« La paix, c’est la guerre », tel était un des slogans de la dictature décrite par George Orwell dans son roman 1984. Quelques mois après le sommet « de la paix » d’Annapolis, c’est la guerre qui prévaut à Gaza, avec un lot inimaginable de souffrances pour les populations civiles. La « communauté internationale » reste pourtant inactive.
Huit organisations humanitaires lancent un appel adressé notamment aux gouvernements européens pour leur demander de prendre les mesures nécessaires pour alléger les souffrances des Palestiniens, mais aussi de dialoguer avec toutes les parties, y compris le Hamas. Voici le texte du communiqué des organisations françaises :
« La situation humanitaire dans la Bande de Gaza n’a jamais été aussi grave depuis le début de l’occupation israélienne en 1967, selon un nouveau rapport publié aujourd’hui (6 mars) par une coalition d’ONG comprenant Oxfam Grande-Bretagne, Amnesty International UK, CARE UK, Médecins du Monde UK, Save the Children UK, CAFOD et Trocaire. »
« Le rapport « Bande de Gaza : une implosion humanitaire » avertit que le blocus de Gaza pratiqué par Israël constitue une punition collective pour la population civile gazaouie, soit 1,5 millions de personnes, et conclut que la politique de blocus du gouvernement israélien est inacceptable, illégale, et échoue à garantir la sécurité des Palestiniens comme celle des Israéliens. Ce rapport appelle la communauté internationale à définir une nouvelle stratégie pour Gaza. »
« Les ONG françaises Oxfam France – Agir ici, Amnesty International France et Médecins du Monde – souscrivent aux analyses et recommandations formulées dans ce rapport et en appellent au gouvernement français afin qu’il engage des actes concrets en faveur des habitants de Gaza. »
« A Gaza, la pauvreté et le chômage ne cessent de croître, les hôpitaux sont confrontés à des coupures de courant qui atteignent 12h par jour, les systèmes de distribution d’eau et de traitement des eaux usées sont au bord de l’effondrement. L’augmentation de la violence et de la misère humaine le week-end dernier illustre l’urgence de la situation. »
« Adam Leach, responsable d’Oxfam International pour le Moyen-Orient, a déclaré : "La récente montée de la violence, aussi bien du fait des tirs de roquettes que des frappes militaires, va rendre la vie encore plus insupportable à Gaza. Le chômage a explosé et désormais 80% de la population de Gaza dépend de l’aide alimentaire, contre 63% en 2006. Les infrastructures de distribution de l’eau et de traitement des eaux usées sont au bord de l’effondrement total. A moins que le blocus ne prenne fin maintenant, il sera impossible de sortir Gaza de cette situation désastreuse et tous les espoirs de paix pour cette région seront réduits à néant." »
« Selon le rapport, le blocus de Gaza a gravement accru les niveaux de pauvreté et de chômage et a provoqué la dégradation des services d’éducation et de santé. Plus de 1,1 millions de personnes dépendent maintenant de l’aide alimentaire et, sur les quelques 110 000 travailleurs qui étaient encore employés récemment par le secteur privé, 75 000 ont désormais perdu leur travail. »
« Stephan Oberreit, directeur général d’Amnesty International France : "Israël a le droit et l’obligation de protéger ses citoyens, mais en tant que puissance occupante de Gaza, elle a également une obligation juridique de garantir que les Gazaouis ont accès à la nourriture, à l’eau potable, à l’électricité et aux soins médicaux. Punir la population de Gaza dans son ensemble en la privant de ses droits humains fondamentaux constitue une grave violation du droit international humanitaire. La situation actuelle est la conséquence d’interventions humaines et doit être inversée." »
« Les ONG françaises Oxfam France – Agir ici, Amnesty International France et Médecins du Monde – en appellent au gouvernement français afin qu’il engage des actes concrets et s’implique au sein de l’Union européenne (UE) pour que, dès demain, la France et l’UE :
— exercent davantage de pression sur le gouvernement israélien afin qu’il ouvre les points de passage vers Gaza et mette fin aux coupures d’électricité et de carburant pour limiter la crise humanitaire en voie d’aggravation ;
— contribuent à faciliter un processus de réconciliation palestinienne qui pourra mener à un processus de paix crédible et effectif avec Israël ;
— abandonnent la politique de non-implication, vouée à l’échec, et entament un dialogue avec toutes les parties palestiniennes, y compris le Hamas. »
« Marie Rajablat, responsable de la mission Palestine à Médecins du Monde, a déclaré : "Le gouvernement français devrait reconnaître qu’une nouvelle stratégie est nécessaire pour Gaza. La politique actuelle ne permet pas de sécuriser les intérêts vitaux des citoyens israéliens et, même si c’était le cas, elle en n’en demeurerait pas moins inacceptable et illégale. L’aide humanitaire peut contribuer à retarder l’effondrement complet, notamment du système de soins, mais n’apportera pas la solution de long terme qui est requise. Gaza ne peut pas devenir un partenaire pour la paix à moins qu’Israël, le Fatah et le Quartette ne se mettent à dialoguer avec le Hamas et offrent ainsi un futur aux populations de Gaza." »
« Selon Nicolas Vercken, responsable de plaidoyer à Oxfam France – Agir ici : "Il ne suffit pas d’avoir fait des annonces de contributions de fonds records lors de la conférence de Paris. Les gouvernements étrangers et l’Autorité palestinienne doivent augmenter la pression sur le gouvernement Israélien pour lever le blocus de Gaza. Cela est essentiel si l’on souhaite que le processus de paix d’Annapolis aboutisse. En tant que pays hôte et président de la conférence de Paris, la France continue de porter une responsabilité particulière pour mettre fin au blocus de la bande de Gaza et contribuer ainsi à poser les fondements d’un processus de paix viable." »
Réagissant à ce rapport, un porte-parole du ministère israélien de la Défense, Peter Lerner, a imputé la dégradation de la situation à Gaza au Hamas, affirmant qu’Israël veillait à ce que les besoins humanitaires de base de Gaza soient assurés. « La responsabilité pour ce qui se passe à Gaza depuis le retrait israélien et le démantèlement des colonies (en 2005) repose largement sur le Hamas et c’est à lui que toute plainte doit être adressée », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Dans une tribune publiée par l’International Herald Tribune le 5 mars, « Bring in Hamas », Henry Siegman appelle lui aussi à ouvrir des négociations avec le Hamas.
Rappel
Le 13 février 2008, Nicolas Sarkozy avait affirmé : « L’aide sans précédent mobilisée par [la conférence de Paris] est le signe concret de la confiance de la communauté internationale dans la solution de deux Etats. Il est primordial de traduire cet espoir dans les faits. […] Les dirigeants israéliens doivent accepter de mettre en oeuvre sur le terrain les mesures de confiance […] : levée de barrages, réouverture de points de passage à Gaza pour faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire. »
Le 3 mars 2008, le ministère français des affaires étrangères déclarait : « La population civile de Gaza ne peut continuer à supporter cette souffrance collective. (…) Israël doit ouvrir les points de passage et laisser passer l’aide humanitaire. Une solution politique doit être trouvée pour mettre un terme aux violences et réinsérer Gaza dans le processus de paix. »
Comment la Maison Blanche a essayé de renverser le Hamas
Dans son numéro d’avril, la revue américaine Vanity Fair revient dans une longue enquête, « Gaza Bombshell » , sur la manière dont la Maison Blanche a tenté de renverser les autorités à Gaza (notamment durant le premier semestre 2007) et comment cette politique s’est retournée contre ses instigateurs américains et a contribué à la prise de pouvoir du Hamas. « Moitié Iran-Contra, moitié Baie des cochons », écrit l’auteur, faisant référence à deux fiascos majeurs de la politique américaine. Ces analyses confirment des informations qui avaient circulé à l’époque (lire « Gaza, quelques articles contre la "pensée unique" »).
La Maison Blanche a publié un vigoureux démenti à ces accusations, démenti auquel David Rose répond « David Rose : Answering Denials with Documents »
Aux origines de la stratégie américaine
Au début de l’année 1992, l’administration de George Bush père préparait un nouveau document stratégique. Ce texte, élaboré par le secrétaire à la défense Richard Cheney (celui-là même qui sera l’architecte de la guerre d’Irak en 2003), était dévoilé en partie en mars 1992 par le New York Times. Seize ans plus tard, le National Security Archive dévoile le contenu des documents sous le titre « "Prevent the Reemergence of a New Rival" — The Making of the Cheney Regional Defense Strategy, 1991-1992 ». La publication de ces documents n’est pas allée de soi, le département de la défense ayant tenté de l’empêcher. Le fait qu’il n’y soit pas parvenu confirme que, aux Etats-Unis, contrairement à ce qui se passe en France, les citoyens ont beaucoup plus facilement accès à des documents officiels. On ne peut que s’en féliciter.
