connaissance et le savoir ( notamment du licite et de l’illicite )font autorité dans l’Islam. Chacun d’entre nous est pour peu qu’il s’en donne les moyens un réformateur. Faire preuve de curiosité intellectuelle sans jamais renoncer à ses valeurs et veiller quoi qu’il arrive à rester fidèles aux principes d’ailleurs universels prescrits par Dieu a’zza wa jal, soigner sa moralité ainsi que son comportement c’est déjà se mettre dans le chemin qui mène vers la Réforme.
Salam,un des plus grand obstacle aujourd’hui à mon sens, n’est pas seulemnt la vision que l’on se fait de la sharia,de la maitrise des outils des ousoul fiqh et autres sciences islamiques mais la relation au contexte sous plusieurs aspects.Celui l’écoute ,au sens de véritablement de prendre en compte les considérations les demandes des gens à la lumière des orientations de la sharia et non d’utlisé les avis des gens pour installer sa propre vision des priorités,certes la réorientations des attentes dans un sens plus globales et bénéfiques est indispensables et le coran va dans ce sens(voir sourate ala baquarah ayat 189)mais nous assistons aujourd’hui à une surdité de ceux qui appellent à une reforme radicale(dans quel sens d’ailleurs,médiatiques,académique,philosophique? en tout cas pas vraiment pragmatique)de l’islam vécues et de ces outils.A partir de cette écoute constuire un renouvellement par des nouveaux outils de la compréhension des textes(priorité, …)et d’extraction des textes de propositions non seulement de fiqh mais de vision,d’organisation….Il est désoalnt aujourd’hui de se réfugié derrière des noms au momment oul’on critique en occcident et ailleurs la parresse des gens vis à vis de la connaissance de l’islam,on peut etre consterné par la démission de musulmans et musulmanes vis à avis de leur propre textes,de leur références,on assiste a une infantilisations sidérantes dont certains acteurs associatifs et formateurs portent une part de résponsablité.Derrière la démarche de devoir s’en remettre a des personnalités connue dans le monde musulmans et ailleurs(attitude qui peut parfois venire d’un complxtes d’infériotité:montrer absoluement en cident que l’on ait pour une réforme de l’islam,l’obsession de la réforme dans le discours, parle beaucoup)pourrait bien indiquer sous couvert de notre incompétence et d’une forme de modestie,une démission et une(avoir le savoir que les autres ont le savoir et donc avoir raison d’orienter vers eux la réforme) de perception liant le savoir à la seule dimension structurelle,c’est les savants(lesquels,ceux enfermés dans leur idées?)les sociologues ,les psychologues,les médecins mais finalement on parle du contxet mais d’un contxte non de la base mais de la spécifiactions,voir de l’élite,certes les spécilaites sont indispensables mais jamais au détriment de la société.On n’est pas intélligents,lucide,et importants à la réforme de l’islam et de la société parce que l’on a pas un titre que certains mettront bientot comme source de la sharia. L’on peut avoir un titre indiquant la compétence d’un domaine et etre fermé a la compréhnsion globale et profonde e la sharia comme à l »écoute de sa société ou du mouvment du monde(oas seulement dans ses structures instuttionnellles mais dans ses mentalités).ainsi le danfger présent aujourd’hui c’est d’exclure par la détermination de ceux qui ont la compétence ou qui sont concernés par la réforme la majorité de la communauté,pire l’on s’auto-excluent(il est vrai bien aidéé par ceux qui se prennet pour les véritables,les peut-etre? acteurs de la réforme)comme l’on excluent et l’on construit chez les citoyens une auto-exclusion la possibilité de participer au chaugement du pays,d’apporter sa pierre à l’édifice.étonnante situation,bien contraire a l’esprit coranique:l’islam appartient à Allah et pas la petite conception de certains etres humains,qui au nom de l’éxigence de compétences dans l’approche de la sharia,obstruent au gnes le chemin d’Allah et peut-etre se réservent dans leur illusions la compétence de l’approcher dans la fidélité,grande résponsablité;contraire à l’enseignement du prophète(alayhi salam)qui savait écouté le monde et en mème tant poser les orienntations,les conseils ,les possiblités et les limites;contraire aussi au premières générations qui étaient proche des gens, en fait parmi eux;contraire aussi aux oulama qui ne prenaient pas leur savoir comme objet de dominations et de pouvoir et savaientt se remettre en cause ,mème face à des gens qui n’étaient pas des savants au sens ou ils l’étaient.Enfin il faut que chacun d’entre nous reviennent à cette compréhension que chacun peut et doit apporter quelques chose,qu’Alah nous mettent parmi ceux qui font effort pour sa cause et qui sont guidés par lui,qu’ils nous place parmi les bienfaisants,Allahou Alam,Salam,al hamdoullillahi rabbi alamine, al Fattahi Alim,wa sala wa slam ala Mouhammad abdou ou wa raçoulou ou.
