La douceur, l’attention et l’amour
La douceur, l’attention et l’amour
Dans son quotidien, alors qu’il était préoccupé par les attaques, les trahisons et la soif de vengeance des ennemis, il restait attentif aux détails de la vie et aux attentes de chacun mêlant de façon permanente la rigueur et la générosité de la fraternité et du pardon. Ses compagnons l’observaient prier durant de longues heures de la nuit, seul, loin des hommes, isolé dans le murmure de ses prières et de ses invocations qui nourrissaient son dialogue avec l’Unique. `Aïsha, son épouse, en était impressionnée et étonnée : « Ne t’imposes-tu pas trop [d’actes de dévotion] alors que Dieu t’a déjà pardonné tes fautes passées et futures ? Et le Prophète de répondre : Comment pourrais-je ne point être un serviteur reconnaissant [qui remercie] ? »[1] Il n’imposait point à ses compagnons ce qu’il s’imposait de pratiques, de jeûnes, de méditations. Au contraire, il exigeait d’eux qu’ils allègent leur fardeau et qu’ils évitent l’excès : à certains compagnons qui voulaient mettre un terme à leur vie sexuelle, prier durant les nuits entières ou jeûner sans discontinuer (comme ‘Uthmân ibn Maz’ûn ou ‘Abd Allah ibn ‘Amr ibn al-‘As), il disait : « N’en fais rien ! Mais jeûne certains jours et mange certains jours. Dors une partie de la nuit et veille une autre partie en accomplissant la prière. Car ton corps a sur toi des droits, tes yeux ont sur toi un droit, ta femme a sur toi un droit, ton hôte a sur toi un droit… »[2] Il s’exclama un jour, et répéta trois fois : « Malheur aux exagérateurs [rigoristes] !!! »[3] et, en une autre circonstance : « La modération, la modération ! Car c’est seulement par la modération que vous arriverez à bon port. »[4]
Il n’avait de cesse d’apaiser la conscience des croyants qui avaient peur de leurs faiblesses et de leurs manquements. Un jour, le compagnon Handhala al-Usaydî rencontra Abû Bakr et lui confia être persuadé de sa profonde hypocrisie tant il se sentait traversé de sentiments contradictoires : dans la présence du Prophète, il n’était pas loin de voir le paradis et l’enfer mais lorsqu’il s’en éloignait, il était distrait par sa femme, ses enfants et ses affaires. Abû Bakr lui confia à son tour qu’il vivait les mêmes tensions. Ils s’en allèrent voir le Prophète et le questionner sur cet apparemment triste état de leur spiritualité. Handhala lui exposa la nature de ses doutes et Muhammad lui répondit : « Par Celui qui détient mon âme entre Ses mains, si vous aviez le pouvoir de demeurer dans l’état [spirituel] où vous êtes en ma compagnie et dans le souvenir permanent de Dieu, les anges vous serreraient la main dans vos lits et sur les chemins. Mais il n’en est rien, Handhala, il est une heure pour cela [la dévotion, le souvenir] et une heure pour cela [le repos, la distraction]. »[5] Il n’y avait donc là aucune des dimensions de l’hypocrisie mais simplement la réalité de la nature humaine qui se souvient et oublie, qui a besoin de se souvenir justement parce qu’elle oublie. Parce que les humains ne sont point des anges.
En d’autres circonstances, il les surprenait en affirmant que c’était au cœur même de leurs besoins les plus humains, dans l’humble reconnaissance de leur humanité, que s’exprimait la sincérité d’une prière, d’une aumône ou d’un acte d’adoration. « La prescription du bien est une aumône, la proscription du mal est une aumône. Dans vos relations sexuelles avec vos épouses, il y a une aumône. » Ses compagnons, surpris, lui dirent : « O Messager de Dieu, quand l’un de nous satisfait son désir [sexuel] et il en reçoit en plus une récompense ? » Muhammad répondit : « Dites-moi, si l’un d’entre vous avait eu une relation illicite, n’aurait-il point commis un péché ? C’est pourquoi lorsqu’il a une relation licite, il en reçoit la récompense. »[6] Ainsi les invitait-il à ne rien nier ou mépriser de leur humanité mais il leur enseignait qu’il s’agissait, au fond, d’apprendre à se contrôler. La spiritualité c’est à la fois accepter ses instincts et les maîtriser : vivre ses désirs naturels à la lumière de ses principes est une prière. Jamais une faute, encore moins de l’hypocrisie.