Ces documents couvrent la période 1991-1992. Paul Wolfowitz et Colin Powell (à l’époque chef d’état-major) ont participé à l’élaboration de la nouvelle stratégie qui visait, en premier lieu, à utiliser tous les moyens pour empêcher la renaissance d’un nouveau rival (la Russie ou une puissance équivalente). Parmi les objectifs cités, l’intégration des « nouvelles démocraties » de l’ancienne URSS dans le système américain, la préservation de la supériorité américaine en matière d’armement, la poursuite de la mise en place d’un système de missile antimissile. Dans ce cadre, les Etats-Unis devaient être prêts à agir seuls et unilatéralement (si leurs alliés de l’OTAN étaient réticents). Les documents indiquent aussi qu’il y a eu un débat autour de la notion de guerre « préemptive ». La victoire de William Clinton aux élections de novembre 1992 a « enterré » ce document, mais son esprit demeurera vivant et sera ressuscité après la victoire de Bush fils.
SOURCE : Blog Monde Diplo
SALAM
Un texte engagé, merci.
Pour revenir au sujet, je veux qu’on ouvre un débat sur les moyens qui sont en notre disposition pour faire cesser cette situation et pour que la question se résoud définitivement.
Le problème est là, il est connu, comment le résoudre, quelles sont vos propositions pour qu’on arrive à une justice dans les territoires occupés et pour que cesse définitivement la colonisation de la Palestine ?
Je pense que le débat autour de ces questions nous permettra d’être plus efficace en terme de solution à un problème qu’on entretient exprès depuis près d’un demi siècle.
Ibrahim
Bonjour,
Je suis un étudiant marocain, je fais mes études à la Fucam en belgique. En sciences politiques. Je suis en train de rédiger un travail sur le Holocaust Israelien à gaza. Mais comme vous le savez tous, les médias ici ont fermés toutes les portes de la vérité, en essayant de diaboliser les musulmans. et comme le travail exige qu’on repose sur l’analyse des articles de la presse, j’arrivais meme pas à trouver des articles qui décrivent la situation telle qu’elle. D’ailleurs l’immense majorité de mes collegues – qui sont trop médiatisés- estiment que Israel a le droit de faire tout, pour continuer à exister.
Merci de porter ce document à notre connaissance.
Le blog d’Alain Gresh est précieux. Merci aussi pour cette référence.
Bref commentaire: les ONG ont plus de vision et de courage politiques que nos gouvernements occidentaux.
F
Voci un texte de Jean daniel rédacteur en chef du Nouvel obs et lui-même juif.
PROCHE-ORIENT
Pour les enfants de la Terre sainte
1. Si, au début de la semaine, l’ampleur de la riposte d’Israël au harcèlement des tirs de roquettes du Hamas (et de missiles sans doute sophistiqués) a suscité des réactions alarmées, c’est d’abord parce qu’elle a rappelé les méthodes employées pour écraser les premières agressions du Hezbollah libanais il y a deux ans. Mais c’est aussi parce que les Américains ont perdu le seul interlocuteur en qui ils avaient vraiment confiance, Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne.
C’est dans ce contexte que la France recevra le prestigieux président Shimon Pérès en visite d’Etat et une quarantaine d’écrivains israéliens invités à Paris par le Salon du Livre. J’ai souvent la tentation de ne plus parler du conflit israélo-palestinien. [J’ai déjà beaucoup donné. Trop, peut-être. En tous cas pendant près d’un demi-siècle, comme le prouve la réunion de mes chroniques(1).] Et je ne trouve décidément pas très agréable de blesser des amis que j’aime dès que je me manifeste.
2. Mais voici que pour m’inviter à ne pas rester silencieux, on m’adjure de lire deux textes. Le premier est publié par le quotidien israélien Haaretz. Nos confrères sont sur place. Ils savent de quoi ils parlent. Ils ne sont ni antisionistes ni antisémites. Ils ne sont pas confortablement installés à Turin, à Paris ou à Londres, dans des cafés intellectuels d’extrême gauche où règnerait le radicalisme pro-palestinien. Ils ont peur pour leurs enfants. Ils aiment passionnément leur pays. Mais ils sont acculés à faire ce terrible constat : les forces israéliennes viennent de tuer en deux jours plus de Palestiniens que les roquettes aveugles du Hamas n’avaient tué d’Israéliens pendant des mois et des mois. Et elles sont loin, elles aussi, d’avoir épargné les civils. Voici pour le premier texte, et il est insupportable. Car il nous fait revenir aux thèmes déjà traités ici de la « répression collective » et de la « disproportion » entre les agressions et les ripostes. Il y a donc des enfants palestiniens dont les dents grincent parce que leurs pères ont mangé des raisins verts (Ezéchiel).
Mais le second texte est celui du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France. Le CRIF « affirme sa solidarité pleine et entière avec Israël qui ne fait qu’exercer son devoir de protéger ses civils agressés depuis des mois à Sdérot, Ashkelon et d’autres localités israéliennes, par le Hamas qui dispose d’armes de plus en plus sophistiquées fournies par l’Iran. »
Voici le seul cri que le CRIF, même ravalé par un nouveau président, croit devoir faire entendre. Au lieu d’être solidaire de tous les enfants victimes de la tragédie, il prend partie en faveur non pas d’un Etat mais d’un gouvernement dont la politique est désavouée par la quasi totalité des écrivains israéliens que nous avons invités.
3. Alors il me faut dire, hélas, une fois encore : non, je ne me sens pas « représenté » par ce Conseil « représentatif ». Et il faut que les personnalités les plus emblématiques proclament qu’elles ne se reconnaissent pas elles non plus dans des déclarations de solidarité si inconditionnelle. Il faut que nous disions que nous sommes du côté des rédacteurs du quotidien « Haaretz » et des écrivains israéliens que nous allons recevoir à Paris plutôt que du côté des hommes politiques et des généraux qui font perdre leur âme aux élus de la Terre Promise. On voit très bien ce qu’auraient pu dire un Blum, un Mendès France pour adresser un message des juifs de France aux Israéliens et aux Palestiniens, les gestes politiques qu’ils auraient recommandés aux uns et aux autres. Lorsque Théo Klein était président du CRIF et lorsque Elie Barnavi était ambassadeur d’Israël, l’honneur des juifs de France était mieux défendu. Je suis toujours rassuré quand Simone Veil prend la parole. Mais il faut toujours la laisser libre de choisir les moments qu’elle juge opportuns.
4. Les hommes qui assument la responsabilité de la répression massive et collective avec dommages collatéraux aux dépens des civils ont toujours les mêmes illusions. Malgré les exemples du Liban et de l’Irak, ils croient dans la capacité dissuasive de leur entreprise. Cette logique implique que l’on s’installe dans la seule stratégie du rapport de forces alors qu’il n’y a plus personne pour estimer qu’il y a une solution militaire à ce conflit.
Au fait, et pour revenir au communiqué du CRIF qui ose reprocher à Mahmoud Abbas son éloignement, il faut bien souligner combien le sens politique peut faire défaut autant que la préoccupation éthique. Car l’idée n’est même pas venue aux rédacteurs de ce communiqué que pour fortifier le combat contre le Hamas de M. Mahmoud Abbas, président mille fois célébré de l’Autorité palestinienne, il aurait fallu proclamer hautement le gel de toute colonie (principale cause, depuis 1967, de l’aggravation du conflit), la libération des prisonniers par centaines sinon par milliers et non par dizaines et l’autorisation donnée aux Européens d’exploiter en Cisjordanie les milliards votés par les Européens à la Conférence de Paris en janvier dernier, ces idées simples et fortes que Bernard Kouchner et Tony Blair ont fait valoir récemment à leurs interlocuteurs ne comptent pour rien lorsqu’on est obsédé par l’unique besoin et la seule idée de riposter, de sanctionner et de punir sans perspective politique.
5. Les pièges tendus par le Hamas à Gaza comme ceux du Hezbollah au Liban ne peuvent que profiter au président iranien en visite d’Etat en Irak qui peut, lui, se promener dans Bagdad avec la protection militaire américaine et qui continue de prévoir ou de préconiser la disparition de l’Etat d’Israël. George Bush a cru pouvoir promettre que son mandat ne se finirait pas sans la naissance d’un Etat palestinien. Tony Blair a affirmé de son côté que le seul Etat du monde où son ami George Bush était encore populaire, c’était Israël.
Sans doute les Américains semblent-ils avoir obtenu un retrait plus rapide que prévu des forces israéliennes de Gaza. Mais pour le moment il n’y a aucune attitude de leur part qui rappelle celle de James Baker, le Secrétaire d’Etat de George H.W. Bush, père du président actuel, lorsqu’il menaçait Yitzhak Shamir de lui couper les vivres s’il s’opposait à la Conférence de Madrid en 1991. La décision de Mahmoud Abbas de suspendre les pourparlers avec Israël révèle que sa position était absolument intenable. N’eût-il pas pris cette décision, il eût été définitivement désavoué par les siens et il n’eût plus jamais été en mesure de jouer le rôle que l’on s’efforce d’attendre encore de lui. J.D.