Salam aleykoum,
On parle de ulama, mais aujourd’hui les ulama n’ont aucun pouvoir de légiférer dans aucun des pays dits musulmans. Tout ces pays sont dirigés par des hommes soient formés en occident soient séduits par l’approche occidentale. L’islam est devenue une façade exotique, et ses ulama ne sont que des conseillés, voilà le drame. Il y a des décennies qu’il y a séparation de la religion et de l’état en terre d’islam! Ou même les médias corrompus qui sont d’un pouvoir certain participent à détourner la population de l’essentiel : l’islam qui est une religion simple et qui nous rappelle notre simplicité. Effectivement ce vacarme occidental cache ce silence islamique, rempli par Allah soubhannahou notre seul secours.
Prions pour qu’Allah azza wa jal nous conduise vers lui et nous lave de tout artifice. Amin
Une réforme de l’Islam est indispensable, mais elle prendra du temps, tant la nécrose culturelle est profonde : un chiffre m’a frappé : le monde musulman est le lieu où le nombre de traductions est le plus faible dans le monde et l’Espagne traduit plus de livres en un an que (je crois?) l’Egypte en un siècle (je ne suis pas sûr de cette donnée). Bref, le monde musulman n’a pas besoin d’une réforme de l’intérieur, il a besoin d’air, sain et extérieur, de confrontations avec les différences, d’esprit de nuances, d’esprit critique. Les musulmans doivent vivre avec liberté, sans le poids des conventions, le poids de la communauté, le poids des traditions. Même pour le croyant le plus pénétré de sa foi, aucun théologien, aussi sage fût-il, NE PEUT PARLER AU NOM DE DIEU. Alors restons humbles et sachons que nos petites affaires seront à jamais humaines. Connaissons l’étymologie de diable : celui qui divise. Dieu ne divise pas et n’est pas pour la division!
Assalamou Alaykoum,
Ce texte , qui devrait être traduit en arabe pour une « bonne » diffusion dans les «milieux concernés» , comporte le bon Diagnostic de la cause des maux et souffrances du monde musulman ainsi qu’un schéma thérapeutique adéquat:
– Le suivisme des ulémas : Le monde avance, ils le suivent
– Les lacunes des ulémas : Un Lourd handicap . Ces spécialistes des textes qui discutent du monde
– sans avoir toujours une compréhension profonde de la complexité des domaines sur lesquels porte leur jugement et
–sans maîtriser les savoirs et les savoir-faire nécessaires non seulement au fait de s’adapter au monde mais surtout à le transformer à la lumière des exigences de l’éthique (respect de l’intégrité de la personne, justice sociale, égalité, etc.)
Les savants et les penseurs musulmans contemporains ne sont une force de propositions dans aucun de ces domaines.
Il s’agit d’une profonde crise d’autorité.
Il s’agit d’établir
des espaces
d’un ijtihâd paritaire et concerté
qui réconcilient les musulmans ordinaires avec leurs références
en leur restituant
une parole,
une compétence,
une autorité
.
Mr Ramadan, que Dieu vous bénisse ainsi que tous ceux qui souhaitent du plus profond de leurs coeurs, améliorer la condition de tous ceux qui souffrent sur notre planète.
Qu’Allah vous donne la fermeté dans la décision à prendre et la résolution dans la bonne voie à suire.
On est avec vous toujour (bi 3awni Allah).
Salam,
Je trouve que ce texte a pris certaines extrêmes à lisser !
El-charia doit être vue et revue par les musulmans et rien que les musulmans; et si on se réfère à un non-musulman, faisons-le avec beaucoup de prudence !
Je ne suis pas d’avis à prendre pour argent content les « dires » des scientifiques non-musulmans. Plusieurs raisons justifient cela. D’abord, lisons l’histoire des sciences, et mieux, les fondements des sciences. La plupart des scientifiques donnent un caractère sacré aux faits dits « scientifiques ». Assez souvent, on voit certains scientifiques proclamer leurs découvertes comme étant scientifiques, alors qu’elles ne le sont pas. Un scientifique non-musulman peut vous obnubiler avec des informations dont le fondements viennent de spéculations gratuites (par exemple le Darwinisme, systèmes usuriers, …) …
Il est donc très délicat à un Alim Fakih à communiquer avec un non-musulman. Arrivons à la vraie démarche : il y a deux voix. D’abord, il faut que nos Oulama El-Fikh aient une solide formation dans les fondements des sciences et de leurs systèmes d’inférence. Il faut qu’ils sachent comment les scientifiques arrivent à publier des faits. Puis, il faut que les musulmans s’investissent dans les sciences, et que nos enfants soient motivés à maitriser ces sciences.
