Longue est la route de cet exil qui mène à soi…

 


Une femme, un homme


Au cœur de la modernité


 


 


A l’observer, à le comprendre, notre monde paraît inaccessible. Les jours passent et confirment la folie des hommes. Emportés, ici, par la technique et le bruit, ils vivent de la vitesse, de l’informatique, de la musique et du cinéma… alourdis, là-bas, par la faim et l’ennui, ils survivent dans l’attente, dans l’espoir, dans le silence… comme au cinéma d’ici. Les temps modernes ont, pour nos mémoires, le souci de l’image. Et l’infinie négligence de la réalité et du sens.


 


A l’Orient comme à l’Occident, notre époque donne naissance à la plus grande famine jamais constatée sur la terre. La torture des corps fait écho à la souffrance des âmes: les corps et les cœurs ont faim d’humanité. La pauvreté, l’errance, les dictatures, les guerres bafouent chaque jour la dignité de plusieurs milliards de femmes et d’hommes. La solitude, l’individualisme, la misère morale, le manque d’amour rongent l’être de tous ceux que le confort devait contenter. Où est la voie? Où allons-nous? Comment être une femme, comment être un homme aujourd’hui?


 


Comment, au cœur de cette tourmente, répondre à notre cœur et protéger la spiritualité qui nous fait être? Comment, sur les ruines de tant de déséquilibres, enfanter l’équilibre et l’harmonie qui apaisent les cœurs? Comment rester fidèle au pacte de l’origine quand la modernité nous rend si infidèles à notre humanité? Mémoire du premier matin:


 


« Quand ton Seigneur tira des reins d’Adam sa descendance et les fit témoigner: ‘Ne suis-je pas votre Seigneur?’ -Ils répondirent: ‘Certes, nous en témoignons’ « 


                                                                                                        Coran 7/172


 


Ce témoignage, qui vit au plus profond des cœurs, qui nous parle et nous appelle. Notre cœur est notre espoir; la spiritualité est notre chemin:


 


 


« Ce ne sont pas les yeux qui sont aveugles, mais les cœurs, dans les poitrines »


                                                                                                        Coran 22/46


 


Chercher, au fond de soi, la force de voir, de voir vraiment… Etre avec Dieu pour lire ses signes, vivre de son souvenir pour s’emplir d’humilité, donner à la nuit sa lumière et prier à voix haute dans un infini silence:


 


 


« Nous allons faire descendre sur toi une parole de grand poids: la prière du début de la nuit laisse une empreinte plus forte et permet une attention plus soutenue; tu as, dans la journée, de nombreuses occupations. Invoque le nom de ton Seigneur; consacre-toi  à lui de tout ton être. Il est le Seigneur de l’Orient et de l’Occident; il n’y a de Dieu que lui »


                                                                                                        Coran 73/5-9


 


 


Donner vie à son cœur est difficile, tellement. Le quotidien du monde nous vole à nous-mêmes. Au point, parfois, de rendre double notre personnalité et de nous déchirer. J’ai ce souvenir, si présent à mes yeux… une image, en Tunisie, en Egypte, en Inde, aux Etats-Unis, en Europe…à l’Orient comme à l’Occident. Vendredi et jours de semaine: le déchirement du monde musulman est là.


 


La foule. La communauté. La ferveur. L’espoir et les meilleures intentions. Le plus beau jour de la semaine, le jour de tous les symboles. Le sermon, le rappel du sens, les yeux mouillés, les larmes du cœur… Le monde de l’islam vibre: en ce vingt et unième siècle comme au début du septième, Dieu est témoin de cette force de la foi. Vendredi…les mosquées s’épanchent, les rues sont mosquée, la terre est mosquée. La Ummah est là. Le pauvre et le riche, l’informaticien et l’analphabète, témoins du même témoignage, étanchant la même soif. 


 


Samedi, dimanche, lundi et le reste. Cinq heures du matin, midi ou quatre heures… Le sommeil est lourd, les occupations pré-occupent. Tant de silences vendredi, tant de mots les autres jours. Tant de vérité, puis tant de mensonges; tant d’espoirs, puis tant de plaintes; tant de volonté, puis tant de paresse. Il y avait la mémoire, il reste l’oubli. Il y avait tant, il reste si peu. Jours de semaine: le quotidien a ses raisons qui ont raison de notre fidélité. Notre époque est une torture. La spiritualité est une épreuve.


 


Vendredi et jours de semaine. La blessure est profonde. D’aucuns, observant les vanités de ce monde, emprunteront les voies de la mystique… loin du monde, loin des ambitions, loin des conflits. Nourris, à la lumière de la seule Lumière. En Occident, on a même considéré que tel était « le véritable islam », l’ « autre islam »; celui qui force le respect, quand il est un islam qui agresse les esprits. Il faudrait vivre loin, pour vivre mieux; délaisser les hommes pour s’approcher de Dieu. Notre époque semble donner raison au sens de cet exil.


 


Les soufis, par leur contemplation, par leur exil intérieur, par leur éloignement du monde, ont suivi, et suivent encore, l’exemple de Muhammad (BPSL) qui passait des nuits entières en prière, en recueillement, à embellir sa mémoire, à approfondir sa reconnaissance, à parfaire son adoration. Les larmes, nées de la méditation, faisaient apparaître les signes dans l’univers. La présence du sacré:


 


 


« Il y a, dans la création des cieux et de la terre, dans la succession des jours et des nuits, des signes pour ceux qui sont doués d’intelligence. Ceux qui se souviennent souvent de Dieu, debout, assis ou couchés et qui méditent  sur la création des cieux et de la terre »


                                                                                                        Coran 3/190-191


 


Au cœur de notre quotidien agité, noyé dans les occupations les plus envahissantes, faire un pas en arrière, s’exiler au centre de soi, chercher la force de sa mémoire, aimer et reconnaître, remercier et prier… dans le bruit, chercher le silence et vivre avec force le sens de ces mots:


 


« Sois sur la terre comme un étranger, ou un passant »[1]


 


Cette spiritualité est la nôtre, avec ses exigences également, au cœur de notre quotidien. Il s’agit de ne rien nier de notre être, ni notre corps, ni notre esprit, ni cette vie, ni l’au-delà. L’épreuve de la spiritualité est l’épreuve de l’équilibre; la voie du « juste milieu » est la voie de toutes les difficultés. Certains ne veulent que la vie de ce monde, et ils se perdent:


 


« Parmi les hommes, il en est qui disent: ‘Notre Seigneur, accorde-nous les biens de ce monde’; mais ils n’auront aucune part dans la vie future »


 


D’autres, à la mesure de leur humanité, veulent être ici pour mieux être là-bas:


 


 


« Parmi les hommes, il en est qui disent: ‘Notre Seigneur! accorde-nous des biens en ce monde et des biens dans la vie future »


                                                                                                        Coran 2/200-201


 


Vivre au quotidien, travailler, s’engager. Mettre sa foi à l’épreuve de ses actions, de ses colères, de ses déceptions. Etre avec Dieu, parmi les hommes et donner à ce que l’on a, le sens de ce que l’on est:


 


 


« Recherche, au moyen des biens que Dieu t’a accordés, la demeure dernière. Ne néglige pas ta part de la vie de ce monde. Sois bon comme Dieu est bon pour toi. Ne recherche pas la corruption sur la terre. Dieu n’aime pas ceux qui sèment la corruption »


                                                                                                        Coran 28/77


 


Etre de tout son être dans cette vie et porter le témoignage de sa foi par l’action de justice et de bonté. Ne rien refuser de ce que l’on est pour être de tout son être. Devant Dieu, pour les hommes:


 


« Le meilleur des hommes est celui qui est le plus utile aux hommes »[2]


 


Pourtant, notre époque nous met au défi.La société du divertissement et de la consommation à outrance, l’individualisme généralisé coexistent avec le dénuement le plus extrême, la misère la plus totale. Devant ces fatalités, où est le sens? Emplis du souvenir de Dieu, à quelle source, au cœur de cette modernité, pourrons-nous étancher notre soif? 


 


Chacun connaît les détours de cette vie qui tue quelque chose en nous: assis devant les écrans de télévision, assommés par des torrents d’informations, paralysés par l’ampleur des fractures. Dire Dieu, et vivre sans vie. Perdre son esprit parce que l’on perd son cœur. Jour après jour.


 


On aimerait pourtant tellement savoir être un homme, pouvoir être une femme. Devant Dieu, dans le miroir de sa conscience, dans le regard de ceux qui nous entourent. On souhaiterait tellement trouver la force d’embellir ses pensées, de purifier son cœur. Vivre dans la sérénité, cheminer dans la transparence. C’est l’espoir de tous, c’est l’attente de chacun: la paume des mains orientées vers le ciel, patiemment. Au cœur de la modernité.


 


Un homme, une femme. Etre, simplement; être bon et faire le bien. Quel homme n’a-t-il pas espéré être pour sa compagne l’horizon de ses attentes; marcher sur la même rive et, de tendresse et de pardon, faire de leur union un signe: un couple qui soit à l’humanité ce que le soleil est à la nature. Chaleur et signe de la création. Quelle femme n’a-t-elle pas voulu, de cette même volonté, être pour l’époux l’énergie du chemin. Au cœur de la modernité.


 


Quelle mère, quel père, quels parents n’ont-ils pas espéré pour leur enfant l’espace le plus harmonieux, la famille la plus unie, la force intérieure la plus libératrice. Qui n’a-t-il jamais espéré  voir dans les yeux de son fils ou de sa fille, au fond de leur cœur, l’étincelle qui dit la reconnaissance et la conviction qui fait la foi? Quel fils, quelle fille n’ont-ils pas désiré vivre entre deux êtres portés par leur amour, nourris par leurs valeurs, forts de leur cohérence. Au cœur de la modernité.


 


Des choses si simples dans une époque si troublée. Etre bon, et faire le bien. Devant Dieu. C’est le sens de cet appel, scandé plus de dix-sept fois par jour, hier comme aujourd’hui, au cœur de la modernité:


 


 


« Guide-nous (ô Dieu) sur la voie de la droiture »


                                                                                                        Coran 1/6


 


Cheminer sur la voie droite, la voie du juste milieu, se souvenir de Dieu et garder en son cœur le sens des valeurs et des finalités. Cheminer, cheminer toujours, malgré les écueils et les adversités, malgré les injustices et les horreurs, espérer en Dieu pour ne pas désespérer des hommes et des événements. Cheminer, cheminer encore, essayer d’être un homme, essayer d’être une femme, simplement. Dans la transparence, dans la clarté, accepter ses faiblesses et son humanité, au cœur du pardon trouver la force de son humilité. Etre humble, pour être, au cœur de la modernité. Et la mémoire, et le rappel:


 


 


« Souviens-toi de ton Seigneur, en toi-même, à mi-voix, avec humilité, avec crainte, le matin et le soir. Ne sois pas au nombre de ceux qui sont négligents. Ceux qui demeurent auprès de ton Seigneur ne se considèrent pas trop grands pour l’adorer. Ils le glorifient et ils se prosternent devant lui »


                                                                                                        Coran 7/205-206


 


 


Face à tous les individualismes inhumains, face à tous les réflexes de consommation, face à toutes les illusions télévisuelles ou cinématographiques, face à toutes les négligences… en refusant toutes les injustices, en s’opposant à toutes les exploitations, en luttant contre toutes les misères… dire, et affirmer avec détermination, la force de cette humilité et de cette confiance en Dieu. Infiniment. Dans l’action, chercher la route; avec la patience s’armer de lumière. Dans la fraternité des hommes contre la société des individus, dans l’union des libertés contre l’égoïsme des indépendances. La voie droite, au cœur de la modernité: notre spiritualité, en notre cœur, est au cœur de la vie.


 


Refuser la négligence. Et entendre, entendre du plus profond des âges, entendre et écouter, la voix de l’ancien esclave Bilal appelant le fidèle à sa fidélité, par jour cinq fois, et pour l’éternité. Chercher,  dans l’écho de cette voix, au rythme des prières… chercher et trouver la direction, la voie. Au cœur de la modernité.


