Du temps que j’étais écolier,
Je restais un soir à veiller
Dans notre salle solitaire.
Devant ma table vint s’asseoir
Un pauvre enfant vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Son visage était triste et beau
A la lueur de mon flambeau,
Dans mon livre ouvert il vint lire.
II pencha son front sur ma main,
Et resta jusqu’au lendemain,
Pensif, avec un doux sourire.
Comme j’allais avoir quinze ans,
Je marchais un jour, à pas lents,
Dans un bois, sur une bruyère.
Au pied d’un arbre vint s’asseoir,
Un jeune homme vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Je lui demandai mon chemin;
Il tenait un luth d’une main,
De l’autre un bouquet d’églantine.
Il me fit un salut d’ami,
Et, se détournant à demi,
Me montra du doigt la colline.
A l’âge où l’on croit à l’amour,
J’étais seul dans ma chambre un jour,
Pleurant ma première misère.
Au coin de mon feu vint s’asseoir
Un étranger vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Il était morne et soucieux;
D’une main il montrait les cieux,
Et de l’autre il tenait un glaive.
De ma peine il semblait souffrir,
Mais il ne poussa qu’un soupir,
Et s’évanouit comme un rêve.
A l’âge où l’on est libertin,
Pour boire un toast en un festin,
Un jour je soulevai mon verre.
En face de moi vint s’asseoir
Un convive vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Il secouait sous son manteau
Un haillon de pourpre en lambeau,
Sur sa tête un myrte stérile.
Son bras maigre cherchait le mien,
Et mon verre, en touchant le sien,
Se brisa dans ma main débile.
Un an après, il était nuit;
J’étais à genoux près du lit
Où venait de mourir mon père.
Au chevet du lit vint s’asseoir
Un orphelin vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Ses yeux étaient noyés de pleurs;
Comme les anges de douleurs,
Il était couronné d’épine;
Son luth à terre était gisant,
Sa pourpre de couleur de sang,
Et son glaive dans sa poitrine.
Je m’en suis si bien souvenu,
Que je l’ai toujours reconnu
A tous les instants de ma vie.
C’est une étrange vision,
Et cependant, ange ou démon,
J’ai vu partout cette ombre amie.
Lorsque plus tard, las de souffrir,
Pour renaître ou pour en finir,
J’ai voulu m’exiler de France;
Lorsqu’impatient de marcher,
J’ai voulu partir, et chercher
Les vestiges d’une espérance;
A Pise, au pied de l’Apennin;
A Cologne, en face du Rhin;
A Nice, au penchant des vallées;
A Florence, au fond des palais;
A Brigues, dans les vieux chalets;
Au sein des Alpes désolées;
A Gênes, sous les citronniers;
A Vevay, sous les verts pommiers;
Au Havre, devant l’Atlantique;
A Venise, à l’affreux Lido,
Où vient sur l’herbe d’un tombeau
Mourir la pâle Adriatique;
Partout où, sous ces vastes cieux,
J’ai lassé mon coeur et mes yeux,
Saignant d’une éternelle plaie;
Partout où le boiteux Ennui,
Traînant ma fatigue après lui,
M’a promené sur une claie;
Partout où, sans cesse altéré
De la soif d’un monde ignoré,
J’ai suivi l’ombre de mes songes;
Partout où, sans avoir vécu,
J’ai revu ce que j’avais vu,
La face humaine et ses mensonges;
Partout où, le long des chemins,
J’ai posé mon front dans mes mains,
Et sangloté comme une femme;
Partout où j’ai, comme un mouton,
Qui laisse sa laine au buisson,
Senti se dénuer mon âme;
Partout où j’ai voulu dormir,
Partout où j’ai voulu mourir,
Partout où j’ai touché la terre,
Sur ma route est venu s’asseoir
Un malheureux vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Qui donc es-tu, toi que dans cette vie
Je vois toujours sur mon chemin ?
Je ne puis croire, à ta mélancolie,
Que tu sois mon mauvais Destin.
Ton doux sourire a trop de patience,
Tes larmes ont trop de pitié.
En te voyant, j’aime la Providence.
Ta douleur même est soeur de ma souffrance;
Elle ressemble à l’Amitié.
Qui donc es-tu ? – Tu n’es pas mon bon ange,
Jamais tu ne viens m’avertir.
Tu vois mes maux (c’est une chose étrange !)
Et tu me regardes souffrir.
Depuis vingt ans tu marches dans ma voie,
Et je ne saurais t’appeler.
Qui donc es-tu, si c’est Dieu qui t’envoie ?
Tu me souris sans partager ma joie,
Tu me plains sans me consoler !
Ce soir encor je t’ai vu m’apparaître.
C’était par une triste nuit.
L’aile des vents battait à ma fenêtre;
J’étais seul, courbé sur mon lit.
J’y regardais une place chérie,
Tiède encor d’un baiser brûlant;
Et je songeais comme la femme oublie,
Et je sentais un lambeau de ma vie
Qui se déchirait lentement.
Je rassemblais des lettres de la veille,
Des cheveux, des débris d’amour.
Tout ce passé me criait à l’oreille
Ses éternels serments d’un jour.
Je contemplais ces reliques sacrées,
Qui me faisaient trembler la main
Larmes du cœur par le cœur dévorées,
Et que les yeux qui les avaient pleurées
Ne reconnaîtront plus demain !
J’enveloppais dans un morceau de bure
Ces ruines des jours heureux.
Je me disais qu’ici-bas ce qui dure,
C’est une mèche de cheveux.
Comme un plongeur dans une mer profonde,
Je me perdais dans tant d’oubli.
De tous côtés j’y retournais la sonde,
Et je pleurais, seul, loin des yeux du monde,
Mon pauvre amour enseveli.
J’allais poser le sceau de cire noire
Sur ce fragile et cher trésor.
J’allais le rendre, et, n’y pouvant pas croire,
En pleurant j’en doutais encor.
Ah ! faible femme, orgueilleuse insensée,
Malgré toi, tu t’en souviendras !
Pourquoi, grand Dieu ! mentir à sa pensée ?
Pourquoi ces pleurs, cette gorge oppressée,
Ces sanglots, si tu n’aimais pas ?
Oui, tu languis, tu souffres, et tu pleures;
Mais ta chimère est entre nous.
Eh bien, adieu ! Vous compterez les heures
Qui me sépareront de vous.
Partez, partez, et dans ce cœur de glace
Emportez l’orgueil satisfait.
