Riz Khan – Tariq Ramadan and Slavoj Zizek on the future of Egyptian politics



7 تعليقات

  1. Wow !
    Zizek a une force de pensée et une capacité à déplacer les choses… il nous meut dans la parallaxe, et ça fait du bien…
    Universalisme de certaines valeurs et aspirations, oui! Instrumentalisation du clash des civilisations, c’est fini. Quel bel exemple à travers la révolution ici. Laissons toute possibilité et liberté à ce peuple de disposer de lui-même et de décider pour lui-même, de la manière dont il le désire, surtout. Autodétermination. Rééquilibrage. Une pièce est en train de se déplacer sur l’échiquier – est-ce un fou? un chevalier? un pharaon, roi ou valet ???! Tout lui est donné à inventer avec la volonté… Pourvu que cet élan et tout cet espoir ne soient pas récupérés et ne se transforment pas en désillusions… qu’après la tragédie il n’y ait justement pas de farce…

  2. Moubarak, l’homme le plus riche du monde?
    Selon des informations du Guardian, la fortune de la famille Moubarak serait de l’ordre de 40 à 70 milliards de dollars. Soit autant, voire plus que Carlos Slim et Bill Gates.
    C’est une nouvelle qui ne va pas aider à reconstruire l’image du président égyptien. Selon le quotidien britannique The Guardian, la famille Moubarak serait à la tête d’une fortune estimée entre 40 à 70 milliards de dollars. Loin des 5 milliards prêtés à la famille Ben Ali, en Tunisie.

    Ce magot est bien caché. Le très informé magazine américain Forbes, ne cite pas Moubarak comme l’une des 1000 premières fortunes du monde, ni même comme l’une des premières d’Egypte. Selon Forbes, les deux plus grandes fortune du monde sont le mexicain Carlos Slim et l’américain Bill Gates, avec chacun environ 53 milliards de dollars.

    Pour amasser une telle somme, le clan Moubarak aurait bénéficié d’une corruption endémique lors de chaque investissement extérieur. Selon les informations du Guardian, le pouvoir égyptien exigerait systématiquement une joint-venture avec un partenaire local à hauteur de 20% pour une implantation dans le pays. Bien informé, le président a pu ainsi s’offrir des participations a peu de frais dans des investissements les plus lucratifs.

    De même, ABC News, une chaine de télévision australienne, affirme que le fils de Moubarak aurait spéculé sur la dette souveraine de son pays depuis les années 1980. Avec l’argent récolté, il se serait offert d’immenses terrains militaires qu’il aurait revendu ensuite à des investisseurs.

    Aujourd’hui, une grande partie de l’argent serait placé dans des banques suisses et anglaises. Par ailleurs, la famille Moubarak possède nombre de propriétés dans plusieurs pays du monde, dont la France, et des participations dans des entreprises égyptiennes liées à l’Etat ou l’armée.

    Selon un professeur de l’université de Princeton, cité par le Guardian, ce mode d’accumulation de richesse est « un modèle appliqué par d’autres dictateurs du Moyen-Orient afin que leur richesse ne soit pas saisie au cours d’un changement de pouvoir. Ces dirigeants prévoient ce cas. »

    En Egypte, 40% de la population vivrait avec moins de trois dollars par jour, alors que le PIB s’élève à 138 milliards d’euros en 2009.

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