Rencontre avec le Sacré
Rencontre avec le Sacré
Un Dieu
Le monothéisme islamique s’est immédiatement inscrit dans le prolongement de l’histoire sacrée des prophéties. Depuis l’origine, l’Unique a envoyé à l’humanité des Prophètes et des Messagers chargés de porter le message, le rappel de Sa présence, de Ses commandements, de Son amour et de Son espérance. D’Adam, le premier des Prophètes, à Muhammad, le dernier des Messagers, la tradition musulmane reconnaît et se reconnaît dans l’ensemble du cycle de la prophétie comprenant les plus célèbres des Envoyés (Abraham, Noé, Moïse, Jésus, etc.) ; les moins connus, de même que d’autres qui nous sont même inconnus. L’Un n’a eu de cesse d’accompagner les Hommes, Sa création, de son origine à son terme et c’est le sens même du Tawhîd (l’unicité de Dieu) et de la formule coranique qui réfère autant au destin de l’humanité qu’à celui de chaque individu : « Certes nous sommes à Dieu et c’est à Lui que nous retournons »[1]
De tous les Messagers, la figure la plus importante dans la filiation du Prophète de l’islam est sans conteste Abraham. Il y a certes plusieurs raisons à cela mais le Coran, d’emblée, inscrit ce lien particulier avec Abraham par l’expression affirmée et continuée du monothéisme pur, de l’adhésion de la conscience humaine au projet divin, de l’accession du cœur à Sa reconnaissance, à Sa paix dans le don de soi. C’est le sens du mot « islam », trop souvent trop vite traduit par l’idée de simple « soumission » et qui contient pourtant le double sens de « paix » et de «don entier de soi » : ainsi le « muslim », le musulman, est l’être humain qui à travers l’histoire – et avant même la dernière Révélation – désirait accéder à la Paix de Dieu par le don absolu de son être à l’Etre. Abraham fut, en ce sens, l’expression profonde et exemplaire du « musulman » :
« C’est Lui [Dieu] qui vous a élus. Il ne vous a imposé aucune gêne dans la religion. Celle de votre père Abraham lequel vous avait nommés ‘musulmans’ avant [ce livre] et ici [dans ce livre] afin que le Messager soit témoin vis-à-vis de vous [la nouvelle communauté de foi musulmane] et que vous-mêmes vous soyez témoins vis-à-vis des gens…»[2]
Avec cette reconnaissance de l’Unique, la figure d’Abraham a un statut tout à fait singulier dans la lignée des Prophètes qui mène au Messager de l’islam pour plusieurs autres raisons fondamentales. Le livre de la Genèse[3], comme le Coran, rapporte l’histoire de la servante d’Abraham, Hagar, qui donna naissance sur le tard à son premier enfant Ismaël. Sarah, l’épouse d’Abraham, devenue à son tour mère d’Isaac, demanda à son mari d’éloigner sa servante et son enfant.
Une filiation, un lieu
Abraham emporta Hagar et Ismaël loin dans une vallée de la péninsule arabique nommée Bacca, identifiée à la Mecque actuelle par la tradition islamique. Cette dernière comme La Genèse rapporte les questionnements, la souffrance et les prières d’Abraham et de Hagar obligés de vivre l’exil et la séparation. Dans les deux traditions, l’épreuve est présentée et vécue avec l’assurance et le réconfort intime qu’il s’agit pour le couple et l’enfant de répondre à l’exigence de Dieu qui protégera et bénira la descendance d’Abraham née de Hagar. En réponse aux invocations d’Abraham concernant son fils, Dieu répond dans la Genèse : « En faveur d’Ismaël, Je t’ai entendu. Vois, Je l’ai béni… et Je ferai de lui une grande nation »[4] puis plus loin, au moment où Hagar se trouve désemparée sans nourriture ni eau : « Dieu entendit la voix de l’enfant et l’Ange de Dieu appela Hagar et lui dit : ‘Qu’as-tu Hagar ? Ne crains pas, car Dieu a entendu la voix de l’enfant dans le lieu où il est. Lève-toi ! Relève l’enfant et prends-le par la main, car Je ferai de lui une grande nation. »[5] Le Coran rapporte : « Notre Seigneur ! J’ai établi une partie de mes descendants dans une vallée stérile, auprès de la Maison sacrée, – O notre Seigneur ! afin qu’ils s’acquittent de la prière. Fais en sorte que les cœurs de certains hommes s’inclinent vers eux, accorde-leur des fruits en nourriture. Peut-être, alors, seront-ils reconnaissants. O notre Seigneur ! Tu connais parfaitement ce que nous cachons et ce que nous divulguons. Rien n’est caché à Dieu sur la terre et dans le ciel. Louange à Dieu ! Dans ma vieillesse Il m’a donné Ismaël et Isaac ! Mon Seigneur est celui qui entend et exauce les prières »[6]
Sur le plan strictement factuel, le Prophète Muhammad est un descendant des enfants d’Ismaël et il fait donc partie de cette « grande nation » annoncée dans les textes sacrés. Abraham est donc son « père » au sens premier et la tradition musulmane comprend que les prières de ce père couvrent de leur bénédiction son descendant le dernier des Prophètes ainsi que le lieu où il laissa Hagar et Ismaël et où, quelques années plus tard, il aura à vivre la terrible épreuve du sacrifice de son fils et où, enfin, il érigera avec lui la Maison de Dieu (la Ka’ba). La Révélation coranique rapporte :
« Lorsque son Seigneur éprouva Abraham par certains ordres et que celui-ci les eut accomplis, Dieu dit : ‘Je vais faire de toi un guide pour les hommes’, Abraham dit : ‘Et pour ma descendance aussi ?’ Le Seigneur dit :’Mon alliance ne concerne pas les injustes’. Nous avons fait de la Maison un lieu où l’on revient souvent et un asile pour les hommes .Prenez donc la station d’Abraham comme lieu de prière. Nous avons confié une mission à Abraham et Ismaël : Purifiez ma Maison pour ceux qui accomplissent les circuits ; pour ceux qui s’y retirent pieusement, pour ceux qui s’inclinent et se prosternent’. Abraham dit : ‘Mon Seigneur ! Fais de cette cité un asile sûr ; accorde à ses habitants des fruits comme nourriture, à ceux d’entre eux qui auront cru en Dieu et au dernier Jour »[7]
Tel est l’enseignement millénaire de la tradition islamique : Il est un Dieu et une lignée de Prophètes dont la figure centrale d’Abraham, expression archétypale du « musulman », père de sang de cette descendance d’Ismaël qui mène à Muhammad, et qui sanctifiera ce lieu sacré de l’ancienne vallée de Bacca, devenue la Mecque, par la construction – des mains même d’Abraham et d’Ismaël – de la Maison de Dieu (bayt Allah). C’est là, très exactement là, que naîtra le dernier des Envoyés pour l’humanité, Muhammad ibn ‘Abdullah, portant le message du rappel de l’Unique, des Prophètes et de la Maison sacrée. Un Dieu, un Lieu, un Prophète.
L’épreuve de la foi : doute et confiance
Ces simples faits illustrent à eux seuls bien sûr le lien particulier qui lie la vie de Muhammad à celle d’Abraham. Mais c’est plus encore la filiation spirituelle qui est révélatrice de la singularité de ce lien. L’ensemble de l’expérience abrahamique dévoile la dimension fondamentale de la foi en l’Unique. Abraham, déjà très âgé et qui vient juste d’accueillir son enfant à la vie, doit vivre l’épreuve de la séparation et de l’abandon qui mèneront Hagar et son enfant aux abords de la détresse et de la mort. Sa foi est « confiance en Dieu » : il entend (comme d’ailleurs Hagar) l’ordre de Dieu, il y répond malgré l’épreuve et la souffrance et ne cesse d’invoquer Dieu et de s’en remettre à lui. Au-delà de ses déchirements humains et par la nature même de ces derniers, il entretient et développe, au fil de ses épreuves, un rapport de fidélité, de réconciliation, de paix et de confiance avec Dieu. Celui-ci l’éprouve mais ne cesse de lui parler, de l’inspirer et de faire jalonner sa route de signes qui l’apaisent et le rassurent.
