Les textes de cet ouvrage sont des textes choisis ici et là au cours des
pérégrinations de l’existence. Il s’agit de méditations sur la vie, la
souffrance, les larmes, les sourires et les espérances. Ces textes sont des
lettres. Comme ces lettres que nous envoyons à ceux que nous aimons
pour leur dire avec nos mots les horizons de nos questions, de nos
sentiments et de notre imaginaire… en prévoyant intimement que, par
l’intensité de leur amour, ils accueilleront nos mots et leur donneront la
force et la beauté de leur coeur.
On trouvera ici de la prose, des vers et des mélanges. Un
questionnement commun et continu sur la spiritualité et le sens. La
quête de la foi, la foi est amour. Des regards, des besoins, des attentes,
des larmes, des rencontres, des séparations et des sourires. Une quête de paix qui ne nie et n’évite aucune
tension, aucune contradiction, aucune blessure. Une initiation. À lire et à relire. À méditer aussi.
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Ecrire au fil du temps quelques lettres du coeur
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En prose, en vers comme un libre penseur
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Ecrire l’existence du temps
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Ecrire le temps de l’existence
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Ecrire la présence de l’absence
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Ecrire avant que ne s’envole le temps
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Ecrire, écrire tout simplement
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Monsieur Ramadan.
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OLLAG
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C’est au passage que nous mesurons le temps.
Le temps n’est pas le mouvement d’un corps car le temps est une sorte d’étirement. Mais qu’y a-t-il qui s’étire ? Je ne le sais, mais je ne m’étonnerais pas que ce fût l’âme même. Qu’est-ce donc que je mesure quand je mesure le temps ? C’est en toi, mon âme, que je le mesure. L’impression que les choses font en toi quand elles passent, demeure quand elles ont passé : c’est elle que je mesure.
***Saint Augustin***
Salam,
macha Allah, une permanente sensation agréable de fraicheur dans le coeur
cherchant le Seigneur s’épanouit encore et encore dans ce site qui offre des élans de Bien-être,de Propreté,de Pureté …surtout dans la pensée…
Je viens souvent dans ce site macha Allah on-ne-peut-plus utile,instructif,réconfortant…
Allah yubarik !
Je vous aime en Allah…
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LES PLUS BEAUX VERS…
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Les plus beaux vers sont ceux qu’on n’écrira jamais,
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Fleurs de rêve dont l’âme a respiré l’arôme,
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Lueurs d’un infini, sourires d’un fantôme,
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Voix des plaines que l’on entend sur les sommets.
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L’intraduisible espace est hanté de poèmes,
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Mystérieux exil, Eden, jardin sacré
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Où le péché de l’art n’a jamais pénétré,
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Mais que tu pourras voir quelque jour, si tu m’aimes.
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Quelque soir où l’amour fondra nos deux esprits,
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En silence, dans un silence qui se pâme,
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Viens pencher longuement ton âme sur mon âme
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Pour y lire les vers que je n’ai pas écrits…
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(Seul.)
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Edmond Haraucourt
Quelques mots…en voici quelques uns jetés au hasard, il y a ceux qui trouvent écho et ceux qui tombent dans l’oubli, même avec toute l’intensité voulue, l’amour , la sincérité ou la froideur qu’on y met , restent sans réponse…j’espère trouver une réponse dans ce recueil que je m’empresse d’aller acquérir..merci de ton silence, de ta puissance dans mon epace…de ton cri par ces mots…
On a compris, il faut acheter le livre.
« Presque personne n’aime les vers, et le monde des vers est fictif et faux. » Tel est le thème de cet article. Il paraîtra sans doute désespérément infantile, mais j’avoue que les vers me déplaisent et même qu’ils m’ennuient un peu. Non que je sois ignorant des choses de l’art et que la sensibilité poétique me fasse défaut. Lorsque la poésie apparaît mêlée à d’autres éléments, plus crus et plus prosaïques, comme les drames de Shakespeare, les livres de Dostoïevski, de Pascal ou tout simplement dans le crépuscule quotidien, je frissonne comme n’importe quel mortel. Ce que ma nature supporte difficilement, c’est l’extrait pharmaceutique et épuré qu’on appelle « poésie pure » surtout lorsqu’elle est en vers. Leur chant monotone me fatigue, le rythme et la rime m’endorment, une certaine « pauvreté dans la noblesse » m’étonne (roses, amour, nuits, lys) et je soupçonne parfois tout ce mode d’expression et tout le groupe musical social qui l’utilise d’avoir quelque part un défaut. Moi-même, au début, je pensais que cette antipathie était due à une déficience particulière de ma « sensibilité poétique », mais je prends de moins en moins au sérieux les formules qui abusent de notre crédulité. Il n’est rien de plus instructif que l’expérience, et c’est pourquoi j’en ai trouvé quelques-unes fort curieuses : par exemple, lire un poème quelconque en modifiant intentionnellement l’ordre de lecture, de sorte qu’elle en devenait absurde, sans qu’aucun de mes auditeurs (fins, cultivés et fervents admirateurs du poète en question) ne s’en aperçoive ; ou analyser en détail un poème plus long et constater avec étonnement que « ses admirateurs » ne l’avaient pas lu en entier. Comment est-ce possible ? Tant admirer quelqu’un et ne pas le lire. Tant aimer la « précision mathématique des mots » et ne pas percevoir une altération fondamentale dans l’ordre de l’expression. C’est que le cumul des jouissances fictives, d’admirations et de délectations repose sur un accord de mutuelle discrétion. Lorsque quelqu’un déclare que la poésie de Valéry l’enchante, mieux vaut ne pas trop le presser d’indiscrètes questions, car on dévoilerait une vérité tellement sarcastique (sic) et tellement différente de celle que nous avions imaginée que nous en serions gênés. Celui qui abandonne un moment les conventions du jeu artistique bute aussitôt contre un énorme tas de fictions et de falsifications, tel un esprit scolastique qui se serait échappé des principes aristotéliciens. Je me suis donc retrouvé face au problème suivant : des milliers d’hommes écrivent des vers ; des milliers d’autres leur manifestent une grande admiration ; de grands génies s’expriment en vers ; depuis des temps immémoriaux, le poète et ses vers sont vénérés ; et face à cette montagne de gloire, j’ai la conviction que la messe poétique a lieu dans le vide le plus complet. Courage, messieurs ! Au lieu de fuir ce fait impressionnant, essayons plutôt d’en chercher les causes, comme si ce n’était qu’une affaire banale. Pourquoi est-ce que je n’aime pas la poésie pure ? Pour les mêmes raisons que je n’aime pas le sucre « pur ». Le sucre est délicieux lorsqu’on le prend dans du café, mais personne ne mangerait une assiette de sucre : ce serait trop. Et en poésie, l’excès fatigue : excès de poésie, excès de mots poétiques, excès de métaphores, excès de noblesse, excès d’épuration et de condensation qui assimilent le vers à un produit chimique. Comment en sommes-nous arrivés là ? Lorsqu’un homme s’exprime avec naturel, c’est-à-dire en prose, son langage embrasse une gamme infinie d’éléments qui reflètent sa nature tout entière ; mais il y a des poètes qui cherchent à éliminer graduellement du langage humain tout élément a-poétique, qui veulent chanter au lieu de parler, qui se convertissent en bardes et en jongleurs, sacrifiant exclusivement au chant. Lorsqu’un tel travail d’épuration et d’élimination se maintient durant des siècles, la synthèse à laquelle il aboutit est si parfaite qu’il ne reste plus que quelques notes et que la monotonie envahit forcément le domaine du meilleur poète. Son style se déshumanise, sa référence n’est plus la sensibilité de l’homme du commun, mais celle d’un autre poète, une sensibilité « professionnelle » – et, entre professionnels, il se crée un langage tout aussi inaccessible que certains dialectes techniques ; et les uns grimpent sur les dos des autres, ils construisent une pyramide dont le sommet se perd dans les cieux, tandis que nous restons à ses pieds quelque peu déconcertés. Mais le plus intéressant est qu’ils se rendent tous esclaves de leur instrument, car ce genre est si rigide, si précis, si sacré, si reconnu, qu’il cesse d’être un mode d’expression ; on pourrait alors définir le poète professionnel comme un être qui ne s’exprime pas parce qu’il exprime des vers. On a beau dire que l’art est une sorte de clef, que l’art de la poésie consiste à obtenir une infinité de nuances à partir d’un petit nombre d’éléments, de tels arguments ne cachent pas un phénomène essentiel : comme n’importe quelle machine, la machine à faire des vers, au lieu de servir son maître, devient une fin en soi. Réagir contre cet état de choses apparaît plus justifié encore que dans d’autres domaines, parce que nous nous trouvons sur le terrain de l’humanisme « par excellence ». Il y a deux formes fondamentales d’humanisme diamétralement opposées : l’une que nous pourrions appeler « religieuse » et qui met l’homme à genoux devant l’oeuvre culturelle de l’humanité, et l’autre, laïque, qui tente de récupérer la souveraineté de l’homme face à ses dieux et à ses muses. On ne peut que s’insurger contre l’abus de l’une ou de l’autre. Une telle réaction serait aujourd’hui pleinement justifiée, car il faut de temps à autre stopper la production culturelle pour voir si ce que nous produisons a encore un lien quelconque avec nous. Ceux qui ont eu l’occasion de lire certains de mes textes sur l’art seront peut-être surpris par mes propos, puisque j’apparais comme un auteur