Une étude complexe
Il existe néanmoins plusieurs niveaux de lecture dans des domaines tout à fait distincts. Il faut d’abord avertir le lecteur de la construction même du texte. Le Coran a été révélé, par séquences inégales et parfois par chapitres entiers (sourates), sur une durée de vingt-trois années. Le texte, dans sa composition finale, ne suit pas l’ordre chronologique ni d’ailleurs la logique d’un ordre thématique strict. Deux impressions surgissent au moment de la lecture : la répétition des histoires de Prophètes et des formules et des informations qui renvoient à des situations historiques particulières que le Coran ne précise pas. La compréhension, à ce premier niveau de lecture, exige du lecteur un double travail : si la répétition est, sur le plan spirituel, un rappel et une revivification, elle exige, sur le plan intellectuel, un travail de recomposition. Les histoires d’Eve et d’Adam ou encore de Moïse, par exemple, sont rapportées à plusieurs reprises avec des éléments différents sans être contradictoires : c’est à l’intelligence humaine de recomposer la trame de la narration afin de réunir tous les éléments permettant d’appréhender les faits. Cela n’est pas suffisant. Il faut encore tenir compte du contexte auquel se réfèrent les faits narrés : tous les commentateurs, sans distinction d’écoles de droit, sont d’accord pour dire que certains versets du texte révélé (notamment ceux qui font référence à la guerre, mais pas uniquement) parlent de situations précises qui ont eu lieu au moment de leur révélation. Il est impossible, sans rapport à la contingence historique, d’en tirer des enseignements bruts sur telle ou telle dimension de l’islam : ici, l’intelligence est invitée à observer les faits, à les étudier en fonction d’un environnement et à en tirer des principes à travers une étude dialectique du texte et du contexte. Travail exigeant qui requiert une étude, une spécialisation et une grande prudence, nous dirions même une extrême pudeur, intellectuelle.
Le second niveau de lecture est non moins exigeant. Le texte coranique est avant tout l’énoncé d’un message dont le contenu est d’abord d’ordre moral. Au fil de ses pages se construit l’éthique musulmane, ses fondements, ses valeurs et sa hiérarchie. Ainsi, une lecture linéaire, qui ne respecte pas la chronologie ni la distinction des genres de l’énonciation, est de nature à désorienter le lecteur et à produire des incohérences voire des contradictions. Il convient, lorsque l’on tente de déterminer les contours du message moral de l’islam, d’aborder le texte sous un autre angle : alors que les histoires des Prophètes s’élaborent, d’élément en élément, à partir des narrations répétées mais toujours différentes, l’étude des catégories de l’éthique nécessite d’abord une approche globale du message puis ensuite l’extraction, en fonction des différents domaines de l’agir humain, des principes et des valeurs qui constituent ladite morale. Les modalités de ce second niveau de lecture sont exactement à l’opposé du premier mais elles le complètent et permettent aux ulama’ le passage de la narration d’une histoire prophétique à la codification de son enseignement spirituel et éthique.
Il reste encore un troisième niveau de lecture qui nécessite une immersion spirituelle et intellectuelle profonde dans le texte et le message révélés. Il s’agit ici d’extraire (istinbât) les prescriptions islamiques quant aux exigences de la foi (arkân al-imân), à la pratique religieuse et à ses fondements (arkân al-islâm). Plus généralement, il s’agit de déterminer les catégories et la hiérarchie des lois et des règles (al-ahkâm) qui vont permettre d’offrir à la conscience de chacun et au commun des musulmans un cadre de référence quant aux obligations, aux interdits, aux règles essentielles (al-usûl) ou secondaires (al-furû’), au domaine du culte (al-‘ibadât) ou à celui des affaires sociales (al-mu’âmalât), etc. La lecture du Coran ne suffit pas ici : non seulement l’étude des sciences du Coran (‘ulûm al-Qur’ân) est une condition mais la connaissance d’un pan entier de la tradition prophétique s’impose (‘ulûm al-hadîth) car elle est la référence première de la mise en application du message coranique par le Prophète (BSL) lui-même. Ainsi il est impossible, à la seule lecture du Coran, de savoir comment prier : il faut le concours des traditions prophétiques authentifiées pour déterminer les règles de la gestuelle de la prière, premier pilier de l’islam. On le voit, ce troisième niveau de lecture exige des connaissances et des compétences singulières qui ne peuvent s’acquérir que par un travail approfondi sur les textes, l’environnement et, bien sûr, la connaissance familière de la tradition classique et séculière des sciences islamiques. Dans ce domaine, il est non seulement dangereux, mais fondamentalement erroné, de se permettre de gloser sur les prescriptions musulmanes et la pratique à partir d’une simple lecture du Coran. Certains musulmans, à partir d’une approche littéraliste ou dogmatique, s’engagent dans des interprétations tout à fait fausses et inacceptables des versets qu’ils n’ont ni les moyens, ni parfois l’intelligence, de mettre en perspective vis-à-vis du message global, de la chronologie ou des circonstances de la révélation (asbâb an-nuzûl). Des orientalistes, des sociologues ou des commentateurs non musulmans leur emboîtent parfois le pas en extrayant du Coran des passages qu’ils analysent en faisant fi de tous les outils méthodologiques utilisés par les ‘ulamâ’.
