REVUE MEDIAInterview de Tariq Ramadan par Robert Ménard (Reporters sans Frontières ) parue dans la Revue MEDIA du mois de mars 2005.
Comment avez-vous réagi à l’assassinat du cinéaste Theo Van Gogh par un Néerlandais de confession musulmane, en novembre 2004 ?
J’étais aux Pays-Bas juste auparavant, invité par la Ministre de l’Intégration. J’ai tout de suite pris une position extrêmement ferme condamnant le meurtre et appelant les musulmans à s’exprimer clairement contre de cet acte. J’ai également demandé aux médias de faire preuve de prudence, de ne pas verser dans la généralisation à l’endroit de « la communauté musulmane ». Ce qui n’a d’ailleurs pas toujours été le cas : certains, des journaux plutôt à droite, ont expliqué que la présence musulmane remettait en cause la tradition libérale des Pays-Bas.
Est-ce à dire que vous acceptez que l’on soit aussi violent que Theo Van Gogh l’était à propos de l’islam ?
On peut être critique, très critique. Néanmoins quand Van Gogh dit « les musulmans sont des baiseurs de chèvres », il n’est plus dans la critique, il insulte. Dire des choses pareilles – même si on a le droit de les dire – est grossier et stupide : on n’est plus dans le débat d’idées et l’on cherche à provoquer des réactions passionnées et non maîtrisées.
Vous êtes donc pour l’interdiction de tels propos ?
Non. J’appellerais plutôt les citoyens hollandais à la distance critique. La meilleure façon de réagir à l’insulte, c’est de l’ignorer. Theo Van Gogh a tenu des propos indignes qui cherchaient sciemment à blesser, il fallait passer sa route . Il y a néanmoins une différence entre l’insulte et l’incitation à la haine comme ce fut le cas sur Internet où on a pu lire : « Les musulmans, il faudrait les rassembler et les mettre dans des chambres à gaz. » Il s’agit d’une incitation à la haine raciste qui rappelle quelque chose de douloureuse mémoire en Europe. Dans ce cas, c’est le droit qui doit trancher. On est dans l’ordre de l’inacceptable mais le gouvernement hollandais, interpellé, a malheureusement refusé d’intervenir.
Quand Michel Houellebecq dit : « l’islam est la religion la plus con du monde », êtes-vous choqué ? Et approuvez-vous ceux qui le poursuivent en justice ?
Non. Je suis d’ailleurs intervenu sur Europe 1 pour m’opposer à la démarche de la Mosquée de Paris qui avait poursuivi Houellebecq. Les citoyens de confession musulmane ne sont pas très habitués aux formes de la liberté d’expression qui ont cours en Europe : ils ne sont par exemple pas habitués à ce que l’on se moque de la religion, musulmane ou autre. Il faut donc, face à la critique, la provocation ou la moquerie, qu’ils apprennent à prendre une distance critique, à relativiser ou à ignorer.
Je suis opposé aux démarches de justice dans ces cas de figure : ils font partie d’un univers culturel. J’ai lu par exemple le texte de Salman Rushdie. Même si je ne le trouvais inutilement provocateur et peu sophistiqué sur le plan littéraire, j’étais contre la fatwa.
Cette attitude vaut pour les sociétés musulmanes ?
Le principe de la liberté d’expression n’est pas négociable. Mais on ne peut pas ignorer les univers culturels et les réactions possibles. Le droit est le produit d’une histoire de mentalités. Aujourd’hui, dans le monde musulman, si on instituait une liberté d’expression totale, on aurait un décalage entre ce que permettrait la loi et ce que pourraient tolérer les gens culturellement ou émotionnellement. Il faut qu’on y fasse attention. Le développement des mentalités vers davantage de liberté d’expression, c’est un processus qui s’accompagne de pédagogie. Dans le cas contraire, ce serait vécu comme l’imposition d’un mode de pensée étranger, intrusif, imposé par le seul rapport de domination. Le rejet serait inéluctable.
Cela ne vaut d’ailleurs pas seulement pour le monde musulman. Quand j’étais en Côte d’Ivoire et que je discutais avec l’archevêque d’Abidjan, il exprimait des craintes vis-à-vis de « cet Occident où on se permet de dire n’importe quoi sur le christianisme ». L’accès à une plus grande liberté d’expression doit marier l’évolution des mentalités et les réformes légales.