 


 



 







[1] Hadîth rapporté par Bukhârî


[2] Hadîth (hassan) rapporté par al Qadâ’î et a’ Dâraqutnî


    

    

92 تعليقات

  1. salam,les discours sur la spiritualité,mème les plus profonds, sont déconnecter de la réalité, de la vie des gens,on peut produire les plus grandes critique sur le sens que prend la modernité, les gens, c’est quand mème révélateur ces critiques, qui ne proposent pas grand en retour, tristre sinistre du discours, qui se répètent.
    Le problème n’est pas, ces orientations habitudes que le monde prend, mais ces habitudes, apauvrissante du discours de la spiritualité.
    Il faudra bien rendre l’islam à l’etre humain,pour que ce dernier puisse se donner à dieu.
    Facilitez les choses, disait le prophète, à force de toujours présenter l’islam qui demande à l’humain et non qui lui donne, on essoufle les gens, et on les détourne de la beauté et la force de l’islam.
    Raçouloune karim disait, sourate at takwir en parlant de djibril, nous devrions méditer profondément, ce que cela veut dire.

    Allahou Alam

    Salam

  2. J’aimerais tant graver ces paroles dans mon coeur pour ne jamais les oublier. Ce que tu dis, mon frère, est si juste, si vrais…

    Quand l’étau se resserre et que je me sens étouffée, j’aimerais tant savoir la voie rapide pour fuir vers Dieu… fuir cette folie, cette appréhension, cette incompréhension, cette constante oppression.

    Musulmane je le suis, toute heureuse de mon cheminement, fière de mon héritage et libre de faire mes choix, enfin je le croyais, mais depuis peu cela ne convient pas… car je ne fais pas les bons choix selon les standards du moment. À entendre les prétendus grands de ce monde, j’ai tord de répondre à l’appel de Dieu, tord de choisir la pudeur, c’est mal vue, c’est signe de soumission me dit t’on ! Me crie t’on parfois à coup d’injures et d’humiliation.

    La solution m’est offerte: pour ne plus paraître soumise, je dois me soumettre à leur choix, leur vision des choses, je dois arrêter d’être moi pour pouvoir être parmis eux, c’est ainsi que je serais acceptée et aimée !

    Peut on croire que faire disparaitre quelques centimètres de tissus rachete l’estime et l’amour et va me rendre en une fraction de seconde meilleure ! Quelle folie, quelle vision biaisée et surfaite de la liberté !!! Je n’en veux pas de cette liberté, car voyez vous, j’en viens, je l’ai essayé et elle ne me convient pas, elle ne me rend pas heureuse, elle n’apaise pas mon cœur.

    Quelqu’un va il m’écouter un jour ! N’êtes vous pas avant tout mes frères et soeurs en humanité. Pourquoi un tel acharnement alors que les misères dans le monde sont si grandes !! Pourquoi ne pas ouvrir grand votre cœur et y laisser entrer l’amour, la paix et la sérénité.

    Ecoutez, mais avec les oreilles du cœurs, ils vous murmureront des mots et vous diront à qui vous êtes, le vacarmes du monde étouffe depuis si longtemps cette voix, soyez plus attentifs…

    Je vous invite à me connaître, à savoir qui je suis, ce que je vie et à ce à quoi j’aspire. Ne soyez pas injuste en décidant de ce qui fera ou pas mon bonheur, laisser moi vous parler de moi, écoutez moi.

    • Je suis profondément d’accord et touchée par la similitude de ton discours avec mes convictions et pensées profondes.L’étau qui se ressere, l’etouffement, les choix selon les standards du moment,faire disparaître quelques centimètres de tissu…..toutes ces notions sont mon quotidien, mon presque insurmontable quotidien, de plus en plus seule, incomprise, peu m’importe aujourd’hui qu’une telle société ne me comprenne pas, je me comprends et je resterais fidèle à mon âme qui aspire à la paix, ces quelques centimètres de tissu enlevé par contrainte, aujourd’hui, je les remets, je porte ce voile pudique, signe de soumission volontaire à Dieu parce qu’il m’a appelé à le faire, c’est un besoin vital, necessaire à l’équilibre perdu par un monde opressant, envoutant et perdant, parce que c’est la Liberté de choisir. Je veux lutter pour gangner ma dignité et la maintenir inébranlable, j’en ai le droit, on en a le droit, pourquoi se terrer dans le mutisme malsain, malheureux de ne pas être vu et entendu….mais par qui? Est ce, finalement, si important, l’essentiel n’est-il pas que le Très Haut nous voit, me voit l’adorer sans limite, sans crainte des conséquences quotidiennes et cruelles, chaque pas mené pour cette lutte, nous renforce, j’en suis convaincue et fière. Moi je veux écouter.

  3. Une femme, un homme…Un coeur.

    Au coeur de la modernité.

    Lui rester fidèle,

    savoir être seul avec Lui.

    Apprendre à mieux être à deux…

    Dans l’Unique.

    Et l’union dont il a fait un

    merveilleux signe.

    Longue est la route, difficile…

    Mais le chemin est parsemé de Ses Signes.

    Qui réconfortent le coeur et l’apaisent.

    Qui l’aident à continuer sur le chemin,

    à y revenir lorsqu’on s’en éloigne.

    S’exiler et mieux revenir à soi…

    Etre seul avec Lui,

    Pour mieux être avec les autres.

    Savoir L’aimer,

    et apprendre à aimer,

    Dans Son amour.

    Que Dieu nous aide dans cette recherche de la voie…

    à dépasser nos fragilités, nos

    faiblesses, nos manquements.

    A purifier nos coeurs.

    En orient ou en occident,

    Nous sommes en Lui.

    • Se connaître vraiment sans avoir peur de se regarder en face, être lucide quand à sois rend tolérant quand à l’autre. Analyser et questionner son coeur avec amour et lucidité toutes les faiblesses et les forces qu’il renferme, méditer sur l’amour de Dieu et sur Sa création… Nous devons éduquer nos êtres au plus profond de nous en plaçant notre confiance en Lui , Le Juste, Le Protecteur, L’infiniment Bon. Il sait nos manques et nos souffrances et compati comme aucun être n’a le pouvoir de compatir et Il nous guide et nous insuffle le bien à travers nos vies et ses épreuves, à travers nos intuitions et aussi nos erreurs. Qu’il est beau de regretter du fond du coeur en étant humble quand a nos défaillances et confiant quand a Son pardon, puis cheminer, essayer de comprendre et de se reformer. Il est là ou nous sommes avec tout l’amour et l’indulgence du monde, Il nous a crée afin de connaître l’amour, le vrai… Il est Le Donateur, Le Généreux. Lâcher prise petit à petit, laisser aller tout son être vers cette amour inconditionnel, le chemin du bien amène vers la demeure de la paix , Il est la paix. Certes nous vivons chacun avec nos culpabilités mais si l’on place son être et sa confiance en Lui Il efface ce que nos âmes ne saurait effacer elle-même. Trouver le sens pour ressentir et se connaître, trouver la paix pour faire voyager nos âmes et nos consciences dans ce monde qui en vérité est un miracle.

  4. Salem,Mr ramadan je trouve extraodinaire que vous affichez un extrait de votre livre « le face à face des civilisations ».Je viens de terminer votre livre sur Muhammad(saw)tres bel ouvrage ,une reconciliation avec l’autre,le different etl’amour.Je chercher une continuite à ma lecture, mais quelque chose en fase avec ce que nous vivons aujourdhui,et j’ai parmi mes livres votre livre »le face à face des civilisations » que vous avez ecris il y a plus de dix ans.A l’epoque ou j’ai achete votre livre,je ne l’ai pas lu dans sa totalite,j’ai simplement pacourus des paragraphes de ci de là,et il n’y a pas trois jours que j’ai entrepris de lire ce livre dans sa totalite et je disait à mon mari que le sujet et plus d’actualite qu’il y a dix ans, sacre coincidence n’est ce pas!Allah Ou Akbar.

  5. L’exil peut être volontaire, mais ce chemin qui nous ramène au Dieu de notre coeur est semé d’embûches. Je crois que de nos jours, on fait fi de toute différence, les gens doivent se ressembler le plus possible, et si ce n’est pas le cas, le système dans lequel nous vivons nous broye. Il est vrai que celui qui vit dans ce monde de technologie, se laisse souvent piéger par cette dernière, et s’éloigne insensiblement des autres… Donc du Dieu de son coeur. Mais que dire de celui qui a faim ? Il n’a peut être pas non plus la possibilité de tisser ces liens humains, qui font que l’on est plus aimant, parce que sa quête se concentre sur sa pitance quotidienne… Dans quel monde vivons-nous ?

    Tous les jours nous sommes confrontés à des situations improbables, mais qui pourtant sont là.

    Solitaire et difficile est le chemin qui nous même à Lui, parce que des obstacles surgissent tous les jours, parce que la grande majorité des gens est aveugle, ne comprend pas… Mais, cette grande majorité heurte, blesse la sensibilité de ceux qui avancent à leur rythme sur ce sentier… Comment leur en vouloir ? Ils ne savent pas encore… Mais il ne s’agit pas d’une ballade facile, plutôt d’un chemin de montagne, ardu, et qui est semé d’embûches…

    Dans le passé, les pionniers écrivaient uniquemment leurs succès… Cela était profondément motivant.

    De nos jours, on ne lit que des horreurs dans les journaux… LA planète est devenue malade spirituellement parlant…

    Alors, mieux vaut la solitude en Sa compagnie, que le monde sans Lui…

  6. salam

    à méditer, avec profondeur du coeur

    Journée de la non-violence éducative

    Des associations de parents se mobilisent pour s’opposer aux gifles et aux fessées dans l’éducation des enfants, à l’instar d’Olivier Maurel, spécialiste du sujet, de passage en Bretagne à l’occasion de la « Journée de la non-violence éducative » du 30 avril.

    C’est aux Etats-Unis qu’a été lancée en 2001 cette journée contre la violence éducative ordinaire (« No Spank Day »). L’idée a été reprise en France en 2004 par l’association La Maison de l’Enfant, qui a décrété le 30 avril « Journée sans fessée », devenue cette année « Journée de la non-violence éducative ».

    « Nous devons faire comprendre aux parents qu’il ne faut absolument pas frapper les enfants », explique M. Maurel, professeur de lettres retraité. « En le frappant, on n’apprend pas à l’enfant à obéir à sa conscience ou à la loi, on apprend à son corps à obéir à la violence ».

    De plus, souligne l’auteur de « La fessée » (2005, éd. La Plage), par ailleurs fondateur de l’Observatoire de la violence éducative ordinaire (Oveo), les enfants « apprennent tout par imitation ».

    « En désamorçant la violence éducative, on peut ainsi faire décroître la délinquance », comme ce fut le cas en Suède où l’interdiction légale de toute violence à l’encontre des enfants en 1979 a eu pour effet, selon lui, de faire baisser notablement le nombre des incivilités.

    Les associations parentales anti-fessée ne préconisent cependant pas un laxisme total. « Il faut savoir dire non, mais pas un non hésitant, il faut être ferme », estime Marie Martin, présidente de Couleur Bébé, une association rennaise participant à la journée du 30 avril.
    Lundi 30 Avril 2007

  7. Salam aleikoum à tous!

    Merci mille fois de tout coeur Mr Ramadan…
    Mon coeur bondissait dans ma poitrine à la lecture de votre texte.Et il bondit encore lorsque j’écris ces mots…

    La piété ne consite pas à tourner sa face du côté de l’Orient ou de l’Occident ,la piété c’est croire en Dieu,au Jugement dernier,aux anges,aux livres,aux prophètes;la piété c’est donner de son bien quelque attachement qu’on lui porte-aux proches,aux orphelins,aux indigents,aux voyageurs et aux mendiants.C’est aussi accomplir la salât,s’acquitter de la zakât,demeurer fidèles à ses engagements,se montrer patient dans l’adversité,dans le malheur et face au péril.Telles sont les vertues qui caracterisent les croyants pieux et sincères!
    Coran 2-177

    Il y a tant de belles choses à accomplir chaque jour au nom d’Allah,l’Affectueux,le Plein d’Amour(Al-Wadûd)

    Que la paix soit sur vous tous chers frères et chères soeurs.