Quelques années après l’abandon dans le désert, Abraham devra vivre une autre épreuve puisque Dieu lui demande de sacrifier son premier né Ismaël. Le Coran rapporte cette histoire en ces termes :
« Nous lui avons alors annoncé (à Abraham) une bonne nouvelle: la naissance d’un garçon, doux de caractère. Lorsqu’il fut en âge d’accompagner son père, celui-ci dit: ‘O mon fils! Je me suis vu en songe, je t’immolais; qu’y vois-tu donc?’ Il dit: ‘O mon père! Fais ce qui t’est ordonné. Tu me trouveras patient, si Dieu le veut!’. Après que tous deux se furent soumis, et qu’Abraham eut placé son fils, le front à terre, nous l’appelâmes: ‘O Abraham! Tu as cru en cette vision et tu l’as réalisée; c’est ainsi que nous récompensons ceux qui font le bien: voilà l’épreuve concluante’ Nous avons racheté son fils par un sacrifice solennel. Nous avons perpétué son souvenir dans la postérité: paix sur Abraham! »[8]
L’épreuve est terrible : au nom de son amour et de sa foi en Dieu, Abraham doit sacrifier son fils, maîtriser et dépasser son amour de père. L’épreuve de la foi s’exprime ici dans cette tension entre deux amours. C’est pourtant son propre fils, objet du sacrifice, qui le réconforte et l’accompagne comme un signe et une confirmation lorsqu’il lui murmure : « O mon père! Fais ce qui t’est ordonné. Tu me trouveras patient, si Dieu le veut! ». Comme ce fut le cas, quelques années plus tôt avec Hagar, il trouve en autrui des signes qui lui permettent de faire face à l’épreuve. Ces signes, expression de la présence du divin au cœur de l’épreuve, ont une fonction fondamentale dans l’expérience de la foi et façonnent le mode d’être avec soi et avec Dieu. Lorsque Dieu fait subir une épreuve terrible à son Envoyé et qu’Il accompagne cette dernière de signes de Sa Présence et de Son soutien (les propos de confirmation de la femme ou de l’enfant, une vision, un rêve, une inspiration, etc.), il l’éduque dans la foi et lui impose une double attitude : il doute de soi, de sa force, de sa foi à l’instant même où les signes l’empêchent de douter de Dieu. L’épreuve de la foi, accompagnée des signes de la présence du divin, est donc une école de l’humilité et de la reconnaissance du Créateur. Abraham subit l’épreuve et est tenté par un profond doute quant à soi, sa foi, la véracité de ce qu’il entend et comprend. Les inspirations, les confirmations de sa femme comme de son fils (qu’il aime et qu’il sacrifie au nom de l’amour divin), lui permettent de ne point douter de Dieu, de Sa présence et de Sa bonté. Le doute « quant à soi » se marie à la profonde « confiance quant à Lui ».
De fait l’épreuve de la foi n’est jamais « tragique » dans la tradition islamique et en ce sens l’histoire d’Abraham si elle est rapportée de façon similaire en beaucoup de points en ce qui concerne l’histoire de Hagar et d’Ismaël est fondamentalement différente de celle de la Bible quant à l’expérience du sacrifice. On lit dans la Genèse :
« Or, après ces événements, Dieu mit Abraham à l’épreuve et lui dit: ‘Abraham’; il répondit: ‘Me voici’. Il reprit: ‘Prends ton fils, ton unique, Isaac, que tu aimes. Pars pour le pays de Moriyya et là, tu l’offriras en holocauste sur celle des montagnes que je t’indiquerai. (…). Abraham prit les bûches pour l’holocauste et en chargea son fils Isaac; il prit en main la pierre à feu et le couteau, et tous deux s’en allèrent ensemble. Isaac parla à son père Abraham: ‘Mon père’ dit-il, et Abraham répondit: ‘Me voici, mon fils’. Il reprit: ‘Voici le feu et les bûches; où est l’agneau pour l’holocauste?’. Abraham répondit: ‘Dieu saura voir l’agneau pour l’holocauste, mon fils’ Tous deux continuèrent à aller ensemble. »[9]
Abraham doit sacrifier son fils et il vit ici cette épreuve dans une absolue solitude. A la question directe de son fils : « où est l’agneau pour l’holocauste ? », Abraham répond de façon elliptique. Il est seul à répondre à l’appel de Dieu. Cette différence entre les deux narrations est apparemment anodine mais elle a pourtant des conséquences fondamentales dans la perception même de la foi, de l’épreuve de la foi et de la relation de l’être humain à Dieu.
Expérience tragique ?
Cette solitude tragique de l’Homme faisant face au divin traverse l’histoire de la pensée occidentale depuis la tragédie grecque (avec la figure centrale du rebelle Prométhée face aux dieux de l’Olympe) jusqu’aux interprétations chrétiennes existentialistes et modernes à l’instar de l’œuvre de Sören Kierkegaard[10]. La récurrence du thème de l’ « épreuve tragique de la foi solitaire » dans la théologie et la philosophie occidentales a associé à cette réflexion la question du doute, de la révolte, de la culpabilité, du pardon et a, à son tour naturellement façonné, le discours sur la foi, l’épreuve et la faute.[11]
Il faut néanmoins se méfier des analogies apparentes. Certes les histoires des Prophètes, et notamment celle d’Abraham, sont rapportées respectivement dans les traditions juive, chrétienne et musulmane. Apparemment de façon similaire : à l’étude on s’aperçoit cependant que les narrations sont différentes et ne présentent pas toujours ni les mêmes faits ni les mêmes leçons. Ainsi, à celle ou à celui qui entre dans l’univers de l’islam et cherche à rencontrer et à comprendre « le sacré » islamique et ses enseignements, il faut demander de faire l’effort intellectuel et pédagogique de se dépouiller – le temps de cette rencontre – des liens naturels qu’elle/il a pu établir entre l’expérience de la foi, l’épreuve, la faute et la dimension tragique de l’existence.
La Révélation coranique rapporte les histoires des Prophètes et tout au long de cette narration, elle façonne dans l’esprit et le cœur du musulman un rapport au Transcendant qui ne cesse de mettre en avant la permanence de la communication par l’intermédiaire des signes, des inspirations, et, au fond, de la présence très intime de l’Unique comme l’exprime si bien ce verset du Coran: « Si Mon serviteur te questionne à mon sujet : Certes, Je suis proche. Je réponds à l’appel de qui M’appelle quand il M’appelle. » [12] Tous les Envoyés ont, comme Abraham et Muhammad, vécu l’épreuve de la foi et tous ont, de la même façon, été protégés d’eux-mêmes et de leurs doutes par Dieu, Ses signes et Sa parole. Leur souffrance n’est point synonyme de faute et elle ne révèle pas non plus une quelconque dimension tragique de l’existence : elle est plus simplement une initiation à l’humilité comprise comme une étape nécessaire à l’expérience de la foi.
Parce que sa vie a exprimé l’essence manifestée et vécue de ce message, la rencontre avec le Prophète Muhammad est un moyen privilégié d’accéder à l’univers spirituel de l’islam. De sa naissance à sa mort, l’expérience de cet Envoyé marie – bien loin de tout tragique humain – l’appel de la foi, l’épreuve parmi les hommes, l’humilité, et la quête de paix avec l’Unique.
[Extrait du prochain livre de Tariq Ramadan
sur la Sîra, Vie du Prophète Muhammad :
Enseignements Spirituels et Contemporains.]
[1] Coran 2 , 156
[2] Coran, 22,78
[3] Genèse, 15,5
[4] Genèse, 17 :20
[5] Genèse, 21 :17-19
[6] Coran, 14 : 37-39
[7] Coran, 2 : 124-126
[8] Coran 37 : 101-109
[9] Genèse 22/1-2 et 6-8; Traduction oecuménique (TOB), Livre de poche, 1980
[10] Notamment son analyse sur l’expérience d’Abraham dans son ouvrage Craintes et Tremblements (1843)
[11] Voir à ce sujet notre analyse dans Islam, le face à face des civilisations, Quel projet pour quelle modernité ? Tawhîd, Lyon, 1995, (Troisième partie : Valeurs et finalités)
[12] Coran 2 : 186
La lecture de ce texte a mouillé mes yeux.
Au-delà de ses déchirements humains et par la nature même de ces derniers, il entretient et développe , au fil de ses épreuves, un rapport de fidélité, de réconciliation, de paix et de confiance avec Dieu.
Celui-ci l’éprouve mais ne cesse de lui parler, de l’inspirer et de faire jalonner sa route de signes qui l’apaisent et le rassurent.
Tous ceux qui ont la foi peuvent témoigner de l’exactitude de ces propos puisque c’est du “vécu” .
Assalamoualekoum waramatoul illaye .MR RAMADAN.Au nom de dieu et son messagé le prophète MOHAMAD PAIX ET SALUT SUR LUI.je suis rémonté par votre page sur l’histoire des prophètes,le doute et la confiance.C’est avec un réèl plaisir que j’ai passé une journée agréable(joie).Que ya-rahaman,ya-rahim,ya-kouddouss,as-salam .omniscient,omnipotent,omniprésent(L’UNIQUE)vous bénisse ainsi et tous les frères musulman au monde.merci/kone mohamed.