(le jeudi 6 mars 2008)
(1) « Israël, les Arabes, la Palestine – Chroniques 1956-2008 », éditions Galaade.
Mille mercis pour ce texte. Serait-il possible d’en avoir la source ?
Merci
On peut pas compter sur ce gouvernement français actuel.L’entourage de Sarkozy,comme vous le saviez,est composé par des extrémistes sionnistes;Arno klarsferd,couche-nerf …etc.Qu’est ce vous voulez qu’ils interviennent pour une paix en palestine? A moin que les palestiniens cedent tout et se déplacent hors de la palestine.
salam abdu ce n est pas au palestien de se deplacer mais a nous en temp qhumain il est temp que les manifestation pacifique se fasse sur place que nous arivion tous a s unir dans cette demarche car aparrament nos politicien ne font que soutenir se avec qui il on des interai comun
– Manifestation demain 8 mars à 16h00 (samedi 8 mars) pour la Palestine.
La GUPS vous appelle à une mobilisation massive pour mettre fin à l’impunité de l’Etat d’Israël
Dans la bande de Gaza, après deux ans d’un siège de plus en plus hermétique et meurtrier, la violence de l’armée d’occupation israélienne culmine avec le massacre de plus de 100 palestiniens en 4 jours. Le silence et l’inaction de la « communauté internationale » la rendent complice des violations du droit international et des crimes de guerre perpétrés par l’Etat d’Israël depuis 60 ans. Contre la résistance légitime de notre peuple à l’occupation et au colonialisme, le gouvernement d’Israël promet une « shoah », par l’extension annoncée de ses opérations sanglantes, alors que l’armée américaine redéploie ostensiblement ses forces dans la région, menaçant le Liban et tout le Moyen-Orient.
Dans ce contexte, la collaboration de plus en plus active de la France avec la politique israélienne est inacceptable. Après avoir annoncé qu’il participerait aux festivités liées au 60ème anniversaire de la création de l’Etat d’Israël, M. Sarkozy se prépare à accueillir le président Shimon Pérès, Israël étant l’invité d’honneur du Salon du Livre.
Nous appelons à une mobilisation massive et unitaire, dès ce samedi 8 mars, pour rappeler l’exigence de justice qui est la nôtre : GAZA : HALTE AUX MASSACRES, HALTE AU SIEGE, DES SANCTIONS CONTRE ISRAEL, SOLIDARITE AVEC LA LUTTE DU PEUPLE PALESTINIEN
Grande Manifestation samedi 8 mars à Paris – 16h – Métro Barbès Rochechouart
GUPS – Union Générale des Etudiants de Palestine
Appel déjà soutenu par : Abnah Philistine, CCIPPP, Génération Palestine, AJPF, AFPS, Collectif Faty Koumba, CAPJPO-EUROPALESTINE, CMF, Mouvement des Indigènes de la République
Contact Palestine : contact@generation- palestine. org
MERCI DE FAIRE CIRCULER L’INFO
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Israël – 08-03-2008
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[Liberté d’expression : du droit d’assimiler Gaza à Auschwitz->http://www.ism-france.org/news/article.php?id=8478&type=analyse&lesujet=Sionisme]
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Par [Gilad Atzmon->http://www.gilad.co.uk/]
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conférence, le 1er mars 2008, lors du week-end de réflexion Invitation to Learn.
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« Ils (les Palestiniens) vont bientôt s’attirer sur eux-mêmes un holocauste de grande ampleur : en effet, nous recourrons à toute notre puissance pour nous défendre. » (Matan Vilnai, vice-ministre de la défense israélien, le 29 février 2008.).
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Il ne fait absolument plus aucun doute que le vice-ministre israélien de la défense s’est montré très loin d’être réticent à mettre le [signe d’égalité entre Israël et l’Allemagne nazie->http://www.ism-france.org/news/article.php?id=8425&type=analyse&lesujet=Nettoyage%20ethnique], en révélant l’avenir génocidaire qui attend le peuple palestinien. Et pourtant, pour une raison que j’ignore, c’est précisément ce que les médias occidentaux se refusent à faire.
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En dépit des faits, sous nos yeux, en dépit de la famine imposée à Gaza, en dépit de l’aveu, par un responsable gouvernemental israélien, de ses inclinations génocidaires vis-à-vis des Palestiniens, en dépit du carnage et des morts allant croissant, nous avons encore peur de reconnaître que Gaza est un camp de concentration et qu’il est à la veille de devenir un camp de concentration mortel. Pour quelque raison particulière, beaucoup, parmi nous, refusent encore de reconnaître que question malfaisance, Israël est champion du monde de l’absence de pitié et de la vengeance.
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Liberté et autorité
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Dans un de ses textes incomparables, intitulé De la Liberté, John Stuart Mill affirmait qu’il y a toujours lutte, entre les exigences contradictoires de la liberté et de l’autorité. Autrement dit, la liberté et l’hégémonie sont faites pour se battre. Toutefois, l’idéologie libérale égalitaire occidentale vient introduire une alternative, de nature politique, laquelle n’a d’autre objet que d’entretenir le mythe selon lequel l’autorité et la liberté pourraient être considérées comme les deux faces d’une même médaille.
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Aujourd’hui, je vais essayer de développer la dynamique structurale du discours libéral, et les différents éléments impliqués dans la pérennisation de la fausse image de liberté – de liberté de parole, et de liberté de pensée. Je m’efforcerai de défendre l’idée que c’est notre soi-disant liberté qui, en réalité, nous empêche de penser librement et éthiquement. Comme vous l’avez sans doute remarqué, j’ai dit la « soi-disant image de liberté », parce que je suis entièrement convaincu que, dès lors qu’il s’agit du discours libéral, la liberté n’est rien de plus qu’une simple image. Dans la réalité, c’est quelque chose qui n’existe pas. L’image de la liberté a pour fonction d’alimenter et d’entretenir notre discours narcissique bien-pensant, afin que nous puissions continuer à envoyer nos soldats tuer des millions de personnes au nom de la démocratie.
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Liberté de parole et Liberté de pensée
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J’aimerais introduire mon propos par un développement sur la nécessaire distinction à opérer entre liberté d’expression et liberté de pensée.
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La liberté d’expression peut se concevoir comme la liberté, pour quelqu’un, d’exprimer ses propres idées.
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Gardant à l’esprit que les êtres humains sont des créatures parlantes, expressives, il n’existe aucune méthode répressive aisée, qui permette de garantir la réduction au silence de la voix dissidente. Dès lors que la parole est inhérente à la nature humaine, tout exercice de contestation d’un droit aussi élémentaire est plutôt compliqué : vous interdisez les livres de M. Trucmuche ? M. Trucmuche va distribuer des tracts, dans la rue. Vous confisquez les tracts de M. Trucmuche ? M. Trucmuche va faire son agit-prop sur le net. Vous coupez le jus à Trucmuche, vous lui piquez son ordi ? Trucmuche peut toujours se mettre à crier à tue-tête. Vous lui coupez la langue ? Trucmuche pourra toujours continuer à hocher la tête, acquiesçant à d’autres, scandant le manifeste de Trucmuche. Vous n’avez, dès lors, plus d’autre choix que de couper la tête à Trucmuche. Mais même là, vous ne faites rien d’autre que transformer Trucmuche en martyr.
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Les libéraux ont recours à deux méthodes disponibles afin de réduire le dissident au silence :
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a) l’interdit (sanction pécuniaire et/ou emprisonnement ;
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b) l’exclusion sociale.
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Il est, toutefois, crucial de mentionner qu’à l’intérieur du discours ainsi dit libéral, toute tentative de bannir une idée ou une voix dissidente est contre-productive, ne serait-ce que parce qu’elle ternit l’image de l’autorité libérale et de son système. C’est la raison pour laquelle les libéraux s’efforcent d’encourager certaines méthodes de censure extrêmement sophistiquées, et de contrôle de la pensée, exigeant une intervention autoritaire minime. Comme nous le verrons bientôt, dans la société libérale, la censure et la police de la pensée sont, en effet, pour l’essentiel auto-imposées.
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Autant il est difficile de supprimer la liberté de parole, la suppression de la liberté de pensée relève du quasi-impossible.
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La liberté de pensée peut être définie comme la liberté de réfléchir, de ressentir, de rêver, de se souvenir, d’oublier, de pardonner, d’aimer et de haïr.
