Le Cercle des auteurs: Arts et éthique 06/12/2013

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13 Commentaires

  1. Art et éthique ; l’éthique de l’art en Islam ne sera que l’éthique de l’ame du musulman et de la musulmane dans leurs rayonnements intérieurs et extérieurs des plus universels et cela avec conscience , connaissance , savoir et pratique maitrisée par rapport aux bien séances islamiques des plus distinguées ou distinctives qui s’apparente au « Maerouff  » ou à la dignité humaine positive .

  2. Toute forme d’ expression humaine , dont celle artistique comme expression du beau par rapport aux propres perceptions humaines , est liées à son génome constitutif d’etre humain qui le distingue des autres genres de créatures et qui qui les distingue à l’intérieur meme du genre humain. et toute l’éthique de l’Islam se situe sur le plan de ce qui heurte la sensibilité isalamique comme cadre de forme de vie ou de civilisation par les expressions ou les comportements qui se matérilisent par l’expression artistique . Et d’énormes contradictions au sein des musulmans eux-memes sont légions .
    Merci Tariq pour votre oeuvre continue riche de toutes les promesses In chaa Allah ..

  3. J’ai assisté à la conférence. On nous dit que les différents savants sont d’accord sur les l’essentiel et divergent sur des petites choses. Il n’en n’est rien. Entre celui qui dit que la musique est haram ce qui veut dire que le Dieu va le châtier et celui qui dit que c’est Hallal c’est comme comparer l’enfer et le paradis le jour et la nuit. Par ailleurs je me suis reconnu dans le jeune homme qui a posé la question à Tariq Ramadan si la guitare est halla ou haram.

    • Salam Hamid, n’ayant pas assisté à la conférence, pourrais-tu me dire quelle a été la réponse de Tariq Ramadan concernant la question du jeune homme à propos de la guitare?
      Tu peux me répondre via mail sur: briki-tarik@hotmail.fr

      Merci d’avance 🙂

  4. Je suis entièrement d’accord avec « islameaning »! On ne peut qu’être admiratif devant votre intelligence et votre fine compréhension d’un sujet pourtant si complexe!…Bravo « frère » Tariq et un grand MERCI pour toute votre œuvre qui restera sans aucun doute dans l’histoire pourtant déjà si riche de la « pensée » islamique! » V.H.

  5. Salam Bonsoir…

    Comme pour chaque instants et dans la suite du temps,
    qui n’étend courageusement les biens d’une vie
    retient fatalement les communs d’un paradis…

    ________________________…

    Sans dénigrer la moindre diversité naturelle et la seule vérité existentielle, et tout en parcourant des ensembles et des reliefs, l’art de creuser est un bien bel exemple du premier degré et de finalités multiples évolutives et consacrées des hommes, surtout parmi celles qui offrent et produisent toujours les bontés d’un labeur au delà du temps et les volontés d’un système au dessus de tout, comme le langage d’un ciel des airs et le partage d’une eau des mers qui, en termes de clarté de sensibilité et de prospérité communes et universelles, renvoient s’ajoutent et s’unissent autant des sommets et des profondeurs que des passés et des présents d’une terre.

    Ainsi chacun chacune, de ses moyens de ses pratiques, de ses besoins de ses techniques, met en œuvre son principe et ses facultés. Après donc tout cet aspect performant sillonnant et/ou perforant, quelques artefacts s’entonnent des mesures et des échelles, couvertes ou non, en similitudes. Puiser, puis sillonner et semer, puis irriguer ou arroser, pour récolter, ce n’est sans doute pas voler la vedette ou l’estime d’une lumière des nuages et de la pluie sur terre, c’est juste imaginer au gré de chaque saison la ou les possibilités relatives, d’une valeur hydrique et bienfaisante, qui fassent naître et renaître d’une somme, les sens élémentaires et recherchés d’une bonne hauteur à bien des grains, tout comme ceux d’une source et d’un lieu s’adonnent à toutes formes des vies, une grande valeur, un même bonheur, toutes et tous bien nourris parmi des jours des nuits et des lueurs.