  8. assalemu alaykoum, depuis des jours, des mois, mon coeur s’est alourdi par les propos diffamatoires de plusieurs québécois. Pourtant ils auraient tant à gagner à connaitre la beauté de L’islam des textes divins. Trop de gens parlent en toute ignorance et ceux qui possèdent la richesse du texte sont méprisés et refoulés. Que Allah (SWT) nous accorde patience et courage, merci M. Tarik, de partager avec nous dans tant de générosité. Je ne manque pas vos conférences lorsque vous venez à Montréal. Que Allah (SWT) vous donne courage pour nous défendre et patience afin de supporter leurs ralleries. Mais le Maitre de cet Univers connait bien son Plan pour Ses créatures. Qu’il soit loué à tout moment. Merci Jakak Allah Khair

  9. Salam

    Que Dieu t’aime. Très beau texte. Profond surtout.

    C’est vrai que c’est tellement nécessaire et tellement difficile, à la fois.

    Cher frère, ne m’oublie pas dans tes douaa !

    Que Dieu nous pardonne et nous guide !

    ===========

    Un jour triste
    Un autre contentant
    Un jour beau
    Un autre attristant
    Qui se cache derrière le beau, le mauvais temps

    Des larmes de joie
    Des larmes étouffées
    Et d’autres tristes, encore et encore
    Pénibles, insensées

    Des actes de foi
    Des actes endiablés
    Et d’autres mauvais, encore et encore
    Commis et encensés

  10. Paix mon ami. Et merci. Je voudrais dire mais ne le puis. J’espère faire sentir. Quand je ne sais quoi dire. Mais je ne le puis. Dieu t’aime et te garde, Il te regarde.

    • Le chemin vers Lui continue. Loué soit-il pour ce qu’il a offert.

      Il est là.

      Merci.

      Prie pour moi. Je crains ma faiblesse et l’égarement hors du chemin. Je prie pour toi.

      S’il le veut, je polirai mon âme, par Sa grâce.

      Chaque minute, Le savoir là. Il me regarde, Il te regarde, Il nous regarde. Il nous garde.

      J’ai senti.

      Que toujours nous retrouvions le chemin vers lui. A l’Amour. A la Beauté.

      Sachons trouver l’éternité au présent.

      Qu’il t’aime infiniment, te protège, et guide tes pas sur la voie qui est la tienne.

      Innocence et simplicité.

      Vers l’Unité.

    • Mon ami. Merci. Pour la vie.

      Tes mots et le retour à Lui.

      Mes larmes dans Sa douceur.

      Nos efforts vers le Bonheur.

      Amour et Paix dans la Sincérité.

      Ami tu sais. Faiblesse, c’est nécessité.

      Et Son Amour. Toujours.

      Je prie pour toi. Il est là.

      Ton enseignement. Infiniment.

      Le Rappel. Eternellement. Et le présent.

      Dieu t’aime et te regarde, Il te garde.

  11. Assalam ‘Alaykoum

    Qu’Allah te garde et te préserve de ces ennemis.

    Qu’Allah t’accorde l’entrée dans son Firdaws ainsi qu’a toute la Umma pour tout les rappels que tu nous donne.

    Assalam ‘Alaykoum

  12. Salam aleykoum
    Peut etre que nous pourrions reconnaitre que le Coran dénonce l’aliénation que Marx avait analysée, l’injustice sociale que Bourdieu avait mise en lumière, etc
    Le matérialisme désubstancialise l’Homme. A lui de trouver le juste milieu entre besoins réels (culture, hygiène, technologies, alim., santé) et prédation (écologique, spéculative, nuisible). Après le mouvement hippie, la conversion ? Sourire Dieu est Savant
    Le croyant aura toujours une avance considérable sur son temps, en principe. Sourire
    Merci pour votre réflexion

  13. salam,,,

    Pour ma part seul la spiritulité, l’islam dans ces quelques années va sauver le monde; On peut observer à quel point le monde va mal. En faisant un état des lieux , l’occident va droit dans le mur,concernat la Famille : on légitime l’homosexualité, les femmes et hommes font de plus en plus tard des enfants, on constate beaucoup de divorce,sans compter les familles recomposer, on ne sait même plus qui est le père de qui,
    les discriminations à l’emploi et au logement,la xénophobie, l’antisémitisme…
    une montée de la pauvreté, l’exclusion, la misére, laissé pour compte, avec des population fragiles,,,,en matière d’urbanisme,,,on se plaint du repli communautaire et toujours pas de mixité sociale,,,sans compter les problème de santé (cancer, sida, problème psychique…),la déviance des enfants d’ajourd’hui en rasion de cas multiple;;;

    oui le monde occidentale va très mal, et seull’islam va sauver le monde

    salam

  14. « JE » n’est que par Allah

    L’ « ETRE » c’est Lui, Al Hayy et Al Qayyoum

    Allah est Celui qui EST.

    Il n’est de Dieu que Lui: ALLAH (SWT) !

    A la Gràce d’Al Rahim, par le Mithaq (–>1er témoignage. Sourate 7, àyà 172), j’atteste que:

    je suis:

    une créature d’Allah,

    fille d’Adam(PBSL),

    résultat de l’alliance de mes parents.

    Spirituellement, en tant que croyante:

    Ibrahim(PBSL) est mon père,

    L’Envoyé d’Allah(PBSL) est mon imam,

    les femmes du Prophète (PBSL) sont mes mères(DAS),

    Muhammad(PBSL) est mon frère

    ainsi que tous les musulmans;

    et les musulmanes sont mes soeurs.

    Je suis liée par le sang à ma famille.

    Je suis la cote d’un etre humain qui doit prendre soin de la Terre et bien la diriger (In chà’Allah !).

    La Ka’ba est ma seule maison sur Terre.

    La Terre est la mosquée de mon frère Muhammad,PBSL, l’imam par excellence et le Bien-Aimé d’Allah.

    La seule Nation dont je fais partie est la Oumma.

    Mon seul représentant, et intercesseur In chà’Allah, est l’Envoyé d’ALLAH (PBSL) car la Oumma est sa Nation.

    La Chari’a est le chemin que je dois suivre Terre.

    JE SUIS………………………

    JE SUIS…………………………………..MUSULMANE !!!

    ACH HADOU AN LA ILAHA ILLA ALLAH, ACH HADOU ANNA MUHAMMADAN RASSOUL ALLAH (PBSL).

    Allahou ahlem; Al Rahman est Al ‘Alim.

    Al Hamdoulillàhi Rabbi ‘alamin.

    Allahou akbar !

    Soubhàn’Allah !

    Il est Le Premier et Le Dernier; tout Lui revient !

    Il n’y a de force et de puissance qu’en Allah !!!

    ALLAHOU AKBAR !!!!!

  15. Donner vie à son cœur est difficile, tellement. Le quotidien du monde nous vole à nous-mêmes. Au point, parfois, de rendre double notre personnalité et de nous déchirer

    C’est fou!
    La vie nous mange, nous leurre, nous ment.
    On en vient à apprécier ces absences, trouver belles ces cicatrices, aimer ces blessures qui nous réaniment, nous réveillent de cette torpeur.

    Longue est la route certe.
    Mais qu’elles seront belles ces retrouvailles.

    Bi idni Lah.

  16. Que Dieu te récompense de la plus belle récompense frère Tariq.
    C’est un texte trés profond et spirituel. J’ai toujours faim de ton enseignement.
    Continue de nourir mon âme.
    Difficile en tous cas de rebondir ou de réagir de façon improvisée à un texte aussi beau. Je suis tellement ému que j’en perds mes mots. Je le lirai, le relirai et puis je vais le méditer.

    Que Le Trés-Haut fasse miséricorde au Sheikh Al Banna ainsi qu’à Saïd Ramadan. Tu en es le digne héritier.
    Par Dieu, nous t’aimons.
    Salam alaykoum.

  17. (la modernité nous rend si infidéles le manque d’amour, notre époque est une torture.)De un j’aimerais dire que je prie et que je fait mon possible pour étre la plus droite possible .
    vous savez quelque chose du manque d’amour d’avoir voulue construire une famille mais au lieu de ça suis tombée sur un mari qui ma abondonné avec ma fille parce qu’il préférais étre avec d’autres femme.je portais le voile et maintenant je n’est plus de voile parce que je me suis retrouvée seule avec ma fille avec 300euro pour vivre maintenant je suis serveuse dans une cafétariat .Alors la modernité je n’est pas choisie .Quelle femme n’a t’elle pas espéré étre bien mais je doute fort que vous comprener la souffrance des femmes dans ce monde moderne parce que vous étes un homme et tout est facile pour vous.

    • Assalam Alaykoum Sofia,

      Je suis une femme et je comprend ta douleur. L’homme est peut être sourd, mais DIEU NE L’AI PAS.L’homme ne comprend peut être pas ta souffrance mais ALLAH LUI la COMPREND. L’homme t’abondonnera peut être mais DIEU LUI JAMAIS.Ce que je peux te conseiller cher soeur c’est de t’en remetre entièrement à LUI,à chaque instant, à tout moment de ta vie et ALLAH SERA PRES de toi comme IL A ETE pour moi. Que DIEU te PROTEGE ET T’AIME.

    • Votre témoignage, dur et touchant, pose une vraie question : vous n’êtes sûrement pas seule à vous retrouver à devoir assumer seule une charge familiale et à ne pas avoir le choix..

      Je ne sais pas si le conseil européen de la fatwa envisage d’aborder la question.

      Dans la réalité d’aujourd’hui, qui manque à l’évidence d’ouverture (je ne vois pas pourquoi ne pas laisser le libre choix, en principe), porter le hijab rend presque impossible l’accès à l’emploi. Or de nombreuse femmes, jeunes ou moins jeunes, se retrouvent avec des charges à assumer ou encore en possession de diplômes qui leur permettraient en théorie d’avoir un travail épanouissant. Nombreuses sont celles qui y renoncent. Cela suppose qu’un époux ou une famille les prennent en charge. Mais cela les coupe d’un potentiel acquis, à leur détriment et celui de la société, et il reste la menace de la perte du soutien familial.

      Quant à celles qui ne portent pas le hijab parce qu’elles ont choisi de travailler, elles en sont parfois tourmentées, comme vous…

      Cette question mériterait d’être étudiée par les savants dans le contexte européen, ne pensez-vous pas?

      F

    • Lutter, lutter dans la résignation, les jours meilleurs viendront. Votre épreuve vous inflige de la peine que nous partageons ici-bas. La vie passe vite. La-haut, le jour de rendre compte, vous regreteriez pourquoi ce desespoir n’a pas été plus long tellement votre récompense auprès de Dieu le Très Haut sera grande.

      Je m’adresse aux responsable de ce site. N’y a pas la possibité d’ouvrir un compte alimenté par chacun dans la mesure de ses possibités pour aider nos frères et soeurs en détresse.