Mais il faut aller dans ce sens ?
Mettons-nous d’accord : qu’on puisse avoir un regard critique, prendre de la distance ou faire preuve d’humour, oui. Les lois doivent le permettre et le protéger. Je n’irais, quant à moi, pas promouvoir en Afrique ou en Asie l’insulte, la provocation stupide et le non respect de la sensibilité des gens. Il n’est certes pas question de verser dans une sorte de dictature du droit où la provocation et l’humour seraient sanctionnés, mais je pense qu’il est bon que chacun fasse un usage responsable de sa liberté : quand on vit avec des gens d’autres cultures, d’autres sensibilités, d’autres religions, un peu de mesure ne peut faire que du bien. Nos consciences doivent parfois prendre la mesure d’enjeux de coexistence et se maîtriser alors même que les lois se doivent de garantir la liberté d’expression. Il ne s’agit pas d’une question de loi, mais simplement de responsabilité personnelle
La Cour européenne des droits de l’homme explique qu’il faut accepter les propos choquants, y compris pour la majorité de la population.
Cela va dans le sens de mon propos. Choquer, ce n’est pas violer. Choquer, ce n’est pas insulter ou blesser. Choquer peut être constructif mais violer la sensibilité de quelqu’un, le provoquer à seule fin de lui faire mal, cela n’apporte rien ! Je n’aimerais pas que des lois sanctionnent ces attitudes, mais je pense qu’il serait bon de s’armer d’une pédagogie du vivre ensemble qui nous apprenne à les éviter
France 2 vous a récemment consacré un reportage très critique. Comment avez-vous réagi ? Avez-vous été choqué, blessé ou violé ?
Aucun des trois. Cela n’a rien à voir avec la liberté d’expression. J’ai seulement posé une question à France 2 : « Est-ce que le film que vous avez diffusé répond à la déontologie journalistique ? » Je n’ai pas demandé que ce reportage soit déprogrammé. Il m’aurait simplement paru juste que sur le plateau on fasse venir quelqu’un qui ait un regard critique sur ce film. D’ailleurs, les producteurs du magazine « Temps présent » de la Télévision suisse romande, à qui ce reportage a été proposé, ont souligné de nombreux problèmes. M. Sifaoui, le journaliste, a été témoin contre moi lors d’un procès ; mes « amis » ne font qu’émettre des impressions et ne sont questionnés sur aucun fait réel, etc. De plus, affirmer que j’ai fait interdire une pièce de Voltaire* à Genève en 1993 est un mensonge. Lors de notre confrontation à Europe 1, j’ai demandé que l’on questionne le maire de Genève à ce sujet. Cela n’a pas été fait. Ce ne sont que quelques exemples parmi une dizaine d’autres manquements graves.
Caroline Fourest, dans son livre « Frère Tariq », affirme pourtant que vous êtes intervenu pour que le metteur en scène ne bénéficie pas de la subvention qui lui aurait permis de monter sa pièce.
Chacun répète la même histoire sans jamais vérifier les faits. C’est faux ! Il aurait suffi d’un coup de téléphone à la chargée des affaires culturelles de la ville de Genève* pour constater que je ne suis nullement intervenu. A l’heure où le maire prend la décision de ne pas accorder la subvention de 300 000 francs suisses demandée – il explique que c’est trop et qu’en plus, cela va froisser les musulmans – je suis en Egypte et je ne suis même pas au courant de l’affaire. Plus tard, quand le metteur en scène me met en cause et parle de censure, je lui adresse une lettre ouverte dans laquelle je lui demande seulement de s’expliquer sur le choix de cette pièce. Il me répondra qu’un artiste n’a pas à expliquer ce qu’il fait. Au même moment, j’enseignais la pièce Mahomet de Voltaire à mes étudiants ! Intéressant pour un censeur… Toute cette histoire est un mensonge.
Vous condamnez donc cette interdiction de fait ?
Bien sûr, s’il s’était agi de censure mais il fut question de budget trop important ! Je connais, j’ai beaucoup lu et j’apprécie Voltaire et je serais le dernier à vouloir le censurer.