moderne, difficile, complexe et peut-être même parfois ennuyeux. Mais – et que ceci soit clair – je ne dis pas qu’il faut laisser de côté la perfection déjà atteinte, mais que cet aristocratique hermétisme de l’art doit être, d’une façon ou d’une autre, condensé. Plus l’artiste est raffiné, plus il doit tenir compte des hommes qui le sont moins ; plus il est idéaliste, plus il doit être réaliste. Cet équilibre qui repose sur des condensations et des antinomies est à la base de tout bon style, mais nous ne le trouvons ni dans les poèmes ni dans la prose moderne influencée par l’esprit poétique. Des livres comme la Mort de Virgile , de Herman Broch, ou même le célèbre Ulysse , de Joyce, sont impossible à lire parce que trop « artistiques ». Tout y est parfait, profond, grandiose, élevé, mais ne retient pas notre intérêt parce que leurs auteurs ne les ont pas écrits pour nous, mais pour leur dieu de l’art. Non contente de former un style hermétique et unilatéral, la poésie pure est un monde hermétique. Ses faiblesses apparaissent d’autant plus crûment que l’on se prend à contempler le monde social des poètes. Les poètes écrivent pour les poètes. Les poètes se couvrent mutuellement d’éloges et se rendent mutuellement hommage. Les poètes saluent leur propre travail et tout ce monde ressemble beaucoup à tous les mondes spécialisés et hermétiques qui divisent la société contemporaine. Pour les joueurs d’échecs, leur jeu est un des sommets de la création humaine, ils ont leurs supérieurs et parlent de Casablanca comme les poètes parlent de Mallarmé et se rendent mutuellement tous les hommages. Mais les échecs sont un jeu et la poésie quelque chose de plus sérieux, et ce qui nous est sympathique chez les joueurs d’échecs est, chez les poètes, signe d’une mesquinerie impardonnable. La première conséquence de l’isolement social des poètes est que dans leur royaume tout est démesuré et que des créateurs médiocres atteignent des dimensions apocalyptiques ou encore que des problèmes mineurs prennent une transcendance qui fait peur. Depuis quelque temps déjà, une polémique sur la question des assonnances divise les poètes et on aurait pu croire que le sort du monde dépendrait de savoir si on pouvait faire rimer « belle » et « lettre ». Voilà ce qui arrive lorsque l’esprit de syndicat l’emporte sur l’esprit universel. La seconde conséquence est plus désagréable à dire. Le poète ne sait pas se défendre de ses ennemis. En effet, voilà que l’on retrouve sur le terrain personnel et social la même étroitesse de style que nous avons mentionnée plus haut. Le style n’est qu’une autre attitude spirituelle, devant le monde, mais il y a plusieurs mondes, et celui d’un cordonnier ou d’un militaire a bien peu de points communs avec celui d’un poète. Comme les poètes vivent entre eux et qu’entre eux ils façonnent leur style, évitant tout contact avec des milieux différents, ils sont douloureusement sans défense face à ceux qui ne partagent pas leurs crédos. Quand ils se sentent attaqués, la seule chose qu’ils savent faire est affirmer que la poésie est un don des dieux, s’indigner contre le profane ou se lamenter devant la barbarie de notre temps, ce qui, il est vrai, est assez gratuit. Le poète ne s’adresse qu’à celui qui est pénétré de poésie, c’est-à-dire qu’il ne s’adresse qu’au poète, comme un curé qui infligerait un sermon à un autre curé. Et pourtant, pour notre formation, l’ennemi est bien plus important que l’ami. Ce n’est que face à l’ennemi et à lui seul que nous pouvons vérifier pleinement notre raison d’être et il n’est que lui pour nous montrer nos points faibles et nous marquer du sceau de l’universalité. Pourquoi, alors, les poètes fuient-ils le choc libérateur ? Parce qu’ils n’ont ni les moyens, ni l’attitude, ni le style pour le défier. Et pourquoi n’en ont-ils pas les moyens ? Parce qu’ils se dérobent. Mais la difficulté personnelle et sociale la plus sérieuse que doit affronter le poète provient de ce que, se considérant comme le prêtre de la poésie, il s’adresse à ses auditeurs du haut de son autel. Or ceux qui l’écoutent ne reconnaissent pas toujours son droit à la supériorité et refusent de l’entendre d’en bas. Plus nombreuses sont les personnes qui mettent en doute la valeur des poèmes et manquent de respect au culte, plus l’attitude du poète est délicate et proche du ridicule. Mais, par ailleurs, le nombre des poètes grandit et, à tous les excès déjà cités, il faut ajouter celui du poète lui-même et celui des vers. Ces données ultra-démocratiques minent l’aristocratique et orgueilleuse conduite du monde des poètes et il n’y a rien de plus engageant que de les voir tous réunis en congrès se prendre pour une foule d’êtres exceptionnels. Un artiste qui se préoccupe réellement de la forme s’efforcerait de sortir de ce cul-de-sac, car ces problèmes apparemment personnels sont étroitement liés à l’art, et la voix du poète ne peut convaincre lorsque de tels contrastes le ridiculisent. Un artiste créateur et vital n’hésiterait pas à changer radicalement d’attitude. Et, par exemple, à s’adresser d’en bas à son public, tout comme celui qui demande la faveur d’être reconnu et accepté ou celui qui chante, mais sait qu’il