Allusion au Tawhid :
Ce passage m’interpelle de part des similitudes d’approches avec le récent opuscule de Tareq Oubrou « le monothéisme » (http://www.at-tawhid.fr/index.php). Bien que ce sujet puisse paraître assez basic et formel, on se rend compte combien les théoriciens ont en fait couler d’encre, notamment aux prix de querelles théologiques intestines pas toujours saines. On se rend vite compte, qu’au delà du crédo simple et aisé, on peut vite le comprendre, qu’il y a une profondeur qui sépare celui qui prononce oralement cette attestation le premier jour de son islam authentique (non hérité) et celui qui vit tous les jours, les imbrications et les manifestations induites de cette foi, jusqu’à entrevoir les prémisses de l’Au-delà, de par la clarté de son coeur, vis à vis des Signes de Dieu. Il appartient toutefois aux musulmans d’étoffer cette recherche des Attributs divins, qui sont des repères ultimes pour l’Homme. Tout passe par la Connaissance de Dieu.
salam,cela fait du bien de revenir à la source, à notre modèle,avec une lecture nouvelle,pour notre époque,à mème de montrer la richesse qui n’a rien à envier aux philosophies contemporaine qui comme l’église catholique entendait dire qui est humains ou civilisés et qui est diabolique et barbare ,la philosophie occidentale à eu l’arrogance de définir la civilisation,l’humain et le moderne à partir de ses principe.L retour au prophète Mouhammad(alayhi salam) C’est le retour à celui qui est le modèle pour qui veut revenir en son coeur et construire son humanité dans le cheminement vers le très haut à toute époque et en tout lieu.Bon nombre de musulman parmi nous devraient aujourd’hui revenir à ce modèle et parmi eux les nouveau intellectuels musulman qui veulent réformer l’islam en établissant sa compréhension sur des outils élaborés par les humains souvent présenter comme objectifs mais cachant bien souvent une idéologie athée et de toute façon imcapable de dire ce que l’etre ne connais pas et que seule la révélation peut fournir(voir ayat i à 5 sourate al alaq) à travers la philosophie occidentale ou autres,erreur déja faites dans l’histoire musulmane dont bon nombre sont revenuent en constatant qu’il ny a pas de meilleur méthode pour comprendre l’islam que la méthode tirée du coran et de la sunna.Doivent égélement revenir vers ce modéle les savants qui se sont dévoyés dans le monde musulman en se rapprochant du pouvoir et en se détachant des véritable probleme des gens nétant mème plus leur écoute et aisni participe au malheurs des peuples musulmans,étant bien courageux pour faire des fatwa contre les faibles,les femmes mais bien silencieux pour faire des fatawa contre pouvoir arabes ,sur leur dictature,leur colaboration avec les états qui assassinent et répandent la terreur envers les musulmans(mème si ilà put appeler au djihad armée pour certaines causes tantawoui à des postures qui posent des questions) ,faisant des fatawa contre les radicaux musulmans mais rien contre les tyrans d’égypte et d’ailleurs qui tuent, torturent et humilient ,privent de liberté et bafouent les droits les plus éléméntaires, sur les femmes au maroc,certes l’imamat reveint a l’homme, mais sa prise de parole est bien selective quand il s’agit de défendre les principes islamiques)ou sont les oulama(à part l’initiative de sheikh al qaradawiet certains autres) pour la palestine,ou est le conseil de la fatwa européens pour la palestine, son role est-il seulement de donner des fatawa sur des éléments techniques du fiqh et de négliger les grands principes universels de l’islam.bref cette attitude de lacheté de certains savants est une honte et la comunauté doit arrète d’etre des beni oui oui devant eux,comment ce fait-il que des gens n’ayant pas le message de l’islam soient plus juste et plus courageux et surtout moins laches que ceux qui portes la science descendu du seigneur des mondes,le très sage,le très informé.Cela est bien loin de l’exemple du prophète mouhammad(alayhi salam)qui n’a jamais pour une soi disante sageesse de l’action fait des concéssions sur la justice,il n’a pasdélaissé un etre pour le bien etre de la structure,mème dans les situations les pire comme dans la bataille de hounein ,Il a toujours étté le guide,le plus courageux,parce qu’il était comme le messager d’Allah comme il le dit quand beaucoup musulmans fuyaient et que lui se dirigeait sans crainte face a l’enemie,et cei comme manifestation d’etre une midéricorde pour les mondes un combat sous toute ses formes pour la paix,pour que les etre puisse dans le calme adoraer leur seigneur et non d’y etre empèchés comme Il le fut lui mème au débuts de sa mission comme le rapporte sourate al Alaq,parce que quand l’etre humain se voit suffisant a lui mème il dépasse les limites, et donc sème l’injustice.Il esttant de revenir à notre modèle pour npous réformer de nos ilusions qui consistent à penser de la justtesse de notre bricolage avec les principes,à se taire ,à éviter certains sujets ne pensant protèger le message et la communauté,à critiquer les faibles et pas les forts et cela de nos visions,de nos stratègies,de l’attitude de certains parents(et arrèter de toujours dans une posture réactonnaire de stigmatiser les enfants et les jeunes,les laissant alors entre les mains de chanteurs et chanteuse dont ils font leur réferences)il faudra un jour rendre des comptes d’avoir par une attitude manifestant plus la vanité que l’attention et l’accompagnement, d’avoir tellement,rabaisser et ignorer les jeunes qu’ils en sont arrivés à prendre d’autre modèles que le prophète Mouhammad(alayhi salam),l’attitude aussi de certains cadre assocciatifs se voulant si proches des gens qu’il en arrive a développer un autisme et donc à penser pour les gens,avec pour certains une relation paternalistes et condéscendantes dut à leur parcours académique ou historique.L’attitude de certains intellectuels et de certains savants qui arrivent à marier un sidérant mépris de la communauté et une trahison des principes islamiques(ou sont ils face au multinationalles,face au pouvoir,face au populisme,face aux ingérences…..),doit aussi etre dénoncer et critiquer pour ainsi éxiger et participer à l’élaboration d’ un véritable attachament et d’une fidélité au messager d’Allah(alayhi salm),car il seras témoin devant nous,qu’Allah nous protège de la tromperie dans la fidelité,de l’égarement dans la réforme, de la lacheté dans le témoignage,et de la fitna dans l’action et la divergence,qu’il oriente nos coeurs vers le désir de son agréément,le désir de le rencontrer et de le voir,qu’il unisse nos coeurs et nous guide sur le chemein de la préservation(salam),Allahou Alam,salm
Salam quelles belles phrases de remémorations de nos Profetes aleyhoum salam pour nous rappeler leur souffrance qu’ils ont enduré. Petite précisions Ahmad : en parlant de Mohamed SWS, on ne dis pas aleyhi salam mais Sellelah wa aleyhi wa salam qui se traduit par paix et bénédiction sur lui… Ce n’est pas pour te juger ou te définir comme étant mal mais te corriger sur une erreur… c’est quand même Al Nabi, Le Prophete, Mohamed (Paix et bénédiction sur lui)
Peace à vous tous mes soeurs et mes frères en Islam
salam alykoum,
l’état de nos coeurs,
pourquoi sommes nous sans cesse en train de donner des conseils aux autres,et nous ,nous ne permmettons de nous négliger,de négliger ce que nous avons de plus cher :la foi??
pourquoi négligeons nous cette relation avec Le Seigneur des Mondes?
à quand,allons nous arrêter notre hypocrisie envers nous mêmes?
cependant,ne versons pas dans le pessimissme,
regardons les qualités de notre oumma,et avec celles-ci ,essayons de réformer nos défauts,inshâ’Allah.
salam arlaykom,
ce que vous avez écrit sur la spiritualité des prophètes et leur cheminement est exactement ce que je pense.
Nous avons perdu ce sens de l’épreuve qui est très spirituel. J’ai fait des recherches sur le sens de nos épreuves en passant des cassettes aux livres grâce à Allah. J’y réfléchissais beaucoup : J’en suis arrivé à la conclusion que l’épeuve nous ouvre des champs extraordinaire d’intériorité et surtout de vérité sur soi et de vérité sur le monde qui nous entoure.
L’épreuve nous rapproche plus d’Allah.
Sans l’épeuve la vie sur terre n’aurait pas lieu d’être car tout est un effort. A travers les épreuves la vérité nous est ouverte même si elle nous fait mal parfois « il vaut mieux mourrir en ayant dans le coeur la vérité » que vivre et mourrir avec des illusions et des fausses croyances.
je voudrais savoir pourquoi parmi les livres que j’ai lu aucun ne traite du cheminement spirituel du Prophète mais aussi de nos Mères des croyants et des Compagnons (à moins que je n’ai pas lu les livres qui traitent de ce sujet car je ne sais pas lire l’arabe).
Ainsi dans la vie du Prophète après que l’Ange Gabriel est venu à la grotte de Hira pour la révélation ensuite il y a eu une période difficile d’attente ou le Prohète n’avait plus revu l’Ange Gabriel.
Comment s’appelle cette période spirituelle et peut-on la rattacher à celle dite de la station spirituelle la plus difficile celle de la halte (mawqif)de L’émir Abdelkader ?.