Vous trouvez que les médias sont de mauvaise foi vis-à-vis de vous ?
Je n’ai absolument pas de vision paranoïaque ou diabolisante des médias. J’ai compris aujourd’hui que c’était souvent une affaire de personne. Je crois beaucoup au journalisme de proximité : informer sur le plan local, prendre le temps, éviter la pression de la vitesse. Il ne s’agit d’en espérer de la complaisance mais simplement une plus grande disponibilité qui permet de mieux connaître l’objet d’étude, les réalités du terrain et les gens dont on parle. J’attends aussi beaucoup des médias alternatifs que l’on peut trouver sur le net : ils sont aussi un contre-pouvoir efficace.
Les grands médias seraient injustes à votre égard ?
Ce n’est pas une question d’injustice, mais je trouve qu’il y a beaucoup de simplification. La vitesse de l’information essentialise les approches et on s’accommode d’étiquettes. Je ne dirais pas de certains journalistes qu’ils sont injustes, mais qu’ils sont pressés et sous pression. Ils connaissent parfois mal leur sujet, notamment l’islam ou les musulmans. J’en ai rencontré sur le terrain qui ont été réellement impressionnés par la dynamique positive qu’ils ont pu y constater: de retour dans leur rédaction, ils se sont entendu expliquer qu’ils s’étaient fait avoir par mon habilité, ma fourberie ou mon soi-disant « double discours ».
Comment expliquez-vous justement que tant de gens vous accusent de duplicité ?
Le nombre n’est en rien une preuve aujourd’hui : allez sur Internet et vous verrez que les mêmes accusations sont simplement répétées des milliers de fois mais jamais vérifiées ou réellement argumentées. Mon discours est original et nuancé : pour certains, que l’originalité et la nuance d’un musulman dérangent, je suis forcément ambigu et manipulateur. D’autres veulent décrédibiliser mon discours parce que mes critiques dérangent, notamment quand je fais la différence entre l’antisémitisme que je condamne et la critique de l’Etat d’Israël que je revendique. Enfin, il faut savoir que je fais face à des critiques au sein du monde musulman parce que je n’hésite pas à dire des vérités qui fâchent.
Il y a aussi ceux qui comparent vos discours…
Permettez-moi d’ajouter qu’il existe des procédés très malhonnêtes pour prouver mon double discours. On prend trois mots ici, trois mots là, et on construit un discours qui n’est pas le mien. C’est par exemple le montage odieux de Bernard-Henri Lévy sur mon supposé soutien au GIA. Quand on revient à la source et qu’on compare ce qu’il me fait dire à ce que j’ai dit réellement, c’est de la malhonnêteté intellectuelle. Dans son livre « Frère Tariq », Caroline Fourest procède de la même façon. C’est inacceptable !
Sur un autre plan, le double discours aurait été de dire à Sarkozy devant six millions de personnes : « Je condamne la lapidation comme vous voulez me l’entendre dire. » Je lui ai dit ce que je dis partout : « Moratoire sur la lapidation ! » comme j’ai affirmé moratoire sur les châtiments corporels et la peine de mort. Cela veut dire, arrêtons cela tout de suite, sans aucune exception, « moratoire absolu ! » Ouvrons le débat dans le monde musulman et nous verrons que l’absence de consensus doit nous faire cesser ces pratiques. Voilà ma position, il n’y a pas de double discours, pas d’ambiguïtés et ma position est aussi claire que celle d’Amnesty International.
Vous regrettez d’avoir publié un texte mettant en cause une liste d’intellectuels juifs, lors du Forum social européen d’octobre 2003 ?
