La Solitude

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Heureux qui, s’écartant des sentiers d’ici-bas,


À l’ombre du désert allant cacher ses pas,
D’un monde dédaigné secouant la poussière,
Efface, encor vivant, ses traces sur la terre,
Et, dans la solitude enfin enseveli,
Se nourrit d’espérance et s’abreuve d’oubli !


 



Tel que ces esprits purs qui planent dans l’espace,
Tranquille spectateur de cette ombre qui passe,
Des caprices du sort à jamais défendu,
Il suit de l’œil ce char dont il est descendu !…
Il voit les passions, sur une onde incertaine,
De leur souffle orageux enfler la voile humaine.
Mais ces vents inconstants ne troublent plus sa paix;
Il se repose en Dieu, qui ne change jamais;
Il aime à contempler ses plus hardis ouvrages,
Ces monts, vainqueurs des vents, de la foudre et des âges,
Où dans leur masse auguste et leur solidité,
Ce Dieu grava sa force et son éternité.
A cette heure où, frappé d’un rayon de l’aurore,
Leur sommet enflammé que l’Orient colore,
Comme un phare céleste allumé dans la nuit,
Jaillit étincelant de l’ombre qui s’enfuit,
Il s’élance, il franchit ces riantes collines
Que le mont jette au loin sur ses larges racines,
Et, porté par degrés jusqu’à ses sombres flancs,
Sous ses pins immortels il s’enfonce à pas lents :
Là, des torrents séchés le lit seul est sa route,
Tantôt les rocs minés sur lui pendent en voûte,
Et tantôt, sur leurs bords tout à coup suspendu,
Il recule étonné; son regard éperdu
Jouit avec horreur de cet effroi sublime,
Et sous ses pieds, longtemps, voit tournoyer l’abîme !
II monte, et l’horizon grandit à chaque instant;
Il monte, et devant lui l’immensité s’étend
Comme sous le regard d’une nouvelle aurore;
Un monde à chaque pas pour ses yeux semble éclore !


 



Jusqu’au sommet suprême où son œil enchanté
S’empare de l’espace, et plane en liberté.
Ainsi, lorsque notre âme, à sa source envolée,
Quitte enfin pour toujours la terrestre vallée,
Chaque coup de son aile, en l’élevant aux cieux,
Élargit l’horizon qui s’étend sous ses yeux;
Des mondes sous son vol le mystère s’abaisse,
En découvrant toujours, elle monte sans cesse
Jusqu’aux saintes hauteurs d’où l’œil du séraphin
Sur l’espace infini plonge un regard sans fin.


           


 

61 Commentaires

  1. La Foi, l’humilité, la puissance de Dieu….magnifique Lamartine qui traduit mieux que quiconque ce que nous ressentons, nous qui croyons. Lisez et relisez Lamartine, méditez « la bénédiction de Dieu dans la solitude ». De la beauté à l’état pur! Nos coeurs ne peuvent rester insensibles et notre esprit ne peut pas ne pas s’interroger.Que d’émotion!
    Merci Tariq pour offrir de si beaux textes. Que Dieu te garde!

  2. La solitude. Quand tu as froid et le soleil là. Pose ton front, bas. Il te consolera. Des mots. Tes mots. Si vrais. Je serais ton reflet.

  3. Je te regarde ces jours de pleurs. Depuis un coin de ton coeur. Et je suis le reflet. Regarde, je souris. Comme tu m’as appris. J’écoute les peurs. Comme ton frère, comme ta soeur. Je te vois et j’ai peur. Et je suis ton oreille et je suis ton regard. Et je n’oublie jamais. N’oublie jamais.
    Dieu t’aime et te regarde, Il te garde.

    • Imparfait. Mode de l’homme, temps du modèle. Il est. Loin des excès. Fût-ce le meilleur. Il faut les peurs. Proche des coeurs. Il est. Je suis ton frère, je suis ta soeur. Je suis la mère, j’accueille les pleurs. L’image. Ton apprentissage. Sois sage. Je veille. Tu veilles. Il veille. A toi. Chut. Je suis. Là. Paix.

    • Tu sais. Il était nuit et je Lui ai dit. Moi. Mes pleurs. Comme tu m’as appris. Et je Lui ai parlé. De toi. De tes pleurs. Et bientôt tout a lui et c’était nuit. Et j’ai senti et j’ai souri. Et toi, as-tu senti ? Alors souris mon ami. Dieu t’aime et te regarde, Il te garde.

    • Je sais. Mais tant à apprendre encore.

      C’est la nuit. Et parfois je bûte,je m’égare.

      Je sens, je perds, je sens encore…

      Sans cesse.

      Un chemin beau et difficile. Fragilité.

      Je souris.

      Dieu te garde.

    • Tu te rappelles? Le milieu. Le modèle. Là est la beauté. Le retour. Je perds. Me perds. Et Il me reprend. Au dernier moment. La beauté du retour.
      Fragilité c’est profondeur. Quand il y a le coeur. La sincérité. Et Sa Paix. L’image. Et ton apprentissage.
      Dieu t’aime et te regarde, Il te garde.

    • « Pendant longtemps, j’ai cherché l’image de mon âme, mais nul ne réfléchissait mon image.

      …le miroir de l’âme n’est rien d’autre que la face de l’Ami, la face de l’Ami qui est de la patrie spirituelle;

      J’ai dit : Ô mon coeur, recherche, va vers la Mer; tu n’atteindras pas ton but par la seule rivière.

      (…)

      Quand ton oeil est devenu un oeil pour mon coeur, mon coeur aveugle s’est noyé dans la vision.

      J’ai vu que tu étais le Miroir universel pour toute l’éternité; j’ai vu dans tes yeux ma propre image.

      J’ai dit : Enfin je me suis trouvé moi-même; dans Ses yeux j’ai trouvé la Voix de Lumière. »

      Citation de Rumi, d’après un merveilleux petit livre : la prière en islam de Eva de Vitray-Meyerovitch, collection spiritualités vivantes chez Albin Michel. Trouvé « par hasard » en ce jour de disponibilité intérieure… Une belle journée, simple, calme et ouverte.