On oublie que toute discussion sur l’islam doit être basée sur nos deux sources sacrées. Là, c’est encore une grande raison !
Le recours aux non-musulmans se fait avec beaucoup de prudence.
Et puis, comme le dit el-hadith « El-halal bayine wa el-haram bayine … ». Le véritable remède à nos questions de el-chariaa disparaissent une fois qu’on prenne ce hadith « El-halal bayine wa el-haram bayine … » comme pilier dans notre vie. La plupart des questions contemporaines viennent du fait que des musulmans ont décidé de vivre dans des environnement douteux, soit moralement ou matériellement. Moralement, un musulman qui est fasciné par les prêts bancaires, par les délices de ce bas monde, vous obnubilera avec ces questions. Un musulman qui a décidé de s’installer dans un pays de l’occident va aussi le faire. Pour ces derniers, je ne parle pas des gens qui vivent dans l’occident et qui font attention à leur Dine. Ces derniers, j’en suis convaincu, savent vivre dans ce hadith.
A mon avis le problème de notre temps vient du fait qu’on a quitté l’islam des essentiels, on a quitté l’essence de l’islam, pour ce poser des questions accessoires. On a besoin de renforcer notre imane, notre foi en Allah (swt), pour savoir vivre dans el-hallal et vivre très loin de el-haram. C’est le fait de vivre à proximité de el-haram qui nous encombre de questions extraordinaires.
Mohamed (sas) nous a recommandé de s’isoler de toute société négatrice qui vit dans el-mouharamates. Pourquoi ? Tout simplement, parceque le musulman finira par s’y adonner et perdre petit à petit son essence.
Je ne dis pas qu’il faut s’isoler de la société actuelle; mais, je vous incite à prendre le sens profond et fondateur de cette hadith.
Ne nous alarmons pas sur el-achariaa, …, alarmons nous sur notre foi !!!
Les musulmans doivent reconstruire leur unité pour vivre dans la foi, au niveau familial, au niveau du quartier, au niveau de la ville, … Tant qu’on est séparé, les question tordues de la vie « à l’occidentale » nous feront converger vers el-haram; …
Wa essalam,
Badis
Selon moi, pour réformer l’Islam, il faut travailler à deux niveaux différents :
– la compréhension des sources
– l’application de la sagesse issue de la compréhension des sources à la réalité
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Dans le cadre de la compréhension des sources, il importe en premier lieu de s’interroger sur la méthodologie à utiliser. Cela implique entre autres les questionnements suivants
– Peut-on considérer que certaines lois ou croyances sont dépassées ?
– Quelle est la place à accorder respectivement au Coran, aux hadith, aux opinions des savants, et à la raison ?
– Comment juger de l’authenticité des hadith ?
– Y a-t-il abrogation de versets du Coran par d’autres ? Si oui, lesquels ?
– Y a-t-il la dérive sémantique sur les mots du Coran ? Si oui, comme la gérer ?
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Jusqu’à présent, les oulémas ont exigé que toutes ces questions relèvent de leur pré carré ; et ils ont imposé et sacralisé une méthodologie transmise de génération en génération.
Mais au siècle dernier, le mouvement salafiste s’est développé, et a transformé l’Islam en remettant les hadith au premier plan. Ils ont invalidé diverses opinions de savants dont ils ont estimé qu’elles entraient en contradiction avec des hadith.
D’autres réformistes ont eux, plutôt mis en avant le Coran. Ils ont proposé de nouvelles interprétations pour divers versets du Coran, en rejetant les hadith sur lesquels elles étaient basées.
D’autres ont démontré qu’il y avait eu dérive sémantique ; que des mots comme sharia, hijab ou ilah ou avaient vu leur signification évoluer au cours des siècles.
D’autres ont estimé que la méthodologie utilisée pour juger de l’authenticité des hadith n’avait rien de scientifique ; et qu’il fallait tout remettre à plat.
Et il y a aussi ceux qui, comme Tariq Ramadan, considèrent que certains enseignements de l’Islam (comme les peines corporelles) ne sont plus de notre époque.