Un autre problème se pose aussi pourquoi on n’arrive pas non plus à rattacher les combats et guerres que le prophète a dù mener à cette époque pour rétablir la justice une conception spirituelle et le prendre dans notre vie de tous les jours. Je m’exprime mal, ce que je veux dire c’est comme la bataille de Tabouk et dont le combat n’a pas eu lieu. Cette bataille m’inspire beaucoup dans ma vie de tous les jours. En effet combien de peurs et de soucis jalonne notre vie de tous les jours et que Allah dissipe après que nous soyons dans l’épreuve où tout se passe pour finir bien en nous remettant à Allah en multipliant nos invocations ce qui nous rapproche le plus d’Allah.
Quand nous sommes dans la difficulté nous nous en remettons à Allah : « c’est donc toujours le spirituel qui entre en action si je peux m’exprimer ainsi ». La Spiritualité « se rappocher d’Allah » nous donne la meilleure des façons d’agir dans la vie de tous les jours.
Salam,
–1– Je ne pense pas que l’on puisse trouver un écrit traitant du cheminement spirituel du Prophète (PBSL) puis qu’il s’agit en fait d’expériences strictement personnelles.
C’est ce cheminement spirituel qui poussait le Prophète à se «repentir» (demander Pardon à Dieu)plusieurs fois par jour. En effet à chaque étape de son élevation spirituelle constante il acquiert un peu plus de « connaissance » (s’élève en degrés) et doit demander Pardon de ses pensées ou actes précédant la nouvelle étape atteinte.
Une « mauvaise » pensée ou approche d’une situation peut être comptabilisée comme péché pour un Prophète…
–2– La préparation à la lourde mission de Prophète dure plusieurs années: ex: Moise a été épargné de la mort (gorge tranchée par ordre de pharaon pour les nouveaux-nés des fils d’Israel 1 an sur 2 ,Moise naquit une année où tous les garçons ont été tués), il fut élévé dans le Palais de Pharaon, allaité par sa mère à qui Dieu révéla qu’Il destinait Moise à être un Prophète,dans la force de l’âge, Moise tue un égyptien , s’enfuit vers Madyane pour y rencontrer sa femme, fille du Prophète Shouaybe avec lequel il conclue un contrat de 8 à 10 ans.. Au terme de ce contrat, Moise accompagné de sa famille s’égare lors de son voyage et vient trouver « le buisson ardent » : C’est le rendez-vous fixé par Dieu pour lui confier sa Mission…
–3– Les « signes » font partie intégrantes de cette préparation des Prophètes : rêves prémonitoires, phénomènes « para-normaux » « surnaturels » répétitifs etc.
Dr. KB
PS:
– J’espère que vous avez lu “Le Prophète Muhammad” de Martin Lings.
– Je vous déconseille vivement d’approcher » La vie future après la mort » la «perle» (tu parles!) précieuse de Abu Hamid Al Ghazali (traduction chez Tawhid) petit livre que je viens de subir, et qui pourrait ébranler « la foi » de bon nombre de musulmans s’ils gobent les visions “oniriques” (« science fiction bon marché) de ce receuil . J’aurais aimé que les éditions tawhid y regardent à deux fois avant de traduire en français des livres qui causent énormément du tort à l’Islam bien que voulant le servir.
salam arlaykom,
je vous remercie de votre réponse.
J’ai lu le livre
« Le Prophète Muhammad” de Martin Lings. J’ai lu une dizaine de livre sur la vie du Prophète pour pouvoir m’impreigner de son histoire.
En fait cette question de la spiritualité me tient personnellement à coeur car il faut suivre notre modèle le Prophète Mohammed. Mais j’ai l’impression qu’on n’arrive pas de nos jours à transposer la vie du Prophète dans notre contexte actuel.
car si on ne lit pas les livres et on ne fait pas de recherches sur notre religion comment peut-on tenir face à l’épreuve ?
La connaissance nous permet de tenir face à l’épreuve. Comme dans la sourate la caverne verset 65 « ……Nous avions enseigné une science émanant de nous. » Allah a donné une connaissance en plus à un homme qui n’était pas un Prophète et ce savoir qu’Allah lui donna lui permis de voir les épreuves comme une Miséricorde d’Allah et non comme un malheur et d’être totalement « calme ».
Salam,
Ibrahim, le fils du Prophète Mohammed (PBSL) meurt à l’âge de seize mois. Une éclipse solaire se produit alors que le Prophète en larmes enterre son fils.
Cet épisode de la vie du Prophète me touche très profondément. J’ai hâte de voir les enseignements que les musulmans devraient en tirer à la lecture du livre sur la vie du Prophète (PBSL) annoncé par Mr. Ramadan.
Salam,
1- Ce serviteur jouit d’un statut particulier puis qu’il avait pour mission d’accomplir une mission que Dieu lui avait confiée (v 82: Je n’ai donc rien fait de mon propre chef.). Tuer de sang froid un jeune homme sans raison apparente ne relève pas d’une “science” mais d’une connaissance “acquise” en vue d’exécuter un ordre divin.
Ce fut une leçon d’humilité pour Moise qui avait eu le privilège de parler à Dieu.
2- On n’arrive pas de nos jours à transposer la vie du Prophète dans notre contexte actuel.
La vie du prophète était l’application en pratique quotidienne de l’époque du Coran.
Une bonne compréhension du Coran jointe à une contextualisation des événements de la vie du prophète devraient “rénover” le “monde musulman” dès que le taux d’analphabétisme aura confortablement baissé.
Savez-vous que ce n’est qu’à la 21ème année de sa mission que le Prophète (PBSL) a détruit les statues ‘idôles’ qui étaient autour de la Ka’aba? Que l’interdiction des boissons alcoolisées s’est échelonnée sur 9 ans?
Signes des bienfaits( Dalael al-kheirate)
(Traduit en français par Dr. Ali Abboud. Dar Al -Koto Al-Ilmiyah. Beyrouth-Liban http://www.al-ilmiyah.com)
page 232:
Alors , je te demande, Mon Dieu! d’effacer de mon coeur, tout ce que Tu prens en aversion* et de remplir mon coeur de Ta crainte* de l’avantage de te connaître, d’avoir peur ( de Ton châtiment) de désirer la faveur auprès de Toi, la sécurité et la bonne santé* Aie pitié de nous par Ta Miséricorde et Ta Bénédiction* Et illumine-nous du bien-fondé et de la sagesse*
De même, nous Te demandons, Mon Dieu! de nous accorder la science des pieux(qui Te craignent)le repentir de Tes serviteurs attendris, agenouillés devant Toi* la constance de ceux qui Te connaissent avec certitude, la reconnaissance des endurants* et la pénitence des très véridiques.
Aamine!
Salam,
J’aurais voulu acquérit la traduction par Ali Abboud de « Dala’il al-Kahyrat » : « Signes des Bienfaits »
Merci de me renseigner,
Amine.
salam arlaikom
SALAM AHLIKOUM
JE NE SUIS PAS DOUEE POUR L ECRITURE MAIS JE DIRAI SIMPLEMENT QU APRES UNE TELLE LECTURE ON NE PEUT QU AIMER DIEU OU DU MOINS S EN RAPPROCHER OU ENCORE MEDITER….OUI…MEDITER.
Sur le cycle de la prophétie:
“Le serviteur qui vient” dans le Commentaire de Saint Ephrem sur le Diatessaron.
Très tôt, la plurarité des évangiles (au nombre de quatre) a suscité
bien des interrogations: au fond, pourquoi plusieurs témoignages sur
des faits identiques? Pourquoi de ce fait, ne pas harmoniser les
différents récits pour les fondre en un seul? Des tentatives furent
faites, dès le 2ème siècle, et l’on doit à Tatien (120-170) une harmonisation
des quatre évangiles en un seul, connue sous le titre de
Diatessaron. De cet texte, interdit au 4ème siècle, nous ne pouvons
restituer que des bribes grâce au recoupement de témoignages divers;
il nous parvenu à travers des commentaires dont le plus connu est
celui de Saint Ephrem (306-373), un chrétien syrien. L’importance
pour nous d’un tel texte réside dans le fait qu’il commente le
passage de l’Evangile de Jean relatif au Paraclet et nous renseigne
sur l’interprétation que l’on s’en faisait alors:
« Voici que je vous envoie celui qui profère de bonnes paroles (J.
16-7). Il [Jésus] montre qu’il est aussi lui-même quelqu’un qui
profère de bonnes paroles lorsqu’il dit : Je vous envoie encore
quelqu’un d’autre qui profère de bonnes paroles (J. 14-16),
c’est-à-dire un consolateur. […] Et comment il dit : Il vous sera
bon que m’en aille, car si je ne m’en vais pas, celui qui profère de
bonnes paroles ne viendra pas à vous (J. 16-13). Pourquoi est-il
bon que le Seigneur [Jésus] s’en aille, lui qui a été capable de
montrer toujours la vérité ? Car c’est le serviteur qui vient pour
donner ce que le Seigneur [Jésus] n’a pas donné. » (1)
On le voit, une telle interprétation diffère largement de l’exégèse chrétienne traditionnelle. Au 4ème siècle de l’ère courante, on pouvait cependant comprendre ce passage des Ecritures comme l’ont compris et le comprennent les musulmans, pour qui
Muhammad, le serviteur de Dieu, est celui qui « profère de bonnes paroles ».