Ce n’était pas une liste d’ « intellectuels juifs ». Il n’y avait pas de liste. La chose est claire : avant de le publier, j’ai envoyé ce texte à quinze personnes, dont certaines sont des intellectuels français, et dont certaines se revendiquent du judaïsme, laïc, athée ou orthodoxe. Le titre n’emploie pas les termes « intellectuels juifs ». C’est vrai, dans le corps du texte, j’aurais dû mettre « juifs et non-juifs » pour être aussi clair dans ma formulation que dans mon esprit. Je n’attaquais pas les gens sur leur judaïsme, mais sur deux caractéristiques communes : ce sont des intellectuels médiatiques, et ils prennent aujourd’hui des positions, sur le plan national et sur le plan international, qui sont dangereuses. Sur le plan international, un soutien total à Israël. Sur le plan national, l’affirmation que le nouvel antisémitisme en France est arabo-musulman. Pour moi, ces affirmations sont graves : pour se protéger d’un racisme, on stigmatise toute une communauté. C’est un discours communautariste. Exemple archétypal : Alain Finkielkraut. Il était un universaliste, mais il est en train de se fermer aux réalités de ce pays, en stigmatisant continuellement les arabo-musulmans. Bernard-Henri Lévy est un homme dangereux : peu honnête et maître des jugements binaires tout à fait caricaturaux. J’ai admis le déficit de formulation mais je revendique la substance du texte.
Un déficit de formulation ?
L’écart entre ce que vous pensez et la façon dont vous le dites : je ne visais pas ces personnes parce qu’elles étaient « juives ». Je ne connais pas cette tentation, ce n’est pas moi, ma formulation ne devait laisser planer aucun doute. Sur la fond, une année plus tard, ce qui est en train de se passer en France, et notamment sur le plan des médias, me donne raison. Il y a aujourd’hui un discours médiatique sur la question de l’islam qui « islamise » les problèmes. Or il faut distinguer les choses : les problèmes sociaux sont des problèmes sociaux et l’islam n’a rien à voir là-dedans, je le répète depuis vingt ans. Pourtant, les journalistes mettent trop souvent l’appartenance musulmane des acteurs. Au fond, c’est leur propre perception qui fait des musulmans « des musulmans » avant qu’ils puissent être reconnus comme « des citoyens » à part entière. Les journalistes sont des médiateurs entre les citoyens et la représentation que ces derniers ont de leur société. D’aucuns, en étudiant parfois mal les sujets qu’ils traitent, en restant à la surface des perceptions, en n’apportant pas d’éléments nous permettant d’aller au-delà des peurs, produisent les fractures qu’ils prétendent vouloir éviter.
On a le droit d’être islamophobe ?
Oui, on a le droit d’être con. On a le droit d’être islamophobe aussi.
[* Médias a appelé Erica DEUBER, directrice du département des affaires culturelles de la ville de Genève de l’époque, qui a confirmé les propos de Monsieur Ramadan.]
essalam alykum;
je remercie le dr tarik ramadhan . il a montré qu’on peut etre musulman et intelecte en meme temps,dans une republique ravagée par la perversion mediathique.par ailleurs,je ne comprend pas les français est ce qu’ils n’arrive pas à comprendre ce qui se passe ou alors ils sont dopés dès leur jeune age par cette anticulture mediatique.
les medias et le grand commerce de la communication ont interet à gonfler l’actuel et le poids de l’actualité pour faire vivre les espris au jour le jour:regarder vite vite ce film , vite ce livre, il vous concerne immidiatement,hatez-vous, ne soyez pas dépassés, metez-vous à jour, aujourd’hui n’est plus comme hier, l’isalam veux reconquérir l’europe, pour ne pas dire la plus recente église a été batie au moyen age et le nombre des monques ne cesse de s’acroitre.or, l’islam de la republique n’est pas venu d’ailleurs mais il est né ici; mohamed et fatima sont des français comme jack et stephanie. en fait, cette ralité dérange certains français haut placés.
mon frère tarik, merci encore pour vos efforts et votre sincerité.j’aurai aimé voir en france des « ramadhans » maghrebins car l’équilibre de l’information aurait été un peu equilibré mais je garde l’espoir.
Il faut le reconnaître, nous les musulmans en répondant aux insultes par d’autres insultes on donne de l’importance aux premiers. Si on avait évité de désigner en public Salman Rushdie, il ne serait pas devenu célèbre, il n’aurait pas fait long feu vu que ses livres n’étaient jamais lus.
