Et le soleil qui n’est plus de son temps.
La neige des étés, les torrents du printemps!
Quelle folie nous traîne et nous entraîne
A tuer, à mourir, à détruire sans gêne?
Le miroir du déluge d’hier le lendemain,
L’histoire se répète du soir le matin.
En mon cœur le chaos que la création guette,
Délires du cosmos que mon histoire répète
L’univers échaudé et mes larmes glacées,
Les signes de la fin tout juste commencée:
Plus de saisons, plus d’ordre, plus d’horizon,
Sans racines, sans mémoire, sans même de noms.
Et soudain… l’arbre qui invoque et l’étoile qui prie
J’entends l’harmonie des sources de la vie
Les tensions, les déchirures, les contradictions
Envolées. Paix de l’instant, et Salâm est Son Nom.
SALAME ALIKOUME. Je trouve ce poème magnifique mais surtout très réaliste. Les musulmans essayent de rétablir la paix mais que faire devant des géants de l’horreur. Citons la mythologie grec comme David et Goliathe rien à faire ils sont aveuglés par le pouvoir et l’argent aucune vie n’a plus aucune importance que se soit des chrétiens ou des juifs ou surtout des arabes musulmans ou pas. Mais Allah regarde et enregistre ila payeront un jour ou l’autre que se soit aujourd’hui ou demain ou dans un siècle. La justice sur terre et la justice DIVINE dans l’au-delà. Je vais lire des poèmes. A bientôt.
Vivement La Fin, vivement La Justice, vivement les comptes et le réglement des dettes auprès du Haut, du Juste. De tout mon coeur, j’espère en Lui et j’espère ce jour dans lequel :
» man ‘amala mithqâla dharratin khayran yarahu
wa man ‘amala mithqâla dharratin sharran yarahu »
Ce verset m’habite depuis l’enfance…
J’espère tant ce jour où notre pauvre Terre et toutes les victimes verront la Justice se rétablir.
A’oudhou billahi mina chaytani rajjim.
Bismillàh Al Rahman Al Rahim.
» C’est Lui qui vous a crées d’une seule unique àme dont il a tiré son épouse, pour qu’il trouve de la PAIX auprès d’elle »
sourate Al A’raf 7, verset 189.
Salam ‘alaykoum wa rahmatoullah mon frère.
salam;
Plus rien ne va sur cette terre;
– le temps passe de plus en plus vite;
– les saisons se confondent;
– Les hommes perdent la raison dans leur réflexion;
Trops de signes monsieur Ramadan,,,je suis pas dans l’illusion ou l’imaginaire
salam
L harmonie des sources de la vie…
Elle est toujours la, mais il faut la chercher, si loin parfois
Au coeur du silence
…
Il pleut au Nord
Au Sud, trop de soleil, et
Dans cette grande ville arabe
se cotoient chaleur, bruits permanents d une ciculation trop dense, pollution, foules nombreuses, si nombreuses, misere et frenesie de consommation.
Impossible, se dit-on, jamais, d en faire une ville vivable…
Et pourtant, il y a une ame, quelque chose, il y a la vie, il y a de l amour
Un regard, l autre soir, vers le ciel
Oui, la lune etait la, pleine et brillante
…
Mais aussi
Un petit garcon, sale et demi nu sur le trottoir ou mendiait sa jeune mere dans l indifference generale
Un chaton errant seul, trop petit pour survivre
La vie bafouee, l espoir brise
Comment supporter cela? La meme revolte, la meme question depuis tant et tant d annees…
…
Ce monde est dur et fou
Comment le reformer?
Il faut au moins ensemble croire en l humain
La poesie y aide – et l action aussi!
L action dans le quotidien, dans la vie de la cite…L action qui respecte ce don inestimable que nous avons recu: la Terre, notre mere, la vie…Croyants ou pas, si nous n avons pas cet infini respect du fragile, du miraculeux, que pourrons-nous changer?
…
J ai envie pour le momemt de partager avec vous un momemt de beaute :
…
Rires et larmes
Khalil Gibran
Avant-propos
…
Je n echangeai pas les rires de mon coeur contre toutes les richesses du monde; je n eprouverais aucune joie a convertir mes larmes en quietude, si mon etre angoisse m y invitait. Je nourris l espoir fervent que ma vie entiere sur cette terre soit toujours larmes et rires.
Les larmes qui purifient mon coeur et me revelent le secret de la vie et ses mysteres,
Les rires qui me rapprochent de mes semblables;
Les larmes grace auxquelles je rejoins les coeurs bises,
Les rires qui symbolisent la joie par dela ma veritable existence.
Je prefere mille fois la mort dans le bonheur que la vie vaine et desesperee.
Mon desir est une eternelle faim d amour et de beaute; je sais desormais que ceux qui connaissent l opulence sont malheureux, tandis que pour mon esprit les soupirs des amants sont plus apaisants que la musique de la lyre.
Quand la nuit tombe, la fleur replie ses petales et s endort avec l Amour, et a l aube elle entrouvre ses levres pour recevoir les baisers du Soleil, tavele par les petits dards des nuages qui ne font que passer.
La vie des fleurs est espoir, accomplissememt; larmes et rires.
L eau disparait, s eleve et se transmue en nuages qui se rassemblent au dessus des collines et des vallees; et quand elle encontre la brise, elle retombe sur les champs et rejoint le ruisseau qui chante en suivant sn cours vers la mer.
La vie des nuages est une vie d adieux et de retrouvailles; larmes et rires.