ennuie les autres. Il pourrait proclamer tout haut ces antinomies et écrire des vers sans en être satisfait, en souhaitant que l’affrontement rénovateur avec les autres hommes le change et le renouvelle.Mais on ne peut tant exiger de ceux qui consacrent toute leur énergie à « épurer » leurs « rimes ». Les poètes continuent à s’accrocher fébrilement à une autorité qu’ils n’ont pas et à s’enivrer de l’illusion du pouvoir. Chimères ! Sur dix poèmes, un au moins chantera le pouvoir du verbe et la haute mission du poète, ce qui prouve que le « verbe » et la « mission » sont en danger… Et les études ou les écrits sur la poésie provoquent en nous une impression bizarre, parce que leur intelligence, leur subtilité, leur finesse, contrastent avec leur ton à la fois naïf et prétencieux. Les poètes n’ont pas encore compris que l’on ne peut parler de la poésie sur un ton poétique et c’est pourquoi leurs revues sont remplies de poétisations sur la poésie et que leurs tours de passe-passe verbaux et stériles nous horrifient. C’est à ces péchés mortels contre le style que les conduisent leur crainte de la réalité et le besoin d’affirmer à tout prix leur prestige. Il y a un aveuglement volontaire dans ce symbolisme volontaire où tombent, dès qu’il s’agit de leur art, des hommes par ailleurs fort intelligents. Bien des poètes prétendent échapper aux difficultés que nous venons d’exposer, en déclarant qu’ils n’écrivent que pour eux-mêmes, pour leur propre jouissance esthétique, quoique, dans le même temps, ils fassent l’impossible pour publier leurs oeuvres. D’autres cherchent le salut dans le marxisme et affirment que le peuple est capable d’assimiler leurs poèmes raffinés et difficiles, produits de siècles de culture. Aujourd’hui, la plupart des poètes croient fermement à la répercussion sociale de leurs vers et nous disent étonnés : « Comment pouvez-vous en douter ?… » Voyez les foules qui accourent à chaque récital de poésie ! A combien d’éditions les recueils de poèmes ont-ils droit ? Que n’a t-on pas écrit sur la poésie et sur l’admiration dont sont l’objet ceux qui conduisent les peuples sur les chemins de la beauté ? Il ne leur vient pas à l’esprit qu’il est presque impossible de retenir un vers à un récital de poésie (parce qu’il ne suffit pas d’écouter une fois un vers moderne pour le comprendre), que des milliers de livres sont achetés pour n’être jamais lus, que ceux qui écrivent sur la poésie dans des revues sont des poètes et que les peuples admirent leurs poètes parce qu’ils ont besoin de mythes. Si, dans les écoles, les cours de langue nationale tristes et conformistes n’enseignaient pas aux élèves le culte du poète et si ce culte ne survivait pas à cause de l’inertie des adultes, personne, hormis quelques amateurs, ne s’intéresserait à eux. Ils ne veulent pas voir que la prétendue admiration pour leurs vers n’est que le résultat de facteurs tels que la tradition, l’imitation, la religion ou le sport (parce qu’on assiste à un récital de poésie comme on assiste à la messe, sans rien y comprendre, faisant acte de présence, et parce que la course à la gloire des poètes nous intéresse tout autant que les courses de chevaux). Non, le procésus compliqué de la réaction des foules se réduit pour eux à : le vers enchante parce qu’il est beau. Que les poètes me pardonnent. Je ne les attaque pas pour les agacer, et c’est avec joie que je rends hommage aux valeurs personnelles de beaucoup d’entre eux ; cependant, la coupe de leurs péchés est pleine. Il faut ouvrir les fenêtres de cette maison murée et faire prendre l’air à ses habitants. Il faut secouer la gaine rigide, lourde et majestueuse qui les enveloppe. Peu importe que vous acceptiez un jugement qui vous ôte votre raison d’être… Mes paroles vont à la nouvelle génération. Le monde serait dans une situation désespérée s’il ne venait pas dans un nouveau contingent d’êtres humains neufs et sans passé qui ne doivent rien à personne, qu’une carrière, la gloire, des obligations et des responsabilités n’ont pas paralysés, des êtres enfin qui ne soient pas définis par ce qu’ils ont fait et soient donc libres de choisir.
Witold Gombrowicz, La Havane, 1955.
Contre les poètes, Editions Complexe, Bruxelles, 1988.
Tout art exige une disponibilité, un lâcher-prise pour que se révèle la description de cette transcendance à laquelle nous accèdons tous par intuition (moment de grâce pour les uns, de vérité pour les autres). L’intention de la musique dite classique, des vers, des arts plastiques n’est il pas de nous assurer une porte toujours ouverte à cet oxygène nourricier ? En celà l’art constitue un moyen sûr de sauvegarder son équilibre. Le seul procès que l’on pourrait lui faire est qu’il soit associé à une élite intellectuelle et que l’on prétende que seuls les Hommes de qualité (entendre les notables) peuvent l’apprécier. Ce mythe est précieusement entretenu encore aujourd’hui. Autre piège : s’enfermer dans un sentiment de nostalgie et non de foi en la capacité toujours actuelle de création du Beau et ceci quelques soient le domaine d’activité, le lieu, le moment (toujours vécu au présent). Salam
Un certain sentiment de jalousie ne vous envahi t il pas cher ami ?