Tout a fait d’accord.
j’aimerai bien savoir en quoi ces sujets peuvent facher? Pourquoi ne peut on pas s’accepter tout simplement.?Doit on faire un mélodrame d’un rien et diaboliser les musulmans au moyen de vagues accusations qui ne prouvent absolument rien?
je me rend tout simplement compte que loin de toute logique et de tolérance (ne parlons même pas de respect mutuel et d’acceptaion) les gens ne comprennent et n’acceptent pas l’islam ni les musulmans. C’est trés dommage, la fiction prend le pas sur la réalité et je ne vois pas trop ou mène toute cette diabolisation…
Sachez Monsieur Ramadan que je vous respecte en tant ecrivain et sociologue et que j ai beaucoup de respect pour vos idées mais n’avez vous pas des fois le sentiment de vous battre inutilement contre des gens qui n’écoutent rien à vos propos et qui vous dénigrent?N’en avez pas assez d’essayer de prouver encore et encore que vous ne tenez pas de double langage et que vous n’avez rien d’un menteur,extremiste,beau parleur et que sais je encore? Je vous souhaite bien du courage car il vous en faudra pour essayer de convaincre des êtres sourds et aveugles qui ont choisi avant même de comprendre.Sachez que je vous admire beaucoup et que vos débats sont trés interressants et passionnants. J’aime particulièrement la rigueur et l’humour décapitant que vous utilisez quand il s’agit de défendre vos idées. c’est assez drôle en fait mais continuez et bon courage (allah ‘awan) lol.Vous etes sans aucun doute le dartagnan musulman dont nous attendions si impatiemment la venue lol so Buongiorno.
Etudiante.
salam (paix)
je suis étonné par l’analyse objective et la volonté de comprendre de ce forum. REFLEXION n’est pas un vain mot. Pour répondre a l’interrogation de ce message; a quand un français/musulman ou l’inverse pour ne froisser personne « hic »; s’exprimera régulièrement sur les problèmes de notre société. Quand les médias auront compris que investigations ne rime pas avec lynchage. observé,écouter,analysé,comprendre et surtout TOLERER peux largement se combiné DIEU MERCI.
A chaque fois c’est pareil, les interlocuteurs sont choisis sur le volet; des jeunes de la cité sans espoir et qui plus est incisif pour parler d’un sujet qui les dépasse. il y a très longtemps que les médias ont fuis les cercles universitaires ou foisonne une multitudes d’idées et de raisonnement qui pourrais éclairés nos concitoyens
Que la paix soit sur vous et continuons avec l’aide de dieu.
Tariq, Tariq, Tariq….
Salam aleikom,
Juste un mot pour dire que les pseudos intellectuels comme Finkielkraut, BHL, Sfeir déversent leur haine de l’islam en prétendant défendre la république et la démocratie, mais n’ont en fait qu’un seul but: dévaloriser l’islam et les musulmans par leur racisme! La preuve la plus concrète je l’ai eu en entendant Antoine Sfeir dire chez une certaine maison d’édition qu’il fallait publier un livre sur le problème de la démocratie dans les pays arabes car « cela marche bien », autrement dit cela fait vendre!! Donc je pense qu’il est très grave que les médias nationaux accordent du crédit et un écho médiatique à de faux experts qui mentent délibéremment pour salir toute une communauté. D’ailleurs leur racisme et leur duplicité sont de plus en plus clairs à la face du monde comme le prouvent les propos tenus récemment par Alain Finkielkraut sur les Antillais sur une radio à destination de la communauté juive. Ses propos racistes et communautaristes ne sont pas médiatisés et ne choquent pas la horde des « bien pensants »!!! C’est consternant de voir à quel niveau se rabaisse Finkielkraut et quelle est sa haine de l’Autre…
SALAM.
Salam Alaykoum,
J’ai commencé à lire ce texte, puis je suis arrivé à:…Dire des choses pareilles – même si on a le droit de les dire – est grossier et stupide : on n’est plus dans le débat d’idées et l’on cherche à provoquer des réactions passionnées et non maîtrisées.
Euhhh…On a le droit de dire des choses comme cela ? Je rappelle que le prophète était musulman…Quel est donc ce droit qui prône l’anarchie? Je crois qu’on commence à s’habituer à être insulté. On n’a pas le droit de tout dire…Y-a-t-il un juriste dans la salle ?
En fait de réactions passionnées et non maîtrisées…il à été servi,
Qu’Allah rende son jugement pour cette insulte!