C est ainsi que l esprit se detache du corps et parcourt le monde de la matiere, passant comme un nuage au dessus des vallees du chagrin et des montagnes du bonheur jusqu a ce qu il rencntre la brise de la mort et retourne a son lieu de depart, cet ocean infini de l amour et de la beaute qui est Dieu.
L’oubli. L’oubli. L’oubli. Et enfin le Rappel.
C’est le lot de chacun. Et c’est notre destin.
Rendre présent le dernier moment. Le plus souvent.
S’arrêter, traverser cet instant, y rester.
Pour ne plus oublier. C’est là notre défi.
Mais qui peut le relever ? Toi ? Moi ? Ou nous deux ?
Mes larmes témoignent que je n’y arriverais
Jamais. Alors il te faut m’aider. A y arriver.
Il est là. Il témoignera. De ce combat.
La foi. L’amour. Le défi. Et la vie. Salâm.
Ce soir je cueille pour toi
Une étoile
Et je choisis un coffret de bois précieux serti de jade et d’émeraude
Pour te l’offrir
La lumière d’argent rend les parois transparentes
L’étoile bat comme un cur
Au rythme du vent dans les feuillages
Au rythme des vagues qui choquent le rivage
Au rythme du sang qui bat dans nos artères
Au rythme de la vie
Au rythme de l’univers
….
Ce soir j’ai cueilli pour toi une étoile
Une étoile de vie, une étoile d’amour
Une seule
Mais la plus brillante, la plus belle
Elle murmure les secrets des curs
Elle est consolation et espoir
Elle est beauté et bonté
…
Elle vivra encore longtemps
Pour tes enfants,
Et les enfants de tes enfants
Et ils sauront
Combien la Lumière t’a accompagné
A baigné ta vie
Combien tu as aimé
Et a été aimé
…
Ce soir j’ai cueilli une étoile pour toi
Pour tes enfants et les enfants de tes enfants
Et ils sauront.
Et au petit matin, j’ai cherché cette étoile.
Je ne l’ai pas trouvée, je l’ai imaginée.
Et puis je me suis souvenue de ce grand voile
Qui le matin la recouvrait, enluminée.
Alors j’attends le soir. Et j’essaie de la voir.
C’est un grand et beau cadeau l’étoile de l’avoir.
Et si je la rencontrais, j’en prendrais grand soin
Car c’est bien de cela dont chacun a besoin.
Mais qui es-tu donc toi qui sait trouver les mots ?
Où les as-tu cueillis pour apaiser mes maux ?
Salâm.
Elle est belle la fleur blanche cristalline et câline…
Je le vois, ce joli astre, regarder triste certains reflets : que de lumières en fêtes! kaléidoscopes et chaos non stop!…
Je le contemple, ce joli astre,
regarder fier les coeurs en lumières priant à chaque quatres (4) coins de la Terre, autour de la grande Pierre obscure et cubique où «tawaf» reprend ce mouvement autour du Soleil.
Je le contemple faire clin d’oeil aux étoiles qui, soudain apparaissent filantes…Et la plus belle étoile scintille heureuse de consoler aussi des yeux en larmes.
J’ aimerais oui une aussi jolie étoile .
Mais oui je te la prête,
car aujourd’hui c’est fête!
Rions, rions amis,
On lève les yeux, elle luit.
L’étoile et l’arbre, prière,
Et mon amour sincère.
Car vitales les larmes
Qui sont nos seules armes
Devant tant de misère
Il nous faut être frères
De qui n’a plus de voix
Nous serons toi et moi
A côté comme deux doigts
N’oublie pas les do’as.
Prete la, prete la
La lumiere de la vie et ses pulsations
Ne peuvent s enfermer
L amour doit circuler
Nous relier, freres et soeurs en humanite
…
L arbre et l etoile,
Leur priere
Et mon amour sincere
…
Oui, les larmes sont nos armes
Etre frere ou soeur de qui n a plus de voix
Il y a tant a faire
mais sans amour, jamais nous ne pourrons
…
Nous serons cote a cote, comme deux doigts
Je n oublie pas, je prie, je L invoque
…
aujourdhui je t offre un lys des champs et une goutte de rosee
Mais je ne peux te la prêter à toi ami
Elle est ta propriété si c’est toi qui vit
Qu’elle était toute mon amitié l’étoile le soir
Quand je n’avais rien pour illuminer ce noir.
Et tu vins. Et tu m’offris. L’étoile de la vie.
Et je souris encore de l’avoir pour amie.
Elle est présente tout le jour, elle est ma compagne
Mon âme nuit et jour c’est elle seule qui l’accompagne
Sans oublier Dieu Lui qui la tient en vie
Celui qui donne à mes yeux la mort et la vie
Lui qui transforme mes pleurs en larmes de bonheur
J’espère qu’Il m’aimera, moi et toi, jusqu’à l’Heure.
Le blanc lys des champs et la goutte de rosée
Viendront avec Dieu et l’étoile m’accompagner.
Et nous répandrons l’amour alentour le jour
Et la nuit pour tous par ordre de Dieu l’Amour.
Merci, merci, merci.
Mon coeur est touché, profondément, tendrement.
Je souris et s’échappe une larme.
Espérons Son amour, répandons le autour de nous, pour le remercier toujours d’un cadeau inattendu, jusqu’à l’Heure.
Que Sa paix t’accompagne, que Son amour t’enveloppe, que Sa Grâce t’inspire.
Je t’en prie l’ami(e). C’est bien à toi le merci.
Je suis bien heureuse que tu aies ces armes qui
Témoignent à elles seules de ta profondeur,
De la tendresse de ton coeur. Je suis la soeur
Qui aime voir les sourires des gens. Pardon
Si je ne sais pas assez à l’Homme en faire don.