Le Prophète détestait entretenir chez ses compagnons un inutile sentiment de culpabilité. Il leur répétait de ne jamais cesser de dialoguer avec l’Unique qui est l’Infiniment Bon, le Miséricordieux qui accueille chacun dans Sa grâce et Sa bonté et aime la sincérité des cœurs qui regrettent et reviennent à lui. C’est le sens profond de « at-tawba » offerte à chaque conscience : le « retour sincère à Dieu », après un oubli, un écart, une faute. Dieu aime ce retour sincère auprès de Lui et Il pardonne et purifie. Le Prophète en donnait l’exemple lui-même en de nombreuses circonstances. Un Bédouin vint un jour uriner dans la mosquée et les compagnons se précipitèrent sur lui et voulurent le battre. Le Prophète intervint et leur dit : « Laissez-le en paix et versez simplement un seau d’eau sur son urine. Dieu ne vous a suscités que pour faciliter les obligations et non point pour les rendre difficiles. »[7] `Aïsha rapporte par ailleurs qu’un homme vint un jour trouver le Prophète et lui dit : « Je suis perdu ! » Le Prophète lui demanda « Pourquoi donc ? » Celui-ci lui confia : « J’ai eu commerce avec ma femme pendant les heures de jeûne du mois du Ramadan ! » Muhammad lui répondit : « Fais donc l’aumône ! » à quoi l’homme répondit : « Je ne possède rien ! » puis il s’assit non loin du Prophète. Un homme vint alors apporter au Prophète un plat de nourriture[8]. Le Prophète appela : « Où est donc l’homme perdu ? – Ici, répondit-il. » Muhammad lui dit : « Prends cette nourriture et va la donner en aumône ! – A plus pauvre que moi ? Mais ma famille n’a rien à manger ?! – Alors mangez-la vous-mêmes. » répondit le Prophète en souriant.[9] Cette douceur et cette bonté étaient l’essence même de son enseignement et il répétait : « Dieu est doux (Rafîq) et Il aime la douceur (ar-rifq) en toute chose »[10] en ajoutant : « Il donne pour la douceur ce qu’Il ne donne pas pour la violence ou toute autre chose. »[11] Il confia à l’un de ses compagnons : « Il y a en toi deux qualités que Dieu aime : la clémence (al-hilm) et la longanimité [la grandeur d’âme, la tolérance] (al-anâ) »[12] et il invitait tous les compagnons à ce constant effort de la douceur et du pardon : « S’il te parvient de ton frère une chose que tu désapprouves, cherche-lui une à soixante-dix excuses. Si tu ne trouves pas, dis [persuade-toi] que c’est une excuse que tu ne connais pas. »[13]
Autour de la mosquée, à proximité de la demeure du Prophète, s’étaient installés certains nouveaux convertis à l’islam qui n’avaient pas de toit et étaient souvent privés de nourriture. Démunis (parfois volontairement car certains désiraient vivre l’ascèse loin des biens du monde), leur subsistance dépendait des aumônes et des dons des musulmans : leur nombre ne cessait d’augmenter et ils furent bientôt appelés « ahl as-suffa » (les gens du banc).[14] Le Prophète était très concerné par leur situation et manifestait une solidarité permanente à leur égard. Il les écoutait, répondait à leurs questions et était attentif aux besoins de chacun. C’était une des particularités de sa personnalité et de ses enseignements avec ahl as-suffa comme avec l’ensemble de sa communauté : à la même question sur la spiritualité, la foi, l’éducation ou le doute, il apportait des réponses différentes et adaptées qui tenaient compte de la psychologie, du vécu et de l’intelligence de celle ou de celui qui l’apostrophait. Ceux-ci se sentaient vus, respectés, compris, aimés et, en effet, il les aimait, le leur disait et leur conseillait, en sus, de ne jamais oublier de se confier mutuellement leur amour : « Quand quelqu’un aime son frère [sa sœur] qu’il lui fasse part de son amour pour lui [elle]. »[15] Au jeune Mu’âdh ibn Jabal, qu’il saisit un jour par la main, il murmura : « O Mu’âdh, par Dieu, je t’aime. Et je te conseille, ô Mu’âdh, de ne pas oublier de dire, à la suite de chaque prière rituelle : ‘O Dieu, aide-moi à me souvenir de Toi, à Te remercier et à parfaire mon adoration à Ton égard’ »[16] Le jeune homme s’est ainsi vu offrir en un seul élan et l’amour et l’enseignement spirituel et ce dernier était d’autant plus profondément assimilé qu’il était enveloppé de cet amour.
[1] Hadîth rapporté par al-Bukhârî et Muslim
[2] Hadîth rapporté par al-Bukhârî.
[3] Hadîth rapporté par Muslim
[4] Hadîth rapporté par al-Bukhârî
[5] Hadîth rapporté par al-Bukhârî et Muslim
[6] Hadîth rapporté par al-Bukhârî et Muslim.
[7] Hadîth rapporté par al-Bukhârî
[8] Selon une version, il s’agissait de dattes. Un autre transmetteur, du nom de ‘Abd ar-Rahmân, indiquait quant à lui ne pas savoir de quoi il s’agissait exactement.
[9] Hadîth rapporté par al-Bukhârî et Muslim
[10] Hadîth rapporté par al-Bukhârî et Muslim
[11] Hadîth rapporté par al-Bukhârî
[12] Hadîth rapporté par Muslim
[13] Hadîth rapporté par al-Bayhaqî
[14] Un banc avait été installé à leur intention à proximité de la mosquée. Certains commentateurs, cherchant l’origine du mot « sûfî » (sufisme), l’ont lié à ces « ahl as-suffa » dont certains avaient fait le choix délibéré de la pauvreté et de l’éloignement du monde, des désirs et de la possession.
[15] Hadîth hassan (bon) rapporté par Abû Dâwud et at-Tirmidhî
[16] Hadîth rapporté par Abû Dâwud et an-Nasâ’î
Ces enseignements tirés de la vie du Prophète bien aimé sont autant de lumières guidant vers la Source et la piété. Magnifiques … ils le sont si profondément qu’ils exalent une énergie qui incite à se surpasser, à améliorer son comportement et jusqu’à sa manière de penser. Je prie Dieu d’inonder nos coeurs de la lumière dont Il a fait dont le noble Prophète (que la paix soit sur lui).
Cher Mr Ramadan,
Que Dieu agrée vos efforts louables et en crédite votre « compte » de bonnes actions (hassanates).
Vous mettez à la disposition des francophones les trésors extraits d’une multitude d’ouvrages écrits en langue arabe traitant de l’islam. C’est un long travail très ardu qui demande une parfaite connaissance de l’ « essence » du message islamique. Il m’a fallu plusieurs années pour acquérir l’impression d’avoir commencé à reconnaître l’ivraie du bon grain…
Je constate que le Seigneur a commencé à exaucer certaines invocations que j’avais faite pour tous ceux qui contribuent à faire connaître l’Islam et le Prophète Mouhammad (PBSL). Que Dieu vous assiste dans votre projet d’essai de traduction des sens des versets coraniques inimitables.