(1) EPHREM DE NISIBE, Commentaire de l’Evangile concordant ou Diatessaron, traduit du syriaque et de l’arménien par Louis Leloir, Les Editions du Cerf (collection Sources Chrétiennes), Paris, 1996, pp 338-339.
Assalam aleykoum wa rahmatoullah;
De leur temps les prophètes se sont acquittés de leurs devoirs vis à vis de Dieu l’Unique.Aujourd’hui c’est à notre tour de cheminer vers l’Unique;reconnaitre les signes les interpreter ,repondre à l’appel du divin;voilà autant d’epreuves sur le chemin.Que Dieu nous aide.
Assalam aleykoum wa rahmatoullah;Khadija.
Que Dieu guide Ses créatures et nous rapproche de l’exemple de Ses envoyés (Paix sur eux).
Merçi de partager avec nous cet extrait, d’être à l’écoute, toujours là.
Que Dieu te protège et te garde…Insha’Allah
Assalamou ‘alaykoum. Puisse Allah faire aboutir le projet de Tariq. Amine. Seulement, je voudrais lui rappeler que la vision que les juifs ont des arabes ( et par delà les muslims) a conduit, depuis belle lurette à présenter leur ancêtre Ismaêl comme le fils de la servente de Issac, « père » des juifs. La conséquence naturelle de cette conception est de traiter les arabes comme des sous-hommes destinés à la servitude. L’occupation de leur terre et leur comportement arrogant et méprisant à leur égard en est une éloquente illustration.
Aussi, lorsqu’un musulman parle d’Ismaêl, il ne doit pas oublié cette donnée. Dans la Bible même, est mentionnée que, Hagar, loin d’être une servente de Sarah, est une fille du roi d’Egypte de l’époque qui, impressionné par la moralité de Abraham lui donna en mariage sa fille.
Je n’ai malheureusement pas au moment de la rédaction de cet article, les références exactes de ce que j’avance, mais il ne s’agit nullement d’une invention de ma part. Que le frère Tariq s’informe avant la sortie de son livre. Que Dieu l’assiste et le protège, Wama zaalika ‘alallahi bi’aziz.
Difficile de jongler avec les contradictions.1°Rien n’indique que Mohammed descende reéllement d’Ismael.C’est une affirmation.Mais passons.2°Faire d’Ismael une grande nation signifie autre chose que faire de sa lignée le destinataire de la revelation (La sourate El Ankabut tend à confirmer en n’evoquant que Issac et Jacob).3°Issac est designé comme fils unique.
Du site: http://www.maison-islam.com
1-
Note :
Nous avons vu que s’il est certain que Muhammad descend de Adnân et que Adnân descend de Ismaël, la partie de la chaîne généalogique entre Adnân et Ismaël ne fait pas l’unanimité entre les généalogistes. De la même façon, s’il est certain que Jésus descend de David et que David descend de Isaac (sur tous les prophètes soit la paix), le détail de la chaîne généalogique entre Jésus et David ne fait pas non plus l’unanimité entre Matthieu et Luc (voir Matthieu 1/1-17 et Luc 3/23-34). Il est cependant à noter que ces deux chaînes généalogiques citent, comme ascendant direct de Jésus, Joseph et non Marie, alors même que les textes évangéliques affirment que Jésus est né de Marie sans l’intervention d’un homme (Luc 1-34-35). Il est aussi à noter que d’après Matthieu Jésus descend de David par son fils Salomon, tandis que selon Luc il descend de David par son fils Natham. Enfin, il faut noter qu’entre Jésus et David il y aurait 26 maillons intermédiaires selon Matthieu, contre 41 selon Luc (les deux personnages étant non inclus) ; et entre David et Isaac il y aurait 11 maillons intermédiaires selon Matthieu, 12 selon Luc (les deux personnages cités n’étant pas inclus dans le décompte). Or si, d’une part, on retient le calcul, fait à partir de la date présumée de l’Exode, selon lequel Abraham aurait vécu au XIXè siècle avant J.-C. et si, d’autre part, on accepte que David aurait vécu au Xè siècle avant J.-C., on est amené à penser qu’il manque des maillons dans la chaîne entre David et Abraham. En tout état de cause, avec les chaînes que ces textes fournissent, on obtient le total de 38 maillons – selon Matthieu – et celui de 54 maillons – selon Luc – entre Jésus et Isaac (ces deux personnages n’étant pas inclus).
Wallâhu A’lam (Dieu sait mieux).
http://www.maison-islam.com/article.php?sid=415
2-
Voici ce que dit un autre passage coranique : « Et lorsque Abraham dit : « Seigneur, rends cette ville sûre, et préserve-moi ainsi que mes fils d’adorer les idoles ; Seigneur, elles ont égaré de nombreux hommes. Celui qui me suit est des miens ; et celui qui me désobéit, Tu es Pardonneur, Miséricordieux. Seigneur, j’ai installé une partie de ma descendance dans une vallée non dotée de culture, près de Ta Maison sacrée. Seigneur, qu’ils accomplissent la prière. Fais que des curs d’hommes penchent vers eux, et attribue-leur des fruits, peut-être seront-ils reconnaissants. Seigneur, Tu sais ce que nous dissimulons et ce que nous exprimons ; et rien ne reste caché à Dieu, sur la terre et dans le ciel. Louange à Dieu qui m’a donné Ismaël et Isaac malgré ma vieillesse. Mon Seigneur entend l’invocation » » (Coran 14/35-39).
Ce passage coranique parle de la cité de la Mecque (c’est « cette ville », située dans la « vallée non dotée de culture ») ; or ce passage dit bien :
– que Ismaël est, comme Isaac, fils de Abraham ; nous avons donc ici le point d cité plus haut ;
– que Abraham a installé une partie de sa descendance dans cette « vallée non dotée de culture », près de la « Maison sacrée de Dieu » : il s’agit de la Mecque, nous l’avons déjà dit ; or c’étaient les Arabes qui habitaient dans les parages ; nous avons donc ici une allusion au fait qu’une partie des Arabes, du moins ceux qui vivent dans la région autour de la Mecque, constituent une partie de la descendance d’Abraham : voilà le point c ; (il est à noter que les historiens arabes nomment « ‘Arab musta’riba » les Arabes ayant Ismaël comme ancêtre patrilinéaire : ils sont Arabes parce que leur ancêtre Ismaël a été arabisé au contact des « ‘Arab ‘âriba » : ceux-là, par contre, vivaient déjà dans la péninsule avant l’arrivée de Ismaël, et étaient Arabes « de souche », si l’on peut dire 😉
– enfin qu’il y a un lien entre la Maison dédiée à Dieu et se trouvant à la Mecque, et Abraham, qui la mentionne dans son invocation : c’est le point b.
Or la sourate à laquelle ces versets appartiennent et qui s’intitule Ibrâhîm, est une sourate… pré-hégirienne (« mecquoise ») et non post-hégirienne (« médinoise »), tout le monde le sait. Et nul ne saurait dire le contraire, à moins de démontrer par là même sa parfaite ignorance du texte coranique et du style de ses sourates.
Que rajouter sinon que certaines théories sont bâties avec des matériaux bien peu solides !
Wallâhu A’lam (Dieu sait mieux).
http://www.maison-islam.com/article.php?sid=378
3-
Certaines personnes qui croient en Dieu mais ne reconnaissent pas le caractère de messager de Muhammad disent en effet qu’Ismaël – dont descend une partie des Arabes et notamment Muhammad (sur lui la paix) – est le fils qu’Abraham a eu de sa concubine Agar, esclave de son état, tandis que Isaac est pour sa part le fils par excellence de Abraham, car il l’a eu de son épouse Sarah.
J’aimerais dire trois choses à ce sujet.
Premièrement : à supposer qu’il eût été établi que Agar n’ait été qu’une esclave et que Abraham ne l’ait prise que comme concubine, cela ne rabaisserait en rien les Arabes et n’empêcherait en aucune façon que Muhammad soit messager de Dieu. Car si la règle divine était qu’un descendant d’esclave ne peut pas être messager de Dieu, alors ni Moïse ni Jésus n’auraient pu être messagers de Dieu, car ils descendent tous deux des Fils d’Israël, dont le texte de la Bible dit explicitement qu’ils étaient devenus esclaves en Egypte (voir Deutéronome 5/6, Exode 1/8-14, 22/20-23, Lévitique 26/13 – cf. La Torah, l’Evangile, le Coran, étude critique, Didier Hamoneau, Créadif Livres, 1993, p. 124).