  18. Bonjour. Très beau texte plein de spiritualité de fraternité et d’amour de Dieu. Je pense que si les gens ouvraient les yeux et regardaient la nature et tout ce qui les entoure on y voit l’amour et Dieu partout. En regardant le ciel le soleil mais il existe malheureusement des gens qui voient sans voire qui entendent sans entendre. Une question me tracasse pour les athés qui ne croient pas en Dieu. Ils veulent une preuve que Dieu existe. Moi j’aimerai que les athés me donnent une preuve que Dieu n’existe pas!!!!!!!That’s the question??? Merçi Monsieur RAMADAN pour cette réflexion et ce travail minutieux pour aider nos frères et soeurs musulmans à suivre le bon chemin et surtout continuer à fréquenter les mosquées en particulier le vendredi jour saint et fête de chaque musulman qui doit remercier Dieu de l’avoir mit sur la voie droite une « niima » un don de Dieu immense bonheur et de joie qui va nous aider à vivre sur terre heureux même dans les plus grand malheurs. Savoir supporter le pire au nom de Dieu. Nous sommes de passage et sur notre chemin des embûches qu’il faut essayer de surmonter car de les éviter c’est impossible on n’échappe jamais à son Destin et on ne peut pas changer son destin. Elmaktoub ce qui est écrit sera sauf qu’Allah t’a donné des yeux un cerveau une raison pour au moment des épreuves tu es maître de ton choix et de tes actes et selon la situation où tu te trouves c’est à toi de patienter d’accepter et de continuer d’Adorer Dieu quoiqu’il t’arrive de biens ou de mals. Les impatients ceux qui n’acceptent pas le sort et sa destinée et qui se met en colère contre la volonté de Dieu se trouve dans une déprime profonde et une angoisse qui peut l’emmener à l’extrême celui du suicide. Le suicide est le comble du musulman cette pensée du suicide est incompatible avec le comportement du musulman cela ne doit même pas effleurer son esprit dans les plus horribles des situation. Car Dieu est grand et il te ferme une porte et t’en ouvre dix. Il ne faut jamais désespérer de la Miséridorde de Dieu. Dieu est Clément et il est avec Sabirines avec les patients, les endurants, les persévérants. Que Dieu vous protège M. Tariq RAMADAN ainsi que vos proches et tous les musulmans du monde entier. A bientôt.

  19. Salam a todos,
    une de mes poésies, qui fera peut-être échos à certains… inch’Allah…

    Take care all,

    Salam, Paix, Peace, Paz, Shalom,

    Franck Morellato, alias El French Muslim Rover (EFMR) from Lyon

    Que de Foi…

    Que de foi il faut, pour mettre en lumière,

    Quand on baigne tout entier dans l’obscurité.

    La paix et l’amour font rouler la pierre

    Vers la sagesse de ceux qui ont su écouter.

    Que de foi il faut, pour trouver dans la prière,

    La paix qui a fait de toi un Homme de coeur.

    Être et Devenir, passer de Terre à Lumière,

    C’est affronter les illusions, sans peur.

    Je te vois, et tu ne me vois pas,

    Les mots de l’Aube se sont éveillés.

    La nuit va laisser le pas

    Pour permettre à l’Homme de s’élever.

    Que de foi il faut, pour puiser dans l’humour,

    Le salut qui donne corps à Don Quichotte.

    Une voie de vérités et d’amour

    Pour qu’à la nuit tombée, ton âme chuchote.

    Je te vois, et tu ne me vois pas,

    Les maux du Jour se sont effacés.

    La nuit va franchir le pas

    Pour permettre à l’Homme de retourner.

    Je te vois, et tu ne me vois pas,

    Les mots du Jour sont oubliés.

    La nuit va donner le pas

    A l’Homme pour encore mieux aimer.

  20. Salam,
    Nous sommes emprisonné dans ce monde sans sens, partout il n’y a pas de sens. Mais il existe un sens, on le sent on le sait. Alors on le cherche partout, partemps. Mais on ne trouve rien qui soit partout, partemps.
    Muhammed (PBSL) le dernier des Prophètes est venu rappeller le sens.
    « La Illaha Il laLah Muhammed Rassoulou Lah »
    « Il n’y a de Dieu que Dieu, Muhammed est l’envoyé de Dieu »

  21. Petites pensées du soir…

    On a beau se détourner de soi-même, se divertir par le travail et mille activités, on ne peut se taire intérieurement… Ou alors, c’est qu’on baîllonne son âme, qu’on se prend soi même en otage, ce qui revient à se faire du tort. Je me fais tellement de tort parfois à vouloir me faire taire. Car on est toujours avec soi, avec sa conscience… Comment dès lors s’oublier alors qu’on est toujours là ? Comment être sourd à soi dans cette solitude où l’on se trouve et où l’on se retrouve une fois que l’activité a cessé, que la tourmente du travail n’est plus ? Qu’on ne peut plus faire semblant de ne pas s’entendre ? Comment ne plus entendre la raison de son coeur ? Car même muselée, l’âme continue de crier ; elle peut même parfois empêcher le corps de dormir… On quitte alors les bras de sa solitude, on s’assied sur le rebord du lit, on allume la lumière on prend quelque chose à lire, ou de quoi écrire mais on est à court d’inspiration et distrait dans sa lecture: on a comme un bruit de fond dans l’âme. On regarde à travers la fenêtre le bout de ciel que les maisons laissent entrevoir. On s’assied, on prend place. Face à soi-même. C’est terrible parfois. Pourtant, on a prié, jeûné peut-être pendant la journée, mais il manque quelque chose… On se remet à parler à Dieu puisque Lui, ne dort pas. Il sait mais on Lui parle, on extériorise… et on se pose des questions. Il est si difficile d’être responsable. Si difficile parfois de prendre des décisions avec cette conscience qui nous convoque inévitablement… Que faire ? Comment faire ? Je passe de la légèreté au bon sens, je recule puis j’avance, je m’arrête. Car il faut prendre garde à soi. Je continue… et je me surprends à avancer mentalement là où je ne devrais pas. Je me ressaisis soudainement et je me demande : « Mais qu’est-ce que je suis en train de planifier ? » Je me réprimande : « Holà, ça ne se fait pas ! » Je me rassure : « Penser n’est pas faire. » Je me censure : « N’y pensons pas… » Mais j’ai beau me détourner de moi-même, me divertir par le travail et mille activités, je ne peux me taire intérieurement. Alors, je parle tout haut en espérant qu’on entendra. Moins seul, c’est moins difficile.

    • Pour être là dans l’instant, Krishnamurti invite à l’observation intérieure, sans jugement…

      Ce qui entretient la tension, c’est la pensée, c’est le jugement. Je dois, je ne dois pas… Le tourment.

      Juste observer. Accepter d’observer.

      Juste cela.

      Peut-être une aide?…

      Moins solitairement, il y a le partage de ce tourment avec les proches… qui peut-être sentent et ne comprennent pas. Peut-être…

      Et de toute façon, se dire : je fais au mieux, aujourd’hui j’en suis là. Il n’y a pas de faute. Je vais jusqu’où je peux, avec sincérité, avec simplicité. Rechercher dans la part d’enfance que chacun a en soi, l’innocence.

      Il est là, il accueille, bienveillant.
      N’est-ce pas?

    • Krishnamurti histoire particulière intéressante…. expérience particulière… un éveil particulier…

      S’oberver sans jugement… un premier pas vers l’introspection … oui c’est tout à fait juste … se soustraire du temps de la réalité…se soustraire des impératifs sociaux, de la peur….

      remettre chaque chose à sa place…

      il y a cette vie éphémère et il y a l’éternité en chacun de nous… « timeless »…

      deux réalités… deux dimensions…

      Il faut apprendre à séparer les deux réalités… l’une temporelle… l’autre éternelle, une éternité divine…tant qu’il y a confusion entre les deux il y a tourment.

      Moins solitairement. Sois avec sois… Sois avec Dieu…Demander à Dieu de nous apprendre qui sommes-nous…la connaissance de soi, un pas de géant dans la réalité divine…

      Moins solitairement. Fraternellement. Un frère moins dans le tourment.

    • L’âme est à la recherche de ce quelque chose qui manque…Le bruit de fond est toujours là, il ne nous quitte pas. Comment ne pas l’entendre?

      Nous ne pouvons que l’endormir de tant d’activités…Et quand le calme revient, nous l’entendons qui sourd au fond de l’âme…

      La raison se met à chercher le chemin du coeur…Elle le questionne, elle aimerait comprendre pourquoi et quoi faire? Elle ne sait pas…

      Il sait, alors on s’en remet à Lui.

      Nous ne pouvons alors que Lui demander de nous guider vers les décisions qui combleront le manque…apaiseront l’âme et Le satisferont.

      En espérant que si mal il y a, mieux vaut le subir que de l’infliger.

    • Oui, il y manque… La vie est moins brillante, moins vibrante.

      Mais ne faut-il pas laisser le temps au temps?

      J’aurais tant voulu que soit possible le maintien du fil ténu.

      Mais pas aux dépends d’une vie.

      Aimer, c’est vouloir la vie de l’aimé.

      Que faire?

      Je ne le sais pas plus. L’éloignement m’est difficile, mais n’est t-il pas nécessaire?

      En tout cas, prier. Rechercher l’innocence. Espérer Sa grâce. Et ne pas nuire.

      Tant d’amour… Mais surtout, protéger la vie.

    • « Il y a manque »….

      « N’est-il pas nécessaire? »

      Au coin d’un clavier, l’orthographe se laisse parfois aller…

      L’essentiel est le message…

      A la recherche de la paix.

    • J’aimerai tant qu’il ne le soit pas.

      Mais le maintenir dans le silence absolu? Comment le saurai-je?

      Ce fil s’étire entre deux coeurs. Si l’un des deux le lâche, comment pourrait-il tenir?

      Comment le faible coeur humain peut-il avoir la certitude dans le silence que l’autre coeur humain est toujours là?

      Ce fil ténu demande trace.. Infime.. mais trace…

      La réponse est entre deux coeurs.

    • Si mal il y a…L’éloignement est nécessaire.

      Savoir aimer et s’en aller…

      Dans le silence.

      Que ta vie soit belle, qu’Il te protège infiniment.

    • Quelqu’un a dit ici un jour: Aimer, c’est apprendre à laisser l’autre s’en aller. C’est beau, c’est juste.

      C’est une douleur. Mais comment retenir, lorque l’on comprend le mal que l’on peut faire, sans pourtant le vouloir?

      Le mal, évidemment, c’est la souffrance, la douleur, que l’on peut infliger à l’aimé ou à ses proches.

      Il y a cet autre mal. Celui que l’on s’infige à soi-même pour ne pas faire mal…

      Et cette question : est-ce cela qui nous est demandé? Est-il impossible d’aimer sans entraîner souffrance en soi et autour de soi? Etre là l’un pour l’autre dans le secret des coeurs et ne rien demander. Juste une parole, un sourire, accueillir en passant, et continuer son chemin.

      J’aurai tant aimé que nous soit donnée la clé de la porte étroite…

      Que ta vie soit belle. Qu’il te protèe infiniment.

    • Votre espérance est belle. Mais je dois vous dire que le mal qu’on s’inflige pour éviter la peine aux autres, aguérit et renforce l’âme. C’est une épreuve que Dieu récompense sans compter.

    • Que Dieu nous maintienne proche de lui.

      Que dans Sa confiance, nous évitions le mal.

      Aimer en aimant grand, aimer en bonté, aimer largement, sans priver quiconque.

      Et avec le temps devenir une source d’amour. Et donner. Donner. Se nourrir et nourrir de cet amour, de Son amour.

      Par lui, avec Lui, en Lui.

    • Je vous comprends parfaitement. j’ai passé par là. En ce qui me concerne, à force de réfléchir et d’éxaminer mon passé tâchant d’observer surtout mon enfance et mon adolescence, époques où j’étais, sciemment ou non égaré, j’ai fini par m’apercevoir, endormi ou en éveil pendant mes heures de sollitude, que l’ojet de ma tourmente étaient les fantasmes accumulés au fil de ma croissance. Alors j’ai fait la comptabilité de ces états maléfiques qui ont disparu avec le temps, au fur et à mesure que j’invoquais Dieu de me pardonner

    • ~~

      Chaque histoire de vie a son chemin de vie, sa révélation et son point de convergence.

      Il faut laisser La Parole intérieure jaillir librement pour adhérer à la rencontre de Sa volonté…

      Lui manifester notre confiance, notre amour dans Son amour.

      Pourquoi les épreuves de la vie doivent se réduirent à des états maléfiques ?

      L’état de grâce existe aussi, même après de longues turbulences qui agitent les cœurs fragiles.

      Réjouissez-vous, Dieu veille constamment sur nous, Il est amour.

