Peut-on encore vivre ensemble ?

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Face aux enjeux de la diversité

Peut-on encore vivre ensemble ?


Face aux enjeux de la diversité

 

 

« La France face à son histoire : De la confrontation des idées vers la confrontation des mémoires »

Bernard Dréano (Président du Cedetim (Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale).

 

« L’islamophobie ou la politique de la peur »

Tariq Ramadan (Islamologue, Professeur invité à l’université d’Oxford)

 

 

« L’occident, le monde arabe et terrorisme : Stratégies et désinformations »

François Burgat (politologue, directeur de recherches au CNRS)

 

 

Salle Victor Hugo – 33 rue Bossuet – 69006 LYON – Métro Masséna – P.A.F : 4 €

Pour toutes informations complémentaires : Tél.: 06 07 90 38 18    


 

 

Malgré l’évidente pluralité culturelle et religieuse dans l’espace français et au-delà, on reste stupéfait devant le manque de prise en compte sérieuse de cette diversité autrement qu’au détour de discours convenus rappelant le

« devoir de tolérance ».

On pense, trop souvent, la diversité culturelle autant que religieuse comme un simple principe de bonne volonté à énoncer mais rarement comme une réalité avec laquelle il faut composer, se risquer et se construire. À tel point qu’il n’est point rare de rencontrer des femmes et des hommes défendant pourtant les opinions les plus progressistes sur le plan social, politique et économique, alors que leur discours, sur le plan culturel, reste nourri par de vieux schémas coloniaux. À l’heure où les clivages entre civilisations et religions semblent s’exacerber, la question de la pluralité des cultures et des religions, de leur rôle dans la résistance et des contributions que celles-ci peuvent offrir reste centrale.

 

On parle de démocratie, de justice sociale, de luttes contre les discriminations, de refus du racisme, de la judéophobie ou de l’islamophobie alors que les populations les plus touchées  sont quasiment absentes des multiples espaces où l’on pense pour eux, sans eux. S’ils s’en approchent, on les questionne, on les soupçonne. Ceux, qui dans le mouvement social, cherchent à dépasser les représentations négatives et établissent des partenariats avancent à contre-courant et sont soupçonnés au mieux de naïveté au pire de trahison.

 

Les soupçons sont si nombreux, que l’on n’imagine même pas que des musulmans puissent, à partir de leurs convictions et de leurs valeurs, être porteurs de changement. Beaucoup se donnent encore ce droit arbitraire de dire le caractère définitivement réactionnaire des religions et si la théologie de la libération a contredit cette conclusion, on n’envisage même pas que l’islam puisse enfanter des résistants… si ce n’est à la modernité.

 

 

 

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