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Aujourd’hui, on ne peut plus continuer comme ça. Il faut qu’il y ait un vaste débat, impliquant non seulement les oulémas attitrés, mais aussi tous ceux qui ont travaillé sur les sources de l’Islam. Il faut qu’on écoute ce qu’ont à dire des gens aussi différents que AbdulHamid Abu Suleyman, Abdelmajid Charfi, ou Edip Yüksel. Il faut que les savants musulmans de toutes tendances (y compris les salafistes s’ils le souhaitent), se mettent autour d’une table (même virtuelle), et débattent ensemble de ce que pourrait être une juste méthodologie d’interprétation des sources.
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Actuellement, on peut définir les valeurs du Coran de manière très différente suivant qu’on mette en avant les hadith ou le Coran (notamment pour le statut des femmes ou la lapidation) ; suivant qu’on considère que les versets du Coran pacifiques sont abrogés par les versets belliqueux ou pas, etc.. etc.. Ce ne sont pas les interprétations qui différent en soi, mais bien davantage les méthodologies qu’on emploie pour les produire.
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D’où la nécessité d’une réflexion de fond sur ces diverses questions ; afin que les musulmans cessent de se traiter mutuellement de mécréants sans jamais débattre (voire s’enrichir mutuellement) de leurs différences.
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Et ce n’est que quand ce travail sera fait, et qu’on se sera mis d’accord sur la pertinence de une ou plusieurs méthodologies, qu’on pourra réinterpréter les sources de manière rigoureuse ; et en dégager ce qui en constituent les enseignements, les valeurs, l’éthique.
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Et finalement ; une fois que l’on a clarifié le message et l’éthique de l’Islam, alors on sera pleinement armé pour regarder en face le monde dans lequel on vit, et pour comprendre dans quelle direction il faut le faire changer. Par exemple, si on s’est mis d’accord sur le fait que, dans l’Islam, on ne peut pas gagner de l’argent sans effort (comme dans le cas de l’usure), alors on sollicitera les meilleurs économistes pour imaginer un système économique adapté au monde actuel et conforme à ce principe. Et insha allah, les musulmans seront de nouveau en mesure d’être des moteurs dans l’évolution du monde.
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J’insiste bien sur l’importance de la première étape. Par exemple, il est vain de croire qu’on pourra transformer radicalement le statut des femmes si on ne se met pas d’accord au préalable sur la définition légitime du statut des femmes en Islam. Et sur ce plan, entre le point de vue de certains salafistes, et celui de réformistes comme Riffat Hassan, le moins que l’on puisse dire est qu’il y a un grand écart. Et pourtant, les deux fondent leur opinion sur des textes considérés comme sources de l’Islam ; la différence étant dans les méthodologies au moyen desquelles qu’ils les priorisent et les interprètent.
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Paix
en vérité ce genre de projet me dépasse totalement et ma contribution n’est qu’un encouragement pour nous fréres et soeurs ,méme si cette réforme sera trés dificile, vous avez a mon sens le devoirs de poser les orientations et de créer les causes qui contriburont a declencher cette transformation( inchaallah).
lorsqu’on effectue un diagnostic et qu’on arrive a la conclusion que le corps est malade ,si on s’intéresse a la maladie en elle méme on ne pourra la comprendre que d’une maniére imparfaite d’une part car on ne peut situer le stade de son évolution et d’autre part les données que nous possédont sur son état nous aménera a des conclusions qui seront certainement fausses car on aura négliger des paramétres trés important telles que les différentes mutations de la maladie jusqu’à son état actuelle par conséquent on ne pourra remédier a la maladie que d’une maniére insuffisante ,un état de fait est la conséquence d’une action donc il faut aller chercher au début de la maladie pour trouver la cause et ainsi mieux la comprendre et ainsi lui apporter le reméde le plus approprié .wallah aalam.