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Aussi difficile puisse être l’imposition d’une pensée à autrui, il est pratiquement infaisable d’empêcher les gens de voir par eux-mêmes ce qui est la vérité. Pourtant, il est des méthodes qui permettent de supprimer ou de restreindre la pensée intuitive, et la vision éthique. Bien entendu, je fais ici allusion au sentiment de culpabilité.
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La culpabilité, infligée essentiellement via un ensemble d’axiomes supposés incarner le politiquement correct, est en effet la méthode la plus efficace permettant de maintenir une société, ou tout discours donné, dans un état d’autodiscipline. Elle transforme l’ainsi nommé sujet libéral en un citoyen soumis, auto-modéré et obéissant. Toutefois, l’autorité est dispensée de toute intervention. C’est en effet le sujet libéral lui-même qui s’interdit d’accepter un jeu d’idées arrêtées qui entretiennent l’image égalitaire de liberté et de société œcuménique.
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Cependant, à ce point dans mon raisonnement, je pense qu’il est nécessaire de suggérer qu’en dépit des objurgations libérales de recherche de la paix, les sociétés libérales, de manière générale, et les sociétés libérales anglo-américaines en particulier, sont présentement impliquées dans des crimes contre l’humanité qui atteignent une échelle génocidaire. Par conséquent, plus l’Occident devient horrible, plus profond est le gouffre entre liberté de pensée et liberté d’expression.
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Ce gap peut aisément évoluer vers une dissonance cognitive qui, dans bien des cas, mûrit, donnant une forme grave d’apathie. On dit que tout ce dont le diable ait besoin, pour prospérer, c’est que les gens de bien ne fassent rien. Cela résume à la perfection la négligence apathique des masses occidentales. Peu de gens s’occupent un tant soit peu du génocide en Irak, perpétré en notre nom, ou encore de l’assassinat en masse en Palestine, lequel est perpétré grâce au soutien de nos gouvernements à Israël. Pourquoi sommes-nous apathiques ?
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Parce que, quand nous voulons nous lever et dire ce que nous ressentons, quand nous voulons célébrer notre prétendue liberté et comparer Gaza à Auschwitz, ou Bagdad à Dresde, quelque chose, à l’intérieur de nous-mêmes, nous en empêche. Ce n’est ni le gouvernement, ni la loi, ni une quelconque autre forme d’autorité, mais bien plutôt un micro-puce extrêmement miniaturisée et hautement efficace de culpabilité auto-infligée, qui agit à la manière d’un régulateur disciplinant, au nom du politiquement correct.
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Je vais maintenant tenter de retracer l’évolution historique et philosophique qui nous conduit, de l’utopie libéral-égalitaire au désastre actuel, fait d’autocastration éthique et intellectuelle.
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Le Principe du Mal infligé
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John Stuart Mill, le fondateur de la pensée libérale, nous dit que toute doctrine devrait se voir autorisée à naître, aussi immorale cette doctrine puisse paraître, aux yeux d’autrui. C’est là, manifestement, l’expression extrême de la pensée libérale. Elle assigne une liberté d’opinion et de sentiment absolue sur tous les sujets, qu’ils soient pratiques ou spéculatifs, scientifiques, éthiques, politiques, religieux ou théologiques.
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Bien que Mill ait assumé la forme la plus absolue de liberté d’expression, il suggéra une limitation, liée à la liberté définie par le soin apporté à ne pas nuire à autrui. Il est, à l’évidence, très difficile de défendre la liberté de parole, dès lors qu’elle conduirait à l’invasion de droits d’autres que nous-mêmes. La question à poser, dès lors, est la suivante : quels types de discours risquent-ils de causer des dommages ? Mill distingue entre le mal légitime et le mal illégitime. D’après lui, ce n’est que lorsque le discours cause une violation directe et manifeste de certains droits que ce discours peut se voir imposer des limites. Mais la question devient alors : quelle sorte de discours est-elle susceptible de constituer une telle violation ?
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Les féministes, par exemple, maintiennent que la pornographie dégrade, met en danger et porte atteinte à l’existence de certaines femmes. Un autre cas difficile est le discours de haine. La plupart des démocraties occidentales ont des régulations sur le discours haineux. Pourtant, on peut débattre sur la question de savoir si une interdiction de la pornographie ou du discours haineux pourrait être corroborée par le principe du mal tel que l’expose Mill. Il faudrait encore prouver qu’un tel discours ou une telle imagerie viole de droits, directement et indirectement.
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Par conséquent, le principe du mal de Mills est critiqué pour sa trop grande étroitesse, et en même temps parce qu’il est trop large. Il est trop étroit pour se dispenser de défendre les droits des marginaux. Et il est trop large, car, lorsqu’on l’interprète de manière extensive, il peut conduire à une abolition de la quasi-totalité du discours politique, religieux ou social.
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Du principe de l’offense et de la Liberté de parole
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Gardant à l’esprit les insuffisances du principe du mal, il n’a pas fallu longtemps avant qu’un principe d’offense soit appelé à la rescousse. Le principe de l’offense peut être articulé comme suit :
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La liberté d’expression d’une personne ne devrait pas pouvoir faire l’objet d’une interférence sans, à moins qu’elle ne soit constitutive d’une offense pour d’autres personnes.
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Le raisonnement fondamental sous-jacent au principe de l’offense, est trivial. Il n’existe qu’à la seule fin de défendre les droits des marginaux et des faibles. Il est là pour réparer le trou créé par le principe du mal, bien trop large.
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Le principe du mal est, de toute évidence, très efficace dans la lutte contre la pornographie et le discours haineux. Comme dans le cas de pornographie violente, à strictement parler, l’offense causée par un défilé nazi traversant un quartier juif ne peut être évitée, et il faut la prendre en compte. Toutefois, l’offense principale peut être critiquée comme plaçant la barre bien trop bas. Théoriquement parlant, tout le monde peut être offensé par n’importe quoi…
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Les lobbies juifs et le discours libéral
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Nul doute que le vaste recours au principe de l’offense confère énormément de pouvoir politique à certains lobbies marginaux, en général, et aux lobbies juifs, en particulier. Misant sur la prémisse du principe d’offense, les activistes juifs nationalistes ethniques prétendent être blessés par toute forme de critique de l’Etat juif et/ou du sionisme. Mais, de fait, cela va plus loin : en pratique, ce n’est pas simplement la critique du sionisme et d’Israël, dont on nous intime l’ordre de l’éviter. Les gens de la gauche juive nous intiment d’éviter toute discussion ayant quelque chose à faire avec le projet national juif, l’identité juive, voire même l’histoire juive.
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En bref, avec le soutien massif du projet national juif, les dirigeants ethniques juifs, de gauche comme de droite, ont réussi à démolir toute possibilité d’une quelconque critique de l’identité et de la politique juives. Utilisant le principe d’offense, les lobbies juifs – de droite, de gauche et du centre – ont réussi à pratiquement réduire au silence toute critique éventuelle d’Israël et de ses crimes contre les Palestiniens. Plus préoccupant : les juifs activistes de gauche et intellectuels exigent de manière outrageante que nous évitions toute critique du lobby juif aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.
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Ainsi, nous le constatons, le principe de l’offense régit, et même sert certains sionistes notoires, ainsi que des lobbies politiques juifs de gauche, au cœur de l’Occident ainsi dit libéral-démocratique. Dans la pratique, nous sommes terrorisés jusqu’à résipiscence par un groupe de garde-frontières qui limitent notre liberté au moyen d’un opérateur dynamique servant à anéantir nos pensées avant qu’elles aient eu le temps de mûrir et de produire une vision éthique. La manipulation opérée par le politiquement correct est le terreau nourricier de notre dissonance cognitive fracassante. C’est là, précisément, où la liberté d’expression et la liberté de pensée sont incompatibles.
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Auschwitz VS Gaza, à la lumière du politiquement correct
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Nous avons tendance à penser que les discours marginaux doivent être protégés par le principe de l’offense, afin que le sujet marginal puisse continuer à exprimer sa pensée sans équivalent. A l’évidence, nous acceptons, aussi qu’une telle approche doive s’appliquer à l’abondance des discours marginaux juifs (religieux, nationaliste, trotskiste, etc.). Apparemment, les lobbies politiques juifs exigent bien davantage que cela : ils insistent à dé-légitimer toute référence intellectuelle au lobbying politique juif actuel et au sionisme mondial. Et comme si cela ne suffisait encore pas, toute référence à l’histoire juive contemporaine est prohibée, à moins qu’elle n’ait été cachèrement approuvée par une autorité sioniste. Aussi bizarre cela puisse paraître, l’Holocauste juif est, désormais, intellectuellement devenu un événement métahistorique. C’est un événement, dans le passé, qui n’autorisera jamais aucun examen historique, idéologique, théologique ou sociologique.