Je sens encor le mien jeune et vivace,
Et bien des maux pourront y trouver place
Sur le mal que vous m’avez fait.
Partez, partez ! la Nature immortelle
N’a pas tout voulu vous donner.
Ah ! pauvre enfant, qui voulez être belle,
Et ne savez pas pardonner !
Allez, allez, suivez la destinée;
Qui vous perd n’a pas tout perdu.
Jetez au vent notre amour consumée;
Éternel Dieu ! toi que j’ai tant aimée,
Si tu pars, pourquoi m’aimes-tu ?
Mais tout à coup j’ai vu dans la nuit sombre
Une forme glisser sans bruit.
Sur mon rideau j’ai vu passer une ombre;
Elle vient s’asseoir sur mon lit.
Qui donc es-tu, morne et pâle visage,
Sombre portrait vêtu de noir ?
Que me veux-tu, triste oiseau de passage ?
Est-ce un vain rêve ? est-ce ma propre image
Que j’aperçois dans ce miroir ?
Qui donc es-tu, spectre de ma jeunesse,
Pèlerin que rien n’a lassé ?
Dis-moi pourquoi je te trouve sans cesse
Assis dans l’ombre où j’ai passé.
Qui donc es-tu, visiteur solitaire,
Hôte assidu de mes douleurs ?
Qu’as-tu donc fait pour me suivre sur terre ?
Qui donc es-tu, qui donc es-tu, mon frère,
Qui n’apparais qu’au jour des pleurs ?
LA VISION
– Ami, notre père est le tien.
Je ne suis ni l’ange gardien,
Ni le mauvais destin des hommes.
Ceux que j’aime, je ne sais pas
De quel côté s’en vont leurs pas
Sur ce peu de fange où nous sommes.
Je ne suis ni dieu ni démon,
Et tu m’as nommé par mon nom
Quand tu m’as appelé ton frère;
Où tu vas, j’y serai toujours,
Jusques au dernier de tes jours,
Où j’irai m’asseoir sur ta pierre.
Le ciel m’a confié ton cœur.
Quand tu seras dans la douleur,
Viens à moi sans inquiétude.
Je te suivrai sur le chemin;
Mais je ne puis toucher ta main,
Ami, je suis la Solitude.
Bonjour, as-salamou ‘alaykoum …
Très beau poème. La solitude est ressentie quand bien même nous sommes dans un groupe de personnes, de frères, de soeurs …
Malheureusement, nous ne sommes pas toujours là pour les autres, et vice versa … Faire attention à l’autre ne peut que renforcer les liens qui nous unissent, et les force qui nous attachent.
Au revoir, As-salamou ‘alaykoum.
juste envie de pleurer..
assalamou alaikoum mon frere tariq nous tenons toujours de vous remercier pour le travail dont tu es en train d’effectuer pour les musulmans du monde macha allah qu’allah benisse le oumma islamique afin queles coeurs s’unissent pour que la parole d’allah soit en haut et au bout de sommet!! assalamou alaikoum
Qu’est ce que la solitude?
N’est ce pas notre quotidien finalement? Qui pourrait se targuer aujourd’hui de clamer haut et fort que « Oui » il n’est pas seul?
Je ne parle pas ici de la solitude physique, solitude artificielle, celle que l’on voit, que l’on remarque chez l’autre lui reprochant presque dans notre extrême mauvaise foi qu’il fait preuve de « solitude ostentatoire » (terme cher à nos politiques!).Cette dernière n’est que la conséquence logique d’une société du « chacun pour soi » ou l’on aime soit à montrer notre solitude pour justement ne plus l’être, soit on la subit affectivement jusqu’à mourir seul, un soir d’été, dans l’indifférence totale d’une société dont nous sommes acteurs et donc entièrement responsables des perversions qu’elle engendre.
En lisant ce poème que frère Tariq a eu la bonté de nous le faire partager, j’en tire un enseignement:
toute une vie, on rencontre nos semblables, on les fréquente, on les aime, puis on se sépare…reste alors que notre tristesse qui ne trouve pour seule compagnie la solitude. Nous nous réfugions donc dans cette solitude qu’on aimerait passagère même si nous nous rendons bien compte qu’elle reviendra sans cesse dans notre vie.
A nous de faire de cette solitude dans des moments difficiles, un compagnon du réconfort, de la compassion, un compagnon venant sans cesse à notre rencontre pour nous rappeler qu’au jour du Jugement, sul nous serons face à notre Seigneur…
Wa salam
Merci encore mon frère
Salem a’leykoum,
Beau,très beau poème !!
Campagne fidèle que la solitude !
Seul le souvenir du Très Haut brise cette solitude.
Se rappeler qu’IL nous accompagne,nous écoute,nous reconforte,se confier à Lui et d’un vent doux et frais balaie toutes ces idées noires,pour ne laisser que la Paix en votre coeur.
Alors un instant de pur bonheur…
Ce sont ces instant que l’on doit se remémorer dans les moments de faiblesse,et le sourire revient instantanement…
Paix à tous !
assalam ‘alaykoum wa rahmat Allahi wa barakatouhou cher frère,
sobhanallah!!!, il y a des milliers de poèmes et tu choisis de nous proposer celui qu’entre tous je préfère!!!
ce poème qui fut expliqué l’an dernier en khâgne par une excellente élève prénommée Marie, m’a appris beaucoup de choses
je ne regrette qu’une chose, c’est que tu ne proposes pas d’exemples de commentaires de textes
Marie avait vu une chose que je n’avais pas perçue et qui m’a charmée, regarde le 4ème vers en partant de la fin, il faut en déduire une diérèse pour que le vers soit complet, et on a le choix entre « VIens » et « inquIétude », l’élève avait montré qu’en fait il n’y avait pas de choix, que c’était nécessairement « inquiétude » qui portait la diérèse parce qu’en plus de l’aspect sémantique, l’aspect formel est ici déterminant, puisque les thèmes récurrents de ce magnifique poème sont entre autres la question de l’identité et la question du double, et on les perçoit dans ce terme si on le prononce syllabe après syllabe, ça donne « un-qui-es-tu-deux », donc au centre la question de l’identité laquelle est entourée par le dilemme qu’amène la question du double, dualité réelle ou simple « reflet », « miroir » comme il est dit
avais-tu déjà vu cette construction?