Saalm,pour réformer l’islam il faut considérer vraiment Allah commme le plus grand et se faire tout petit dans nos intelligences.Aujourd’hui l’union européenne a confirmée le gèle de l’aide financière aux gouvernement palestinniens que les médias appellent le hamas comme si en france on appelait le gouvernement par le nom d’un parti,quellle manipulation,et l’on dort.Il faut maintenant produire un discours cohérent,claire,concit et sans conséder au principe de justice dire que l’état d’israel est un état illégitime,que la résolution de l’onu en 1948 est pas légitime(car en plus obtenu sous chantage et corruption)malheureusement des musulmans l’approuvent,c’est scandaleux et contraire a la sharia au plus point,dire que cet état est racisme qu’il utilise le terrorisme d’éat,tue des civils,vol un peuple,le séquestre,l’humilie,que tout lui est laisser faire,qu’il ne respct ni les droits de l’homme,les conventions internationnales et la listes de ses injustes est longue.Il faut localement agir ,parler,faire des tract et pas que pour les musulmans.Il faut appeler tout les habitants de la planète a boycoter ce pays,à dénocer ses soutiens.Il faut écrire au médias en france qui sont complices par leurs silences ou leurs paroles très discrètes, leurs informations partielles et pire leurs manipulations, du monde au figaro en passant par libération mème le monde diplomatique( journal qui ne donne jamais la parole à ceux pour qui ils écrivent) n’est pas net sur la question palestinienne.Il faut aider les palestiniens financièrement plus que jamais.Enfin ils faut faire des doua le prophète(alayhi salam) a dit la doua est l’arme du croyants ,faire des doua pour qu’il pourvoit le peuple palestiens,le protège et lui donne la victoire,qu’il chatie israel,les usa et l’union europènne d’un dur chatiment ,il faut faire des doua tout les jours le matin en se levant,demander à Allah qu’il nous permettent de nous rapeller de faire des dou a pour les palestinniens,saisir toutes les attitudes et les momments qui facilitent l’exaucement des doua,qu’Allah donne al afwa,al afyat,al baraka,as sakina,an nasr wa fath au peuple palestinien;n’oublions jamais que c’est Allah qu’il faut craindre,et n’esperer que de Lui,le détenteur de la force,lepourvoyeur l’inébranlable,Allahou Alam,Salam,al hamdoullillahi rabbi alamine,wa salat wa salam ala Mouhammad Abdou ou wa Raçoulou ou
Salem A’leykoum,
Svp,faites la même chose,ecrivez aux autorités,afin de ne pas laisser commettre cette injustice !
C’est la moindre des choses !
Monsieur Le Président
Je me souviens que le 10 Avril 2002, suite aux massacres commis à Jenine par l’état d’Israël, j’ai cru un instant que les instances européennes se montraient enfin capables d’assumer, au nom des pays qu’elles représentent , leur entière responsabilité ( et celle de la France et de la Grande-Bretagne en particulier) dans la destruction de la Palestine, l’expulsion des Palestiniens et le nettoyage ethnique qui n’ont jamais cessé depuis la déclaration Balfour : ce jour-là, une commission avait voté la rupture des accords d’association avec Israël en vertu de l’article 2 de ces accords. Cet espoir de justice a été de courte durée: cette décision n’a pas été entérinée par le Conseil des ministres des Affaires Etrangères européens.
Ce lundi 10 Avril 2006, allons-nous une fois encore, perpétrer et perpétuer l’injustice?
Cette « aide » que nous versons au gouvernement palestinien est un dû! Ce n’est qu’une maigre compensation pour notre complicité active ou passive dans la destruction de la Palestine.
Que nous refusions de verser cette « aide », à un gouvernement élu démocratiquement, et il apparaîtra encore plus clairement, aux yeux de ceux qui ont encore quelques illusions, ce qu’est notre conception de la démocratie.
Que nous refusions de verser cette « aide », et que ce faisant, nous affamions tout un peuple, et il deviendra encore plus clair que nous n’avons pour but que de briser la résistance de ce peuple, résistance légitime contre une occupation.
Que nous refusions de verser cette « aide », et nous prouverons, une fois de plus, nos visées impérialistes sur toute une région du monde par état d’Israël interposé.
Mais que nous refusions ou pas de verser ce que nous devons, n’empêchera ni le peuple palestinien de continuer à résister sur sa terre ni ceux qui le soutiennent dans cette lutte d’être à ses côtés.
Danièle Mourgue.
ASSAWRA, liste de diffusion dédiée à l’Intifada …
Visitez Al-Oufok : http://www.aloufok.net
Il n y avait pas de massacre a Djenin.
En avril 2002, après une série d’attentats meurtriers ayant fait plus 100 victimes civiles, Israël décida de s’attaquer aux infrastructures terroristes de Cisjordanie en lançant l’opération « Rempart ». Tsahal est entrée à Jénine le 2 avril, interdisant à l’ensemble des médias de couvrir les combats. Est née alors la rumeur d’un massacre qui allait faire la une des médias pendant plusieurs jours et aboutir à la demande d’une commission d’enquête de l’ONU. Pourtant, le terme de « massacre » continue d’être utilisé pour décrire ce qui s’est passé entre le 2 et le 23 avril 2002.