OULA mon frere tu pourrais pas nous faire un résumé de ce que tu voulais dire par ce paragraphe
Vous savez ce que je fais quand je vous entends parler a travers vos videos ? Je vous aime en Allah et je pleure….J aimerais tant vous lire mais je ne sais comment procurer vos livres….Mes respects les plus sinceres a un grand homme comme vous.
On n’oubli jamais on s’habitue, c’est tout !
Merci du silence ? Cela dépend, il y a celui qui émane de la sagesse, de la pondération, il y a aussi celui du mépris, du dédain, du dénigrement, un mot, un bon mot peut apporter réconfort et chaleur même pour un court instant…le silence est désert, désolation et parfois, souvent il est odieux…quand nous savons que tout est éphémère et qu’il n’ y a aucune certitude ici bas comme nous dit Hugo ! Le silence est abject quand on ignore un appel, il n’est mesure et paix qu’appliqué dans la sérénité…Le silence c’est la mort !
Tout à fait d’accord, le silence est monstrueux, abject lorsqu’on ignore un appel. Mortel en vérité.
Passion et Poésie
Par Tahar Ben Jelloun
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Passion/Poésie
Difficile d’imaginer une passion sans poésie comme il est impensable de croire que la poésie se fait sans passion. On peut écrire des mots et même des vers sans que ce soit de la poésie. La passion est une flamme intérieure qui transporte la vie vers les cimes les plus hautes tout en ayant en elle l’autre versant, la chute. La poésie est cette exigence qui tend vers l’absolu. En ce sens elle est impossible. Nous nous contentons de ce qui s’approche de ce mystère avec rigueur, avec humilité.
Aucun doute ne peut se graver dans le corps ou la mémoire d’une passion. Aucun arbre n’y est solitaire. Aucune parole ne cadre avec les convenances du réel. Peut-être le mensonge comme l’ombre de la vérité, mais aucun cœur ne ment quand la passion lui brûle les ailes.
Alors la poésie se fait présence, passe par plusieurs sentiers, devance la foudre sans apaiser le pressentiment de la défaite. La poésie est aussi action.
Le temps bouleverse son ordre et devient halluciné. L’être se reconnaît dans ce désordre où il s’entête à inviter le futur dans le présent. Il ne sait plus attendre. Il court, vole, crie et tombe comme un oiseau aux ailes brisées.
Il confie aux mots sa douleur et ses espérances. Il lui arrive parfois de les tordre, de les maltraiter, de les utiliser les uns contre les autres afin de dire ce qui résiste à être dit, à entrer dans les mots et à apaiser le cœur meurtri.
La poésie est une mathématique. Aucune poussière n’est tolérable. Elle relève de la précision de l’horlogerie. C’est une physique des émotions. La flamme n’est jamais du hasard. Elle vient d’une histoire, d’une mémoire. Elle tend à couvrir l’indicible avec des mots, avec des images, des métaphores et quelque parfum acide.
Il n’y a pas pire que les mots qui séduisent les larmes.
Aucune poésie dans les pleurs, lamentations et autres bruitages.
La passion a quelque chose de monothéiste. Un seul objet. Une seule adoration. Une seule certitude. Un absolu. Aucune négociation. De même le poète n’a pas le droit de négocier avec la langue. Il l’empoigne, la violente et la charge de volcans et de fleuves que rien ne peut contenir.
Passion et poésie aspirent à la notion énigmatique de beauté. Elle n’est point définie. A peine murmurée. Rarement nommée, mise en évidence.
Ceux qui en parlent, sont ceux qui ne la vivent pas mais la voient sur le visage ou dans le souffle des êtres pris de passion.
Vincent Van Gogh, Arthur Rimbaud, Antonin Artaud, Francisco Goya ou même Francis Beacon ont été des témoins actifs, hallucinés ; ils ont transporté dans leur création la beauté brute, cette poésie impossible dont l’une des portes donne sur l’enfer, la folie.
Né d’une turbulence, un torrent ou un éclair foudroyant, le poème ne s’installe jamais tout à fait dans la vie. Il est une vérité qui sommeille dans l’enfance. L’enfance du monde, la douleur des hommes.
La passion prend des allures de vertige dans une raison qui s’absente. La poésie n’est pas ou n’est plus dans les mots ; elle est dans l’acte d’entrer dans le tourbillon de ce qu’on ne maîtrise pas. Passion et poésie fusionnent de la montée vers les cimes à la chute dans les entrailles de la terre.