j’avoue que j’en ai été d’autant plus impressionnée que je ne l’avais pas remarquée
merci encore pour avoir choisi ce poème (pourquoi au fait? est-ce aussi celui qui emporte ta préférence?)
je réitère ma suggestion, un commentaire serait bienvenu, on pourrait percevoir des choses qui nous étaient restées cachées, et on pourrait aussi voir quelle est ta méthodologie d’approche, ça pourrait être utile en plus d’être agréable
j’attends avec impatience de voir ce que tu proposeras ensuite!
assalam ‘alaykoum wa rahmat Allahi wa barakatouhou
excuse moi tu va trouvé sa un peu étrange mé il ny pa qq1 ki peu m’aidé a trouvé du soutien en se ki concerne l’ entré ds l’islam
si vous pouvez m’aider merci de me repondre a l’ adresse suivante
[email protected]
j’ai besoin d’aide pour étudier le texte de La nuit de décembre j’ai besoin de réponses aux questions suivantes :
.le nombre stophe réservé au narateur et le nombre pour la vision ! et la disproportion que ça crer ? merci pour votre aide
Salam,
je sais pas si je peux t’aider parce que j’ai pas compris tes questions. Mais mets ton mail je t’écrirai et on verra. salam.
ps: Si c’est pas trop tard.
Salam alaykoum,
C’est effectivement un très beau poème et un bon choix, en ce qui me concerne. Les autres « nuits » de Musset sont tout aussi bien.
Salam alikoum Cher haje ,
Après la lecture de touts ces beaux poèmes, je n’ai plus qu’à refaire l’odo, les ablutions, si l’on est fleure bleue et que mon coeur est en ébullution tout devient enivrant comme la chanson de Bruel un paysage, un coucher de soleil tout nous transporte au septième ciel. Je dis Macha Allah ce que Allah a germé dans le coeur de chacun de nous et que suivant ce que l’on fait de son coeur. On récolte ce qu l’on a semé. Comme cela est dit dans le hadite il y a une partie dans le corps si elle est pure tout le corps est purifié et si il est impure, corrompu et bien tout suit. Heureusement que là où je me trouve, il fait très chaud, les douches ne sont pas de trop. Je vous remercie pour ces moments d’évasion et que Allah vous prèserve de tout mal.
Salame Alikoum cher frère Tariq,
Après réflexion et après avoir passée une nuit blanche, je peux me permettre de répondre à ce message avec plus de tenue. Veuillez excuser ce que j’ai dit cela a été un dérapage involontaire de ma part.
Ceci dit je me suis rendu compte depuis peu le déclic et tout d’un coup tout devient limpide en lisant ce poéme qui avant « une certaine situation » ce poéme n’aurai rien révelait et que là j’ai l’impression de vivre tout à fait ce qui se dit dans ce poéme. Je ressent quelques chose de magique et je suis en train de me demander si ce n’est pas « the power of Love » qui lorsque cela arrive, fait que le secret est dévoilé. Tout devient claire. Quand pensez-vous Cher frère Tariq. Vous savez l’Amour avec le Coran en plus ; vous avez toutes les cléfs du mystère de la vie.
N’est-il pas dit qu ‘en lisant le Coran quotidiennement Allah nous transmet les secrets de la vie et les miracles de la vie. Alors la Vision reçu cinq ,sur cinq et avec plaisirs je vous confierai ma douleur. Mais j’espère que j’en aurai pas trop, car j’ai eu ma dose. Mais la vie est plein de rebondissement alors bonne route le Solitaire. A bientôt Cher frère Tariq Salame Alikoum
Bismiallah rahme Rahime, Salame alikoume.
Dans notre salle solitaire. Devant ma table vint s’asseoir, un pauvre enfant vêtu de noir, qui me ressemblait comme un frère. Son visage était beau, pensif, avec un doux sourire. Il me fit un salut d’ami et se détournant à demi. J’étais seul dans ma chambre un jour. Qui me ressemblait comme un frère, il était soucieux de ma peine il semblait souffrir, mais il ne poussa qu’un soupir et s’évanouit comme un rêve.
En face de moi vint ,s’asseoir son bras maigre cherchait le mien et mon verre, en touchant le sien se brisa dans ma main débile. Un an après, il était nuit où venait de mourir mon père, au chevet du lit vint s’asseoir. Ses yeux étaient noyés de pleurs comme les anges de douleurs. Je m’en suis si bien souvenu que j’ai toujours reconnu, à tous les instants de ma vie. C’est une étrange vision et cependant, ange ou démon.
J’ai vu partout cette ombre amie. Lorsque plus tard, las de souffrir, pour renaître ou pour en finir ; j’ai voulu m’exiler en France.
Qui donc es-tu que dans cette vie, je vois toujours sur mon chemin ? Ton doux sourire a trop de patience, tes larmes ont trop de pitié. En te voyant, j’aime la providence, ta douleur même est soeur de ma souffrance elle ressemble à l’Amitié.
Qui donc es-tu ? tu n’es pas mon bon ange, jamais tun ne viens m’avertir, tu vois mes maux (c’est étrange!) et tu me regardes souffrir et je ne saurais t’appeler. Qui donc es-tu, si c’est Dieu qui t’envoie ? « Le ciel m’a confié ton coeur ».
Tu me souris sans partager ma joie, tu me plains sans me consoler. Ce soir encor je t’ai vu m’apparaître (Rêve), c’était une triste nuit, l’aile des vents battait à ma fenêtre, j’étais seul, courbé sur mon lit, j’y regardait une place chérie, tiède encore d’un baîser brûlant. Et je sentais un lambeau de ma vie qui se déchirait lentement. Tout ce passé me criait à l’oreille, qui me faisaient trembler la main, larmes du coeur par le coeur dévorées et que les yeux qui les avaient pleurées ne reconnaîtront plus demain.
Je me disais qu’ici-bas ce qui dure, je me perdais dans tant d’oubli et je pleurais, seul, loin des yeux du monde, mon pauvre Amour enseveli. J’allai le rendre, et n’y pouvant pas croire en pleurant j’en doutais encor.
Ah ! faible femme « la solitaire », orgueilleuse insensée, malgré toi, tu t’en souviendras !