Oui ecrivez et quand vous ecrivez ajuter cela:
Avril 18, 2006 No.55
Le Dr Muhammad Al-Arifi, écrivain saoudien, lors d’une émission produite par le Ministère saoudien des Affaires Religieuses : les femmes occidentales se marient avec des chiens et des ânes ; 54% des femmes danoises ne savent pas qui est le père de leurs enfants
Voici des extraits d’une interview du Dr Muhammad Al-Arifi, auteur saoudien, diffusée sur la télévision Al-Risala le 6 avril 2006.
Dr Muhammad Al-Arifi : L’une des principales distinctions qui existent entre l’être humain et l’animal est la capacité de l’Homme à contrôler ses désirs. Allah a dit de certains infidèles : « Ils sont comme du bétail ; non, ils sont encore plus éloignés du (droit) chemin ». Vous constaterez que lorsqu’ils ont envie d’aller dormir, ils vont dormir, sans tenir compte le moins du monde de l’horaire des cinq prières. S’ils ont envie de commettre un adultère, ils ne s’en privent pas. S’ils ont envie d’avoir des relations sexuelles, quelles qu’elles soient, – il en ont, sans se demander si elles sont permises ou interdites.
En conséquence, ainsi que je l’ai dit lors des émissions précédentes, ils ont des organisations pour homosexuels, des organisations pour ceux qui se marient avec des animaux – elles épousent des chiens, des ânes et ainsi de suite… Ces organisations existent, et curieusement, elles sont officielles. Elles ont des sites et publient des magazines illustrés.
(…)
Selon des statistiques danoises, 54% des naissances au Danemark sont illégitimes. Le terme « illégitime » ne fait pas allusion ici à une fille qui serait tombée enceinte de son petit ami. Il fait allusion à une femme qui accouche à l’hôpital, et à qui le médecin demande sous quel nom inscrire le bébé – qui est le père. Et elle répond : « Je ne sais pas. C’est peut-être le portier… Non, non, c’est peut-être le directeur de la société… (Mais) ça pourrait être l’employé, ou le chauffeur de taxi… je ne sais pas. » Ils finissent par inscrire l’enfant sous le nom de la mère. Voici ce qu’est une naissance « illégitime ». Mais quand elle dit que l’enfant est de son petit ami, tout va bien…
(…)
Scénario : Produit pas le Ministère des Affaires religieuses, de la Dawa et de l’Orientation. ~
La Charia
Quelques pratiques recommandées par la Charia
la lapidation des femmes et des hommes adultères
la mutilation des voleurs
L’aumône aux pauvres et aux nécessiteux
Le bon voisinage
Les bons rapport entre personnes d’une même famille
La générosité
La sincérité
Le fait de sourire à son frère
L’interdiction de la calomnie
L’interdiction de la médisance
L’interdiction du faux témoignage
L’interdiction de l’adultère
Quelques légères erreur, ils ont oubliés de préciser que le non croyant n’est pas inclus… Ainsi que le léger détail : l’homme est flagellé, donc pas tuer, la femme si.
Appréciation sur la Charia portée par une instance judiciaire internationale
La Cour européenne des Droits de l’Homme, dans un arrêt du 31 juillet 2001 Refah Partisi c. Turquie, fait « observer l’incompatibilité des règles de la charia avec le régime démocratique ».[1]
Citation extraite de ce document
Or, pour la Cour constitutionnelle, la Charia serait l’antithèse de la démocratie, dans la mesure où elle se fonde sur des valeurs dogmatiques et est le contraire de la suprématie de la raison, des conceptions de la liberté, de l’indépendance, ou de l’idéal de l’humanité développé à la lumière de la science.
Dans un arrêt du 29 juin 2004, Leyla Sahin c. Turquie, elle estime que « le port du voile islamique est difficilement compatible avec l’égalité homme-femme ».
c’est pas tout à fait pareil que ce qui est dit plus haut… Donc la charia, c’est à dire la lois de l’islam est incompatible avec les droits de l’homme…
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– « Toutes les grandes idées qui ont triomphés de l’obscurantisme (Liberté, Egalité, Fraternité) et dont nous sommes si fiers, sont évoquées pour tolérer la remise en place de noyaux religieux forts (Islam) qui se développent chez nous d’autant plus vite et d’autant plus spectaculairement qu’il n’y a plus de garde-fous pour limiter leur expansion. »
– « Le coran n’est pas la bible, mais plutôt un code civil, et même sous certains aspects, un « Mein Kampf »…
– « Les pays européens qui n’ont jamais eu de colonies ont plutôt profité de cet état (Suisse, pays nordiques,…) et c’est lorsqu’elle n’a plus eu de colonies que l’Allemagne nazie est devenue la première puissance mondiale…
– « Le terrorisme international n’est pas l’affaire de pauvres palestiniens… mais bien l’affaire d’intellectuels riches et cultivés, fanatisés par une religion démente capable de frapper partout où il y a des communautés musulmanes en place. »
l’imposture de la lapidation doit cesser!!! LA LAPIDATION NE FAIT PAS PARTIE DE L ISLAM !!!!