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En ayant à l’esprit le principe de l’offense, les juifs sont fondés à arguer que toute forme de spéculation concernant leurs souffrances passées est offensante et douloureuse. Pourtant, on est fondé à exiger certaines explications. Comment se fait-il qu’une recherche historique qui risquerait d’aboutir à certaines visions différentes d’événements passés, qui se sont produits voici soixante-cinq ans, puisse offenser ceux qui vivent parmi nous, aujourd’hui ? Manifestement, suggérer une réponse rationnelle à une telle question n’est pas chose aisée…
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Très simplement, la recherche historique ne devrait causer ni douleur, ni offense aux juifs contemporains, ni à aucun sujet humain, quel qu’il soit. A moins, bien entendu, que l’Holocauste lui-même ne soit utilisé contre les Palestiniens, ou contre ceux qui sont accusés d’être les ennemis d’Israël. Comme nous l’avons appris de la bouche de Matan Vilnai, récemment, l’Etat juif ne se retiendrait éventuellement pas d’infliger une Shoah au peuple palestinien. Les Israéliens et leurs supporters ne se retiennent pas de mettre l’holocauste à leur dictionnaire rhétorique. Toutefois, les lobbies juifs, dans le monde entier, n’en déploient non moins tous leurs efforts pour interdire aux non-juifs d’essayer de comprendre ce que la Shoah peut bien vouloir dire. Ils sont prêts à recourir à leurs pouvoirs ultimes pour nous empêcher d’utiliser l’holocauste en tant qu’outil critique de la barbarie israélienne.
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Comme on peut le prédire, désormais, afin de censurer la recherche historique sur l’histoire juive et une plus grande compréhension du mal israélien actuel, le politiquement correct est appelé à la rescousse. Le politiquement correct n’a d’autre finalité que de nous empêcher de voir et d’exprimer l’évidence. Le politiquement correct n’a pour seule finalité que de nous empêcher de prendre conscience que la vérité – la vérité historique, en particulier – est une notion élastique. Reste que vous pouvez vous demander ce que signifie, au juste, le politiquement correct ?
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Le politiquement correct, pour ceux qui n’auraient pas compris ce que c’est, c’est, fondamentalement, une position politique qui n’autorise aucune critique politique. Le politiquement correct est une position qui ne saurait être entièrement justifiée en termes rationnels, philosophiques ou politiques. Il est implanté, sous la forme d’un jeu d’axiomes, au cœur du discours libéral. Il opère comme un régulateur intimant le silence, auto-imposé, alimenté en énergie par une culpabilité auto-infligée.
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Le politiquement correct est, de fait, l’agression la plus crue contre la liberté de parole, la liberté de pensée et la liberté humaine, et pourtant, d’une manière manipulatoire, il se fait passer pour l’incarnation ultime de la liberté.
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De là, j’affirme avec le plus de force dont je suis capable que le politiquement correct est le pire ennemi de la liberté humaine et que ceux qui régulent ces axiomes sociaux et les implantent dans notre discours sont les pires ennemis de l’humanité.
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J’affirme avec la plus grande force que dès lors que les Palestiniens sont confrontés à un terrorisme d’Etat de type nazi, le narratif holocaustique et sa signification appartiennent aux Palestiniens au moins autant qu’ils appartiennent aux juifs ou à quiconque d’autre.
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J’affirme avec la plus grande force que les Palestiniens sont, de fait, les dernières victimes d’Hitler, et que, par conséquent, l’holocauste et sa signification leur appartiennent effectivement plus qu’à quiconque d’autre.
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Tout bien considéré, comparer Gaza à Auschwitz est dorénavant la seule position possible, la position juste.
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Interroger l’holocauste et sa signification, tel est ce que signifie, aujourd’hui, la libération de l’humanité. Aujourd’hui, et dans le proche avenir.
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Source : Peacepalestine
Traduction : Marcel Charbonnier
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Audio
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Durée : [16:46 min.]
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[J.Maillot : Boycott le Salon du livre->http://www.dailymotion.com/sifdine69/video/x4jtbv_jmaillot-boycott-le-salon-du-livre_politics]
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» HASSBOUNALLAHI WA NI3MOULWAKIL,
WA LAHAWLAWALA QOUWATA ILLABILLAH »
Fayrouz :
[http://www.youtube.com/watch?v=Rj5XM-vjvVs
->http://www.youtube.com/watch?v=Rj5XM-vjvVs]
Merci pour la belle découverte.
F
L’été 2007, Israël attaquait le Liban sans motif. Alors que ce pays était en ruine, notre chère Angla Merkel déclarait honteusement et au su du monde entier qu’elle a envoyé son armée non pour instaurer la paix mais pour défendre les agresseurs d’Israël. Quand notre ami N.Sarkozy, il répètait sans arrêt devant les massacres des palestiniens que les israéliens ont le droit de se défendre. Actuellement, devant les scènes atroces et inhumaines, ces deux premiers responsables allemand et français ne font par quelques timides déclarations en faveur des opprimés de la bande de Gaza, que nous jeter de la poudre aux yeux. Au fil des ans, les sionistes ne font que planifier pour causer toujours plus de dégâts et nous deux présidents, feignant les freiner par quelques propos et gestes, ils ne cherchent en vérité qu’à les encourager et les aider par tous les moyens possibles. Bien que les voies de leurs stratèges sont truquées et détournées, leur hypocrisie demeure d’une évidence totale. Continuer encore à espérer qu’une solution équitable pourrait venir des puissances occidentales, c’est autant vouloir vider un bassin avec un seau sans fond. Leurs efforts et ceux de presque tous les régimes dont la pluparts sont sous pression, ne sont orientés que pour amener le peuple palestinien à s’incliner devant les propositions édictées par les faucons israéliens. Pourtant, tôt ou tard, le problème de la Palestine trouvera une solution en faveur des opprimés. Comment ? L’avenir nous le dira. Nous passons et subissons des épreuves difficiles. Restons unis dans la résistance et l’entraide aussi minime soit-elle. L’issue de ce drame appartient à notre Seigneur swt qui mène les mondes comme il l’entend.
Solidarité avec le peuple palestinien
« Le mur d’acier »
C’est le titre d’un livre écrit par le fondateur du sionisme dit « révisionniste », c’est-à-dire un sionisme d’extrême droite qui rejetait la façade libérale et sociale du sionisme originel. Voici ce qu’il dit, notamment.
« Il ne peut être question d’une réconciliation volontaire entre nous et les Arabes, ni maintenant ni dans un futur prévisible. Toute personne de bonne foi, mis à part les aveugles de naissance, a compris depuis longtemps l’impossibilité complète d’aboutir à un accord volontaire avec les Arabes de Palestine pour la transformation de la Palestine d’un pays arabe en un pays à majorité juive. Chacun d’entre vous a une compréhension globale de l’histoire de la colonisation. Essayez de trouver un seul exemple où la colonisation d’un pays s’est faite avec l’accord de la population autochtone. Ça ne s’est produit nulle part.
« Les autochtones combattront toujours obstinément les colonisateurs – et c’est du pareil au même qu’ils soient civilisés ou non. Les compagnons d’armes de Hernan Cortez ou de Francisco Pizarre se sont conduits comme des brigands. Les Peaux-Rouges ont combattu avec ferveur et sans compromis les colonisateurs au bon cœur comme les méchants. Les indigènes ont combattu parce que toute forme de colonisation n’importe où à n’importe quelle époque est inacceptable pour le peuple indigène.
« Tout peuple indigène considère son pays comme sa patrie, dont il veut être totalement maître. Il ne permettra pas de bon gré que s’installe un nouveau maître. Il en est ainsi pour les Arabes. Les partisans du compromis parmi nous essaient de nous convaincre que les Arabes sont des espèces d’imbéciles que l’on peut tromper avec des formulations falsifiées de nos buts fondamentaux. Je refuse purement et simplement d’accepter cette vision des Arabes palestiniens.
« Ils ont exactement la même psychologie que nous. Ils considèrent la Palestine avec le même amour instinctif et la ferveur véritable avec laquelle tout Aztèque considérait Mexico ou tout Sioux sa prairie. Tout peuple combattra les colonisateurs jusqu’à ce que la dernière étincelle d’espoir d’éviter les dangers de la conquête et la colonisation soit éteinte. Les Palestiniens combattront de cette façon jusqu’à ce qu’il n’y ait pour ainsi dire plus une parcelle d’espoir. « Peu importe les mots que nous utilisons pour expliquer notre colonisation. La colonisation a sa propre signification intégrale et inévitable qui est comprise par tous les Juifs et tous les Arabes. La colonisation n’a qu’un but. C’est dans la nature des choses. Changer cette nature est impossible. Il était nécessaire de mener la colonisation contre la volonté des Arabes palestiniens et cette nécessité existe aujourd’hui de la même manière. Même un accord avec les non-Palestiniens est une lubie du même type. Pour que les nationalistes arabes de Bagdad, de La Mecque et de Damas acceptent de payer un tel prix, il faudrait qu’ils refusent de maintenir le caractère arabe de la Palestine. « Nous ne pouvons offrir aucune compensation contre la Palestine, ni aux Palestiniens ni aux Arabes. Par conséquent, un accord volontaire est inconcevable. Toute colonisation, même la plus réduite, doit se poursuivre au mépris de la volonté de la population indigène. Et donc, elle ne peut se poursuivre et se développer qu’à l’abri du bouclier de la force, ce qui veut dire un Mur d’acier que la population locale ne pourra jamais briser. Telle est notre politique arabe. La formuler de toute autre façon serait de l’hypocrisie.