Pourquoi, grand Dieu ! mentir à sa pensée ? pourquoi ces pleurs, cette gorge oppréssée, ces sanglots, si tu n’aimais pas ? Oui tu languis,,tu souffres,et tu pleures sur le mal que vous m’avez fait
Eternel Allah ! toi que j’ai tant aimée, si tu parts, pourquoi m’aimes-tu ? A Nice, au penchant des vallées, partout où,sous ces vastes cieux, j’ai lassé mon coeur et mes yeux, saignant cette plaie. Je dis « LA HOULA OILA QUOUATA ILLA BI ALLAH EL ALIEL ADIME »
Traînant ma fatigue après lui, j’ai suivi l’ombre de mes songes, j’ai posé mon front dans mes mains.
Un malheureux « Solitaire » vêtu de noir, qui me ressemblait comme un frère. Est-ce un vain rêve ? est- ce ma propre image que j’aperçois dans ce miroir ?
Dis-moi pourquoi je te trouve sans cesse assis dans l’ombre où j’ai passé. Qui donc es-tu visiteur solitaire, pour me suivre sur terre, mon frère (ma moitiè) qui m’apparait qu’au jour des pleurs ?
Ne soit pas effrayé par cette vérié c’est Allah le tout puissant qui l’a décidé. Voilà la cléf du mystère de la vie L’Amour, le vrai.
Si tu pars, pourquoi m’aimes-tu ? « Aimer et apprendre à s’en aller.
« Je ne suis ni Dieu ni démon Ceux que j’aime, je ne sais pas de quel côté ils s’en vont leurs pas, sur ce peu de fange où nous sommes. Le ciel m’a confié ton coeur.Où tu vas, j’y serai toujours jusqu’au dernier de tes jours où j’irai m’asseoir sur ta pierre.
« INNA LIALLAH OI INNA IALLLAH RAJIHJOUNE ».
Ami, je suis la Solitude. Salame Alikoum. LE POUVOIR DE L’AMOUR LE CORAN EL KARIME;
bonsoir Mr Ramadan, je dois avoué que ce texte est l’un des plus beau que je n’ai jamais lu ! c’est simple mes yeux n’ont pas voulu quitter l’ecran ! merci de me l’avoir fait découvrir et bonne continuation .
Que Dieu vous protège vous et les votres !
ET LA TERRE SE TRANSMET COMME LA LANGUE
Ils sont rentrés
Au terme du long tunnel à leurs
miroirs, et rentrés
Quand solitaires ou rassemblés, ont
retrouvé le sel de leurs frères et
délaissé
Les légendes de la défense des places
pour l’ordinaire des mots
Ils ne lèveront plus s’ils veulent,
mains ou bannières aux miracles
Ils sont rentrés célébrer l’eau de leur
existence, et ordonner cet éther
Marier leurs fils à leurs filles, faire
danser un corps dans le marbre estompé
Suspendre à leurs plafonds tresses
d’oignons, cornes grecques et ail pour
l’hiver
Traire les pis de leurs chèvres et
nuages qui ont coulé des livrées des
colombes
Ils sont rentrés aux confins de leur
obsession, à la géographie de la magie
divine
Au tapis de feuilles de bananier dans
la terre des tracés anciens
Une montagne sur la mer
Derrière les souvenirs deux lacs
Un littoral pour les prophètes
(…)
Jamais partis, jamais arrivés. Leurs
coeurs sont des amandes dans les rues.
Les places étaient plus vastes qu’un
ciel qui ne les recouvrait point. Et la
mer les oubliait. Ils distinguaient
leur nord de leur sud, lâchaient les
colombes de la mémoire vers leurs
premières tourelles et capturaient chez
leurs martyrs un astre qui les guidait
à l’ogre de l’enfance. Chaque fois
qu’ils disaient : Nous y sommes ? le
premier d’entre eux dégringolaient
l’arc des commencements. Toi le héros,
laisse-nous que nous puissions te
porter vers une autre fin. Périsse le
commencement ! Toi le héros ensanglanté
des longs commencements, dis-nous,
longtemps encore notre voyage ne sera
que commencement ? Toi le héros qui gis
sur les pains d’avoine et le duvet des
amandes, nous embaumerons de rosée la
plaie qui tarit ton âme, nous
l’embaumerons du lait d’une nuit
éveillée, de la fleur de l’oranger, de
la pierre qui saigne, du chant, notre
chant, et d’une plume prise au phénix.
Et la terre se transmet comme la langue
Leur chant, pierre qui racle le soleil.
Ils étaient bons et ironiques
Ne connaissaient danse et mizmar qu’aux
funérailles des camarades partants
Ils aimaient les femmes tout comme les
fruits, les principes et les chats
Comptaient les années par l’âge de
leurs morts et partaient pour les
obsessions
(…)
De quel songe s’élever ?
Lequel rêver ?
Avec quoi pénétrer dans le jardin des
portes ?
Et l’exil est l’exil
Et ils savaient leur chemin jusqu’à son
terme et rêvaient
Venus du lendemain à leur présent, ils
savaient
La destinée des chansons dans leurs
gorges et rêvaient
De l’oeillet du nouvel exil sur la
clôture de la maison, savaient
Le sort des faucons s’ils se fixent
dans les palais, et rêvaient
Du combat de leur narcisse avec le
paradis quand il devient leur exil, et
savaient
L’avenir de l’hirondelle quand le
printemps l’embrase, et rêvaient
Du printemps de leur obsession qui
viendrait ou ne viendrait, et savaient
Ce qu’il advient lorsque le rêve naît
du rêve
Et savaient, et rêvaient et rentraient
et rêvaient et savaient et rentraient
et rentraient et rêvaient et rêvaient
et rentraient
IL NOUS MANQUAIT UN PRESENT
Partons tels que nous sommes :
Une dame libre
Et son ami fidèle.
Partons ensemble dans deux chemins.
Partons tels que nous sommes, unis
Et séparés.
Rien ne nous fait mal,
Ni le divorce des colombes
Ni le vent autour de l’église …
Ou le froid au creux des mains.
Les amandiers n’ont pas assez fleuri.
Souris et ils fleuriront encore
Entre les papillons de tes fossettes.
Sous peu nous aurons un autre présent.
Retourne-toi, tu ne verras
Qu’exil, derrière toi :
Ta chambre à coucher,
Le saule de la place,
Le fleuve derrière les immeubles de
verre
Et le café de nos rendez-vous … tous,
tous
Prêts à se muer en exil.
Soyons donc bons !
(…)
Partons, tels que nous sommes :
Une femme libre
Et son ami fidèle
Partons tels que nous sommes.