      Un jalon sur le chemin du coeur.

      Merci.

      Que Dieu nous guide et nous garde en Son amour et Sa paix.

    • j n sai k dire je suis vraiment emue par tous ces mot j ai meme les l’armes aux yeux.k dieu vous couvre de sa grace infinie.votre soeur en la foi

    • Butter? Non, mon ami. Tu sais. La douceur. Rien de meilleur. Mais buter. C’est nécessité. Sur les mots. Et la vie. Je veille. Dieu t’aime.

    • Buter , trébucher et tomber …
      L’essentiel est de se relever , toujours …

      Même si nous rechutons , avec Lui , Son aide , Sa grâce et Sa miséricorde.

      Etre conscient de Sa presence , c’est ce qui fait notre force.

    • Je bute aussi…Sur les échos…Dans le brouillard…

      Je perds le fil…quelques fois.

      Que Dieu nous guide…Lui qui sait tout et Veille sur tous.

      Insha’Allah

    • Al Hamdoulillàh.

      Oui, moi aussi j’bute sur ton mot: image.

      Tout le reste c’est ok, meme très beau, mais là, j’suis carrément pas d’accord avec toi.

      Cela me fait penser au faux messie qui viendra avec une image représentant le Paradis, In chà’Allah.

      C’est pour cela que je ne suis pas ok avec ton mot image.

      Qu’Allah nous protège et nous bénisse: la Oumma et ceux que Le Miséricordieux agrée.

      Et aussi: c’est Allah qui veille sur nous.
      C’est LUI Al Latif et Al Rashid et Al Raqib.
      (Le Bienveillant, Celui qui dirige avec sagesse et Le Vigilant ).

      ALLAHOU ‘AHLEM.

      Al Hamdoulillàh Rabbi ‘alamin.

    • Moment de vérité.

      N’oublier jamais, malgré l’épreuve.

      Accéder à un autre niveau de comphréhension…

      La marche est haute, mes ressources sont faibles.

      Qu’Il m’accorde Sa grâce et Sa miséricorde.

      A toi, Sa paix. Qu’Il te protège jour après jour d’une infinie bonté.

    • Je suis là. Je prie.

      J’apprends. Je ressens le niveau subtil. Je cherche, encore et toujours et je n’oublierai jamais.

      Attends!

      Que Dieu te garde

    • ~~

      Etre là. Accompagner. Prier

      Que rien ne vienne troubler cette affinité

      Chercher, encore et toujours

      Renaître à l’espérance chaque jour

      Travail de patience et d’intériorité

      Qu’Il me garde toujours auprès de mon bien-aimé.

      ~~

    • Accompagner. Prier. Aimer.

      Aimer et ne pas voir. Regarder.

      Ce sont des mots que j’aime.

      Et ce ne sont pas ceux du même.

      Merci à celle, à celui qui écrit.

      J’aime. Sans voir. Le défi.

  4. Ainsi, lorsque notre âme, à sa source envolée,

    Quitte enfin pour toujours la terrestre vallée,

    Chaque coup de son aile, en l’élevant aux cieux,

    Ce sera peut – être le cas pour l’âme de notre poète et des autres croyants, mais le Coran est formel quant à l’accès de l’âme au Ciel [après la mort] :

    40– Ceux qui traitent Nos signes de mensonges et s’en détournent avec dédain, ceux-là ne verront jamais s’ouvrir devant eux les portes du Ciel ni n’auront accès au Paradis que quand le chameau aura traversé le chas d’une aiguille! C’est ainsi que Nous rétribuons les criminels 41 qui auront pour lit le brasier de l’Enfer et pour couverture des flammes ardentes. C’est ainsi que Nous rétribuons les injustes.
    Sourate 7.

    $$$€€€£££

    Gare aux criminels et aux injustes surtout parmi les “musulmans”!!!

  5. Abendlied

    ~

    Opus 69, N°3

    Joseph Rheinberger 1839-1901

    ~

    Bleib bei uns,denn es will Abend werden,

    Bleib bei uns, denn es will Abend werden,

    Denn es will Abend werden, Abend werden,

    Und der Tag hat sich geneiget, sich geneiget, sich geneiget,

    Bleib bei uns, denn es will Abend werden,

    Und der Tag hat sich geneiget, sich geneiget

    O bleib bei uns,o bleib bei uns,

    O bleib bei uns,denn es will Abend werden

    ~

    En résumé français, quelque chose comme :

    ~

    Chanson du soir

    ~

    Reste auprès de nous car le soir va tomber

    Et le jour a décliné

    O reste auprès de nous car le soir va tomber

    ~

    Pour écouter :