فَلَا تُطِعِ الْكَافِرِينَ وَجَاهِدْهُم بِهِ جِهَادًا كَبِيرًا
الْكَافِرِينَ : Ceux qui cherchent à dissimuler ou à travestir les vérités.
Salam
Comment dire…Ce que je ne saurai écrire…
Mon coeur tremble…mes larmes coulent.
Je remercie Dieu et je prie sur notre Prophète (Paix soit sur lui).
Que Dieu vous garde et vous protège dans Sa Paix…Et nous guide dans Sa Miséricorde et Sa bonté…Insha’Allah
Une émotion profonde, le coeur, touché, qui sait…
Que Dieu veille sur vous, jour après jour, guide vos pas et vous éclaire dans la voie que vous avez choisie,
Qu’Il vous accorde la paix et la sérénité…
…..
Et sachons
donner le meilleur
en Lui
En Sa miséricorde
Le coeur, touché…certainement
…Depuis cette rencontre…
La voie…je la cherche toujours
…Je m’exile en Dieu et j’essaye de donner le meilleur en Lui, en Sa miséricorde…
Que Dieu nous accorde la paix et la sérénité…Insha’Allah
Oui, que Dieu nous accorde la paix et la sérénité….
Dans cette recherche de la voie…
Nous sommes en Lui.
Bismillah Arahmani Arahimi
InchAllah je souhaite à toute personne comme vous qui réalise se genre de site la récompense divine, j’aime beaucoup ma religion et je vous en remercie du plus profond de mon coeur car plus je lit moins je doute de mes questions.
Qu’Allah soit s’attisfait de nous, paix et bénédiction sur notre bien aimé proféte Mohéméd (sws).
Qu’Allah vous aides dans vos vies et celles de l’au dela, vous guides et vous protéges.
« …mais simplement la réalité de la nature humaine qui se souvient et oublie,qui a besoin de se souvenir justement parce qu’elle oublie.Parce que les humains ne sont point des anges »
Merci beaucoup pour ce rappel.
Votre façon de raconter les histoires est bien facile et clair…
salam,parole classique,sans plus dommage,beaucoup de théorie,salam
Si
– La douceur,
– l’attention
– et l’amour
Sont pour vous de la théorie, ceci laisse supposer:
– Que vous n’avez jamais trouvé ces qualités lors de la lecture de la sirâ du Prophète (SAWS)?
– ou que ces notions sont purement théoriques pour vous!
Dieu nous offre une parabole pour la dureté et la sécheresse des coeurs :
Malgré leurs dureté , certaines roches donnent naissance à des ruisseaux ou se fendent pour livrer passage à des rivières, tandis que d’autres s’affaissent par crainte du Seigneur.
ثُمَّ قَسَتْ قُلُوبُكُم مِّن بَعْدِ ذَلِكَ
فَهِيَ كَالْحِجَارَةِ أَوْ أَشَدُّ قَسْوَةً
وَإِنَّ مِنَ الْحِجَارَةِ لَمَا يَتَفَجَّرُ مِنْهُ الأَنْهَارُ
وَإِنَّ مِنْهَا لَمَا يَشَّقَّقُ فَيَخْرُجُ مِنْهُ الْمَاء
وَإِنَّ مِنْهَا لَمَا يَهْبِطُ مِنْ خَشْيَةِ اللّهِ
وَمَا اللّهُ بِغَافِلٍ عَمَّا تَعْمَلُونَ
salam,ce ne sont pas les sources de l’islam que je trouve classique et théorique mais la façon de les exposer, toujours de la mème façon et pas vraiment approfondit en fonction du contexte,en revanche votre procés d’intention et votre jugement n’est pas de la thèorie,bref,on est responsable de sa parole,grand enseignement prophètique,Allahou Alam,salam
NO EXISTE NINGÚN DESIERTO SIN UN MANANTIAL ESCONDIDO.
CARMEN
الرسول صلى الله عليه وسلم قال
للأعرابي الذي جاءه وقال له:
يا رسول الله، إني أسال الله الجنة وأعوذ به من النار،
ولا أحسن دندنتك ولا دندنة « معاذ بن جبل »،
فقال النبي صلى الله عليه وسلم:
» حولهما ندندن »
Traduction de » حولهما ندندن »
Un bédouin vint trouver le Prophète Mohammad (saws) et lui dit:
– Moi, je demande simplement à Dieu de me faire entrer au Paradis et Sa protection contre l’Enfer. Je suis incapable de vous imiter toi et Moadh dans vos fredonnements (bourdonnements)!
Le Prophète (saws) lui répondit:
– C’est autour de ces deux là ( Entrée au Paradis et protection contre l’Enfer)que nous fredonnons (bourdonnons)!
salam,le grand problème aujourd’hui c’est de parler de l’amour du prophète(alayhi salam)or du contexte,en fait on parle plus des états du coeur dans le contexte ce qui est en rupture avec l’enseignement coranique et prophètique,on est obseder a parler du contexte pour les ahkam ,Allahou Alam,salam
Salam,
L’analyse lucide des contextes est la clé de voûte de l’étude du Coran. D’ailleurs les opposants au Prophète (saws) n’ont pas du tout apprécié la révélation graduelle sur 23 ans du Coran en fonction des divers événements vécus par les musulmans.C’est comme s’ils voulaient le « cours théorique » sans les travaux pratiques et enseignements dirigés!
Des divergences persisteront entre les différentes « écoles » juridiques du Fiqh que représentent les oulémas qui doivent être régulièrement sollicités par les intellectuels .
Il me semble inopportun ,içi, d’étaler au grand jour les « fixations » sur ce qui dérange sur une certaine approche des “Ahkams” .