Une prière à ajouter au registre de l’espérance : Mon Dieu ! Donnez-nous une passion ! Qu’elle vienne de l’étrange ou de l’inconnu, qu’elle soit forte et belle, qu’elle fabrique du bonheur et de la folie, mais qu’elle soit là sur notre chemin, tant que nous avons l’énergie de défier les impossibles, d’imaginer le rêve et d’en être jusqu’à la fin.
Tahar Ben Jelloun
Tanger mars 2008.
Texte écrit pour le Festival de Poésie à Fabriano qui aura lieu du 22 au 25 mai 2008
Merci pour ce beau texte, Ollag.
Dans un autre registre, quelques mots de Krishnamurti, dans Le livre de la méditation et de la vie.
…
A la racine de la poésie vraie, expression de la sensibilité, il y a l’amour et la passion. Au delà de tout attachement. Ou en tout cas, en cherchant à aller au delà de tout attachement. A partir d’ l’attachement… Une longue route…Quand nous savons la présence de Son amour.
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Krishnamurti
24 avril
LA BEAUTE EST AU DELA DE TOUTE PERCEPTION
Sans passion, comment la beauté peut-elle exister? Je ne parle pas de la beauté des tableaux, des édifices, des portraits de femmes, et ainsi de suite. Ils ont leur propre forme de beauté. Toute chose façonnnée par l’homme, comme une cathédrale, un temple, un tableau, un poème ou une statue, peut être belle ou non. Mais il existe une beauté qui est au delà du sentiment et de la pensée, qui ne peut être réalisée, comprise, ou connue s’il n’y a la passion. Ne vous méprenez pas sur le sens du mot passion. Ce n’est pas un mot laid; ce n’est pas un objet que l’on peut acheter comme une marchandise, ou qui peut faire l’objet de propos romantiques. La passion n’a absolument rien à voir avec l’émotion et le sentiment. Ce n’est pas quelque chose de respectable; c’est une flamme qui détruit tout ce qui est faux. Et nous avons toujours tellement peur de laisser cette flamme dévorer tout ce à quoi nous tenions si chèrement, tout ce que nous qualifions d’important.
25 avril
AVOIR LA PASSION DE TOUT
(…) j’utilise le mot passion au sens d’un état d’esprit, un état de notre noyau le plus intime, à supposer qu’il y en ait un, qui ressent les choses avec force, qui est excessivement sensible à toute chose de manière égale – sensible à la saleté, à la crasse, à la misère et à l’immense richesse; à l’immense corruption; à la beauté d’un arbre, d’un oiseau et au jaillissement de l’eau, et à l’étang qui reflète le ciel du soir. Il est indispensable de sentir tout cela très fort, intensément. Parce que sans passion la vie devient vide, creuse, et n’a plus guère de sens. Si vous n’êtes pas capable de voir la beauté d’un arbre et d’aimer cet arbre, si vous ne pouvez l’aimer intensément, vous n’êtes pas vivant.
26 avril
L’AMOUR, C’EST LA PASSION
(…) N’ayez pas peur de ce mot, passion. La plupart des textes religieux, des gourous, des swamis, des leaders et j’en passe, disent : « Fuyez la passion ». Mais sans passion comment peut-on être sensibile à la laideur, à la beauté, au chuchotement du feuillage, au coucher de soleil, à un sourire, à un cri? (…) Je sais que vous êtes suffisamment passionnés quand il s’agit de décrocher un bon job, ou de haïr quelque pauvre type, ou d’êtrejaloux de quelqu’un; mais je parle de quelque chose de tout à fait différent – une passion qui aime. L’amour est un état dans lequel il n’y a pas de « moi »; l’amour est un état dans lequel il n’existe aucune condamnation, dans lequel on ne dit pas que le sexe c’est bien ou mal, ni que telle chose est bonne et telle autre mauvaise. L’amour n’est aucune de ces choses contradictoires. La contradiction n’existe pas dans l’amour. Et comment peut-on aimer si l’on n’est pas passionné? Sans passion, comment la sensibilité est-elle possible? Etre sensible, c’est sentir la présence de celui qui est assis là, à côté de vous; c’est voir la laideur de la ville avec toute sa crasse, se misère sordide, et voir la beauté du fleuve, de le mer, du ciel. Si vous n’êtes pas sensible, comment pouvez-vous percevoir un sourire, une larme? L’amour, je vous l’assure, c’est la passion.
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L’Amour, la Beauté
Tout ce qui nous appelle à travers les rencontres, à travers les épreuves, à bouleverser nos vies, à abraser notre être, à l’étirer, l’épurer, le laisser déborder de notre tout petit moi…
L’Amour, la Beauté et Sa grâce.
Quelques lettres du coeur
…
On le sait, on le sent, elles sont là pour nous, pour chacun(e) et pour tous.
…
Avec notre amour,
nous les accueillerons
…
Ecrites avec amour
Chaque jour
Au fil des joies, des peines et des épreuves,
Au fil des rencontres et des séparations
Ces lettres, c’est certain, seront pour nos âmes en recherche un jardin de repos,
Un hâvre de paix,
Un temps de méditation,
Pour aller plus loin toujours
Sur le chemin du coeur
Vers le retour à la Source,
Vers la lumière
….