De Babylone, nous sommes venus
Avec le vent
Et vers Babylone, nous marchons …
Mon voyage n’était pas suffisant
Pour que, sur ma trace, les pins
Se changent en mots de louanges du lieu
méridional.
Nous sommes bons ici. Vent du nord,
Notre vent, et méridionales, les
chansons.
Suis-je une autre toi ?
Et toi, un autre moi ?
Ce n’est pas mon chemin à la terre de
ma liberté,
Mon chemin à mon corps
Et moi, je ne serai pas moi à deux fois
Maintenant que mon passé a pris la
place de mon lendemain,
Que je me suis scindée en deux femmes.
Je ne suis ni orientale
Ni occidentale
Et je ne suis pas un olivier qui a
ombragé deux versets.
Partons donc.
» Pas de solutions collectives aux
obsessions personnelles. »
Il ne suffisait pas d’être ensemble
Pour être ensemble …
Il nous manquait un présent pour voir
Où nous étions. Partons tels que nous
sommes,
Une femme libre
Et son vieil ami.
Partons ensemble dans deux chemins.
Partons ensemble
Et soyons bons …
(…)
Plus rares sont les roses
S’envolent les colombes
S’envolent les colombes
Se posent les colombes
Prépare-moi la terre, que je me repose
Car je t’aime jusqu’à l’épuisement
Ton matin est un fruit offert aux
chansons
Et ce soir est d’or
Nous nous appartenons lorsque l’ombre
rejoint son ombre dans le marbre
Je ressemble à moi-même lorsque je me
suspends
Au cou qui ne s’abandonne qu’aux
étreintes des nuages
Tu es l’air se dénudant devant moi
comme les larmes du raisin
L’origine de l’espèce des vagues quand
elles s’agrippent au rivage
Et s’expatrient
Je t’aime, toi le commencement de mon
âme, toi la fin
S’envolent les colombes
Se posent les colombes
Mon aimé et moi sommes deux voix en une
seule lèvre
Moi, j’appartiens à mon aimé et mon
aimé est à son étoile errante
Nous entrons dans le rêve mais il
s’attarde pour se dérober à notre vue
Et quand mon aimé s’endort je me
réveille pour protéger le rêve de ce
qu’il voit
J’éloigne de lui les nuits qui ont
passé avant notre rencontre
De mes propres mains je choisis nos
jours
Comme il m’a choisi la rose de la table
Dors, ô mon aimé
Que la voix des murs monte à mes genoux
Dors, mon aimé
Que je descende en toi et sauve ton
rêve d’une épine envieuse
Dors, mon aimé
Sur toi les tresses de ma chevelure.
Sur toi la paix
(…)
J’ai vu le pont
L’Andalousie de l’amour et du sixième
sens
Sur une larme désespérée
Elle lui a remis son cur
Et a dit : l’amour me coûte ce que je
n’aime pas
Il me coûte mon amour
Puis la lune s’est endormie
Sur une bague qui se brisait
Et les colombes se sont envolées
L’obscurité s’est posée
Sur le pont et les amants
S’envolent les colombes
S’envolent les colombes
Mahmoud Darwich
Ce texte est un voyage, un accès au mystère su sacré et de la mémoire.
Une merveille et un cadeau.
Merci infiniment.
La solitude, interprétée par la jeunesse : «La solitude, c’est d’être entouré de gens, mais penser à celle qui manque»
en y pensant j’annule le manque et je donne naissance au souvenir
Un soir, en fermant les paupières et
en remettant à Dieu mon âme,
pour la nuit ou pour la vie,
Je Lui ai demandé de la guider…
Dans le songe d’un doux sommeil,
et sous un toit,
Où régnait la sérénité,
et qui semblait être le notre…
J’ai touché sa main,
je l’ai reconnu.
Au réveil, il était l’aube…
il était
vendredi.
~~
C’était nous
et
ce sera nous…, n’est-ce pas ?
~~
Qu’Il nous protège et nous accorde de vivre pleinement cet amour.
Sa présence, c’est notre force et notre amour.
Ameen.
~~
C’est tellement Beau …
Sa présence, c’est notre force et notre amour.
Ameen.
Qu’Il nous protège et nous accorde Sa proximité…Ameen
Qu’Il éclaire notre route de Sa lumière…
C’était nous et ce sera nous…En Lui
Insha’Allah
~~
Combien de fois,
Mes yeux ont lu et relu le songe d’un doux sommeil par Lui accordé… ?
Combien de fois,
Mon esprit a pensé que ce cadeau, nous était destiné… ?
Combien de fois,
Ma conscience a voulu interroger, sans y arriver… ?
Combien de fois,
Mon cœur a pleuré parce qu’il percevait la vérité… ?
Mes yeux, mon esprit, ma conscience et mon cœur ont eu raison de s’exprimer ?
~~
Le temps est passé…
Lecture, relecture
Pensées
Hésitations
Larmes
Interrogation
Révélation.
~~
Merci infiniment à Lui pour cette précieuse rencontre
et à vous pour la révélation du songe d’un doux sommeil par Lui accordé.
Ameen.
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Il y a un temps pour tout.
Un temps pour la rencontre.
Un temps pour le temps.
Un temps pour le songe.
Un temps pour le signe.
Un temps pour le temps.
Un temps pour la découverte.
Un temps pour l’interrogation.
Un temps pour le temps.
Un temps pour la question.
Un temps pour la révélation.
Un temps pour le temps.
Et un temps pour le vivre.
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Insha’Allah
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Il y a tous ces temps,
Et il y a le mystère,
Le miracle d’une rencontre qui ne semblait pas devoir être.
Et qui est.
Qui nous dépasse.
Un temps pour tout.
Un temps pour le temps,
Et un temps pour le vivre,
Un temps offert,
Et le temps du partage.
Merci …
Quelqu’un un jour avait écrit
que l’Amour a temps … toujours
Un temps sans fin …
C’est beau . . .