Il faut encore ajouter qu’au-delà de ces différents niveaux de lectures, on devra encore tenir compte des différentes interprétations proposées par la grande tradition classique de l’islam. Certes, tous les musulmans considèrent que le Coran est la dernière révélation divine, mais depuis l’origine, il fut clair, et les Compagnons même du Prophète (BSL) l’ont vécu au premier chef,que l’interprétation des versets était plurielle et qu’il existait donc, dans le respect des normes sémantiques, une diversité acceptée de lectures parmi les musulmans. D’aucuns ont d’ailleurs faussement avancé que c’est à cause du fait que les musulmans croient que le Coran est la parole de Dieu que l’interprétation et la réforme leur est impossible. Cette croyance serait la cause de l’impossible approche historico-critique du texte révélé. L’élaboration des sciences coraniques, les outils méthodologiques utilisés par les ‘ulamâ’ ainsi que l’histoire de l’herméneutique et des commentaires du Coran (tafâsîr) prouvent que cette conclusion est infondée. Depuis l’origine les trois niveaux de lectures dont nous venons de parler ont permis d’élaborer une approche appliquée des textes qui impose à celle ou à celui qui s’y penche d’être en phase avec son époque et à renouveler sa compréhension (at-tajdîd). Ainsi le caractère dogmatique, parfois momifié et sclérosé, de la lecture ne tient pas à l’Auteur du texte mais bien à l’esprit et à la psychologie de son lecteur. Ainsi peut-on lire l’œuvre d’un homme, de Marx à Keynes, de façon dogmatique et fermée et approcher la Révélation divine de façon profonde, critique et ouverte. L’Histoire de la civilisation islamique en est une preuve suffisante.
Ajoutons encore qu’il ne convient pas de différencier absolument les deux approches, celle du cœur et celle de l’intelligence, quant au rapport au Coran. Tous les savants spécialisés dans les études coraniques, sans exception, ont exprimé et rappelé l’importance de la dimension spirituelle quant à l’accompagnement de l’approfondissement intellectuel du sens du Coran. Le cœur a une intelligence : « N’ont-ils pas des cœurs avec lesquels ils comprennent… », interpelle le Coran pour nous indiquer que la seule lumière de l’intellect ne suffit pas. La tradition musulmane, des spécialistes du droit aux mystiques soufis, conjuguent en permanence les deux dimensions : l’intelligence du cœur dispense la lumière au moyen de laquelle l’intelligence de l’intellect observe, perçoit et extrait le sens. Parole sacrée, le texte possède ses évidences, ses secrets et ses silences que le rapport au divin et sa proximité dévoilent à l’intelligence humble, pieuse et contemplative. La raison ouvre le Livre et le lit mais c’est accompagnée du cœur et de la spiritualité qu’elle le pénètre et le comprend.
Le défi de traduire
La traduction n’est pas le texte original et nulle traduction n’est parfaite. Certaines préservent le sens et perdent la psalmodie et la poésie, d’autres au contraire s’approchent de l’intuition, du souffle mais trahissent le sens. L’équilibre est difficile.
Le Livre a été révélé en « une langue arabe claire» et pour tous les musulmans du monde, l’arabe est bien la langue du Coran. Il faut néanmoins éviter de confondre ce consensus sur la langue avec l’idée que la culture arabe serait la culture de l’islam. Il n’en est rien et les principes de l’islam permettent d’intégrer les cultures du monde entier jusqu’aux limites de ce qui s’oppose à une prescription ou à un interdit explicite. Ainsi les langues sont des bénédictions et des signes et la diversité des traditions et des coutumes est une richesse que l’humanité doit préserver et sur laquelle elle doit méditer. Les traductions du Coran doivent, en ce sens, tenter de transmettre le contenu et le sens du texte mais également chercher à s’adapter à la nature de la langue de traduction, à son rythme, à sa poésie et singulièrement à sa psychologie. Il s’agit d’un double défi : on sait que certains mots sont polysémiques, que des mots différents renvoient à des concepts similaires, voire que les connotations peuvent être exactement inversées selon le contexte. De tout cela, il faut chercher à rendre compte et à transposer ces nuances au cœur du phrasé de la langue-récipient. Une gageure.
Miroir de l’Univers
Pour le cœur et la conscience musulmane, le Coran est le miroir de l’Univers. Ce qui fut traduit par « verset » par les premiers traducteurs occidentaux, se référant au vocabulaire biblique, signifie en arabe, littéralement, « signe » (âyah). Ainsi le Livre révélé, le Texte écrit, est constitué de signes (âyât) de la même façon que l’Univers, à l’image d’un Texte devant nos yeux déployés, est foisonnant de ces mêmes signes (âyât). Lorsque c’est l’intelligence du cœur qui lit le Coran et le monde, et non la seule intelligence analytique, alors les deux Livres se parlent, se font écho, et chacun d’eux parle de l’autre et de l’Unique. Les signes rappellent le Sens… de naître, de vivre, de sentir, de penser et de mourir.