Et mon sourire aujourd’hui sera le reflet
De celui que tu as bien voulu m’envoyer.
Qu’Il t’accorde la sérénité de Sa Paix
Car rien de mieux par Dieu que Sa Proximité.
Une larme et un sourire
Pour une journée en Sa proximité et Sa paix.
Une larme et un sourire pour une journée
Seulement ? Mais ça doit être pour l’éternité
Vraiment ! La Proximité et Sa Paix, l’instant
Qui doit nous accompagner, toi, moi, tout le temps.
Il nous faut remercier l’astre, le mois béni,
Qui nous permet de parler, l’essence de la vie :
Merci à toi, hôte de notre amour
Je ne l’oublierai pas, va, jusqu’au Jour.
Elle etait la, assise contre un mur, sur le trottoir qui borde la place. Toute petite. Toute sage. Ses grands yeux serieux. Cinq ans, six ans peut-etre…Devant elle, un appareil pour nettoyer les chaussures des passants, des touristes. Toute petite. Si serieuse. Si seule.
Je suis partie, je suis revenue. Son pere etait la. Quelques mots, quelques gestes. Un si petit geste…
Pourquoi supportons-nous cela, dis-moi?
Il y a eu un sourire, le mien, le sien. Il y a eu des larmes dans mon coeur.
Tu es la, larmes et sourires sont la pour toi pour toutes les journees qu Il voudra nous laisser, tu sais.
Je n oublie pas.
Cherchant Sa proximite, Sa paix, l instant qui doit nous accompagner.
A la petite fille, a tous ses soeurs et ses freres de par le monde.
C’était un garçon. Guère plus âgé. Adossé. Toujours. Devant lui ? Une balance. Pour qui ? Pour les passants. Les touristes, les gens. Sa bouche ? Sourire. Et ce « Hello ! » joyeux aux touristes. Ses yeux ? Tristesse. Des yeux verts. Dans un pays noir. Misère.
Et j’étais son reflet. Sourire aux lèvres, tristesse dans les yeux. Et le coeur. Je n’ai pas su son nom.
Elle était avancée. En âge. Et sage. Devant elle ? Trottoir. Derrière? Miroir. Et les gens et le sourire et la tristesse. Noire dans un pays blanc. Misère.
Elle m’a enseigné l’espérance quand il fait noir. « La main de Dieu est grande » elle dit. Et elle baisse la tête, elle pense. C’eut pu être ma mère.
La misère n’a pas droit de cité. En humanité. Je ne peux te dire pourquoi elle est. Moi je ne supporte pas. C’est pour ça que je suis là. Parce que je ne supporte pas. Je ne supporte pas. Je cherche. Je ne trouve pas. Je pleure. Ca ne m’apaise pas. Je ne peut rien dire. Que sourire. Et dans les yeux et dans le coeur : tristesse. Faiblesse. Mais dans larmes il y a armes.
Dieu nous donne les moyens de nos voeux.
Nous partageons cela : ne pas supporter.
Que nos larmes soient des armes et Dieu nous donne les moyens de nos voeux.
Et dans ce gachis, parfois, le sourire plein d un enfant innocent, qui nous rappelle tous les possibles. Tous les possibles.
Protege-toi. Qu Il t epargne et te soit tendre dans ta fragilite.
Ô la légèreté vibrante de ces mots écrits en amour, en Son amour.
Les ailes de la tendresse nous ramèneront-elles en cet état de grâce?
Filent les heures et les jours,
Filent les mois et les années.
Comme le ressac des flots sur le rivage,
Va et vient cet amour,
Se retirant au loin
Et revenant si près.
Partir et revenir,
Revenir et partir,
C’est le chemin du coeur
Jusqu’au mystère
A l’infini mystère
Qui jamais son secret ne dira
Que la Paix soit sur toi
Que Sa bonté t’accompagne
Qu’Il soit pour toi tendresse et soutien.
Etre dans « la main de Dieu »
Et le savoir, toujours…
Pouvons-nous nous aider?
Pour rendre présent le dernier moment, pour ne plus oublier?
Un amour sans chaine et partir sereins…
Ce soir, le croissant de lune et l’étoile se contemplaient en une délicate harmonie.
Le tout puissant a révélé
qu’avant la fin il y aura la paix
sur la terre et dans les coeurs
nous aspirons tous à cette lumière
Lumière de mon coeur, que ta volonté soit faite
Nous espérons tous être de la fête
Car avant avant la fin tout est d’abord Paix
Et pour la justice il faut travailler avec tous les coeur de bonne volonté
SALAM
AIDA BOUCHADAKH
ET C’EST VERS DIEU LE GRAND RETOUR ET ET LE GRAND RENDEZ-VOUS FINAL!
21_Sourate des Prophètes
Al-Anbiyà
Au nom de Dieu,Le clément,Le Miséricordieux.
1-Le jour ou les hommes auront à rendre compte approche;et,cependant,plongés dans leur insouciance,ils s’en détournent.
2-Aucun nouveau rappel ne leur parvient de leur Seigneur qu’ils ne l’écoutent d’un air amusé
Merci beaucoup pour ce rappel éclairé professeur Tariq.
Avec un amour, infini…
« A la recherche du soleil »,(Contes populaires chinois, Beijing, 1963.
« Autrefois, nous, les Zhuangs, nous savions que dans le ciel il y avait le soleil qui se levait à l’est et que tous les êtres vivants ne pouvaient vivre ni se multiplier sans lui. Mais ses rayons n’arrivaient pas jusqu’à nous.