Tu donnes le plus intime, dans la singularité de ton expérience,
Nous le recevrons au plus intime
Dans l’universalité de nos ressemblances.
…
Il faudra lire avec délicatesse, avec l’innocence d’une première rencontre
Et laisser l’Amour et la Beauté emplir de leur écho à l’infini nos coeurs.
…
Merci pour ces premiers mots, merci pour cette noble intention, merci pour le partage.
Il était pertinent de trouver ces ouvrages en page d’accueil de votre site, rappeler que surfer et communiquer sur le net ne remplacera jamais le travail en profondeur qu’offrent la lecture et son corrolaire, le développement de pensée construite et argumentée (dvpt de la capacité d’écoute ? Sourire).
Ceci dit, je regrette, comme bien d’autres frères et soeurs j’imagine, de ne pas avoir pu venir vous rencontrer sur le stand des éditions qui publient vos essais.
A l’occasion d’un essai sur la reconnaissance et complémentarité du message porté par le mouvement soufi 😉 sDV
Une soeur,
Lettre sans date…
« I giardini di marzo », Lucio Battisti
« La charrette passait et cet homme-là criait « Crèmes glacées ! »
Le vingt-et-un du mois, notre argent était déjà épuisé
Je pensais à ma mère et revoyais ses habits
Les plus beaux étaient noirs avec des fleurs, pas encore fanées
A la sortie de l’école, les enfants vendaient des livres
Je restais à les regarder, en cherchant le courage de les imiter
Puis, vaincu, je retournais jouer avec la pensée et ses peines
Et le soir, au téléphone, tu me demandais : « Pourquoi ne parles-tu pas ? »
Quelle année sommes-nous ?
Quel jour sommes-nous ?
C’est le temps de vivre
avec toi
Mes mains, comme tu vois,
ne tremblent plus
Et j’ai dans l’âme,
au fond de l’âme
Cieux immenses
et immense amour
Et puis encore, encore amour,
amour pour toi,
Fleuves bleus, et collines, et prairies
Où courent mes plus douces mélancolies
…] »
[http://www.youtube.com/watch?v=QgeEaYkI_NI
–
Le jardin perdu
–
Il est venu un jardin cette nuit
–
qui n’avait plus d’adresse
–
Un peu triste il tenait poliment
–
ses racines à la main
–
Pourriez-vous me donner
–
un jardin où j’aurais
–
le droit d’être jardin ?
–
Il faudrait arroser mes laitues
–
et un mur ayant bu beaucoup de soleil
–
pour mûrir mes poires en espalier
–
Deux carrés pour mes asperges
–
et le plates-bandes de fraisiers
–
Si vous aviez la bonté
–
de mettre aussi un vieux figuier
–
pour donner de l’ombre
–
et beaucoup d’arbres fruitiers
–
pour les saisons de confitures
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N’oubliez pas un puits profond
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et un jet d’eau à volonté
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C’est une vie qui n’est pas une vie
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que d’être un jardin égaré
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qui n’existe qu’en souvenir
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et ne sait plus où fleurir.
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Le Haut Bout
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26 août 1982
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Claude ROY
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Merci pour cette chanson qui me parle et m’invite à pleurer.
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…
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Che anno è che giorno è
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questo è il tempo di vivere con te
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le mie mani come vedi non tremano più
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e ho nell’anima
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in fondo all’anima cieli immensi
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e immenso amore
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e poi ancora ancora amore amor per te
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fiumi azzurri e colline e praterie
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dove corrono dolcissime le mie
malinconie
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…
Belle chanson.
Merci.
Salam
Des amis m’ont envoyé le livre que j’attends patiemment…En espérant qu’un jour il refera le voyage pour une éventuelle dédicace…Insha’Rahmane
PS: Votre conférence au bourget fut une bénédiction. Merci pour tout ce que vous faites et pour ce magnifique site…
Salam et Que Dieu vous protège
moi j aimerais en savoir plus sur votre livre et plus précisément sur les lettres elles meme:quand est ce que vous les écriviez tot le matin?tard le soir?juste après vas méditations?vos questionnement?Et certaines datent de longtemps:ont elles été écrites e préservées car vous aviez l intention d en faire un livre ou l idée du livre vous est venue par la suite???
j espere que je ne vous envahie pas avec tous ces qestionnements
Que la Paix soit sur vous
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Cher Monsieur Ramadan,
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En ce mois béni de Ramadan
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La lune est la reine du ciel
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Elle est grâce et beauté
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Soumise à Son Créateur
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Elle est l’annonciatrice de l’avènement.
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Bon Ramadan
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OLLAG
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LA CHANSON DU RAYON DE LUNE* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »* »*
–
Sais-tu qui je suis ? – Le Rayon de Lune.
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Sais-tu d’où je viens ? – Regarde là-haut.
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Ma mère est brillante, et la nuit est brune.