Après la mort du Prophète (saws),un Compagnon du Prophète qui était réputé pour sa bonne connaissance de la jurisprudence islamique a répondu à un musulman qui était venu le consulter à propos d’un grave préjudice subi qu’il n’était pas licite de mettre à mort celui qui avait commis le forfait.
Après le départ du plaignant, un ami qui avait assisté à la consultation lui dit:
– Je ne comprend pas ton jugement. A untel, qui t’avait soumis une affaire identique par le passé, tu avait dit qu’il pouvait tuer l’agresseur s’il le voulait mais que le pardon et l’endurance étaient bien mieux pour lui!
– C’est vrai. Mais a-tu vu dans quel état de fureurse trouvait notre homme aujourd’hui et l’expression de son regard? Manifestement , il était impatient de tuer!
La douceur, l’attention et l’amour.
Salam,
Je rêve !
On écrit et on parle de l’Islam et du grand Prophète Muhammad (psDl).
Je constate que la communauté est en souffrance !
Nous sommes divisés, les musulmans ne se ressemblent pas, ni ne s’assemblent.
L’Islam s’est intellectualisé et ne cesse de devenir compliqué à comprendre, tant les exégètes compliquent les sens de l’interprétation.
Ce que notre Seigneur Allha a voulu comme religion simple et accessible pour tous, est devenue l’affaire des intellectuels et loin de résoudre les problèmes de fond de nos sociétés modernes.
Le Magrheb, l’Afrique, la situation des musulmans dans le monde, sans éxagérer l’injustice, est une bataille sans fin. Nous sommes incapables de trouver des solutions. L’image de l’Islam est doublée de sens, malheusement synonyme de violences…, nos frères ont usé du livre de Dieu pour commettre des injustices.
Aujourd’hui, je passe mon temps à devoir me justifier au nom de l’Islam : « Tant de femmes au Paradis, le Voile, le Jihad, le terrorisme », bref on a réduit l’Islam aux violences médiatiques, même si Guatanamo en est l’anti-thèse.
Je regarde souvent mes frères et soeurs musulmanes, on fuit, on ne parle pas, il n’y a pas longtemps, je me suis fait agressé par deux Algériens et un soir du Ramadan. Quelle douleur ! En bas de chez moi, les gens observaient la scène, mon frère avait peur de me venir en aide. Quelle honte, je voulais fuir de honte. Quelle image et irrespect du ramadan. J’intervenais pour stopper un jeune qui en voulait à ma soeur. Mon fils ne comprenait pas cette violence, et ils ont osé me demander si je connaissais l’Islam !
Bref, je suis un peu cru, mais on fait fausse route, on se félicite, on écrit dans des forums et nos enfants ont des lacunes scolaires (en partie), souffrent dans les banlieues, les parents démissionnent.
Nous devons nous réveiller !
INCH’ALLHA…
Il faut que les banlieues étudient !
Nous devons élever le savoir et s’entraider dans les devoirs et le développement de la science et de l’écriture chez les jeunes des cités…
Les parents doivent cadrer leurs enfants et s’interroger sur l’équilibre et l’harmonie du savoir, de l’éducation et du développement intellectuel à travers notre société et en quoi l’Islam peut nous aider à grandir ensemble. Nous devons être modernes et offrir des exemples à nos enfants.
Salam.
Amari
VIRY-CHATILLON
Salâm
Dans les banlieues, il y a du savoir, du savoir faire, de l’intelligence. Il n’y a pas plus de parents démissionnaires qu’ailleurs, les gens des banlieues ne sont pas des personnes en mal d’éducation. Le problème est vraiment le manque de relais, de leaders, d’encadrement pour exploiter l’énergie et l’ingéniosité qui sommeillent dans les banlieues. Ce ne sont pas des territoires perdus de la République mais des espaces qui doivent être décloisonnés du reste de la société, qui ne doivent plus être des cités dortoirs sans travail à la clé mais où des entreprises s’implantent durablement. Les banlieues populaires sont des territoires où l’équité quant à l’accès au savoir doit se concrétiser au regard des autres banlieues plus fortunées. L’argent de l’Etat investit dans le tout répressif donnant à certains policiers un sentiment d’impunité agresse les banlieues qui ne sont rien moins que des territoires en mal de justice sociale. Ils savent l’exprimer avec force quand certaines limites sont dépassées. Espérons Qu’ils l’expriment à l’avenir et avec force et d’une manière organisée. Un parallèle peut être fait avec les révoltes désorganisées évoquées par Frantz Fanon au temps de la colonisation. Les colonisés régulièrement se révoltaient face à la violence physique et psychologique qu’ils subissaient au quotidien lorsque des limites étaient franchies. La discrimination, l’atteinte à l’estime de soi rendent émotivement fébrile. Il s’agit d’exploiter la colère et le sentiment d’injustice pour défendre son bon droit d’une manière pensée et constructive sur le long terme.
Oui mon frère, tes yeux sont bien ouverts sur la réalité. Ce que tu décris est le lot quotidien des grandes cités urbaines, de banlieue ou de province. Et ton questionnement est juste : comment un jeune peut-il s’affirmer musulman et être si mal éduqué, voire même en rupture totale avec les valeurs de la religion de ses parents ?
La réponse -en résumé- est simple. C’est que la plupart de ceux qui se clament musulmans se sont assimilés à la société française et en sont donc le pur produit. Autrement dit, ils sont totalement déculturés et se bricolent une identité par réaction de dépi. Ils sont musulmans par défaut! Car lorsqu’on l’est -c’est à dire lorsqu’on est constitué sur un socle solide- on n’a pas besoin de le revendiquer ou de le crier sur les toits. Notre comportement suffit à le montrer et le regard extérieur ne s’y trompe d’ailleurs pas. Etre musulman n’est pas une question vestimentaire ou théorique, mais d’abord un mode de pensée et de fonctionnement.