En ce temps-là nous vivions jour et nuit, plongés dans les ténèbres absolues, privés de chaleur et de lumière ; le pays était infesté d’animaux sauvages : tigres, panthères, chacals et loups qui prélevaient sur nous un lourd tribut. Combien ? Un nombre incalculable. Seul le soleil aurait permis de les faire disparaître. Aussi, pensa-t-on à envoyer quelqu’un le chercher. A cette nouvelle, un grand tumulte s’éleva, chacun voulait avoir l’honneur de cette mission. Ce fut d’abord un vieillard de plus de soixante ans qui sortit de la foule : « J’irai, dit-il, comme je suis vieux, je ne suis plus bon à grand-chose pour le travail des champs, mais je peux encore marcher, vous pouvez me confier cette mission. »
Mais un homme robuste, d’âge moyen, se fraya un chemin au milieu de la foule et s’adressa au vieillard : « Vous ne pouvez y aller ! Moi, je suis très solide, je peux faire facilement cent soixante lis par jour, j’arriverai très vite au soleil. »
Après celui-ci, beaucoup d’autres jeunes gens pleins de santé demandèrent aussi la faveur d’accomplir cette mission ; chacun donnait ses raisons et tous assuraient qu’ils seraient promptement de retour. Alors, un petit garçon d’environ dix ans éleva la voix : « Je vous dis « non » à tous, moi ; les grands-pères, les oncles, les tantes, les frères et les surs aînés ne peuvent pas partir ; vous semblez oublier que le soleil est loin, très loin de nous. Pour y arriver, quarante ou cinquante ans ne suffiraient même pas, il faut compter quatre-vingt à quatre-vingt dix ans peut-être. Moi je suis très jeune, il est clair que je suis le seul qui puisse faire ce voyage, et j’ai de grandes chances d’y parvenir. »
Aussitôt qu’il eût fini de parler, une vive discussion s’en suivit : « L’enfant à raison… Il est fort et en pleine santé… Nous devons le laisser aller… Il est très intelligent ! … »
« Silence ! Vous tous ! », cria une jeune femme enceinte nommée Male, et âgée d’environ vingt ans, en agitant la main au-dessus de sa tête. Tous firent alors silence. Elle continua : « Cet enfant a bel et bien raison, le soleil est très très loin de nous, je ne crois pas qu’on puisse y arriver dans quatre-vingt ou quatre-vingt dix ans. D’ailleurs, quand on a quatre-vingt ans, on éprouve des difficultés pour marcher. Il vaut mieux que vous me laissiez y aller, parce que je suis jeune et forte, ni les montagnes aux cimes les plus élevées, ni les serpents, ni les bêtes sauvages ne me font peur. En plus de cela, je porte un enfant dans mon sein, si je ne peux pas arriver au but, mon enfant pourra continuer. »
Tout le monde applaudit à ces paroles. On décida de la laisser partir et lui recommanda d’allumer un grand feu aussitôt qu’elle serait arrivée au soleil. Alors, elle se mit en route et marcha toujours vers l’est. Huit mois après, elle mit au monde un gros garçon ; puis, avec lui, elle reprit la route.
Elle marcha, marcha, marcha, toujours pendant soixante-dix ans, elle était alors si épuisée qu’elle ne pouvait plus se traîner. Elle s’arrêta chez un paysan et dit à son fils de continuer la route tout seul. Pendant ces soixante-dix ans, mère et fils avaient escaladé des milliers de hautes montagnes, traversé des milliers de grands fleuves, et rencontré des milliers de serpents venimeux et d’animaux sauvages. Ils éprouvèrent en route toutes sortes de souffrances et de privations, et en maintes occasions, ils risquèrent leur vie, mais ils réussirent à passer à travers tous les dangers. Grâce à leur constitution robuste, ils purent gravir les montagnes les plus escarpées et lutter contre les animaux sauvages. D’ailleurs, partout sur leur passage ils rencontrèrent de braves gens qui, ayant su qu’ils allaient chercher le soleil, étaient désireux de les aider : ils les guidaient dans les montagnes, leur faisaient passer de grands fleuves par bateau, leur donnaient des vêtements et des chaussures, et préparaient leurs repas.
Après le départ de Male, chaque matin, de bonne heure, au pays, les gens s’empressaient de regarder vers l’est pour voir si le signal s’allumait dans le ciel. Mais dix ans s’étaient écoulés sans qu’ils aient pu rien voir. Ils regardèrent encore pendant dix ans sans rien voir, trente, quarante… puis soixante-dix ans, toujours rien ! Tout était comme autrefois ; pas de lumière, pas de chaleur, le pays était toujours plongé dans l’obscurité et peuplé de tigres, de panthères, de chacals et de loups. On pensa que Male était morte en route, on renonça à tout espoir.
Ce fut le jour de la 99ème année, un instant avant le lever du soleil, qu’on vit soudain un grand feu brûler à l’est teintant le ciel d’un rouge sang. Presque en même temps un soleil brillant se leva dardant des rayons d’or dans tous les coins du pays. Les tigres, les panthères, les chacals et les loups, qui avaient fait tant de ravages pendant des siècles et des siècles, furent supprimés.
Depuis ce jour, en souvenir de Male et de son fils, nous, les Zhuangs, nous allons travailler dans les champs quand le ciel commence à rougir à l’est et ne rentrons que quand le soleil se couche à l’ouest. »
J’adore ce conte, il est beau; lisez-le à vos enfants !!!
C’est sage, soyons sages!
joli, bcp d’espoir..
