L’empire Ottoman et l’expérience européenne actuelle.

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Turquie-Belgique : tentative de censure arménienne, communiqué de l’UETD

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23 décembre 2006

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(Tête de Turc, 23.12.06) – Nous portons à la connaissance de nos lecteurs le communiqué ci-dessous envoyé à notre rédaction par l’Union des Démocrates Turcs Européens (UETD). Il constitue une réponse à la campagne de désinformation et de diffamation menée depuis quelques semaines par des groupes de pression arméniens dans le but de censurer un symposium organisé à Bruxelles par l’UETD sur l’histoire de l’Empire ottoman.

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Bruxelles, le 21 décembre 2006

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Communiqué de presse de l’UETD Brussels : symposium du 15 décembre 2006 intitulé « L’Union européenne en quête d’une identité multiculturelle : l’expérience ottomane »

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L’UETD (Union of European Turkish Democrats) Brussels a organisé, à la date du 15 décembre 2006, en la salle Dupréel de l’ULB (Université Libre de Bruxelles), un symposium intitulé « L’Union européenne en quête d’une identité multiculturelle : l’expérience ottomane » ainsi qu’une « Exposition d’archives ottomanes ».

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Dans le strict respect de cet objectif, c’est avec minutie que l’équipe d’orateurs de ce symposium, intégrés en raison de leurs travaux scientifiques et de leurs parcours académiques, a été constituée afin d’offrir à l’auditoire du jour de brillants exposés.

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Voici les intitulés des exposés réalisés durant le symposium :

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– « Diversité culturelle et relations UE-Turquie »

(Prof. Dr. Mehmet AYDIN)

– « La diplomatie ottomane en Europe du 15e au 18e siècle »

(Prof. Gilles VEINSTEIN)

– « L’islam dans l’espace public européen à l’aune de la multiculturalité »

(Prof. Tariq RAMADAN)

– « La place et l’influence des non-musulmans dans la bureaucratie ottomane »

(Prof. Dr. Kemal CICEK)

– « La multiculturalité ottomane : l’exemple de Sarajevo »

(Prof. Dr. Cemalettin LATIC)

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La simple lecture de ces intitulés suffit pour se convaincre que l’objectif poursuivi par les orateurs de ce symposium n’était ni l’apologie ni l’infériorisation de groupes religieux ou ethniques ayant contribué à la construction historique de l’Empire ottoman, quels qu’ils soient.

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Est-il chose plus naturelle, dans un cadre universitaire, que l’analyse réflexive d’expériences propres à une histoire qui a entretenu maints rapports avec l’Europe et ce durant des siècles ? Il est inacceptable que des groupuscules usant d’arguments politiques de nature discriminatoire et raciste, à mille lieues du savoir, tentent de faire pression sur les institutions universitaires.

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Le symposium et l’exposition d’archives ont eu lieu comme prévu. Avec succès. Cependant, des groupuscules, mus par la volonté de provoquer l’annulation de ce programme, ont pris des initiatives tendant à faire dévier l’objectif de ce symposium et à le salir. Il est de notoriété que les groupuscules en question nourrissent à l’égard des Turcs et de la Turquie des préjugés essentialistes et hostiles.

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En contradiction avec le concept même du symposium, ces groupuscules ont voulu le condamner à l’échec en le réduisant aux relations turco-arméniennes. Nous le déplorons.

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Les actes du symposium feront prochainement l’objet d’un support livresque qui sera largement diffusé au sein de l’opinion publique. Ce faisant, le caractère partisan et injustement hostile de l’argumentation de ceux qui ont procédé à une aberrante diabolisation, avant même la concrétisation du symposium et sans même éprouver le besoin déontologique d’y assister, se répandra de lui-même.

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Nous déplorons, au regard de l’éthique scientifique, que les penseurs qui ont participé au symposium comme orateurs aient été mis en examen par de prétendus spécialistes et faits l’objet de prises de position accusatrices prenant à partie leurs personnes. L’université est une institution qui produit de la réflexion, or la réflexion ne peut être produite dans un climat de pression et de discrimination.

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Nous adressons nos remerciements à l’ULB pour avoir consenti à la réalisation, dans le respect du projet d’origine, de notre programme, en dépit de toutes les tentatives malintentionnées visant son annulation. Néanmoins, nous peinons à comprendre que la raison de ce consentement soit due à la volonté de l’ULB d’éviter un incident diplomatique entre la Belgique et la Turquie, ce qui constitue une raison politique, quand il devrait trouver son fondement dans la liberté de pensée et d’expression académiques.

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L’UETD est une association civile qui œuvre au succès, au développement et à l’intégration des « Turcs Européens ». Aussi bien les thèmes qu’elle a traités que les projets qu’elle a concrétisés jusqu’à aujourd’hui fournissent des informations suffisantes sur ce qu’elle est. Établir de fantasmagoriques liens entre notre organisation et un quelconque parti politique relève du préjugé et du procès d’intention les plus simplistes.

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L’UETD poursuivra sa route. Nous allons continuer à développer les perspectives de notre avenir au sein de la grande famille européenne et poursuivre la concrétisation réfléchie de nos projets, afin que la communauté turque acquière le succès, la respectabilité et l’épanouissement qu’elle mérite.

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Respectueusement,

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UETD Brussels

Bureau de presse

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