      ~~

  22. Quand la spiritualité se marie à la finesse du verbe …
    Que dire sinon merci pour ce rappel du coeur, ce rappel de l’être …
    Merci

  23. Au coeur de la folie.

    Où allons-nous?
    La pauvreté,l’errance, les dictature,les guerres bafouent chaque jour la dignité de plusieurs milliards de femmes et d’hommes.
    Comment être un homme aujourd’hui?
    Comment au coeur de cette tourmente répondre devant DIEU de notre spiritualité?
    Chercher!!! Chercher au fond de nous la force de voir, de voir encore plus loin.
    Donner vie à son coeur c’est trés difficile au point d’avoir une double personnalité, un double discours.
    Le vendredi, les mosquée s’épanchent ,les rues sont mosquées et la terre est presque devenue une mosquée, Dieu EST TEMOIN de cette force de la foi et IL EST TEMOIN aussi des autres jours même le vendredi, de la souffrance, de l’humiliation de SES ETRES qui LUI sont CHERS.
    Il faudrait vivre plus prés pour voir mieux, vivre plus prés pour s’approcher de la souffrance des Hommes pour être un être plus prés de DIEU.
    Notre époque semble donner raison à ceux qui tendent la main à la souffrance dans le monde comme l’exemple de notre bien aimée le dernier des prophétes Muhamed(SBL)qui passait sa vie à parfaire son adoration pour ALLAH tout en étant à l’écoute et au secours de tous êtres.
    « Le meilleur des hommes est celui qui est le plus utile aux hommes » et « Celui qui sauve la vie d’un humain et comme s’il a sauvé l’humanité entière. »
    La paume des mains orientées vers le ciel, ils attendent, ils attendent leur liberté!!!
    Leur liberté dans un monde de modernité.

    Que DIEU vous AIME et vous PROTEGE.
    QUE DIEU vous GARDE.

  24. IL VOYAGE EN SOLITAIRE

    Paroles et musique: Gérard Manset, 1974

    ~

    Il voyage en solitaire

    Et nul ne l’oblige à se taire.

    Il chante la terre.

    Il chante la terre

    ~

    Et c’est une vie sans mystère

    Qui se passe de commentaires.

    Pendant des journées entières,

    Il chante la terre.

    ~

    Mais il est seul.

    Un jour,

    L’amour

    L’a quitté, s’en est allé

    Faire un tour de l’autre côté

    D’une ville où y’avait pas de place

    Pour se garer.

    ~

    Il voyage en solitaire

    Et nul ne l’oblige à se taire.

    Il sait ce qu’il a à faire.

    Il chante la terre.

    ~

    Il reste le seul volontaire

    Et, puisqu’il n’a plus rien à faire,

    Plus fort qu’un armée entière,

    Il chante la terre

    ~

    Mais il est seul.

    Un jour,

    L’amour

    L’a quitté, s’en est allé

    Faire un tour de l’autre côté

    D’une ville où y’avait pas de place

    Pour se garer

    Et voilà le miracle en somme,

    C’est lorsque sa chanson est bonne,

    Car c’est pour la joie qu’elle lui donne

    Qu’il chante la terre.

    ~

    Et ça vaut le coup de regarder le look de Gérard Manset en 1975…il avait 30 ans et c’était il y a 32 ans

    😉

    ~

    http://www.youtube.com/watch?v=k9OeMDF6zaQ&mode=related&search=

  25. Assalam aleykoum wa rahmatoullah;
    Cher grand frère Tariq,j’ai éssayé de lire votre message(je le relirai peut etre une autre fois inchaAllah)et j’ai retenu principalement trois choses;les desordres qu’engendrent nos sociètés modernes,nos espoirs en tant qu’humains et la prière notre espoir. La vie actuelle est pleine de préoccupations et pourtant nous ne sommes que des étrangers sur terre.Nous devons par exemple selectionner nos reels besoins et oeuvrer pour les satisfaire dans la droiture le juste milieu.Ce n’est qu’ainsi que nous échapperons aux multiples illusions de cette modernité;vivre tout en sachant la fin.Ensuite il faudra trouver comment vivre en harmonie avec notre humanité.Etre seule tout en sachant etre avec les autres ;les autres au fond un moyen le chemin.Etre seul le debut et la fin ;et entre les deux extremes la vie ,les autres, souvent la joie souvent la tristesse et au delà l’harmonie.Enfin vient l’espoir la salat qui en réalité jalonne notre vie .DIEU au debut,pendant et à la fin pour etre infiniment;notre espoir.Qu’ALLAh nous accorde de ses Bienfaits de sa Bonté de sa Générosité ici bas et dans la vie future.Amin.
    Assalam aleykoum wa rahmatoullah.Khadija.

  26. « Don Quichotte est le premier type qui tende la main.

    La folie suprême n’est-elle pas de voir la vie telle qu’elle est et non telle qu’elle devrait être? (Cerventès cité par Jacques Brel)

    Les choses ne sont que ce que nous voulons bien croire qu’elles sont.

    Je peux croire que l’homme qui est devant moi est un salaud.

    Il va se conduire comme un salaud.

    Si je le considère comme un type très bien, il va se conduire comme un type très bien. (…)

    Il faut dire aux hommes qu’on les aime pour qu’ils puissent nous aimer. »

    Jacques Brel dans Don Quichotte

    • Cela vaut pour l’enfance ou l’adolescence… Des études ont montré il y a longtemps déjà (dans les 60 je crois), aux USA, que lorsque l’on désignait un enfant comme ayant beaucoup de capacités, l’enfant obtenait de très bons résultats (alors qu’en fait l’enfant n’avait pas jusqu’alors pas manifesté de telles capacités).. Oui, la confiance, l’intérêt, l’attention, sont contagieux…

      Pour les adultes, chère Louise, j’ai un doute… Le Pen, Sarkozy, les généraux algériens, et tant d’autres…

      Par contre, il est vrai que regarder les autres avec bonté, le leur faire sentir, au quotidien, peut donner quelquefois de jolis échanges…

      Mais dans un fonctionnement de groupe, cela ne suffira pas… Il faut installer des structures qui donnent un rôle, une place à chacun, qui lui permettre de vivre sa dignité…Et développer de la famille à l’école une éducation au respect.

      Le regard, c’est beaucoup. Les structures sociales aussi et elles sont à changer (longue route!).

      Cordialement
      F

    • Bien sûr, cela se travaille avec les enfants mais pour cela il faut que les adultes en soient conscients.

      ~

      Mais là, ou plutôt largement avant, intervient la noton du bien et du mal :

      ~

      Qui peut affirmer détenir le bien ?

      Parce que, je l’ai déjà écrit ici, Nicolas Sarkozy par exemple, est sûr de faire le bien…

      En son âme et conscience.

      Et d’ailleurs, cela lui a été confirmé par un sacré pourcentage de Français…

      Et re d’ailleurs, pour les personnes, son entourage, sa famille, ses relations et tout ceux qui voient de la même façon, il fait véritablement du bien !

      Maintenant il a essayé, et réussi, à ratisser plus large, les élections.

      Ceux qui en profiteront, d’une façon ou d’une autre, trouveront en effet qu’il fait le bien et ceux qui n’en seront pas bénéficiaires, le critiqueront puis, le cas échéant, ne voteront plus pour lui ou son parti.

      ~

      Sauf que sa vision du bien ne correspond pas à la mienne.

    • Chère Louise,

      Je suis à peu près sûre que la notion de « faire le bien » est étrangère à Nicolas Sarkozy…

      A moins que faire le bien ne soit réaliser le bien de ses amis, de son groupe social, plus crûment : de sa classe sociale…

      Il a excellement communiqué.. Il a pris tous les registres. Du mouton dans la baignoire à Blum et Jaurès…ça a marché.. Il continue…Le fait que les gens votent pour lui ne lui donne pas plus de vertu. Rappelons-nous par ex son « coup » sur le moratoire lors de son débat télévisé avec T. Ramadan, préparé en toute déloyauté…

      Cet hommme n’a qu’un souci: sa réussite personnelle…Il vit une success story et n’a en rien la stature d’un homme d’Etat… comme les faits le montreront sans doute assez vite (je préférerais me tromper, mais hélas…).

      Les gens ont voté pour lui parce qu’il a donné du « rêve américain »..
      Travaillez plus pour gagner plus…

      Dans une période de désarroi un discours qui semble promettre des lendemains qui chantent capte des voix…Le bien en politique, c’est d’abord une éthique (la sienne est à géométrie variable) et ensuite faire en sorte que domine la logique de l’intérêt commun, en tout cas celle du plus grand nombre…

      Des exemples? Sortir du nucléaire (dissémination assurée et contamination des sites d’entreposage pour des millions d’années), priorité au rail sur la route, droit de vote des résidents étrangers, maintien des services publics, égal accès à l’éducation et la formation pour tous, etc…

      Autant de critères pour établir notre jugement..

      Bien cordialement

      F

    • Connaissez-vous des politiciens, ou n’importe qui d’autre, qui font autre chose que de chercher une réussite personnelle ?

      ~

      Dire ou penser que untel n’a pas la notion de faire le bien c’est couper le monde des humains en deux et c’est enfermer dans une catégorie.

      C’est classer en ceux qui veulent le bien et ceux qui veulent…quoi ? le mal ?

      ~

      Peux-on décider de faire le mal (je vais faire le mal) ou bien est-ce que c’est l' »autre » qui aura la vision que je, par exemple, fais le mal ?

      ~

      Je ne crois pas du tout que Nicolas Sarkozy par exemple, veuille le mal…je pense qu’il est vraiment sincère que sa manière de faire procure le bien !

      ~

      Et le fait que tant de gens aient voté pour lui ne lui donne pas de vertu particulière mais montre que beaucoup de personnes pensent que sa méthode et sa vision sont les bonnes.

      ~

      Moi, je ne vois pas du tout et ne fonctionne pas du tout comme lui mais je ne me permettrai pas – et ce n’est ni un caprice ni une superbe – d’imaginer que je fais le bien et donc que je suis du côté de ceux qui font le bien par rapport à une autre catégorie, qui ferait le mal.

      C’est pas possible…c’est dichotomique et l’entier de la Création n’est pas dichotomique.

      Il s’agit toujours d’une relation à.

      De quelque chose par rapport à

      ~

      Qu’est-ce que le bien ?

      Vaste question dont chacun aura sa conception.

      ~

      Et une autre question :

      « Se faire du bien pour en faire profiter les autres » comme se respecter pour respecter les autres

      ou

      « Faire le bien aux autres, ou le bien commun, puis en récolter aussi les fruits »

      Ce n’est pas une simple question ni une vue de l’esprit…

      ~

      L’éthique, la logique de l’intérêt commun, je suis tout à fait d’accord avec ces concepts. Comme tout le monde d’ailleurs. Nicolas Sarkozy pense la même chose, Le Pen aussi, Bayrou aussi, Royal aussi…alors quoi ?

      ~

      Alors le débat, les luttes et les joutes verbales, les actions…FAIRE tous les jours, avec nos capacités sans se demander sans cesse qui a La Vérité car je pense qu’on ne peut juger de ce que fait l’un avec son bagage.

      ~

      Bagage :

      ~

      Je n’ai pas choisi de naître là ou je suis née, dans la condition sociale et familiale que j’ai, de croire ce en quoi je crois ou ne crois pas …

      ~

      Je fais avec ce que j’ai et avec l’évolution de ma pensée, de mes actions, de mes rencontres, de mes lectures, de mes chocs, de mes satisfactions, de mes refus ou acceptations de situations qui pourraient me ruiner la conscience mais qui pourraient peut-être m’apporter des facilités sur le plan matériel ou social …

      ~

      Si j’étais née pendant une guerre,
      Si j’étais née dans un bidonville,
      Ou alors si j’étais née riche, financièrement parlant…

      ~

      Et bien, pareil, je ferais avec ce que j’ai comme bagage

      ~

      Et puis d’ailleurs, si je ne suis pas riche dans ma société, par rapport à une majorité, par rapport à la quasi totalité du monde, je suis extrêmement riche, rien que déjà pensant à Internet et à l’équipement informatique que je possède…

      ~

      Et aussi

      ~

      Parfois on croit faire le bien pour autrui, mais…

      Parfois on croit qu’autrui nous fait du mal, mais…

      ~

      Je crois même que cela figure dans le Coran.