Mais l’écho est plus profond encore et appelle l’intelligence humaine à la compréhension de la Révélation, de la Création et de leur harmonie. Comme l’Univers possède ses lois fondamentales et son ordre régulé (an-sunan al-Kawniyya) que l’être humain doit respecter lorsqu’il agit sur son environnement (quel que soit le lieu où il se trouve); de la même façon le Coran stipule des lois, un code moral et une pratique que la musulmane et le musulman doivent respecter quels que soient l’époque ou l’environnement. Ce sont les invariants de l’Univers et du Coran. Les ‘ulama’ utilisent le terme « qat’y » (définitif, non sujet à interprétation) lorsqu’ils se réfèrent à des versets coraniques (ou à des traditions prophétiques authentifiées, ahâdîth) dont l’énoncé est clair, explicite et n’offre aucune latitude à une interprétation figurative. De la même façon la Création s’appuie sur des lois universelles que l’on ne peut négliger pour vivre. La conscience croyante aborde les cinq piliers de l’islam comme la loi de la gravitation : ils sont une réalité au-delà de l’espace et du temps, hier comme aujourd’hui, ici ou là-bas.
Mais comme l’Univers est en constant mouvement, riche d’une infinie diversité d’espèces, d’êtres, de civilisations, de cultures et de sociétés; de même le Coran, par la latitude d’interprétation offerte par la majorité des versets, par le caractère général des principes d’actions qu’il édicte quant aux affaires sociales, par les silences qui le traversent (mettant en avant le principe premier de la permission dans l’ordre de l’agir humain) ; de même, disions-nous le Coran, permet à l’intelligence humaine d’appréhender les évolutions de l’Histoire, la pluralité des langues et des cultures et de s’inscrire ainsi dans les sinuosités du temps et les paysages de l’espace.
Entre l’Univers et le Coran, entre ces deux réalités, entre ces deux Textes, l’intelligence humaine doit apprendre à distinguer les lois fondamentales et universelles (ath-thawâbit) des règles et des modèles circonstanciels et historiques (al-mutaghayyirât). Elle doit faire preuve d’humilité devant l’ordre, la beauté et l’harmonie de la Création et de la Révélation, en même temps qu’elle doit gérer avec responsabilité et créativité ses propres réalisations ou interprétations productrices d’extraordinaires réussites mais aussi d’injustices, de guerres ou de désordres. Entre le texte et le contexte, l’intelligence du cœur et l’intelligence analytique déterminent des normes, reconnaissent une éthique, produisent du savoir, nourrissent la conscience et développent l’entreprise et la créativité dans tous les domaines de l’action humaine. Ainsi, loin d’être une prison ou un carcan, la Révélation est une invitation faite à l’Homme de renouer avec son être le plus profond pour y retrouver tout à la fois la reconnaissance de ses limites et l’extraordinaire potentiel de son intelligence et de son imagination : se soumettre à l’ordre du Juste et de Son éternité et se savoir libre et autorisé à réformer les injustices au cœur des ordres ou des désordres de l’humaine temporalité.
Le Coran est un Livre pour le cœur autant que pour l’intelligence. Dans sa proximité, la femme ou l’homme qui possède une étincelle de foi sait son chemin et ses insuffisances. Nul besoin d’un Shaykh, d’un savant ou même d’un confident ; au fond le cœur sait… le cœur sait déjà. Tel était le sens de la réponse du Prophète (BSL) lorsqu’il fut questionné sur le sentiment moral. A la lumière du Livre, il avait répondu : « Interroge ton cœur ». Et si d’aventure, l’intelligence devait se lancer dans les méandres complexes des différents niveaux de lecture, de l’éthique appliquée aux règles de la pratique, alors il ne faut jamais oublier de s’habiller de cette pudeur intellectuelle qui seule révèle les secrets du Texte… car « ce ne sont pas les yeux qui sont aveugles, mais les cœurs, à l’intérieur des poitrines ». Ce cœur, humble et éveillé, est le fidèle ami du Coran.
Cher Tarik.
C’est toujours avec grand plaisir que je vous lis, vos écris dans une langue qui m’est intelligible comme beaucoup de français musulmans me renforce dans ma foi.
Je n’ai pas encore eu l’occasion de vous rencontrer mais je prie Dieu de pouvoir echanger avec vous un jour inchallah.
Que Dieu fasse grandir cette flamme qui vous anime.
PS:Je vais peut etre devoir aller travailler sur Geneve, etes vous toujours domicilié là bas?
Faudrait peut être expliquer ce que signifie des termes aussi importants et qui reviennent trés souvent dans les articles traitant de la spiritualité musulmane à savoir:
– Intelligence
– Intellect
– Raison
– Rationnalité
– Ame
– Esprit
– Coeur
…et pourquoi pas les ajouter au glossaire!