    http://lagunedune.blogspirit.com/files/Rheinberger_-_Bleib_Bei_Uns.mp3

  6. Salam, on peut mesurer le fait d’etre dans ce monde comme un étranger ou un voyageur, dans notre présence à défendre ceux qui sont opprimés dans ce monde.
    Hors aujourd’hi,nous avons démissioner de cela,que ce soit sur la palestine,ou nous avons peur de parler,de la tchétchénie que nous avons oublier,mais aussi sur le darfour….
    il est urgent de renouer avec une spiritualité qui dise la justice la résistance, l’exellence,il faut dénoncer cette fausse spiritualité,qui dit ne pas mélanger la foi et la politique,qui nous dit que la foi c’est histoire de coeur, mais qui en fait est une foi d’égoiste, de lache, et de paradoxe.
    En effet combien aujourd’hui sont ceux qui nous disent les lumières, les droits de l’hommes, la dignité de la femme(on pourrait se demander si pour eux l’homme à le droit la dignité)la démocratie mais qui propose un silam qui ne doit surtout pas faire émerger une parole de résistance à toute les incohérences aux principes qu’ils disent défendre.
    tout ces grands principes tellement répéter par la langue,comme les hypocrites disaient avec une certitude dogmatique(étonnante attitude que leur doute de la révélation qui est descendu pour que les etre soient,mais leur certitudes de ce qu’ils sont), qu’ils ne sont que des conciliateurs,des réformateurs( sourate al baqarah aya 11),mais dont l’absolue confirme qu’ils sont bien des semeurs de désordre ( ayat 12).
    Aujourd’hui, ceux qui ne veulent pas d’un islam qui défende la justice la dignité,ceux qui ne veulent pas que l’islam puisse etre une source d’ou l’on puise la défense des droits humains,d la liberté de choisir ce que l’on veux etre en conniassance de cause,sont les mème qui mettent sur l’islam la responsabilité de toute les insjustices.
    il faut dénoncer, le disscours et la conception qui dit l’islam est affaire de coeur,mais qui laisse tant de coeur dans la soufrance, et la torture et l’himiliation.
    La spiritualité de l’islam,c’est l’exemple des prophètes,et de ceux qui les ont suivit,combien sont les etres d’une grande spiritualité, qui combattaient l’injustices sous toute ces formes dans leur société, de l’injustice des coeurs blesser(dont tous des prophètes aux grand spirituels craignaient cela, agir pour dieu mais en blessant des coeurs) aux injustices des humains, des pouvoirs et des structures religieuse ou non.
    Tout ces savants des coeurs, dont leur vies montrent qu’ils avaient compris que pour que le message tous les coeurs et prophites aux gens,il fallait mettre les coeurs avant tout, et non les principes éthiques et les presciptions,car les principes sont au services de coeurs,et prduire l’inverse c’est prendre le risque que le coeur rejettent les principes,et ça on le perçoit bien aujourd’hui.
    La qualité et la force de ces spirituels, c’est qu’il donnait la clairvoyance,l’amour de principes et les moyens de les suivres, c’est peut etre cela aujourd’hui le plus grand manque ,audela du manque de sipritualité et de la pauvreté de l’effort intellectuel que beaucoup d’engagé pour l’islam pensent comme cause de la situation de la communauté musulmane.
    Mais ce qui manque surtout aujourd’hui c’est la vision globale, l’attraction, le sens et les moyens concernant la spiritualité.
    Si définir est important,ce qui est utile aujourd’hui audela du manque,c’est tout ce qui concerne le désir, l’attraction vers la spritiualité,finalemnt réveiller en l’humain cette aspiration, aspiration qui quand elle n’est pas vivante,produit la solitude la plus absolue, à méditer au dela de l’éthique.Allahou Alam

    Salam

    • Bismillàh Al Rahman Al Rahim.

      Que le Coran soit le printemps de nos coeurs.

      Ainsi, Revivifions le Message dans notre contexte.

      Gràce à Allah, on est pas seul, y’a la Oumma.

      Al Hamdoulillàh Rabbi ‘alamin.

  7. Albert Camus, Les Justes.

    « KALIAYEV. – Mais nous aimons notre peuple.

    DORA. – Nous l’aimons, c’est vrai. Nous l’aimons d’un vaste amour sans appui, d’un amour malheureux. Nous vivons loin de lui, enfermés dans nos chambres, perdus dans nos pensées. Et le peuple, lui, nous aime-t-il ? Sait-il que nous l’aimons ? Le peuple se tait. Quel silence, quel silence…

    KALIAYEV. – Mais c’est cela l’amour, tout donner, tout sacrifier sans espoir de retour.

    DORA. – Peut-être. C’est l’amour absolu, la joie pure et solitaire, c’est celui qui me brûle en effet. A certaines heures, pourtant, je me demande si l’amour n’est pas autre chose, s’il peut cesser d’être un monologue, et s’il n’y a pas une réponse, quelquefois. J’imagine cela, vois-tu : le soleil brille, les têtes se courbent doucement, le cœur quitte sa fierté, les bras s’ouvrent. Ah ! Yanek, si l’on pouvait oublier, ne fût-ce qu’une heure, l’atroce misère de ce monde et se laisser aller enfin. Une seule petite heure d’égoïsme, peux-tu penser à cela ?

    KALIAYEV. – Oui, Dora, cela s’appelle la tendresse.

    DORA. – Tu devines tout, mon chéri, cela s’appelle la tendresse. Mais la connais-tu vraiment ? Est-ce que tu aimes la justice avec la tendresse. ? (Kaliayev se tait.) Est-ce que tu aimes notre peuple avec cet abandon et cette douceur, ou, au contraire, avec la flamme de la vengeance et de la révolte ? ( Kaliayev se tait toujours.) Tu vois. (Elle va vers lui, et d’un ton très faible.) Et moi, m’aimes-tu avec tendresse ? »

    • Très beau!

      Je connais tant de « combattants » qui oublient juste la tendresse… hélas! La flamme de la vengeance…

      Amour est un mot refusé aujourdhui dans les mouvements sociaux, dans l’action politique. Même fraternité est un mot désuet…

      Dans ces milieux nos rapports sont durs, et même compétitifs… Le mythe du héros, la valorisation forcenée de soi-même…

      Un peu d’humilité, beaucoup d’attention, de la tendresse…

      Alors oui, peut-être, nous pourrions changer le monde…

      Que Dieu nous aide à ouvrir nos coeurs!

    • Salam ‘alaykoum wa rahmatoullah.

      Ce texte de Camus, oui, est très beau.

      Cela ne m’étonne pas que le titre soit « les justes ».

      Et qui est le Juste par excellence ?
      c’est Allah.

      Donc, c’est seulement dans la Oumma qu’on trouvera, In chà’Allah, un dirigeant avec toutes ces valeurs et en plus cette tendresse nécessaire.

      Seulement dans la Oumma car la tendresse(état du coeur), concerne donc bien le coeur; et qui agit sur les coeurs ? C’est Allah.