Infiniment …
C’est la grâce qui rend beau
Tout ce qu’elle rencontre …
Recontrer Son amour …
Était, est et sera
Un pur miracle de Grâce …
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Ecoute, te souviens-tu de ces mots
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-Le mystère
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…« La vie est révélation et lorsque notre cœur et notre intelligence se tournent vers Sa Révélation, nous comprenons un peu le sens, le mystère, le sens de ce mystère. Il y a plusieurs façons d’aimer : Le Très Doux nous offre l’amour avec l’essence même de notre nature et nous invite à continuer notre quête de l’amour, des êtres, de la Création, de Son amour. »…
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-L’amour se manifeste
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…« Aimer au nom de ce que l’on sent, parce qu’on le sent « vraiment »…
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-L’amour est plus fort que la distance
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…« On peut apprendre à aimer, au-delà de ce qui est, l’horizon qui nous unit. Se dépasser pour Lui, chercher ensemble la route qui mène à Sa lumière… aimer le sens, le chemin, autant que la destination et le destin. Un effort continué, un jihâd de l’amour. Lever les yeux devant et apprendre cet amour et la liberté. »…
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-L’amour est un don
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…« L’Unique nous appelle, nous invite et nous dit « Va ! Aime ! Aime du plus profond de ton être ! »…
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Extrait de : Aimer ? par Tariq Ramadan
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J’écoute, je me souviens, je comprends, j’accueille.
Le mystère, le don, tout ce qui nous dépasse et nous entraîne en Son Amour.
De toutes les fibres de son être, ressentir l’irréductible de ce mystère, et la nécessité du chemin.
Et aimer, et encore aimer.
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Aimer et ressentir Son Amour
Du coucher au lever du jour
Ressentir l’irréductible mystère, le bonheur
Comme la beauté, le sourire d’une fleur.
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La plus extrême simplicité est beauté pure.
Du coucher au lever du soleil, l’étoile la plus belle, du lever au coucher du soleil la fleur la plus modeste chantent l’Amour. Et le Rappel. Et l’irréductible mystère qui nous attire auprès de lui. Humains tournesols, nos coeurs vers la Lumière.
….
« Quand l’homme et la femme deviennent un, tu es ce un. Quand les unités sont effacées, tu es cette unité. Tu as façonné ce “je” et ce “nous” afin de pouvoir jouer au jeu de l’adoration avec toi-même, afin que tous les “je”, les “tu” deviennent une seule âme, et soient à la fin submergés dans le Bien Aimé. »
Jalla eddine er Rûmi, le saint de Konya
(trouvé sur le site Hommes et faits, article : L’amour de Dieu et le soufisme de Leïla Souggari)
…
Cheminer vers Lui ensemble et séparés, toujours plus proches, s’Il nous l’accorde dans Son infinie bonté.
C’était déjà et c’est enfin … ouvert ,,, comme une fleur au printemps s’ouvre au soleil … tant d’amour, tant d’ouverture, tu te rappeles … qui le disait ? Il faisait le cultiver, Lui donner tout ,,, combien de fois… les épreuves ,,, elles sont beniés… L’apprendre en « solitude » pour apprendre le Vide ,,, et par Sa grâce … le vivre …
Oui, c’est enfin ouvert… le flot d’amour s’écoule librement…
Bénies soient les épreuves. Elles sont guide pour qui sait être patient, accompagné par Sa grâce.
Même si en certains moments sombres et douloureux, on ne le sait même plus.
Et puis, vient le moment, au coeur de la solitude, où il faut bien lâcher prise, oublier ses certitudes et accompagner ce qui naît. Se lève alors le soleil et fleurit le printemps.
Une étape de l’apprentissage, une nouvelle saison…
Car le chemin continuera. Pourrait-il en être autrement?
Au mystère, à la Vie, à l’Amour.
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J’aime cette suavité de la pensée
Cette grâce qui transporte l’être aimé
Ces petits mots qui réchauffent le cœur
Soleil, étoile, fleur
Et le Rappel
L’essentiel
Et puis aussi, l’irréductible mystère qui
Nous attire auprès de lui
Car nous sommes les amants tournesols
Nos cœurs vers la Lumière s’envolent.
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…
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Le texte : L’amour de Dieu et le soufisme de Leïla Zouggari, me parle.
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J’approuve que l’acte d’amour ne doit pas se faire de façon irréfléchie dans l’insouciance.
Dieu choisit les rencontres – une femme, un homme – et le couple vivant l’amour devient un et se donne mutuellement à Lui, ainsi les amants reviennent à la source : Dieu.
Faire l’amour c’est rencontrer Dieu, n’est-ce pas ?
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…
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Cheminer vers Lui ensemble et séparés, toujours plus proches, s’Il nous l’accorde dans Son infinie bonté.
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Ameen
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Depuis longtemps déjà, même avant, je savais la dimension sacrée de l’acte d’amour (on dit : « faire l’amour » : on pourrait dire « être l’amour », « respirer l’amour », « se fondre en amour »,…). L’on m’avait même ri au nez et dit, pour l’avoir exprimé, que c’était les traces de mon éducation chrétienne….
Je savais bien que non. Qu’il ne s’agissait pas de conditionnement, mais de l’expérience vécue d’un au delà du deux, d’une présence ineffable, d’un mystère profond, d’un appel. Au travers, au delà de l’amour éprouvé pour l’autre, et par cet amour. Je le savais, je l’éprouvais, mais ne pouvais le partager. Je n’avais pas les mots. Quelque chose manquait. Une sensibilité, une vision partagée. Et sans doute, la reconnaissance de Sa présence.
Ce n’est pas facile dans le monde d’aujourd’hui, où la rencontre d’un homme et d’une femme peut être tellement banalisée. Tant de « rencontres » à la surface de l’être… Tant de solitudes à deux, de face à face vides. Tant d’êtres recherchent l’amour et ne rencontrent que fantômes. On cherche l’autre, on attend de lui une solution, mais on a oublié de se chercher, de chercher le sens…
Oui, je le crois, je le sais, faire l’amour, pour ceux qui s’aiment – par Sa grâce- d’âme à âme, pour deux coeurs simples et sincères, cela peut être l’expérience partagée du retour à la Source. Approcher le mystère. Répondre à Son appel.
Dans l’innocence première.
Cheminer ensemble, toujours plus proches, où que tu sois, où que je sois, qu’Il nous l’accorde, dans Son infinie bonté. Il nous déjà tant et tant donné…Qu’Il en soit infiniment loué.
…
Je t’offre la beauté sauvage de ce vol de touterelles entrevu sur la route et la joie simple des tulipes qui ont décidé, les belles, aujourd’hui, de sortir leurs robes colorées.
Cheminer vers Lui ensemble et séparés, toujours plus proches … s’Il nous l’accorde dans Son infinie bonté.