« Que ce soit au travers de la déclaration Balfour ou au travers du mandat, l’exercice d’une force étrangère est une nécessité pour établir dans le pays les conditions d’un pouvoir et d’une défense par lesquels la population locale, quels que soient ses désirs, soit privée de la possibilité d’empêcher la colonisation, par des moyens administratifs ou physiques. La force doit jouer son rôle – brutalement et sans indulgence. De ce point de vue, il n’y a pas de différence significative entre nos militaristes et vos végétariens. Les uns préfèrent un Mur d’acier fait de baïonnettes juives, les autres un Mur d’acier constitué de baïonnettes anglaises.
« Au reproche habituel selon lequel ce point de vue est immoral, je réponds « absolument pas ». C’est notre morale. Il n’y a pas d’autre morale. Aussi longtemps qu’il y aura la moindre étincelle d’espoir pour les Arabes de nous résister, ils n’abandonneront pas cet espoir, ni pour des mots doux ni pour des récompenses alléchantes, parce qu’il ne s’agit pas d’une tourbe mais d’un peuple, d’un peuple vivant. Et aucun peuple ne fait de telles concessions sur de telles questions concernant son sort, sauf lorsqu’il ne reste aucun espoir, jusqu’à ce que nous ayons supprimé toute ouverture visible dans le Mur d’acier (1). »
Ce texte a le mérite d’être extrêmement explicite, et il est frappant de constater qu’il n’y transparaît aucun mépris pour les Palestiniens. Ce sont des adversaires qu’il faut battre et Jabotinsky le dit sans hypocrisie, ce qui ne sera pas le cas des dirigeants israéliens après la fondation de l’Etat, qui nieront l’existence même d’un peuple palestinien, ce que ne fait pas du tout Jabotinsky. La lecture de ce texte ne laisse par ailleurs aucune ambiguïté sur le caractère colonial du projet sioniste.
(1) Cité par Ralph Shoenman, L’histoire cachée du sionisme, Sélio, 1988
Votre franchise est admirable. Parmi les sionistes, vous êtes le meilleur à détenir dans les moindres détails la vérité sur le problème palestinien. A la fois franc et cynique, vous exposez vos intentions criminelles faisant fi de toute morale ou humanité, soutenant même que toutes les injustices et atrocités perpétrées jusqu’ici par les israéliens en Palestine ne sont que des efforts inutiles qui se perdent en mer. Seulement il faut avouer que l’holocauste devant vos propositions est réduit à peu de chose. Les juifs ne se sentent pas de taille pour se venger sur les allemands, la peur de ce peuple, fixée pour toujours dans les mémoires ne peut quitter leur conscience. Ils ont cherché un ennemi à la portée de leurs possibilités. Ils ont eu tort de choisir le peuple arabe de la Palestine. Comme vous le soulignez vous-même, la résistance, malgré 60 ans de combats à armes inégales, elle est plus déterminée que jamais à poursuivre la lutte jusqu’à l’effacement total du sionisme. C’est là votre véritable intuition. Elle vous fait horreur. C’est pourquoi, vous nous présentez vos nouveaux stratèges espérant provoquer le génocide total du peuple palestinien. Vos propositions donnent parfaitement la réplique à ces arabes extrémistes qui déclarent n’avoir de cesse que de jeter le peuple juif à la mer. Vos perspectives ne sont qu’un rêve, puisées vraisemblablement des différents cauchemardas qui perturbent votre sommeil. La victoire finale est réservée aux palestiniens et je vais vous dire comment et pourquoi.
Vous avez totalement raison en affirmant qu’il n y aurait jamais de paix entre arabes et sionistes. La guerre injuste provoquée pour spolier les terres de la Palestine a éclatée il y a 60 et peut durer encore des siècles. Ce raisonnement est beaucoup mieux compris par les juifs, motif pour lequel ils ne cessent de saboter les pourparlers toujours dans l’espoir de gagner du temps pour planifier la destruction de l’ennemi. Malheureusement, comme vous l’avez constaté, leurs plans méticuleusement étudiés ne changent rien, ne donnent aucun résultat et l’antagonisme reste entier. Votre mur d’acier semble être le dernier recours pour vous assurer la victoire finale. Un état d’Israël militairement puissant, allié à toutes les puissances mondiales et encouragé par tous les régimes mêmes arabes finira alors par arriver à bout d’une population palestinienne affamée, désarmée, démunie, vivant dans le dénouement le plus complet….Aspirez-vous vraiment à une telle victoire ? Ce ne serait pas une gloire, plutôt la grande honte. Encore faut-il que les faucons arrivent vraiment à éradiquer la résistance. Le pourront-ils ? Jamais ! Pourquoi ?
Dans les temps lointains, les juifs vivaient concentrés dans des camps fortifiés. Ils ne pouvaient faire la guerre que protégés derrière ces forteresses. Au temps moderne, les hostilités ayant cessé remplacées par la floraison du commerce, ces places fortes ont été remplacées par des ghettos, sorte de quartiers à plusieurs issues pour faciliter l’accès des lieux à la clientèle. Ainsi, votre mur d’acier n’est qu’un retour en arrière pour instaurer les anciennes forteresses qui, cette fois, seront les fruits de la modernité, tout à fait dignes de l’époque de la mondialisation. Les juifs et actuellement les sionistes attachent une très grande importance à ces camps fortifiés qu’ils idéalisent étant convaincus qu’il n y a pas de meilleur moyen pour se protéger. L’histoire de ce mur prouve donc que la peur qui dévore les entrailles du sionisme a atteint son paroxysme.
Aussi, je dis que la forteresse d’acier préconisé par notre ami laisse présager pour bientôt la chute du sionisme. Israël court tout droit vers sa défaite. Entre l’adoration d’un mur d’acier plus nuisible qu’utile et faire confiance en notre Seigneur le tout puissant, les palestiniens ont fait le meilleur choix pour s’assurer la victoire. Sionistes méfiez-vous des apparences. Votre mentalité se détériore et la folie vous guette.
Les sionistes juifs et leurs alliés sont la pire des espèces sur Terre. Ils méprisent la vie humaine, sèment la haine et la discorde entre les peuples et les nations.
Ils produisent, alimentent et entretiennent l’antisémitisme. Ils combattent déloyalement contre tous ceux qui leur résistent.
Ils vouent une haine à tout ce qui les dénonce, les démasque en les renvoyant à leurs responsabilités.
Ils vouent une haine en particulier à l’islam parce que cette religion représente une avant garde, la seule efficace en vérité, contre leur volonté de toute puissance.
L’heure de la décadence va bientôt sonner. Qu’ils sachent et ils le savent, il y aura toujours des résistants!
La résistance et la victoire portent un nom: c’est l’éthique et la fraternité humaine. Et c’est la communauté qui incarnera sur le plan universel ces valeurs qui écrasera ces fauves, leur idéologie, leurs intérêts où qu’ils soient et leurs alliés. De plus en plus de consciences, toutes confessions confondues, partout dans le monde, en occident comme au sein du tiers-monde se révoltent.
Une révolution silencieuse métaphysique est en marche regoupant des gens qui répugnent la violation quotidienne de la dignité et des droits humains. Cette révolution est à l’oeuvre en Israel même où des gens de bonne foi, des rabbins, des citoyens s’insurgent et dénoncent l’imposture.
La défaite morale qu’ils essuient n’est que le signe précurseur d’une défaite totale.
Sionisme et humanisme sont fondamentalement contradictoires. Il n’y a aucun espoir de pouvoir les concilier. Le sionisme en tant qu’idéologie colonialiste, raciste porte en germe sa propre ruine. Il est vouvé à l’échec parce que toute haine est vouée à l’échec d’où qu’elle provienne.
Vive la fraternité et la solidarité humaine!
Six personnes de différentes nationalités sont attablées et demandent chacune un café qui leur est servi.
Six mouches tombent chacune dans une tasse.
L’anglais
· Jette la tasse et sort du café
L’américain
· Demande une autre tasse de café
Le mexicain
· Enlève l’insecte et boit sa tasse
Le chinois
· Mange la mouche et jette la tasse
Le palestinien assiégé
· Bois le café et mange la mouche
L’israélien
Vend le café aux américains et la mouche aux chinois.
Crie que sa sécurité est en danger.
