Que dire…

    

Que dire de l’homme qui naît de l’aube, quand la nuit fut ténèbre.

 

Que dire de celui assis, ne priant qu’au salut de l’autre, quand l’humain à chaque instant oublie qu’il est né d’une mère et qu’il s’en ira tout aussi.

 

Que dire de l’enfant bruyant, de celui qui veut le faire taire, ne voyant pas dans ses yeux grands le contenu de l’univers.

 

Que dire de cette douleur mettant au monde le silence, d’une âme qui pleure et s’en va tandis que nous rions encore.

 

Que penser de l’écho divin, je l’aperçois dans le matin, il est esquissé dans la feuille, et jusqu’à l’eau qui la recueille.

 

Tout ceux qui ont cru difficile, l’appel mélodieux de l’unique, ont semblé bien petit, Oh Dieu, lorsqu’ils se sont crus juges aussi.

 

Il n’est de juge qu’en le suprême, nous sommes tous privilégiés.

Les voix du ciel sont bien multiples, et celui qui veut l’imposer insulte toute création.

 

Je vois s’élever mon esprit en une terre désertique, et la fertilité du cœur n’est-il donc pas dans l’oasis ?

 

L’oiseau qui devant moi se pose est toute clémente prière, les ombres qui succèdent au jour en sont des signes tout autant.

 

Une fois le soleil levé, il s’en ira le soir venu. Et l’un de ces soirs revenus sera bien pour moi le dernier, puisque dans l’éphémère vie je vois reluire l’éternité.

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