      Et c’est Lui qui les ouvres aussi.

      Cet abandon dont parle Camus dans son texte me fait penser à l’Islam.

      Islam car cela veut dire(entres autres…) « abandon confiant ».

      A Allah bien-sur, et ensuite à Ses subordonnés soumis à Lui.

      Al Hamdoulillàh Rabbi ‘alamin.

  8. Hymne à la nuit

    Le mystère des nuits exalte les coeurs

    chastes !

    Ils y sentent s’ouvrir comme un

    embrassement

    Qui, dans l’éternité de ses caresses

    vastes,

    Comble tous les désirs, dompte chaque

    tourment.

    Le parfum de la nuit enivre le coeur

    tendre !

    La fleur qu’on ne voit pas a des

    baumes plus forts…

    Tout sens est confondu : l’odorat

    croit entendre !

    Aux inutiles yeux tous les contours

    sont morts.

    L’opacité des nuits attire le coeur

    morne !

    Il y sent l’appeler l’affinité du

    deuil ;

    Et le regard se roule aux épaisseurs

    sans borne

    Des ombres, mieux qu’aux cieux où

    toujours veille un oeil !

    Le silence des nuits panse l’âme

    blessée !

    Des philtres sont penchés des calices

    émus ;

    Et vers les abandons de l’amour

    délaissée

    D’invisibles baisers lentement se sont

    mus.

    Pleurez dans ce repli de la nuit

    invitante,

    Vous que la pudeur fière a voués au

    cil sec,

    Vous que nul bras ami ne soutient et

    ne tente

    Pour l’aveu des secrets… – pleurez !

    pleurez avec

    Avec l’étoile d’or que sa douceur

    argente,

    Mais qui veut bien, là-bas, laisser ce

    coin obscur,

    Afin que l’oeil tari d’y sangloter

    s’enchante

    Dans un pan du manteau qui le cache à

    l’azur !

    Robert de MONTESQUIOU (1855-1921)

    (Recueil : Les chauves-souris)

    • « Vous que nul bras ami ne soutient et

      ne tente

      Pour l’aveu des secrets »…

      ….

      Combien de fois ai-je pensé à ce poids, à cette solitude…

      Le silence des nuits, les pleurs, oui…

      On aimerait tant

      d’un sourire,

      d’un geste,

      d’une écoute,

      effacer tout cela.

      L’épreuve est là,

      partagée..

      Un coeur est là.

      Qui accompagne comme il peut.

      Qui apprend et rend grâce.

      Que la nuit soit bienfaisante

      Que Sa paix la bénisse

    • Merci…

      « de laisser là-bas, ce coin obscur…

      L’oeil tari d’y sangloter s’enchante ».

      Mon étoile d’or,

      je connais sa douceur…

      Son coeur accompagne comme il peut…

      L’épreuve est partagée…

      Le coeur est fragile et trouve sa

      force à La Source…

      Ma route m’éloignera bientôt de ma douce étoile,

      mon regard ne pourra plus s’y poser…

      Dans quelques temps,

      Une mer de plus nous séparera…

      Un autre là-bas, encore plus loin,

      Au pays de sa mémoire…Où le ciel m’envoie…

      Au pays de sa mémoire où le côté

      sombre de l’homme l’empêche de briller..

      Demain je ne pourrais être là…

      Un regard encore…Difficile.

      Mon coeur l’accompagnera toujours,

      comme il peut…

      Il cherche, apprend et rend grâce.

      Que la nuit soit bienfaisante,

      Que mon étoile brille toujours…

      Toujours dans mes prières…

      Que Sa paix la bénisse.

      A l’amour, au hasard, à la destinée.

    • Ces mots étranges et sombres laissent mon coeur inquiet et tourmenté.

      Le « pays de sa mémoire,… Où le ciel m’envoie. Au pays de sa mémoire où le côté sombre de l’homme l’empêche de briller. »

      Sombres pressentiments.

      Ô toi qui me lis

      Dis-moi

      Je suis là

      Je voudrais tant rester près, tout près

      Longtemps

      Prendre le temps de parcourir le chemin du coeur

      Apprendre encore et encore

      Accompagner

      Construire dans ce monde

      Connaître à nouveau la poésie des rencontres

      Voir le blé nouveau printemps après printemps ployer sous le vent frais

      Dis-moi

      Je t’en prie

      Prie le de te laisser le temps

      Tu as tant à donner, tant à faire

      En ce monde

      Je le prie de te laisser le temps

      Ta tâche n’est pas terminée

      Il Le sait

      Prions

      Que Sa miséricorde, Sa paix, Sa bonté,

      Te couvrent d’un manteau protecteur.

    • « Te dire », oui …..

      Mais attends , avant cela

      Dans quel but précis ?

      Je le ferai que par la Rahma d’Allah.

      -Aslama-

    • Quand ton oeil devient un œil pour Son Cœur, la voix de Son Cœur universel se donne à toi dans la Lumière de Son Amour. Tu es là, si prés toujours…
      Si ma tâche ici n’est pas terminée, alors oui, si Tu le veux, je reste.
      Je T’en prie, Cher Père, donnez moi le temps
      de parcourir le chemin du cœur, de le partager,
      de construire dans ce monde, connaître à nouveau la poésie des rencontres,
      voir le blé nouveau printemps après printemps ployer sous le vent frais…
      Je T’en prie, laissez me le temps de partager la joie
      dans l’innocence de la poésie, printemps après printemps,
      dans l’espace pur et transparent
      où enfin nous nous sommes retrouvés!
      Une gratitude profonde
      pour avoir reçu ce cadeau et pour rester.
      Chèr oeil de mon cœur, ta prière, ma vie. Ton regard, mon souffle.
      Que Sa miséricorde, Sa paix, Sa bonté,
      nous couvrent d’un manteau protecteur.
      La patrie spirituelle est venue comme ça, dans une vision,
      une prière, un étoile de sagesse et de bonté, un prodige de grâce et de turbulence … Comme l’enfant terrible, la jihâd du coeur!
      Un chemin pour apprendre l’autre dans le respect,
      dans les silences et dans les mots.
      Un si beau cadeau, Cher Père!
      Ton doux sourire au travers de l’azur
      remplit le ciel d’amour et la terre de joie et de paix … pour l’éternité, Merci.