Merci!
salam
cher monsieur Tareq Ramadan
Merci pour votre bonne pansée et bon coeur, je voudrais savoir quel’est votre opinion sur cette question ce que :la révélation du Coran, en langue arab, peut considérer comme un injustic social envers les autres individus qui n’ont pas la même possibilié d’accée au source originale du coran (la langue arab)?
salam
cher monsieur Tariq Ramadan
Merci pour votre bonne pansée et votr bon coeur, je voudrais savoir quel’est votre opinion sur cette question ce que :la révélation du Coran, en langue arab, peut considérer comme un injustic social envers les autres individus qui n’ont pas la même possibilié d’accée au source originale du coran (la langue arab)?
Salam,
Le très regretté Edward W.Said(écrivain chrétien et palestinien)a écrit dans sa préface 2003 de « L’orientalisme »: »La disparition progressive de la tradition islamique de l’ijtihad ou d’interprétation personnelle a été un des désastres culturels majeurs de notre époque,qui a entraîné la disparition de toute pensée critique et de toute confrontation individuelle avec les questions posées par le monde contemporain ».
Etant un constat ainsi qu’une réponse aux principaux problémes qui touchent actuellement le monde musulman,cette citation est comme un écho au texte de Mr Ramadan.
Wasalam.
Salam,il fut une grande injustice dans l’histoire musulmane juqu’a aujourd’hui, l’attitude confondant la mise a disposition pour tous d’un cadre permettant une fidélité dans la lecture du coran et l’enfermement dans un cadre qui trahit les critères fournit par le créature et son messager que ce soit de la tendance des traditionnalistes ,des moutakkalimes et des réformistes,Allahou Alam,Salam
Religion: fait de lier, de relier, de rattacher, de joindre les choses entre elles; constat de cette ré-union.
La Terre elle-même, par sa rondeur est une religion,et
La symbolique du cercle est trés révélatrice.C’est l’image de la Perfection.
Trop souvent, on s’oublie: que sommes-nous, en quoi consiste t-on?On doit se connaitre afin de pouvoir s’utiliser habilement à cette religion,et à notre témoignage par son constat
Salam mon frere,
mon coeur a lu votre article avec son intelligence pour faire decouvrir a mon intelligence la pertinence de votre discours qui m’humilie devant l’Eternel. Merci de la sensation forte que vous m’avez fait sentir au plus profond de mon etre.
Salam
L’Islam est une forme locale, orientale, du christianisme, proche de l’Eglise nestorienne du Presbytérien Jean.
C’est une foi faite de solidarité et d’égalité.
Le peuple de la Terre Sainte a rejeté le paradigme matérialiste néo-libéral de Mammon, et il a suivi la voie proposée par le grand poète anglo-américain T.S. Eliott, consistant à édifier une société authentiquement chrétienne. Nous pouvons nous aussi suivre leur exemple, et choisir la solidarité et l’esprit, en laissant de côté consumérisme et agression.
La Terre sainte ne sera pas profanée ; elle ne saurait l’être.
L’idée démente d’en faire une base militaire, un refuge d’escrocs, une agence matrimoniale juive et la capitale gay du monde entier, cette idée s’est effondrée.
L’Islam est excessivement généreux et tolérant envers tous les croyants ;
le choix opéré par leurs frères ne posera aucun problème, ni aux chrétiens croyants, ni aux juifs pieux. Ni non plus aux libres penseurs : ils jouiront du bénéfice qu’il y a à vivre dans une société protectrice. La gestion du Hamas à Bethléem a montré qu’il n’y a rien à craindre. Les dirigeants du Hamas ont exprimé leur volonté de partager le pouvoir avec leurs frères du Fatah.
Lire l’article:
[http://www.israelshamir.net/French/VoxPopuli.htm->http://www.israelshamir.net/French/VoxPopuli.htm]
salama alaykoum
est-ce moi qui m’était levé la fois derniere pour vous demander s’il y avait contradiction entre un noble verset du coran et un hadith, je vous avait posé cette question mais soudainement je m’étais souvenu d’une réponse que je m’étais faite, il n’y a pas du tout de contradiction entre ces deux idées, c’est même tout à fait logique…
est-ce en interpretant chaque versets du coran que nous connaitrons son orientation générale? non, ce n’est pas seulement cela qui est nécessaire, tout est nécessaire, tous les domaines de la science, pour nous approcher de la fine interpretation du message. Dieu dit que sa miséricorde est proche des bienfaisants, verset que l’on peut comprendre ainsi: « les bienfaisants sont ceux qui se rapprochent le plus de la compréhension du texte divin ».
il est logique que personne ne peut attester avoir « compris » le message divin, de meme qu’il est logique que personne ne peut admettre etre « spirituellement normal » car nous sommes soit corrompu, soit meilleur que ce que nous étions auparavant, ainsi sera notre interprétation du coran, jusqu’à la fin des temps, ou bien jusqu’à ce que nous visite un envoyé qu’Allah nous a promis, inchallah.
waLaho a’lam wa ‘ala ahkam.
Cher Mr Ramadan, merci.