Vous etes le meilleur pour le pire, que Dieu vous aide dans votre mission supremme a l’europe et au monde entier
Il y a le jour dernier. Et il faut le savoir.
Mais il y a le présent, et il faut le vivre.
Face aux désastres provoqués par les puissances économiques et politiques, il faut agir.
La planète a besoin de notre conscience, de notre respect, de notre amour, de notre intelligence et de notre engagement.
Notre commune humanité demande une action également commune. Une action dans la solidarité, l’écoute, la coopération.
Chaque jour nous sommes avec Lui. Au moins nous essayons. Mais si nous oublions l’engagement sommes-nous vraiment avec lui?
La citoyennete, la spiritualité, unies comme les doigts de la main.
Ensemble…
M. V, Malgré le chaos auquel nous assistons, nous devons affronter le présent, fidèles à nos engagements, notre esprit avec LUI et la paix dans le coeur. Contre vents et marées, résister, endurer tout en étant convaincu qu’après les longues souffrances subies avec patience et espoir, la délivrance et la fin victorieuse sont proches. Votre commentaire M. V, autant que le poème de M. Tariq Ramadan que Dieu réaffirme de plus en plus ses pas, m’ont séduit et remplient de joie. Ma prière est que tous les croyants aient les mêmes réflexions et adoptent les mêmes positions. L’essentiel est de ne pas se désespérer devant les résultats obtenus et continuer, malgré toute apparence, à glorifier la volonté de Dieu. Il faut savoir qu’à notre époque de chaos, la conduite déviationniste du monde est dictée par l’influence de 5 philosophes du matérialisme athée à savoir: Frédéric Niesth, Darwin, le marquis de Sade, Edmong Freud et Auguste le Comte. Niesth trouve le salut des hommes qu’en faisant un trait sur les religions et ne penser qu’à devenir soi-même un surhomme. Résultat, toute la jeunesse ne rêve actullement qu’à devenir des athlètes, des acteurs, des chanteurs et de mannequins. Une minorité a réussi invitant les fans à les adorer et les singer.Dieu merci, ce philosophe a terminé ses jours atteint d’une grave maladie mentale. Mais cela n’a pas empêcher qu’il a laissé derrière lui un monde de fous. Paralellement, Darwin confirme la pensée de ce maudit en encourageant les ennemis des religions par son évolution de la planète et surtout par sa sélection naturelle. Bien que sa théorie ait été scientifiquement détruite, les médias, le cinéma, les magasines…continuent honteusement à prêcher sa pensée, à la grande satisfaction des puitssants qui ne trouvent plus aucun obstacle pour exploiter sans pitié les pauvres gens et organiser des guerres injustes pour les détruire. Ils ont été également encouragés dans cette voie de nuisance par Auguste Comte qui par son positivisme prêche une élite gouvernementale pour régner sur le reste du monde en le transforment en êtres serviles. Freud a fini par apporter un point encore plus noir à ce tablau mondial. L’homme doit se perfectionner et s’affirmer. Pour accèder à ce résultat, il nous invite à nous révolter contre l’autorité, contre la morale et surtout contre ce père dominateur et cette mère dévastatrice. Résultat! toutes les familles, toutes les autorités scolaires ou autres vivent avec des relations conflictulles avec sa jeunesse. Se sentant angoissée et isolés, celle-ci ne se sent provisoirment vivre que grâce à la république libertine du maquis de Sade que les puissants industriels du plaisir ont rendu réel par la libération sexuelle.
Malgré, ce chaos, ne perdons pas espoir et restons fidèles à nos engagements comme vous dites M. V. Dieu est puissant sur toute chose.
Merci pour l’intention. Mais je ne partage pas vos visions de Freud, Darwin,..
Pour aller vite, le capitalisme, ses règles économiques, la réduction qu’il fait de l’homme au consommateur, sont bien plus en cause que Freud ou Darwin quant à l’état écologique de planète…
Cordialement
V
Moi aussi, je partage fort votre point de vue. Mais ce que vous soulignez n’est que la résultante gravitante avec le temps et d’une manière voulue et recherchée par les corrupteurs des sociètés qui, aspirant à la déviance et la corruption, font la synthèse de la pensée de ces philosophes du matérialisme athée qui nous influancent sans nous rendre compte. Pour Darwin, je vous invite sur le site de Haroun Yahya: http://www.harounyahya.com.
Chaque insant est éphémère mais si peu en sont conscients et ceux qui le sont trop souvent sont insouciants…
Il reste une minorité prête à se dévouer pour l’Eternel Qui nul besoin a de nous, mais nous de Lui, sans aucun doute!
Le chaos est autour de nous mais surtout en nous…
Nous avons des règles établis mais si peu qui en tiennent vraiment compte
Et notre insouciance de l’instant nous mène vers notre perte,parfois pas à pas parfois au pas de course…
Il n’est jamais trop tard pour une pause, afin de méditer
Méditer…. sur l’instant
Méditer… sur l’éternité etL’Eternel
Hâtons nous de réfléchir
Chaque instant gaspillé et un morceau d’eternité perdu
Le monde et la vie sont des dépôts de tout instant… sachons les apprécier et les préserver à leur juste valeur
Merci cher frère de nous rappeler que peut être sommes nous au début de la fin des instants déposés par l »Eternel entre nos mains.
Que Dieu rende tous vos instants encore plus brillants, encore plus sages.
Bonsoir,
j’ai publié votre texte dans « L’Aviseur international ».