Deuxièmement : il est possible que Agar ait été esclave de Sarah ; mais il est également possible qu’elle n’en ait été que servante sans être esclave. Le Professeur Hamidullah écrit en substance : « Nous lisons chez un rabbin très réputé, Salomon b. Isaac de Troyes (1040-1105), dans son commentaire du Pentateuque (Genèse 16/1) [suit le texte originel en caractères hébraïques] : « Agar était la fille de Pharaon. Lorsque celui-ci vit les miracles qui s’étaient produits en faveur de Sarah, il dit : Mieux vaut pour ma fille d’être servante dans cette maison que maîtresse dans une autre ». Je dois la traduction à l’obligeance de M. G. Vajda » (Le Prophète de l’islam, sa vie, son uvre, Muhammad Hamidullah, tome 1 p. 37, note de bas de page).
Troisièmement : Agar était-elle la concubine de Abraham ? Non, c’est impossible. En effet, même si Agar était bien esclave et non simple servante, elle l’était par rapport à Sarah et non par rapport à Abraham. Le texte de la Bible dit en effet : « Elle [Saraï = Sarah] avait une servante égyptienne du nom de Hagar, et Saraï dit à Abram [= Abraham] : « Voici que le Seigneur m’a empêchée d’enfanter. Va donc vers ma servante… » (Genèse 16/1-2). Or, d’après la loi, Abraham ne pouvait pas prendre comme concubine une femme qui était seulement servante de son épouse, ni même esclave de son épouse. Pour pouvoir vivre intimement avec une pareille femme, Abraham devait nécessairement épouser celle-ci. Même si Agar était une esclave, il a donc fallu qu’elle soit mariée à Abraham pour que celui-ci puisse la connaître. Le texte biblique dit-il autre chose : « Dix ans après qu’Abram se fut établi dans le pays de Canaan, Saraï sa femme prit Hagar, sa servante égyptienne, pour la donner comme femme à Abram son mari » (Genèse 16/3). Ces termes signifient peut-être que, si Agar était l’esclave de Sarah, ce fut Sarah elle-même qui la maria à Abraham. C’est peut-être aussi dans ce sens qu’il s’agit de comprendre les termes du texte biblique vus plus haut : « Va donc vers ma servante » (Genèse 16/2).
http://www.maison-islam.com/article.php?sid=289
Pourquoi la loi islamique interdit telle d’apostasier & de tuer les apostats?
salam alaikoum wa rahmatolahi wa barrakatou,
je voulais savoir si il y avait eu au maroc une descendance aussi éloignée soit elle de notre bien aimé Prohète (prière et bénédiction sur Lui ainsi que sur sa famille) ??
salm aalykoum.
Sourate 29:27
« Et Nous lui donnâmes Isaac et Jacob, et désignâmes dans sa descendance la fonction de prophète et le Livre. »
Sourate 45:16
« Et très certainement, Nous avions apporté aux Enfants d’Israël le Livre et la sagesse et la fonction de prophète, et leur avions attribué d’excellentes choses, et leur avions donné excellence au-dessus des mondes »
J’aimerai avoir l’explication de ses versets ; et pourquoi Ismaïl n’est pas cité ?
wafaqukou allah
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Cher Monsieur Ramadan,
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Il existe différentes trames de vérité
nouées par un seul nud de Vérité.
Les convictions religieuses convergent vers la même direction :
la reconnaissance et l’amour en un Dieu unique qu’il faut adorer.
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Bien à vous,
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OLLAG
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C h e r c he z . c e . q u e . v o u s . a v e z . d e . c o m m u n
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Il y a trois vérités : ma vérité, ta vérité, et la Vérité.
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La Vérité n’appartient à personne : elle est au centre et n’appartient qu’à Dieu. Elle représente la lumière totale, et c’est pourquoi elle est symbolisée par la pleine lune.
Avez-vous remarqué que, pendant les trois jours de pleine lune, il n’y a pas d’obscurité sur la terre ? Le soleil ne se couche pas avant de voir apparaître le disque lunaire à l’opposé du ciel, et la lune ne disparaît pas avant d’avoir vu le soleil se lever.
C’est un spectacle de toute beauté !
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Ma vérité, comme ta vérité, ne sont que des fractions de la Vérité.
Ce sont des croissants de lune situés de part et d’autre du cercle parfait de la pleine lune. La plupart du temps, quand nous discutons et que nous n’écoutons que nous-même, nos croissants de lune se tournent le dos ; et plus nous discutons, plus ils s’éloignent de la pleine lune, autrement dit de la Vérité. Il nous faut d’abord nous retourner l’un vers l’autre, prendre conscience que l’autre existe, et commencer à l’écouter. Alors nos deux croissants de lune vont se faire face, se rapprocher peu à peu et peut-être, finalement, se rencontrer dans le grand cercle de la Vérité. C’est là, et là seulement, que peut s’opérer la conjonction.
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Si vous êtes avec quelqu’un, ne cherchez pas ce qui vous différencie, cherchez ce que vous avez de commun, et bâtissez sur cela.
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***Tierno Bokar***
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Assalamou alaycoum.
O Dieu !Prie sur notre màitre Mouhammed et bénis-le,ainsi que sa famille toujours et éternellement.
Mon frère Tariq,qu’Allah parfait-vous votre lumière et fait-vous rémission.Il est infiniment capable de toute chose.
Bon courage mon frère.
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L e. d o u t e . e t . l a . f o i
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Personne n’est capable de fournir une preuve mathématique de Dieu et de son royaume ; le croyant lui-même en est incapable pour son propre usage.
Mais l’incroyant aura beau vouloir y trouver une justification, il n’échappera pas à cet inquiétant : « Peut-être cela est-il vrai ! »
Voilà l’inévitable pierre d’achoppement sur laquelle il butera fatalement. […]
Autrement dit, le croyant comme l’incroyant, chacun à sa manière, connaîtra le doute et la foi, s’ils ne cherchent pas à se faire illusion à eux-mêmes et à se dissimuler la vérité de leur être.
Personne ne peut échapper entièrement à la foi ; chez l’un, la foi sera présente contre le doute, chez l’autre, grâce au doute et sous la forme du doute. C’est une loi fondamentale de la destinée humaine, qu’elle réalise son existence dans cette dialectique permanente entre le doute et la foi, entre la tentation et la certitude.
De cette façon, le doute, qui empêche l’un et l’autre de se claquemurer dans leur tour d’ivoire, pourrait devenir un lieu de communion. Loin de se replier sur eux-mêmes, ils y trouveront une occasion d’ouverture réciproque. Le croyant partagera ainsi la destinée de l’incroyant, et celui-ci, grâce au doute, ressentira le défi lancé inexorablement par la foi.
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***Joseph Ratzinger (né le 16 avril 1927)***
Nouveau Pape, Benoît XVI
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La foi et le doute se prêtent mutuellement des forces :
la foi creuse le doute et le doute purifie la foi.
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***Gustave Thibon (1903-2001)***
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Le doute est un poison pour la conviction et un aliment pour la foi.
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***Gustave Thibon (1903-2001)***
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Le doute n’est pas au-dessous du savoir, mais au-dessus.
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***Emile Chartier, dit Alain (1868-1951)***
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La foi est un miroir sacré.
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***Joseph Joubert (1754-1824)***
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Foi, semelle inusable pour qui n’avance pas.
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***Henri Michaux (1899-1984)***
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DOUTE
* Joseph JOUBERT / Carnets / nrf Gallimard 1938-1994
« Le doute sage et vraiment philosophique (s’il existait) consisterait donc à éteindre (ou plutôt à voiler) les lumières qui nous éblouissent, pour juger par un autre organe de l’esprit que celui de sa vue. »
<24 avril 1808 t.2 p.265>
« Douter, c’est sortir d’une erreur, et souvent d’une vérité. »
<14 mai 1812 t.2 p.349>
* Georg Christoph LICHTENBERG / Le miroir de l’âme / Domaine romantique José Corti 1997
« Douter ne signifie rien d’autre que d’être vigilant, sinon cela peut être dangereux. »
* Isidore DUCASSE (LAUTRÉAMONT) / Poésies (1870) / GF 528 – Flammarion 1990
« Le doute est un hommage rendu à l’espoir. Ce n’est pas un hommage volontaire. L’espoir ne consentirait pas à n’être qu’un hommage. »
Merci à Ollag. Que Dieu vous bénisse.
“«En réalité, la Certitude et le Doute sont les sentiments d’Etre et d’Exister, le sentiment par lequel chacun de nous éprouve le Soi. Et ici, arrêtez-vous et prêtez attention. Malgré le Soi, cela semble étrange de dire, que ce sentiment n’est relié à aucun objet. Le Soi est tellement sans objet précis, que chacun de nous pourrait en être agacé, pour ne pas dire tourmenté. L’Etre et le Non-Etre, l’Etre et le Néant, « je pense donc je suis », en sont des exemples illustres. Nous reconnaîtrions-nous, si par réaction devant ce « néant » du Soi-sans-objet, il se génère souvent chez les humains, une certaine désespérance qui se fait objet, celui du Moi? En effet, il est fréquent que l’on dresse le Moi aussi haut que possible, comme un Tour de Babel, faute de ne pas pouvoir saisir et comprendre le Soi qui est sans objet.