Ameen
Pourquoicette rencontre ne devait pas etre ?
elle a eu lieu, donc elle devait etre dans le destin de chacun. le destin. Une rencontre eternelle, en Lui. Ne jamais l’oublier. Le ciment de cette rencontre, une aspiration commune a etre aimer de Dieu et a aimer Dieu.
Deux destins se sont rencontres. Dieu est Grand, Aimant, et Doux, et rapproche de Sa grace qui Il veut (Exalte soit Son Nom.
Etait évoqué :
« Le miracle d’une rencontre qui ne semblait pas devoir être. »
« ne semblait pas »… et non pas « ne devait pas être ».
Juste pour souligner l’inattendu, le surgissement sans signes annonciateurs. Rien qui ne corresponde à un schéma connu.
Quiconque m’aurait dit une heure avant : dans une heure, par un regard, tout ton être vibrera jusqu’à ta dernière cellule, ta vie basculera, je l’aurais pris pour un fou ou un plaisantin.
Et dans les jours qui ont suivi, pourquoi ai-je été habitée de cette confiance qui m’a fait te chercher … et te trouver!? Jamais auparavant je n’aurais eu une telle audace tranquille. Et j’ai su les mots et tu as su les mots.
Oui, elle devait être, cette rencontre. Elle devait être mais ni toi ni moi ne le savions. Ni avant ce jour, ce jour semblable aux autres, ni même après, pendant un certain temps. « L’amour qui vient à toi n’est pas celui que tu recherches ».
Oui, deux destins se sont rencontrés par Lui, en Lui. Une rencontre cimentée par l’Amour. Un rapprochement par Lui accompli. Une rencontre d’éternité.
Nous le savons aujourd’hui. Soyons-en heureux et infiniment reconnaissants. Une telle Grâce! De ton âme frémissante à mon âme frémissante court le courant de la Vie. Ce cadeau est notre responsabilité. Donner autour de nous ce que nous recevons. Donner sans compter, tant que nous serons là.
Notre voie n’est pas celle de la facilité. Mais elle est éclairée de beauté et de bonté.
Dieu est Grand, Aimant et Doux et rapproche de Sa grâce qui Il veut (Exalté soit son Nom).
Salam
perplexité…Interrogations…Je ne sais de quel songe vous parlez, le mien se distingue du votre. Je ne sais de quelle rencontre vous parlez, la mienne fut celle d’une vie…Une vie à laquelle on renonce pour Lui.
Le miracle d’une rencontre qui a eu lieu car elle devait avoir lieu…
Elle nous dépasse tout simplement.
La confiance est là.
Une soeur qui vous aime en Dieu
Je ne sais qui parle à qui. Qui me connaît sait le sens de mon message. Pistes brouillées. Malaise. La clarté m’est nécessaire. Je ne peux parler à qui je ne reconnais pas.
Que Dieu protège ceux qui s’aiment, où qu’ils s’aiment.
Je partage votre confusion et votre prière…
Il sait Lui qui parle à qui.
Que Dieu protège ceux qui s’aiment, où qu’ils s’aiment.
Que Dieu vous accorde la sérénité
Insha’Allah
Merci pour le signe rassurant.
Qu’Il m’accorde et vous accorde, après ce trouble, la sérénité.
A la confiance, à l’amour.
…
Les oiseaux sur les branches se sont tus. La paix du soir est descendue.
Qu’elle baigne les coeurs.
C’était nous, mais je ne le savais pas encore.
Il y a eu ton songe, il y a eu le mien. Un signe pour toi, un signe pour moi. Et finalement, un signe pour nous. Nons songes d’hier pour demain.
C’était nous et ce sera nous, s’Il nous l’accorde.
Je Lui rends infiniment grâce pour un cadeau inattendu.
Et Lui demande qu’il nous aide à toujours respecter ce quIl nous a offert.
Soyons doux et reconnaissants, soyons amis, amants, frère et soeur, gardons la rose et le lilas au coeur. Et le soleil de la bonté.
Que soit …
Ce soleil aimant …
Chaleur frémissante
D’Amour qui s’offre à tous …
C’était, est et sera
notre Reconaissance
Pour le Cadeau merveilleux
Qu’Il nous a offert
Un Bouquet de tendresse …
Pour un Cœur de douceur
Son Amour ,,,
Il nous trouve, Il nous prend,
Il nous conduit …
Il reste . . .
C’est beau de Le reconnaître
de Le partager ,,, de Le vivre
en toute simplicité
Par Sa grâce …
Don de Son infinie bonté
C’est une expérience de vie…Partagée
Un soleil aimant qui brille sur des coeurs assoiffés d’Amour…
Il ne nous appartient pas, il passe a travers les âmes qui Le cherchent…
Mais son amour est mon amour et celui-ci ne se partage pas.
C’est lui et c’est moi…Son cadeau pour l’éternité
insha’Allah
Son amour est mon amour …
C’est lui et c’est moi
Son cadeau pour l’éternité
Insha’Allah
Oui,
Son cadeau pour l’éternité
Insha’allah.
Et mon âme reconnaît la tienne, et se tient auprès d’elle, à travers les difficultés de cette vie terrestre.
Comment pourrait-elle faire autrement, quelles que soient nos fragilités? Il nous aide à les traverser.
Il nous garde et nous protège. Il nous aime et nous L’aimons.
Pardon.
Ami, vois-tu. C’est ça que je suis. Le frère, la soeur. Dans un coin de ton coeur. Surtout les jours de pleurs. Et la solitude. Du temps que j’étais écolière, c’est toi qui fut le père. Et tes prières. Et ton visage triste et beau. Et tes mots. Maintenant je suis le reflet. Parce que je ne puis oublier. Je te reconnais. Et sur ta route je viens m’assoeir. Je suis l’image. Ton apprentissage.
Dieu t’aime et te regarde, Il te garde.
c’est ce genre de poeme simple,facile et bourré d’une grande richesse , d’un tresor emmotionnel immense que l’on devrais nous proposé d’étudier en premier a l’école et tout particulierement dans les guettos et je pense savoir de quoi je parle.C un texte que je viens de decouvrir et heureux de l’avoir decouvert.
Merci l’equipe de Tariq Ramadan.com
Ami, vois-tu. C’est ça que je suis. Le frère, la soeur. Dans un coin de ton coeur. Surtout les jours de pleurs. Et la solitude. Du temps que j’étais écolière, c’est toi qui fut le père. Et tes prières. Et ton visage triste et beau. Et tes mots. Maintenant je suis le reflet. Parce que je ne puis oublier. Je te reconnais. Et sur ta route je viens m’assoeir. Je suis l’image. Ton apprentissage. Dieu t’aime et te regarde, Il te garde.