Sincères salutations
Marc Fievet
http://www.marcfievet.com
L’Aviseur international
Salaam, très joli ce poème, très joli Salaam
Malgré tout ce chaos il faut garder l’espoir, il y eu d’autres déluges et le monde a continué d’exister et d’espérer selon la volonté de Dieu.
As-salamou Aleykoum!Mon frère.Qu’Allah vous accompagne et protège.
Il nous faut des yeux pour «voir»;voir et reconnaitre à travers «une moustique» que «cela est vraiment la vérité émanant de notre Seigneur.»;Je vous aime mes frères et surs.
Salam Alaykoum
C’est un trés beau texte qui nous rappelle que la paix du coeur se trouve dans le Tawhid
Barakallahoufik
Salam aleykoum ce texte il est très bon et magnifique,mais il le sera + qd on va l’apprendre et chercher à le comprendre du courage mes frères qu’ALLAH nous guide sur la bonne voie(amine).hambak
Cinquième saison
L’été est de lin puis de marbre et de bruine
L’homme de parier trop sur de l’air se ruine
Il aura connu d’une courte vie sur la terre
Une longue ivresse dans un monde de verre.
Les jours défilent tels les perles d’un collier
Et s’arrêtent parfois sur des heures nacrées
L’amour ensuite connaît aussi un automne
Doucement de la femme se détache l’homme
Laissant se balancer l’écharpe fine d’une joie
Où chaque moment semblait tissé dans la soie
Quand les coeurs brûlaient de légères morsures
Et les gestes faisaient de bracelets le son pur.
La nuit s’étend sans force et son bel il sage
Somnole, cède et se ferme derrière les nuages
On en perçoit à peine la blancheur d’un satin
De la mousseline pâle : la paume d’une main ?
Une lampe orangée est penchée dans le noir
Un bruit mouillé de pas se détache du trottoir
Et la pluie pianote, pianote sur les carreaux
Elle tinte et s’écoule en une dentelle d’eau.
Comme j’ai envie de choses simples et belles!
Même si tout passe : le temps, ses merveilles…
Une bulle de saison vivre, tu sais, avec naïveté
Un peu des Réparties ou une Première soirée.
Au détour d’un chemin
J’ai rencontré Dieu
Je ne l’ai pas vu
Juste sa lumière: An-Nour
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Au détour d’un chemin
J’ai rencontré Dieu
Mon coeur a pleuré 1000 larmes
Et mes yeux, quelques gouttes
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Au détour d’un chemin
J’ai rencontré Dieu
Il m’a tout donné
Mais l’instant d’après, je l’ai oublié
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Au détour d’un chemin
Le vide m’a happé
Dans un cri du silence
Meurtri, mon coeur l’a appelé
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Au détour d’un chemin
1000 signes en guise de réponse…
Je craignais sa colère
Quand il me destinait sa miséricorde…
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Au détour d’un chemin
Une part de sa miséricorde
Chaque fois je croyais venir à sa
rencontre
Chaque fois, en réalité, c’est elle qui me rencontrait
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~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Au détour d’un chemin
Bientôt j’aimerai me perdre
Pour que sa miséricorde me retrouve
1001 détours, pour dire que…
en fait, je L’aime… Yâ Salâm
Merci infiniment pour ce texte d’une si tendre délicatesse, ce ton pastel et cristallin, ces mots où affleurent le désir de simplicité et d’innocence, la naïveté. Ce texte écrit avec le cur et la finesse de l’esprit inspiré par Sa grâce.
Merci pour ces belles références aux poésies de Rimbaud, qui font en moi écho.
Mais, savez-vous que les Chinois connaissent la cinquième saison ? Ce n’est pas la dernière : elle est intermédiaire entre l’été et l’automne.
« Elle correspond au mouvement de la terre » : Le Mouvement Terre, dans le sens d’humus, de terreau, représente le support, le milieu fécond qui reçoit la chaleur et la pluie : le Feu et l’Eau. C’est le plan de référence duquel émerge le Bois et dont s’échappe le Feu, où s’enfonce le Métal et à l’intérieur duquel coule l’Eau. La Terre est à la fois Yin et Yang puisqu’elle reçoit et qu’elle produit. La Terre permet de semer, de faire pousser et de récolter. »
[lien->http://www.passeportsante.net/fr/Therapies/MedecineChinoise/fondements_cinq_elements.aspx]
Le printemps, élément bois… La nature s’éveille. L’organe correspondant est le foie et la vie de « l’âme psychique » est en lien avec son état. Couleur verte.
L’été, élément feu, la nature s’épanouit avec générosité. L’organe correspondant est le cur, siège de la conscience. Couleur rouge.
La fin de l’été, élément terre : la nature donne ses fruits. L’organe correspondant est la rate/pancréas (et le viscère associé l’estomac). Son bon état est garant des processus de transformation physique et psychique. Moment d’intégration, de dépassement. Couleur jaune ou orange.
L’automne : élément métal, la nature s’apaise. L’organe correspondant est le poumon, où s’ancre la tristesse. Couleur blanche.
L’hiver est la saison de l’élément eau. Derrière la stérilité apparente la terre se repose et l’eau nourrira le bois du printemps…L’organe correspondant est le rein. Couleur noire ou bleu nuit.
Ainsi, dans le cycle des mouvements de la pensée taoïste la cinquième saison est une magnifique métaphore. Un moment fécond qui sera suivi de repos, puis de renaissance, de cycle en cycle…
Jusqu’au terme qu’Il aura fixé.
Je sais les signes reçus.
Mais voilà pourquoi j’espère que la cinquième saison ne sera pas la dernière, mais le début d’un nouveau cycle entrepris à partir d’une maturité, d’une créativité, d’une expérience acquises à travers le temps et les épreuves, dans une spirale ascendante sur le chemin du retour à la Source.