Le moteur qui meut le Soi
Ainsi, on connaît le Soi, par le moteur qui le meut sans cesse. Et le moteur qui pousse le Soi dans son mouvement d’Evolution, c’est un moteur à deux poussées : la Certitude et son alter ego, le Doute. Dans le corps et dans la pensée, chacun de nous éprouve son Soi dans ses mouvements, grâce à la Certitude et au Doute, ce sont des mouvements que nous avons l’habitude de nommer : l’Existence. On peut dire que la pensée Certaine est celle où l’on entend pas le Doute, alors que le Doute est une pensée où la Certitude n’ose plus rien dire. La Certitude sans le Doute et inversement, le Doute sans la Certitude est un défaut de matière. Ce ne sont que les compagnons qui nous sont terriblement fidèles et chacun de nous ne peut espérer l’esquiver. Vous souvenez-vous de Pinochio et de sa Conscience, tellement intarissable de bavardage ? Et bien, en prononçant le mot Conscience, vous avez touché au vrai problème du Soi et de l’Etre.
»”
– La certitude, quel que soit son bord, engendre le fanatisme. Elle n’engendre pas que lui, mais elle l’engendre immanquablement. Voyez les Croisés, les Inquisiteurs, aussi bien que les révolutionnaires athées : tous ont haché menu, brûlé, guillotiné, sûrs de bien faire. Au fond, le doute est le seul contrepoids aux folies humaines. C’est la raison, le doute.
Laurence Cossé (Le coin du voile, p.228, Éd. Gallimard nrf, 1996)
– Mon âme a plus de soif d’être étonnée que de toute autre chose. L’attente, le risque, un peu de doute, l’exaltent et la vivifient bien plus que ne le fait la possession du certain.
Paul Valéry (Monsieur Teste, p.40, L’Imaginaire/Gallimard n°29)
– Douter, ce n’est pas, comme je croyais, s’installer dans l’incertitude; c’est nourrir, l’une après l’autre, deux certitudes contradictoires.
Robert Merle (Madrapour, Folio n° 972)
– Le mûrissement est l’élargissement des doutes, une veille de l’esprit pour maintenir la connaissance à son plus haut degré d’incertitude. L’homme vraiment mûr est libre. Il sait qu’il ne sait pas. Il avance pourtant.
Louis Pauwels (Ce que je crois, Livre de Poche n° 4803, p.211)
– Il y en a qui croient, il y en a qui doutent, il y en a qui pensent. Je suis de ceux qui pensent : je pense que je crois que je doute.
Louis Scutenaire (Mes inscriptions (1943-1944), p.217, Éditions Labor, 1990)
– On parle du courant du fleuve. Que serait le couru ? Le couru serait la source juste avant le jaillissement. Ce serait le perdu qui revient dans l’à venir du venir qui se perd. Au mot présent il faut préférer le mot plus sûr de passant. Le présent est le passant du temps. Mais de cela je doute. Je doute que le passant du temps soit sa source. Il est possible que dans le noyau du temps le passé soit l’énergie (le noyau, le trou noir qui gît au sein de l’affluence, qui déclenche le flux). Comme le mot courant dit quelque chose de plus profond que toute l’eau du fleuve.
Pascal Quignard (Les Ombres errantes, p.168, Grasset, 2002)
– Lorsque la foi devient haineuse, bénis soient ceux qui doutent !
Amin Maalouf (Le Périple de Baldassare, p.78, Livre de Poche, n°15244)
– Oui, douter, c’est penser.
Miguel de Unamuno (Brouillard, trad. Noémie Larthe, p.165, Terre de Brume, 2003)
– « Le doute est le plus religieux des actes de la pensée humaine » (Guyau)
Jean Rostand (Carnet d’un biologiste, p.142, Stock, 1959)
– […] lorsqu’on nous assène une vérité, si nous n’en doutons pas, elle n’est plus une vérité.
Le doute fonde la vérité. Et ce fait paradoxal est fondamental.
Gérard Israël (Le mal d’incertitude (Marie de Solemne), p.47, Éd. Dervy, 2002)
– La certitude est l’aboutissement, mais le doute est la méthode.
Gérard Israël (Le mal d’incertitude (Marie de Solemne), p.48, Éd. Dervy, 2002)
http://www.aufildemeslectures.net/index.php
L’AFFAIRE DES CARICATURES : UN POINT DE VUE MUSULMAN.
(par TURKOZ ISMAIL, juillet 2006)
Tout a été dit sur cette fameuse « affaire des caricatures de Mahomet » . Les uns ont traité les Musulmans de barbares, d’obscurantistes ignorant les conceptions héritées des Lumières, et d’autres (y compris des non-Musulmans) ont affirmé (parfois, il faut l’ admettre, de façon virulente) leur mépris, leur mécontentement, leur réaction. Comment pourrait-il être autrement, car, Le Prophète Muhammad ne représentait-il pas l’Islam dans sa globalité ? N’ était-il pas pour plus d’un milliard d’âmes Celui qui clôture la Révélation divine, le Sceau des Messagers, l’Esprit de Vérité ?
En guise de préambule mais aussi afin de mieux décrypter cette affaire, un regard sur l’Histoire s’ impose.
Le 8 juin 632, selon la Tradition, après une brève maladie, le Prophète Muhammad ferme ses yeux au monde. Son uvre fut immense : Après avoir communiqué son message à caractères à la fois éternel et universel, purifier le culte abrahamique de toutes formes de superstitions et d’idolâtries, il sut réunir toute la péninsule d’Arabie autrefois fractionnée et déchirée en une homogène oumma. Son enseignement s’appelait l’ Islam : contrairement aux autres grandes religions qui comportent la trace de leur lieu de naissance ( hindouisme, judaïsme ) ou de leurs fondateurs ( confucianisme, christianisme, bouddhisme), l’Islam signifiait ( dérivant de « aslama » , c’est-à-dire « s’en remettre à ») la remise de Soi confiante, consciente et libre entre les Mains du Miséricordieux qui fait Miséricorde par Excellence. Une remise volontaire, en toute confiance, conscience et bonne foi, suscitée par l’ intime et libre conviction . Propulsé par le Prophète , L’ Islam se répandit avec une vitesse fulgurante et un dynamisme époustouflant sur la majorité de la planète. Et comment! « De toutes les conquêtes que les hommes ont réalisées au cours des deux millénaires , celles des arabes au Proche et au Moyen-Orient ont sans doute le plus étonné par leur rapidité et plus encore peut-être par le petit nombre de ceux qui les accomplirent ». Ce propos n’est d’autre que d’un éminent historien, André Clot (cf. « L’Espagne musulmane », p.9, Editions Perrin) qui dément parfaitement ceux qui soutiennent que l’Islam s’est répandu par l’ épée et le fanatisme.
Inéluctablement, ce Message sera confronté au monde occidental. Et très tôt, Muhammad ( Que la paix soit sur lui) sera en butte aux calomnies, aux quolibets, aux insultes et aux propos méphistophéliques perpétrés par l’ Occident chrétien. Il sera en effet vilipendé, critiqué, outragé, et voué en enfer…Etaient-ils les premiers ? Non, dès le début de son Apostolat, le Prophète s’ était déjà heurté à l’ indignation de ses contemporains ( le Coran s’ en été fait écho). L’ incompréhension et l’animosité que l’ Occident porta et porte toujours à l’encontre de l’ Islam et de Son Prophète est résumé par ce propos magistral de Bernard Lewis, spécialiste de l’Islam et du monde arabe :
« L’Occident a, lui aussi, sa légende du Prophète, depuis les erreurs absurdes et les imbécillités grossières de la polémique médiévale jusqu’au personnage laïc du Mahomet de Voltaire. Débutant sous la forme d’un démon ou d’un faux dieu, honoré avec « Apollyon » et « Termagant » sous les espèces d’une trinité infernale, le « Mahound » ou « Mahom » médiéval devint rapidement pour l’ Occident
l’ archétype de l’hérétique, à qui Dante assignait une place toute spéciale en Enfer comme « Seminator di scandalo e di scisma ». Finalement, après la Réforme, on en fit un imposteur effronté et avide de pouvoir. Une légende, très répandue dans l’Occident médiéval, le décrivait même comme un cardinal romain ambitieux et frustré : ayant raté son élection comme pape, il aurait cherché une carrière de rechange comme faux prophète. Les dernières traces des préjugés théologiques occidentaux sont discernables dans l’uvre de certains savants modernes, académiquement dissimulées derrière l’ apparat critique serré des notes infrapaginales » ( cf. « Les Arabes dans l’Histoire ».p.60-61.Flammarion.1993, Aubier pour l’édition française).