Vous nous permettez l’accomplissement de nous même, au gré de votre lecture, nos sens se confondent dans un univers de beauté et de bonté.
Vous nous insuffler l’envie de nous dépasser en gardant nos valeurs, en nous enrichissant de tout ce savoir.
Il est possible et même évidant de pouvoir être né occidental et être pieux. Ces éléments se confondent pour ne donner qu’une parfaite fusion, que chacun doit trouver au plus profond de son coeur.
Je vous dois un immense respect.
Salam alikoum,
C’est magnifique ce que vous dîtes dans ce texte. Et c’est tellement vrai, c’est tellement juste!
L’islam c’est la voie juste et droite, c’est la beauté.
Qu’Allah vous agrée de ses bienfaits vous et votre famille! Amin!
Salam.
Assalamou alaycom.Mon frère Tariq,Baraka Allahou fik.Vous nous encouragez de lire le Coran,mème si nous n’avons pas tous le mème niveau de science et de savoir…
J’avais entendu une fois Al-Chikh Mouhamed Arrawi disait que lui ne préfère pas utiliser les livres qui explique le Coran »Koutoub Al-tafssir « pour comprendre les textes Coraniques,parceque l’esprit de lecteur reste prisonnier dans les concepts de l’interprétateur
Une fois,j’étais entrain d’écouter Sourat Houd.Dieu nous raconte l’istoire de peuple de Lot »le prophéte »quand j’avais entendu que l’ange Gibril avec des autres se présentaient comme des invités, je m’étais dit aufond de moi que Gibril et les autres anges devaient se présenter surement avec des beaux visages pour attirer le peuple de prophéte Lot.J’avais couru vite vers le livre de Atafsir de Ibn Kathir pour vérifier si j’avais raison ou non.J’étais contente parceque j’avais trouvé éxactement l’histoir comme j’avais imaginé.
Salam,le coran est le discernement ,il éduque le croyant a discerner dans sa vie,a prendre la vérité d’ou qu’elle vienne,en cette période de trouble suite aux caricatures sur le serviteur et le messager d’Allah,le porteur de l’étendard de la louange au jour dernier,celui qui appel à Allah avec clairvoyance, mouhammad(alayhi salam)à qui Allah a donné al kawthar et renvoyé l’insulte et les attaques sur ses enemis(ayat 3 sourate al kawthar)il est intérressant devoir l’article de christian bouchet sur le site http://www.voxnr.com au sujet de cet évenement,Allahou Alam.Salam
Bonsoir et merci pour ce sujet.
Je me pose alors la question suivante: y a t il un pré requis pour lire le coran? (aptitude à lire?..). Beaucoup de musulmans récitent le coran sans forcément tout comprendre (parfois sans rien comprendre), on met en avant alors « adjr el kiraa ». Je le fais moi même mais sincèrement je ne vois pas trop l’intérêt, à part peut être l’effet de réciter une parole divine ou encore le fait que ce soit une occasion pour attester sa foi.
Ma deuxième question est comment vous jugez la récitation traditionnelle du coran qui n’implique pas forcément un effort de compréhension.
Merci et bonne continuation
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Cher Monsieur Ramadan,
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Merci pour ce recueillement spirituel qui m’ouvre à l’essentiel et m’éveille.
Vos mots éclairent, rassurent, encouragent et fortifient.
Voici la croyance fondamentale de Saint Augustin au sujet de la foi.
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Croyez pour mériter de comprendre.
La foi doit précéder l’intelligence pour que l’intelligence soit la récompense de la foi.
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***Saint Augustin (354-430)***
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Mes prières vous accompagnent, Monsieur Ramadan.
OLLAG
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Salem alikoum,
C’est important d’avoir mis en valeur l’intélligence du Coran. Je pense que c’est important de préciser ce qu’est la science coranique. En effet c’est dans ce livre sacrée que ce trouve toutes les solutions des problémes de la société jusqu’à l’être humain en général. L’islam est une science aux multiples facettes qui je pense ne dois pas être survolé mais étudier en profondeur pour ne pas se laisser porter par les traditions et les coutumes des pays musulmans. Il est important également de comprendre que les paroles divines s’écoutent avec le coeur, je dirais même avec l’âme car les belles paroles du coran sont aussi un apport de lumiére dans la Foi, et une sérénité spirituelle qui manifeste la sincérité du musulman.
« Cherchez la science du berceau jusqu’à la mort ».
A bientôt inch’Allah.
Salem alikoum.
Ce qui est extraordinaire dans tout cela, C’est que le message de la foi est commun et ressenti par tous les croyants et les fidèles de la même manière. Où que vous soyez (en Asie, en Afrique ,en Amérique)se sont les mêmes sensations,c’est tellement beau de partager l’amour d’ALLAH avec des êtres de partout dans le monde.