Qu’Allah l’interroge et lui explique ce que le mot droit comporte d’exigences et ce que le droit d’Allah implique.
Elles sont belles les relations humaines du 21°Siecle!
Salam Alaykoum
Samir
Je pense, ainsi que vous le dîtes, que la critique doit être plurielle. Ainsi, de même que l’on doit se permettre de critiquer des intellectuelles pour leur allégeance à un état étranger et pour leur manque d’honnêteté vis-à-vis du pays dans lequel ils vivent et qu’ils se doivent de servir, on a le droit, parfois le devoir, d’interpeler, voir d’interroger les concitoyens de confession différente avec lesquels on vit pour leur pratiques cultuelles ou culturelles qui nous interpellent et qui nous paraissent parfois étranges, voir dérangeante. C’est le « bien-vivre ensemble » dans une société multiculturelle et multicultuelle qui est en jeu.
Des propos que confirme le plus grand nombre. Ainsi le site internet Oulala.net déclare : « Pourtant, Alain Finkielkraut paraît être gêné par ce phénomène qui semble nuire au double discours qu’il reconnaît tenir. Le premier semble destiné à l’ensemble de la communauté française tandis que le second serait réservé à la communauté juive. Ceci est bien étrange car il n’y a pas si longtemps, un intellectuel basané de confession musulmane, Tariq Ramadan pour ne pas le nommer, a subi et continue à subir un formidable lynchage médiatique au motif qu’un double discours lui était reproché : le premier pour l’ensemble de la communauté française et le second pour la communauté arabo-musulmane.
Ajoutons à ceci que ce double discours, reconnu par Alain Finkielkraut, est empreint d’un communautarisme habituellement combattu et condamné avec vigueur par tous les grands défenseurs de la laïcité et pourfendeurs du communautarisme. Cette fois-ci, ceux-ci sont restés désespérément muets. Ne devraient-il pas pourtant le condamner comme le fut l’islamologue suisse ? Visiblement il y a une subtilité qui nous échappe et qui pourtant est suffisamment importante pour justifier cette différence de traitement. »
salam,je voudrais tout d’abord mettre en évidence ma stupéfaction devant les commentaires de vos articles qui relèvent pour la plupart plus du suivisme que du commentaire ou de la critique.comme si l’amour qui vous est porté visait la préservation de votre image public plutot que de votre etre et des principes que vous essayer de porter et que vous défendz par vos paroles.
que pensez vous d’enfant qui insulteraient l’islam,comment devraient réagir les parents?vous dites dans une de vos cassettes concernant un père qui obligeait sa fille à enlever le foulard voir à la frapper pour qu’elle ne le portent pas(à vérifier)de ne pas porter de jugement envers le père.Sans vouloir comparer le père à un enemi le prophète leva une armée pour une femme comme vous le dites souvent.ne faudrait-il pas se lever devant l’injustice d’un père au moins par la parole?pour revenir au cas de l’enfant, le jugement serait-il aussi suspendu pour une non application de préscrption ou plus grave d’une rebellion envers la religion?il me semble que concernant la question des parents vous aiyer un problème dans la compréhension des maqassid ach charia
une perception tristement traditionnaliste et peu réformiste sur ce sujet mr ramadan.
parlant de la liberté d’expression un grand homme nous a quitté je parle de françois xavier vervchave qui lutta dans la dénonciation de la franceafrique dcontre la terreur que les dictateurs africains avec la complicités de la france perpépétuaient.il est bien triste
votre silence sur cet homme surtout quand vous rendez hommage à un criminel comme le pape jean paul 2, complice de chose pas pas trés clair chez le seigneur des mondes:al malik yawmi d din,comme sa visite chez pinochet que vous dénoncé au nom du principe universel de la justice en islam.ici l’universalité du principe de justice disparait étonnament quand une lecture pseudo religieues(les chrétiens plus proche des croyants mais le verset cite les raisons, de plus la proximité en islam est condtionné pr la conscience de justice) de la vie d’un etre rend la présense du religieux la dénonciation de l’injuste inéxistante.parce qu’il y a du religieux on se tait sur l’injustice.quel trahison sinon un manquemet au principe de justice islamique que vous défendez si fermement sur d’autre sujet.