Accuse les palestiniens d’avoir jetés la mouche dans le café.
Prétend que le hizbollah, les syriens et les iraniens sont en train de mettre aux points de nouvelles armes à base de mouches.
Décrit ce geste comme étant une atteinte aux droit de l’homme, d’un acte anti-sémite, de holocauste et de discrimination parmi les passagers de l’arche de Noé.
Ordonne immédiatement à Abbas d’arrêter les mouches de voler et de leur interdire de tomber dans les tasses de café.
Réoccupe la bande de gaza, coupe l’eau et l’électricité et détruit les habitations.
mpose aux américains une aide militaire plus importante.
Demande 1 milliard de $ pour le préjudice moral qu’il a eu en voyant la mouche dans le café.
Comprendre que la shoah amène à de telle position cynique et hâtive reste accessible. La sagesse populaire nous l’enseigne mais pas celle digne de mémoire et que cherche le juste. Voilà le radicalisme qui a servi à justifier le projet de création d’Israel ainsi que l’ont conduit les dirigeants occidentaux d’après 2nde guerre mondiale ! Rappel : Les Etats-Unis auraient pu intervenir dès le début du génocide. Ils ne l’ont fait que lorsqu’ils ont souhaité consolider les frontières idéologiques libérales face au mastodonte communiste. Quand nous savons que seule la domination les motive (darwin), même des individus tels cet écrivain devraient se demander quels intérêts ces dirigeants ont eu pour soutenir ce nouveau tracé des frontières et jusqu’où ils peuvent leurs faire confiance sans compromettre leur avenir. Salam
Pour assurer un système capitaliste injuste à l’intérieur même des frontières occidentales, rien de plus efficace que de se créer des ennemis extérieurs et de générer ainsi peur et focalisation sur ces nouveaux barbares. L’Histoire continue : nous avons beau déplorer les pratiques passées, ces stratégies ont toujours cours. Car, lorsque l’on veut instaurer la paix, nous savons que le respect de chacun en est la condition première.
Que des dirigeants (règnant) de pays occidentaux présentés comme civilisés conçoivent le blocus comme une arme adéquate alors qu’elle condamne femmes, enfants, et personnes âgées sera, avec l’Aide de Dieu, dans quelques années, reconnu comme criminel. Condamner un système et laisser des milliers voir des millions de gens mourir pour faute de soin ou de nourriture (cf. la Chine maoiste) sous prétexte qu’aucun dialogue n’est envisageable est absurde ; ce mode de communication en est un, aussi indigne soit-il. Salam
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Israël, État voyou ?
[Les soldats d’Israël ont fait de Gaza un tombeau->http://www.silviacattori.net/article430.html]
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« Ce qu’Israël fait subir aux Palestiniens est une abomination » a déclaré l’ancien Président des Etats-Unis, Jimmy Carter, lors de sa récente tournée au Moyen Orient.
21 avril 2008
M. Carter a eu, de plus, le courage de braver le courroux des gouvernements israélien et états-uniens en rencontrant, à Damas, le chef du mouvement Hamas, M. Khaled Meshal, rompant ainsi l’isolement et la diabolisation dans lesquels la diplomatie « occidentale » s’obstine à maintenir cette force politique, démocratiquement sortie des urnes en janvier 2006 [1].
Merveilleux Jimmy Carter !
Par son geste, de simple diplomatie humaine, il a, à lui seul, effacé notre honte d’appartenir à cette société « occidentale » qui continue de soutenir aveuglément un État colonial qui a effacé la Palestine de la carte et qui mène, depuis 60 ans contre un peuple sans défense, des opérations militaires à caractère terroriste, une politique d’apartheid et des assassinats ciblés dits « extrajudiciaires ».
Nous aurions apprécié que d’autres chefs d’État aient le courage de dénoncer les crimes de guerre d’Israël avec la même clarté que M. Carter.
Israël a mis le Moyen-Orient à feu et à sang. Il s’est rendu coupable de crimes gravissimes, en violation de toutes les règles du droit international. Et l’Union européenne a encore l’indécence de demander aux Palestiniens, et à leurs frères arabes, de reconnaître « le droit d’Israël à exister » en tant qu’ « État juif », ce qui reviendrait à légitimer l’apartheid et à dénier aux réfugiés palestiniens leur droit inaliénable à retourner, comme tout autre réfugié dans le monde, sur les terres et dans les maisons dont ils ont été chassés !
Comme le relevait si justement l’intellectuel palestinien Omar Barghouti, « aucun État n’a le droit d’exister comme État raciste » [2]. Un Etat qui fait régner la terreur, en tuant quotidiennement des femmes et des enfants, que leurs proches, au désespoir, retrouvent déchiquetés ; un État qui peut massacrer, comme cela s’est passé à Gaza, en l’espace de quelques jours, des centaines de civils innocents, en lançant contre eux des bombes qui dispersent des centaines de fléchettes acérées, pénètrent le corps, mutilent, tuent, génèrent des souffrances atroces, -sans que cela ne soulève , il faut bien le dire, l’indignation de nos démocraties – devrait être mis au ban des nations.
Alors que nous avons droit aux meilleurs soins, accès à des hôpitaux et des médicaments pour soulager et guérir nos maladies et nos blessures, à Gaza, les malades meurent car Israël ne laisse rien entrer et les hôpitaux sont pris pour cible. L’armée israélienne a dévasté, le 16 avril, « El Wafa Medical Rehabilitation », mettant la vie des patients et soignants en danger, les privant d’électricité et d’approvisionnement en eau, contraignant les chirurgiens à cesser d’opérer.
A Gaza, depuis une année, des blessés et des malades, qui auraient pu guérir, sont morts faute de soins. Suhha Al Jumbass, 22 ans, malade de cancer, est décédée, en ce mois d’avril effroyable, parce que l’armée israélienne lui a refusé, comme à 133 autres personnes décédées avant elle récemment, d’aller se faire soigner en Egypte.
Au lendemain du massacre de Boureij [3], le Premier ministre israélien, Ehud Olmert a eu l’arrogance de dire qu’Israël fera « payer au Hamas le prix de ce qui se passe à Gaza ».
Mais qui paye le prix des souffrances ? L’agresseur ou l’agressé qu’il met à mort ? Que peut encore faire « payer » Israël à ces enfants qu’il affame, qui souffrent de la malnutrition et dont l’état psychologique est inquiétant, et à ces milliers de malades apeurés, laissé à l’abandon faute de soins, qui vont continuer de mourir faute de médicaments ?
Comment nos sociétés peuvent-elles tolérer autant d’horreurs et d’injustices ? Pourquoi nos gouvernements se bornent-ils à appeler « les deux parties à la retenue », comme si l’on pouvait établir une symétrie entre l’occupant et l’occupé, entre le bourreau et sa victime !
Nous n’en pouvons plus de cette attitude biaisée qui ménage Israël et méprise les victimes arabes. Une résidente de Rafah nous disait récemment avec amertume : « Ils nous liquident en tirant des missiles remplis d’explosifs lourds de 3’000 pounds. Une tonne de ces explosifs ZNT est capable de raser tout un quartier. C’est un missile de ce type que l’armée israélienne a lancé contre une mosquée à Rafah et qui a détruit également quinze autres maisons. Ils nous condamnent à mourir, ils nous empoisonnent, ils nous enferment, ils nous coupent les vivres, ils nous bombardent, ils nous privent de tout accès aux médicaments, ils nous privent des produits vitaux comme le chlore pour assainir l’eau et ensuite ils nous vendent leurs laitues empoisonnées par les insecticides, à un prix exorbitant ».
Les Palestiniens ont droit à la vie et à être protégés, comme tout peuple opprimé par plus fort que lui. Jamais une guerre menée par un État colonial n’a été aussi durablement couverte par le mensonge, la désinformation, l’hypocrisie.
Même les soit disant « amis de la Palestine », les pacifistes israéliens que l’on idéalise, ne sont pas sans reproches. Car, se contenter de condamner l’occupation israélienne et ses crimes ne suffit pas à régler les torts causés. Il faut avoir l’honnêteté d’aller à la racine du problème en exigeant, non seulement la fin de l’occupation, mais également le droit au retour des réfugiés, et la fin du racisme institutionnalisé contre les Palestiniens, et cela dans un État qui garantisse des droits égaux à tous ses habitants.
Les gens de confession juive qui s’identifient à Israël ne peuvent continuer à se prévaloir des crimes commis par les nazis pour justifier l’existence d’un État raciste sur des terres volées aux Arabes.
Tout cela est inacceptable. Gaza est, pour ses habitants, une prison d’où personne ne peut sortir, hormis les Palestiniens munis d’un laisser passer VIP délivré à la « tête du client » et d’entente avec l’occupant, par l’Autorité palestinienne de Ramallah. Une Autorité corrompue, qui participe à la liquidation du Hamas et va à l’encontre des aspirations de son peuple.