On assiste malheureusement aujourd’hui à une véritable dichotomie chez la plupart de nos frères et soeurs qui se revendiquent musulmans(et oui, c’est devenu une revendication !): leur mode de fonctionnement n’a rien à voir avec ce qu’ils énoncent. Pire ! Il est bien souvent à l’opposé (je suis certaine que vous en trouverez milles exemples autour de vous!).
Et malheureusement, la plupart des intellectuels musulmans (ceux qui se positionnent au dessus de la « base »)participent de cette dichotomie -pour ne pas dire de cette tendance schysophrénique car plutôt que de théoriser ou d’instrumentaliser l’Islam, ils devraient descendre du haut de leur chaire, se mélanger au petites gens et réfléchir sur comment remédier à tous les maux qui les accablent afin que l’Islam deviennent, par la force des choses, une bénédiction pour cette société et non une malédiction (comme on nous le représente dans les médias). Pour faire en sorte que « le Coran marche sur terre).
Rabha Attaf
[email protected]
salem alikoum
je suis en partie d’accord avec vous, mais il faut des intelectuels .
Dieu ne nous demande t-il pas d’avoir un maximum de savoir.
je pense que malheuresemt ce que vous avez vecu concernant l’agression dont votre soeur et vous meme avez été victimes ,nous mets face à une réalité plus importante ceux sont des algériens qui vous ont agréssés, donc sa aurait pu être n’importe qui; ce qui vous à le plus choqué d’aprés vos propos ceux sont des rebeu en plein mois de ramadan en plus sur une jeune femme qui elle même est une musulmane.donc la totale.
ok! mais le vrai probleme est que pres d’un musulman sur deux l’est par tradition ou continuité ou je ne sais quoi encore .je m’explique les parents souvent illetre ne peuvent transmettre que ce qu’il savent voir leur propre interpretation, leur peur, angoisse et des gestes qui sont le reflets de ce qu’on leur à inculquer.l’autre moitié des musulmans est peut-etre un heritage envellopé dans du papier de soie appelé FOI . qui vont s’interessé, cherché à savoir, se documenté.mais dans tous sa se cache un point fort dont on ne tiens pas souvent compte IDENTITE .l’EDUCATION.quand les gens sont mauvais ils peuvent etre musulman boudhiste, ou athé, donc c’est malheureux ce qui vous es arrivé.et je suis contente qu’il y es des intelectuelles pour sensibiliser des personnes vers l’islam.les touchés d’une façon ou d’une autre, les réveillé et être un interlocuteur percutant comme notre ami tareq ramadan
salem alikou et je vous souhaite un bon ramadan
Salem a’laykoum tariq, j’éspére sincerement que dieu te récompense pour les efforts que tu fournie pour mieux faire comprendre notre religion et la vie du prophéte (que la paix et la bénediction de dieu soit sur lui) à tous ceux qui en ont des préjugés ou bien une mauvaise compréhension cependant j’aimerai tant que tu écrive un texte sur l’importance de la bonne intention dans nos actions et l’ordre des priorités dans l’adoration pour être aimé de dieu car à mon sens ce qui divise le plus la communauté sont le manque de savoir et de compréhension de ces deux thémes fondamentaux qui sont à bien maitriser avant tout engagement pour le bien.voici une histoire à mediter profondement:>.Nous avons répondu que non.Alors, il s’est assis jusqu’à ce qu’il sorte.Lorqu’il sortit, nous nous sommes tous levés vers lui.Puis Abû mûsâ dit:<< Ô 'Abd Allah b.mas'ûd! j'ai vu à la mosquée il y a un instant une chose qui m'a semblé étrange.Mais par la grâce d'Allah, je n'ai vu que du bien>>.>.>,et puis ils célèbrèrent la grandeur d’Allah cent fois en disant:<< Allahu akbar>>.Ensuite, il dit:<< dites lâ ilâha illa Allah cent fois>> et puis ils répétèrent cette formule cent fois.Ensuite,il dit:<> et puis ils le glorifièrent cent fois en répétant <> cent fois.>>>>>>>
‘Umar B.Yahia dit:
<
Ibn Mas’ûd dit:
<
Abû Mûsa al-ash’arî dit:
<< Si tu vis, tu le verra aussi.J'ai vu des gens dans la mosquée assis en cercle attendant la priére.Ils avaient des cailloux en main et dans chaque cercle, un homme disait:<
Alors,Ibn mas’ûd dit:<< que leur as tu dit?>>
Abû Mûsâ répondit:
<
Ibn Mas’ûd dit:
<
Ensuite,nous partîmes avec lui jusqu’à ce qu’il arriva auprés de l’un de ces cercles,il se mit devant eux et dit:
<
Ils répondirent:
<< Ô 'Abd Allah! Ce ne sont que des cailloux avec lesquels nous comptons la célébration de la grandeur d'Allah,sa glorification et sa louange.>>
Il leur dit alors:
<
Ils dirent:
<< Ô 'Abd Allah! par Allah,nous ne voulions que du bien.>>
Il leur dit:
<< COMBIEN SONT CEUX QUI VEULENT LE BIEN SANS JAMAIS L'ATTEINDRE? le prophète nous a informés qu'il y aura des gens qui liront le coran sans qu'il dépasse leur clavicule(sans méditation).Par Allah je ne sais pas,peut être que la majorité d'entre vous en fait partie.>>
Puis,il partit et ‘Amr b.Salama dit:
<
Rapporté par Al-Dârami dans l’introduction de sahih al-sunan,n°210(Authentifié par al-albânî dans islah al-masâjid min al-bida’ wal-‘awâid,p13,n°5)
Salam,
Trois histoires, un résumé, trois victoires … et … Insha’Allah une sublime conclusion et une réforme.