Assalamu’alaykum. BarakAllahufik Dr. Ramadan ! (Je lit et je parle francais, mais il faut m’excuser pour la mauvais ecriture…) Je me trouve seule parmis des infidèls (ma famille, les autruis, des concitoyennes, la societé) et je n’avais aucun rassurement et appui par ma Foi…jusquá maintenant ! Tout le contact que jávais avec des musulmans ici en Suède, c’etais par internet (des for de discussion musulmans ici en Swède) et je me suis senti très seule parceque ne personne entendais les choses comme moi…Et maintenant je sais: comme vous aussi!! D’une extraordinaire manniére , vous avais éclairaiez mes pensiers et rassuraiez ma croyance encouragent et fortifient mon esprit et ma Foi!!
Une question: dans le Coeur inamovible du Loi Shari’a, (extrait directement du Quran et des Hadiths explicites), est-ce qu’on trouve des piliers aux patriarcalism? Ca c’est parmi les choses inamovibles?
Par exempl:
Si la femme doit obeir son mari et obtenir le permis de son mari pour sortir de la maison, alors elle ne peut jamais signer un contrat du travaille car tel angagement implique necessairement avoir autonomie de sa propre mobilité (sortir, entrer, venir et aller)…n’est-ce pas? Est-ce que vous trouvez ca compatible avec le fonctionnement du société modèrne?
Andrea Khadijda
salam, je suis d’origine turc et je vis en France. Voilà, je suis musulman mais je ne comprends pas l’arabe. Donc quand je lis le coran en arabe « phonetiquement »je ne comprends quasiment rien sauf quand je regarde la traduction. Est-ce que cela a un sens. Ne serait -ce pas mieux pour moi de le lire en français uniquement ?
Merci. salam aleykoum
Mon cher frère en Islam,
si vous visitez ce cite : http://www.e-qra.com vous y trouverez une aide fantastique pour comprendre les textes arabes du Coran – moi aussi j’en profite beaucoup (le site ne marche pas toujours, peut-être trop de visiteurs parfois, mais très souvent il marche parfaitement) car chaque mot est traduit lorsque on met sa souris dessus. Pourquoi lire le texte originel ? Pour moi, pas de question de ne pas le faire, car les mots arabes me touchent tout droit dans le coeur, bien que je ne parle pas la langue. Essayez-le : cherchez sur un sujet qui vous intéresse (voir moteurs de recherche coraniques comme http://quran.al-islam.com/ et http://musulman007.free.fr/nouveau%20site/moteur/moteur.htm ), puis cherchez le verset dans votre Coran, apprenez à lire par la translitération et puis répétez le texte quelques fois en arabe, vous verrez bien ce que je veux dire : pammm ! comme une flèche(parfois tout un bouquet de flèches) dans le centre du coeur !
Salaam de votre soeur Brigitte
Le Dieu et le hasard.
Les croyants et les athées sont opposés sur la question de savoir comment l’ univers dans lequel nous vivons en est venu à son apparence actuelle. Les croyants sont pour la vision créationniste, c’ est à dire que sans intervention divine l’ univers n’ aurait pas pu être. Les athées sont des évolutionnistes, car ils pensent que le hasard simple peut expliquer à lui seul que l’ univers ait évolué jusqu’ au stade qu’ on lui connaît aujourd’hui. Dans cet éternel débat, je pense que les arguments scientifiques penchent en faveur de l’ évolutionnisme. Mais plus précisément, je pense que ce débat est tronqué et mène à une impasse. C’ est ce qui se passe à chaque fois que l’ on veut opposer la foi et la logique.
Mon idée est de dire que le hasard totalement aléatoire est parfaitement contrôlé par Le Dieu et avec précision. Autre manière de dire : le hasard est l’ un des langages que Le Dieu utilise pour exprimer sa volonté dans l’ univers.
La logique humaine est limitée. Celle du Dieu est infinie. La logique humaine ne peut appréhender Le Dieu, mais elle est aussi insuffisante pour expliquer certains phénomènes qui existent pourtant et la contredisent. Une métaphore : la condition humaine peut être comparée à celle d’ un homme qui évolue dans une épaisse forêt vierge où il fait toujours nuit ; Il a pour lui deux outils : une lampe torche qui éclaire à trois mètres et une boussole. La boussole représente sa foi ou sa conviction ; la lampe torche représente sa logique et n’ éclaire que devant lui pour lui permettre d’ avancer. Il est manifeste que cet homme ne peut éclairer la forêt entière. Il faut bien comprendre que parmi ce qui apparaît comme contradictoire à la logique il y a des chosent qui existent pourtant.
Le Dieu connaît parfaitement le passé, le présent et l’ avenir, cela est indéniable, il ne serait pas dieu sinon. Et il a réussi ce prodige de créé l’ homme totalement libre de ses choix et de ses actes tout en connaissant l’ avenir. Pour notre logique cela est incompréhensible. Effectivement notre logique ne peut intégrer qu’ il existe une liberté si l’ avenir est connu d’ avance . Oui, mais seul Le Dieu, avec son mystère, connaît l’ avenir et ce qui n’ est pas possible pour notre logique est possible pour la « logique » infinie du Dieu. Il faut l’ accepter ainsi et en tenir compte sans chercher à comprendre puisque c’ est incompréhensible pour notre logique limitée.
