Entre spiritualité et raison : l’éthique à l’épreuve de l’universel

Intéressant débat. C’est vrai qu’il peut y avoir une attente sur vos positions quant à la théorie de l’évolution. Et ainsi une frustration chez certains. J’ai aussi beaucoup lu sur ce domaine et finalement je me dis toujours que quelque chose cloche. Et ce quelque chose est peut-être ce harcèlement à vouloir faire reconnaître à tout prix des hypothèses scientifiques comme des faits avérés. L’acceptation en bloc de la théorie serait une preuve d’ouverture et de modernité. Je ne comprends pas aussi pourquoi Harun Yahya qui a un succès grandissant n’est pas débattu par Dawkins ou d’autres éminents scientifiques. Son œuvre présente des arguments solides face à cette théorie, et je n’ai vu en réponse que de la moquerie et des insultes. Alors forcément, je n’adhère à rien n’étant pas scientifique moi-même, j’essaye de comprendre sans choisir de « camp ». Si certaines thèses créationnistes sont plus que tirées par les cheveux d’autres demandent de l’attention, comme le manque d’espèces intermédiaires, et le corollaire, les grandes différences entres les espèces que l’on voudrait rapprocher. Enfin, il est vrai que l’on ne peut pas attendre de vous des réponses scientifiques sur ce sujet car ce n’est pas votre formation, ou votre spécialité, mais j’aimerais savoir, pour ma part, sur quels points vous avez des interrogations. Vous êtes une figure centrale dans le monde intellectuel, je ne dirais même pas musulman, mais dans le monde intellectuel tout court. Et je trouve tout à fait légitime que vous cherchiez à maîtriser vos propos. Cela dit, je regrette l’envol un peu trop théorique parfois de vos discours et qui empêche de saisir la substance même, le contenu. Je ne demande ni simplification, ni vulgarisation, mais l’application de votre liberté de penser et donc de vous exprimer sans calculs. Les risques ne doivent pas vous faire reculer, M. Ramadan. Vous aurez toujours l’indéfectible soutien de ceux qui voient en vous un homme humble, digne et courageux.

Salam Tariq,

Merci de cette conférence et de ce travail enorme que vous avez fait pour parvenir à cette thèse de la réforme radicale pleine de sens. Je ne suis pas un spécialiste de la question mais j’approuve totalement votre position. Aujourd’hui on ne peut plus faire sans les sciences du contextes.

Concernant la théorie de l’évolution il est vrai que le fait évolutif a été prouvé. Et comme le dis un spécialiste de la question Stephen Jay Gould l’évolution n’est rien d’autres que de dire que nous avons tous un être commun mais elle ne dit rien sur le processus évolution. Darwin et sérieusement remise en cause et notamment avec une thèse celle d’Anne d’ambricourt paléontologue.

Elle part d’une thèse qui met en relief des « bonds » évolutif. Elle a remarqué que l’os sphénoidale, os qui est à la base de la formation du crane, s’était incliné 5 fois au cour de l’évolution et que justement nous sommes la 5ème inclinaison. Ainsi l’homme serait apparu beaucoup plus rapidement qu’on le croit selon shéma habituel;

D’ailleurs les généticiens mettent en relief que il est difficile de penser l’évolution comme s’enchainant très lentement car quand il y a une mutation génétique par exemple pour passer des branchies au poumons, il faut que le coeur s’adapte, que les vaisseaux sanguins s’adapte, et cela ainsi doit se faire pas des « ensembles » et pas de manière fractioné.

Vous dites dans la conférence que de l’homme de néandertal à sa desendance il y a eu un bond évoutif mais il me semble selon ce que la majorité des scientifiques disent que l’homme de néanderthal n’a pas laissé de descendance. Et une thése expliquerait (la c’est hypothétique) que c’est à cause de son incapacité à parler avec ses congénéres de manières complexe. Ainsi le manque de communication aurait entrainé sa dispartion suite à des catastrophes naturelles qu’il n’aurait pu surmonté.

Je vous invite à peut être repondre sur la question sinon beaucoup vont commencer à manipuler vos propos et encore à vous faire dire ce que vous n’avez jamais dit tous sa pour une malheureuse phrase.

Je vous soutiens dans votre travail j’admire votre honneteté intellectuelle et quand le hadith dit que chaque 100 ans quelqu’un ou un groupe renouvellera la religion je pense à vous.

Que Dieu vous garde et maintienne votre coeur dans la paix

Wa salam

ou est la suite et les kestions vous etiez parfait comme d’ab Mr tarik alah m3ak

salam et merci pour la conférence seulement je constate que souvent les debats sont coupés, mais ce serait tres interessant surtout pour nous qui sommes loin (sénégal)de les intégrer;
fii amaanillah!

Oui, M. RAMADAN, mais est-ce que cette réforme en matière d’éthique médicale n’a pas été possible parce que le médecin choisit cette profession davantage par vocation et humanisme que par passion simple d’une discipline (considérant que dans ce dernier cas de figure, le spécialiste n’est pas mu par ce sens du service, de la guérison offerte. Car, alors, ces deux protagonistes en sont réduits à deux expertises qui risquent de ne âs se rencontrer réellement sur l’élaboration d’une éthique intégrale licite) ? Mais, je dramatise certainement la situation. Sourire Salam NB : Sans des principes indépassables qui gravitent autour d’un respect inconditionnel de toute vie pouvons nous aboutir à des résultats probants ?

Musulmane, je trouverais fort a propos qu’un frère psychologue nous publie un essai (universel s’il faut le spécifier) sur le sens profond de la figure de Schérazade dans le conte des Mille et une nuit. ; ) Salam

Permettez moi de profiter de l’occasion de ce sujet pour m’interroger sur la pertinence de la prétendue interdiction de contracter un prêt auprès d’une banque occidentale. Car, qui péche sinon le prêteur et qui, de fait, se prive d’entreprendre par défaut de finances et prive sa famille et ses enfants d’un environnement plus socialement mixte pour avoir dû épargner toute sa vie afin de payer, une fois retraité…, cash son pavillon ? Là encore, nous sommes dans Raison et éthique, non ? Dans l’espoir d’un traitement de ce sujet essentiel, Sourire Salam

La cruauté infligée aux animaux d’élevage n’est-elle pas le symbole d’une société dirigée non pas par des valeurs mais par la seule logique économique ? N’est-ce pas là un cas de fascisme avéré ? Filer la comparaison en notant qu’un autre excès consiste à attribuer une affection anthropomorphique à l’animal … domestique (chien, chat pour les principaux), aujourd’hui, peut être source du délitement du lien social. Aussi, ce dernier est pourtant animal avant d’être considéré comme digne d’intérêt ou non.
Par contre, tenir un discours basé sur cette dénonciation nous condamnerait à une réduction dommageable dans une période de crise économique où la critique systèmique est davantage entendue.
Bien licitement, Et merci pour vos travaux M RAMADAN Salam