« Ode à la vie » par El Maftah Aicha

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« La position prise dans le texte est celle de son auteur et pas forcément celle du site qui l’accueille et la publie »

Salam. Paix.

Ode à la vie …

L’horreur dans toute sa splendeur. Elle nous saisit et nous empêche de réfléchir. Elle glace jusqu’à nos émotions et annihile tout forme de raison. L’esprit se questionne …

Comment et pourquoi ? Au nom de quoi ? Quelle idéologie meurtrière et mortifère pousse un jour un être à abolir son semblable. De la même manière qu’il se fout en l’air, il ôte la vie d’un innocent, d’un de ses pairs. Il s’exécute deux fois et trouve dans la mort de son autre une satisfaction morbide. Car il sait. Il sait que sa lâcheté qu’il prend pour son prétendu courage va briser la fragilité. Notre fragilité. Notre vulnérabilité. Ce qui fait notre humanité, il va la violer et la voler. Il va la dérober. Sous les yeux du monde ahuri par tant de folie, tant de haine, et tout autant de chaînes qui le maintiennent dans un destin scellé par sa barbarie. Lorsque nous célébrons la vie dans sa beauté, dans son exubérance, dans sa sainteté, dans son espérance, l’être aliéné vient la piétiner ! La disqualifier ! La briser ! La terroriser … L’annihiler encore et toujours. Son souhait ? Nous déposséder de nous-mêmes. Provoquer une fissure pour distiller du poison. Infliger une blessure pour créer une prison. Nous emmurer vivants dans nos plus sombres émotions…

Ces êtres, qui un jour, au lendemain d’un naufrage, au détour d’un chemin, d’un signe, d’une absence… L’humanité les a désertés. La folie s’en est emparée. Elle les accapare. Les ronge. Les plonge dans une réalité sordide qu’ils la prennent pour vérité. Et au nom de cette monstruosité fabriquée de leur propres mains servie par des esprits vils et malsains, ils répandent le chaos sous couvert de rétablir la justice et de promouvoir le bien.

Et c’est vrai. Ils nous brisent. Ils nous puisent et nous épuisent… Ils finissent par avoir raison de certains êtres, hommage rendu à leur déraison. Les rescapés blessés se relèvent. Les spectateurs éloignés assistent médusés à l’éloge rendu à la vésanie plutôt qu’à la vie. La vie qui se vide de son sang et de son sens.

Comment et pourquoi…?

Même si le besoin de réponse est impérieux, notre plus beau silence face à la folie des uns, reste l’amour des autres. Se retrouver et, au cœur du dialogue qui nous humanise, construire à la faible lumière de l’espoir. Une lueur qui jamais ne s’éteint tant qu’il existe en ce monde un humain qui porte en lui une once de bien.

Offrir réellement et sincèrement le cœur parfois léger dans un rire qui nous échappe comme une ode à la vie, parfois le cœur lourd dans une larme qui nous soulage comme une marque de respect pour elle aussi. La vie.

Ne rien céder. Vous n’avez pas la vérité. Vous aurez encore moins notre humanité. Alors de grâce…
Une suite, un jour.
Si Dieu le veut.

« La position prise dans le texte est celle de son auteur et pas forcément celle du site qui l’accueille et la publie »

1 COMMENTAIRE

  1. L être s est éloigné de sa vrais et réelle existence,AL INSSANE a perdu ses repères il manque d oxygène ,détruit soi même (la terre) est épuisé pauvre mère .
    dire l homme est moderne , se met du parfum et marche sur la lune avec des médailles au cou et l enfer au bout.
    Yarabi

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