Les scientistes ont la prétention de pouvoir tout expliquer avec la seule logique humaine. C’ est une erreur. Si l’ on intègre que Le Dieu contrôle avec précision le hasard totalement aléatoire, beaucoup de questions sont résolues et des débats interminables voire stériles sont clos.
Ce n’ est pas parce que les choses peuvent être expliquées pas le hasard seul, que la volonté divine est à exclure. Au contraire ! La volonté divine s’ exprime par le biais du hasard. Cela dit, l’ axiome qui dit que « Le Dieu contrôle parfaitement le hasard » permet de corriger l’ attitude d’ esprit non seulement de l’ athée mais aussi celle du croyant. L’ athée doit comprendre que le hasard n’ exclue pas l’ hypothèse « Le Dieu ». Mais le croyant ne doit pas s’ arrêter de réfléchir en émettant cette hypothèse. Pour moi, un croyant qui fait de la recherche scientifique, doit se comporter comme un scientiste dans sa discipline afin de toujours chercher à comprendre sans ménager ses efforts, car le monde est complexe et on ne sait où s’ arrête la portée de notre logique, mais quand « il quitte sont laboratoire, il doit laisser sa blouse de scientiste au vestiaire » et redevenir croyant dans la vie.
L’ axiome : « Le Dieu contrôle parfaitement le hasard » a de nombreuses répercussions sur les débats en cours et notamment sur celui de la destinée « el mektub » et de la totale liberté de choix et d’ actions de l’ homme.
El mektub ou la prédestinée en islam.
L’ interpellation divine.
La question de la destinée et du libre choix de l’ homme quant à ses actes et ses décisions, ne cesse d’ agiter les esprits et ce depuis longtemps. Je n’ ai pas eu de réponses satisfaisantes, à ma connaissance, et voilà donc celle que je propose.
Le Dieu connaît parfaitement le passé, le présent et l’ avenir. C’ est indéniable car il ne serait pas dieu sinon. Mais il est le seul à connaître l’ avenir, et cela de par son mystère. Et de ce fait cela est incompréhensible pour nous les humains qui ne sommes doter que d’ une logique limitée. Car notre logique est limitée et ne peut appréhender certaines choses qui existent pourtant. Ces choses nous apparaissent comme contradictoires et donc impossibles, pour ceux qui croient pouvoir expliquer tout l’ univers avec notre simple logique limitée (cf . métaphore de l’ homme au milieu la forêt vierge). Et cependant, Le Dieu a réussit un prodige, un paradoxe tout à fait contradictoire pour notre logique limitée. Mais ce paradoxe est possible pour Le Dieu dont la « logique » est infinie et illimitée.
Le Dieu a réussit à établir cette vérité qui fait que l’ homme est totalement libre de ses actes et décisions alors que Le Dieu connaît déjà l’ avenir.
Cette vérité, il nous faut l’ admettre comme axiome, sans chercher à la comprendre puisqu’ elle est incompréhensible pour nous humains avec notre logique limitée.
Concrètement, comment se comporter dans la vie dans ces conditions ?
Puisque l’ homme est totalement libre, il faut en déduire que ses choix et ses actes déterminent complètement son avenir. Et qui plus est je dirais même que l’ homme créé son avenir de par ses choix et agissements. D’ un point de vue très concret, il faut se comporter comme si l’ avenir n’ existait pas à priori car il n’ existe pas à priori, même si Le Dieu le connaît déjà. Car s’ il le connaît déjà, c’ est grâce à son mystère inaccessible pour nous et cela change tout. En d’ autres termes, du point de vue humain, nous sommes plus proches de la réalité quand on dit que l’ avenir n’ existe pas à priori, que si l’ on dit qu’ il existe déjà puisque Le Dieu le connaît. Oui, Le Dieu le connaît déjà, mais dans son mystère inaccessible à notre entendement.
Question : pourquoi Le Dieu nous dit dans son Coran que le « mektub » ou la prédestinée existent, alors qu’ il ne faut pas en tenir compte dans le quotidien ?
Je réponds : l’ homme ne doit pas rester passif ou fataliste en attendant que le « mektub » se réalise. Il doit faire tous les efforts possibles pour réaliser ses projets, car son avenir dépend de ses actes et le fait d’ agir créer son avenir. Quand un individu s’ est démener de tous ces moyens pour réaliser son projet et qu’ il butte sur un écueil manifeste avec échecs répétés, alors et alors seulement, cet individu doit se rappeler la notion du « mektub » et il peut dire cette parole très répandue dans le monde musulman : « Le Dieu ne le voulait pas ». Et c’ est dans ces conditions seulement, que l’ homme peut en référer à cette parole. Une fois cette parole prononcée, il doit se demander pourquoi Le Dieu ne voulait pas. Je pense qu’ il trouvera qu’il a omis de respecter un principe fondamental et que pour cette raison Le Dieu s’ est opposé à la réalisation du projet de l’ individu. Si cet individu prend conscience qu’ il a négligé un principe fondamental, il pourra mieux comprendre ce principe et ainsi faire un progrès pour lui et peut être pour les autres.