instruisez-vous ici sur notre religion,
http://www.la-route-de-lislam.com/imposturelapidation/lapidation.htm
http://www.la-route-de-lislam.com/questionsujet/DCForumID4/2.html#
http://www.la-route-de-lislam.com/pouvoire/imposturelapidation.html
http://www.la-route-de-lislam.com/questionsujet/DCForumID5/1.html#
http://www.la-route-de-lislam.com/pouvoire/imposturelapidation.html
Et Nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde pour l’univers.
S21.V107
Point de vue
Du bon usage du pamphlet, par Michael Smadja
LE MONDE | 21.04.06 | 14h57 Mis à jour le 21.04.06 | 14h57
Pour tout lecteur du livre de Caroline Fourest La Tentation obscurantiste (Grasset, 2005), le point de vue paru à son sujet sous la plume d’universitaires bardés de titres (Le Monde du 18 avril) est stupéfiant.
Ces messieurs commencent par classer ce livre dans un genre plus général (les pamphlets sur l’islamisme), puis ils décrivent les perversions de cette veine d’ouvrages à grand renfort de références – il semble que le premier à citer Bourdieu, dans leur esprit, a gagné ; quel enfantillage ! – et d’accusations très graves : Caroline Fourest utiliserait le « vieux fonds de commerce de la peur de l’autre ».
Enfin, ils en concluent que Caroline Fourest est une obscurantiste, sans avoir une seule seconde abordé les questions dont le livre est porteur. Par contre, ils auront, en quelques lignes, mobilisé toute la gamme des vertus indignées (ils sont très antiracistes) et toute l’autorité de l’ordre du discours (ils sont très, très scientifiques).
Malheureusement pour eux, ledit livre existe. Si bien que tout un chacun peut, de ses propres yeux, pas encore décrottés par l’analyse percutante de ces messieurs, vérifier qu’il n’a rien à voir, même de loin, avec le portrait diffamatoire qu’en font les éminences en question. En fait de littérature douteuse, le pamphlet – car c’en est un, on peut le déplorer – est surtout une piqûre de rappel salutaire pour la gauche en général. Il s’agit de s’inquiéter d’une connivence contre nature entre un certain militantisme de gauche et des représentants de l’islam radical.
Il s’agit d’en appeler à des valeurs universelles (« pseudo-universalistes » si l’on en croit nos amis très scientifiques) telles que l’égalité des hommes et des femmes, l’idée que la religion n’a rien à faire dans la vie publique ou le rappel du fait que l’homophobie est intolérable. Autrement dit, le pamphlet dont il est question, même si l’on peut regretter que sa dimension analytique soit réduite (mais c’est un livre d’intervention politique et non d’analyse), propose de repasser la plume sur une ligne qui semble s’effacer : celle qui sépare le militantisme en faveur des damnés de la terre, d’une part, et le prétendu anti-impérialisme des extrémistes musulmans, de l’autre.
Qu’on ne s’y trompe donc pas : ce n’est pas un livre de « nouveau réactionnaire », mais le livre d’une vraie femme de gauche. Pas une ligne n’est soupçonnable de racisme ou de nostalgie impérialiste, tout au contraire. Encore une fois, il suffit de le lire. Alors d’où vient cet hallucinant article signé par des chercheurs professionnels ? Question plus gênante encore : comment se fait-il que Charlie Hebdo et ses collaborateurs (dont Caroline Fourest) semblent un vivier d’intelligence du monde et d’honnêteté bien plus crédible que certaines unités du CNRS ?
Peut-être parce que, dans la rédaction de ce journal satirique, on a conservé l’idée qu’être de gauche n’est pas une simple posture sociale, mais plutôt, avant toute prise de position, l’exigence de la lucidité.
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Michael Smadja est professeur de philosophie.
Un journaliste réformateur: Les musulmans résidant à l’étranger ne peuvent pas imposer leurs valeurs ; nous ne permettons pas aux chrétiens parmi nous de nous imposer les leurs.