    Certes, et plus récemment, parmi des recherches sans moissons et des découvertes sans saisons, il y a d’autres matières naturellement indigestes et potentiellement polluantes qui s’appliquent à cet art massif et matériel, autour des progrès et des énergies, dits et dites comme des ressources mais, avouez, même si quelques bénéfices s’apportent des conforts et des savoirs au commun, le partage* est totalement différent à tout un chacun(e), disons disparate*, ou, il est généralement réservé à tant d’autres raisons, disons inégal*, et donc, hormis la convoitise partiale active et secondaire à toute l’Humanité, tout le monde sait bien que, le plus souvent et à portée de main, sans comparer la moindre quantité essentielle et la seule qualité d’un ciel, tout n’est pas aussi raffiné du beau ni même autant répandu que l’eau…

    ________________________…

    donnes moi tellement
    ou même un peu
    de chaque instant
    de ce que je veux,
    un bois dormant
    un monde merveilleux
    un lieu charmant
    un ciel tout bleu,
    dis moi vraiment
    à peine au mieux
    un seul instant
    de ce que tu veux,
    un habit blanc
    un mot précieux
    un nonchalant
    un air heureux,
    tends moi seulement
    une fleur ou mieux
    à cet instant
    de ce que nous deux,
    un rêve longtemps
    jardin des cieux
    un cœur d’enfant
    dessin des yeux,
    comprends maintenant
    jamais sans creux
    partout l’instant
    de ce que nous sait peu,
    comme un jeu naissant
    l’amour est vœu
    et nous souhaitant
    sans dire adieux…

    Adieux

    ________________________…

    D’orange mêlé au sable chaud
    l’air du soir glisse un ciel beau,
    les bruits s’envolent comme l’oiseau
    apparaît le trésor l’horizon le cadeau,

    plus haut réunit autour du feu de la vie
    éclairant ce peu la terre le paradis,
    dérivent pas à pas les douces bougies
    chaque endroit s’illumine et s’embellit,

    paupières closes mystères nés
    les rêves alors s’ajoutent entiers,
    les bonheurs resteront tamisés
    aux murmures seul à seul délivrés,

    jamais, non jamais trop de lumière
    là juste sur le plateau du désert,
    les nuits la lune réunissent l’ordinaire
    autant d’étoiles dessinent l’univers…

    Pas à pas…
    ___________________…

    …KHassan…Salam…merci…

  6. L’art islamique est un art qui met en avant Dieu et Sa Propre Beauté et celle de Sa création alors pour le reste je me basse sur les nombreux Hadiths du Prophète SAAWS pour pensez que la guitare est interdite comme les chanteuses…que les statues aussi et mon mari qui est artiste mosaïste, je n’ai pas pris son cadeau de mariage car pour moi il est illicite, mais magnifique

  7. Assalam alaykum cher croyant , merci pourt tout ce qu vous faites , jaimerai savoir si le mot samiriste vous est proprement famillier ou sic cla est une blague ? Désolé pour la substance de ma question , mais seul Allah est le plus savant de l intention dans lequel accomplissons nos actes. Vous n ste cependant pas obligé de me répondre si vous éstimé que le silence serait ROI.
    BarakallAlloufik avec tout mon respect et mon humilité.

  8. J’ ai réellement mal de voir combien notre communauté est devenue pauvre,
    je fais une analepse et vois la civilisation musulmane ,sa grandeur ,son apport
    à l humanité:philosophique,sociologique,anthropologique,médicinal,mathématique
    artistique et les beaux arts…et ma douleur devient intense.

  9.  » Pascal disait  » Le cœur a ses raisons que la raison ne reconnaît point . » J’ai repris la formule en affirmant que , dans la tradition musulmane , on pourrait affirmer: le cœur a ses raisons que la raison reconnaîtra . La tradition musulmane parle de la FITRA , l’aspiration originelle…, naturelle de l’être, du cœur, de la raison vers le transcendant. Il s’agit d’une étincelle originelle qui habite le couleur de chaque être . Quand le cœur trouve la foi,le sens, la paix…la raisonne reconnaît les raisons. Il s’agit alors d’un mariage…. Et d’une réconciliation. La foi se marie avec la raison et réconcilie les deux lumières, celle originelle du cœur , et celle de la révélation ….