Dans la Lumière du plus noble des Livres :
Bismi-l-lâhi-r-rahmâni-r-rahîm
1 wa-l-asr
2 inna-l-insâna lafi khusr
3 illa-l-ladhîna âmanû
wa amilu-s-salihâti
wa tawâsaw bi-l-haqqi
wa tawâsaw bi-s-sabr
Dans l’exemple du plus noble des hommes :
Ô mon Dieu c’est au grand jour que je Te demande de m’aidé à dévoiler mon amour … Insha’Allah.
Que Dieu nous guide et nous éclaire de Sa Lumière … Amine.
Salam
Une prière que je partage de tout coeur avec vous ma soeur…Insha’Allah…Une sublime conclusion et une réforme.
Que Dieu nous guide et nous éclaire de Sa Lumière…Insha’Allah
Rectificatif : A l’exemple du plus noble des hommes :
Ô mon Dieu c’est au grand jour que je Te demande de m’aidé a dévoiler mon amour … Insha’Allah.
Que Dieu m’épargne l’innovation … Insha’Allah
L’homme honorable donne une attention spéciale à neuf choses.
– Il s’applique à bien voir ce qu’il regarde,
– à bien entendre ce qu’il écoute ;
– il a soin d’avoir un air affable,
– d’avoir une attitude déférente,
– d’être sincère dans ses paroles,
– d’être diligent dans ses actions ;
– dans ses doutes, il a soin d’interroger ;
– lorsqu’il est mécontent, il pense aux suites fâcheuses de la colère ;
– en face d’un bien à obtenir, il se rappelle la justice.
Confucius (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.145 , Éd. Mille et une nuits n°156)
« …Comme lorsqu’on a trop fixé le soleil… »
Une aumône d’amour et de mots:
les paroles de Cyrano
d’Edmond Rostand, acte III,
scènes VII et X.
.
Cher Monsieur Ramadan,
.
Je vous remercie pour l’invitation à la lecture de votre texte.
Aussi, j’ai recueilli quelques-uns des mots que vous avez ensemencés et je les ai soigneusement recouvert d’une cellophane de définitions poétiques écrit par Sylviane Schaulin.
.
Au plaisir de vous lire.
OLLAG
.
.
L’ÂME
.
L’âme c’est la poésie de Dieu.
C’est le reflet de toute chose dans le tout.
C’est le Big Bang.
C’est l’essence de la vie.
C’est le véhicule de l’amour.
C’est la fleur des saisons.
C’est l’image de Dieu révélée à lui même
dans autant de miroirs qu’il vous est donné de créer.
.
.
L’AMOUR
.
Il s’agit de l’énergie première qui nous habite tous
et dont nous nous coupons trop souvent.
Elle est notre essence même et elle est surtout notre unité.
Elle est avant tout le chemin qui nous ramènera à nous-mêmes,
puisque nous ne sommes qu’un.
Un qui voulons expérimenter la dualité à travers
autant de facettes de nous-mêmes.
Voilà il nous suffit d’aimer pour retrouver notre essence première.
.
.
LA CULPABILITÉ
.
La culpabilité c’est pour vous
l’excuse nécessaire pour ne pas vous aimer.
Elle justifie tous les excès que grâce à elle
vous osez commettre sur votre être.
Celui qui a plongé dans l’amour,
à commencer par l’amour de lui même,
n’a plus besoin de ce bouclier,
il peut donner sans compter
puisqu’il ne fait que transmettre ce qui appartient à chacun,
l’amour tout simplement.
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LA DOUCEUR
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La douceur c’est l’écrin dans lequel vous offrez vos sentiments.
Elle est la musique de l’amour.
Elle vous permet de saisir
et de donner à l’autre l’air de votre être,
en quelque sorte de danser sur les étoiles.
Elle est la fourrure de la vie lorsque l’hiver frappe à vos portes.
Elle est un partage tout simplement.
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LES DOUTES
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Les doutes sont la plus grande barrière à vous-même
Puisque grâce à eux vous remettez en question
votre nature même, qui est don.
Et si vous écoutiez plus souvent votre coeur
Ils n’auraient plus raison d’être, simplement.
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LES ENFANTS
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Les enfants sont la source de la vie,
La source d’un amour infini qu’il vous est donné de partager.
Ils sont l’essence de ce que le mot « être » signifie,
Et si vous avez la chance de côtoyer leur âme légère,
Ne manquez pas de puiser au fond de votre coeur l’amour immense
auquel leur être aspire.
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LA FOI
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La foi c’est la lumière au bout du tunnel.
C’est la force en vous qui sait que la liberté vous y attend.
Tout ce que vous percevez dans cette lumière
est à l’intérieur de vous même,
car vos yeux baignent encore dans l’obscurité.
Pourtant sans aucune hésitation vous allez de l’avant,
confiant dans votre devenir et c’est un des plus beaux cadeaux,
que vous seul puissiez vous offrir.
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LA GÉNÉROSITÉ
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La générosité est pour vous le chemin à vous même.
Celui qui donne sans compter reçoit bien plus
que ce qu’il croit donner,
puisque la générosité c’est simplement
le nom de l’échange nécessaire
à votre nature qui est don.
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L’HYPOCRISIE
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L’hypocrisie est le terme de votre mal-être.
N’ayant pas réussi à vous aimer,
ni à trouver l’amour
qui vous fait tant défaut chez autrui,
vous le marchandez lâchement,
reniant votre être dans sa lumière.
Si vous rencontrez un hypocrite, plaignez le
et n’hésitez pas à lui faire comprendre
qu’il erre bien loin du chemin de l’amour.