    • J’te cite :

       » Je T’en prie, Cher Père, donnez moi le temps de parcourir le chemin du coeur….. »

      Excuses, mais j’aime pas comme t’écris !

      -Tu mets des majuscules comme on le fait pour Allah, sauf que toi tu le fais pour ce « Cher Père » (comme tu l’marques).

      On dirait que tu voues un culte à l’homme au lieu d’Allah, comme les chrétiens le font.

      -D’ailleurs c’est Le Miséricordieux qui se place entre l’homme et son coeur; donc c’est Lui qui te fait accèder au coeur et par le fait, parcourir ce chemin dont tu parles.

      -Et aussi, c’est Lui Le Tout Puissant qui est le Maitre du temps, et pas ce « Cher Père » comme tu l’marques.

      –Donc ta phrase:

      Et ben j’l’aime pas du tout !!!

      A toi maintenant d’y réfléchir et en plus de révisionner le reste de ton texte. In chà’Allah.

      ALLAHOU AKBAR.

      Allah Seul sait.

      La louange est pour Allah, Seigneur des univers.

    • Lam yalid oua lam yooladu (mes excuses pour la transcription).

      Il n’engendre ni n’est engendré.

      On ne peut croire à ce message, qui semble un montage.

      Une tromperie?

      On ne joue pas avec les sentiments, la vie même des gens.

      J’ai cru à un malheur. C’est une sinistre « blague ».

      Que Dieu pardonne l’auteur de ce/ces messages.

    • Comment comprendre ce texte? Je me suis posée beaucoup de questions…Je l’ai pensé « trafiqué ».. Et si je m’étais trompée?

      ….

      De recherche en recherche, j’ai trouvé le texte suivant, la traduction d’un poème du grand mystique Rûmi, issu d’un document intitulé: Le droit en islam entre théologie et anthopologie, qui est le texte d’une intervention effectuée au Colloque international Transcultura sur le thème Le droit et la paix, Merzig, 1-2 Octobre 2004 (l’auteur n’est pas cité) :

      ….

      « Pour terminer en poésie, je me contenterai de citer ces quelques vers du célèbre soufi del’Islam, Jalâl-od-dîn Rûmi (1207-1273), qui contiennent dans leur brièveté à peu près tout ceque nous avons laisser entendre jusqu’ici :

      L’univers tout entier est l’image de la sagesse universelle. Elle est le Père de tous les hommes doués d’intelligence

      Si un tel témoigne d’une ingratitude envers le Père

      Alors l’univers lui apparaîtra menaçant comme un chien méchant.

      Moi qui suis perpétuellement en paix avec mon Père,

      L’univers tout entier se manifeste en moi à l’image du paradis 7.

      Que la Paix soit sur vous ! »

      ….

      7Pour une traduction complète des vers, voir Djalâl-od-Dîn Rûmi, Mathnawî, La Quête de l’Absolu, traduit par : Eva de Vitray Meyerovitch et Djamshid Mortazavi, éd. du Rocher, 1990, p.1039 ; par souci de clarté avec notre exposé, j’ai pris la liberté de modifier la traduction des vers cités.

      ….

      Je ne connais pas l’oeuvre de Rûmi. Je n’ai pas les clés. Mon intuition est que je devrais le lire… et que pour cette lecture, Sa grâce m’ouvre le coeur, encore davantage. Toujours davantage. Qu’Il me permette d’apprendre et apprendre encore.

      Que sois béni celui qui chemine en Lui. Qu’Il le protège, l’entoure, le soutienne, le garde près de lui. Toujours.

    • Pourquoi, pourquoi, pourquoi, ce texte de destruction?

      Une mer de plus…

      Faut-il savoir qu’il y en a une…

      Qui a écrit?

      Je ne comprends pas. Trop grand choc.

      Trop grand.

      Au dessus de mes forces.

      Se protéger.

      Vital.

    • Un malentendu…c’est certain

      Que Dieu nous protège.

      Qu’Il nous aide à toujours retrouver le fil ténu…

      et le sourire du coeur.

      Il peut y avoir une mer…

      un éloignement…un exil

      Un pays de lui connu…

      Un autre là-bas…

      Mais toujours à la recherche de la voie…

      Lui laisser le temps…

      Et là-bas, attendre le moment.

      Dans Sa Grâce,

      Rester proche de « son » coeur.

      Accueillir ses silences…

      ressentir sa douceur…

      au plus profond du coeur.

      Attendre qu’il nous fasse revenir,

      Espérer en ce qu’il a tant à nous dire…

      Et qu’on a tant besoin d’entendre.

      Dans Sa confiance.

      Que Dieu nous guide, nous protège et éclaire notre chemin de Sa Lumière.

      Insha’Allah

    • Merci pour le signe.

      La convalescence commence.

      Peu à peu, retrouver le fil ténu et le sourire du coeur.

      Du coup, renaît l’inquiétude… Un autre là-bas? Attendre qu’il nous fasse revenir? J’ai peur à nouveau. D’une nouvelle épreuve.

      J’espère que par Sa grâce nous sera donné le temps. Ici. D’une rencontre dans la vérité, la réalité.

      Je prierai. Je prierai.

      Ma douceur, ma tendresse,pour vous accompagner.

      Que Dieu nous accorde Sa grâce, qu’Il vous protège, longuement.

    • J’ai peur aussi de cette nouvelle épreuve…

      Mais je garde confiance en Lui.

      J’espère que dans Sa grâce nous sera donné le temps…

      De voir fleurir le printemps de nos rêves…dans la réalité.

      Je prie aussi, ma douceur, ma tendresse.