  10. Première élégie (extraits) (21 janvier 1912 à Duino)
     
    Mais qui donc, si je criais, m’entendrait parmi les ordres
    des anges ? et même si, l’un deux soudainement me prenait contre son cœur : je périrais de son existence plus forte. Car le beau n’est que le commencement du terrible, que nous supportons à peine,
    et si nous l’admirons ainsi, c’est qu’il dédaigne de nous détruire.
    Tout ange est terrible.
    Aussi je me retiens et ravale en moi l’appel de sombres sanglots.
    Hélas, à qui demander secours quand nous en avons tant besoin ?
    Aux anges non, pas plus qu’aux hommes, et les animaux rusés
    s’en aperçoivent déjà,
    que nous ne sommes qu’incertitude dans nos demeures et dans le monde signifiant.
    Il nous reste sans doute un arbre ordinaire sur la pente, que chaque jour nous revoyons ; il nous reste sans doute la route d’hier
    et la fidélité mal élevée d’une habitude qui se plut chez nous,
    ainsi elle demeura et ne partit point.
     
    O et la nuit, la nuit, quand le vent empli des espaces du monde
    nous cingle le visage -, avec qui ne resterait-elle pas, elle la désirée,
    doucement évanescente, péniblement présente dans le cœur solitaire.
    Est-elle plus légère aux amants ? Hélas ils ne font que se cacher l’un à l’autre leur destin.
    Ne le sais-tu pas encore ?
    Jette hors de tes bras le vide vers les espaces que nous respirons.
    peut-être que les oiseaux perçoivent l’air plus large par leur vol plus intérieur.
    Oui les printemps avaient besoin de toi. Tant d’étoiles exigeaient que tu les ressentes. Une vague se levait venant du passé, ou bien
    quand tu passais près d’une fenêtre ouverte,
    un violon s’abandonnait. Tout cela était comme un ordre.
    Mais en es-tu venu à bout ? N’étais-tu point toujours dispersé dans l’attente, comme si tout annonçait une amante ? (Où veux-tu la cacher,
    alors qu’en toi vont et viennent de grandes pensées étrangères et elles s’attardent même la nuit.)…
    ……..
    Bien sûr cela est étrange, de ne plus habiter la terre,
    de ne plus user de gestes à peine appris,
    aux roses et à toutes ces choses emplies de promesses
    de ne plus leur accorder le sens d’un avenir humain ;
    que de s’apercevoir de ne plus être ce que l’on fut entre des mains ang
    et devoir laisser au loin son propre nom comme un jouet cassé.
    Étrange vraiment de ne plus désirer plus avant le désir
    Étrange que tout qui ce percevait soit perdu dans l’espace.
    Et l’état de mort est fatiguant, et plein de raccommodements jusqu’à ce qu’on devine un petit peu d’éternité – Mais les vivants tous font l’erreur,
    en voulant tout puissamment distinguer.
    Les anges, (dit-on) ne savaient pas la plupart du temps s’ils allaient au milieu des vivants ou des morts. Le courant éternel déchire les deux domaines de tous les âges
    et les emporte et les recouvre de sa voix tous deux.
     
    Après tout ils n’ont plus besoin de nous ceux partis si tôt,
    on perd l’habitude de la douceur terrestre, comme on dépasse la douceur du sein maternel. Mais nous qui avons besoin de si grands secrets, nous qui
    reprenons notre marche heureuse au travers du deuil – : pourrions-nous exister sans eux ?
    La légende est-elle vaine, qui dit que jadis dans la plainte pour Linos
    la toute première musique, s’est risquée à traverser l’aride stupeur,
    et d’abord dans l’espace encore effrayé, qu’un jeune homme presque divin avait pénétré brusquement pour toujours, le vide alors en chaque balancement chavirant, maintenant nous émerveille, nous console et nous aide.

    Rainer Maria Rilke

  11. Une très bonne et heureuse année 2015 …. Tous mes voeux de bonheur …. Et une très bonne santé… N oubliez jamais de dire à ceux que vous aimez que vous les aimez ….

  12. Je suis vraiment passée a coté de quelque chose sans jamais vous rencontrer …
    Il me manque une partie de moi , cette soif de culture et de savoir qu on sent et retrouve chez vous …. J ai comme été emputée d un membre , toujours assoiffée de cette nostalgie que l on retrouve dans la musique arabe ….
    Passionnément infiniment ….

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