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LE MAL
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Le mal c’est votre ignorance.
Votre peur du lendemain.
Votre manque de confiance
en votre potentiel inépuisable d’amour.
Le mal c’est l’image que vous mettez sur vos souffrances.
C’est votre monstre le plus redoutable
puisqu’il est simplement le nom de votre peur d’aimer.
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LE MEPRIS
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Le mépris est votre peur d’aimer,
votre refus d’accepter l’autre dans ce qu’il est,
de savourer l’échange de sa lumière et de sa beauté.
N’oubliez jamais que votre prochain est un miroir de vous-même
et une âme en devenir de votre unité.
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LA PAIX
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La paix est pour vous l’essence de votre unité.
Elle est le pas infranchissable
qui vous ramène enfin au coeur de vous même.
Elle est l’énergie que vous recontactez
lorsque vous posez les armes,
lorsque vous cessez les luttes
menées depuis si longtemps contre autrui.
Parce qu’enfin vous avez compris ne faire qu’un.
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LE PARDON
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Le pardon est la porte nécessaire
sous laquelle votre être doit se plier.
C’est le joug indispensable après lequel il pourra se relever
dans toute sa splendeur.
Alors si vous savez en avoir besoin,
n’hésitez pas à y faire recours.
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LA PEUR
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La peur est pour vous l’excuse à toutes vos errances.
Elle vous coupe plus sûrement de vous même qu’un couperet.
Elle est simplement l’ignorance de votre nature profonde.
En effet, qui a peur de l’amour.
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LA PRIÈRE
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La prière est pour vous le chemin royal qui vous mène
vers l’ouverture du coeur.
Celui qui a fait ses premiers pas sur ce chemin
ne peut plus reculer,il devient extase.
C’est la nourriture de l’âme et qui saurait s’en passer.
…
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LA RÉALITÉ
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La réalité est pour vous une simple lucarne
par laquelle vous contempler la vie
et telle une lucarne elle limite votre champ de vision.
La vie est bien plus vaste et magique
et il vous faudra quitter votre prison,
pour comprendre que la réalité n’était qu’une prison.
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LES SENTIMENTS
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Les sentiments sont pour vous l’assurance
de ce que votre être éprouve pour autrui.
Ils sont en quelque sorte l’échelle de valeurs
que votre mental impose
à la circulation de l’amour.
Ils sont le nom que souvent
vous donnez à vos émotions.
L’expression de vous-même.
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LA SINCÉRITÉ
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La sincérité c’est le miroir de vous-même
et celui qui ne la pratique pas,
grimace à l’intérieur de lui même.
Alors pourquoi hésiter vous savez ce qu’est la beauté.
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LA SOLIDARITE
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La solidarité est l’état d’esprit qu’il vous est donné d’avoir
lorsque vous ouvrez votre cur à autrui.
Lorsque vous mettant à son écoute,
vous rejoigniez la compassion
et que vous mobilisez votre être pour l’aide et le partage
du meilleur de vous-même.
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LA TOLÉRANCE
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La tolérance est le premier pas
qu’il vous est donné de franchir pour rejoindre autrui
et enfin pour partager votre essence même avec lui.
Car vous avez compris qu’en la lui offrant,
elle vous est offerte à vous aussi.
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LA TRAHISON
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La trahison est l’ultime limite qu’un être atteint
Poussé par la haine et le reniement de lui-même.
C’est la limite que d’aucuns franchissent
sous la bannière de l’amour
Et pourtant elle est la négation de l’amour à vous-même.
Lorsque vous en revenez, ne craignez jamais plus
de vous engager sur un tel chemin,
Car vous avez atteint la limite que jamais plus
vous ne franchirez pour autrui.
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LA VENGEANCE
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La vengeance est pour vous le terme de votre impuissance.
N’ayant réussi à trouver l’amour de vous même,
n’ayant pu l’obtenir d’autrui,
vous décidez de lui nuire, et par là même de vous nuire aussi.
Quels que soient les coups que l’on vous porte,
sachez les parer,
mais ne les rendez pas coûte que coûte,
car là, il vous en coûterait vraiment.
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LA VIE
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La vie est la rivière qui vous porte sur les ailes du temps
Elle est le mouvement nécessaire à votre évolution
Elle est votre moyen de création et d’échange
Elle est votre don le plus précieux et son respect est primordial
Puisqu’elle est le don de Dieu tout simplement.
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LES YEUX
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Les yeux sont votre fenêtre sur le monde.
Ils reflètent votre vie intérieure.
Ils vous permettent de communiquer
ce que votre âme ressent
et ils vous permettent de comprendre
les âmes qui vous entourent.
Alors ne laissez point les obstacles de la vie venir les embuer.
Gardez votre esprit serein et votre coeur aimant.
Ainsi ils refléteront les couleurs de l’arc-en-ciel qui vous habite tous.
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***Sylviane Schaulin***
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LES ENFANTS:
Il est très difficile de soutenir le regard fixe d’un tout-petit – c’est comme si Dieu était en face de vous et vous dévisageait [ ], en prenant tout son temps, un peu étonné de vous voir là.
Christian Bobin (Tout le monde est occupé, p.35, Mercure de France, 1999)
LES ENFANTS
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Les enfants sont la source de la vie,
La source d’un amour infini qu’il vous est donné de partager.
Ils sont l’essence de ce que le mot « être » signifie,
Et si vous avez la chance de côtoyer leur âme légère,
Ne manquez pas de puiser au fond de votre coeur l’amour immense
auquel leur être aspire.