J’ appelle cette interaction : « l’ interpellation divine ».
Pour l’ homme qui est resté passif, fataliste, à attendre que la destinée se réalise, il n’ y aura pas d’ interpellation divine, il n’ y aura pas de progrès. On comprend mieux maintenant pourquoi les actes sont si importants dans l’ islam. C’ est entre autre parce que Le Dieu donne « rendez-vous » à l’ homme qui agit. Ce rendez-vous c’ est l’ interpellation divine. Pour aller à la rencontre de son Dieu, l’ homme doit agir.
slm alikoum mes frère et mes soeur je m’apel hanène j’ai 21ans é je suis étudiante je fé la prière depui pe je fé tous pour être une bonne musulman que dieu nous protège du mal et du chintane inchalla aujourdhui je me pause beaucoup de question sur ma manière de parlé de pensé de réagir et de ma vie amoureuse; é je ne c a qui en parlé c pour cela que je vous contacte mon coeur ba pr un homme ( un musulman) mé la distance nous a séparé plus d’une fois sa va faire 5an cet anné é je ne c plu koi faire ni comment réagir a tt sa lorske nous sommen ensmble tou se pass pr le mieu mé lorske nous devon rentré en france car nous nous voyon au pays j’ai l’impresion que tt é oublier é que c fini pr l’instan il fréquente une autre femme mé il me di qui la tjour des sentimen é qu’il est perdu koi dire a cela ATTENDRE ou OUBLIER SLM a tous
Pour revenir sur Le Dieu et le hasard, on m’ a rétorqué que le hasard provoque des coïncidences et qu’ il n’ y a aucune intentionalité derrière celle-ci. Effectivement il est difficile d’ admettre que le hasard puisse exister si celui-ci est contrôlé par une volonté même si elle est divine. Mais il faut toujours garder à l’ esprit que Le Dieu est infini et inaccessible à notre entendement, à notre logique limitée. Même si Le Dieu contrôle le hasard avec précision, le hasard reste le hasard totalement aléatoire et imprévisible pour nous humains. Reprenons autrement: Le Dieu a tout créé. Donc tout ce qui existe a été créé par Le Dieu. Le hasard existe! Il a donc été créé par Le Dieu. Croyez vous qu’ une chose créée par Le Dieu, ne puisse être contrôlée par Lui. Certe non!
Pour bien comprendre, il faut savoir que tous les êtres humains font ce que j’ appelle » la réduction antropomorphique du Dieu ». Et que tous projetent sur Le Dieu une image de l’ être humain idéal. Ce qu’ on fait les chrétien avec Jésu-Christ. Mais même idéal, l’ être humain reste un être humain et donc loin du Dieu infini.
Il faut vous faire à cette idée: Le Dieu contrôle parfaitement le hasard totalement aléatoire. Et derrière les coïncidences dues au hasard, il y a bien une intentionalité, c’ est la volonté divine!
Le Dieu est amour. Les chrétiens nous le rappellent souvent. Il me semblait que ce message n’ était pas assez souligné dans l’ islam. Or cet été j’ ai appris quelque chose. L’ Archange Gabriel a dit au bout d’ un moment dans la révèlation, au prophète Muhammad: » Ô muhammad, il se peut qu’ une partie de ta communauté (la oumma)aille en enfer! ». Le prophète, paix et salût soit sur lui, en a perdu connaissance pendant 13 heures. Quand on m’ a raconté cela, je vous assure que j’ en ai pleuré. J’ ai pensé à mes enfants. Imaginez vous: il est possible que vos enfants soit damnés!
Depuis je sais que le prophète Muhammad a été l’ homme le plus aimant qui soit. Subhane Allahi Ta’ala!
Personnellement je considère le coran comme étant le langage même de l’univers…
Ne dit-on pas que le langage de l’univers est écrit en langage mathématiques ?
Or les mathématiques sont universelles, c’est le langage de la nature qui n’a aucune barrière de langues, donc le message du coran peut être lui même traduit dans d’autres langues sans que cela n’en affecte le sens…
Je pense donc que le coran peut être étudier de façon profonde en francais, sans pour autant qu’il y est un risque que l’on s’éloigne du sens.
Quand pensez vous ?
salam alaykoum wa rahmatouLlah,
Je pense que vous devriez lire l’article ci-dessous (extrait d’une revue) et qui rejoint le thème abordé ici. C’est un texte très intéressant, pertinent, riche et dense qui apporte un certain nombre d’éléments à réfléchir et à prendre en compte autour de la compréhension du Coran, de sa traduction et des clés de lecture, il s’intitule « En ouvrant le Coran… quelques clés de lecture » : [->http://www.teheran.ir/?p=1618]
(On peut ou pas adhérer totalement au contenu, mais il n’en reste pas moins à considérer pour sa pertinence. Ne vous arrêtez pas au titre de la revue car vous passeriez sûrement à côté d’un texte fort intéressant, et attachez-vous à en évaluer son contenu !)
qu’Allah nous guide et nous aide à comprendre profondément Sa Parole.
salam alaykoum