Dans sa chronique du quotidien Al-Ittihad (Emirats arabes unis), l’écrivain réformateur Youssef Ibrahim appelle les immigrés musulmans à accepter la laïcité de leurs pays d’accueil: [1]
« Nous tenons à ce que les étrangers en pays islamiques respectent nos traditions. »
Un incident majeur intervenu récemment en Australie nous a poussés à nous interroger sur notre identité et notre attitude à l’encontre des autres.
Quand des étrangers visitent des pays islamiques, ou viennent y travailler et y vivre, nous insistons pour qu’ils respectent nos traditions arabes et islamiques. Nous attendons aussi des travailleurs immigrés dans nos pays qu’ils respectent nos coutumes religieuses, et nous allons parfois jusqu’à demander que leurs femmes se couvrent la tête, s’abstiennent de manger en public pendant le Ramadan, évitent de consommer du porc, de boire du vin, etc. Dans tous les pays islamiques, ceux qui sont accusés de heurter la sensibilité des habitants sont punis, déportés ou incarcérés (…)
Les musulmans ont-ils le droit d’avoir plus d’une femme en Amérique, en Russie, en Europe ou en Chine?
Les musulmans ont tout à fait le droit d’imposer les valeurs islamiques à leurs peuples et dans leurs pays, tant qu’ils sont majoritaires. Le problème se pose quand ils ne le sont pas, comme en Amérique, en Europe, en Australie et dans certains pays d’Asie (…) Les musulmans qui émigrent à l’étranger peuvent-ils s’imposer, et imposer aux autres, les lois de la sharia, alors même qu’ils ne représentent qu’une minorité ? Peuvent-ils affronter la culture laïque des sociétés occidentales ou s’opposer à la volonté de ces sociétés de séparer la religion et l’Etat ? (…)
Dans les pays laïques, les musulmans ont-ils le droit de construire des mosquées, d’enseigner le Coran et de financer les écoles religieuses (islamiques) ? Faut-il reconnaître aux musulmans en Amérique, en Russie, en Europe ou en Chine le droit à plus d’une épouse ? (Les musulmans) peuvent-ils imposer le châtiment coranique dans ces pays? (…)
En principe, tout commence et se termine par la façon dont nous considérons autrui: les autres ont-ils ou non des droits, selon nous, et l’islam est-il une religion capable de coexister dans une société laïque, sans condescendance pour les autres, dans le respect des lois civiles des démocraties occidentales ?
Il faut que nos frères musulmans à l’étranger partagent les valeurs laïques
Voilà qui nous ramène à l’Australie. La semaine dernière, le Premier ministre australien conservateur John Howard a convoqué un grand nombre d’oulémas de la communauté musulmane vivant sur le continent, les plaçant face à un ultimatum. Il a déclaré que l’Australie, qui est fondamentalement un pays d’immigrés, exige de tous ses habitants une (…) complète allégeance à la constitution australienne laïque et non aux lois des pays d’origine de ces immigrés (…)
Juste pour le cas où les mots du Premier ministre n’auraient pas été suffisamment clairs, le trésorier Peter Costello a ajouté que les oulémas musulmans doivent adhérer aux lois laïques et que s’ils refusent d’obtempérer, ils devront quitter l’Australie (…)
La devise « vivre et laisser vivre » est devenue un problème existentiel (pour les musulmans en pays non-musulmans). Conformément aux valeurs démocratiques actuelles et à d’autres valeurs, la majorité non-musulmane vit dans des systèmes basés sur la séparation de la religion et de l’Etat (…) Puisqu’on ne peut pas raisonnablement (croire que) la situation changera (…), nos frères musulmans à l’étranger doivent adopter les valeurs de ceux qui ont fait le choix de la laïcité.
Les musulmans à l’étranger ne doivent pas imaginer qu’ils pourront imposer leurs valeurs – tout comme nous ne permettons pas aux chrétiens qui vivent parmi nous de nous imposer leurs valeurs (…) »
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[1] Al-Ittihad (Emirats arabes unis), le 7 avril 2006
Puisque, selon votre article, tout va de travers dans l’islam, pourquoi ne vous convertissez-vous pas à une autre religion ?
Bonjour salam shalom c’est un peut angélique mais dans ce monde de violence il en faut encore.
L’islam est le salut pour l’homme . Quand je dis islam je dis soumission à dieu l’unique . Ce qui en découle c’est la justice et l’humanisme. La croyance en dieu fait partie intégrante de notre être . L’étouffer c’est sortir du monde et se perdre .