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salam,à l’exemple de ce messager si proche de son créateur et donc si libéré de ce monde,il faut revenir a ce qui libère les etres humains,ne pas ressembler à ces altermondialistes qui passes leur temps à expliquer le monde,à de donner des orientations sans donner le chemein de la liberté de l’etre pour lui permettre par la suite la liberté de l’acte pour changer le monde,c’est cela que le prophète(alayhi salm) a apporté comme tout ces frères prophètes(alayhim salam) l’appel au tawhid pour retrouver ,réconcilier leur etre avec leur nature et par la suite etre ce que le seigneur des mondes a voulu d’eux,le khilafa sur terre,pas seulement sur l’aspect du pouvoirpolitique mais dans tout lez aspect de cette,car comme le rappelait Sayid Qotb(qu’Allah l’accueille dans sa rahma) en commentant le verset 29 de sourate al baqarah,ce qui est sur terre est assujetti à l’etre humain et non le contraire,l’humain est une noble » créature qui ne doit s’abaisser au niveau de ce qui est assujetti pour.Mais cela n’est possible, que si il est soumis a son créateur(ayat 21 sourate al baqarah),regardons comment Allah donne l’exemple pour l’humain à partir d’un homme Ibrahim(alayhi salam) qui fut après sont épreuve désigné Imam pour les gens,et dont le messager d’Allah Mouhammad(alayhi salam) devra prendre comme modèle,Ibrahim(alayhi salam) que l’on présente souvent dans les dialogues interreligieux comme une personne lié aux trois religions (judaisme,christiannisme,islam)mais cette homme fut au-dela de cette perception limité, un exemple pour les gens,donc pour l’humanité,sa uomission complète à son seigneur-éducateur(ayat131 sourate al baqarah) fera de lui un acteur du monde et non un etre devant se justifier,etre soumis dans sa lecture du monde à la pression exterieur,il détruira les idoles,dominera intellectuellement le pouvoir transgresseur(ayat 258 sourate al baqarah)il aimera exclusivement celui qui possede la force toute entiere/Allah(tout les aspects de la force)en effet l’amour est lié a la force globale,voir en cela le verset 165 de sourate al baqarah.Ainsi au de la des orientations,il faut donner les moyens de la libération comme le fit le prophète avec Mouadh pour son etre et comme il le fit avec Ibn Abbas(qu’Allah soit satisfait d’eux)dont on voit le rapport au passage que le prophète(alayhi salam) avait avec les jeunes,pas comme aujourd’hui, ou nous sommes obseder par le comportement ,la morale,avec l’étrange paradoxe,consitant à vouloir d’eux la responsabilité et de poser ssur eux en permanance un regard paternaliste,il y a qu’avoir les attitudes des associations ou ade certains acteurs musulmans sur le terrrain,il semble que le ps ne soit pas le seul à vouloir agir pour les gens sans les consulter,à décider les priorités de la vie des gens à l’ombre de leur belles études académique.Le prophète (alayhi salam) lui donnait la voies,le détail mais aussi les moyens de la libération.ainsi il nous faut visiter la vie de se messager d’Allah qui savait etre dans la proximité des gens et de leur préocupations,tout en sachant dans la douceur et la fermeté les réorienter vers l’essentiel,parce qu’il était convaincu et affermit dans la vérité que l’ordre du mouvement du monde était dans les mains de celui qui possède la royauté et qui est capable sur toute chose et non dans ses propres moyens,il avait bien médité et appliqué les versets 44 à 52 de sourate al qalam,Allahou Alam,Salam
Monsieur Ramadan,
Présentant votre livre « Les musulmans d’Occident et l’avenir de l’Islam » Monsieur Mokhlis Assayyadi vous reproche deux choses, entre autres:
+++ Vous citez l’expression « Le paradis est sous les pieds des mamans » comme un hadith machhour,
+++ Vous ne faites pas suivre le nom du Prophète (Salla Allaho alayhi wa sallam) de cette expression mise entre parenthèse.
Rassurez-moi je n’ai pas lu le livre.
jai lu qlq pages de votre livre
« les longs jours de ma vie »(zineb ghazali)
wallah jt choqué
cmt des muslims peuvent faire ça à une muslima ??!!!!!
🙁 🙁
paix sur vous
Tariq Ramadan, te lire est un formidable plaisir. la sincérité de ton amour pour le divin et muhammad transparaît à travers tes mots lourds et chargés d’émotions. continu à puiser dans nos deux référence et continu à nous les transmettre, tenat toujours compte du contexe présent.
Qui se connaît, connaît aussi les autres, car chaque homme porte la forme entiére de l’huminité condition.
« Montaigne »
Salam alaykoum
peut on imiter le prophete (pssl) a 50% de ses actes de la vie courante . citez moi quelques cas
salamou ‘alaikoum.
merci frere tariq pour tous ces enseignemments.
qu’Allah te protege et te donne longue vie afin que nous puissions profiter de tous tes enseignements.
AMINE.
N’OUBLIES JAMAIS QUE NOUS T’AIMONS EN DIEU.
JE PENSE QUE NOTRE PHILOSOPHE DE LA SEMAINE DERNIERE N’EST PAS PARTI ASSEZ LOIN DANS SA RECHERCHE DE LA VERITE ET S’ETONNE DU MECONTENTEMENT DES MUSULMANS
« ET N’AYEZ POUR AUTRUI QUE DES PAROLES BIENVEILLANTES »
Salam Aleykoum
J’ai pu m’atteler ces derniers jours à la lecture du récent ouvrage de Tariq Ramadan sur la biographie du prophète et j’invite tous mes frères et soeurs en religion et en humanité à le lire.La recommandation de prendre le prophète comme modèle prend tout son sens dans cet ouvrage et je tenais à remercier son auteur pour son remarquable travail qui je l’espere profitera à l’ensemble des musulmans et plus largement à l’ensemble de l’humanité.