Les Palestiniens, déjà brutalisés par l’armée d’occupation, ne méritaient pas cette suprême trahison.
Reste à augurer que le temps viendra où ceux qui ont commis des crimes ou qui ont servi, d’une manière ou d’une autre, les intérêts de l’occupant israélien, seront appelés à répondre devant l’histoire.
Silvia Cattori
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[1] M. Carter avait déjà suscité une tempête en énonçant des vérités qui dérangent Israël dans son livre « Palestine : Peace Not Apartheid ».
[2] Voir : [« Omar Barghouti : Aucun État n’a le droit d’exister comme État raciste »,->http://www.voltairenet.org/article153516.html] Réseau Voltaire, 6 décembre 2007.
[3] Le 16 avril, des missiles lancés par des avions et des chars sur le camp de réfugiés miséreux de Boureij, ont massacré 18 civils palestiniens, dont cinq enfants. Le même jour Fadel Chanaa, 23 ans, caméraman palestinien de l’agence Reuters, a été délibérément pris pour cible, tué avec une bombe à sous-munitions par le soldat israélien posté en face de lui dans un char.
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La paix ne s’envisage que par une attitude juste et responsable càd qui reconnait l’égale dignité des deux parties prenantes.
Que l’occident base son identité première sur le judéo-christianisme ne nous pose pas davantage de problèmes de communication bien au contraire (qu’à se revandiquer des apports grecs) : le Coran reconnait tous les prophètes qui appellent au monothéisme soit à l’extraction des passions et sa simultanée volonté commune de servir les valeurs hautes.
Tout intellectuel à la solde des intére^ts particuliers perd toute légitimité. Sa fonction est d’écouter, puis de parler pour tous les sans voix, dénoncer et proposer sans déshumaniser qui que ce soit.
Cette période du consensus est stérile car chacun doit reconnaitre ses tords, racines des maux, pour, enfin, dresser un bilan et restaurer, réparer les préjudices causés quitte à tout reprendre à zéro. Tout est possible à qui veut la paix et la dignité dûe à tous. Rappels : Il n’y a pas de terre sainte mais les Hommes peuvent aspirer à l’exemplarité. Les solutions idéales tombent rarement sous le sens mais elles existent pour qui prend la peine de les chercher. La paix exige des fondements salubres de haute qualité (humaine). Un homme politique n’intervient que dans son intére^t et non dans celui de tous. Salam
Distinguer la dite démocratie représentative (condition de succès : des saints hommes au gouvernail…) et la démocratie participative. La première use de communication lissée pour faire avancer les intérêts des quelques représentants élus. La seconde représente la volonté et les aspirations d’une population. Quand la deuxième rentrera en rigueur alors nous passerons réellement de l’oligarchie à la démocratie. Alors, la rhétorique pro^nant les droits de l’Homme pourra être prise au sérieux. Pour le moment, nous en sommes encore à l’ère du double langage et des intére^ts particuliers et non universels. NB : De l’individu au collectif : Que chacun idéalise la notion de liberté absolue relève du mythe, encore un. Car l’Homme ne trouve sa dignité et sa verticalité que dans les engagements qu’il honore et non dans une vie faite de flottements et zappings relationnels en tout genre. Par cette dernière tendance, le mental s’affaiblit et la capacité à agir convenablement s’étiole. Diagnostic : A quand LA réforme par appel public à référendum ? Sourire Salam
Prévenir la réémergence d’un nouveau rival?
Tant de mort pour arriver aujourd’hui, comme on le voit en Georgie, au résultat exactement inverse!
F
« Je cherche depuis dix ans, dit le poète, le mot juste pour décrire la fleur de l’amandier au printemps. La beauté de la Palestine dit combien l’occupant reste étranger à la nature. Et peut-être que ce que le poète peut donner de plus fort à la résistance palestinienne, c’est de trouver le mot pour dire la fleur de l’amandier ».
Présentation de l’ouvrage de M. Darwisch : Murale, Actes Sud, 2003
…
POUR NOTRE PATRIE
Pour notre patrie,
proche de la parole divine,
un toit de nuages.
Pour notre patrie,
distante des attributs du nom,
une carte de l’absence.
Pour notre patrie,
petite comme un grain de sésame,
un horizon céleste … et un abîme caché.
Pour notre patrie,
pauvre comme les ailes de la grouse,
des Livres saints … et une blessure à l’identité.
Pour notre patrie,
aux collines assiégées déchiquetées,
les embuscades du passé nouveau.
Pour notre patrie, butin de guerre,
le droit de mourir consumée d’amour.
Pierre précieuse dans sa nuit sanglante,
notre patrie resplendit au loin, au loin,
elle illumine alentour …
mais nous, en elle,
nous étouffons chaque jour davantage !
– – – – – –
À JÉRUSALEM
À Jérusalem, je veux dire à l’intérieur
des vieux remparts,
je marche d’un temps vers un autre
sans un souvenir
qui m’oriente. Les prophètes là-bas se partagent
l’histoire du sacré … Ils montent aux cieux
et reviennent moins abattus et moins tristes,
car l’amour
et la paix sont saints et ils viendront à la ville.
Je descends une pente, marmonnant :
Comment les conteurs en s’accordent-ils pas
sur les paroles de la lumière dans une pierre ?
Les guerres partent-elles d’une pierre enfouie ?
Je marche dans mon sommeil.
Yeux grands ouverts dans mon songe,
je ne vois personne derrière moi. Personne devant.
Toute cette lumière m’appartient. Je marche.
Je m’allège, vole
et me transfigure.
Les mots poussent comme l’herbe
dans la bouche prophétique
d’Isaïe : « Croyez pour être sauvés. »
Je marche comme si j’étais un autre que moi.
Ma plaie est une rose
blanche, évangélique. Mes mains
sont pareilles à deux colombes
sur la croix qui tournoient dans le ciel
et portent la terre.
Je ne marche pas. Je vole et me transfigure.
Pas de lieu, pas de temps. Qui suis-je donc ?
Je ne suis pas moi en ce lieu de l’Ascension.
Mais je me dis :
Seul le prophète Muhammad
parlait l’arabe littéraire. « Et après ? »
Après ? Une soldate me crie soudain :
Encore toi ? Ne t’ai-je pas tué ?
Je dis : Tu m’as tué … mais, comme toi,
j’ai oublié de mourir.
Extraits de l’ouvrage de M. Darwish
Ne t’excuse pas,
Paris, Sindbad/Actes Sud, 2006
…
BLOCUS POUR PANÉGYRIQUES DE LA MERS
S’envolent les colombes
S’envolent les colombes
Se posent les colombes
Prépare-moi la terre, que je me repose
Car je t’aime jusqu’à l’épuisement
Ton matin est un fruit offert aux chansons
Et ce soir est d’or
Nous nous appartenons lorsque l’ombre rejoint son ombre dans le marbre
Je ressemble à moi-même lorsque je me suspends
Au cou qui ne s’abandonne qu’aux étreintes des nuages
Tu es l’air se dénudant devant moi comme les larmes du raisin
L’origine de l’espèce des vagues quand elles s’agrippent au rivage
Et s’expatrient
Je t’aime, toi le commencement de mon âme, toi la fin
S’envolent les colombes
Se posent les colombes
Mon aimé et moi sommes deux voix en une seule lèvre
Moi, j’appartiens à mon aimé et mon aimé est à son étoile errante
Nous entrons dans le rêve mais il s’attarde pour se dérober à notre vue
Et quand mon aimé s’endort je me réveille pour protéger la rêve de ce qu’il voit
J’éloigne de lui les nuits qui ont passé avant notre rencontre
De mes propres mains je choisis nos jours
Comme il m’a choisi la rose de la table
Dors, ô mon aimé
Que la voix des murs monte à mes genoux
Dors, mon aimé
Que je descende en toi et sauve ton rêve d’une épine envieuse
Dors, mon aimé
Sur toi les tresses de ma chevelure.
Sur toi la paix
(…)
J’ai vu le pont
L’Andalousie de l’amour et du sixième sens
Sur une larme désespérée
Elle lui a remis son cœur
Et a dit : l’amour me coûte ce que je n’aime pas
Il me coûte mon amour
Puis la lune s’est endormie
Sur une bague qui se brisait
Et les colombes se sont envolées
L’obscurité s’est posée
Sur le pont et les amants
S’envolent les colombes
S’envolent les colombes
Publié dans l’ouvrage : Plus rares sont les roses, traduit de l’arabe par Abdellatif Laâbi, publié avec le concours de l’UNESCO, dans la « collection Unesco d’oeuvres représentatives », série arabe.
Source :
[http://mahmoud-darwich.chez-alice.fr/rare_roses.html->http://mahmoud-darwich.chez-alice.fr/rare_roses.html]