Je l’espère tant, et je prie, mais qu’Il en soit fait selon Sa volonté. Il sait.
A lui, ma gratitude infinie.
Qu’Il te donne Sa paix et la simplicité, jour après jour.
Puisses-tu vivre simplement, bellement.
Salam,
– Merci infiniment pour ce texte
– Acceptez cette invocation ‘ à faire avec tout son coeur, en situation « d’urgence » et/ou de grandes difficultés.
Yaa Latiifou oua maa tazaal
Oultouf bina fii maa nazal
يا لطيف و ما تزال
ألطف بنا في ما نزل
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اللطيف
: Le Bienveillant, Doux,Subtil, enclin à la mansuétude, à la sollicitude dans les difficultés et les épreuves.
Recu, accueilli dans mon coeur. Merci aussi. Merci.
ô combien précieuse est aujourd’hui pour moi cette invocation.
Un infini merci, un merci sans fin.
Qu’Il vous protège, vous accorde Sa paix et Sa miséricorde tout au long du chemin.
Mr Ramadan, et dire que je ne vois plus toutes ces couleurs et tous ces papillons…
C’est les voisins ou moi qui les ont remplacés mais j’en ai vu de si belles et si beaux…
Certes le soleil se rapproche mais je crois que dans le désert il reste encore des saisons…
J’éspère et c’est un voeux, ici, d’y aller et y vivre même si je sais qu’il y fait si chaud…
Peut être qu’enfin, et il faut le mériter, la perle si rare, le silence sera mon compagnon…
Car aujourd’hui, tout, la parole l’information, si faux que lui seul est la clé de tous mes maux…
bravo tariq je suis très content parceque un homme sur terre il s’appel tariq ramadan, que dieu te protège,
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CETTE VIE DE VOYAGEURS QU’EST LA NOTRE
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La vie est un instant entre deux éternités
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Comme un torrent enflé par l’eau des pluies gronde et s’écoule en achevant sa course, ainsi en est-il du cours de nos vies mortelles.
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Des hommes naissent, vivent et meurent ; quand les uns meurent, d’autres naissent ; ils se succèdent, apparaissent, disparaissent sans que rien ne demeure : c’est là leur sort.
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Que peut-on retenir ici-bas ? Qu’est-ce qui ne s’écoule ? Qui, comme un torrent, ne se précipite à l’abîme ?
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Comme le torrent formé soudain par les pluies et les averses s’en va à la mer pour s’y perdre à jamais, ainsi en est-il du genre humain ; il prend forme dans le mystère et il suit son cours ; à la mort, il rentre dans le mystère. Entre les deux, on l’entend, et il passe…
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PS 109.20.
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Les êtres naissent et meurent. Ils sont comme les syllabes d’un mot et les mots d’une phrase dans ce contexte des siècles : leur durée, ou longue ou brève, forme le merveilleux cantique de ce monde qui s’écoule continuellement et sans intervalles. Dieu prévoit et détermine par sa volonté le temps où on les voit et les entend, et nul ne prolonge son existence au-delà du terme qu’il a fixé. Il est le maître de notre arrivée et de notre disparition, comme il l’est de la naissance et de la chute des feuilles.
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L 166.13.
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Extrait du livre : Saint Augustin, Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse…
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Je n’oublierai pas
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Jeudi 28 juin 2007, j’ai vu la fin se dessiner sur le visage de ma maman.
Assise sur les escaliers, dans mes bras, elle s’en est allée.
Elle ne répondait plus. Elle ne réagissait plus.
J’ai tout fait pour la faire revenir. Elle était partie. Loin.
Il a vu mes larmes et ma tristesse. Elle s’est réveillée.
Un court instant et elle est repartie. Morte.
Je me suis sentie seule au monde. Basculée dans un vide immense.
Je me suis dit que c’était fini.
Puis soudain, elle est revenue. Il me l’a rendue.
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Quelques jours avant, Il m’avait avertie.
Un pressentiment. Dans ma tête, cette phrase qui tournait en boucle :
« On va arriver en Sicile et maman va mourir ».
Il m’avait avertie.
Cela faisait 15 minutes que l’on venait d’arriver après un long et interminable voyage.
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Je n’oublierai pas le visage éteint de ma maman.
Je n’oublierai pas les voisins, l’ambulance, l’hôpital, maman en vie et mes larmes.
Je n’oublierai pas Sa grâce, Sa miséricorde et Sa bonté.
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Les deux textes joints sont magnifiques. C’est notre destin.
J’espère que tout va bien pour votre maman.
Merci pour ce témoignage tendre et plein de foi.
Parfois le présent se confond avec l’éternité.
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Un témoignage est toujours une offrande et un partage.
Touchant par sa simplicité et sa densité, qui dit l’essentiel.
Véritable élan de vie, même s’il se décline parfois plus ou moins tristement.
Merci pour votre aimable soutien.
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Dernière strophe, prophétie à méditer:
Le retour au Divin qui est exprimé ici, (prière, invocation) peut nous apporter Paix Intérieure et Harmonie ; toutes choses qui conduisent à la recherche constante de l’équilibre – et par extension à la société – à la fraternité, la cohésion, au respect de l’Autre: nature humaine, espèce animale ou végétale. C’est ainsi que le Chaos annoncé et qui se fait jour, pourra chaque jour, s’estomper…
Le temps de la remise en cause des comportements individuels et des excès collectifs est arrivé. Il faut en être conscient et, en soi, pour tous, trouver la force nécessaire de modifications des comportements, de changements des modes de pensées et des habitudes de vie.