      N’oublie jamais…

      Quand tu as mal, j’ai mal aussi.

      Que Dieu nous accorde Sa grâce et nous protège tout au long du chemin…Insha’Allah

    • Pardon pour la douleur. Pardon.

      Je sais aujourd’hui que tu es là.

      Je ne l’oubierai plus.

  9. Salam mon très cher professeur, mes chers frères et mes chères sœurs,

    Le cœur jubile quand le regard parcourt l’horizon et imagine la beauté inimaginable de «cette solitude…»
    De retour à la terre, l’âme ordonne au corps de se mouvoir avec élégance pour rendre ses ouvrages hardis de bienfaits et pour palper la beauté inimaginable…

    Pour que le mouvement soit plus élégant, il est préférable d’imaginer, aussi, la mocheté inimaginable de «cette solitude…»

    Ce coup rempli de joie et d’effroi montre que la foi ne se nourrit pas, seulement, de la peur du Plus HAUT, mais en majorité de son adoration…

    Que Dieu nous aide tous. Ya RAB Amin

  10. Bonjour Monsieur Ramadan,
    Je trouve que vous vous référez trop à la culture occidentale, cette culture qui a pour socle notre avilissement intellectuel et qui colonise encore nos esprits. Cette culture occidentale n’est en aucun cas universelle et nous avons en Islam des poètes, des auteurs, des philosophes et des intellectuels bien plus profonds et bien plus vrais que tous ces lamartine et ces voltaire. Je rejette quant à moi cette culture qui a déculturé les miens, qui les a maintenu dans l’état d’esclave ou d’indigène et qui n’a laissé de place aux autres civilisations que pour mieux les exploiter et affirmer avec orgueil son hégémonie et sa « toute puissance ». La culture occidentale n’a que du mépris pour les autres cultures et moi, je n’ai que du mépris pour la culture occidentale.
    Une fille d’immigré

    • Bonjour Lamia,
      Votre message m’a interpellée et j’ai tenu à vous écrire. Ne voyez dans ces quelques lignes aucun jugement de ma part, mais plutôt une réaction fraternelle afin de vous aider, peut-être, à dépasser un rejet qui, bien que compréhensible, n’est pas pour autant la solution à vos maux.

      Votre famille et vous-même avez souffert, et vous souffrez toujours. Aujourd’hui, vous exprimez votre ressentiment à travers le rejet en bloc de la culture occidentale. Or, votre dilemme doit être d’autant plus douloureux que vous vivez en Europe, peut-être est-ce en France…

      Loin de moi l’idée de nier l’arrogance dont peut faire montre l’occident, et d’occulter ses dérives. Je vous propose juste de ne pas vous priver d’une découverte personnelle qui pourrait être une source d’apaisement, voire de réconciliation… un jour, qui sait…

      Pourquoi ne pas essayer, le temps d’un poème, de faire abstraction des blessures d’un passé familial, pour puiser dans l’universalité des messages portée par nos grands auteurs, qu’ils soient arabes ou européens, et nous retrouver dans des convictions et des valeurs humaines communes qu’ils ont défendues avec passion, quelquefois au péril de leur vie et de leur carrière?

      Quels que soient nos traumatismes, nos bleus à l’âme, surtout ne tombons pas dans le piège de fermer nos coeurs à la chance de pouvoir nous enrichir mutuellement de notre patrimoine littéraire respectif. Nos poètes, nos écrivains les plus emblématiques sont autant de joyaux d’une valeur inestimable. Sachons tirer le meilleur de leurs oeuvres pour le bien-être de tous…
      En toute amitié

    • Bien sûr que nous avons tout à apprendre des autres mais l’occident et sa culture cherchent-ils à comprendre les autres ? Qu’ont fait les français en Algérie ? Déculturer et abrutir le peuple pour mieux le soumettre ! Je pense à mon pauvre père né en Algérie en 1930 (donc français à cette époque) qui ne sait lire ni le français, ni l’arabe, et qui s’échine et qui se brûle les yeux à essayer de lire son Coran. Nos parents sont tous nés français, pourquoi ne savent-ils ni lire, ni écrire ? Pourquoi ont-ils été enfermés dans l’abrutissement ? Parce qu’on sait que la culture et l’éducation sont des armes. Non, l’occident ne cherche qu’à s’imposer encore plus et quand il ne peut pas le faire par la force (les peuples savent maintenant se révolter, l’indigène est heureusement une race en voie d’extinction), il le fait par une colonisation commerciale et culturelle. L’exception française, la littérature française, la culture française, la gastronomie française… ces termes pompeux sont aussi gerbants que le mépris qu’ils dégagent à l’égard des autres cultures. Nous ne sommes plus obligés de boire cette culture comme du petit lait alors pourquoi le faisons nous toujours ? Nous devrions parler de nous, de notre Islam, de notre culture, de nos forces et de nos faiblesses. On me répondra que les notions fondamentales que défend l’occident, sont empreintes de valeurs universelles qui doivent être propagées à travers le monde…Soit, allons ensemble parler de démocratie aux irakiens, aux afghans…et à tout ceux qui enterrent leurs morts sous les bombes de la liberté. Je crois que nous avons à nous débarasser d’une dernière entrave et non la moindre : notre colonisation intellectuelle.
      Merci à tous pour vos réponses.

    • Je suis , Al Hamdoulillàh, musulmane, à la Gràce d’Allah !

      Et de culture occidentale, comme toi Lamia.

      Et j’aime cette culture! Je ne veux pas m’amputer de cela car ça fait parti de moi. Je dois me respecter. Et je t’incite à l’faire aussi Lamia.

      Allah a crée plusieurs peuples, Soubhàn’Allah, et c’est pour que nous nous entre-connaissions. C’est une richesse.

      On doit se battre pour le respect de l’etre humain; et meme + : pour sa dignité.

      Alors arrete Lamia de te battre contre une partie de toi. Aime ton occidentalité et aussi la culture que ton père a vécu auparavant.