–
Je rampe sous l’arbre et glisse sur l’eau ;
–
Je m’étends sur l’herbe et cours sur la dune ;
–
Je grimpe au mur noir, au tronc du bouleau ;
–
Comme un maraudeur qui cherche fortune.
–
Je n’ai jamais froid, je n’ai jamais chaud.
–
Je suis si petit que je passe
–
Où nul autre ne passerait,
–
Aux vitres je colle ma face,
–
Et j’ai surpris plus d’un secret.
–
Je me couche de place en place ;
–
Et les bêtes de la forêt,
–
Les amoureux au pied distrait,
–
Pour mieux s’aimer suivent ma trace,
–
Puis, quand je me perds dans l’espace,
–
Je laisse au cœur un long regret.
–
Rossignol et fauvette
–
Pour moi chantent au faîte
–
Des ormes ou des pins.
–
J’aime à mettre ma tête
–
Au terrier des lapins ;
–
Lors, quittant sa retraite
–
Avec des bonds soudains,
–
Chacun part et se jette
–
A travers les chemins.
–
Au fond des creux ravins
–
Je réveille les daims
–
Et la biche inquiète.
–
Elle évente, muette,
–
Le chasseur qui la guette
–
La mort entre les mains,
–
Ou les appels lointains
–
Du grand cerf qui s’apprête
–
Aux amours clandestins.
–
Ma mère soulève
–
Les flots écumeux ;
–
Alors je me lève,
–
Et sur chaque grève
–
J’agite mes feux.
–
Puis j’endors la sève
–
Par le bois ombreux ;
–
Et ma clarté brève,
–
Dans les chemins creux,
–
Parfois semble un glaive
–
Au passant peureux.
–
Je donne le rêve
–
Aux esprits joyeux,
–
Un instant de trêve
–
Aux cœurs malheureux.
–
Sais-tu qui je suis ? – Le Rayon de Lune.
–
Et sais-tu pourquoi je viens de là-haut ?
–
Sous les arbres noirs la nuit était brune ;
–
Tu pouvais te perdre et glisser dans l’eau,
–
Errer par les bois, vaguer sur la dune,
–
Te heurter, dans l’ombre, au tronc du bouleau.
–
Je veux te montrer la route opportune ;
–
Et voilà pourquoi je viens de là-haut.
–
(Des Vers.)
–
***Guy de Maupassant (1850-1893)***
___
–
(cliquer sur le titre = vidéo)
Bonjour,
Je voudrais offrir ce livre à mon ami. Cependant, je sais qu’il préfère lire en arabe. Est-il possible de trouver cet ouvrage en arabe?
Merci
j’avais oublié l’essentiel
j’étais noyée sous les détails
j’avais oublié l’Eternel
et était assaillée par les représailles
A vouloir etre parfait on oubli
on oubli ,on s’oublie ,on se détruit
la perfection est à Dieu
Maitre de l’univers et maitre des cieux
Pour se souvenir il faut oublier
Et pour vivre il faut aimer
L’homme est une caisse fermée dont la clé est :Islam
Chers frères,cheres soeurs
Je vous aime en Dieu .Merci pour ce magnifique livre M.Ramadan!
SAlamouhalaikoum à tous et à toutes,
j’ai toujours aimé tous ce qui est en relation avec l’art tel que l’écriture, la music ,les dessins…mais on m’a toujours dit que c’était un pêché d’écouter de la music et de dessiner(or j’aurai pu être une bonne dessinatrice et une bonne musicienne ou chanteuse… par mes queques talents…mais j’en ai eu toujours honte…)car cela nous pousse à rêver et à nous attacher au beau et nous décroche de la réalité….mais la vrai beauté est la beauté intérieur CELLE QUI NOUS POUSSE A EXPRIMER tous ces talents…..
Merci à toi cher Tariq….
gHARIBA DE BELGIQUE
Trés beau livre Mashâ’Allah j’ai beaucoup aimé… je l’ai relu plusieyrs fois … là j’ai entamé » L’autre en nous » qui à l’air d’être aussi bien que les autres je suis captivée =) Merci Mr Ramadan et bonne continuation dans tous ce que vous faites Inshâ’Allah Salam…
essalem
je suis tunisienne j ai cherche vos livres partout.Ou je peux
les trouver??
essalem
Ya rien a dire merci son excellence
bj tariq j cherche a acheter un de vos oeuvre mais j ne sais pas ou les trouer j s8 o niger .j me nomme oumar.merci
Salam aleykoum,
baraka Allahou fik, qu’Allah vous récompense. J’ai récemment acheté cet ouvrage et je le trouve très bénéfique.
Salam
je tiens à vous remercier Monsieur Tariq Ramadan , grace à vous j ai finalement decouvrire qui suis je vraiment , la raison de mon existance , vous êtes une personne qui a marqué mon existance , Que Dieu vous protège , cette Oumah a vraiment besoin de vous …mercii de nous avoir ouvert nos yeux ..de nous avoir jetté des vérités en pleine face !! Jazakallahou KHAYR