      ~

      Voilà quelques réflexions peut-être un peu éparses mais qui peuvent éventuellement être pistes pour le chemin de nous tous…voyageurs.

    • j’ai l’impression: Si on cherche le bien, on cherche l’intention car on se rend vite compte qu’on ne possède pas le bien. Nos limites nous mènent à l’intention et l’intention nous mène à nos limites qui nous mènent au besoin et à la conscience…la conscience de notre extistence…la conscience que nous avons besoin de Lui tout comme nous avons eu besoin de Lui. Nous faisont le bien? Allah Le Tout Miséricordieux, Le Trés Miséricordieux.
      Nous aurons besoin de Lui…Nous aurons toujours besoin de Lui, tout comme toujours aura toujours besoin de Lui…mais nous croyons parfois que être c’est banal, c’est normal… car la Lumière est tellement forte car il n’y a jamais eu qu’une Lumière…
      Création n’est pas dichotomique…tout à besoin de Lui et on le voit, tout vient de Lui et on le voit…un ordre…de l’atome et moins à l’univers et plus… Une Création d’Une Précision!… implique Une Expression d’une Précision!…quel ADN!…Nous sommes ici et pas ailleurs à chaque instant…Tout obéit à l’Ordre…même nous quand on obéit pas…alors oui, on a besoin de Sa Miséricorde…car nous sommes maintenant mais déjà plus… que Allah par sa Grande Miséricorde nous pardonne car c’est Lui qui fait le Bien…

    • Chère Louise,

      Oui, bien sûr, je connais des hommes ou femmes politiques qui ont autre chose comme moteur que l’ambition personnelle : l’envie de changer les règles du jeu, l’envie que ce monde soit plus juste et plus solidaire. l’envie que ce monde soit vivable en dignité par tous… Evidemment, ils ne sont pas les plus nombreux. Mais Geremek en Pologue, Mandela en Afrique du Sud, ou encore, bien avant Gandhi…

      Et j’en connais des moins célèbres comme le maire de l’Ile Saint-Denis…

      Et je connais bien des miltants qui se battent quotidiennement pour le bien commun. Quel courage faut-il avoir par exemple pour faucher des OGM, avec les peines que l’on encourt, sans compter les saisies sur salaire et plus (je connais quelqu’un qui verra peut-être son modeste domicile saisi), tout cela parce que l’on a le souci de long terme de la qualité de notre environnement…Où est l’ambition dans de tels cas? Où est l’ambition de ceux qui soutiennent les sans papiers et leurs enfants scolarisés? Et l’on trouverait bien d’autres exemples. Il y a des gens généreux et soucieux des autres, et qui prennent des risques peronnels pour cela.

      La politique, c’est facile. Et ça peut-être citoyen. Il suffit de se dire, cette fois-ci, j’en ai assez qu’on parle à ma place. je m’engage, au plus près de mes idées, et j’y vais. J’apprends. Je ne compte sur aucun chef, mais je coopère avec d’autre pour avoir la puissance d’agir…

      Bien des partis, par leur fonctionnement, détournent de l’envie d’agir. Il faut reconnaître que l’image donnée par les médias n’incite pas à la confiance. Et que cette image n’est pas totatlement fausse. Elle l’est cependant en partie. Pas mal de partis sont relativement démocratiques, et l’on peut avoir l’ambition de réformer leur fonctionnement.

      De toute façon, les partis ne peuvent plus agir sans les citoyens. C’est l’heure du dialogue exigeant.

      Je dois dire que la subjectivité de N. Sarkozy m’intéresse peu. Il est sûrement persuadé d’être efficace. Cela oui. Mais son équation ressemble étrangement à bien public= bien des catégories les plus aisées, des milieux d’affaires. Voir aussi ce proche qui vient d’être placé à la tête de TF1…. En outre, il a un ego surdimensionné.. Il peut changer, certes, mais pour l’instant je ne vois rien. Ces contorsions ridicules en short, en famille recomposée.. pour la presse « people » , toutes ces méthodes manipulatrices de l’affectivité, ne m’intéressent pas.

      Que va-t-il faire pour résorber les inégalités sociales? Que va-t-il faire pour traiter dignement tous les citoyens quelles que soient leurs origines? Que va-t-il faire pour donner à tous l’accès à une vraie formation? Que va-t-il faire pour redistribuer les richesses? Que va-t-il faire pour que nos enfants puissent vivre sans pénurie d’eau, dans un air respirable, sans crainte de contamination des aliments?
      Que va-t-il faire pour la paux? Que va-t-il faire contre le nucléaire?
      Il ne s’agit pas de dire « il fait le mal », « je fais le bien ».

      Il s’agit de savoir si les politiques mises en place sont faites pour la plus grande part de la population et dans le souci du long terme.

      Je ne le crois pas. Mais chacun aura dans quelque temps les moyens de juger.

      Et sur l’homme Sarkozy : qui peut un jour parler des « moutons dans la baignoire » et un autre jour se revendiquer de l’héritage de Blum et de Jaurès » n’est pas dans la sincérité.

      Chère Louise, j’aime beaucoup votre ouverture d’esprit, de toute façon. Et je vous souhaite une belle journée.

      F

      Le Pen pour l’intérêt commun? Au prix du racisme? je ne suis pas d’accord du tout sur ce point là avec vous…

    • ~

      Bonjour F,

      Mon interrogation de savoir s’il existe des gens qui pensent autrement qu’en terme d’ambition personnelle est une provocation mais elle pose sérieusement la question de savoir si je réfléchis d’abord à mon intérêt ou d’abord à celui des autres.

      ~

      Comme toujours, je crois, la réponse est mixte.

      ~

      Parfois, je pense au bien commun d’abord, ou je pense au bien d’une autre personne avant moi.

      ~

      Et parfois, je pense d’abord à moi, à me préserver la santé ou l’énergie par exemple.

      Pour, peut-être ensuite mieux la déployer d’ailleurs.

      ~

      En passant, n’oublions pas que les modèles, Gandhi par exemple ou Edmond Kaiser ont eu des reproches, de leurs proches aussi, puisqu’ils sont, quoiqu’ils aient fait ou dit, des êtres humains…

      ~

      Je pense que vous aurez bien compris que je ne suis pas porte-parole de quiconque mais que je dis simplement que Le Pen, Sarkozy , moi, vous, ou n’importe qui d’autre, pensons toujours être sincère…et faisons toujours avec nos outils (notre bagage, notre conscience etc…)

      ~

      Alors, après on peut éventuellement penser que certains ne sont pas conscients – pas encore peut-être- de certaines choses.

      Ils s’imaginent par exemple que y’a qu’à

      Mais cela reste une supposition vue, encore une fois,de son propre point de vue…

      ~

      Personnellement, je vois dans l’inconscience un espèce de pardon d’avance ou de protection.

      Je vous donne un exemple.

      ~

      Je suis allée souvent dans des endroits qu’on m’a dit ensuite «glauques» ou dangereux.

      Comme je n’en avais pas conscience, je n’avais absolument pas peur.

      ~

      Ce n’était pas de la naïveté comme me disent certains mais de la confiance.

      ~

      Par contre, une fois « avertie » et ayant conscience d’un danger, je ne me comporterais plus de la même manière.

      ~
      A voir encore qui me l’a dit, comment et pourquoi parce qu’il y a des gens qui n’osent pas faire une promenade tout seul en plein jour!

      ~

      Quelqu’un, dans un message plus haut, a parlé d’intention.

      Je crois que c’est bien dit.

      Mais justement, je ne peux guère juger des intentions des autres…

      ~

      Ils peuvent être parfaitement honnêtes et sincères, toujours selon leur bagage, conception, conscience et savoir.

      ~

      Mais ceci va peut-être fortement me déplaire parce que je vois d’un tout autre point de vue.

      ~

      Alors la seule solution, pour moi, est d’essayer d’expliquer à l’autre comment je vois et pourquoi je vois cela ainsi, et si l’autre fait de même, je pourrais peut-être le comprendre mais pas forcément être d’accord avec lui.

      ~

      Après, si on parle de démocratie, on doit faire en sorte que chacun s’y retrouve, les majorités et les minorités.

      ~

      Et les majorités n’ont pas raison, comme m’a dit une fois un copain «tu as tort parce que la majorité pense ou dit autrement, c’est la démocratie»

      ~

      Pas du tout, ça c’est seulement en cas de vote, de choix, de prise de décision mais sinon, la démocratie permet – dans l’idéal – à chacun d’être.

      ~

      Pour terminer ce message, cette vidéo, dont quelqu’un a mis la référence sous un autre article de ce site peut « résumer » (pardon à Monsieur Garnier, ce n’est pas avec l’idée de simplifier votre propos) ou plutôt, peut exprimer un peu ma façon de voir.

      ~

      [http://www.dailymotion.com/video/x236h_proprietes-du-temps->http://www.dailymotion.com/video/x236h_proprietes-du-temps]

      ~

    • Mon problème, Louise, n’est pas de savoir si Le Pen ou Sarkozy sont sincères, mais de savoir quelles valeurs ils portent, quelles politiques en découlent, quelles conséquences pour la vie en société.

      Vous réduisez la politique à une dimension individuelle. Nous appartenons à des groupes divers (professionnels, familiaux, associatifs…) et nous situons en relation (pas forcément en accord) avec ces appartenances. L’être humain est un être social. Il peut se contenter d’une « appartenace primaire » à son groupe et voir le reste du monde à la lumière des grilles de lecture du monde dont il a hérité, ou s’en distancier, pour une raison ou une autre (des études, des rencontres, un mouvement social, des valeurs, une foi, mais dans tout les cas une curiosité pour l’inconnu et le refus des évidences…) et prendre
      conscience d’une vision large du monde.

      Messieurs Sarkozy et Le Pen sont dans des appartenances primaires. Ils défendent leurs intérêts. Ils ne se soucient pas du bien-être général mais de celui d’un sous groupe social (celui des classes aisées pour Sarkozy,- voyez ses amitiés, voyez les première mesures fiscales..), celui des « vrais Français » pour Le Pen). Ils entretiennent les peurs pour apparaître comme le recours, et ce à leur propre bénéfice. A la limite Le Pen est plus « sincère » que Sarkozy. Il hait réellement les immigrés, il est réellement raciste. Sarkozy, vous l’avez observé, change de discours selon les publics et est là pour avoir le pouvoir et le garder. Combien de fois a-t-il fait allusion sa réussite personnelle! Et ce cinéma médiatique (jogging, yatch après l’annonce d’une retraite.. monastique!), etc…Il est dans une posture « faites comme -moi, travaillez, vous réussirez »… Le rêve américain? Chacun pour soi et ce sera la réussite de tous… J’en doute! On est là dans un point de vue qui est celui de nombre d’économistes, ces gens pleins de suffisance (je les connais de près) qui pensent pouvoir proposer les vraies solutions aux problèmes du temps et qui se veulent hors de toute morale selon l’adage « vices privés, bénéfices publics » (les premiers économistes, Smith notamment, ont affirmé que si chacun poursuit son propre intérêt sans se soucier de celui des autres, par le jeu de la loi de l’offre et dela demande,dans le cadre de la libre concurrence, il en résultera un bien-être général). (tout ceci est très schématique).

      Votre démarche s’apparente à la non-violence. En cela, je la respecte. Mais vous omettez me semble-t-il la dimension sociale et collective de la vie.. Comme si le monde résultait de l’action d’individus indépendants les uns des autres.

      D’autre part, il est une notion imortante : celle de bonne foi. Parce que vous êtes de bonne foi, vous supposez que les autres le sont. Or, cela n’est pas le cas… Je vous suppose jeune…Sans vouloir jouer les « anciennes », je dis simplement que le cynisme et l’égoïsme, la recherche du pouvoir pour lui-même (et non comme outil au service du bien commun) sont assez souvent (mais surtout pas toujours, tout dépend en fait du niveau hiérarchique)au coeur des motivations des hommes politiques. A cela on peut ajouter la haine dans le cas de Le Pen. Une haine sincère? Un racisme sincère? Je veux bien, mais je ne vois pas ce qu’apporte ici la notion de sincérité…
      Chacun de nous est responsable de la façon dont le monde tourne.