      Combat par cette amour ceux qui n’aiment pas l’etre humain dans sa diversité.

      Qu’allah nous y aide.

    • Chère « fille d’immigré »,

      Vous généralisez trop vite. La culture occidentale a certes tendance à se proposer comme le modèle.

      Mais elle n’est pas que ce que vous voyez au quotidien.. C’est aussi toute la philosophie des lumières, c’est aussi un régime de libertés encore insuffisant mais rarement égalé ailleurs dans le monde, c’est, en Europe des systèmes de protection sociale que l’on ne trouve pas ailleurs (même s’ils sont en péril aujurd’hui et qui’l faut les défendre).. C’est aussi un sytème de droit qui est repris pour la défense des opprimés partout dans le monde (voir Amnesty par ex ou la lutte des peuples premiers, amérindiens en tête). Et tant d’autres choses…

      Bien sûr, on trouve beaucoup d’arrogance chez certains journalistes, politiques, intellectuels..Et nous vivons dans un monde où la marchandise prime en général sur l’humain. Mais combine de militants dévoués, de gens généreux et solidaires..;

      Regardez par exemple ce formidable mouvement de ces gens qui ont tout fait pour protéger les enfants de sans paiers dans les écoles..

      S’il vous plaît, ne généralisez pas!
      Ecoutez Tariq, lui qui est à la croisée des cultures, lui qui reste fidèle ce faisant aux valeurs de l’islam, valeurs en grande part partageables avec les reste de l’humanité.

      A notre commune humanité.

      F

    • Petite Soeur,
      ce que tu dis me touche au plus profond et je souffre avec toi. Je crois que tu devrais laisser de coté tes rancoeurs, tes haines, ton ressentiment afin que nous essayions de construire ensemble une nouvelle humanité, faite de croyants multiculturels qui nous aimons bisabillilah. On dit » que ce qui est passé est mort » Ellfâta, mâta », Alors Lamia tourne toi dans l’autre direction et regardons ensemble vers la promesse d’un monde meilleur. Dieu est grand, il ne nous oubliera pas, quoiqu’il arrive. Je suis Tasnim, musulmane, née autre chose, de culture indéniablement occidentalisée, de tout coeur avec toi et tes parents, que Dieu vous garde les uns les autres. Ne doute jamais que demain sera bien. Je t’embrasse fort!

  11. Salam, l’injuste,l’inhumain continue à Guantanamo: l’ inscoucient silence d’aujourd’hui, produira le réveil violent de demain.
    la solitude dans laquelle ont laissent les etres humains faient prisonniers las bas , par nos silences, pourrait(et doit surement déja l’etre)la cause d’une solitude bien difficile pour nous en ce monde et dans l’autre de la part du tout miséricordieux.
    Un hadith authentique devrait nous fire profondément méditer, selon abou houraira, le messager d’allah(alayhi çalat wa salam) à dit: celui qui dissipe à un musulman, l’une des situations affligeantes de ce monde, dieu lui en dissipe une de celles du jour de la résurection.
    celui qui met dans l’aisance quelqu’un dans la géné,dieu le met dans ‘aisance dans ce monde.
    celui qui couvre un musulman, dieu le couvre dan ce monde et dans l’autre.
    Dieu ne cesse d’être aux cotés de son serviteur,tant que son serviteur est aux cotés de son frère.
    Celui qui parcourt un chemin à la rechere du savoir,dieu lui facilite un chemun vers le paradis.
    Toutes les fois que des ens se réunissent dans l’une des masions de dieu exalté, pour réciter le livre de dieu et pourr l’étudier ensemble, la sérénité (divine)descend aussitot sur eux, la miséricorde les voile,les anges les couvres de leur ailes, et dieu les mentionne auprès de ceux qui sont près de lui.
    celui qui ne s’élève pas par son propore labeur,ce ne sont pas ses origines qui vont l’éléver.
    ce hadith nous montre bien le lien entre l’action vis à vis des etre humains et du lien de dieu avec les etre humains, c’est un exellent hadith pour indiquer le lien entre spiritualité et engagement dans les sociétés, dans la société humaine, quadn aujourd’hui l’individualisme se répand,quand certains répandent le poison qui consite à faire de la religion une affaire privée,qui n’a pas à avoir de regard sur le monde, quand tout le reste serait autorisé à avoir ce regard sur le monde, come l’art qui à remplacer la religion, et l’art ne se gene pas à transmettre des messages.
    Ce hadith, nous montre doncl’incohérence, à dire dieu et à ne pas se soucier se ses créatures, comme un savoir peut -il rapprocher du pardais,si l’on reste ignorant volontairment de ceux que certains subissent dans ce monde.
    Comment peut-on, se réusnir pour réciter et étudier le coran, quand nous savons tout ceux que nous n’assistons pas, de faisont rien pour le sortir de ces situations affligeantes, pour donner plus d’aisance, pour les couvrir, on devrait bien méditer cela ,car combien aujourd’hui calomnient leur frères et leur soeurs en dieu et en humanités pour paraitre sans reproche face au terrorisme.
    combien, sont ceux qui se disent musulmans et participent aux pires des calomnies envers d’autre etres humains.
    combien sont ceux qui pour paraitre des musulmans respectables et modérés, n’hésitent pas à salir des innocents.
    Voulant tellement apparaitre dans la lumière, qu’ils jettent l’obscurité, la rumeur, la suspicion sur les autres.
    Etre avec dieu , c’est etre aux cotés des etres humains, et vouloir dieu à ces cotés, c’est s’engager dans cet accompagnement des humains.
    Mais voulons nous vraiment que dieu soient à nos cotés,qund nous agissons dans le délaissement des autres.
    Il faut revenir à cette compréhension, et chercher encore le savoir,pour que diu nous ficlite le paradis, pour etre en sa compagnie éternellement, l’adorer ici-bas et etre parmi des serviteurs dans l’audela, pour qu’i nous fasse entrer san son paradis,voir les deux derniers aya de sourate al fajr, sourate qui condamne, le fassad des pouvoirs, mais ne dédouane pas l’humain de sa responsabilité personnel dans on lien a dieu et vis àvis des etres humains.
    Revenir au coran aussi, comme le dit ce hadith, le lire mais aussi ,l’étudier,et cela à plusieurs,chose qui manque bien aujourd’hui, on se runit pour parler de tant de sujet sur l’islam ou tant de sujet sur le monde, et sur le coran.
    Solitude, c’est bien l’état dans le quel nous avons laissé le coran, mème lorsuqe nous le récitons, nous le laisons seul concernant sa médiation.
    ne pas se tromper, s’illusioner, le réciter est bien mais ne suffit pas.
    ce hadith, pourrait etre aussi orienter vers la famille, des parents vers les enfants, et dans l’autre sens.
    Combien sont aujourd’hui les parents qui appliquent ce hadith avec leur enfants, qui les aide , leur facilite la vie,les couvre(au lieu de les descendre devant le reste de la famille, ou les invitès…).
    combien permettent l’accès au savoir à leur enfant,mais un accés dans la dignité ,pas un accés qui juge, à la moindre faute,ou un relachement, le passage du hadith sur le couvrement , est bien placé,avant la question du savoir.
    car combien, au nom de l’éxigence du savoir, rabaisse, jusqu’a leur enfants(ou leur parents),rabaisse pour une faute, ou un relachement.
    Quel parents, agit réellement ,pour la facilité de son enfant au paradis?
    Quel enfant agit réellement pour la facilité soient accorder à ses parents dans l’accés au paradis?
    Voila des questions centrales.
    la fin du hadith nous enseigne que c’est notre effort, et non notre origine qui nous élève,l’origine peut aussi vouloir dire ici, l’étiquette de musulmans que l’on se donne, ou l’étiquette de parent, ou d’enfant.Allahou Alam
    Qu’Allah nous aime, aide et nous pardonne.