Le CHAOS annoncé n’est donc pas FATALITE. Merci Tariq de nous le rappeler, de manière si poétique.
Bonjour,
Le CHAOS??? J’ai un peu bossé en physique quantique, en sociologie, en économie…
Le chaos signifie que la réalité sociale n’est pas un milieu de cohérence et de stabilité mais un système imprévisible et incertain dont le devenir dépasse la volonté des acteurs le constituant .
La théorie du chaos remet en cause l’immanence du changement, défendue par les tenants du courant développementaliste. Les théoriciens du chaos soutiennent que le système social, bien qu’il semble évoluer de façon aléatoire, contient en lui une logique sous jacente ou un programme qui régule le processus de changement et qui se déploie d’un point donné vers un but déjà préfiguré dans la situation antérieure. De ceci, il résulte la conviction que toute démarche de changement doit être de type incrémental, pas à pas, de manière à ne pas pousser le système hors de ses « îlots de stabilité », qui sont par nature temporaire.
Monsieur, le Chaos est la vie.Plus la vie est complexe, plus le chaos est important.Ce que l’on peut maitriser c’est seulement le changement délibéré.
Merci M. Ramadan.
A lire
Soeurs de doute
dans Le Monde du 5 septembre
Sur la foi, le doute, l’amour, la spiritualité
Un témoignage étonnant sur la vie spirituelle de Mère Teresa et Soeur Emmanuelle.
Chercher,
Souffrir de douter,
Aimer,
Prier,
Aimer quand même,
Envers et contre tout…
Une leçon.
C’eut été tellement simple de renoncer.
Tellement.
Chercher.
Prier.
Aimer.
assamaleykoum mon frere
encore une fois ce soir je puise inspiration et bonheur dans vos textes que je découvrent et qui me découvrent
je rends grace à Allah de pouvoir sentir tant de beauté melé à de la spiritualitée
instant précieux des sensations multiples glissent en moi
Un temps,une seconde,
je lache prise.
J’ouvre les yeux et respire.
El Hamdoulilah…
Oh Allah! dans ton infinie misericorde tu m’ as fais vivre l épreuve ,
j ai chercher et trouver en toi habits de lumières ; comme tu m ‘as aimé…
C’ est maintenant ma peau et mes cellules , mon coeur et mon esprit qui te réclament…
Vivre, chaque jour comme si cétait le dernier.
Paumes contre le ciel,offertes.
Sang rouge lumière, à l’ Ecoute .
Tendrement, dans l islam, je me roule toute entière telle une enfant qui se laisse dévaler le long d une colline, juste parce que ça lui fait du bien.
front contre terre, à ma bouche des mots de coeur,accepter avec humilité dans l ‘Amour d’ Allah…
et puis, je pense aux paroles
d’ Hoderlin
mais toi, tu es née pour un jour limpide
votre soeur,
Imane El Mejjad
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Un ange est passé par là
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Aujourd’hui, 23 janvier 2008 à 12h00, j’ai vu la mort s’arrêter sur le capot d’une voiture blanche.
J’ai pourtant fait un signe de la main pour annoncer aux conducteurs que j’allais traverser sur le passage piéton.
Je traverse et arrivée à deux pas du trottoir d’en face, une voiture arrive à toute allure et freine brusquement devant moi.
A l’avant de la voiture, un homme au volant et une femme qui crie au conducteur de freiner.
Ouf ! Sauvée à temps ! Je n’en crois pas mes yeux !
Je me dirige au restaurant pour prendre mon repas de midi et tout en dégustant du saumon d’Alaska, je réalise que je n’ai pas remercié Dieu.
Alors, je m’arrête de manger et le remercie à plusieurs reprises.
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Un ange envoyé par Dieu est passé par là.
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Cher Tariq, l’homme traverse des périodes de solitude, où tout semble s’être ligué contre lui, où ceux qui nous sont proches ne comprennent pas la douleur qui nous traverse. Manque de compassion ? Manque de compréhension ? Egoïsme de l’être humain ? Peur de voir en l’autre sa propre faiblesse ? Je n’ai pas la réponse… Ce que je sais, c’est que vos écrits apportent un réconfort à ceux qui savent les lire.
Merci pour cela, et puisse le Dieu de votre coeur, toujours vous protéger ainsi que ceux que vous aimez.
Michel.
salamoalikoum wa rahma toulah
mr Tarik ramadan ,
quand je vois ce qui ce passe autour de moi (cyclone, tsunamie, guerre, famine, injustice…), je me sens mal et ce monde me fai peur surtout que en plus des désodres climatiques, aujourd’hui j’assiste de plus en plus aux mauvais comportements des gens (entre mari et femme, parents et enfants, frère et frère…) que Dieu nous pardonne et nous aide a faire face atout ceci par la spiritualité amine
merci pour ce magnique extrait qui me parleet merci a vous pr tout ce que vous faite pour notre cause a tous, que Dieu vous récompense de la meilleur des façon vous et votre famille
Salam,
Le changement climatique, les guerres et le désordre… Les signes de la fin du monde… Vous avez raison de l’annoncer sous forme de poésie. Cela fait moins peur. Je me rappelle, lorsque j’étais plus jeune, un étudiant m’avait demandée de lui expliquer les dix grands signes de la fin du monde. Je ne sais pas pourquoi, peut-être avais-je cherché à le protéger, je lui avais juste dit : » lorsque le soleil se lèvera à l’ouest ». Comment en parler sans choquer les esprits ?