      Valeurs (justice, solidarité, liberté…), connaissance des faits et des gens nous sont des guides pour l’action. Se limiter à son appartenance primaire, celle qui nous lie à notre milieu d’origine,ne peut déboucher sur une action favorable à l’ensemble dela société…

      A cela il faudrait ajouter (mais je ne vais pas développer) une réflexion sur les modes de décision, les institutions de la démocratie, qui vont permettre à des points de vue divers de s’articuler, bon gré, mal gré, pour le pilotage d’une société…Selon la façon dont elles sont construites, elles favoriseront ou pas le pluralisme et la créativité collective, la segmentation ou la cohésion…Il y aurait beaucoup à dire…

      Cordialement
      F

  27. Longue est la route de cet exil qui mène à soi…

    C’est un exile qui part de nous-même pour aller vers nous-même.
    Un nous-même qui ne se connait pas vers un autre qui se connait. Un même nous-même qui soit conscient, attentif, qui ait compris ce qu’il est. Si la route est si longue c’est qu’il y a des embuches. Ces embuches sont The Embuches. C’est nous-même…ou ce que nous croyons être nous même. Nos fausses croyances. Mais comment ne pas croire à ce que l’on a toujours vu, à ce qu’on croit avoir toujours vu. Il faudrai ne plus voir, ne plus entendre…pour voir et entendre… Tout les jour on s’entraine à voir et entendre comme on a cru qu’il fallait toujours faire. alors le chemin est glissant et le vent vient de face… impossible alors? Si mais par miracle. Une volonté intérieur qui né dans la conscience de la fin proche… tellement proche…
    Cet fin proche stimule pousse à redoubler de force et la lumière intérieur devient plus claire, plus lumineuse, on cherche plus, on peut plus chercher…comme par hazard…
    mais on fini par s’habituer à la lumière et on ne voit plus vraiment car on ne veut plus vraiment, car c’est parfois plus claire de voir le superficiel uniquement, on a pas besoin de creuser juste à ce laisser aller… vers la fin… on y retourne

    • Exil, déconditionnement, dépouillement, simplicité…

      Pas facile de se défaire des certitudes, des évidences.

      Ce n’est pas pour moi une question de volonté. D’intention, oui.

      Faire silence, faire le vide..

      Et si ce silence ne veut pas s’installer, devenir l’observateur attentif du tourbillon qui nous agite..

      Pas facile. Exigeant. Mais juste de l’attention, de la patience.. pas de la volonté…

      Et aussi, oser penser. Oser penser autrement. Se servir de cette intelligence qui nous a été donnée. Apprendre, toujours. Chercher, toujours. Remettre en cause le socialement correct, pourvu que ce soit dans le respect des personnes.. Mettre l’amour au centre. Penser à partir du coeur.

      Je ne crois pas que l’on puisse voir clair à partir du superficiel. Au contraire. Accepter de déployer toutes ses capacités de réception, de ressenti.. Aller profond vers l’intérieur…Laisser de côté le tournoiement des raisonnements sans fin…

      Et alterner ces moments avec l’engagement, le travail, la construction, avec les autres…

      Avec pour guide la beauté et l’amour…

      Quant à la fin, elle peut être là aujourd’hui, demain, ou bien dans tant d’années.. Vivre le temps en profondeur, en densité..Tout, chanque moment, a de l’importance…Ce que j’aime en islam, c’est comment le regard peut sacraliser notre rapport au monde… Avec Sa grâce…

      Lui faire confiance..

      La paix sur vous, que je ne connais pas, mon frère. Et la patience..Et n’abandonnez pas. Qu’Il vous guide et vous protège.

      PS: je ne suis pas si sage, je connais le doute et la fatigue… Malgré tout, je ressens ce que j’écris ici.. Vous parler, c’est me parler.. Connais toi toi-même, la même tâche pour chacun de nous…

    • Un jour un frère m’avait dit « apprend moi à t’apprendre »

      Merci à toi.

      J’apprends à patienter, et à regarder, à rester simple.

      Il disait aussi « Nous sommes deux, nous sommes à Dieu »

      hamdoulillah.

      A mon miroir en écho.

      Que Dieu te garde.

    • Nous sommes deux

      Nous sommes à Dieu

      ….

      Qu’il nous apprenne la patience,

      Et toujours plus la simplicité

      Le retour à l’innocence

      Pour nos coeurs en miroir, par Sa grâce

      Qu’il soit infiniment loué

      Que Dieu te guide et te protège,

      Qu’Il t’entoure de Son amour, éternellement.

    • commentaire du 17 mai.

      Vous venez de nous tracer là une voie que j’apprécie beaucoup. Continuez nous avons besoins de vos conseils. Que Dieu le Très Haut vous guide et protège.

  28. Dans le bruit et le noir,

    un pur silence d’amour:

    « Green on blue », M. Rothko.

    [http://faculty.acu.edu/~mxb01e/Images/rothko_green_on_blue.jpg->http://faculty.acu.edu/~mxb01e/Images/rothko_green_on_blue.jpg]

    • Nuances de la spiritualité. A recevoir.

      Merci.

      Le silence est entendu.

      L’amour répond à l’amour.

      Dans Son amour,

      Et le silence.

    • la spiritualité mène à la lumière des cieux..
      Le silence est une sagesse…ses échos s’entendent et vont à la rencontre de la vraie croyance…c’est une télépathie en communion harmonieuse avec l’essence spirituelle du plus haut degré du soufisme qu’on appelle « phosphore jaune » et que seuls les vénérables en ont le secret !
      L’amour de Dieu, manifesté par le désir d’obéissance à Dieu. L’amour pour son amour et non pas par peur de lui…Le silence en est un chemin… un moyen… de contemplation qui ayant pour fin l’infini de cette lumière si profonde…de l’amour divin…

  29. Pour les jours de pluie…en écoutant et regardant la danse de Zorba en N/B sur
    [http://www.youtube.com/watch?v=ndPJRh_K2yc->http://www.youtube.com/watch?v=ndPJRh_K2yc]

    ~

    AMOUR, JARDIN

    ~

    Amour, jardin

    De tendresse, de découverte, de partage

    ~

    Amour, jardin

    Anglais, en friche, à la française

    ~

    Amour, jardin

    De mort, d’extinction, d’agonie

    ~

    Amour, jardin

    Sobre, secret, admirable

    ~

    Amour, jardin

    D’attention, de solitude, de silence

    ~

    Amour, jardin

    Eblouissant, au repos, en gestation~

    ~

    Amour, jardin

    D’humilité, de souffrance, de patience

    ~

    Amour, jardin

    Noble, misérable, majestueux

    ~

    Amour, jardin

    De rencontre, de négoce, d’entretien

    ~

    Amour, jardin

    Ephémère, persistant, persévérant

    ~

    Amour, jardin

    De pourriture, de fumure, de renouveau

    ~

  30. salam alaikoum, c’est vrai qu’à lire tous ces témoignages, on se demande s’il y a vraiment autant de gens qui ont une réflexion spirituelle aussi profonde dans notre entourage de tous les jours. je pense que la majorité des gens n’osent pas laisser parler leur moi intérieur et préférent discuter avec eux meme lorsqu’ils se retrouvent seuls. Je pense que notre société matériliste ne nous laisse pas les opportunités de discuter ou de débattre de ce qui est relatif à notre bien etre interieur.cela parce qu’il savent qu’il n’ont pas de solution à nous proposer. C’EST TELLEMENT PLUS FACILE de répondre à un besoin matériel , et c’est plus vendeur. TOUS le monde en tout cas ceux qui sortent des conference de Tariq Ramadan par exemple peuvent exprimer le bien etre que cela procure de discuter du spirituelle. la modernité essaye de combler le vide de tout un chacun, tous ceux qui en apparence peut améliorer ce qu’en réalité , on deteste tant chez nous (chirurgie esthétique et autres); cela ne vous dirons pas que notre mal etre et interieur et que la maniére d’arriver a un equilibre de soi, c’est d’ameliorer son comportement, sa morale et son éthique en général. C’est sur on est tous plein de bonne intention mais passer à l’action nous parait plus difficile que de soulever une montagne. « et ceux qui croient et pratique de bonnes oeuvres » qu’Allah nous facilite et nous aident à concrétiser toute notre bonne volonté… AMINE

  31. Retour d’Egypte. Pas celui de Bonaparte, ni l’Egypte du tourisme et des pharaons. Je viens à peine de rentrer de l’Egypte des villes surpeuplées, du quotidien dans toute sa noiceur, des gens à cran qui ne savent plus que parler d’argent. Inch’Allah est passé dans le vocabulaire courant, détourné de son sens….Pourtant qui n’a pas entendu l’Adhan au Caire n’a rien entendu. Dieu est là si proche et si loin à la fois. Mais il semble que le quotidien a pris le pas sur le spirituel. S’il est vrai que les mosquées débordent dans les rues, les relations avec les gens n’en sont pas moins dépourvues de Amana,Rahma et d’amour de l’autre. Comment en sommes nous arrivés là? « Longue est la route de cet exil qui mène à soi ». Où est la route qui fera que nous nous éloignerons de ce que nous sommes devenus pour revenir à ce que nous devrions être?

  32. Heureux est celui ou celle qui a reussit à joindre l’exil spirituel dans un labyrinthe d’exils: corporel, matériel etc…

    Atteindre l’issue de salut est une tâche difficile tant le sentier est contourné de risques.

    Il y a tant de lumière dans tous les cœurs, si on arrive à recueillir cette lumière dans tous les cœurs… !

    Que l’exil spirituel ne nous empêche pas de rester confiné dans son coin et de réagir passivement aux problèmes de la oumma…

    l’islam est un rayonnement de lumières qui doit briller sur toute la terre et la submerger de son bien être et de sa lumière.

  33. Excellent exposé qui communique à la fois, au fur et à mesure de sa lecture, de la joie et une grande tristesse. Il décrit d’une manère remarquable, notre âme constamment troublée par les événements à travers le monde et aussi, pleine d’espoir pour des lendemains meilleurs. Il nous invite à rester vigilants devant les épreuves n’ayant en vue que l’agrément du Seigneur pour ne pas sombrer dans le pessimisme ou l’indifférence. Comment faire ? M. Tariq Ramadan que Dieu le protège, nous a bien traçé la voie à suivre. Mais, j’aimerais que chaque contribution nous enrichit par des faits personnelement expérimentés, ayant déjà donné leur utilité. Mes propositions vont vous paraître peut-être illogiques. Faites-moi confiance, elles donnent plutôt des états et sentiments contraires et bénéfiques. voici :

    En premier lieu, oublier tout le bien que nous avons fait et faisons uniquement la comtabilité du mal de l’enfance jusquà nos jours. Paralellement, garder l’esptrit à tout instant orienté vers Dieu avec les invocations du pardon immaginant le jour de la résurrection, déjàs eu lieu, nous nous trouvons, seuls devant le Juge suprême pour rendre compte de nos actes. Inutile d’unumérer les bienfaits de ce tableau sur notre calme intérieur.

    En deuxième lieu, ne pas quitter de notre esprit ces opprimés et affamés captés tous les jours sur les antennes. Sur un lit moelleux ou devant un repas copieux se sentir honteux et coupable de ne pouvoir rien faire, même pas partager ton confort avec eux. Ce tableau a l’avantage de détruire l’avarice et la remplacer par la générosité. Un état sans pareil pour le calme intérieur, nous aidant surtout avec le temps à trouver des solutions pour alléger dans la mesure du possible les peines des malheureux.

    En dernier lieu, selon les enseignements de notre prophète S.B.S., vivifier et renouveler chaque matin au réveil, notre foi. L’avantage est de garder intact la vigilance et l’endurance. Ces tableaux et bien d’autres, vous n’avez qu’à puiser à volonté dans l’exposé de Tariq Ramadan, m’ont procuré un calme tel que les insinuations maléfiques des détracteurs de l’islam, si, elles ne font pas sourire, elles ne m’affecte guère.