    Salam

    • Lamia bonjour,

      ~

      Je comprends vos sentiments face à cette « culture occidentale » qui a organisé l’esclavagisme, le colonialisme et l’humiliation.

      ~

      Comme chacun a quelque chose a apporter aux autres, je suppose que vous avez pleins de trésors – textes et poèmes – à offrir, à partager avec les lecteurs de ce site, de quelques cultures qu’ils soient.

      ~

      A bientôt de vous lire

  12. ~~

    Poème de John Keats que je dédie à mon âme soeur

    Qui m’accompagne quotidiennement sur le chemin de l’amour.

    ~~

    ~~

    Ô Solitude ! si je dois habiter avec toi,

    Que ce ne soit pas parmi les entassements confus

    De sombres masures ! Gravis avec moi le pic escarpés, ―

    Observatoire de la nature, ― d’où le vallon

    Avec ses pentes fleuries et le gazouillis cristallin de sa rivière,

    Puisse sembler un empan ; que je passe tes veillées

    Sous des voûtes de branches où le daim, par ses bonds rapides,

    Ecarte l’abeille sauvage de la digitale à clochettes.

    Mais, quoique je sois heureux d’assister à ces scènes en ta compagnie,

    Pourtant, l’aimable causerie avec un esprit naïf,

    Dont les propos sont des images de pensées délicates

    Est la joie de mon âme ; et, sûrement ce doit être

    A peu près la plus haute félicité de la race humaine,

    Lorsque dans tes retraites se réfugient deux âmes sœurs.

    ~~

    John Keats

    ~~

    • Et quel plaisir de voir les fleurs du cerisier frissonner sous le vent…

      Primevères, jonquilles, tulipes, les unes après les autres, colorent les jardins, tandis qu’au long des routes les premières feuilles teintent les arbres d’un tendre vert. Chantent les moineaux, les mésanges et les tourterelles.

      Foisonnement, débordement, tout dit la renaissance éternelle. Beauté pleine et puissante de la simplicité.

    • ~~

      De retour

      Les moineaux, les mésanges et les tourterelles chantent

      ~~

      C’est le printemps

      ~~

      Tulipes, roses

      Fleurs d’amour, s’épanouissent gentiment

      ~~

      Entre magnolia à grandes feuilles

      Grenadier symbole de fertilité

      ~~

      Et cerisiers en fleurs

      Qui offrent tendrement leurs couleurs

      ~~

      Il fait nuit

      C’est le printemps

      ~~

      Deux amants

      Sur un banc

      ~~

      Nuit de printemps.

      ~~

    • Deux amants sur un banc

      Une nuit de printemps,

      Une nuit de bonheur

      Et un jour de couleurs.

      Deux amants sur un banc

      Tout comme deux enfants

  13. Les peupliers au bord du lac sont en cours d’abattage… La beauté massacrée.

    Ce soir fatigue et sentiment d’une grande solitude…

    Un de ces moments déprimants et incontournables d’une vie…

    Lorsqu’on aimerait avoir quelque appui et que l’on ne sait où se tourner…

    Je t’espère en sérénité dans Sa paix.

  14. J’ai l’exil dans le sang. Ma solitude m’habite depuis bien longtemps, elle me connait plus que mes amies et mes proches parents. Je n’en voulait pas ; j’en ai usé des armes et versé des larmes. Aujourd’hui, nous avons signé un traité de paix, je l’ai acceptée et elle m’a adoptée. Nous nous accompagnons comme deux soeurs. Et si l’une ou l’autre s’absente, celle qui reste s’ennuie jusqu’à ce que l’autre se présente. Ai-je dit la vérité ou je plaisante ?

  15. Quelqu’un a dit un jour : le pire n’est pas la solitude mais d’être un mauvais compagnons pour soi..

    De la solitude peu jaillir une source abondante qui fera alors porterses fruits à maturité …il dépend en effet de puiser dans la bonne source…

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