aussi il faut arreter la critique de ce que font les gens pour aller vers la reflexion de pourquoi ils font ces choses.exemple pourquoi des personnes se contentent du jopurnal de 20 h.salam.al hamdou lillahi maliki qouddousou s salamou al moumin
Bonjour Frére Tarik
En ce mois sacrée j’ai l’immense plaisir de t’adresser tout mes voeux de sagesse et j’espère que Dieu se passera de nos pêcher et on lui demandera amplement pardon;
pour les attaques que vous subissez, faut vraiment être stupide pour ne pas remarquer cette indifférence puisque l’Islam est devenu à l’ordre du jour dans tout les plateaux de télevision et le débat est toujours centralisé sur les axes de l’Islam, alors que je trouve pas l’utilité de vous justfier pour autant on sais qui tu es, et comment est votre vision en élaborant les situations,et ce que vous donnez comme bon conseilles…etc Laissez lés dans leurs tourmente et leur phobie( je classe ça comme une phobie) car ils ont vraiment un problème ces gens là, sans aucune raison ils attaquent une Religion pourqui ?C’est parce que c’est la vrais et en plus ils le savent très bien; j’espère que mon message vous parviendra et je vous souhaite beaucoup de courage et vous avez tout mon soutiens.
Assalam aleykoum Ya Tariq;
C’est avec un plaisir nouveau que je visite votre site et toujours agreablement surprise de la justesse et de la précision de votre propos.J’apprecie les nuances que vous y mettez et je comprend de mieux en mieux ma religion.Cela elargit mon horizon et Dieu merci.Quand j’ai commencé à lire Frére Tariq ma 1 ere reaction était de le jeter (étant médusée par les propos)mais votre photo était en couverture ,la somme d’argent utilisée la dedans tout ceci m’a découragé.Heureusement que je n’ai pas suivi ma 1 ere intuition car j’y ai decouvert quand meme des informations.Ceci dit Dieu seul sait ce qui adviendra demain et je trouve courageux de les affronter avec les armes du langage via les medias.Bonne route que la paix soit avec vous.Votre soeur Khadija.
« Qui se justifie s’accuse »
C’est triste et navarnt même, qu’il faille se justifier à chaque intervention suceptible à chaque fois de remettre en cause tel intélectuel ou tel courant de pensé unique.
J’estime que mr Bernard Henry Levy, cet homme de lettres qui se dit savoir les réalités du monde car il les a longuement étudiées, puisse un jour me traité d’antisémite profonde. cela me pousse à réclamer des justifications individuelles de sa part. Mais non on réclame à chaque fois des justifications, des rectifications voire des excuses au seul intélectuel qui se revendique de ma culture arabisante et pas religieuse car à mes yeux, Mr Ramadan est un intélectuel alerte, cultivé, éveillé et in fine honnête face aux réalitées economiques et sociales de ma condition de vie de jeune femme française qui évolue en Europe.
C’est navrant de se justifier et je persiste à dire qu’il faille cesser toutes justifications et assumer un courant de pensée glabalisant et qui est représentatif de nos idées et de notre vision des choses.
Arrêtons de se justifier car on s’accuse. Nous n’avons à rien à rectifier rien à modifier c’est la réalité qui parle pour nous.
MAGNIFIQUE!!!!!merci Madame pour ces belles paroles ,le seul défaut que je trouve à Mr Ramadan c’est qu’il se sent obligé de se justifié e croyant expliqué.merci.
j’aimerai pouvoir en discuter car tariq ramadhan m’inpressionne beaucoup..sihem alger
salam,que pensez-vous de ce que devient rsf?merc.salam
Juste pour dire que je suis juif, que j’aime israel plus que tout, même si je ne cautione absolument pas le mal qu’ils font aux palestiniens… mais je suis completement d’accord avec vous par rapport au pseudo intelectuel finkielkrot. je ne tolere aucun de ses propos, j’en ai marre qu’ils attaquent des personnes sous pretexte que celles ci critiquent moderement israel… Il faut arreter de l’inviter sur des plateaux télé, et d’ailleurs c’est ce genre de personnes qui generent l’antisemitisme
POUR UN MONDE MEILLEUR
J.