Parmi ces «certains savants modernes », Maxime Rodinson (1915-2004) mérite l’ attention. Orientaliste de notoriété internationale, Rodinson a consacré un livre au Prophète de l’ Islam, à savoir Mahomet
( Editions le Seuil) . A celui qu’il appelle « notre frère »( c’est-à-dire le Prophète) ( p.353), il n’hésite nullement lui attribuer des attributs qui ne reflètent que son approche intellectuelle nourrie de préjugés et son mépris envers l’Islam et Son Messager. Ainsi, le Prophète serait effectivement ou potentiellement :
Un possédé ( p.141), un opportuniste, un simulateur (p.72-122-150-195), un insatisfait et un frustré (p.78-80-93-208-249) , un névrosé (p.77), un obsédé (p.79), un perverti (p.239) , un aliéné (p.105), un halluciné (p.103) , un magicien (p.199) , un ambitieux (p. 212 ), un fanatique (p.209) , un traître (p. 209-285) , un massacreur (p.205-246) et enfin un imposteur (p.253) .Toujours la même mélodie! Le Prophète serait donc un imposteur ayant frauduleusement plagié les Ecritures Saintes. Le Coran ? Il s’agit ( toujours selon Rodin son ) d’ un mélange de rouerie, de mythes et de légendes , issu du subconscient de Muhammad … Bref, par des analyses tour à tour psychologiques, anthropologiques, psychiatriques et sociologiques régies par une mentalité athée( l’ auteur se défini comme un athée dès le début de son livre, ce qui est entièrement son droit) , l’ auteur arrive à la conclusion que l’ Islam et le Coran sont le produit d’ un malade mental, atteint de folie religieuse et souvent enclin au libertinage et au vol …Voilà! Le mot est dit !
L’ Orientalisme est INFAILLIBLE !!! Tant pis pour les Musulmans qui ont considéré et considèrent toujours le Coran comme le plus sublime et le plus pur joyau de la littérature.
C’est dans cette perspective historique que vient s’ inscrire la fameuse « affaire des caricatures de Mahomet ». L’affaire est très simple : des caricatures ont été publiées initialement dans un quotidien danois et reprises dans plusieurs journaux européens. Il s’ agissait de quelques caricatures illustrant le Prophète de l’ Islam de manière tout à fait graveleuse et grivoise. Sur ce point, une question s’ impose : face à cet acte illustrant terriblement l’ IGNORANCE et le mépris que porte l’ Occident envers le « Prince des Ténèbres » ( formule qu’ utilisait l’Occident médiéval pour désigner le Prophète), que doit être la réaction des musulmans ?
Sans conteste et en se basant sur des versets coraniques et le Comportement exemplaire du Messager de Dieu ( Sounna), nous pouvons affirmer que l’Islam appelle au dialogue et au respect de tous les Hommes. Le Coran est en effet le Seul Message Divin à énoncer le respect des croyances avec une parfaite limpidité ( il y a de cela quatorze siècles) : « Point de contrainte en matière de religion » nous dit le Coran dans la sourate 2, verset 256. Par ailleurs, Le Coran insiste mainte et mainte fois sur le rôle du Prophète, celui-ci n’étant nullement un juge ou un roi mais bien simplement un transmetteur( cf. Coran 3-20, 5-99, 13-40, 16-35, 24-54, 29-18 qui insistent sur le fait que seul Dieu juge). Le Coran soutient même l’idée que la diversité des peuples, des croyances et de pensées se situe dans le Plan de Dieu. Citons :
« Nous ( c’est Dieu qui parle) avons fait descendre sur Toi ( ô Prophète) Le Livre chargé de Vérité, confirmant les livres précédents, et prédominants sur eux. A chacun de vous tous, Nous avons donné un canon (Shir’atoun) et une Voie( Minhajân). Si dieu l’ avait voulu, Il aurait fait de vous une seule et même communauté. Mais Il veut vous éprouver en Ses Dons. Faites (ô humains ) preuve d’émulation dans le bien. A Dieu est Votre retour, à tous. Alors Il vous éclairera sur ce qu’il en était de vos Différences
( Coran 5-48 ).Mais aussi :
« Si ton Seigneur l’ avait voulu, tous ceux qui sont sur Terre, tous sans exception, auraient fait acte de foi. Vas-tu donc, toi (ô Prophète), contraindre les hommes à être croyants ? »(Coran 10-99).
Suite à cette affaire des caricatures, le tableau était le suivant : d’une part se dressait l’ Occident qui, encore une fois par IGNORANCE, avait raillé Muhammad ( et non Mahomet qui signifie l’ antithétique de Muhammad et démontre , une fois de plus, l’Ignorance de l’Occident), et d’ autre part les Musulmans qui n’ont pas toujours exprimé leurs sentiments « par la sagesse et l’exhortation courtoise »( comme le préconise le Coran dans 29-46 ). Sans encenser cette attitude qui, selon nous, ne convient nullement à
l’ esprit du Coran et de la Sounna , nous pensons que la réaction violente des Musulmans s’ explique par le sentiment d’ injustice que porte les Musulmans en ce qui concerne les questions touchant( du moins, indirectement) tous les Musulmans : Que ce soit la question palestinienne ou les « opérations » ayant été organisées contre l’Afghanistan et l’ Irak .
La culture du débat, l’ éthique, le respect de l’ Autre ( Jean-Paul SATRE( 1905-1980) n’ avait-il pas énoncé magnifiquement « L’Enfer, c’est les Autres » ) doivent constituer des points de repères afin de vivre dans une société plurielle et indulgente. Et pourtant, ces préceptes qui devraient tous nous réunir et nous guider ne sont pas encore partout une réalité (en Occident comme dans d’ autres régions). Une réalité qui devra convertir la citation de Sartre en « Le Paradis, c’est les Autres » et permettre à tous les humains de vivre ensemble dans la paix.
Il existe un téléfilm sur Abraham. Richard Harris joue le rôle d’ Abraham. Le film est bien fait mais malgré la supervision de savants musulmans, ils ont pu envoyer un message subliminal d’ une grande perfidie. Abraham a vu sa foi faiblir en attendant une postérité qui tardait à venir, alors il a fait un enfant avec Hagar: Ismaël. Puis quand la prommesse du Dieu s’ est réalisée, Abraham a eu un fisl avec sa femme Sarrah: Isaac. Le message: Ismaël, les arabes et l’ Islam sont l’ incarnation de la » faute » d’ Abraham!
Ha, les pourris, ils ne cesseront donc jamais leur fourberies! Que Le Dieu maudisse tous ceux qui ont participé à cette odieuse diffamation!
Assalam aleykoum wa rahmatoullah wa barakatou;
L’histoire des prophètes est une formidable source d’enseignements.
« D’adam,le premier des Prophètes,à Muhammad,le dernier des Messagers,… »
Ce n’est que depuis récemment que j’ai su que le premier homme était aussi un prophète.
« L’Un n’a eu de cesse d’accompagner les hommes,… »
Ici s’exprime la miséricorde de Dieu pour ses serviteurs;par sa presence il nous accompagne ,nous apprend le sens le chemin de la foi de la vie.
« Certes nous sommes à Dieu et c’est à Lui que nous retournons »
Cette dépendance que l’on a vis à vis de notre Seigneur ne doit pas nous éffrayer au contraire on doit l’acceuillir comme une protection une source de paix; savoir que nous mourrons pour renaitre à la vie eternelle voilà la grande miséricorde.
« le musulman est l’etre humain qui …désirait acceder à la paix de Dieu… »Savoir que le musulman depuis l’origine a eu grace à son Seigneur les voies et les moyens d’acceder à la paix.
« Abraham emporta Hagar et Ismael loin dans une vallée… »
Là l’obeissance à Allah(swa)donne à notre père Abraham et à sa famille le courage de l’éloignement.
« Qu’as tu Hagar?Ne crains pas ,car Dieu a entendu la voix de l’enfant… »
Dieu qui dans son immense misericorde vient rassurer Hagar et secourir l’enfant.
« Un Dieu,un lieu ,un prophète »
Nous sommes multiples mais nous devons tendre vers l’Un;adorer un meme Dieu ,celebrer la salat dans la meme direction,etre guidé par le meme prophète.En réalité les prophetes sont tous Un.Ils ont tous servi l’Unique.A nous maintenant de nous unir pour pouvoir servir L’Unique de facon Unique à notre tour.
« Celui ci l’éprouve mais ne cesse de lui parler,de l’inspirer,et de faire jalonner sa route de signes qui l’apaisent et le rassurent. »
Dieu est present et c’est cette presence qui fortifie la foi .Malgres l’epreuve il le soutient pour ne pas laisser le serviteur perdu.Il est le Tout Miséricordieux.
« L’epreuve est terrible… Abraham doit sacrifier son fils … »
« L’epreuve de la foi…est donc une école de l’humilité et de la reconnaissance du Createur » En effet de prime abord l’epreuve peut sembler terrible voir cruel mais quand Abraham sait qu’il existe un Seigneur qui merite l’Adoration et la confiance alors l’epreuve est facilitée.Il sait ce qu’il a à faire.Et le Seigneur n’est Il pas le plus Miséricordieux?.
Assalam aleykoum wa rahmatoullah wa barakatou.
Khadija.