Tu es toujours dans un coin de mon coeur. Le frère, la soeur. J’apprends. Je chûte. Et me relève. Je te reconnais et je n’oublie pas. Tu es sur ma route. Une grâce.
Dieu me garde. Qu’Il te garde.
En Son amour.
~~
Amour, amour, amour
D’hier, d’aujourd’hui et de demain
Amour toujours, amour sans fin*
Ni «.»* ou alors «…»*
~~
Amour sans fin, présent à tout instant, sur le chemin du coeur.
Tu m’accompagnes et je le sais.
Une dame seule et son ami fidèle, ensemble et séparés.
Que Sa grâce nous préserve et nous garde toujours en innocence.
~~~
Faim d’amour, présente à tout instant, sur le chemin du cœur.
Je t’accompagne et tu le sais.
Amants fidèles, distants mais proches.
Que l’Amour nous enveloppe de Son Amour et nous garde toujours en amour.
~~
Merci de ces mots précieux, qui font perler mes larmes et venir mon sourire. Eblouie du miracle. Par Sa grâce..
Oui, nous sommes en route, proches malgré la distance.
Que Son Amour nous garde dans cette proximité sur le chemin du coeur.
Dans l’air vif de la nuit
Découpant le feuillage,
S’offre au regard
La lune
Habillée de lumière.
Tout près, en harmonie,
L’étoile.
Le fil de la Beauté.
Fidélité.
Par Sa grâce.
–
Dans l’air vif de la nuit
–
Deux constellations pensives
–
Ecoutent le silence en silence
–
Caresser l’émotion des coeurs enamourés
–
Instants de tendresse
–
D’amour et de fidélité partagés
–
Par Sa grâce.
Merci de ce cadeau, cette belle surprise, merci pour la beauté. Merci.
Bissmiallah rahmane rahime . Que Dieu vous garde et vous protège et vous donne la santé le bonheur et l’amour. Je vous aime en Dieu et plus encore. J’ai besoin de vos paroles qui font du bien à mon coeur et raffirme ma foi pour être plus proche de Dieu. Les conférences se font de plus en plus rare sur la côte d’azur à Nice. Je sort d’un grand chagrin d’amour et mon seule remède c’est vos paroles dans vos cassettes. L’amour de Dieu est un imense bonheur qui vous rapproche de Die et vous donne la paix dans votre coeur. Je prie pour vous et votre famille. Je vous aime en Dieu alors continué à sillonner le monde et à répandre de l’amour partout où vous allez. Salame alikoume oi rahmatou allah oi barakatou.
Le voeu était beau…
Etait…
Evanoui, le fil ténu…
Négligé…
L’indulgence a grandi, mais le pur élan n’est pas revenu.
Brisé sur le mur du silence.
Tu es là dans mon esprit, et je prie pour toi.
Mais mon coeur est vide.
Le souvenir est là -si longtemps côte à côte au delà des distances-, pas le présent.
Tristesse.
Chacun sur son chemin. Qu’Il nous soit miséricordieux.
A toi
Il faut oublier à jamais le fil ténu… c’est fini et il faut
passer à autre chose.. c’était écrit, Dieu a scellé la fin de cette histoire déjà finie avant de commencer….
Qu’Il t’accorde Grâce et Amour – c’est tout ce qu’il reste et restera…
En Sa grâce
D’hier, d’aujourd’hui, de demain,
Sans fin…
« Je te reconnais. Et sur ta route je viens m’assoeir. Je suis l’image. Ton apprentissage. »
…
Invitation à méditer sur ce qu’est la reconnaissance…
Les bouddhistes nous parlent du monde de l’illusion…
C’est drôle, ces prisons que nous construisons autour de nous, parce que ce n’est que nous que nous voyons chez les autres…
Sauf par une grâce..
Mais qui peut dire l’authenticité d’un sentiment de grâce.
Qu’Il te garde.
Ils n’ont pas tort, les bouddhistes…
Peut-on être vivant et libéré des illusions?
D’expérience en expérience, la désillusion…
Reste, si la sensibilité consent à ne pas s’émousser, la contemplation de la nature…
Et une immense solitude.
Pourquoi faut-il autant de courage pour vivre ?
Salame alikoume. Je me ballade sur votre site mon cher frère Tariq et je retourne vers tout ces poèmes qui m’ont ouvert le coeur et qui sont magique. Tout ces poèmes ont fait fondre le bloc de glace que j’étais en une femme heureuse et épanoui grâce à vos parole d’amour de Dieu que vous répandez autour de vous la lumière divine. Je découvre en moi une liberté qui a délié tous les noeuds qui ont attaché mon coeur et mon corps. J’ai reçu l’amour de Dieu a comblé mon vide, mes silences ma solitude. Le Saint coran a ouvert la porte de mon coeur et c’est magique. Je n’ai jamais écris aucun poème de toute ma vie et voilà qu’aujourd’hui et depuis maintenant quelques années je me découvre apprenti poète. Je découvre tout l’amour que j’ai refoulé au fond de mon coeur et qui ont été conservé par la froideur de l’iceberg que j’étais l’amour de Dieu me métamorphose et la magie de l’amour me transporte dans les nuages, dans le septième ciel toute à proximité d’Allah soubhanahou oi taala. Je n’oublierai jamais ce bonheur que j’ai vécu et que je vais continuer à vivre avec mes prières, avec le saint Coran avec l’amour de mes frères et mes soeurs qui emplissent ce site merveilleux où l’amour se rencontre à chacun de vos textes. Je dis macha Allah pour tout vos travaux mon cher frère et qu’Allah illumine votre coeur et y réside la paix du coeur et de l’âme. Je prie Dieu pour tout ce bonheur q’Allah préserve ce cadeau don du ciel don du Supreme don ELADIM EL AALA ELKARIM ELWADOUD EL RAHMANE RAHIM ELQUODOSSE ELJEBARE EL HAFID EL REZAKE …..99 noms dont le centième est EL HOBE L’AMOUR DE DIEU. Salame Alikoume.
Un beau poême pour ceux qui le comprenne… Bon coup de coeur.
papillon blanc de neige.
PS: celle qui aime Le Créateur des cieux et de la terre plus que tout au monde.
Salam,
Ah solitude quand tu nous tiens !