  34. La modernité que tout le monde semble apprécier me laisse sceptique. A moins de me guider par des arguments contraires, la société moderne occidentale me fait peur à cause de la grande influence sur elle, des philosophes de la mécréance qui éloignent les peuples de la spiritualité, les laissant uniquement paralysés dans le matérialisme athée. Que pensez-vous de Darwin, Niesche, Freud, Auguste Comte et le marquis de Sade pour ne citer que ce groupe. les opprimés et bien d’autres catégories sociales, ne doivent-ils pas leur malheur a Darwin par sa sélection naturelle? La loi de la jungle qui règne à travers le monde a émergé de ses réflexions maléfiques. parallement, Niesche essaie de nous faire oublier, réussissant d’ailleurs dans une large mesure, notre Dieu, l’Unique Etre Souverain capable de nous freiner dans nos mauvaises actions et, à la place, il nous fait miroiter son surhomme transformant les peuples, jadis très actifs, en une société de spectateurs idéalisant les mannequins, acteurs et chanteurs. C’est à cause des enseignements de Freud que les famille se sont éparpillées, les pères et mères à l’asile, les enfants se consumant dans la solitude, chacun avec appartement. Ils ne se sentent éxister que grâce au marquis de Sade qui les a poussés à s’éclater dans les lieux de plaisir aspirant toujours à plus de liberté sexuelle…Et la modernité refuse de se nourir du passé pour affronter l’anvenir. Dans de telles conditions, comment peut-on concevoir un monde meilleurs ?

  35. La compréhension de ce texte peut être multiple…au moins autant que nous sommes voire plus…C’est la richesse, la générosité de sa source qui en est la raison, la Parole éternelle…
    En voici un passage qui fait référence à des versets coraniques et qui me permet de comprendre qui je suis, mon identité (une spiritualité) et comment vivre cette identité à travers notre coeur.

    … Comment, au cœur de cette tourmente, répondre à notre cœur et protéger la spiritualité qui nous fait être ?… Comment rester fidèle au pacte de l’origine…

    « Quand ton Seigneur tira des reins d’Adam sa descendance et les fit témoigner : ‘Ne suis-je pas votre Seigneur ?’ -Ils répondirent : ‘Certes, nous en témoignons’  »
    Coran 7/172

    « Ce ne sont pas les yeux qui sont aveugles, mais les cœurs, dans les poitrines »

    Coran 22/46

    Chercher, au fond de soi, la force de voir, de voir vraiment…

    En lecture de débutant j’en comprend 2 élément:
    identité=spiritualité;
    mode de vivre= chercher à voir vraiment avec notre intérieur et qui est la condition siné quoi none de la raison.
    Allah A’lam

  36. Post-scriptum :

    « L’instant d’amour », F. Cabrel, 1976.

    « Et si on parlait d’autre chose

    La nuit va refermer ses bras

    Je sais que l’amour se pose

    Au creux des herbes du delta

    J’irai l’attendre, mais reste

    Tout seul on ne l’approche pas

    J’irai l’attendre avec toi

    Vouloir vivre d’une guitare

    C’est souvent manger du pain froid

    Frapper aux portes des gares

    C’est souvent se briser les doigts

    La nuit s’allume, écoute

    C’est le vent qui demande tout bas

    À la brume de nous faire un drap

    Mais si tu ne veux pas qu’il vienne

    L’instant d’amour

    Du poète qui traîne

    Sur les chemins

    Où seuls les chiens

    Et les loups se promènent

    Si tu ne veux pas qu’il vienne

    L’instant de joie

    Du poète qui t’aime

    Ne réponds pas

    Il a la nuit

    Pour enterrer sa peine

    On a trop parlé de voyages

    Que j’allais chercher loin de toi

    Pour ce soir fais moi une cage

    Avec la grille de tes bras

    La nuit s’allume, écoute

    C’est le vent qui demande tout bas

    À la brume de nous faire un drap

    Mais si tu ne veux pas qu’il vienne

    L’instant d’amour

    Du poète qui traîne

    Sur les chemins

    Où seuls les chiens

    Et les loups se promènent

    Si tu ne veux pas qu’il vienne

    L’instant de joie

    Du poète qui t’aime…

    […] »

    • « Il sentit le contact duveteux des ailes délicates bruissant à côté de son corps enflammé, et un grand amour s’emparer de lui… Un amour dont Le pouvoir sépare l’esprit du monde de la quantité et du mouvement… Un amour qui parle quand la langue de la Vie est muette… Un amour dont le pouvoir sépare l’esprit du monde de la quantité et de la mesure… Un amour qui parle quand la langue de la Vie est réduite au silence… Un amour qui se dresse comme un signal lumineux pour montrer le chemin, guidant sans lumière visible. »

      K. Gibran, Entre Nuit et matin

      Et

      « L’Amour est comme un mot de lumière, écrit par une main de lumière, sur une page de lumière. »

      K. Gibran Sable et Ecume

      Pour cet instant d’amour, en cette nuit qui s’allume, j’écoute le vent qui demande à la brume de nous faire un drap, et je veux bien te faire une cage avec la grille de mes bras…

      Et au matin tu partiras encore vers un lointain voyage… comme l’oiseau, léger, empli d’amour…

      Partir, revenir, libre…

      En Son amour.

    • Puissions-nous conserver tendresse et beauté

      Il est des moments de grâce

      Et des moments d’égarement

      Le mouvement de la vie

      Et pourtant…

      Sachons préserver la ligne de l’Amour et de la Beauté

      N’oublions pas Celui qui nous a donné vie

      Faisons au mieux, avec humilité et bienveillance

      Et à Lui merci pour le miracle d’une rencontre, un jour, entre deux voyageurs, ignorants de la destination, mais au coeur sincère

      Qu’il soit fait selon Sa volonté

  37. Salamou alaikoum chere frère, voici 2 versets (13 et 14 de la sourate le fer) à méditer qui s’adresse aux croyants : »le jour ou les hypocrites,hommes et femmes, diront à ceux qui croient: »attendez que nous empruntions de votre lumiere ».Il sera dit: » revenez en arrière,et chercher de la lumiere ».C’est alors qu’ on éleva entre eux une muraille ayant une porte dont l’ interieur contient la misericorde,et dont la face apparente a devant elle le chatiment.
    « N’etions-nous pas avec vous ? »leur crieront-ils. »Oui, repondront (les autres) mais vous vous étes laissés tenter,vous avez comploté et vous avez douté et de vains espoirs vous ont trompés ,jusqu ‘à ce que vint l’ordre d’Allah.Et le seducteur vous a trompés
    au sujet d’Allah .

  38. ~

    …à travers la nuit, la pluie, les scintillements,

    réflexions sur l’instant d’une réalité…

    ~

    Universelle, personnelle, éphémère, constante, fluctuante ?

    ~

    [http://heimlaurette.skyrock.com/->http://heimlaurette.skyrock.com/]

    ~

  39. mes freres et soeurs prenont le temps de se poser, de regarder, de contempler le monde qui nous entoure et d’approfondir notre etre, tous cela loin des medias, des dires et des polemiques.
    baraklaoufikoum mes Freres et Soeurs

  40. Mais qui peut pénétrer l’intimité des êtres?

    Seigneur, la distance est moins longue du regard à l’étoile que de l’oeil du dehors à la vie du dedans !

    Henri Gougaud Paramour

    • Belle citation…

      De l’intimité de l’autre, on ne peut savoir que ce qu’il offre, qui parfois, par grâce, le dépasse…

      Fragments, kaléidoscope, cadeaux précieux…

      Accueillir ce qui est donné, respecter ce qui se protège…

      Rester « juste » comme l’est une note…

      Chanter la poésie des rencontres, savoir, au delà, Le reconnaître…

      Et garder l’innocence et la simplicité.

  41. L’exil est un refuge. Nous pouvons l’obtenir par différentes voix. Être parmi les hommes ou être seul, l’importance c’est le cœur, avoir un refuge dans son cœur.

    Chercher en soi-même pour pouvoir continuer son chemin et retrouver la paix intérieure et se relier à Allah. Être avec Allah en tout moment c’est le remède pour tout déchirement, peine ou souffrance.

    Contempler est déjà une adoration (Ibadat altadabor). Dans le bruit ou dans le calme on a besoin juste de quelques minutes de sincérité avec soi-même et avec Allah et on est connecté de nouveau, notre spiritualité est branchée.

    En lisant ton article, Dr. Tariq, j’ai senti une détresse, oui notre Umma souffre, mais on doit vivre avec optimisme et espoir. C’est notre exile déjà, l’espoir et l’optimise.

    Le prophète (SWT) avant même d’ouvrir ses yeux disait : (Allahm eny aouz bk mn Al ham we Alhasan).

    L’humanité a toujours un espoir, car un jour on va rencontrer Allah et c’est le moment qu’on devrait attendre : la vie sur terre est le paradis de la personne hâtée, et la prison du croyant (Aldonia ganneh alkafer wa segn almouemen).

    Mais on doit savoir comment profiter de chaque moment dans notre vie et voir la beauté de cette vie qui nous mène vers Allah. À ce moment il sera le plus beau chemin puisqu’il nous mène vers le créateur de la beauté (Almobdea).

    On est juste des éphémères en passage sur cette terre!

    27. »Ô toi, âme apaisée,
    28. retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée;
    29. entre donc parmi Mes serviteurs,
    30. et entre dans Mon Paradis ».
    (Coran : Sourate : L’aube, Al-fajre)

  42. Salam,
    Qu’il est bon de constater qu’il y a encore, dans la « race » humaine, des doués d’Intelligence.
    Chèr frère,
    Vous apaisez certes ma vive blessure face au devenir de l’Homme en nos temps.Face à l’alliénation de l’Homme, qui lui fait oublier son essence divine, sa noblesse en tant que créature, parmi toutes les créatures de Dieu. Qui Lui fait oublier le sens de la réalité le plongeant de plus bel dans l’illusion de ce monde. Vous devez savoir cher frère, que certes nul ne peut offenser Dieu, mais seulement Ses amoureux ici bas qui eux, souffrent profondément de l’ingratitude de l’Homme face à son Seigneur qui pourtant Lui, l’aime tant…Chèr frère, s’il plaît à mon Amour de Dieu, j’aimerai un jour vous rencontrer…et discuter.
    Salam.

    • perdu au milieu de ma vie de mes obligations, j ai oublie le sens de ma vie.
      la meilleure, j ai toujours voulu etre pour mes enfants.
      l essentiel, m a pourtant echappee.
      je prie cinq fois par jour, porte le voile et avec cela on m a dit tu seras accomplies.
      pourtant, insatisfaite etre humain que je suis,
      la frustration m a gagnee au jour le jour.
      mon coeur s’eteignait car toutes les nourritures que je lui donnais ne suffisaient pas.
      la lecture etait pour moi essentielle et pourtant je m en suis detournee.
      ma culture s est appauvrie.
      mon ouverture d esprit avec.
      aujourd ‘hui, j’ai repris cette passion.
      ma frustration a disparu.
      je me suis reouverte au monde, mon coeur s est reouvert à la vie pour mieux accepter mes combats.
      ce que j ecris n est pas du au hasard seulement il suffit parfois d un declic par la grace de DIEU.
      il y a beaucoup de mots pour remercier les personnes qui nous aident à avancer mais je préfére garder mes remerciements dans mon coeur et les adresser à DIEU en votre faveur monsieur tarik ramadan.
      l’exil est surement trés long mais aujourd’hui je me sens prête à affronter ma vie passée, présente, future pour aider mes enfants à se construire.
      Une maman comblée

  43. bismellah
    salem alaykom w rahmatou allah w baraketou
    merci pour ce texte sublime,qui pour celui qui recherche de vérité est un début de lumiére.
    Allahoma ahdina fi sirat el mostakim.
    Qu’Allah vous combles de bien faits.
    salem alaykom w rahmatou allah w baraketou

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